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dimanche, 09 juin 2019

Le Suisse Rom@in deviendra "Le Pendolino". Nouveau projet, nouvelle ligne ... à bientôt

vendredi, 07 juin 2019

Grève des femmes au service de l'Eglise catholique: un cléricalisme féministe

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Un groupe de femmes chrétiennes a annoncé une grève pour le 14 juin. Cette initiative pose de nombreuses questions. 

L'Eglise catholique est a-politique. Comment se fait-il qu'un groupe "de gauche" puisse imposer ses opinions, certes légitimes ? On ne pense pas la foi avec des catégories politiques et on ne sert pas l'Eglise de cette façon. Sa nature est différente. Il faut absolument nous réformer pour que les premières témoins de la résurrection trouvent leur vraie place dans la grande famille de l'Eglise. Mais est-ce par ce type d'action médiatique ? J'en doute. 

Le Pape François a repris un mot pour combattre la volonté de pouvoir dans l'Eglise: le cléricalisme. Il est un vocable un peu fourre-tout. Ce débrayage ressemble plutôt à un cléricalisme féministe. 

D'autres femmes, aux opinions légitimes, s'engagent aussi pour la cause des femmes. L'Eglise soutient qui ? Toutes les femmes, mais pas les actions politiques légitimes. 

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Dans l'Eglise en Suisse Romande, la vision du monde et les idées politiques de quelques femmes penchent sans doute à gauche. 

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Source Cath.ch

Les femmes romandes en Eglise s’associent à la grève des femmes

07.06.2019 par Bernard Hallet avec le “Courrier pastoral“

topelement.jpgLe “Réseau des femmes en Eglise“, créé dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), a choisi de s’associer solidairement à la Grève des femmes du 14 juin 2019. Elles présenteront une liste de revendications aux instances dirigeantes, rapporte le Courrier pastoral de l’Eglise catholique romaine de Genève (ECR).

“Les femmes sont majoritaires en Eglise et pourtant ce sont des hommes célibataires qui décident pour nous“, déplore Catherine Ulrich, assistante pastorale catholique et personne de référence à Genève pour la mobilisation des femmes catholiques en Eglise.

Les femmes romandes en Eglise veulent faire entendre leur voix à l’occasion de la Grève des femmes en Suisse. Elles seront dans la rue et interpelleront les instances dirigeantes catholiques pour demander une meilleure place des femmes au sein de l’Eglise catholique.

Les revendications portent notamment sur une plus grande réciprocité, plus de diversité et moins de cléricalisme, “parce que nous représentons la moitié du peuple de Dieu en marche“. “L’Eglise catholique gagnera encore plus en cohérence en accueillant pleinement la parole des femmes“, peut-on lire dans les revendications.

Réseau des femmes en Eglise

L’appel à la mobilisation est parti du “Réseau des femmes en Eglise“ qui a lancé le mouvement pour une action des femmes catholiques à l’occasion de cette journée de grève. De nombreuses Genevoises ont répondu à l’appel et participé aux préparatifs.

Le premier rendez-vous est fixé le matin du 14 juin à 8h, à la gare de Lausanne. Les participant(es), arborant la couleur violet de la grève et le badge “Egalité des chances – Amen“ et des banderoles, se rendront ensemble au siège du Vicariat vaudois.

Ce jour-là aura lieu une rencontre de la Conférence des Ordinaires Romands, l’organe où sont prises les décisions pour la Suisse romande et où sont présents les évêques, évêques auxiliaires, vicaires et délégués épiscopaux de Suisse romande.

Une délégation de six femmes (une par canton) sera reçue et remettra un document avec les revendications rédigées lors des rencontres préparatoires. La principale demande concerne la participation significative de femmes dans les instances décisionnelles et de formation de l’Eglise.

“Notre Eglise soutient la grève des femmes“

“Le 14 juin, les femmes manifesteront pour plus de respect et d’égalité salariale. Notre Eglise cantonale donnera un jour de congé-payé aux femmes“, annonce l’abbé Pascal Desthieux dans son édito du Courrier pastoral de Juin.

