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mardi, 05 septembre 2017

Le Pape François et les ultras en Colombie: "c'est un faux pape, un faux prophète de Dieu"

Le Pape François et les ultras en Colombie: "c'est un faux pape, un faux prophète de Dieu"

RomandieLien

images.jpegLes "ultras" (une minorité) ne l'appellent pas Saint-Père, souverain pontife, ni pape. Pour eux, il n'est que Bergoglio, le faux prophète qui selon la Bible octroie ses pouvoirs à Satan.

Ils affirment que son élection comme chef de l'Église catholique est le fruit d'une manipulation mafieuse et réformiste. Ils le qualifient de populiste, franc-maçon, marxiste ou illuminati.

lundi, 04 septembre 2017

Le Pape François et le Coran: «Je pense que cela leur ferait du bien de faire une étude critique du Coran, comme nous l'avons fait avec nos Écritures.»

Le Pape François et le Coran: « Je pense que cela leur ferait du bien de faire une étude critique du Coran, comme nous l'avons fait avec nos Écritures »

Extraits dans Le Figaro Magazine / La Dépêche :

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L'Eglise, la laïcité et la France. «L'État laïc est une chose saine. Il y a une saine laïcité. Jésus l'a dit, il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Nous sommes tous égaux devant Dieu. Mais je crois que dans certains pays comme en France, cette laïcité a une coloration héritée des Lumières beaucoup trop forte, qui construit un imaginaire collectif dans lequel les religions sont vues comme une sous-culture. Je crois que la France – c'est mon opinion personnelle, pas celle officielle de l'Église – devrait «élever» un peu le niveau de la laïcité, dans le sens où elle devrait dire que les religions font elles aussi partie de la culture. Comment exprimer cela de manière laïque ? Par l'ouverture à la transcendance. Chacun peut trouver sa forme d'ouverture. Dans l'héritage français, que veut dire un État laïc «ouvert à la transcendance» ? Que les religions font partie de la culture, que ce ne sont pas des sous-cultures ? Quand on dit qu'il ne faut pas porter de croix visibles autour du cou ou que les femmes ne doivent pas porter ça ou ça, c'est une bêtise. Car l'une et l'autre attitudes représentent une culture. Les Lumières pèsent trop lourd.»

Le mariage gay et la prétendue théorie du genre. «Que penser du mariage des personnes du même sexe ? Le «mariage» est un mot historique. Depuis toujours dans l'humanité, et non pas seulement dans l'Église, c'est un homme et une femme. Appelons donc cela les «unions civiles». Ne plaisantons pas avec les vérités. Il est vrai que derrière cela, il y a l'idéologie du genre. Dans les livres aussi, les enfants apprennent que l'on peut choisir son sexe.

Les musulmans. «Ils n'acceptent pas le principe de la réciprocité. «Je pense que cela leur ferait du bien de faire une étude critique du Coran, comme nous l'avons fait avec nos Écritures.»

L'absolution de l'avortement. L'avortement, c'est grave, c'est un péché grave. C'est le meurtre d'un innocent. Mais si péché il y a, il faut faciliter le pardon. Puis à la fin, j'ai décidé que cette mesure serait permanente. Chaque prêtre peut désormais absoudre ce péché.

 

Le message du Pape François avant son voyage en Colombie

Le message du Pape François avant son voyage en Colombie

(Radio Vatican)

«Je viendrai comme un pèlerin d’espérance et de paix, pour célébrer avec vous la foi dans notre Seigneur et aussi pour apprendre de votre persévérance dans la recherche de la paix et de l’harmonie».

Avec ces paroles, le Pape François ouvre le message vidéo adressé au «peuple de la Colombie», la terre dans laquelle il se rendra à partir de ce mercredi, pour une visite de cinq jours.

REUTERS2350800_Articolo.JPGEn citant la devise du voyage, «faisons le premier pas», le Pape invite à créer des ponts pour construire la fraternité, et donc créer ce nouveau parcours de paix qu’il a lui-même soutenu et encouragé. «La paix est ce que la Colombie cherche, et elle travaille depuis beaucoup de temps pour son accomplissement», poursuit le Pape dans son message. Le premier Souverain pontife latino-américain de l’histoire, très attentif au processus de paix en Colombie qu’il a activement soutenu, appelle à «une paix stable, durable, pour que nous puissions nous voir et nous parler comme des frères, et non pas comme des ennemis. La paix nous rappelle que nous sommes tous enfants du même Père qui nous aime et nous réconforte.»

Après la reconnaissance de l’engagement de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui ont travaillé «avec détermination et persévérance» pour faire de la Colombie «un lieu dans lequel règnent l’harmonie et la fraternité» et dans lequel «l’Évangile est connu et aimé», le Pape François a fait aussi appel à l’Église, appelée à promouvoir non seulement «la réconciliation avec le Seigneur et avec les frères», mais aussi avec la Création, si sauvagement exploitée.

En juin dernier s’est concrétisé l’accord de paix entre le gouvernement et les Farc, après une guerre de plus de 50 ans qui a fait 260 000 morts, plus de 60 000 déplacés et sept millions de déplacés et réfugiés.

Il reste donc encore beaucoup de choses à construire et à assainir, mais l’attente du Pape dans cette terre est remplie d’espérance, comme l’a expliqué à nos collègues italiens de Radio Vatican le nonce en Colombie, Mgr Ettore Balestrero, qui voit le voyage du Pape comme une invitation à «ne pas tomber dans les tentacules de la corruption, de la polarisation». Le pays doit trouver un équilibre entre «vérité» et «miséricorde», pour rompre avec un passé de sang.

Le Pape François et Dominique Wolton: Entretien - Politique et société, c’est le titre d’un ouvrage inédit qui paraitra mercredi 6 septembre 2017 aux éditions de l’Observatoire.

Dominique Wolton avec le Pape François

Unknown-2.jpegRTL : "On ne parle pas à un pape comme on parle à un chef d'État, c'est bien plus compliqué" a confié Dominique Volton au micro de RTL lundi 4 septembre. Ce chercheur au CNRS en sciences de la communication est un spécialiste des médias.

Pourtant, cette fois c'est au Pape François qu'il s'est intéressé, et à la figure spirituelle atypique qu'il représente : son livre "Politique et société- Pape François, rencontres avec Dominique Volton" compile un an d'entretiens avec la Haute autorité catholique.

Dominique Volton, qui mûrissait ce projet de livre depuis longtemps, a expliqué avoir été le premier surpris de la réponse positive du Pape."J'avais envoyé une lettre, et mon CV. Je n'avais même pas de contact au Vatican. Et deux mois après, j'avais une invitation pour aller au Vatican voir le Saint-Père" a-t-il détaillé.

 

RTL


podcast

 

Le Pape François et Dominique Wolton: Entretien - Politique et société, c’est le titre d’un ouvrage inédit qui paraitra mercredi 6 septembre 2017 aux éditions de l’Observatoire.

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(Radio Vatican) Entretien - Politique et société, c’est le titre d’un ouvrage inédit qui paraitra mercredi 6 septembre 2017 aux éditions de l’Observatoire. Il s’agit d’un dialogue entre le Pape François et le chercheur Dominique Wolton, spécialiste de la communication, fondateur et directeur de la revue internationale Hermès (CNRS Éditions). Pendant un an, entre février 2016 et février 2017, le Saint-Père a accordé douze entretiens au scientifique français . L’angle choisi, précise l’auteur, «porte sur l’une des questions récurrentes de l’histoire de l’Église: quelle est la nature de son engagement social et politique ? Quelle différence avec un acteur politique ?».

Au fil des quelque 400 pages, le Pape s’exprime sur de grands thèmes, très variés, qui interpellent l’homme contemporain : la paix et la guerre, la politique et les religions, la mondialisation, la laïcité, l’Europe, les migrants, l’écologie, ou encore le dialogue interreligieux. Mais le Saint-Père évoque également des questions plus personnelles:  ses joies, ses difficultés, son sentiment de liberté, son rejet de l’hypocrisie et le rôle des femmes dans sa vie. Il confie notamment avoir consulté une psychanalyste, de confession juive, pendant six mois, à l’âge de 42 ans.

Hélène Destombes a rencontré au Vatican Dominique Wolton qui venait de présenter son ouvrage au Pape François. Il revient sur quelques-uns des thèmes abordés et sur les points de compréhension et d’incompréhension issus de cet échange audio

 

Dominique Wolton est directeur de recherche au CNRS. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages. Il y a 30 ans, il avait publié Le Choix de Dieu, un livre d'entretien avec le cardinal Jean-Marie Lustiger, alors archevêque de Paris.

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Deux tragiques nouvelles: un nouveau né meurt étouffé. Un bébé tué à deux mois de grossesse

Deux tragiques nouvelles: un nouveau né meurt étouffé. Un bébé tué à deux mois de grossesse

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Source: 20 minutes

Nourrisson étouffé juste après sa naissance

Une mère de famille risque 10 ans de prison pour avoir tué son bébé. Elle s'était débarrassée du corps dans une poubelle.

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Une mère à 2 mois de grossesse

"Ca m'a fait de la peine de devoir le tuer"

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vendredi, 01 septembre 2017

Diocèses de Suisse Romande: le nombre de séminaristes en augmentation

Diocèses de Suisse Romande: le nombre de futurs prêtres en augmentation

 

Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Service de la communication

 

Communiqué

Unknown-2.jpegRentrée 2017 : la Maison des Séminaires est au complet !

Lundi 4 septembre, c’est la rentrée à la Maison des Séminaires*, à Givisiez (FR). Pour la première fois depuis longtemps, la Maison « affiche complet », avec 27 séminaristes et discernants.

Les 27 séminaristes et discernants (deux autres étant à l’étranger pour un an) sont issus :

· 12 du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

· 4 du diocèse de Sion

· 5 de la Congrégation du Grand-saint-Bernard

· 1 de l’Abbaye de Saint-Maurice

· 4 du diocèse de Bâle

. 2 de diocèses français

· 1 d’un diocèse italien

images-1.jpegNouveauté cette année : la communauté, bilingue (5 de ses membres sont germanophones), assurera des services réguliers (liturgies dominicales, catéchèse, différents apostolats) auprès de l’Unité pastorale St-Joseph (composée des paroisses de Givisiez-Granges-Paccot, Villars-sur-Glâne, St-Pierre/Fribourg), Ste-Thérèse/Fribourg).

Pour toute question :

Abbé Nicolas Glasson, nicolas.glasson@cath-fr.ch, +41 79 509 26 41

*Maison des Séminaires : en 2012 les séminaires des diocèses de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) et de Sion se sont rassemblés dans le même bâtiment à Givisiez (FR). La Maison des Séminaires est conduite par les abbés Nicolas Glasson (LGF) et Joël Pralong (Sion).


Le Service diocésain de la communication

Le Pape François et l'art de convaincre

images.jpegLe Pape François et l'art de convaincre

Joachim Navarro Valls, feu porte-parole émérite de Saint Jean Paul II, avait une belle définition de la rhétorique, l'art de convaincre : "enlever les obstacles, les difficultés, pour que nous puissions parvenir à la vérité". 

