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Mise au Point RTS sur Medjugorje: Je vous salue Marie
Medjugorje à Mise au Point: Je vous salue Marie
Des apparitions presque quotidiennes de la Vierge Marie dans la ville bosniaque de Medjugorge qui attirent des millions de personnes venues du monde entier: le phénomène est tel que le Vatican a mis en place une commission d'enquête.
Mise au Point a suivi des catholiques suisses dans leur pèlerinage.
Mère Teresa sera canonisé par le Pape François, sorte de "Père Teresa"
Promulgation de décret
Cité du Vatican, 18 décembre 2015 (VIS).
A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:
Au miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.
ENTOURÉ DE PERSONNES DÉMUNIES, LE PAPE FRANÇOIS OUVRE À ROME LA “PORTE SAINTE DE LA CHARITÉ“
Rome (Italie) - le 18/12/2015 | Par Agence I.Media
Devant près de 200 personnes marginalisées, le pape François a ouvert la “Porte sainte de la charité“ du diocèse de Rome (Italie), dans un centre d’accueil de la Caritas , près de la gare centrale Termini, dans l'après-midi du 18 décembre 2015.
Au cours d’une messe célébrée pour l’occasion en toute sobriété dans un réfectoire, le pape a souhaité que l’Esprit-Saint “ouvre le cœur de tous les Romains“ pour qu’ils se rapprochent des pauvres et des exclus.
Capturé par les djihadistes en Syrie, puis libéré après des semaines de détention, le Père Mourad était à Fribourg pour témoigner de son espérance, de sa foi dans le dialogue avec les musulmans.
Un homme de Dieu, qui a beaucoup souffert, un témoin de la Miséricorde et un prêtre nullement aigri ou révolté.
Etat islamique et Père Jacques Mourad: 3 minutes avec un homme de Dieu !
Le Pape de 79 ans ne plaît pas à tous le monde. Article d'I.Media
Vatican - le 17/12/2015 à 10:32:00 Agence I.Media
Le pape François, entre popularité mondiale et résistances au sein de l’Eglise
Près de trois ans après l’élection du pape François au trône de Saint-Pierre, son pontificat semble avoir atteint un certain tournant. Si auprès d’une bonne partie des catholiques, mais aussi des non-croyants, François jouit toujours d’une grande popularité, il n’en est pas toujours de même avec le clergé, et encore moins au sein de son propre gouvernement, où une colère sourde semble gronder.
Le pape François, qui fête ses 79 ans ce 17 décembre 2015, semble toujours bénéficier d’une grande popularité chez les fidèles catholiques. Il suffit de constater l’enthousiasme des foules venues à sa rencontre au Vatican ou lors de ses récents voyages pour constater que cette popularité se confirme aux quatre coins de la planète. Pour autant, le pape ne fait pas l’unanimité chez les catholiques, certains reprochant au pape une forme de démagogie à l’origine de cette popularité.
Démagogue, le pape ? Dans son essai Le pape François, un combat pour la joie (Le Passeur Editeur), le vaticaniste de l’Agence France Presse Jean-Louis de la Vaissière tente de dépasser ce préjugé. L’auteur reconnaît volontiers que certaines plaisanteries de ce pape qui parle de Don Camillo ou se présente comme un “curé de campagne“, sont démagogues. Mais François, croit-il savoir, est “volontairement démagogue“, dans le but de “montrer que l’Evangile n’est pas loin des gens“. Mais pour les catholiques soucieux du respect de la doctrine et de la tradition, le pape va justement trop loin dans ce dialogue avec les non croyants ou avec les fidèles d’autres religions. Il suffit de voir ce mouvement lancé sur Twitter accompagné du hashtag #NotMyPope (Pas mon pape), publiant des photos du pape dans des situations jugées alarmantes : avec un moine bouddhiste, un rabbin, un imam, etc.
Mais les critiques vont au-delà de la forme, à savoir le comportement parfois peu protocolaire du pape François. D’autres fidèles, perturbés par ses discours ou décisions - la réforme des procès en nullité de mariage, par exemple -, “ont très peur de ce qu’ils voient comme une insécurité doctrinale“, ou le fait de “privilégier la miséricorde sur la vérité“, constate Jean-Louis de la Vaissière. Pourtant, estime le vaticaniste, “ces six derniers mois ont montré que l’Eglise ne renie rien de sa doctrine : elle ne juge pas, mais ne se renie pas“. Pour lui, le pape “ne cède rien“, il a seulement “l’esprit dialectique d’un jésuite, et respecte les non-croyants, les agnostiques, voire même les anticléricaux s’il estime que ce sont des hommes bons“.
Crispation au sein de l’Eglise
Au sein du clergé, les opinions sont aussi mitigées sur ce pape qui n’est pas toujours tendre avec les prêtres. Carriérisme, mondanités, corruption, bureaucratie, ou encore la rigidité des prélats qui “mordent“, tout y passe. “Ceux qui sont honnêtes le prennent mal, et cela crée un vrai malaise“, reconnaît Jean-Louis de la Vaissière. Mais c’est surtout au sein de son propre gouvernement que François semble rencontrer les plus grandes difficultés. Si sa diatribe contre les “15 maladies“ de la curie, lors de ses vœux de Noël de 2014, est encore restée dans les esprits, c’est aussi la réforme de la curie qui suscite “des inquiétudes sur les postes qui seront supprimés“, relève le spécialiste de l’AFP. “Ces derniers mois ont laissé la place à des séries d’audits, de créations de commissions. Il y a un sentiment de flou, très mal vécu en interne“, confirme ainsi Marie Duhamel, journaliste à Radio Vatican, qui vient de publier un “livre-objet“ particulièrement réussi : Pape François (éditions Mame).
