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samedi, 21 octobre 2017

Pologne : Mgr Wojciech Polak menace de suspension tout prêtre qui participerait à une manifestation contre l’accueil de réfugiés

Pologne : Mgr Wojciech Polak menace de suspension tout prêtre qui participerait à une manifestation contre l’accueil de réfugiés

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vendredi, 20 octobre 2017

Le silence de la Vierge de Marie-Laure Janssens ou les pervers narcissiques

 

Le silence de la Vierge de Marie-Laure Janssens ou les pervers narcissiques

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Cette communauté contemplative avait à sa tête des personnes narcissiques et manipulatrices. Elles avaient une emprise totale, séduisante.

Au lieu de grandir dans la liberté pour devenir un être humain, une personne, une chrétienne, les sœurs étaient devenues psycho dépendantes de leur supérieure, avec la bénédiction du gourou. Le tout justifié par la spiritualité. Une honte ! Les choix n’étaient plus personnels mais ceux de l’autre...

Heureusement, Rome est intervenu. Toutefois les perverses narcissiques ont réussi à passer par dessus.

Il reste une part criminelle: l’abus spirituel. Le droit canon ou le droit civil n'a pas vraiment des moyens de le reconnaître. 

Dieu merci, la foi, l’espérance et la charité ne nous obligent ni au silence, ni à l’abbandon de la recherche de la justice et de la vérité. L’Eglise est Sainte, bien qu’elle enferme des pécheurs, des corrompus, des pervers.

Parlons ! pour que plus jamais des jeunes épris de Dieu ne tombent dans ce genre de communautés sectaires, destructrices et orgueilleuses.

Les déviances que j'ai repérées:

- la supérieure répond seule de la vocation. Or, la décision appartient d'abord à la personne, avec le discernement de l'Eglise. Le oui de l'Eglise est comme un écho du oui de l'appelée. 

- l'isolement, afin que la personne se taise. La moindre critique constructive devient un manque à la charité. Or le sens critique fait partie de la Charité. 

- le croisement entre le for externe ( ce qui se voit ) et le for interne ( la confession ). Une supérieure ne doit jamais avoir accès au for interne. Sinon cela devient un totalitarisme. Même une religieuse doit toujours suivre la voix de sa conscience. 

- l'orgueil: penser que la communauté sauve l'Eglise. C'est exactement l'inverse. Le Christ sauve. 

- le culte de la personnalité. Un fondateur n'est pas canonisé de son vivant. Il devient une sorte de gourou avec ses sbires.

- au lieu d'être un intermédiaire entre l'âme et le Christ, la communauté ou la supérieure deviennent des idoles. 

- dans certains secteurs de l'Eglise, la formation humaine et psychologique est lacunaire. Il faut repérer rapidement les personnalités pervers narcissiques ( détecter, comprendre, agir )

- discerner entre ce qui relève de la nature humaine ( psychologie, maladies ... ) ou du spirituel. L'anthropologie de Saint Thomas d'Aquin est éclairante. Pour la personne, ce qui relève de la nature se soigne par la nature ( médecine, médicaments... et non pas par la lunule du Saint Sacrement ) ce qui relève de la grâce se guérit par la prière, les sacrements. 

- les abus sont recouverts par "l'enseignement de l'Eglise catholique". 

- l'auteur des abus compte sur le silence de sa victime. Or parler est crucial, un impératif salutaire. Il faut que la victime soit reconnue comme telle, qu'une personne de la hiérarchie ecclésiale écoute son témoignage et le valide entièrement «  oui, Madame vous avez été manipulée ». Pour certains, les scandales doivent être tus. Or, le scandale c’est plutôt le silence . La souffrance est  comme doublée si elle  n’est pas reconnue. 

- enfin, la communauté devient auto-référentielle. Or, l'Eglise possède une richesse qui vient de la sagesse de tant  de saints et de saintes. La fermeture à cette universalité devient sectaire. 

 

Lien: Pascal Ide, les manipulateurs, détecter, comprendre, agir

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jeudi, 19 octobre 2017

Greg Burke: une photo du Pape émérite Benoît XVI

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(photo Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI)

mercredi, 18 octobre 2017

Le Pape émérite Benoît XVI n'est pas mourant

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Le Pape émérite Benoît XVI n'est pas mourant

Une fake news circule sur les réseaux sociaux: la mort prochaine de Benoît XVI. A cela s'ajoute une rumeur: l'aggravation récente de sa santé. Avec ces possibilités, une chaîne de prière s'est mise en place. 

Paloma Garcia Ovejero, numéro deux de la salle de presse du Saint-Siège, a démenti ces affirmations. 

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En mars 2016, une petite maladresse médiatique de son fidèle secrétaire Mgr Gänswein avait déjà laissé entendre que le Pape émérite s'éteignait comme une bougie.

Pas évidant de démentir une réalité: le Pape émérite vieillit. Toutes les spéculations deviennent des possibilités. 

Occasion de prier pour notre Pape François, et pour le Pape émérite Benoît XVI. 

Benoît XVI mourant ? une photo vaut mieux que tous les discours

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Benoît XVI avec les prêtres de Lyon, octobre 2017

 

 

lundi, 16 octobre 2017

Le pontificat du Pape François à l'étude dans un séminaire à l'Université pontificale de la Sainte Croix

Le pontificat du pape François : une invitation au dialogue. Université Pontificale de la Sainte-Croix Faculté de Communication Institutionnelle

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Cath.ch - Lien

Le Séminaire a exploré les thèmes du dialogue avec les autres religions, avec les jeunes, ou encore avec les médias. Les participants rencontreront notamment Greg Burke, directeur du Bureau d’information du Saint-Siège.


Forte “délégation” suisse

Outre cath.ch, plusieurs Suisses participent au colloque. Antonino, correspondant à Rome d’un quotidien romand, traite de façon régulière les informations sur le Vatican. Il souhaite augmenter sa connaissance de l’Eglise et partager son expérience de journalisme avec des collègues.

L’abbé fribourgeois Dominique Rimaz est aussi de l’aventure. Il s’agit pour lui de sa troisième participation. “Le Séminaire est toujours bien organisé et intéressant”, souligne le prêtre qui a étudié la communication à l’Université pontificale de la Sainte-Croix. “On peut y avoir une meilleure vision des défis qui touchent l’Eglise et sa mission. Il s’agit d’une formation permanente qui aide également dans le ministère”. L’abbé, qui est engagé de longue date dans la communication au sein de l’Eglise romande, assure qu’il est important pour les acteurs pastoraux de comprendre les formes de communication actuelles.

(cath.ch/rz)

Le Silence de la vierge: "j'ai vécu sous l'emprise d'une communauté religieuse" de Marie-Laure Janssens

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Joseph Ratzinger: pourquoi suis-je encore dans l'Eglise ? La lune reflète totalement la lumière du soleil. Avec les astronautes, on sait que la lune a ses cratères, ses zones d'ombres et pourtant elle continue d'éclairer la terre. 

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N'ayons pas peur de nommer le mal, de le dénoncer, de parler, afin que la vérité nous rende libre. 

mardi, 10 octobre 2017

Séminaire romain sur le pontificat du Pape François

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Le pontificat du pape François : une invitation au dialogue. Université Pontificale de la Sainte-Croix Faculté de Communication Institutionnelle

Chers lecteurs,

je serai à Rome dès demain pour un séminaire sur le pontificat de notre Pape François. A dimanche ! 

Avec ma prière pour chacun auprès de Saint Pierre et Saint Paul. 

Merci pour vos visites. 

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Séminaire Romain-ProgrammeDef20170606-153054.pdf

 

 

 

samedi, 07 octobre 2017

Pape François: le célibat des prêtres est un cadeau, et cela ne changera pas

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Pape François: le célibat des prêtres est un cadeau, et cela ne changera pas

Le célibat sacerdotal : « un don joyeux fait à l’Église, pour l’Église », « C’est un cadeau », « et je ne vois pas pourquoi cela changerait ».

source: Zenit

Le Cardinal Pell en audience le 5 mars 2018

Le Cardinal Pell en audience le 5 mars 2018

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Lien: les évêques australiens à Rome

(Radio Vatican) Le cardinal australien George Pell devra affronter une audience préliminaire le 5 mars prochain, pour des accusations d’abus sexuels remontant au temps où il était prêtre.

