dimanche, 24 septembre 2017
Amoris Laetitia: correction filiale adressée au Pape François
Amoris Laetitia et Pape François: « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »
Lien: Le Suisse Romain, la conscience comme sanctuaire
Lien: Amoris Laetitia, les 7 hérésies du Pape François
Portant pourtant la date de Sainte Claire d'Assise, les 26 pages ne sont justement pas claires, mais floues, imprécises et peu compréhensibles.
Mgr Fellay, de la FSSPX (Ecône), est l'un des signataires; pourtant il est suspendu "ad divinis" par l'Eglise catholique romaine. A noté qu'aucun théologien de renom ne font partis de la liste.
Site Internet de la correction filiale
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Source: La Porte Latine - Blog de Jeanne Smits
« Très Saint-Père, C'est avec une profonde tristesse, mais poussés par la fidélité envers Notre Seigneur Jésus-Christ, par l'amour pour l'Eglise et pour la papauté, et par dévotion filiale envers votre personne nous sommes contraints d'adresser à Votre Sainteté une correction à cause de la propagation d'hérésies entraînée par l'exhortation apostolique 'Amoris laetitia' et par d'autres paroles, actions et omissions de Votre Sainteté. »
C'est par ces mots que commence une lettre de 26 pages rédigée le 16 juillet 2017 et signée par 40 clercs catholiques et universitaires laïcs a été remise au pape François le 11 août 2017.
Puisqu’aucune réponse n’a été reçue du Saint-Père, elle est rendue publique aujourd’hui, le 24 septembre 2017, Fête de Notre-Dame de la Merci et de Notre-Dame de Walsingham.
La lettre, ouverte aux nouveaux signataires, a maintenant les noms de 62 clercs, dont Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, et universitaires laïcs de 20 pays, qui représentent également d’autres personnes qui n’ont pas la liberté d’expression nécessaire pour signer.
Son titre est en latin : Correctio filialis de haeresibus propagatis (littéralement : « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »). Elle affirme que le pape, par son Exhortation apostolique Amoris laetitia ainsi que par d’autres paroles, actions et omissions en rapport avec celle-ci, a effectivement soutenu sept propositions hérétiques par rapport au mariage, à la vie morale et à la réception des sacrements, et qu’il a été à l’origine de la diffusion de ces opinions hérétiques au sein de l’Eglise catholique.
La Porte Latine du 24 septembre 2017
Cette lettre de correction comporte trois parties principales.
Dans la première partie, les signataires expliquent pourquoi, en tant que catholiques croyants et pratiquants, ils ont le droit et le devoir d’adresser une telle correction au souverain pontife. Le droit ecclésiastique lui-même requiert que les personnes compétentes ne restent point silencieuses lorsque les pasteurs de l’Eglise induisent le troupeau en erreur. Cela n’entraîne aucun conflit avec le dogme catholique de l’infaillibilité pontificale, puisque l’Eglise enseigne qu’un pape doit satisfaire à des critères stricts pour que ses paroles puissent être considérées comme infaillibles. Le pape François n’a pas rempli ces critères.
Il n’a pas déclaré que ces positions hérétiques sont des enseignements définitifs de l’Eglise, pas plus qu’il n’a déclaré que les catholiques devraient les croire avec l’assentiment de la foi. L’Eglise enseigne qu’aucun pape ne peut soutenir que Dieu lui aurait révélé quelque nouvelle vérité que les catholiques seraient obligés de croire.
La deuxième partie de la lettre est la partie essentielle, puisqu’elle contient la « correction » proprement dite. Elle établit la liste des passages d’Amoris laetitia où des positions hérétiques sont insinuées ou encouragées, puis elle énumère les paroles, les actes et les omissions du pape François qui font comprendre, au-delà de tout doute raisonnable, que celui-ci veut voir les catholiques interpréter ces passages d’une manière qui est, de fait, hérétique (3). En particulier, le pape a directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable, et selon lesquelles l’Eglise soit parfois accepter que l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant.
La partie finale, sous le titre « Elucidation », aborde les deux causes de cette crise unique. L’une des causes est le « modernisme ». Théologiquement parlant, le modernisme est la croyance que Dieu n’a pas transmis des vérités définitives à l’Eglise qu’elle doit continuer d’enseigner dans un sens exactement identique jusqu’à la fin des temps.