Après des pontificats qui ont remarquablement enrichi l'enseignement de l'Eglise, pensons au vénérable Pie XII abondamment cité dans le Concile Vatican II, à Saint Jean XXIII, au bienheureux Paul VI, à Saint Jean Paul II et à Benoît XVI, l'Eglise est missionnaire. Comme une équipe de football, elle ne se concentre plus devant les buts, arcboutée en défense,mais elle joue l'offensive sans offenser. Le Pape François a été élu, car Jésus a manifesté qu'il voulait en quelque sorte "sortir" d'un milieu auto-référentiel, qui finit par intéresser que les initiés.

La maladie et la corruption finissent toujours par gangrener les ambiances renfermées sur elle-même, comme le cléricalisme. A la Pentecôte, l'Eglise est née en sortie. 

Unknown-1.jpegDans les périphéries, les personnes sont souvent empêchées d'entrer dans l'Eglise par certaines incompréhensions, ou appréhensions, des fausses conceptions de la vérité. (cf. entretiens avec Dominique Wolton)

Les questions "en-dessous de la ceinture"

La première touche souvent à la sexualité. La théologie du corps de Saint Jean Paul II n'est pas encore rentrée dans les moeurs. Tout ce qui touche à la contraception, au préservatif, aux relations pré-matrimoniales, au concubinage, au lien entre personnes de même sexe est largement combattu. Dans le sillage de Benoît XVI, le Pape François dit: "attendez, l'Eglise annonce d'abord une personne. La morale vient comme une réponse à cette rencontre; elle est une conséquence". Tout ce qui concerne les questions "en dessous de la ceinture" ne sont pas premières. 

Avec Amoris Laetitia, il invite les personnes divorcées remariées à reconsidérer leurs sentiments d'exclusion. Le message n'est pas celui d'une porte fermée, mais d'un invitation à venir parler. Venez et discutons ! Idem avec ceux et celles qui se disent homosexuels. "vous êtes d'abord des personnes!, aimées par Dieu". L'Eglise est là pour tous et chacun. 

La violence

Unknown.jpegLa seconde concerne la violence. L'opinion publique reste marquée par les croisades, l'inquisition, la bénédiction des canons. François, avec le don des langues, module le devoir de promouvoir la paix en évitant le terme de "guerre juste". Seule la Paix est juste. Et cette promotion de la Paix est justement ce que le monde attend des religions. 

La fragilité humaine

La troisième renvoie à notre humanité. Lorsque les vérités de la foi sont envoyées comme des pierres à la figure de l'autre, les coeurs se ferment. Si elles deviennent des étoiles qui brillent dans la nuit, elles deviennent lumineuses. Le Pape n'hésite pas à dire qu'à un moment de sa vie, il a eu recours à une femme psychologue d'origine juive, pour faire le point dans sa vie. 

Nous pourrions multiplier les exemples, pour parvenir à la même finalité, la même conclusion. Lorsque les préjugés, les stéréotypes volent en éclat les uns après les autres, le chemin vers la Vérité est largement ouvert.

jeudi, 31 août 2017

Inédit: le Pape François se confie à Dominique Wolton dans un livre

Inédit: le Pape François se confie à Dominique Wolton dans un livre

Unknown.jpegJe suis certain que ce livre fera un grand bien. Notre Pape est un homme, un homme de Dieu. Nous avons souvent une fausse image des hommes donnés à Dieu, comme s'ils n'étaient pas comme nous tous, avec une vie normale. Le Pape, comme tous les chrétiens, essaient de toutes ses forces de vivre ce qu'il enseigne. 

Pape François, entretiens avec Dominique Wolton, politique et société, un dialogue inédit

Cet entretien avec Dominique Wolton est une bonne nouvelle. Le dicton le dit bien: "qui veut faire l'ange fait la bête". Notre humanité peut être touchée par la grâce afin d'être élevée, guérie et sanctifiée. 

Heureux de voir que le jeune Jorge Mario Bergoglio a aussi vécu le bonheur d'être amoureux. Quoi de plus normal et limpide. Un prêtre sait que l'amour humain est noble, saint et beau. Il y renonce par un choix conscient et libre, sans aucun mépris.

Comme prêtre jésuite, sa vie aussi été soutenue par une aide psychologique. Saint Nicolas de Flue n'a-t-il pas également passé par une forme de dépression ?  Le bienheureux Mgr Romero, évêque martyr, souffrait même de difficultés psychologiques. Une psychologue lui apporta soutien et conseils. 

A force d'écrire des vies de saints désincarnés, le christianisme en devenait une utopie. Avec la Miséricorde, tout devient impossible avec Dieu. 


Le Pape François se confie pour la première fois

C'est une conversation sans précédent : jamais le pape François ne s'était ainsi confié. Quatorze entretiens accordés à un Français, le chercheur Dominique Wolton. Ce laïc en est encore bouleversé, et parle de "Son sourire, la douceur, les yeux extrêmement vifs, l'intelligence..." que dégage l'Homme. Ce dialogue a été retranscrit dans ce livre : "Pape François : rencontres avec Dominique Wolton : politique et société".

Les "petites fiancées" de Jorge Mario Bergoglio

Le pape François y explique pour la première fois avoir suivi une psychanalyse à l'âge de 42 ans : "Cela m'a beaucoup aidé à un moment de ma vie où j'ai eu besoin de consulter (...) pour éclaircir les choses." Il raconte aussi son enfance, le courage de sa mère, élevant cinq enfants en Argentine, celui de ses deux grands-mères : "Je remercie Dieu d'avoir connu ces vraies femmes dans ma vie." Mais également des confidences inattendues sur ses amours de jeunesse : "Puis il y a eu l'adolescence, les 'petites fiancées'". Voilà donc en partie ce qui a construit le premier pape latino-américain de l'Histoire.

Diana est enterrée avec le rosaire donné par Sainte Mère Teresa

Diana est enterrée avec le rosaire donné par Sainte Mère Teresa

#Diana20 Le saviez-vous ? Diana est enterrée avec le rosaire donné par Sainte Mère Teresa. Lady Di a aussi reçu les derniers sacrements.

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mardi, 29 août 2017

L'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" est un document du Magistère

L'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" est un document du Magistère

Unknown.jpegLes synodes sur la famille (consultatif) furent assez difficiles, tout comme la réception de l'exhortation apostolique qui s'en est suivi. Des cardinaux contestent son caractère magistériel. 

Selon le Concile Vatican II, il y a diverses formes d'expression du Magistère: authentique, ordinaire et universel ou extraordinaire. 

- authentique, qui a donc autorité. Le Magistère authentique concerne les documents du Pape, comme un encyclique, une exhortation apostolique ou une catéchèse. Les évêques dans leurs diocèses enseignent également avec autorité. 

De fait, il s'agit du quotidien de l'enseignement de l'Eglise. Par définition, il n'est pas infaillible, mais authentique. Il n'y a d'ailleurs pas besoin de l'infaillibilité pour que ce Magistère soit vrai.

- ordinaire et universel. Le collège épiscopal (Pape et évêques) dispersé sur la surface de la terre enseigne le Credo et les grandes vérités de la foi. L'Eglise ne peut pas se tromper. Elle est assistée par l'Esprit Saint. 

extraordinaire. Lors d'un Concile oecuménique (comme le Concile Vatican II) ou lorsque le Pape s'exprime ex cathedra (Assomption en 1950), le Magistère proclame infailliblement la foi avec l'assistance de l'Esprit Saint. 

L'exhortation apostolique du Pape François appartient donc au Magistère de l'Eglise catholique, dans sa forme authentique et fait donc autorité. 

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25. La fonction d’enseignement des évêques

Parmi les charges principales des évêques, la prédication de l’Évangile est la première . Les évêques sont, en effet, les hérauts de la foi, amenant au Christ de nouveaux disciples, et les docteurs authentiques, c’est-à-dire pourvus de l’autorité du Christ, prêchant au peuple qui leur est confié la foi qui doit régler leur pensée et leur conduite, faisant rayonner cette foi sous la lumière de l’Esprit Saint, dégageant du trésor de la Révélation le neuf et l’ancien (cf. Mt 13, 52), faisant fructifier la foi, attentifs à écarter toutes les erreurs qui menacent leur troupeau (cf. 2 Tm 4, 1-4). Les évêques qui enseignent en communion avec le Pontife romain ont droit, de la part de tous, au respect qui convient à des témoins de la vérité divine et catholique ; les fidèles doivent s’attacher à la pensée que leurs évêques expriment, au nom du Christ, en matière de foi et de mœurs, et ils doivent lui donner l’assentiment religieux de leur esprit. Cet assentiment religieux de la volonté et de l’intelligence est dû, à un titre singulier, au Souverain Pontife en son magistère authentique, même lorsqu’il ne parle pas ex cathedra, ce qui implique la reconnaissance respectueuse de son suprême magistère, et l’adhésion sincère à ses affirmations, en conformité à ce qu’il manifeste de sa pensée et de sa volonté et que l’on peut déduire en particulier du caractère des documents, ou de l’insistance à proposer une certaine doctrine, ou de la manière même de s’exprimer.

Quoique les évêques, pris un à un, ne jouissent pas de la prérogative de l’infaillibilité, cependant, lorsque, même dispersés à travers le monde, mais gardant entre eux et avec le successeur de Pierre le lien de la communion, ils s’accordent pour enseigner authentiquement qu’une doctrine concernant la foi et les mœurs s’impose de manière absolue, alors, c’est la doctrine du Christ qu’infailliblement ils expriment. La chose est encore plus manifeste quand, dans le Concile œcuménique qui les rassemble, ils font, pour l’ensemble de l’Église, en matière de foi et de mœurs, acte de docteurs et de juges, aux définitions desquels il faut adhérer dans l’obéissance de la foi.

Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette in faillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32) , il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs. C’est pourquoi les définitions qu’il prononce sont dites, à juste titre, irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église, étant prononcées sous l’assistance du Saint-Esprit à lui promise en la personne de saint Pierre, n’ayant pas besoin, par conséquent, d’une approbation d’autrui, de même qu’elles ne peuvent comporter d’appel à un autre jugement. Alors, en effet, le Pontife romain ne prononce pas une sentence en tant que personne privée, mais il expose et défend la doctrine de la foi catholique, en tant qu’il est, à l’égard de l’Église universelle, le maître suprême en qui réside, à titre singulier, le charisme d’infaillibilité qui est celui de l’Église elle-même. L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. À ces définitions, l’assentiment de l’Église ne peut jamais faire défaut, étant donné l’action du même Esprit Saint qui conserve et fait progresser le troupeau entier du Christ dans l’unité de la foi.

Lorsque le Pontife romain, ou le corps des évêques avec lui, porte une définition, ils le font conformément à la Révélation elle-même à laquelle tous doivent se tenir et se conformer, Révélation qui est transmise intégralement, sous forme écrite ou par tradition, par la succession légitime des évêques, et, avant tout, par le soin du Pontife romain lui-même ; cette Révélation à la lumière de l’Esprit de vérité est scrupuleusement conservée dans l’Église et fidèlement présentée. Le Pontife romain et les évêques s’appliquent avec zèle à scruter consciencieusement et à énoncer correctement cette Révélation, dans la conscience de leur devoir et de la gravité de la chose, en ayant recours aux moyens appropriés ; mais ils ne reçoivent, comme appartenant au dépôt divin de la foi, aucune nouvelle révélation publique.

jeudi, 24 août 2017

Le Pape François et les migrants

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » 

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"Tu n'opprimeras point l'étranger; vous savez ce qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte" 

Ancien Testament, Exode 23, 9

"... j'étais étranger et vous m'avez accueilli" 

Jésus, lors du jugement dernier, Nouveau Testament, Mt 25, 35

Le Pape François et la doctrine sociale de l’Église: "accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

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Le Pape François et les migrants

Dans son traditionnel message pour la prochaine journée du migrant et du réfugié, publié le 21 août, le Saint-Père a exhorté les États à mieux accueillir et intégrer les migrants. Cela semble causer une certaine  incompréhension d’une partie des catholiques en France et en Europe. Le moins que l'on puisse dire, ce message engendre beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. 