 Le prélat a affronté ce vendredi 6 octobre 2017 la deuxième audience devant la Cour de Melbourne, durant 20 minutes, consacrée aux questions administratives. L’exacte nature et le détail des accusations n’ont pas été rendu publics, mais on sait que le cardinal les rejette toutes.

La déposition de 50 témoins est prévue pour l’audience de 5 mars, qui déterminera s’il y a des preuves suffisantes pour soumettre le cardinal à un procès. Il n’a pas été formellement demandé au cardinal Pell de se déclarer coupable ou non coupable, mais son avocat Robert Richter avait déclaré lors de l’audience du 25 juillet que son client se serait déclaré non coupable.

 Le cardinal Pell est arrivé peu après 9h au tribunal de Melbourne, accompagné par son avocat. Le cardinal, qui ne s’est pas exprimé, était aussi face au juge, qui a déterminé les critères avec lesquels établir la liste des témoins des audiences qui s’ouvriront le 5 mars, et qui pourront être soumis à des contre-interrogatoires. Son avocat Robert Richter a remarqué que l’accusation devrait expliquer pourquoi elle a proposé de si nombreux témoins.

En juin dernier, le Pape avait accordé au cardinal de 76 ans une période de congé de sa charge de Préfet du Secrétariat pour l’Économie auquel il avait été nommé en 2014.

(CV)

Prix Nobel de la Paix: pour l'abolition des armes nucléaires. Une initiative qui rejoint la politique du Saint-Siège

Pape François: internet et la dignité des enfants

Pape François: la violence sexuelle qui déferle sur internet provoque des ravages chez les jeunes

Pape François: internet et la dignité des enfants

images.jpegToutes les composantes de la société, et en particulier l'Eglise, doivent "réveiller les consciences" sur la violence sexuelle qui déferle sur internet et provoque des ravages chez les jeunes, a plaidé vendredi le pape François.

"Nous devons avoir les yeux ouverts et ne pas nous cacher une vérité qui est désagréable", a lancé le pape en recevant vendredi au Vatican une assemblée de scientifiques, sociologues, avocats et représentants de l'industrie numérique, réunis cette semaine à Rome pour plancher sur "la dignité des enfants" à l'ère d'internet.

suite

vendredi, 06 octobre 2017

Le silence de la vierge: "j'ai vécu sous l'emprise d'une communauté religieuse" de Marie-Laure Janssens

Le silence de la vierge: "j'ai vécu sous l'emprise d'une communauté religieuse" de Marie-Laure Janssens

 

Onze ans dans une « secte catholique »

 

source: René Poujol: "sur onze ans dans une secte catholique" 

Un livre impitoyable pour les sœurs contemplatives de Saint-Jean et les silences de l’Eglise. 

Marie-Laure Janssens est entrée à 23 ans chez les sœurs contemplatives de Saint-Jean, à Saint-Jodard (Loire). Elle est restée onze ans dans la communauté devenant à partir de 2005, selon sa propre expression, un «rouage essentiel du système». Aujourd’hui mariée et mère de deux enfants, elle livre dans un récit (1) écrit avec le journaliste Mikael Corre, une plongée accablante au cœur des dérives de certaines communautés catholiques – « J’ai bel et bien passé onze ans dans une secte. » écrit-elle dès l’introduction – et des complaisances ou paralysies épiscopales.

livre 

Le livre commence en mode mineur, piano, sur une centaine de pages, comme pour mieux nous préparer au pire. On y retrouve les ingrédients désormais bien connus de l’emprise psychologique et spirituelle. Ou comment une jeune fille, diplômée de Sciences politiques, se laisse séduire par une communauté religieuse où elle pense pouvoir satisfaire sa soif d’absolu et sa quête de vérité, dans un total abandon à l’amour de Dieu.

Au nom de la «docilité confiante à la volonté du Seigneur»

Et c’est bien là que, très vite, le bât blesse. Tant la «docilité confiante à la volonté du Seigneur» dérive rapidement vers une totale sujétion à la responsable des novices : sœur Marthe. A Saint-Jodard, la formation intellectuelle est superficielle, l’approche des Ecritures réduite à la seule lecture des écrits du fondateur : le dominicain Marie-Dominique Philippe.

Les sœurs sont dissuadées de nouer entre-elles des relations d’amitié, de se confier à qui que ce soit, notamment à leur famille «qui n’a pas la grâce». La correction fraternelle, au moyen de «billets» transmis par la supérieure, peut porter sur le simple «fait de marcher trop vite, signe de manque d’esprit communautaire». Pas de prise de médicament sans l’aval de sœur Marthe. «Mon corps ne n’appartenait pas. Je me diluais dans un tout…» se souvient l’ancienne novice.

Quelques années plus tard, en mission aux Philippines, ce seront, pendant deux ans, des brimades quotidiennes de la part de sa responsable sœur Marie-Ségolène.

Une absence totale de discernement 

La communauté ne propose aux postulantes aucun type de discernement, aucun recul pour juger du sérieux de leur engagement. Lorsque le poisson est ferré, il faut tout faire pour le garder dans le vivier. Ainsi, durant onze ans, et cela dès les premiers mois, Marie-Laure oscille-t-elle entre l’adhésion sincère à une projet de vie exigeant et le doute sur la réalité de sa vocation. Un doute dont il lui est interdit de faire part à quiconque, fut-il prêtre ou confesseur, au risque de voir – lui dit-on – le démon s’immiscer dans cette faille et la dissuader de poursuivre sur les sentiers abrupts de la sainteté.

Déjà consternant, le récit bascule alors une première fois, à l’évocation des départs et suicides de religieuses ; de la nécessaire reprise en main de la congrégation par le cardinal Barbarin puis de la dégradation de l’état de santé de la jeune sœur.

Départs, dépressions, suicides…

Début 2001, elle découvre que «des sœurs disparaissent». Des départs accompagnés parfois d’une demande de relève des vœux. A Saint-Jodard ces départs sont perçus comme autant de trahisons qui ne doivent en rien remettre en cause les manières de vivre de la communauté. Deux ans plus tard, la presse se fait l’écho du possible suicide d’une sœur Hélène. «Elle avait un grand désir d’aller vers le ciel, a-t-elle voulu partir plus vite ?» interroge le prieur général des frères de Saint-Jean.

D’autres cas sont portées à sa connaissance de sœurs anorexiques hospitaliéses d’urgence, mais également de cas de suicides ou de tentatives de suicide. Sans parler des «pétages de plombs» nécessitant ultérieurement un long suivi psychiatrique. Les dérives sont les mêmes du côté de la communauté des frères de Saint-Jean. La presse (La Vie, le Monde, le Figaro…) s’en fait régulièrement l’écho depuis 1999, tout comme l’AVREF, association créée l’année précédente pour dénoncer les dérives sectaires dans les communautés religieuses

La persécution… premier pas vers la sainteté

Au printemps 2005, le cardinal Philippe Barbarin, décide de dissoudre les sœurs mariales, rattachées à la communauté Saint-Jean, en raison du comportement de la fondatrice et des plaintes formulées, pour manque de liberté et violences, par des familles de religieuses. Cette première alerte sera suivie, quatre ans plus tard, par la destitution de sœur Marthe elle-même et de tout le Conseil de Saint-Jodard, placé sous la juridiction canonique de l’archevêque de Lyon.

Dans l’un et l’autre cas la réaction des religieuses est la même : réflexe de victimisation, dénonciation de campagnes de calomnies, refus de se soumettre, tenue de chapitres clandestins… Pour toutes «la persécution subie apparaissait comme un premier pas vers la canonisation.»