Les modernistes tiennent que Dieu ne communique à l’homme que des expériences, sur lesquelles les êtres humains peuvent réfléchir, de manière à affirmer des choses variées sur Dieu, la vie et la religion ; mais de telles affirmations ne sont que provisoires, et ne sont jamais des dogmes fixes. Le modernisme a été condamné par le pape saint Pie X (4) au début du XXe siècle, mais il a connu un regain au milieu de ce siècle. La confusion importante et persistante qui s’est installée dans l’Eglise catholique à travers le modernisme oblige les signataires à rappeler la vraie définition de la « foi », de l’« hérésie », de la « révélation » et du « magistère ».
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source: FSSPX
Amoris Laetitia: correction filiale adressée au Pape François
Le 16 juillet 2017, plusieurs clercs et universitaires laïcs ont adressé au pape François une correctio filialis, correction filiale, rendue publique ce dimanche 24 septembre. Ils y relèvent sept hérésies contenues dans l’exhortation apostolique Amoris lætitia.
Actualités en présente ci-dessous le résumé, suivi de la liste des signataires.
On peut lire et télécharger ici le texte in extenso de la Correctio filialis. Un site a été spécialement créé : www.correctiofilialis.org ; on pourra s’y reporter pour avoir des informations sur la diffusion de la Correctio filialis.
Cette critique très documentée fait suite aux Dubia sur Amoris lætitia (19 septembre 2016) des quatre cardinaux, Walter Brandmüller, Raymond L. Burke, Joachim Meisner et Carlo Caffarra, – ces deux derniers étant décédés cette année, respectivement le 5 juillet et le 6 septembre. Ils y demandaient respectueusement au pape François de « faire la clarté » sur cinq points hétérodoxes d’Amoris lætitia.
Les Dubia, restés sans réponse, furent suivis d’une demande d’audience de la part de leurs auteurs (25 avril 2017). Audience non accordée.
Le 29 juin 2016, 45 théologiens avaient fait parvenir au cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège des Cardinaux une nouvelle étude critique portant sur 19 points d’Amoris lætitia. Critique, elle aussi, restée sans réponse.
Dans la liste des 62 signataires de la Correctio filialis on retrouve plusieurs noms figurant déjà dans celle des 45 théologiens de 2016, mais parmi les nouveaux noms on notera celui de Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, seul évêque à avoir signé le document, pour l’heure car - comme l’indique la présentation résumée de la Correctio filialis - la liste des signataires demeure ouverte.
Résumé de la Correctio filialis
Une lettre de 26 pages signée par 40 clercs catholiques et universitaires laïcs a été remise au pape François le 11 août 2017. Puisqu'aucune réponse n'a été reçue du Saint-Père, elle est rendue publique aujourd'hui, le 24 septembre, fête de Notre-Dame de la Merci et de Notre-Dame de Walsingham. La lettre, ouverte aux nouveaux signataires, a actuellement les noms de 62 clercs et universitaires laïcs de 20 pays, qui représentent également d'autres personnes qui n'ont pas la liberté d'expression nécessaire pour signer. Son titre est en latin : Correctio filialis de haeresibus propagatis (littéralement : « Une correction filiale concernant la propagation d’hérésies »). Elle affirme que le pape, par son Exhortation apostolique Amoris laetitia ainsi que par d’autres paroles, actions et omissions en rapport avec celle-ci, a effectivement soutenu sept propositions hérétiques par rapport au mariage, à la vie morale et à la réception des sacrements, et qu'il a été à l’origine de la diffusion de ces opinions hérétiques au sein de l’Eglise catholique. Ces sept hérésies ont été exprimées par les signataires en latin, langue officielle de l’Eglise.
Cette lettre de correction comporte trois parties principales. Dans la première partie, les signataires expliquent pourquoi, en tant que catholiques croyants et pratiquants, ils ont le droit et le devoir d’adresser une telle correction au souverain pontife. Le droit ecclésiastique lui-même requiert que les personnes compétentes ne restent point silencieuses lorsque les pasteurs de l’Eglise induisent le troupeau en erreur. Cela n’entraîne aucun conflit avec le dogme catholique de l’infaillibilité pontificale, puisque l’Eglise enseigne qu'un pape doit satisfaire à des critères stricts pour que ses paroles puissent être considérées comme infaillibles. Le pape François n’a pas rempli ces critères. Il n’a pas déclaré que ces positions hérétiques sont des enseignements définitifs de l’Eglise, pas plus qu'il n’a déclaré que les catholiques devraient les croire avec l’assentiment de la foi. L'Eglise enseigne qu'aucun pape ne peut soutenir que Dieu lui aurait révélé quelque nouvelle vérité que les catholiques seraient obligés de croire.