Ce message est à lire dans son contexte, soit dans l'ensemble de l'enseignement sociale de l'Eglise, une doctrine qui ne cesse de s'approfondir en fonction des urgences du temps présent. (Benoît XVI, message en 2012, le droit d'émigrer et de ne pas émigrer)

Le message du Pape

Liens:  Famille Chrétienne - Radio VaticanCauseur critique ouvertement le Pape et son message

Unknown.jpegRobert Ménard‏ Compte certifié @RobertMenardFR 23 août

Le #pape fait preuve d'une naïveté presque enfantine pour les #migrants. Une naïveté qui aura des conséquences funestes pour la Chrétienté ! 

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Le Saint-Père ne parle pas de l'accueil des terroristes, des djihadistes et des islamistes.

Extraits

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

images-2.jpegTout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, 1er août 1952).

(..) À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que «notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

En considérant la situation actuelle, accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial.
(..)

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

Benoît XVI: "Dans les interventions en faveur du développement, le principe de la centralité de la personne humaine doit être préservé car elle est le sujet qui, le premier, doit prendre en charge la tâche du développement".
(..)

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, 62).

Benoît XVI: Le phénomène des migrations est un autre aspect qui mérite attention quand on parle de développement humain intégral. C’est un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale. Nous pouvons dire que nous nous trouvons face à un phénomène social caractéristique de notre époque, qui requiert une politique de coopération internationale forte et perspicace sur le long terme afin d’être pris en compte de manière adéquate.

Une telle politique doit être développée en partant d’une étroite collaboration entre les pays d’origine des migrants et les pays où ils se rendent; elle doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés. Aucun pays ne peut penser être en mesure de faire face seul aux problèmes migratoires de notre temps. Nous sommes tous témoins du poids de souffrances, de malaise et d’aspirations qui accompagne les flux migratoires.

La gestion de ce phénomène est complexe, nous le savons tous; il s’avère toutefois que les travailleurs étrangers, malgré les difficultés liées à leur intégration, apportent par leur travail, une contribution appréciable au développement économique du pays qui les accueille, mais aussi à leur pays d’origine par leurs envois d’argent. Il est évident que ces travailleurs ne doivent pas être considérés comme une marchandise ou simplement comme une force de travail. Ils ne doivent donc pas être traités comme n’importe quel autre facteur de production. Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance

Si elles sont reconnues et valorisées de manière appropriée, les capacités et les compétences des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, représentent une vraie ressource pour les communautés qui les accueillent (Cf. Benoît XVI, Discours aux participants au 6ème Congrès mondial pour la pastorale des migrants et des réfugiés, 9 novembre 2009).
(...)

 

mercredi, 23 août 2017

Le Cardinal Burke va corriger prochainement le Pape François, afin qu'il réponde sur les dubia d'Amoris Laetitia (communion divorcés)

Le Cardinal Burke va corriger prochainement le Pape François, afin qu'il réponde sur les dubia d'Amoris Laetitia (communion divorcés)

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Franchement dit, lorsque je suis en pastorale avec les personnes, les gens, et que certains n'aiment pas notre Pape François, je me demande comment ils affrontent les difficultés inhérentes à la vie ? François (livre: le nom de Dieu est Miséricorde) est collé, attaché à la grâce et scotché à notre humanité blessée.

La vocation des cardinaux est d'expliquer et d'éclairer l'enseignement du Saint-Père. Cet démarche des cardinaux engendre ce trouble qu'ils dénoncent. 

« Le plus souvent, le sujet est réduit à une seule question : “Peuvent-ils recevoir la communion ? Oui ou non !”  Le pape François a dit : “C'est un piège !” En se focalisant sur cette seule question l'objet principal d'Amoris Laetitia est oublié : regardez de près et discernez. » Cardinal Schönborn

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Les dubia: site internet

Tentatives de réponses personnelles aux dubia: 

1.    Il est demandé si, en conséquence de ce qui est affirmé dans “Amoris lætitia” aux nn. 300-305, il est maintenant devenu possible d’absoudre dans le sacrement de Pénitence et donc d’admettre à la Sainte Eucharistie une personne qui, étant liée par un lien matrimonial valide, vit “more uxorio” avec une autre personne, sans que soient remplies les conditions prévues par “Familiaris consortio” au n. 84 et réaffirmées ensuite par “Reconciliatio et pænitentia” au n. 34 et par “Sacramentum caritatis” au n. 29. L’expression “dans certains cas” de la note 351 (n. 305) de l’exhortation “Amoris lætitia” peut-elle être appliquée aux divorcés remariés qui continuent à vivre “more uxorio” ? (ndlr: en latin "more": selon l'usage - "uxorio" mari et femme, de "uxor" épouse)

réponse: NON

2.    Après l’exhortation post-synodale “Amoris lætitia” (cf. n. 304), l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II “Veritatis splendor” n. 79, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, à propos de l’existence de normes morales absolues, obligatoires sans exception, qui interdisent des actes intrinsèquement mauvais, continue-t-il à être valide ?

réponse: OUI

3.    Après “Amoris lætitia” n. 301, est-il encore possible d’affirmer qu’une personne qui vit habituellement en contradiction avec un commandement de la loi de Dieu, comme par exemple celui qui interdit l’adultère (cf. Mt 19, 3-9), se trouve dans une situation objective de péché grave habituel (cf. Conseil pontifical pour les textes législatifs, Déclaration du 24 juin 2000) ?

réponse: OUI

4.    Après les affirmations contenues dans “Amoris lætitia” n. 302 à propos des “circonstances qui atténuent la responsabilité morale”, faut-il encore considérer comme valide l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II “Veritatis splendor” n. 81, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, selon lequel “les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte subjectivement honnête ou défendable comme choix” ?

réponse: OUI

5.    Après “Amoris lætitia” n. 303, faut-il considérer comme encore valide l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II “Veritatis splendor” n. 56, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, qui exclut une interprétation créatrive du rôle de la conscience et affirme que la conscience n’est jamais autorisée à légitimer des exceptions aux normes morales absolues qui interdisent des actes intrinsèquement mauvais de par leur objet ?

réponse: OUI

Euthanasie et suicide assisté: le docteur Sobel à la Radio Suisse Romande

Euthanasie et suicide assisté: le docteur Sobel à la Radio Suisse Romande

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Je sors d'un enterrement que j'ai présidé, et enclenche la radio. Le docteur Sobel d'Exit parle avec une voix douce, bienveillante, attentionnée, pleine de compassion. Il veut aider les gens à mourir. Je ne juge pas les personnes, Dieu seul est Juge.

Cependant, si la compassion, l'humanité, le cœur, l'écoute nous rassemble, les moyens divergent foncièrement.

Titanic: "Tu plonges, je plonge"

Lorsqu'une personne est au bord d'un pont, le premier jaillissement du cœur est de s'engager pour la retenir. Ce sera un héros. Il sauve ... "Tu plonges, je plonge" dit Jack à Rose dans le fameux film, vers la pont arrière du Titanic. Il ne lui dit pas: "je te pousse ! ".

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Exit n'était pas à bord du bateau pour précipiter les gens par dessus bord. Un prêtre donnait une absolution générale, solidaire envers tous et chacun.

Jésus est celui qui plonge, de là vient la réalité du baptême ! Tu n'es plus seul à bord !

Exit pousse et précipite les personnes en bas du pont, afin qu'elles fassent le dernier pas vers une mort violente et cruelle. La mort propre est douce n'existe pas.

Suicide assisté: l'Eglise n'abandonne pas, elle donne.

La compassion tend une main secourable, console, soigne, aime, "souffre avec" pour soulager la douleur et la souffrance. Celui qui le réalise est Jésus, vrai homme, qui a passé par les affres de la mort. Pousser les âmes vers Jésus oui, en bas du pont et le vide ? vraiment pas. L'Eglise n'abandonne pas, elle donne.

Saint Joseph, patron de la bonne mort, priez pour nous. Mourrir et expirer en Jésus avec si possible la confession, le sacrement des mourants et l'ultime communion (le viatique), avec un prêtre, telle est l'authentique compassion.

Témoignage de Tugdual Derville sur le suicide assisté

“LES SEPT PREMIÈRES APPARITIONS DE MEDJUGORJE POURRAIENT ÊTRE RECONNUES”, AFFIRME MGR HOSER

“LES SEPT PREMIÈRES APPARITIONS DE MEDJUGORJE POURRAIENT ÊTRE RECONNUES”, AFFIRME MGR HOSER

Vatican - le 20/08/2017 | Par Agence I.Media

medjugorje-2-l200-h200-rm-l125-h81.jpgL’envoyé spécial du pape François au sanctuaire de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Mgr Henry Hoser, a déclaré qu’il était “possible que les sept premières apparitions de Medjugorje soient reconnues”, selon des propos rapportés par le site  Total Croatia News  le 19 août 2017. Les apparitions de Medjugorje auraient débuté en 1981 et se poursuivraient depuis.

Note:

- la reconnaissance des apparitions n'est pas de la compétence de Mgr Hoser. Ce dernier a été nommé par le Pape pour un accompagnement pastoral des fidèles de Medjugorje. Les conversions, les grâces reçues sont tout à fait valides. Elles manifestent la Bonté divine et la maternité de Marie. 

- la sagesse populaire retient ce petit dicton: "on juge l'arbre à ses fruits". Comment se ferait-il alors que les fruits (la suite ) des 7 premiers jours des apparitions ne soient pas reconnus ? 

- dans l'histoire de l'Eglise, la reconnaissance de l'authenticité des apparitions mariales a toujours été confiée aux évêques du lieu. Il ne faut donc pas attendre une reconnaissance vaticane ou papale du phénomène. 

- de sources romaines, le sanctuaire de Medjugorje resterait un lieu de prières et des grâces, sans aucun lien avec les apparitions. Afin de mettre à jour l'aspect financier, Medjugorje dépendrait ensuite du "Vatican". 

mercredi, 16 août 2017

USA, Charlottesville: le père de Heather Heyer, la jeune femme victime de la violence, du racisme et de la haine pardonne à son assassin

USA, Charlottesville: le père de Heather Heyer, la jeune femme victime de la violence, du racisme et de la haine, pardonne à son assassin

(La Vie)

Dans un message vidéo, le père d’Heather Heyer, la jeune femme assassinée à Charlottesville, pardonne à l'assassin de sa fille. Avec douleur, il appelle à choisir le pardon plutôt que la haine.

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Heather Heyer était assistante juridique. A 32 ans, elle est morte assassinée samedi à Charlottesville (Virginie).  Alors qu’elle participait à une contre-manifestation s'opposant à un rassemblement des franges les plus extrêmes de la droite américaine, elle a été renversé par une voiture conduite par un suprémaciste blanc. 