Des «messes de guérison de l’arbre généalogique»

En 2007, de violentes douleurs abdominales contraignent sœur Marie Laure à rentrer des Philippines. On la confie alors à un exorciste, prêtre de Saint-Jean, le père Paul-Marie. Le diagnostic est immédiat : toute douleur est considérée d’origine diabolique. Supposant une complaisance personnelle de la part de la religieuse et un antécédent familial, le prêtre célèbre des «messes de guérison de l’arbre généalogique» et lui appose, sur le dos, la lunule (2) de l’ostensoir portant l’hostie consacrée…

Revenant sur cette période de sa vie, sœur Marie-Laure confie : «Les troubles que je ressentais n’avaient pas d’autre cause que l’emprise dans laquelle ma supérieure me maintenait. (…) Je me sentais de plus en plus coupée de Dieu. Ma foi n’a jamais été aussi aride que durant ma vie communautaire.»

«Ce n’est pas avoir peur de la vérité que de garder le silence.»

Le lecteur qui, au travers du récit, suit la religieuse dans son calvaire «consenti» (toujours au nom de la volonté de Dieu) n’est pas au bout de ses surprises. Il découvre qu’en 2004, Mgr Poulain et Mgr Madec (3) chargés de suivre la communauté de Saint-Jean, répliquent aux accusations de l’Avref et se disent «témoins de la vitalité de cette communauté et de la fécondité de la consécration de ses membres au service de l’Evangile.» En février 2006, accueillant la communauté à Rome au nom du Saint Père, le cardinal Poupard déclare à l’adresse du père Marie-Dominique Philippe : «Continuez, cher père, à accompagner de votre sagesse et de votre fervente charité, ces filles et ces fils de l’Eglise.»

En 2009, au plus fort de la crise, le Vatican nomme auprès des sœurs de Saint-Jean un administrateur en la personne de Mgr Bonfils (4). L’année suivante, Marie-Laure Janssens qui a quitté définitivement la communauté lui adresse un rapport accusateur et lui rend visite à Saint-Jodard, avec le sentiment que ses récriminations importunent le prélat. En 2012, elle se tourne vers Mgr Brincard (5) qui lui a succédé et lui fait meilleur accueil. Lorsque, quelques mois plus tard, elle lui demande l’autorisation de rendre public son témoignage, elle reçoit de lui la réponse suivante :

«Votre témoignage est impressionnant. Il est très éclairant. Je vous en remercie. Le silence de l’Eglise est, à sa manière, un acte de miséricorde à l‘égard des personnes. Ce n’est pas avoir peur de la vérité que de garder le silence lorsque celui-ci est le langage du don de soi, le langage du service comme la Vierge Marie vous le fait comprendre.»

Pour celle qui, durant onze ans, a été victime «d’abus spirituel», c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Miséricorde à l’égard des responsables de ces dérives ? Mais quelle miséricorde pour leurs victimes ? La réponse ne lui parviendra jamais. Quelques mois plus tard Mgr Brincard meurt d’un cancer.

Rien n’avait changé…

L’ancienne religieuse aurait pu en rester là. Après tout, elle vivait désormais heureuse avec son mari rencontré au Québec et leurs deux enfants. Quelle idée lui a-t-elle pris, en 2013 à son retour en France, d’aller consulter sur Internet, le site de la Communauté Saint-Jean ? Elle y découvre « les mêmes mensonges », les « hommages mielleux du père Zanotti-Sorkine et de Daniel Ange » à l’adresse du fondateur, décédé en 2006, que le nouveau général de la Communauté Saint-Jean vient pourtant de reconnaître coupable d’abus sexuels, euphémisés sous le vocable : «gestes contraires à la chasteté».

Elle apprend que les sœurs dissidentes, interdites par Rome, sont désormais accueillies en Espagne par l’évêque de Saint-Sébastian… «Le nom de la communauté avait changé. Le nom des évêques protecteurs et responsables avaient changé. L’habit avait changé. Mais je savais rien qu’en lisant (…) que cette nouvelle communauté était un fac simile de celle qui m’avait fait souffrir.»

«Face au silence criminel de l’institution…»

Les dernières pages du témoignage sonnent douloureusement. «J’ai cru pendant des années que pour que la vérité éclate, il fallait s’adresser aux évêques.» (…) Je sais aujourd’hui que «témoigner auprès d’un évêque c’est comme hurler dans une pièce insonorisée.» (6)

Dès 2013, pourtant, «L’appel de Lourdes» lancé par un collectif de victimes et parents de victimes (7), a interpellé directement les évêques de France sur la question des dérives sectaires dans les communautés catholiques. En leur nom, Mgr Pontier Président de la Conférence des évêques de France, a «assuré les victimes de leur compassion et appelé à faire la vérité.» Mais, pour beaucoup, la question reste posée de la détermination réelle de l’Eglise à mener ce combat jusqu’au bout en totale transparence et vérité.

Que dans son travail d’écriture, l’auteure du livre omette, à l’heure du bilan, de verser au crédit de l’Eglise la double intervention du cardinal Barbarin dans la gestion de la crise, est significatif. Cet « oubli » en dit long sur sa conviction, partagée par d’autres victimes en d’autres affaires, que l’Eglise reste finalement paralysée par la peur du scandale et ne va pas jusqu’au bout de son devoir de vérité.

Certes, il lui arrive d’agir, lorsque la situation est devenue intenable, mais sans ce travail pédagogique en toute clarté qui permettrait aux principaux intéressés  – ici les religieuses – comme à l’opinion publique de comprendre, d’entendre vraiment ce que veut dire l’Eglise.

Il faut lire le Silence de la Vierge, il faut entendre dans sa rudesse l’ultime message de celle qui a finalement choisi de témoigner à visage découvert  : «Face au silence criminel de l’institution, face aussi à l’aveuglement de « mes sœurs » qui, par dizaines, souvent de manière anonyme, viennent régulièrement sur la toile témoigner de l’innocence de leurs fondateurs et du trésor de leur vocation, j’ai choisi de simplement vous raconter une autre histoire, mon histoire.»

  1. Marie-Laure Janssens avec Mikael Corre, Le silence de la vierge, Bayard, 2017, 250 p. La sortie du livre en librairie est annoncée pour le 11 octobre.
  2. La lunule est la partie vitrée de l’ostensoir qui contient l’hostie consacrée.
  3. Mgr Poulain évêque émérite de Périgueux a été nommé «assistant religieux» par le cardinal Barbarin pour vérifier que la vie communautaire des sœurs est saine. Mgr Madec est alors assistant pour la congrégation des frères.
  4. Mgr Bonfils est évêque émérite de Nice.
  5. Mgr Brincard, aujourd’hui décédé, est alors évêque du Puy.
  6. Dans cette affaire, la seule lueur semble être venue de Mgr Benoît-Gonnin, évêque de Beauvais auquel elle signale en 2014 la présence d’une communauté sur le territoire de son diocèse. Un an plus tard il l’informe qu’il vient de fermer le prieuré, non sans avoir du affronter des pressions de tous ordres.
  7. L’appel est signé de Yves Hamant, Xavier Léger, Aymeri Suarez-Pazos que l’on peut joindre ainsi que par une quarantaine de victimes ou parents de victimes de différentes communautés.

Amoris Laetitia: le vicaire général de l'Opus Dei, Mariano Fazio, soutient le Pape François

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Le Pape François avec le prélat de l'Opus Dei, Mgr Ocariz

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Monseigneur Mariano Fazio est le vicaire général de l'Opus Dei. Comme le Pape François, il est argentin. Dans un interview, il répond aux questions touchant à la correction publique du Pape. 

en substance: 

- un fils ne corrige pas son père en public. 

- la correction est équivoque et engendre la désunion dans l'Eglise. 

- le Pape François n'a pas changé l'enseignement de l'Eglise. Il place les personnes au centre. 

- le Saint-Père souffre de cette situation. 