Le vicaire épiscopal pour l’Eglise catholique dans le canton de Genève ajoute qu’au bout du lac, sur les 14 services (comme la formation, le catéchuménat, la pastorale des jeunes…) et aumôneries (hôpitaux, prison…), 13 sont sous la responsabilité de femmes. Il rappelle qu’hommes et femmes gagnent le même salaire et, qu’à formation égale, une assistante pastorale gagne plus qu’un prêtre.

Il annonce également que trois paroisses de L’Unité pastorale Salève vont être confiées à une assistante pastorale. “Vous voyez, on avance, mais il y a encore bien du chemin à faire. Voilà pourquoi notre Eglise soutient la grève des femmes le 14 juin“ (cath.ch/Courrier pastoral/bh)

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Source 20 Minutes

Unknown.jpegPendant qu'auront lieu des manifestations le 14 juin à l'occasion de la grève des femmes, des membres de l'UDC participeront à un repas de soutien destiné à l'association Aide suisse pour la mère et l'enfant (ASME). Celle-ci assiste des couples et des femmes le long de la grossesse et après la naissance de l'enfant. Mais des participantes à la grève sont allées dénicher des détails qui leur ont hérissé les poi

 

La pilule du lendemain, un «produit abortif»

L'ASME consacre une partie de son site internet à l'avortement et y affiche des positions qui lui sont hostiles. Les conséquences de l'acte y sont vues comme étant faites de «tristesse à long terme et de regrets» et l'association souhaite favoriser des alternatives. Toujours dans cette section, la pilule du lendemain n'est pas considérée comme un moyen de contraception, mais comme «un produit abortif précoce».

«Que des femmes préfèrent défendre une association qui met en péril le droit des femmes plutôt que de se rassembler lors de la grève nous met en colère», commente Audrey Petoud, porte-parole de la Jeunesse socialiste vaudoise. «La grève n'est pas un moyen d'action qui nous correspond. Tout l'argent récolté lors de notre repas servira à venir en aide à des femmes précarisées. On préfère l'action plutôt que les slogans», rétorque Lucie Rochat, présidente de l'Association des femmes UDC romandes.

Fractures chez les femmes

La querelle montre les dissensions internes qui existent chez les femmes. «Nous sommes aussi en colère car nous sommes prises en otages par des femmes qui défendent un manifeste de gauche. Elles n'ont pas le droit de parler au nom de toutes et nous avons voulu faire une action de notre côté, sans quoi on nous aurait encore accusées de ne rien faire», poursuit Lucie Rochat.

Pour Audrey Petoud, au contraire, cette opposition est «dommage». «La grève est issue d'un appel collectif et non-partisan. Nous ne sommes pas toujours toutes d'accord, mais ce mouvement est l'occasion de se rassembler», estime-t-elle. Mais pas de quoi convaincre les femmes UDC, qui lancent une dernière pique aux grévistes. «Il y aura là-bas surtout des femmes qui sont privilégiées d'avoir un employeur arrangeant. Les femmes précarisées, elles, ne pourront pas faire la grève», remarque Lucie Rochat.

jeudi, 06 juin 2019

Cardinal Pell: les 13 raisons pour lesquelles il n'a pas commis d'abus

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Cardinal Pell: l'état de la situation 

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Les 13 raisons pour lesquelles le Cardinal n'a pas pu commettre d'abus

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Les 13 raisons pour lesquelles le Cardinal n'a pas pu commettre d'abus

(suite)

 

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samedi, 01 juin 2019

Les 10 choses à retenir de l’interview sans concession du pape François

Les 10 choses à retenir de l’interview sans concession du pape François

 

 

Dans un entretien inédit accordé à la télévision mexicaine, le pape François s’est exprimé une nouvelle fois sans détour sur de nombreux sujets sociétaux tels que les abus sexuels, les migrants, ou encore l’avortement.

Comme à son habitude, le pape François n’a pas mâché ses mots. Dans un long entretien accordé à la chaîne mexicaine Televisa (et dont la retranscription ne fait pas moins de 24 pages, ndlr.), le pape François s’est exprimé avec précision sur plusieurs sujets d’actualité. Tour d’horizon.

 

LA PROTECTION DES MINEURS

Le sommet de février a permis au chef de l’Église catholique de sentir que les évêques se sentaient désormais pleinement impliqués pour mettre fin à cette « corruption ». En tant que successeur de Pierre, son rôle à lui est d’initier des « processus » en ce sens pour combattre cette « grande monstruosité ».