Avec une voix cassée par l'émotion, son père demande à tous de refuser la haine, pour  « se pardonner les uns les autres ». 

Les évêques américains ont également publié un communiqué: « Nous nous opposons au mal du racisme, du suprémacisme blanc et du néonazisme ». 

Le gouverneur de l'État de Virginie, Terry McAuliffe, a transmis un message de soutien à la famille de la jeune femme, et rédigé quelques mots sur Twitter pour lui rendre hommage. "Dévasté par la mort de Heather Heyer. Elle s'est levée contre la haine et le sectarisme. Mes prières vont à sa famille" a-t-il écrit.

mardi, 15 août 2017

Australie: le secret de la confession ne couvre pas le crime de la pédophilie

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Australie: le secret de la confession ne couvre pas le crime de la pédophilie

De quoi s'agit-il ?

Le travail mené par une commission royale a débouché sur 85 propositions de réforme, publiées lundi, prévoyant notamment de pénaliser la non dénonciation de tels abus même lorsque l’information a été révélée pendant la confession.

Un prêtre qui, en dehors du confessionnal, a connaissance d'abus envers des enfants doit signaler ces abus et ces crimes aux autorités compétentes. 

Les prêtres ne doivent pas être contraints de signaler des faits d'abus sexuels commis sur des enfants révélés au confessionnal, ont déclaré mardi les chefs de l'Eglise catholique d'Australie, qui préféreraient aller en prison plutôt que de rompre le secret de la confession.

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RTSinfo - Europe 1 AFP

Australie : le secret de la confession couvre même les abus pédophiles selon les chefs de l'Eglise catholique 

Telle est l'accroche, la prémisse que l'ont peut lire dans la presse. Si l'AFP (Agence France Presse), une des grandes agences mondiales, le signale, la polémique risque bien de toucher le monde entier.

Ce titre de l'agence porte à confusion et donne de l'eau au moulin à la tardive prise de conscience de bien des hommes d'Eglise. Dans le climat médiatique actuel, pensons au procès du Cardinal australien Pell, aux erreurs de management ou encore à une certaine omerta hélas présente au sein même de l'Eglise, le culte du secret ou la non-dénonciation sont dramatiquement renforcés. 

Or, le secret de la confession ne couvre pas le crime de la pédophilie. 

Malgré le secret de la confession, de droit divin, l'Eglise n'est pas complice des crimes envers les enfants. Le confesseur a des moyens d'actions concrètes. Prenons deux situations: 

- Face à un pénitent qui vient s'accuser du crime de pédophilie, le confesseur l'exhortera avec vigueur et conviction, en lui intimant le devoir d'aller se dénoncer aux autorités compétentes (justice civile - autorités ecclésiales).

- Si une victime vient au confessionnal, et révèle des abus qu'elle a subis, le prêtre lui dira avec compassion qu'elle n'a commis aucun péché, qu'elle est une victime, donc totalement et absolument innocente. C'est son abuseur qui doit se sentir gravement coupable. Le confesseur lui demandera s'il lui est possible de parler, en dehors de la confession, de ce qu'elle a vécu, afin d'entreprendre l'aide adéquate. de quoi s'agit-il ? Es-tu d'accord de m'en dire plus  ? 

Ces deux exemples, concrets et réels, démontrent qu'avec le secret de la confession, qui ne souffre d'aucune exception, l'Eglise catholique ne couvre pas les crimes pédophiles. Dieu merci !

N.B. Un évêque, et même un supérieur, qui possède de droit divin le secret de la confession, ne confessera pas ses prêtres, justement afin de pouvoir agir à partir des connaissances que tout en chacun peut posséder. L'Eglise appelle cela le for externe; le for interne touchant alors à la confession

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samedi, 12 août 2017

Les évêques de Corée appellent à la paix et à la dénucléarisation

"Nous, peuples coréens, nous sommes appelés à résister au pouvoir diabolique qui tente d'aggraver la crise actuelle" Évêques de Corée

Notons que l'Eglise catholique en Corée du Nord et en Corée du Sud sont réunis en une seule conférence épiscopale. La déclaration ne mentionne pas les USA. 

Les évêques invitent par ailleurs «les fidèles coréens à demander à la Vierge Marie son intercession pour la paix dans la Péninsule coréenne», à l’occasion de l’Assomption.

Les religions n’ont pas de droit de cité en Corée du Nord. Malgré son inscription dans la Constitution, la liberté de religion n’est que théorique.

Tous les catholiques ont été persécutés et tués après la guerre de Corée en 1953.

Les évêques de Corée appellent à la paix et à la dénucléarisation  

images.jpeg(Radio Vatican)

«Après le lancement du missile Hwasong-14, la Péninsule coréenne se trouve dans une situation tendue et potentiellement à grand risque. Le test des armes nucléaires par la Corée du Nord est évidemment une violation de la résolution prise par le Conseil de sécurité des Nations Unies» et une action qui nuit à la paix en Asie du Nord-Est, «en incitant à l’armement nucléaire des pays limitrophes» : les évêques de la conférence épiscopale coréenne l’écrivent dans une exhortation intitulée "Cheminons dans la lumière du Seigneur", et diffusée en vue de la journée de commémoration pour le 72e anniversaire de l’indépendance de la Corée, ce 15 août.

Alors que l’escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord menace de dégénérer en confrontation militaire, l’Église en Corée «dénonce toutes les provocations imprudentes de la Corée du Nord et s’oppose à toutes les actions qui font monter la tension dans la Péninsule coréenne, en faisant reculer la promotion de la paix». Elle rappelle aussi que la paix «vraie et définitive» n’est pas réalisable à travers l’armement nucléaire. Les leaders politiques des deux Corées du Nord et du Sud sont donc appelés à dialoguer pour la paix, et à faire de leur mieux pour «établir un système institutionnel pour garantir la paix dans la Peninsule coréenne, à travers la coopération avec les nations limitrophes».

Dans son message du 15 août, la conférence épiscopale exhorte «tous les pays limitrophes à ne pas prendre de décisions imprudentes qui menaceraient l’amour et le développement moral et spirituel de l’humanité. On espère que les leaders politiques des pays limitrophes pourront résoudre la situation actuelle d’une façon mûre et harmonieuse, afin qu’ils contribuent à la paix et à la coexistence de l’humanité, qui est le principal objectif de la diplomatie et de la politique.»

À l’inverse d’une guerre qui ne provoquerait que des destructions profondes, «une réalisation de la dénucléarisation et une stabilisation de la paix dans la Péninsule coréenne contribuera, comme un "turning-point", à la génération de l’avenir de l’humanité, en lui proposant une vision du monde dans laquelle la valeur des créatures se réaliserait pleinement avec l’amour et la justice.»  

Les évêques invitent par ailleurs «les fidèles coréens à demander à la Vierge Marie son intercession pour la paix dans la Péninsule coréenne», à l’occasion de l’Assomption. Ils invitent tout le monde à «un intérêt attentif, une prière, une réponse de bon discernement et une collaboration cordiale pour résoudre la crise de notre Péninsule. L’Église en Corée ne manquera pas de s’impliquer dans la problématique en paroles et dans la prière continue», précisent-ils, tout juste trois ans après la visite du Pape François en Corée du Sud.

Par ailleurs, le Conseil Mondial des Églises, dont font partie essentiellement la Communion mondiale des Églises réformées et l’Alliance évangélique mondiale, appelle ce dimanche 13 août à une Journée de prière pour la paix et la réconciliation dans la Péninsule coréenne.

(CV- Agence Sir)

Aquinas: Saint Thomas d'Aquin sur YouTube

 

Aquinas: Saint Thomas d'Aquin sur YouTube

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C’est l’expérience faite par Isolde Cambournac, une jeune Française qui achève son doctorat en théologie à Fribourg. Avec d’autres étudiants, elle a eu l’idée de mettre la Somme sur YouTube.

Aquinas.ch

Lien article (source Echo Magazine)

Le cardinal Barbarin : « Face à la pédophilie, ma réponse n’était pas à la mesure de l’enjeu »

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Le cardinal Barbarin : « Face à la pédophilie, ma réponse n’était pas à la mesure de l’enjeu »

Le cardinal Philippe Barbarin s'explique sur l'affaire Preynat, pour laquelle il devra répondre à une convocation judiciaire en septembre. Il appelle le gouvernement à ne pas expulser les migrants entrés en France. Et défend les évolutions engagées par le pape François sur la famille.

Le 24 juillet, il était à Karakoch pour célébrer une messe dans la grande ville chrétienne du nord de l'Irak, après l'éviction de l'Etat islamique de Mossoul. En septembre, il répondra à une citation à comparaître de victimes du père Bernard Preynat, un prêtre de son diocèse accusé d'avoir sexuellement agressé des enfants dont il avait la charge jusqu'en 1991.

Le cardinal Philippe Barbarin, 66 ans, qui fêtera en septembre le quinzième anniversaire de sa nomination à la tête de l'archevêché de Lyon, demeure l'une des principales voix de l'Eglise catholique en France. Prélat atypique, cet électron libre allie un conservatisme doctrinal et sociétal à une ouverture aux problèmes sociaux, un catholicisme d'affirmation et une proximité avec le pape François. Le primat des Gaules revient sur les leçons de l'affaire Preynat, les premiers pas du gouvernement et le pape François.

Où en est la procédure canonique (un procès interne à l'Eglise catholique) concernant le père Bernard Preynat ?

Une procédure judiciaire visant le père Preynat est en cours. Mais, comme elle était ralentie par différents recours, j'ai décidé d'ouvrir sans plus tarder un procès canonique. Pour cela, j'ai dû demander à Rome de lever la prescription des faits. Le pape a donné son accord. Le procès canonique est en cours. Il a lieu à l'officialité de Lyon, mais aucun des juges n'est de Lyon. Beaucoup a été fait. Tous ceux qui voulaient parler ont été entendus. Je ne sais pas quand la sentence sera rendue, car...


En savoir plus 

  

(Radio Vatican) Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a répondu à une longue interview dans le quotidien français "Le Monde", à l'approche du 15e anniversaire de sa nomination à la tête de l’archevêché de Lyon.

Le cardinal Barbarin, qui devra répondre à une citation à comparaître de victimes du père Bernard Preynat, un prêtre de son diocèse accusé d’avoir sexuellement agressé des enfants d'un groupe de scouts dont il avait la charge jusqu’en 1991, revient sur cette affaire douloureuse qui a fait l'objet d'une très forte médiatisation depuis un an et demi. «Une procédure judiciaire visant le père Preynat est en cours, précise l'archevêque de Lyon dans cet entretien. Mais, comme elle était ralentie par différents recours, j’ai décidé d’ouvrir sans plus tarder un procès canonique. Pour cela, j’ai dû demander à Rome de lever la prescription des faits.

Le pape a donné son accord. Le procès canonique est en cours. Il a lieu à l’officialité de Lyon, mais aucun des juges n’est de Lyon. Beaucoup a été fait. Tous ceux qui voulaient parler ont été entendus.» Le cardinal Barbarin précise par ailleurs qu'en accord avec le procureur de la République, cette procédure canonique a été suspendue le temps de laisser à la justice civile mener une nouvelle procédure enclenché à la demande des victimes.