La deuxième partie de la lettre est la partie essentielle, puisqu’elle contient la « correction » proprement dite. Elle établit la liste des passages d’Amoris laetitia où des positions hérétiques sont insinuées ou encouragées, puis elle énumère les paroles, les actes et les omissions du pape François qui font comprendre, au-delà de tout doute raisonnable, que celui-ci veut voir les catholiques interpréter ces passages d’une manière qui est, de fait, hérétique. En particulier, le pape a directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable, et selon lesquelles l’Eglise sait parfois accepter que l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant.
La partie finale, sous le titre « Elucidation », aborde les deux causes de cette crise unique. L’une des causes est le « modernisme ». Théologiquement parlant, le modernisme est la croyance que Dieu n’a pas transmis à l’Eglise des vérités définitives qu'elle doit continuer d’enseigner dans un sens exactement identique jusqu’à la fin des temps. Les modernistes tiennent que Dieu ne communique à l’homme que des expériences, sur lesquelles les êtres humains peuvent réfléchir, de manière à affirmer des choses diverses sur Dieu, la vie et la religion ; mais de telles affirmations ne sont que provisoires, et ne sont jamais des dogmes fixes. Le modernisme a été condamné par le pape saint Pie X au début du XXe siècle, mais il a connu un regain au milieu de ce siècle. La confusion importante et persistante qui s’est installée dans l’Eglise catholique à travers le modernisme oblige les signataires à rappeler la vraie définition de la « foi », de l’« hérésie », de la « révélation » et du « magistère ».
Une deuxième cause de la crise est constituée par l’influence apparente des idées de Martin Luther sur le pape François. La lettre montre comment Luther, fondateur du protestantisme, avait sur le mariage, le divorce, le pardon et la loi divine des idées qui correspondent à celles promues par le pape en paroles, en actions et par omission. Elle met également en évidence la louange explicite et sans précédent qu’a faite le pape de l’hérésiarque allemand.
Les signataires ne s’aventurent pas à juger du degré de conscience avec lequel le pape François a propagé les sept hérésies qu'ils énumèrent. Mais ils insistent avec respect pour qu’il condamne ces hérésies, qu'il a directement ou indirectement soutenues.
Les signataires professent leur fidélité à la Sainte Eglise romaine, assurant le pape de leurs prières et implorant sa bénédiction apostolique.
Dr. Gerard J. M. van den Aardweg
European editor, Empirical Journal of Same-Sex Sexual Behavior
Prof. Jean Barbey
Historian and Jurist, former Professor at the University of Maine
Fr Claude Barthe
Diocesan Priest
Philip M. Beattie BA (Leeds), MBA(Glasgow), MSc (Warwick), Dip.Stats (Dublin)
Associate Lecturer, University of Malta (Malta)
Fr Jehan de Belleville
Religious
Dr. Philip Blosser
Professor of Philosophy, Sacred Heart Major Seminary, Archdiocese of Detroit
Fr Robert Brucciani
District superior of the SSPX in Great Britain
Prof. Mario Caponnetto
University Professor, Mar de la Plata (Argentina)
Mr Robert F. Cassidy STL
Fr Isio Cecchini
Parish Priest in Tuscany
Salvatore J. Ciresi, M.A.
Director of the St. Jerome Biblical Guild, Lecturer at the Notre Dame Graduate School of Christendom College
Fr. Linus F Clovis, Ph.D., JCL, M.Sc., STB, Dip. Ed,
Director of the Secretariat for Family and Life in the Archdiocese of Castries
Fr Paul Cocard
Religious
Fr Thomas Crean OP STD
Prof. Matteo D'Amico
Professor of History and Philosophy, Senior High School of Ancona
Dr. Chiara Dolce PhD
Research doctor in Moral Philosophy at the University of Cagliari
Deacon Nick Donnelly MA
Petr Dvorak
Head of Department for the Study of Ancient and Medieval Thought at the Institute of Philosophy, Czech Academy of Sciences, Prague; Professor of philosophy at Saints Cyril and Methodius Theological Faculty, Palacky University, Olomouc, Czech Republic
H.E. Mgr Bernard Fellay
Superior General of the SSPX
Christopher Ferrara Esq.