LE CARDINAL BARBARIN

Au sujet du cardinal Barbarin, le pape François a répété son attachement à la présomption d’innocence. « Dans un procès public, la présomption d’innocence s’applique même aux juges les plus anticléricaux », a-t-il lancé.

LES FEMMES

Trop souvent, regrette le successeur de Pierre, les femmes ont la « seconde place ». Pourtant, une maison sans femme « ne fonctionne pas », notamment car le « patrimoine » de la femme est la « tendresse ». Le Pape a par ailleurs violemment critiqué les « féminicides », regrettant que « la femme soit toujours à la seconde place dans la société ». Confiant avoir lu le livre de la prix Nobel de la paix yézidie Nadia Murad Pour que je sois la dernière, il en a conseillé la lecture, expliquant que « tout ce que le monde pense de la femme y est concentré ». « Pourtant le monde ne peut tourner sans les femmes », a insisté le souverain pontife.

 

L’ISLAM

Le dialogue avec l’islam est une priorité actuelle, a encore affirmé le pape François, d’autant que cette religion est « entrée » en Europe, ce qui est une « réalité » qui ne peut être ignorée. Pour lui, chrétiens et musulmans sont « frères », étant tous descendants d’Abraham. Il a ajouté toutefois que l’islam « est blessé très fortement par des groupes extrémistes » qui font des « désastres », en particulier par le recours aux attentats-suicides.

LA CHINE

« Je rêve de la Chine », a confié le Pape. Les relations sont « très bonnes » d’autant que l’accord « provisoire » de septembre dernier a permis à tous les fidèles du pays de vivre ensemble les cérémonies pascales, a-t-il indiqué. Si le chef de l’Église catholique avoue qu’il aime beaucoup l’idée d’aller en Chine, il ne donne aucune indication quant à une éventuelle visite apostolique.

LES PERSONNES HOMOSEXUELLES

« Je ne peux rejeter personne », a également affirmé le Pape, car tous les fidèles sont fils de Dieu et donc aimés de Lui. Pour le pontife, il est important d’engager un « processus d’intégration » au sein de l’Église – ce qui ne veut pas dire approuver les actes homosexuels, précise-t-il en indiquant se reconnaître à la fois « conservateur » et libéral.

Dans l’entretien, le pape François a également confié sa « colère » face au traitement par certains médias de sa réponse dans l’avion de retour d’Irlande sur l’intégration des personnes homosexuelles. S’il avait expliqué que celles-ci ne devaient en aucun cas être rejetées par leur famille, il avait conseillé aux parents de jeunes enfants se déclarant homosexuels de consulter un psychiatre. Le mot était erroné, reconnaît l’évêque de Rome qui aurait voulu parler d’un « spécialiste ».

L’AVORTEMENT

Le premier pape argentin de l’histoire réitère sa comparaison avec un « tueur à gage ». « C’est un problème d’éliminer une vie humaine. Point », a-t-il asséné.

L’ACCUSATION D’HÉRÉSIE

Interrogé sur la prise de position d’une quinzaine de théologiens l’accusant d’être hérétique, celui qui se confesse toutes les deux semaines affirme avoir vu cette accusation avec humour tout en priant pour ces « pauvres gens » dont certains sont manipulés. Il affirme ainsi avoir une « tendresse paternelle » pour ces théologiens.

LA RÉFORME DE LA CURIE ROMAINE

Pour l’actuel évêque de Rome, la réforme de la Curie en cours n’est pas « sa » réforme mais celle voulue par les cardinaux. Il explique en particulier que celle-ci doit permettre de faire disparaître les « structures de cour » alors que le Vatican est selon lui la dernière monarchie absolue d’Europe.

LES MIGRANTS

Le souverain pontife reconnaît que le phénomène migratoire n’est pas un problème facile et qu’il n’a pas de solutions concrètes à proposer. Pour lui, les responsables doivent développer une politique « créative », de dialogue et de développement. Le Pape n’en déplore pas moins voir la Méditerranée devenir « toujours plus un cimetière ». De même, il qualifie de « cruels » les murs barbelés aux frontières, et de « cruauté encore plus grande la séparation des enfants de leurs parents ». « Qui construit des murs finit prisonnier des murs qu’il construit », avertit-il.