(photo: Mgr Fazio avec Mgr Ocariz)

Unknown-5.jpegPour Mgr Fazio, cette correction équivoque crée un scandale, une désunion dans toute l'Eglise, car elle attaque le Pape.

Ce n'est malheureusement pas la première fois dans l'histoire de l'Eglise de ces dernières années qu'une minorité, un petit groupe attaquent le Pape, dont peut-être certaines personnes avec une intention bonne.

D'un côté, c'est une manifestation de liberté d'opinion que l'Eglise et le Pape respectent. D'un autre côté, la méthode est équivoque: un fils ne "corrige" pas filialement son père en public. 

Ettore Tedeschi, ex-président de l'IOR (banque du Vatican) est surnuméraire de l'Opus Dei. Pour Mgr Fazio, cette signature est également équivoque.

Dans la curie romaine, l'opposition au Pape n'est qu'une minorité. Il connaît beaucoup de personnes de la curie , l'immense majorité, qui travaille silencieusement, avec un grand esprit de service envers l'Eglise, sans faire la une de la presse. 

Le chapitre VIII, qui concerne l'ouverture aux personnes divorcées remariées, a reçu un accueil mitigé dans les secteurs conservateurs de l'Eglise. 

Les fidèles de Opus Dei, comme tous catholiques, sont toujours avec le Pape. C'est une tradition continuelle dans l'histoire de l'oeuvre. Saint Josémaria Escrivà de Balaguer a toujours voulu être avec le Pape, peu importe qui soit ce Pape. 

Le prélat de l'Opus Dei, Mgr Fernando Ocàriz, a écrit:

" avec un coeur grand ouvert, je recherche la manière d'aider les personnes dites en "situation irrégulières". Le Pape a affirmé que la doctrine ne change pas. Il nous exhorte à une meilleure et plus grande attention envers ces frères et soeurs, qui, par le discernement, doivent être accueillis et accompagnés, pour être aider à dépasser ces situations, avec la grâce de Dieu".  

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Le 13 mars 2013 Jorge Mario Bergloglio a été 265e successeur de saint Pierre. Un Souverain pontife venu du bout du monde comme il a dit lui-même, avec l'expérience d'importantes réalisations pastorales. Un pape souriant, proche des gens, dont la simplicité a éveillé une curiosité médiatique grandissante, également parmi les non croyants. Mariano Fazio a connu de près l'actuel pape lorsque celui-ci résidait en Argentine.

A partir de cette amitié, il nous fait découvrir les clés de la pensée du Pape, de sa conception de l'apostolat et de son désir de dialoguer avec le monde.

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Pape François, le célibat sacerdotal et Amoris Laetitia

Amoris Laetitia

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Pape François, Amoris Laetitia:

 

une morale de la rencontre personnelle 

Il s’agit de « ne pas définir les gens par des qualificatifs tels que ‘mariés’, ‘divorcés’, mais par leur nom : ils s’appellent Paul, Jacques, Marie… Le Seigneur les aime comme des personnes ».

Il faut regarder « comment fait Jésus » qui « accueille avec charité » mais « qui dit parfois non ».

Il y a « une vérité du Christ, des personnes », et aussi « une vérité du contenu ». Mais il s’agit d’une « morale de la rencontre ». La « finalité », « c’est la croissance des personnes » 

Pape François

Zenit

Pape François, le célibat sacerdotal et Amoris Laetitia

Le célibat sacerdotal et « Amoris laetitia » ont été à l’ordre du jour de l’échange entre le pape François et les prêtres de Lyon, rapporte Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon : « Le Saint-Père est arrivé avec une feuille blanche et un crayon. Dans une attitude d’écoute comme un Père qui accueille ses enfants », « cette rencontre avec le pape François était d’une grande gratuité. »

Mgr Gobilliard a tenu un point presse au Séminaire français de Rome ce jeudi 5 octobre 2017, après la matinée au cours de laquelle 82 prêtres de Lyon (France), réunis autour de leur archevêque, le cardinal Philippe Barbarin, cette année dans la Ville éternelle autour, ont été reçus par le pape François. Ils ont aussi pu prier avec le pape émérite Benoît XVI.

L’audience du pape François, dans la Salle Clémentine, a duré une heure vingt, a précisé l’évêque : « Le pape a pris son temps, comme un frère, un père et un ami, attentif à chacun », « avec une grande simplicité… Nous avons parlé de la fraternité sacerdotale et d’Amoris laetitia. Ce n’était pas du tout ‘politique’ ».

 

Le célibat sacerdotal, « un cadeau »

Le pape s’est prêté au jeu des questions et des réponses : sur le célibat sacerdotal, il a affirmé, révèle l’évêque, que c’était « un don joyeux fait à l’Église, pour l’Église » : « C’est un cadeau », « et je ne vois pas pourquoi cela changerait ». Le pape, a continué l’évêque, a rappelé que « le fondement c’est le lien avec Dieu, avec les frères prêtres et avec le peuple de Dieu ». Mgr Gobilliard a souligné que le pape a indiqué « trois points importants » : « la place du pasteur doit être devant, au milieu et derrière ses fidèles ; pas de commérages ; avoir un cœur pur, une attitude vraie et profonde avec les gens ».

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Le personnalisme d’Amoris Laetitia

À propos d’Amoris laetitia, le pape François a invité à considérer les personnes « non pas comme des adjectifs mais comme des substantifs », a précisé l’évêque qui rapportait les propos du pape : il s’agit de « ne pas définir les gens par des qualificatifs tels que ‘mariés’, ‘divorcés’, mais par leur nom : ils s’appellent Paul, Jacques, Marie… Le Seigneur les aime comme des personnes ».

Mgr Gobilliard a ajouté que le pape a redit que « derrière Amoris laetitia, il y a Thomas d’Aquin, une vraie réflexion théologique, mais qui n’est pas une casuistique. Il s’agit « d’accompagner, a ajouté le pape en insistant sur l’importance de la proximité, avec Dieu et avec chaque personne ».

Quant à la préparation au mariage, qui est un des points importants mis en valeurs par les pères des deux synodes, il faut « la revoir » et la « prendre au sérieux ». Le pape a repris des propos qu’il avait tenu à Milan en mars dernier : « Il faut huit années pour se préparer au sacerdoce, mais seulement trois conférences avant de se marier : ce n’est plus possible ».

Discernement et Evangile

Enfin, sur le discernement, autre point clef de Amoris laetitia, Mgr Gobilliard rapporte que le pape n’a pas indiqué de « techniques pastorales » mais il a conseillé de « revenir à l’Évangile » : la théologie et la morale ont leur « source dans l’Évangile » ; il faut regarder « comment fait Jésus » qui « accueille avec charité » mais « qui dit parfois non ». Attention donc au « relativisme », a recommandé le pape : il y a « une vérité du Christ, des personnes », et aussi « une vérité du contenu ». Mais il s’agit d’une « morale de la rencontre ». La « finalité », « c’est la croissance des personnes », a insisté le pape.

A la fin de la rencontre, raconte Mgr Gobilliard, les prêtres ont spontanément entouré le pape François en chantant : « Que soit parfaite notre unité », le pape est resté « dans une humble attitude de prière ». Ils ont prié un Je vous salue Marie et le pape leur a accordé sa bénédiction.

En fait, conclut Mgr Gobilliard, pendant cette audience « il a été avec nous ce qu’il nous demande d’être avec les autres ».

jeudi, 05 octobre 2017

Le Pape François, le gender ou l'utopie du neutre

 

XXIIIe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie, au Vatican, le 5 octobre 2017

 

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Le Pape François, le gender ou l'utopie du neutre

Zenit

Le « culte du moi », « l’utopie du neutre » qui nie la différence sexuelle, « l’avilissement de l’humanisme », des « villes toujours plus hostiles aux enfants et des communautés toujours plus inhospitalières pour les personnes âgées » : ce sont les dénonciations du pape François devant les participants à la XXIIIe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie, qu’il a reçus au Vatican, le 5 octobre 2017. Il a appelé à « recomposer la fracture entre les générations » et à une « vraie compassion ».

suite

mercredi, 04 octobre 2017

L'opposition au Pape François relève aussi d'une idée politique viciée

L'opposition au Pape François relève aussi d'une idée politique viciée

images-1.jpegJe parcours parfois quelques sites ou blogs dit "catholiques". Je constate que la sourde opposition au Pape François relève aussi d'une vision vicieuse de la politique. 

