Tout prêtre du diocèse d’Ahiara (Nigeria) doit écrire au pape François avant le 9 juillet 2017 pour déclarer son obéissance au pape et qu’il accepte l’évêque envoyé par celui-ci, sous peine d’être suspens a divinis et de perdre son ministère. Le pape tape du poing sur la table en disant sa « douleur » pour le mal infligé au « Peuple de Dieu ».
C’est en effet par ce remède énergique que le pape entend guérir « la blessure infligée à la communion ecclésiale » et le « scandale » procuré au Peuple de Dieu par le refus d’accueillir l’évêque nommé en 2013, révèle le Vatican qui publie, en italien et en anglais, ce samedi 10 juin 2017, les paroles prononcées par le pape jeudi 8 juin.
Le pape François a en effet reçu en privé une délégation du diocèse d’Ahiara (Nigeria), le 8 juin 2017, au Vatican, à propos d’un conflit dit « ethnique » autour de la nomination de l’évêque diocésain : une situation « lamentable », indiquait un communiqué du Vatican.
Plus de quatre ans d'attente
(Radio Vatican) Lors de sa nomination en 2012 par Benoît XVI, des laïcs et des prêtres du diocèse ont refusé leur nouvel évêque au motif qu’il n’était pas issu de l’ethnie Mbaise comme l’était Mgr Victor Chikwe, mort en 2010 après avoir été le premier évêque du diocèse pendant presque 25 ans.
Tout en faisant partie du peuple Ibo, majoritaire dans le sud-est du Nigeria, Mgr Okpaleke, qui a effectué de brillantes études de droit canonique à Rome, vient en effet de l’État voisin d’Anambra. Selon ses détracteurs, il devait être possible de trouver parmi eux un prêtre ayant les qualités requises pour être évêque. La situation dans le diocèse était si tendue que le nouvel évêque a dû être ordonné dans le diocèse voisin d’Owerri et n’a, à ce jour, pas encore pu prendre possession de son diocèse.
La délégation était accompagnée de l’archevêque d’Abuja et administrateur apostolique d’Ahiara, le cardinal John Onaiyekan, de l’archevêque métropolite d’Owerri, Mgr Anthony Obinna, de l’archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale du Nigeria, Mgr Ignatius Kaigama, et de l’évêque d’Ahiara lui-même, Mgr Peter Ebere Okpaleke. Trois prêtres, une religieuse ainsi qu’un chef traditionnel, représentaient aussi le diocèse.
Le conflita éclaté en 2013, du fait du refus de certains d’accepter la nomination de Mgr Okpaleke à la tête du diocèse, pour des raisons présentées comme ethniques. Après une « évaluation attentive », le pape François a souligné le « caractère inacceptable de la situation ».
En 2013, le cardinal Onaiyekan avait été nommé administrateur apostolique d’Ahiara en attendant de parvenir à une solution. Le pape vient de trancher.
Au cours de leur séjour à Rome, les membres de la délégation ont participé à la célébration de la messe matinale à Sainte-Marthe avec le pape François. Ils ont aussi rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin et le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Fernando Filoni.
Voici notre traduction des paroles du pape François qui indique ce que doit contenir la lettre de « demande de pardon » : le pape diagnostique un « péché mortel » qu’il identifie comme une « appropriation de la vigne du Seigneur » et non pas un conflit ethnique.
AB
Allocution du pape François
Je salue cordialement la délégation et je vous remercie d’être venus du Nigeria dans l’esprit d’un pèlerinage. Cette rencontre est pour moi une consolation parce que je suis très triste pour la situation de l’Eglise à Ahiara. En effet, l’Eglise – pardonnez-moi le mot – est comme en état de veuvage du fait que l’évêque a été empêché de s’y rendre.
La parabole des vignerons assassins dont parle l’Evangile m’est venue très souvent à l’esprit (cf. Mt 21, 33-44) : ils veulent s’approprier l’héritage. Dans la situation actuelle, le diocèse de Ahiara est comme sans époux, et il a perdu sa fécondité et ne peut porter de fruit.
Qui s’est opposé à la prise de possession de l’évêque, Mgr Okpaleke, veut détruire l’Eglise. Ce n’est pas permis. Peut-être ne s’en rend-on pas compte, mais l’Eglise souffre et en elle le Peuple de Dieu. Le pape ne peut pas être indifférent.
Je connais très bien la situation qui traîne depuis des années dans ce diocèse, et je remercie l’évêque pour l’attitude de grande patience, je dirais de sainte patience, qu’il a manifestée. J’ai beaucoup écouté et réfléchi, y compris à l’idée de supprimer le diocèse ; mais ensuite j’ai pensé que l’Eglise est mère et qu’elle ne peut pas abandonner autant d’enfants. Je ressens une grande douleur pour ces prêtres qui sont manipulés, peut-être aussi de l’étranger et d’en-dehors du diocèse.
Je considère qu’il ne s’agit pas ici d’un cas de tribalisme, mais d’appropriation de la vigne du Seigneur. L’Eglise est mère et qui l’offense commet un péché mortel, c’est grave. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas supprimer le diocèse. Cependant, je désire donner quelques indications à communiquer à tous : on doit d’abord dire que le pape est profondément attristé, c’est pourquoi je demande que chaque prêtre ou ecclésiastique incardiné dans le diocèse de Ahiara, qu’il soit résident ou qu’il travaille ailleurs, même à l’étranger, écrive une lettre adressée à moi, dans laquelle il demande pardon. Tous doivent écrire individuellement et personnellement. Tous nous devons avoir cette douleur commune.
Dans la lettre
1.on doit manifester clairement une totale obéissance du Pape et
2.qui écrit doit être disposé à accepter l’évêque que le pape envoie comme évêque nommé.
3.La lettre doit être expédiée dans les 30 jours à compter d’aujourd’hui jusqu’au 9 juillet prochain. Qui ne le fait pas est ipso facto suspens a divinis et il perd son office.
Cela semble très dur, mais pourquoi le pape fait-il cela ? Parce que le Peuple de Dieu est scandalisé. Jésus rappelle que celui qui scandalise doit en porter les conséquences. Peut-être l’un ou l’autre a-t-il été manipulé, sans avoir une pleine connaissance de la blessure infligée à la communion ecclésiale.
A vous, frères et sœurs, vont mes vifs remerciements pour votre présence, ainsi qu’au cardinal Onaiyekan pour sa patience, et à l’évêque Okpaleke, dont j’ai admiré, en plus de sa patience, aussi l’humilité. Merci à tous.
[Texte original: italien]© Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