Concernant les mesures mises en œuvre dans le diocèse de Lyon pour lutter contre les abus sexuels, le cardinal précise avoir écarté de toute responsabilité pastorale quatre prêtres, et avoir mis en place une formation obligatoire pour l'ensemble du clergé lyonnais. Concernant les prêtres venant d'autres diocèses, les évêques de leurs diocèses d'origine doivent désormais donner une assurance écrite sur le fait qu'aucune plainte ni condamnation. Par ailleurs, une ligne téléphonique a été ouverte pour centraliser d'éventuels signalements.

Il reconnaît toutefois des erreurs dans le traitements des affaires anciennes, antérieures à la mise en place des nouvelles normes mises en place par la conférence épiscopale au début des années 2000 : «Tout ce qui avait été préconisé, y compris par le pape François, l’avait été pour le présent et l’avenir. A deux reprises, j’ai suspendu des prêtres et saisi la justice lorsque j’ai eu connaissance de faits récents, en 2006 et en 2014.

La question qui s’est posée à moi dans l’affaire Preynat, c’est que remontaient à la surface des faits d’il y a quinze ou vingt ans. J’ai frappé un peu à toutes les portes pour demander conseil : qu’est-ce qu’on fait pour les faits anciens ? Personne ne m’a donné de réponse satisfaisante. Moi-même, je réalise aujourd’hui que ma réponse d’alors n’était pas à la mesure de l’enjeu.»

Tout en réfutant le fait d'avoir «couvert» des actes pédophiles, le cardinal Barbarin reconnaît un manque de réactivité face à la blessure des victimes, toujours vive plusieurs décennies après les faits : «La non-rétroactivité est une notion juridique, mais pas sociale, explique-t-il. Les gens disent : puisque le Pape François a dit qu’un prêtre pédophile ne peut avoir aucun ministère, vous auriez dû l’arrêter. Mais c’est une "loi" qui tombe en 2014. Si on avait compris la force et l’impact de cette décision du Pape, elle aurait dû être appliquée immédiatement à tous même pour des faits très anciens.»

Le cardinal Barbarin appelle explicitement à ce que le Pape reçoive les victimes : «Les victimes attendent un signe fort, qui leur dise : oui, votre souffrance a été entendue. Je trouve que ce serait bien que le Pape François les reçoive. Le cardinal O’Malley, qui dirige la commission pontificale contre les abus sexuels, voudrait une lettre signée du pape pour chacune des victimes.»

Le cardinal salue par ailleurs «l'attitude résolument pastorale» du Pape François. «On voit que son désir le plus profond est de faire comprendre aux hommes à quel point ils sont aimés. Quand bien même leur vie est chahutée, difficile, marquée par la souffrance, ils ne doivent pas se sentir exclus.(...) Et je crois que la grande action pastorale du pape François, c’est de nous montrer que la parole de Dieu est une force stimulante pour chacun. Il essaie de nous sortir du permis et du défendu.»

Enfin l'archevêque de Lyon évoque le cas d'un prêtre médiatique dans son diocèse, le père David Gréa, qui a quitté le ministère sacerdotal pour se marier. Alors que cette décision a relancé le débat sur le célibat des prêtres, le cardinal précise son attachement au maintien du célibat sacerdotal, tout en précisant que cela n'engage pas la doctrine catholique en tant que telle.

«Le célibat des prêtres n’est pas un dogme, c’est une discipline de l’Eglise. Elle peut changer. Elle a toujours été confirmée, notamment depuis le concile Vatican II. En 2005, Pape depuis six mois, au synode sur l’Eucharistie, Benoît XVI a demandé aux évêques s’ils voulaient discuter de la question du célibat des prêtres, s’il fallait changer cette discipline. Le cardinal Sfeir, qui était alors patriarche de l’Eglise maronite, dans laquelle des hommes mariés peuvent devenir prêtres, a expliqué que le célibat est une grande chance pour l’Eglise latine et il a parlé de son pays qui, depuis 1975, dans les années de guerre civile au Liban, a vu presque tous les prêtres mariés partir, pensant à protéger leur famille. Mais les célibataires sont restés.

C’est une réflexion très forte ; elle montre que le célibat est un don radical, au service de tous. En tout cas, la question demeure ouverte. Faut-il changer ? Ce n’est pas sûr. Personnellement, je ne le crois pas.»

(CV- Le Monde)

 

   

jeudi, 10 août 2017

Lettre du Pape à l'occasion du baptême d'enfants d'un couple de même sexe ... une missive personnelle au modèle standard

Brésil: Le pape souhaite du bonheur à un couple gay qui a baptisé ses enfants adoptés ...

Selon plusieurs médias, le pape François aurait adressé par courrier ses vœux de bonheur à la famille de Toni Reis, le responsable du groupe "Dignité", qui représente la communauté LGBT de l’Etat du Parana, dans le sud du Brésil.

Avec son partenaire, David Harrad, ils ont baptisé, dans la cathédrale de Curitiba, les trois enfants qu’ils viennent d’adopter.

De quoi s'agit-il ?

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Lettre du Pape à l'occasion du baptême d'enfants d'un couple de même sexe ... une missive personnelle au modèle standard

(source) Par la voix de Paloma Ovejero, vice-directrice de la salle de presse du Saint-Siège, le Vatican a clarifié l'intention de l'Eglise.

A l'occasion du baptême des enfants de Tony Reis, "le Pape" a envoyé une lettre. Or, cette dernière est un modèle standard de courtoisie envoyée à toute personne qui écrit au Saint-Père. Cette missive n'est donc aucunement une approbation ou un appui pour le mariage entre personnes de même sexe. 

"Affirmer que la missive papale est une approbation d'une union de même sexe est simplement faux" a souligné Paloma Ovejero, ajoutant que la bénédiction pour la famille des enfants est un terme générique. Cette formulation, en portugais, possède une plus ample signification, équivalent à "toutes les personnes proches de vous". La lettre est également adressée à une seule personne. 

Le Pape François a toujours souligné que la communauté homosexuelle ne devait pas être marginalisée ou discriminée. 

En avril dernier, Mr Tony Reis et Mr David Harrad ont écrit sur Facebook avoir envoyé une lettre au Pape François, lui annonçant des baptêmes, dans une église de Curitiba au Brésil, de leurs trois enfants adoptés. 

Le couple a affirmé avoir reçu une lettre du Pape en retour, signé par Monseigneur Paolo Borgia de la Secrétairerie d'Etat. 

Plusieurs mouvements pro-LGBT ont alors rapidement monté en épingle cette histoire, notamment avec le titre: "le Pape François félicite un couple gay pour le baptême de leurs enfants".

La phrase "le Pape François vous souhaite beaucoup de bonheur, invoquant pour votre famille une abondance de grâce divine afin de vivre fermement et fidèlement comme des enfants de Dieu et de l'Eglise" a été interprétée différemment: "nous sommes extrêmement reconnaissant d'avoir reçu ce message inattendu, avec ce qu'il signifie aussi pour les familles de parents de même sexe" a répondu Toni Reis. 

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(Photo : Toni Reis)
 
Second depuis la gauche, Toni Reis, avec ses enfants après le baptême dans un église catholique romaine à Curitiba, Brésil. Le 23 avril 2017. 

mercredi, 09 août 2017

Le "petit livre officiel" des 600 ans de Saint Nicolas de Flue

 

Le "petit livre officiel" des 600 ans de Saint Nicolas de Flue

 

DGzlYeNWsAA1GnM.jpgCet opuscule collectif peut être qualifié de « petit livre officiel du jubilé » de la naissance de Saint Nicolas (1417-2017). Riche de détails historiques, agiographiques et culturels, il résonne comme une invitation à entrer dans le silence et la contemplation. Il nous donne de goûter à la paix de l’âme et l’intelligence. 

 

Un reproche s’adresse souvent à lEglise: la violence ! Les 600 ans de la naissance de Saint Nicolas nous plonge dans l’essence même de la foi chrétienne : la Paix ! Brûlante actualité ! Nicolas marque l’histoire suisse de son empreinte. Ne sachant ni lire ni écrire, quelques phrases sont parvenues jusqu’à nous : « La paix est en Dieu car Dieu est la paix ». 

 

Le Père Nicolas Buttet cite Antoine Chevrier « c’est le raisonnement qui tue l’Evangile … Les saints ne résonnaient pas tant. Et c’est parce qu’il y a tant de raisonneurs qu’il y a si peu de saints »La Suisse était au bord de la guerre civile. Saint Nicolas sort de son silence par sa médiation pacifique. 

 

Etymologiquement « Ranft » veut dire « bord »évoquant la séparation et la proximité. Avec le consentement de son épouse Dorothée, Nicolas s’est séparé de sa famille afin d’être plus proche des vicissitudes du temps, un intime de notre vie quotidienne

 

Parmi les 11 co-auteurs du livre, dont Gottfried Wilhelm Locher et Mgr Morerod, respectivement président du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (commémoration des 500 ans de la Réforme protestante) et de la conférence des évêques suisses, retenons trois précieuses contributions de personnes laïques:

 

Cornelio Sommaruga. Pour le président émérite du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) « la diplomatie relève de l’art de l’écoute fondée sur la confiance »

 

photo 3.jpgLucienne Bussy, vaudoise et historienne de l’art et de l’Eglise, décrit les liens profonds qui l’unissent à Dorothée. La radicalité de sa réponse à l’appel de Dieu à tout quitter implique l’acquiescement de son épouse, car « Dieu ne sépare jamais ce qu’il a uni, car sa fidélité est éternelle ». Uénième appel du pied pour la canonisation de Dorothée …

 

Dominique de Buman, homme politique passionné par l’impact pacifique de notre Saint national, crie un peu dans le désert : « La statue de frère Nicolas se dresse dans le hall du Palais du Parlement suisse, mais la tiédeur du Conseil fédéral à célébrer ses 600 ans est surprenante ». Il sera, en cette année encore, le premier citoyen du pays, l’homme du perchoir ou le président du Conseil National.

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Bonne lecture !

samedi, 17 juin 2017

Le blog "Le Suisse Romain" en vacances estivales

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Merci pour votre fidélité. Bel été. Avec ma prière pour vos intentions. A tout bientôt !

lundi, 12 juin 2017

Le Cardinal Sarah, nommé par le Pape François, poursuit le mouvement liturgique initié par Benoît XVI

Le Cardinal Sarah, nommé par le Pape François, poursuit le mouvement liturgique initié par Benoît XVI

images-2.jpegLors d'un Congrès international sur la Liturgie à Milan, le Cardinal Sarah, actuel préfet de la congrégation pour la liturgie, a abordé quelques questions délicates: critiques pesantes contre Benoît XVI, célébration de la messe "vers l'Orient", agenouillement devant le Saint-Sacrement comme Saint Jean-Paul II, réception de la communion à l'école de Sainte Mère Teresa de Calcutta .... Extraits:

BENOIT XVI

Je prie avec dévotion pour ceux qui ont le temps et la patience de lire ce livre [La force du silence]: puisse Dieu les aider à oublier la vulgarité et la bassesse utilisées par certaines personnes quand ils se réfèrent à la "Préface" et à son auteur, le Pape Benoît XVI. L'arrogance, la violence du langage, le manque de respect et de mépris inhumain pour Benoît XVI sont diaboliques et couvrent l'Église d'un manteau de tristesse et de honte. Ces personnes démolissent l'Église et sa nature profonde. Le Chrétien ne se bat contre personne. Le Chrétien n'a pas d'ennemis à vaincre.