Ces sites sont "catholiques" lorsqu'ils défendent la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Il condamnent fermement l'avortement, la contraception, l'adultère, mais parfois jusqu'à l'obsession. François dirait auto-référentielle.

Ces moyens de communication moderne dit "catholiques" demeurent trop défensifs, comme si l'Eglise se devait d'être encore une citadelle. Dans la manière de faire, cela ne correspond pas vraiment à la volonté d'annoncer la foi d'une manière positive et attractive, à la manière d'un Saint Jean XXIII. Le Concile Vatican II invite à annoncer la même foi que Pie XII, ou du bienheureux Pie IX, du Concile de Trente ou de Jérusalem, dans ce monde marqué par le temps. 

Ces mêmes sites dévient vers l'idéologie politique: le refus de réfugiés, le nationalisme exacerbée ... Manifestement, la constitution Gaudium et Spes pour l'Eglise dans le monde de ce temps passe mal, tout comme le changement vis-à-vis du rapport entre le temporel et le spirituel opéré par la déclaration sur la liberté religieuse (Dignitatis Humanae). Le refus sournois de Vatican II est perceptible. Ils regrettent l'âge d'or de l'Etat catholique, qui n'existe d'ailleurs pas ...

Les coups assénées régulièrement au Pape viennent de ce côté. Pour eux, le Pape plaide trop la cause des réfugiés, des sans papiers, des pauvres et des petits. Autant qu'ils restent chez eux ! Notons au passage que l'Eglise rappelle également le droit de ne pas émigrer. 

Un petit exemple pour illustrer ma pensée (voir article dans Minute): le drame épouvantable des deux jeunes filles sauvagement assassinées à Marseille. Un non-sens diabolique ! Comment la folie d'une homme peut le pousser à égorger une fille, prise au hasard, se trouvant malgré elle au mauvais moment au mauvais endroit. Tuer ou égorger au nom de Dieu est satanique !

Or, pour ces sites, le coupable est tout désigné: l'étranger, le sans papier, le musulman. 

Profonde méprise sur la nature humaine ! Tout homme peut commettre le mal, indépendamment de sa race, de ses croyances ou de ses origines. Propager que les étrangers, les sans papiers ou les musulmans sont source de violence est intolérable. Inadmissible de le faire avec une couverture catholique ! Un musulman n'est pas un islamiste et l'islam est différent de l'islamisme. Et force est de constater, non sans une certaine douleur, que le milieu liturgique est comme l'arbre qui peut cacher cette forêt. 

Le Pape François ne dit nulle part d'accueillir les réfugiés sans discernement. Il faut qu'ils puissent être intégrés. Il ne dit pas non plus d'accueillir les terroristes islamistes, ou d'abolir les frontières. Grossière déformation de la doctrine sociale de l'Eglise. Il invite, comme Saint Jean-Paul II à construire des ponts, pas avec le mal ou Satan, ni avec les tueurs, mais avec nos frères et soeurs en humanité. 

Défendre l'enfant à naître et la vie naissante, c'est bien; empêcher l'euthanasie, c'est bien aussi; reste à trouver le langage et la manière positive ou pro-active pour le faire. Toutefois entre la conception, la naissance et la mort, il y a une longue vie et la dignité de la même personne doit être promue tout au long de cette vie, également lorsqu'elle fuit la violence et la guerre, ou se trouve au milieu du cimetière de la Méditerranée en criant au secours dans l'indifférence générale. 

Voilà cet article relayé par un site "catholique"*.

*Si les clandestins étaient expulsés, Laura et Mauranne seraient encore vivantes

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Lu dans Minute :

"En rentrant chez moi, dimanche, j’ai trouvé installé dans mon salon un individu qui s’y était introduit sans y être invité en brisant la fenêtre. J’ai fait comme si je ne le voyais pas et il a commencé à voler de l’argent dans le portefeuille de ma femme. Comme il était malade, j’ai fait venir le médecin et je lui ai payé ses médicaments. En guise de remerciement, il a vendu à mon insu de la drogue à mon fils et tenté de violer ma femme. Comme je lui faisais citoyennement la morale sans pour autant le mettre à la porte, il s’est emparé d’un couteau dans le tiroir de la cuisine, m’a traité de salaud et a égorgé ma fille sous mes yeux, en promettant de me faire subir le même sort à brève échéance si je ne remaniais pas la décoration de ma maison selon ses goûts et n’adoptais pas moi-même ses us, ses coutumes et sa religion. Si vous me dites que j’ai bien cherché ce qui m’arrive, je vous répondrai que vous êtes sans cœur et que vous n’accueillez pas les différences...

Si un particulier tenait un tel discours, il passerait pour fou ou idiot, voire les deux. C’est pourtant celui que nous tiennent les politiques, les satimbanques et les médias depuis des années et ce qui se passe à l’échelle du pays ne diffère pas de ce tableau. Parmi la liste impressionnante des criminels qui ont perpétré ou tenté de perpétrer des attentats en France au nom de l’islam, beaucoup sont des « Français de papier », issus de l’immigration mais nés sur le territoire français et par conséquent détenteurs de cette nationalité qu’ils méprisent et haïssent (il y aurait beaucoup à dire sur le « droit du sol »). [...]

Ahmed qui, dimanche, a assassiné deux jeunes filles à Marseille, illustre parfaitement cette situation ubuesque. S’étant introduit en France en transgressant nos lois, il a été signalé aux autorités une première fois en 2005 au moins, et à six autres reprises depuis, à chaque fois sous une identité différente. La dernière fois, le 29 septembre 2017, il avait été placé en garde à vue, à Lyon, pour un vol à l’étalage. Se déclarant sans domicile fixe, il avait alors avoué aux policiers consommer des drogues dures. Apparemment, tout cela ne constituait pourtant pas une raison suffisante pour le mettre dans un avion pour Tunis sans billet de retour.

Selon le procureur de la République de Paris, François Molins, « la procédure a été classée sans suite car l’in- fraction était insuffisamment caractérisée » ! Mais à quelle infraction le procureur fait-il allusion ? A la présence clandestine de ce ressortissant tunisien sur le territoire français ? Au fait qu’il ait décliné une fausse identité ? A la détention et consommation de stupéfiants (ce qui laisse soupçonner qu’il en trafiquait) ? Au vol ? La palette des délits est large... Moyennant quoi, il a été libéré, à temps pour se trouver deux jours plus tard à la gare Saint-Charles à Marseille et y poignarder ses victimes. Et cette fois, hélas, l’infraction a bien été « caractérisée ». [...]"

Le cardinal Burke et la FSSPX

Le cardinal Burke et la FSSPX

 

Cardinal-Raymond-Leo-Burke-Photo-www.orderofmalta.int_-800x450.jpgPour le cardinal Raymond Leo Burke, la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX) est bien en état de schisme depuis que Mgr Lefebvre a sacré quatre évêques sans mandat pontifical, en 1988.

Pour lui, il n'est donc pas légitime d'assister à la messe ou de recevoir les sacrements dans une église sous la juridiction de la FSSPX.

Note:

- l'excommunication a été levée par le Pape Benoît XVI en février 2009. La Fraternité n'est pas pour autant réintégrée dans la pleine communion de l'Eglise catholique. Reste effectivement l'état de schisme. 