Les "ultras" (une minorité) ne l'appellent pas Saint-Père, souverain pontife, ni pape. Pour eux, il n'est que Bergoglio, le faux prophète qui selon la Bible octroie ses pouvoirs à Satan. 






Nouveauté cette année : la communauté, bilingue (5 de ses membres sont germanophones), assurera des services réguliers (liturgies dominicales, catéchèse, différents apostolats) auprès de l’Unité pastorale St-Joseph (composée des paroisses de Givisiez-Granges-Paccot, Villars-sur-Glâne, St-Pierre/Fribourg), Ste-Thérèse/Fribourg).
Dans les périphéries, les personnes sont souvent empêchées d'entrer dans l'Eglise par certaines incompréhensions, ou appréhensions, des fausses conceptions de la vérité. (cf.
La seconde concerne la violence. L'opinion publique reste marquée par les croisades, l'inquisition, la bénédiction des canons. François, avec le don des langues, module le devoir de promouvoir la paix en évitant le terme de "guerre juste". Seule la Paix est juste. Et cette promotion de la Paix est justement ce que le monde attend des religions.
Je suis certain 
Les synodes sur la famille (consultatif) furent assez difficiles, tout comme la réception de 

Robert Ménard 
Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, 1er août 1952).



L’envoyé spécial du pape François au sanctuaire de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Mgr Henry Hoser, a déclaré qu’il était “possible que les sept premières apparitions de Medjugorje soient reconnues”, selon des propos rapportés par le site Total Croatia News le 19 août 2017. Les apparitions de Medjugorje auraient débuté en 1981 et se poursuivraient depuis.


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Cet opuscule collectif peut être qualifié de
Lucienne Bussy, vaudoise et historienne de l’art et de l’Eglise, décrit les liens profonds qui 

Lors d'un Congrès international sur la Liturgie à Milan, le Cardinal Sarah, actuel préfet de la congrégation pour la liturgie, a abordé quelques questions délicates: critiques pesantes contre Benoît XVI, célébration de la messe "vers l'Orient", agenouillement devant le Saint-Sacrement comme Saint Jean-Paul II, réception de la communion à l'école de Sainte Mère Teresa de Calcutta ....
«Aujourd'hui, je voudrais expressément proposer de réfléchir et de promouvoir la beauté, le caractère approprié et la valeur pastorale d'une pratique développée au cours de la longue vie et de la tradition de l'Eglise, à savoir, l'acte de recevoir la sainte communion sur la langue à genoux. Si saint Paul nous enseigne que "au nom de Jésus, que tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et en enfer» (Ph 2:10), combien plus devons-nous plier les genoux lorsque nous recevons le Seigneur dans l'acte sublime et intime de la Sainte Communion».
Dès son élection, plusieurs observateurs avaient relevé que François se présentait comme l'évêque de Rome. Non seulement Saint Jean-Paul II avait fait de même mais la tradition de l'Eglise enseigne que l'évêque de Rome est le Pape et le Pape l'évêque de Rome.
Dans l'Ancien Testament, la lecture du livre de Tobie* est bouleversante.
« L'exemple d'une sainte de notre temps peut en quelque manière nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l'Africaine Joséphine Bakhita, canonisée par le Pape Jean-Paul II. Elle était née vers 1869 – elle ne savait pas elle-même la date exacte – dans le Darfour, au Soudan.
En ces jours-là, la mort dans l’âme, moi, Tobith, je gémissais et je pleurais ; puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier :
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu
“LE PAPE N’EST PAS LE MESSIE“, AFFIRME LE CARDINAL MÜLLER 