NE PAS SEPARER LE CHRIST DE L'HISTOIRE DU CHRIST DE LA FOI

Dans la liturgie, «nous ne célébrons pas le "Jésus de l'histoire" et pas non plus "le Christ de la foi". Nous reconnaissons humblement le Christ ressuscité comme Dieu, notre Seigneur. Il ne doit pas être démythifié et éloigné de tout ce qui concerne notre foi, en dépit de la valeur académique de cette séparation, elle ne peut pas être considérée comme une entreprise légitime dans le culte de l'Eglise.

Quand nous célébrons la Liturgie Sacrée, nous participons à l'adoration du Christ devenu homme pour notre salut, pleinement humain et pleinement divin ». Par conséquent «la liturgie ne peut pas devenir la simple célébration de la fraternité, mais elle doit devenir culte de Dieu».

LE CHRIST SE RENCONTRE DANS L'ÉGLISE

En tant que personne vivante, le Christ se rencontre dans l'Église. «Notre relation avec le Christ part de l'unique vraie Église qu'il a fondée dans ce but. Comme le Pape Benoît XVI l'a dit: "Le Christ, nous le découvrons, nous le connaissons en tant que personne vivant dans l'Église. Elle est son corps».

Aujourd'hui, a-t-il ajouté, «cette réalité est niée, parce qu'on accepte Jésus, mais pas l'Eglise. La rencontre personnelle est une graine qui ne parvient pas à mûrir et à porter ses fruits toute seule parce qu'elle a besoin de se nourrir de la vie de l'Eglise».

Ainsi, le cardinal fait référence à l'appel que Jean-Paul II fit à Sydney en 1996, s'adressant aux baptisés: "Revenez à la maison". Il est vrai, en effet, que beaucoup de baptisés sont absents de la liturgie, et ce fait est considéré par Sarah comme «un scandale constant et grave dans l'Eglise, qui met en danger leur vie éternelle. Si nous disons aux gens de revenir, il faut être sûr que la Sainte Liturgie est faite comme l'exige l'Eglise».

En ce qui concerne ce qu'on nomme la «réforme de la réforme», le cardinal a dit qu'«il est nécessaire d'examiner cette question avec urgence. Dans certains milieux, il y a une séparation entre "ancien" et "nouveau", cette opposition ne peut pas continuer. La liturgie ne peut être modifiée à chaque développement ecclésiologique. L'Eglise avant et après le Concile n'a pas deux identités séparées».

ÊTRE TOURNÉS VERS LE CHRIST

Le cardinal a ensuite rappelé quelques mots de saint Ambroise adressée aux baptisés: «Souviens-toi des questions qui t'ont été posées, pense à la réponse: tu te tournes vers l'Orient, parce que celui qui renonce à Satan regarde le Christ en face» (De Mysterii). «A travers l'adoption d'une posture physique commune, de profonde signification, aux côtés de ses frères, le néophyte prend sa place en tant que chrétien dans le culte de l'ecclesia. J'ai parlé à plusieurs reprises de l'importance de récupérer cette orientation, d'être tournés vers l'est au cours de la célébration de la liturgie aujourd'hui, et je maintiens ce que je disais.

Je voudrais simplement noter que dans les paroles de saint Ambroise nous pouvons apprécier le vrai pouvoir, la beauté, et aussi la signification de regarder vers l'est. De cette façon, nous sommes unis dans l'Eglise qui s'adresse au Seigneur pour l'adorer, pour regarder le Christ "face à face"».

En fin de compte, «un Chrétien est une personne qui prend sa juste place dans l'assemblée liturgique de l'ecclesia, qui tire de cette source la grâce et l'instruction nécessaires à la vie chrétienne. Ces personnes commencent à pénétrer et ainsi à vivre de plus en plus les mystères profonds transmis par la Sainte Liturgie. C'est pourquoi prendre part à la liturgie sacrée demeure essentiel pour le chrétien».

COMMUNION DANS LA BOUCHE ET À GENOUX

images-1.jpeg«Aujourd'hui, je voudrais expressément proposer de réfléchir et de promouvoir la beauté, le caractère approprié et la valeur pastorale d'une pratique développée au cours de la longue vie et de la tradition de l'Eglise, à savoir, l'acte de recevoir la sainte communion sur la langue à genoux. Si saint Paul nous enseigne que "au nom de Jésus, que tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et en enfer» (Ph 2:10), combien plus devons-nous plier les genoux lorsque nous recevons le Seigneur dans l'acte sublime et intime de la Sainte Communion».

Pour réfléchir à cette question tellement délicate, le cardinal a proposé à l'assistance l'exemple de deux saints, Jean-Paul II et Mère Teresa de Calcutta.

«Toute la vie de Karol Wojtyla a été marquée par un profond respect pour la sainte Eucharistie. (...) Aujourd'hui , je vous demande simplement de repenser aux dernières années de son ministère, un homme marqué dans son corps par la maladie, mais Jean-Paul II n'est jamais resté assis devant l'Eucharistie. Il s'est toujours imposé de se mettre à genoux. Il avait besoin de l'aide des autres pour plier les genoux, puis se relever. Jusqu'à ses derniers jours , il a voulu nous donner un grand témoignage de la vénération du Saint-Sacrement».

"Mère Teresa touchait «certainement chaque jour le "corps" du Christ présent dans les corps dévastés des plus pauvres. Cependant, avec émerveillement et une vénération respectueuse, elle a décidé de ne pas toucher le Corps du Christ transsubstantié. Au lieu de cela, elle l'adorait. Elle le contemplait en silence. Elle se mettait à genoux et se prosternait devant Jésus dans l'Eucharistie. Et elle la recevait comme un petit enfant humblement nourri par son Dieu. Voir des chrétiens recevoir la sainte communion dans la main la remplissait de sa tristesse et de douleur". Elle-même disait: "Quand je vais dans le monde, la chose qui m'attriste le plus est de voir les gens recevoir la communion dans leurs mains"».

Le Cardinal Sarah s'est dit conscient du fait que «la législation actuelle contient l'indult pour recevoir l'Eucharistie debout et dans la main, mais la recevoir à genoux et sur sa langue est la norme des catholiques de rite latin».

Nigeria: le Pape François, évêque de Rome, est bel et bien le Pape

images.jpegDès son élection, plusieurs observateurs avaient relevé que François se présentait comme l'évêque de Rome. Non seulement Saint Jean-Paul II avait fait de même mais la tradition de l'Eglise enseigne que l'évêque de Rome est le Pape et le Pape l'évêque de Rome.

La crise d'un diocèse du Nigeria est éclairante. 

Parmi tous les autres évêques, l'évêque de Rome, donc le Pape, porte la primauté donnée à Saint Pierre par Jésus; il est le seul qui peut intervenir, selon le droit, dans tous les diocèses du monde. D'ailleurs toute messe est célébrée en nommant le Pape  puis l'évêque du diocèse. 

Can. 331 - L'Évêque de l'Église de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donnée d'une manière singulière à Pierre, premier des Apôtres, et qui doit être transmise à ses successeurs, est le chef du Collège des Évêques, Vicaire du Christ et Pasteur de l'Église tout entière sur cette terre; c'est pourquoi il possède dans l'Église, en vertu de sa charge, le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement.

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Nigeria: tout prêtre d’Ahiara doit écrire au pape François avant le 9 juillet 2017

En effet, l’Eglise – pardonnez-moi le mot – est comme en état de veuvage du fait que l’évêque a été empêché de s’y rendre.

L’Eglise est mère et qui l’offense commet un péché mortel, c’est grave.

je demande que chaque prêtre ... écrive une lettre adressée à moi, dans laquelle il demande pardon.

Pape François

(Zenit) Obéissance et demande de pardon, sous peine de sanctions

Tout prêtre du diocèse d’Ahiara (Nigeria) doit écrire au pape François avant le 9 juillet 2017 pour déclarer son obéissance au pape et qu’il accepte l’évêque envoyé par celui-ci, sous peine d’être suspens a divinis et de perdre son ministère. Le pape tape du poing sur la table en disant sa « douleur » pour le mal infligé au « Peuple de Dieu ».

C’est en effet par ce remède énergique que le pape entend guérir « la blessure infligée à la communion ecclésiale » et le « scandale » procuré au Peuple de Dieu par le refus d’accueillir l’évêque nommé en 2013, révèle le Vatican qui publie, en italien et en anglais, ce samedi 10 juin 2017, les paroles prononcées par le pape jeudi 8 juin.

Le pape François a en effet reçu en privé une délégation du diocèse d’Ahiara (Nigeria), le 8 juin 2017, au Vatican, à propos d’un conflit dit « ethnique » autour de la nomination de l’évêque diocésain : une situation « lamentable », indiquait un communiqué du Vatican.

Plus de quatre ans d'attente

(Radio Vatican) Lors de sa nomination en 2012 par Benoît XVI, des laïcs et des prêtres du diocèse ont refusé leur nouvel évêque au motif qu’il n’était pas issu de l’ethnie Mbaise comme l’était Mgr Victor Chikwe, mort en 2010 après avoir été le premier évêque du diocèse pendant presque 25 ans.
Tout en faisant partie du peuple Ibo, majoritaire dans le sud-est du Nigeria, Mgr Okpaleke, qui a effectué de brillantes études de droit canonique à Rome, vient en effet de l’État voisin d’Anambra. Selon ses détracteurs, il devait être possible de trouver parmi eux un prêtre ayant les qualités requises pour être évêque. La situation dans le diocèse était si tendue que le nouvel évêque a dû être ordonné dans le diocèse voisin d’Owerri et n’a, à ce jour, pas encore pu prendre possession de son diocèse.

La délégation était accompagnée de l’archevêque d’Abuja et administrateur apostolique d’Ahiara, le cardinal John Onaiyekan, de l’archevêque métropolite d’Owerri, Mgr Anthony Obinna, de l’archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale du Nigeria, Mgr Ignatius Kaigama, et de l’évêque d’Ahiara lui-même, Mgr Peter Ebere Okpaleke. Trois prêtres, une religieuse ainsi qu’un chef traditionnel, représentaient aussi le diocèse.

Le conflita éclaté en 2013, du fait du refus de certains d’accepter la nomination de Mgr Okpaleke à la tête du diocèse, pour des raisons présentées comme ethniques. Après une « évaluation attentive », le pape François a souligné le « caractère inacceptable de la situation ».

En 2013, le cardinal Onaiyekan avait été nommé administrateur apostolique d’Ahiara en attendant de parvenir à une solution. Le pape vient de trancher.

Au cours de leur séjour à Rome, les membres de la délégation ont participé à la célébration de la messe matinale à Sainte-Marthe avec le pape François. Ils ont aussi rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin et le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Fernando Filoni.

Voici notre traduction des paroles du pape François qui indique ce que doit contenir la lettre de « demande de pardon » : le pape diagnostique un « péché mortel » qu’il identifie comme une « appropriation de la vigne du Seigneur » et non pas un conflit ethnique.