- les évêques et les prêtres demeurent suspendus "a divinis". Pour leurs fidèles, le sacrement de la réconciliation est valide par décision du Pape François. Ces deux actes révèlent la Miséricorde de Dieu qui passe par l'Eglise. 

mardi, 03 octobre 2017

Cath.ch: le Pape émérite Benoît XVI est affaibli physiquement, mais très présent intellectuellement

Cath.ch: le Pape émérite Benoît XVI est affaibli physiquement, mais très présent intellectuellement

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Benoît XVI lors de la canonisation de Saint Jean-Paul II et Saint Jean XXIII en avril 2014

BENOÎT XVI NE PEUT PLUS CÉLÉBRER LA MESSE SEUL MAIS EST TOUJOURS “AU COURANT DE TOUT”

Vatican - le 03/10/2017 | Par Agence I.Media

Bien qu’affaibli, le pape émérite Benoît XVI “est au courant de tout”, a affirmé Mgr Kyrillos William Samaan, évêque copte-catholique d’Assiout (Egypte), au site d’information catholique suisse  cath.ch , dans un article publié le 3 octobre 2017. Le prélat égyptien a été reçu par le 265e pape au couvent  Mater Ecclesiae  au Vatican au début du mois de septembre.

Cath.ch Lien

 

lundi, 02 octobre 2017

Le Nobel de la Paix au Pape François ?

Le Nobel de la Paix au Pape François ?

Aleteia

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Catherine Bonnet, pédopsychiatre, et le drame des abus

Catherine Bonnet, pédopsychiatre, et le drame des abus

(Radio Vatican) Entretien -

Unknown-1.jpegLa Commission pontificale pour la protection des mineurs a achevé ce dimanche 24 septembre 2017 son assemblée plénière. Cette réunion venait clore un premier cycle de travail de trois ans réalisé par les membres de cette structure : laïcs et religieux de différentes disciplines provenant des cinq continents.

Tous avaient été reçus par le Pape François jeudi dernier, au premier jour de leurs discussions.

Dans un communiqué final, les membres de la commission ont remercié le Saint-Père pour ses encouragements et ses paroles « fermes » en faveur d’une « tolérance zéro » face aux abus sur mineurs dans l’Église. Ils ont également présenté les axes principaux de leurs travaux soulignant la nécessité d’entendre la voix de ceux qui ont été abusés.

La pédopsychiatre française Catherine Bonnet, membre de cette commission revient avec Hélène Destombes sur cette plénière et sur les recommandations faites au Pape: lien

(XS-HD)

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France 2 et Ruquier: autant aller se coucher !

 

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 "Formées pour accueillir la parole, mais qu'est-ce que j'entends? Arrêtez de dire des choses comme ça! (...) Non mais moi attendez, je retourne dans ma loge. Là c'est pas possible. Moi je ne peux pas entendre des trucs pareils"

Christine Angot

Le livre de Sandrine Rousseau: "Parler. Violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence"

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"On n'est pas couché" touche le fond

Si malheureusement certains hommes d'Eglise étaient tombés dans une forme d'omerta, Angot, Moix et Ruquier ont touché le fond !

Ils ont réussi à faire pleurer Sandrine Rousseau, victime d'une agression, sous prétexte de jeux de mot ou de littérature. Autant aller se coucher ! 

Le Pape François et les fake news

Unknown.jpegFake, un mot anglais pour désigner le faux ou le mensonge. News, un autre vocable dans la langue de Shakespeare, qui renvoie à une nouvelle ou une information. 

Dans la Bible, le premier péché n'est pas le sexe, mais le mensonge. Les journalistes sont les premiers engagés dans la recherche de la vérité, ou des vérités. Combien de fake news durant le pontificat de Benoît XVI ! A mon avis, elles sont encore bien plus subtiles et nombreuses avec François. 

Mgr Viganò commente le message du Pape François (fake news)

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Dans le journalisme, la liberté naît de l’adhésion à la vérité et permet de ne pas être être esclave « de l’éditeur, de l’argent ou de sa propre ignorance » : c’est ce qu’affirme le préfet du Secrétariat pour la communication, Mgr Dario Edoardo Viganò, en commentant le thème choisi par le pape François pour la 52e Journée mondiale des communications sociales (2018), « ‘La vérité vous rendra libres’ (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix ».

Dans un entretien à Radio Vatican en italien le 29 septembre 2017, il souligne que « les “fake news”, les fausses nouvelles, sont aussi vieilles que l’homme. » Et de citer « le serpent dans le Jardin d’Eden qui dit : “Si vous mangez de ce fruit vous serez comme des dieux”. C’est une “fake news”, parce qu’ils étaient déjà créés à l’image et à la ressemblance de Dieu ! »

« La “fake news” est une nouvelle vraisemblable mais pas vérifiée, et elle est dangereuse » car elle est « distante de la vérité ». La pratique des fausses nouvelles, note le préfet, tend à se répandre avec le développement des médias numériques, notamment autour d’informations ayant « un impact émotionnel fort ».

« La liberté naît lorsqu’on adhère à la vérité. Quand on n’adhère pas à la vérité, on est toujours esclave de quelque chose : de l’éditeur, de l’argent ou de sa propre ignorance », met-il en garde. Aujourd’hui, avec le développement des réseaux sociaux, « la figure du journaliste est en train de changer » : il faut donc adapter la réglementation pour ce nouveau « profil identitaire ».

Mgr Viganò invite à ne pas opposer le monde des réseaux sociaux et le monde du journaliste traditionnel, « en pensant que dans la presse écrite il n’y a que des professionnels et dans le monde des réseaux sociaux il y a au contraire des bonimenteurs improvisés », car les fausses informations existent autant dans les deux. Il dénonce à ce propos, dans la presse écrite, « certains articles qui répondent, justement, à des logiques plus de type idéologique, ou de polarisation de certains thèmes pour vendre plus de numéros ».

D’après Radio Vatican en français, le préfet a célébré une messe pour la fête de saint Gabriel archange, patron de toutes les personnes travaillant dans le domaine des télécommunications, dans l’église romaine de Santa Maria alla Traspontina. Dans son homélie, il a invité à « devenir annonciateurs de bonne nouvelle », comme l’archange Gabriel, en se faisant missionnaires de l’Évangile dans un travail orienté vers des nouvelles « de vérité, de solidarité, de partage ».

« Accueillons l’engagement d’être annonciateurs de la Bonne Nouvelle, a encouragé Mgr Viganò : Dieu aime le monde, Dieu sauve le monde. Sentons-nous impliqués dans cette communication qui donne de l’espérance, aussi quand les préoccupations sont nombreuses et nous submergent. Laissons-nous envelopper par un cercle de messages qui annoncent le salut, de façon à ce que nous puissions écrire des paroles de lumière sur des pages de lumière ».

dimanche, 01 octobre 2017

Le Pape François reconnaît les compétences canoniques du Cardinal Burke

Le Pape François reconnaît les compétences canoniques du Cardinal Burke

Le pape a nommé, pour ses compétences canoniques, le cardinal Raymond Leo Burke (patron de l’Ordre de Malte et préfet émérite du tribunal) membre du Tribunal suprême de la Signature apostolique.  

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jeudi, 28 septembre 2017

Amoris Laetitia: une morale thomiste dit François

Amoris Laetitia: « une morale thomiste, celle du grand Thomas » dit François 

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Rencontre Avec Les Jésuites De Colombie © L'Osservatore Romano

Amoris Laetitia: une morale thomiste dit François

Zenit

Pour comprendre l’exhortation apostolique post-synodale sur la famille Amoris laetitia, il faut la lire en entier, de bout en bout, a expliqué le pape François. Et la théologie du document s’appuie sur « une morale thomiste, celle du grand Thomas », a-t-il affirmé lors d’une rencontre informelle avec des jésuites de Colombie, le 10 septembre 2017.

Unknown.jpegAu cours de son voyage apostolique en Colombie (6-11 septembre), le pape François s’est rendu dans la ville de Cartagena, au sanctuaire de saint Pierre Claver, où il a rencontré en privé une délégation de la compagnie de Jésus composée de 65 religieux. Dans la Civilta Cattolica en français de septembre 2017, le p. Antonio Spadaro, directeur de la revue jésuite, retranscrit l’échange entre le pape argentin et ses confrères.