Founding President of the American Catholic Lawyers’ Association
Prof. Michele Gaslin
Professor of Public Law at the University of Udine
Prof. Corrado Gnerre
Professor at the Istituto Superiore di Scienze Religiose of Benevento, Pontifical Theological University of Southern Italy
Dr. Ettore Gotti Tedeschi
Former President of the Institute for Works of Religion (IOR), Professor of Ethics at the Catholic University of the Sacred Heart, Milan
Dr. Maria Guarini STB
Pontificia Università Seraphicum, Rome; editor of the website Chiesa e postconcilio
Prof. Robert Hickson PhD
Retired Professor of Literature and of Strategic-Cultural Studies
Fr John Hunwicke
Former Senior Research Fellow, Pusey House, Oxford
Fr Jozef Hutta
Diocesan Priest
Prof. Isebaert Lambert
Full Professor at the Catholic University of Louvain, and at the Flemish Katholieke Universiteit Leuven
Dr. John Lamont STL DPhil (Oxon.)
Fr Serafino M. Lanzetta STD
Lecturer in Dogmatic Theology, Theological Faculty of Lugano, Switzerland; Priest in charge of St Mary’s, Gosport, in the diocese of Portsmouth
Prof. Massimo de Leonardis
Professor and Director of the Department of Political Sciences at the Catholic University of the Sacred Heart in Milan
Msgr. Prof. Antonio Livi
Academic of the Holy See
Dean emeritus of the Pontifical Lateran University
Vice-rector of the church of Sant'Andrea del Vignola, Rome
Dr. Carlo Manetti
Professor in Private Universities in Italy
Prof. Pietro De Marco
Former Professor at the University of Florence
Prof. Roberto de Mattei
Former Professor of the History of Christianity, European University of Rome, former Vice President of the National Research Council (CNR)
Fr Cor Mennen
Lecturer in Canon Law at the Major Seminary of the Diocese of ‘s-Hertogenbosch (Netherlands). Canon of the cathedral chapter of the diocese of ‘s-Hertogenbosch
Prof. Stéphane Mercier
Lecturer in Philosophy at the Catholic University of Louvain
Don Alfredo Morselli STL
Parish priest of the archdiocese of Bologna
Martin Mosebach
Writer and essayist
Dr. Claude E. Newbury M.B., B.Ch., D.T.M&H., D.O.H., M.F.G.P., D.C.H., D.P.H., D.A., M. Med;
Former Director of Human Life International in Africa south of the Sahara; former Member of the Human Services Commission of the Catholic Bishops of South Africa
Prof. Lukas Novak
Faculty of Arts and Philosophy, Charles University, Prague
Fr Guy Pagès
Diocesan Priest
Prof. Paolo Pasqualucci
Professor of Philosophy (retired), University of Perugia
Prof. Claudio Pierantoni
Professor of Medieval Philosophy in the Philosophy Faculty of the University of Chile; Former Professor of Church History and Patrology at the Faculty of Theology of the Pontificia Universidad Católica de Chile
Father Anthony Pillari, J.C.L., M.C.L
Prof. Enrico Maria Radaelli
Philosopher, editor of the works of Romano Amerio
Dr. John Rao
Associate Professor of History, St. John’s University, NYC; Chairman, Roman Forum
Dr. Carlo Regazzoni
Licentiate in Philosophy at University of Freiburg
Dr. Giuseppe Reguzzoni
External Researcher at the Catholic University of Milan and former editorial assistant of Communio, International Catholic Review (Italian edition)
Prof. Arkadiusz Robaczewski
Former Professor at the Catholic University of Lublin
Fr Settimio M. Sancioni STD
Licence in Biblical Science
Prof. Andrea Sandri
Research Associate, Catholic University of the Sacred Heart in Milan
Dr. Joseph Shaw
Tutor in Moral philosophy, St Benet’s Hall, University of Oxford
Fr Paolo M. Siano HED (Historiae Ecclesiasticae Doctor)
Dr. Cristina Siccardi
Historian of the Church
Dr Anna Silvas
Adjunct research fellow, University of New England, NSW, Australia
Prof. Dr Thomas Stark
Phil.-Theol. Hochschule Benedikt XVI, Heiligenkreuz
Rev. Glen Tattersall
Parish Priest, Parish of Bl. John Henry Newman, archdiocese of Melbourne; Rector, St Aloysius’ Church
Prof. Giovanni Turco
Associate Professor of Philosophy of Public Law at the University of Udine, Member Corrispondent of the Pontificia Accademia San Tommaso d'Aquino
Prof. Piero Vassallo
Former editor of Cardinal Siri’s theological review Renovatio
Prof. Arnaldo Vidigal Xavier da Silveira
Former Professor at the Pontifical University of São Paulo, Brazil
Mons. José Luiz Villac
Former Rector of the Seminary of Jacarezinho
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