AB

Allocution du pape François

Je salue cordialement la délégation et je vous remercie d’être venus du Nigeria dans l’esprit d’un pèlerinage. Cette rencontre est pour moi une consolation parce que je suis très triste pour la situation de l’Eglise à Ahiara. En effet, l’Eglise – pardonnez-moi le mot – est comme en état de veuvage du fait que l’évêque a été empêché de s’y rendre.

La parabole des vignerons assassins dont parle l’Evangile m’est venue très souvent à l’esprit (cf. Mt 21, 33-44) : ils veulent s’approprier l’héritage. Dans la situation actuelle, le diocèse de Ahiara est comme sans époux, et il a perdu sa fécondité et ne peut porter de fruit.

Qui s’est opposé à la prise de possession de l’évêque, Mgr  Okpaleke, veut détruire l’Eglise. Ce n’est pas permis. Peut-être ne s’en rend-on pas compte, mais l’Eglise souffre et en elle le Peuple de Dieu. Le pape ne peut pas être indifférent.

Je connais très bien la situation qui traîne depuis des années dans ce diocèse, et je remercie l’évêque pour l’attitude de grande patience, je dirais de sainte patience, qu’il a manifestée. J’ai beaucoup écouté et réfléchi, y compris à l’idée de supprimer le diocèse ; mais ensuite j’ai pensé que l’Eglise est mère et qu’elle ne peut pas abandonner autant d’enfants. Je ressens une grande douleur pour ces prêtres qui sont manipulés, peut-être aussi de l’étranger et d’en-dehors du diocèse.

Je considère qu’il ne s’agit pas ici d’un cas de tribalisme, mais d’appropriation de la vigne du Seigneur. L’Eglise est mère et qui l’offense commet un péché mortel, c’est grave. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas supprimer le diocèse. Cependant, je désire donner quelques indications à communiquer à tous : on doit d’abord dire que le pape est profondément attristé, c’est pourquoi je demande que chaque prêtre ou ecclésiastique incardiné dans le diocèse de Ahiara, qu’il soit résident ou qu’il travaille ailleurs, même à l’étranger, écrive une lettre adressée à moi, dans laquelle il demande pardon. Tous doivent écrire individuellement et personnellement. Tous nous devons avoir cette douleur commune.

Dans la lettre

1.on doit manifester clairement une totale obéissance du Pape et

2.qui écrit doit être disposé à accepter l’évêque que le pape envoie comme évêque nommé.

3.La lettre doit être expédiée dans les 30 jours à compter d’aujourd’hui jusqu’au 9 juillet prochain. Qui ne le fait pas est ipso facto suspens a divinis et il perd son office.

Cela semble très dur, mais pourquoi le pape fait-il cela ? Parce que le Peuple de Dieu est scandalisé. Jésus rappelle que celui qui scandalise doit en porter les conséquences. Peut-être l’un ou l’autre a-t-il été manipulé, sans avoir une pleine connaissance de la blessure infligée à la communion ecclésiale.

A vous, frères et sœurs, vont mes vifs remerciements pour votre présence, ainsi qu’au cardinal Onaiyekan pour sa patience, et à l’évêque Okpaleke, dont j’ai admiré, en plus de sa patience, aussi l’humilité. Merci à tous.

[Texte original: italien]

© Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

vendredi, 09 juin 2017

Et les mistrals gagnants : un film qui pétille la vie

Et les mistrals gagnants : un film qui pétille la vie

Avant de parler du premier film réalisé par Anne-Dauphine Julliand, il faut d’abord évoquer la chanson de Renaud. En 1985, le chanteur français sort son tube : « Mistral Gagnant ». Avec une voix rauque et nostalgique, il se souvient des moments fugaces de l’enfance, ce bon temps désormais perdu et mort. Le temps s’évapore comme la pluie et file entre les doigts. L’enfance est emportée par le vent et les rires s’envolent pour disparaître comme le soleil à l’horizon.

Les mistrals gagnants ?

Les mistrals gagnants ? Tout comme les caramels, ce sont des types de bonbons du passé, des sachets de poudre qui n’existent plus. Les enfants mettaient une paille et aspiraient à petite dose, comme le mistral qui souffle par rafales. Ce goût, cette sensation rappellent ce souvenir de fraîcheur. Pourquoi gagnant ? Il était écrit dans certains sachets qu’on avait gagné et que l’on pouvait en avoir un autre gratuitement.

Après cette chanson à succès de Renaud qui raconte « qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants et les mistral gagnants », il y a désormais le documentaire d’Anne-Dauphine Julliand.

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Anne-Dauphine Julliant et les mistrals gagnants ou le souffle de la vie

Journaliste française, née en 1973 à Paris, elle se marie en juillet 2000. Le couple a quatre enfants : Gaspard, Thaïs, Azylis et Arthur. Après une vie remplie d’amour, leurs deux filles seront douloureusement emportées tour à tour par une même et cruelle maladie.

Du haut de ses deux ans, Thaïs est diagnostiquée comme porteuse d'une leucodystrophie métachromatique, forme très rare d’infirmité. Son espérance de vie est très limitée. En 2007, Thaïs meurt. Sa petite sœur, Azylis, a la même maladie. Elle s’en va le 20 février 2017, peu avant la sortie du film.

En 2011, Anne-Dauphine Julliand publie Deux petits pas sur le sable mouillé, un best-seller qui raconte la vie, la maladie et la mort de Thaïs. En mai 2013, elle publie un second ouvrage Une journée particulière, qui retrace un certain 29 février 2012, anniversaire de Thaïs cinq ans après sa mort.

Par son expérience de maman, Anne-Dauphine a toute la légitimité pour entrer pudiquement et sans voyeurisme dans la vie intime des cinq enfants touchés par des pathologies lourdes. Ambre, Camille, Imad, Charles et Tugdual sont filmés dans leur vie quotidienne. Ils ne jouent aucun rôle, ne récite aucun texte et ne racontent aucune histoire. Ils vivent leur vie. Ce film nous entraîne, caméra sous le bras, dans leur quotidien, à hauteur d’enfant, pour saisir et comprendre leur regard joyeux et leurs peines.

Ambre, Camille, Imad, Charles et Tugdual, les enfants gagnants

Ambre est pétillante, exubérante et s’éclate sur les planches de théâtre ; Camille est taquin, vif et fonceur comme son ballon qui rebondit sur un terrain de football ; Imad possède déjà une rare maturité, tel un professeur ou un philosophe en herbe, alors que Charles, après son bain pour la peau, court dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de son fidèle ami Jason ; Tugdual, plus timide, se confie en grattant la terre, avec des plantes, des fleurs et un coq.

Pour croquer la vie à pleines dents, allez voir ce film. Il y a des peines dans la vie, mais la vie vaut la peine. Nous sommes assis, à côté des enfants, tenus en haleine durant une bonne heure. La souffrance et les pleurs des enfants nous fendent le cœur.

Même si le souffle glacial de la mort peut également venir frôler l’innocence, le vent pétillant ou la tempête de la vie finissent par l’emporter, avec le sourire des visages et les mistrals gagnants.


A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi

 
Et regarder les gens tant qu'y en a 


Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra 


En serrant dans ma main tes p'tits doigts 


Pi donner à bouffer à des pigeons idiots 


Leur filer des coups d'pied pour de faux 


Et entendre ton rire qui lézarde les murs 


Qui sait surtout guérir mes blessures 


Te raconter un peu comment j'étais, mino 


Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand 


Car-en-sac et Mintho caramels à un franc 


Et les Mistral gagnants 



A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi 


Et regarder la vie tant qu'y en a 


Te raconter la terre en te bouffant des yeux 


Te parler de ta mère un p'tit peu 


Et sauter dans les flaques pour la faire râler

 
Bousiller nos godasses et s'marrer 


Et entendre ton rire comme on entend la mer 

S'arrêter, repartir en arrière 


Te raconter surtout les carambars d'antan et les coco-boers 


Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents 


Et les Mistral gagnants 



A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi 


Regarder le soleil qui s'en va 


Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous 


Te dire que les méchants c'est pas nous 


Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux 


Car ils ont l'avantage d'être deux 


Et entendre ton rire s'envoler aussi haut 


Que s'envolent les cris des oiseaux 


Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si 


Le temps est assassin et emporte avec lui 


Les rires des enfants et les mistral gagnants 

mercredi, 07 juin 2017

Vivre de l’espérance, Dieu est Notre Père

Vivre de l’espérance, Dieu est Notre Père.

TOBIE_ET_SARA_LE_MUSICAL-2.jpgDans l'Ancien Testament, la lecture du livre de Tobie* est bouleversante.

« Pour moi », déclare Tobith désormais aveugle, « mieux vaut mourir que vivre, car j’ai entendu des insultes mensongères, et je suis accablé de tristesse. Seigneur, ordonne que je sois délivré de cette adversité, laisse-moi partir au séjour éternel, et ne détourne pas de moi ta face, Seigneur. Car, pour moi, mieux vaut mourir que connaître tant d’adversité à longueur de vie. Ainsi, je n’aurai plus à entendre de telles insultes. »

« Sarra », dont les 7 maris furent tout tués par un démon et vit également une cruelle réalité, « la mort dans l’âme, se mit à pleurer. Et elle monta dans la chambre haute de la maison de son père avec l’intention de se pendre » .

L’idée de la mort peut tous nous effleurer. Nous savons également par la médecine, qu’une maladie comme la dépression ou de douloureuses, cruelles et injustes difficultés psychologiques, peuvent embarquer certaine personnes dans un suicide. Plusieurs fois, comme prêtre, j'ai célébré ces funérailles douloureuses pour les familles, les amis et l'entourage. Toutefois, elles permettent d'entrer dans l'espérance. 

L’Eglise a heureusement revu sa pratique pastorale et accorde, Dieu merci, les funérailles à l’église. L’ancienne pratique, obsolète, visait surtout à mettre une barrière, un interdit fort pour ne pas glisser dans ce désespoir. Les ponts sont aussi protégés dans ce but.

Envers et contre tout, l’Eglise offre la Miséricorde de Dieu et la vertu de l’espérance.

L’espoir humain peut s’éteindre mais l’espérance s’allumer dans l’obscurité la plus sombre

Nous utilisons souvent le mot espoir, espoir d’un monde meilleur ou espoir de changements dans notre vie. Mais en face de la vieillesse très avancée, d’une maladie grave, d’une sérieuse détresse humaine, de la fin de vie ou de la mort qui approche, l’espoir devient faible pour même disparaître. C’est alors que l’espérance peut naître. L’espoir s’appuie sur les réalités naturelles, qui sont bonnes, alors que l’espérance vient de Dieu. Parvenir à la connaissance et à la relation avec le vrai Dieu signifie recevoir l'espérance.

... je suis définitivement aimée et quel que soit ce qui m'arrive, je suis attendue par cet Amour. Et ainsi ma vie est bonne.

Le Pape émérite Benoît XVI évoque l’histoire vraie de Sainte Joséphine Bakhita du Soudan (Benoît XVI, encyclique sur l'espérance, 2007)

Unknown.jpeg« L'exemple d'une sainte de notre temps peut en quelque manière nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l'Africaine Joséphine Bakhita, canonisée par le Pape Jean-Paul II. Elle était née vers 1869 – elle ne savait pas elle-même la date exacte – dans le Darfour, au Soudan.