Au fil du dialogue, « par justice et aussi par charité », le pape a évoqué les « commentaires — respectables, car exprimés par des fils de Dieu, mais erronés — à propos de l’Exhortation apostolique post-synodale » sur la famille : « Pour comprendre Amoris laetitia, il faut la lire de A à Z, a-t-il insisté. En commençant par le premier chapitre, en continuant par le deuxième et ainsi de suite… et réfléchir. Et lire ce qui s’est dit dans le Synode. »

Face à ceux qui « soutiennent que derrière Amoris laetitia, il n’y a pas de morale catholique, ou, tout du moins, que ce n’est pas une morale sûre », le pape a affirmé « que la morale d’Amoris laetitia est une morale thomiste, celle du grand Thomas. Vous pouvez en parler avec un grand théologien, parmi les meilleurs aujourd’hui et parmi les plus matures, le cardinal Schönborn ».

"Un homme qui ne prie pas, une femme qui ne prie pas, ne peuvent être théologien ou théologienne".

La morale en effet n’est pas « une pure casuistique », a-t-il ajouté : « le grand Thomas possède une très grande richesse, capable de nous inspirer encore aujourd’hui. Mais à genoux, toujours à genoux… »

Dans cette même optique, la théologie et la philosophie ne doivent pas être « une réflexion de laboratoire », a souligné le pape : « nous avons vu quel préjudice a fini par causer la grande et brillante scolastique de Thomas quand elle a commencé à décliner, à décliner, à décliner…, elle est devenue une scolastique de manuel, sans vie, une simple idée, et elle s’est traduite en une proposition pastorale casuistique. »

"La théologie de Jésus était la chose la plus réelle de toutes, elle partait de la réalité et s’élevait jusqu’au Père ».

Les recherches doivent s’élaborer au contraire « dans la vie, dans le dialogue avec le réel », avec « les trois transcendantaux qui font l’unité » : la beauté, la bonté et la vérité. « On ne peut pas faire de philosophie avec une table logarithmique… Et cela est valable aussi pour la théologie, mais cela ne revient pas à ‘abâtardir’ la théologie, au contraire. La théologie de Jésus était la chose la plus réelle de toutes, elle partait de la réalité et s’élevait jusqu’au Père ».

« Pour être un bon théologien, a estimé le pape François, en plus d’étudier, il faut avoir du dévouement, être vif et saisir la réalité ; il faut réfléchir à tout cela à genoux. Un homme qui ne prie pas, une femme qui ne prie pas, ne peuvent être théologien ou théologienne. Ils seront le volume de Denzinger personnifié, ils connaîtront toutes les doctrines existantes ou possibles, mais ils ne feront pas de théologie. Ils seront un compendium, un manuel où il y a tout. 

Mais aujourd’hui, la question est de savoir comment toi tu exprimes Dieu, comment tu exprimes qui est Dieu, comment se manifestent l’Esprit, les plaies du Christ, le mystère du Christ, à partir de l’Épître aux Philippins 2, 7 et après… Comment tu expliques ces mystères et comment tu vas les expliquer, et comment tu es en train d’enseigner cette rencontre qu’est la grâce. »

© Editions Parole et Silence/Civiltà Cattolica, 2017 : http://www.paroleetsilence.com/La-Civilta-Cattolica-une-r...

Pape François: "Pour comprendre Amoris Laetitia, il faut la lire de A à Z" (I.Media)

Pape François: "Pour comprendre Amoris Laetitia, il faut la lire de A à Z"

28.09.2017 par I.MEDIA

images.jpegPour comprendre Amoris laetitia, il faut la lire de A à Z et réfléchir…, a expliqué le pape François à un groupe de jésuites lors de son récent voyage en Colombie. A ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de morale sûre derrière son exhortation apostolique, le pape répond de “manière claire que la morale d’Amoris laetitia est une morale thomiste”, celle du grand saint Thomas d’Aquin.

La revue des jésuites Civiltà Cattolica publie le 28 septembre 2017 le compte-rendu d’un entretien privé du pape François avec des jésuites, lors de son voyage en Colombie. Parmi les sujets abordés, le pontife est revenu sur les nombreux commentaires de son exhortation apostolique Amoris laetitia de 2016.

Le pape François a rencontré, le 10 septembre dernier, en Colombie, 300 représentants de la communauté afro-américaine, assistés par des jésuites, dans le sanctuaire de saint Pierre Claver à Carthagène. Le pontife s’est ensuite entretenu en privé avec 65 religieux de la Compagnie de Jésus.

Relire le Synode sur la famille

Les commentaires sur Amoris laetitia sont respectables, a estimé le pape. Mais pour la comprendre, “il faut la lire de A à Z. En commençant par le premier chapitre, en continuant par le deuxième, et ainsi de suite… et réfléchir“. Le pape a encouragé également à relire ce qui s’est dit pendant les deux sessions du Synode des évêques sur la famille en 2014 et 2015.

Pape François: Amoris Laetitia est une morale selon Saint Thomas d'Aquin

Unknown.jpegLe successeur de Pierre s’est arrêté sur la ‘catholicité’ du document: “certains soutiennent que derrière Amoris laetitia, il n’y a pas de morale catholique, ou, tout du moins, que ce n’est pas une morale sûre. Je veux rappeler de manière claire que la morale d’Amoris laetitia est une morale thomiste, celle du grand Thomas“.

Il a en outre conseillé d’en parler avec le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, “un grand théologien, parmi les meilleurs aujourd’hui“. Le grand Thomas, souligne-t-il encore, possède une très grande richesse, capable de nous inspirer encore aujourd’hui. Mais à genoux, toujours à genoux…“. Car pour lui, la théologie doit se faire en priant.

La “soif de Dieu“ du peuple

Dans cet échange avec les jésuites, le pape est également revenu sur la nécessité pour l’Eglise d’avoir des pasteurs qui se laissent “porter“ par le peuple. Car si la religiosité populaire peut comporter des risques de superstition, lorsqu’elle est bien orientée, elle “manifeste une soif de Dieu que seuls les simples et les pauvres peuvent connaître“.

Intitulé ‘la grâce n’est pas une idéologie’, la retranscription de ce dialogue à bâtons rompus a été assurée par le Père Antonio Spadaro, directeur de la Civiltà Cattolica, et proche du pontife. Ces échanges ont eu lieu après que le pape a eu connaissance de la ‘correction filiale’ des théologiens traditionalistes sur Amoris laetitia, remise en mains propres le 10 août. Celle-ci n’a cependant été rendue publique que le 24 septembre.  

(cath.ch/imedia/ap/mp)

mercredi, 27 septembre 2017

Caritas et Pape François: "les bras ouverts (...) il faut accueillir exactement comme ça, avec les bras grands ouverts"

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Caritas et Pape François: "les bras ouverts (...) il faut accueillir exactement comme ça, avec les bras grands ouverts"

(BFMTV) - Zenit

Le pape François a donné ce mercredi le coup d'envoi d'une campagne de la Caritas, l'organisation caritative de l'Eglise catholique, destinée à rapprocher migrants et réfugiés des communautés locales qui les ont accueillis.

"Les bras ouverts (...) il faut accueillir exactement comme ça, avec les bras grands ouverts" a déclaré le pape Jorge Bergoglio, descendant lui-même d'Italiens ayant émigré en Argentine, en saluant des représentants de la Caritas et les milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre à l'occasion de l'audience générale.

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L'appel du Pape pour l'opération de la Caritas "Partageons le chemin"

(Radio Vatican)

Dans un appel lancé à la fin de l’audience, le Pape a apporté son soutien à la campagne de la Caritas pour les migrants, "Partageons le chemin". Il a salué les migrants et les volontaires présents sur la Place Saint-Pierre en les faisant applaudir, et saluant ce «signe d’une Église qui cherche à être ouverte, inclusive et accueillante».