À l'âge de neuf ans, elle fut enlevée par des trafiquants d'esclaves, battue jusqu'au sang et vendue cinq fois sur des marchés soudanais. En dernier lieu, comme esclave, elle se retrouva au service de la mère et de la femme d'un général, et elle fut chaque jour battue jusqu'au sang; il en résulta qu'elle en garda pour toute sa vie 144 cicatrices.

Enfin, en 1882, elle fut vendue à un marchand italien pour le consul italien Callisto Legnani qui, face à l'avancée des mahdistes, revint en Italie. Là, après avoir été jusqu'à ce moment la propriété de « maîtres » aussi terribles, Bakhita connut un « Maître » totalement différent – dans le dialecte vénitien, qu'elle avait alors appris, elle appelait « Paron » le Dieu vivant, le Dieu de Jésus Christ.

Jusqu'alors, elle n'avait connu que des maîtres qui la méprisaient et qui la maltraitaient, ou qui, dans le meilleur des cas, la considéraient comme une esclave utile. Cependant, à présent, elle entendait dire qu'il existait un « Paron » au-dessus de tous les maîtres, le Seigneur des seigneurs, et que ce Seigneur était bon, la bonté en personne. Elle apprit que ce Seigneur la connaissait, elle aussi, qu'il l'avait créée, elle aussi – plus encore qu'il l'aimait.

Elle aussi était aimée, et précisément par le « Paron » suprême, face auquel tous les autres maîtres ne sont, eux-mêmes, que de misérables serviteurs. Elle était connue et aimée, et elle était attendue. Plus encore, ce Maître avait lui-même personnellement dû affronter le destin d'être battu et maintenant il l'attendait « à la droite de Dieu le Père ».

Désormais, elle avait une « espérance » – non seulement la petite espérance de trouver des maîtres moins cruels, mais la grande espérance: je suis définitivement aimée et quel que soit ce qui m'arrive, je suis attendue par cet Amour. Et ainsi ma vie est bonne. Par la connaissance de cette espérance, elle était « rachetée », elle ne se sentait plus une esclave, mais une fille de Dieu libre. Elle comprenait ce que Paul entendait lorsqu'il rappelait aux Éphésiens qu'avant ils étaient sans espérance et sans Dieu dans le monde – sans espérance parce que sans Dieu.

Aussi, lorsqu'on voulut la renvoyer au Soudan, Bakhita refusa-t-elle; elle n'était pas disposée à être de nouveau séparée de son « Paron ». Le 9 janvier 1890, elle fut baptisée et confirmée, et elle fit sa première communion des mains du Patriarche de Venise.

Le 8 décembre 1896, à Vérone, elle prononça ses vœux dans la Congrégation des Sœurs canossiennes et, dès lors – en plus de ses travaux à la sacristie et à la porterie du couvent –, elle chercha surtout dans ses différents voyages en Italie à appeler à la mission: L'espérance, qui était née pour elle et qui l'avait « rachetée », elle ne pouvait pas la garder pour elle; cette espérance devait rejoindre beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde ».

Tous, nous sommes invités à vivre de l’espérance, jusque dans les toutes petites choses quotidiennes apparemment sans relief. Derrières elles, se cache la Grande Espérance.

*Livre de Tobie 3,1-11.16-17a.

Unknown-1.jpegEn ces jours-là, la mort dans l’âme, moi, Tobith, je gémissais et je pleurais ; puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier :

« Tu es juste, Seigneur, toutes tes œuvres sont justes, tous tes chemins, miséricorde et vérité ; c’est toi qui juges le monde. Et maintenant, Seigneur, souviens-toi de moi et regarde : ne me punis pas pour mes péchés, mes égarements, ni pour ceux de mes pères, qui ont péché devant toi et refusé d’entendre tes commandements. Tu nous as livrés au pillage, à la déportation et à la mort, pour être la fable, la risée, le sarcasme de toutes les nations où tu nous as disséminés.

Et maintenant encore, ils sont vrais les nombreux jugements que tu portes contre moi, pour mes péchés et ceux de mes pères, car nous n’avons pas pratiqué tes commandements ni marché dans la vérité devant toi.
Et maintenant, agis avec moi comme il te plaira, ordonne que mon souffle me soit repris, pour que je disparaisse de la face de la terre et devienne, moi-même, terre. Pour moi, mieux vaut mourir que vivre, car j’ai entendu des insultes mensongères, et je suis accablé de tristesse. Seigneur, ordonne que je sois délivré de cette adversité, laisse-moi partir au séjour éternel, et ne détourne pas de moi ta face, Seigneur. Car, pour moi, mieux vaut mourir que connaître tant d’adversité à longueur de vie. Ainsi, je n’aurai plus à entendre de telles insultes. »

Or ce jour-là, Sarra, la fille de Ragouël d’Ecbatane en Médie, se fit, elle aussi, insulter par une jeune servante de son père : elle avait été mariée sept fois, et Asmodée, le pire des démons, tuait les maris avant qu’ils ne se soient approchés d’elle. Donc, la servante dit à Sarra : « C’est toi qui as tué tes maris ! En voilà déjà sept à qui tu as été donnée en mariage, et d’aucun d’entre eux tu n’as porté le nom. Pourquoi nous fouetter, sous prétexte que tes maris sont morts ? Va les rejoindre : puissions-nous ne jamais voir de toi un fils ni une fille ! »

Ce jour-là, Sarra, la mort dans l’âme, se mit à pleurer. Et elle monta dans la chambre haute de la maison de son père avec l’intention de se pendre. Mais, à la réflexion, elle se dit : « Eh bien, non ! On irait insulter mon père et lui dire : “Tu n’avais qu’une fille, une fille très aimée, et elle s’est pendue à cause de ses malheurs !” Je ferais ainsi descendre mon vieux père plein de tristesse au séjour des morts. Mieux vaut pour moi ne pas me pendre, mais supplier le Seigneur de me faire mourir, pour que je n’aie plus à entendre de telles insultes à longueur de vie. »

À l’instant même, elle étendit les mains vers la fenêtre et fit cette prière : « Béni sois-tu, Dieu de miséricorde ; béni soit ton nom pour les siècles ; que toutes tes œuvres te bénissent à jamais !
À cet instant précis, la prière de l’un et de l’autre fut portée en présence de la gloire de Dieu où elle fut entendue.

Et Raphaël fut envoyé pour les guérir tous deux : à Tobith pour enlever le voile blanchâtre qui couvrait ses yeux afin que, de ses yeux, il voie la lumière de Dieu, et à Sarra, fille de Ragouël, pour la donner en mariage à Tobie, fils de Tobith, et expulser d’elle Asmodée, le pire des démons ; en effet c’est à Tobie que revenait le droit de l’épouser plutôt qu’à tous ses prétendants.

mardi, 06 juin 2017

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

122.jpgRendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Luc 20 24-26
Jésus demanda aux pharisiens … Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription? De César, répondirent-ils.

Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.

L'homme est à l'image de Dieu

Saint Augustin commente ce passage de l'Evangile de ce jour: "César cherche son image, donnez-la lui. Dieu cherche la sienne : rendez-la lui. Que César ne perde pas sa monnaie à cause de vous; que Dieu ne perde pas la sienne en vous"

Commentaire au Psaume 57, 11

 

“LE PAPE N’EST PAS LE MESSIE“, AFFIRME LE CARDINAL MÜLLER

images.jpeg“LE PAPE N’EST PAS LE MESSIE“, AFFIRME LE CARDINAL MÜLLER

Vatican - le 06/06/2017 | Par Agence I.Media

“Le pape n’est pas le Messie“  : “Les vrais amis du pape ne sont pas ses adulateurs, mais ceux qui collaborent avec lui pour soutenir la foi“, a déclaré le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, lors de la présentation de son nouveau livre,  Enquête sur l’espérance , le 5 juin 2017, a indiqué l’agence  ACI Stampa  le même jour.

“Cela m’a frappé, a confié le haut prélat, comme certains grands ennemis de Jean Paul II et de Benoit XVI, qui ont sapé les fondements de la théologie, se sont maintenant convertis à une forme de papisme qui me fait un peu peur“. “Le pape n’est pas le Messie, il est le vicaire du Christ“, a-t-il conclu.

lundi, 05 juin 2017

Pie XII a risqué sa peau pour cacher des Juifs

images.jpegPie XII a risqué sa peau pour cacher des Juifs

C'est bien le Pape François qui est l'auteur de cette phrase, prononcée lors d'une homélie de la messe du matin à Sainte Marthe: 

«En pleine guerre, combien de personnes on prit des risques, à commencer par Pie XII, pour cacher des juifs, afin qu’ils ne soient pas tués ou déportés. Ils risquaient leur peau ! Mais c’était une œuvre de miséricorde de sauver la vie de ces gens, de risquer.» 

Comme me l'a confié un expert de la communication du Saint-Siège, le pontificat du Pape François est absolument providentiel pour l'image de l'Eglise catholique. Le fait d'avoir comme décentrer l'ample message de l'Eglise, autrement dit en mettant d'avantage en lumière son message sur les réfugiés, les pauvres, les petits ou encore l'écologie humaine, permet au Pape de rappeler en tant opportun des grandes vérités. 

Nous pourrions peut-être voir dans un proche avenir la béatification de Pie XII. Le contexte polémique, largement alimenté par certains grands médias, rend encore cette initiative presque impossible. L'opinion publiée monterait au créneau.

Pape François: « N’oublions jamais que l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. »

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Pape François: « N’oublions jamais que l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. »

« L’environnement est un bien collectif », rappelle le pape François dans un tweet posté sur son compte Twitter @Pontifex_fr, ce lundi 5 juin 2017, pour la Journée mondiale de l’environnement, World Environment Day.

Le pape écrit : « N’oublions jamais que l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. »

Un tweet dans la droite ligne de son encyclique Laudato si’ sur la sauvegarde de la « maison commune », en date du 24 mai 2015, solennité de Pentecôte.

Plusieurs responsables du Vatican se sont prononcés sur l’urgence de la protection de l’environnement après le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris (COP 21) annoncé par le président Donald Trump, a souligné Radio Vatican.

« C’est quelque chose que nous espérions ne pas voir arriver», a déclaré dans le Washington Post, le préfet du dicastère pour le Développement humain intégral, le cardinal Peter Turkson. Il a souligné que « certains sujets ne devraient pas être politisés », car « le climat est un bien commun mondial qui ne se limite pas à un pays en particulier ».

Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales, a parlé de « gifle en pleine figure » : dans La Repubblica, il a déploré les pressions du « lobby du pétrole » sur le président Donald Trump : « Il est probablement manipulé par eux et n’a pas la possibilité de s’y opposer s’il le voulait (…). Dans tous les cas, c’est une vision qui est, non seulement catastrophique, mais aussi tout à fait infondée scientifiquement.»

La planète est la « maison commune » et l’« habitation pour tous les membres de la famille humaine », ont rappelé le cardinal Jean-Louis Tauran et Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, respectivement président et secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, dans le message adressé aux musulmans, le 2 juin 2017, à l’occasion du mois de Ramadan : « Personne, aucune nation ou peuple ne peuvent imposer exclusivement leur compréhension de la planète. »

« Même si la décision du président des États-Unis n’est pas une surprise, celle-ci est un défi majeur pour la protection de l’environnement au niveau international », a déclaré, comme nous l’avons annoncé, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich-Freising, président de la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) et membre du Conseil des cardinaux (C9).