«Avec votre engagement quotidien, vous nous rappelez que le Christ lui-même nous demande d’accueillir nos frères et sœurs migrants et réfugiés avec les bras bien ouverts», «un peu comme ces colonnades de la Place, qui représentent l’Église mère qui embrasse tout le monde dans le partage du voyage commun».

Correction filiale d'Amoris Laetitia: interview de Rocco Buttiglione

Correction filiale d'Amoris Laetitia: interview de Rocco Buttiglione

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Rocco Buttiglione, en substance:

- parmi les signataires, Ettore Tedeschi, n'est pas un moraliste. Ses compétences s'exercent dans un autre domaine. 

- il n'y a pas des théologiens de renoms, d'une faculté universitaire qui fasse autorité, pas de professeur de théologie, peut-être un ou deux. Aucun évêque, aucun cardinal. 

- l'exhortation est un document du Magistère authentique. Certes, pas "ex cathedra", qui demande une adhésion de foi surnaturelle et ... "basta". Amoris Laetitia demande une adhésion ecclésiale. Il y a un contenu de foi, mais les formes peuvent être discutées. 

- rien de nouveau dans l'opposition. Elle l'est également face au Concile Vatican II, envers le Pape Paul VI et Jean-Paul II ...

- sur les 266 Papes de l'histoire, peut-être 3 ou 4 Papes pourraient être suspectés d'hérésies. Ce qui est certain, tous les hérétiques ont commencé par accuser le Pape d'hérésies. La probabilité est donc nettement en faveur du Pape François. 

- dans le cas d'un meurtre, le tribunal évalue la gravité de l'acte: préméditation ? sentence de 20 ans ;  pour intimider ? par accident ? la décision pourrait même être de l'absoudre.  

- pour un péché mortel, il faut: connaissance des faits, liberté d'agir, plein consentement. Ceci est déjà présent dans le catéchisme de Saint Pie X, anti-moderniste. Une personne peut se tromper, sans avoir la pleine responsabilité. il y a beaucoup de chrétiens qui n'ont pas été évangélisés. 

- Saint Jean-Paul II fut le premier à changer la discipline. Auparavant les divorcés-remariés étaient excommuniés, les enfants n'étaient pas bienvenus au catéchisme.... Wojtilà a dit: vous faites partie de l'Eglise, pas d'excommunication. Ce fut un changement pastoral. AL ne change pas la doctrine, ni l'enseignement, mais la pratique, la pastorale. 

- Le Pape François dit: venez ! les personnes divorcées remariées ne peuvent pas aller communier, mais peuvent aller se confesser. Le prêtre pourra discerner la situation. Il pourra donner au cas par cas l'absolution, et donner l'accès à la communion, sans engendrer de scandale. Nous vivons dans un monde difficile et très confu.

- les médias s'emparent de cette polémique, alors qu'elle n'est pas si importante. Le Cardinal Burke n'a pas signé, le Cardinal Müller non plus. Le Cardinal Caffara est décédé, tout comme le Cardinal Meisner et ne peuvent pas être instrumentalisés. 

- la Fraternité Saint Pie X s'arroge une autorité qu'elle n'a pas, en la refusant aux autres. 

 

La convergence de Saint Josémaria Escrivà de Balaguer avec Amoris Laetitia du Pape François

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Le fondateur de l'Opus Dei, Saint Josémaria, aurait signé l'Exhortation apostolique sur la famille (Amoris Laetitia) du Pape François.

 

Le risque de renoncer au bien possible par trop de rigidité 

 

"Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne donne lieu à aucune confusion. Mais je crois sincèrement que Jésus veut une Eglise attentive au bien que l'Esprit Saint répand au coeur de la fragilité: une Mère, qui, au moment même où elle enseigne son enseignement objectif, ne renonce pas au bien possible, bien qu'elle court le risque de se salir avec la boue du chemin".

Saint Josémaria 

« Je préfère une Eglise accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu'une Eglise malade de la fermeture et du confort »

Pape François
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L'héritage de Benoît XVI, livre de Christophe Dickès

L'héritage de Benoît XVI, livre de Christophe Dickès

Aleteia

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 Jean Paul II a répondu à la modernité de son temps en plaçant l’homme au centre de son pontificat. Il le fait dès sa première encyclique, Redemptor Hominis (1979). Mettre l’homme et sa liberté au centre était une façon de répondre au totalitarisme soviétique.

Benoît XVI, lui, est confronté à un nouveau totalitarisme, celui du relativisme, de l’individualisme et l’hédonisme. Mais son œuvre répond autant aux pays pauvres et en voie de développement, tentés par les modèles occidentaux, qu’aux pays occidentaux eux-mêmes où apparaissent des déserts spirituels. Si bien qu’elle apparaît pleinement universelle. Mais, comme je l’explique dans le livre, il me semble difficile de séparer le cardinal Ratzinger de Jean Paul II et Benoît XVI du pape Wojtyla. L’un et l’autre forment un pontificat unique de 35 ans.

Le pontificat de François reste lui très marqué par ses origines. Il est à la fois social et politique. L’un et l’autre jouent une partition différente il me semble. La politique ennuyait Benoît XVI… Il a souhaité agir là où il se sentait le plus à l’aise en se donnant un rôle enseignant et en plaçant l’intelligence de la foi au cœur de la pensée chrétienne.

mardi, 26 septembre 2017

Dominique de Buman et Saint Nicolas de Flue

Dominique de Buman et Saint Nicolas de Flue

(Cath.ch) L'heure est à une polarisation du politique, selon Dominique de Buman. Un contexte tendu, dans lequel l'appel à la concorde du saint patron de la Suisse reste d'actualité, estime le vice-président du Conseil national, en marge de la commémoration nationale des 600 ans de saint Nicolas de Flüe à Sachseln.

Le site de la correction filiale censuré par le Vatican: Greg Burke « comme si nous faisions cela pour un document de 62 signatures… »

Le site de la correction filiale censuré par le Vatican: Greg Burke « comme si nous faisions cela pour un document de 62 signatures… »

Unknown.jpegAucune censure contre le site qui a publié la Corretion Filialis qui accuse le pape François de propager 7 hérésies. C’est ce qu’a assuré, dès hier après-midi lundi 25 septembre, la Salle de Presse du Saint-Siège qui dément ainsi la rumeur diffusée le matin de ce même jour par l’ANSA, la plus importante agence de presse italienne.

Cette dernière avait titré « Le Vatican bloque le site qui soutient les accusations d’hérésies au pape » et expliquait que l’accès au site aurait été bloqué par la Secrétairerie pour la communication du Vatican « en accord avec les politiques de sécurité institutionnelles ».

Greg Burke, le directeur de la salle de presse, a réagi en niant une volonté de censure, « clairement ce n’est pas cela », et en expliquant que « sur certains ordinateurs de la Salle de presse, comme sur ceux de diverses agences, il y a des filtres qui se mettent en marchent automatiquement pour empêcher différents contenus online, de la pornographie aux malware de la publicité » ; ils règlent donc la navigation sur Internet au sein du Vatican.

Ces filtres en question « empêchent de demander ou fournir des informations personnelles, pour éviter des opérations non désirées » « C’est ce qui se passe depuis toujours, déclare la salle de presse du Saint-Siège, pour tous les sites qui demandent ce type d’informations », et « cela pour des motifs de sécurité ». C’est pourquoi, est-il précisé, de la salle de presse du Vatican on peut accéder au site de la Correction Filialis mais on ne peut pas signer la pétition puisqu’elle demande de fournir certaines informations personnelles à l’étranger. Les ordinateurs, a continué d’expliquer Greg Burke, dévient alors vers une page sur laquelle on lit : « L’accès à cette page web à été bloqué pour motif de sécurité ».

En démentant toute censure, Greg Burke a répondu : « Comme si nous faisions cela pour un document de 62 signatures… »