La méthode employée par le pape, qui a choisi de s’entourer d’une garde rapprochée de neuf cardinaux n’ayant pas fait carrière à la curie romaine, est aussi vivement critiquée. De nombreux prélats ‘anciens de la curie’ regrettent ainsi de ne pas être plus consultés. Les proches du pape, eux, avancent que la réforme de la curie sera avant tout spirituelle, à travers un changement des mentalités. En lançant le grand Jubilé de la miséricorde, le pape François semble lancer un nouveau pari, au peuple entier des fidèles, mais aussi à ces détracteurs, comme une invitation à la réconciliation. Reste à savoir si le message sera entendu partout. BL
Le Pape François n'est pas contre les gays, mais pour le mariage
Pour le dernier Synode sur la famille, le Pape a essuyé tellement de critiques en interne.
Pour décider, un homme prudent doit pourtant entendre tous les sons de cloches. François a largement consulté et selon les mots même de Mgr Georg Gänswein, il ne tardera pas à écrire un texte sur la famille.
Pour ceux et celles qui doutaient de Bergoglio, rappelons ici qu'il était opposé à la présidence de Kirchner sur le "mariage gay", lisons cet article sur la Slovénie.
Le Pape est une "bête" médiatique, un objet commercial qui se vend bien, trop bien. Même quand cela est faux.
Un selfie de François, le tout premier de l'histoire, a été liké et partagé sur les réseaux sociaux. A l'heure du "do it yourself", cela aurait donné une belle image de l'Eglise. Allez, je vous tends la perche: un faux.
Le Pape n'est pas un nouveau Narcisse qui tombe amoureux de son image reflétée dans les réseaux sociaux. Cependant, le Pape demeure bel et bien la fine fleur de la communication de la foi, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Dans le jardin de la Création, cela fait plutôt bonne figure !
Année sainte de la Miséricorde: on peut enfoncer des portes ouvertes
Les divorcés remariés peuvent franchir la porte sainte (sic!)
Un titre "marrant" et blessant.
Drôle, car j'ai d'abord cru à un "bon" mauvais gag. C'est tellement évident que les divorcés remariés peuvent passer la porte sainte ...
Pour les sacrements, il faut respecter la conscience des fidèles, capables de la vérité qui libère. Le temps est l'espace de la Miséricorde. Courir trop vite peut entraîner la chute. L'Amour est la patience même. Dieu notre Père peut s'user les yeux en guettant notre retour.
Blessant, car émettre l'idée que l'Eglise empêcherait aux personnes divorcées remariées de passer la porte sainte correspond à une caricature de la tendre et miséricordieuse vérité annoncée par Jésus. C'est un stéréotype qui ne correspond en rien à l'Eglise catholique, un préjugé.
Lier la porte sainte aux sacrements ?
Pourtant, un théologien l'écrit, de manière confuse. Il vaut la peine, même si cela fait de la peine, de lire attentivement l'article en question. Pour se poser les bonnes questions.
Que dirions-nous si une association organise une journée porte ouverte, en obligeant certaines catégories de personnes de passer par la cheminée ? ou encore la fenêtre ?
Le pèlerinage de l'année sainte est un pas, ou des pas, surtout une démarche vers la Miséricorde de Jésus. Sur la Croix, le Christ a les deux bras largement ouverts. On peut malheureusement passer à côté. Le salut n'est pas automatique, ni magique. Tout est ouvert du côté de Dieu. La question fondamentale, posée par Dieu, devient alors: m'aimes-tu ?
L'ouverture de la porte sainte est la première étape d'un chemin de vie, qui peut mener, par la grâce de Dieu, à la confession, si nous nous détachons du péché. Aussi, cessons de stigmatiser les divorcés remariés. Nous sommes tous à la même école de la Miséricorde et chacun avance au pas de Dieu.
Les fidèles vont trop facilement à la communion, donnant à croire que les seuls péchés sont le divorce ou l'homosexualité.
Il y a bien d'autres attachements aux péchés qui rendent impossibles, du côté de l'homme et pas de Dieu, le Pardon.
L'ouverture est du côté de notre coeur, car l'Eglise est une fenêtre ouverte sur l'Infini. L'année sainte est une occasion de sortir de notre trou.
Le préfet de la Maison pontificale, l'archevêque Georg Gänswein a participé fin Novembre à une ample débat avec Margot Käßmann (1), théologienne et évêque évangélique, en Allemagne, à Passau, dans le cadre de "Menschen in Europa", une série de débats organisés par un groupe d'édition de la ville allemande.
Dans le débat, Gänswein a rappelé que François ne fera pas les grandes ouvertures que certains espéraient même du Synode de la Famille. L'Eglise, a répété le préfet, «ne juge pas les personnes», mais ne peut pas «changer son magistère». L'Eglise a «besoin de courage, de clarté et de fidélité à l'Evangile» de Jésus.
Gänswein a également déclaré que le document sur les conclusions du Synode pour la famille «ne sera pas pour cette année», mais qu'«il ne tardera pas». Il ne se hasarde pas à anticiper son contenu: «Je ne suis pas un prophète, ni son ghostwriter»
Sur la communion pour les divorcés remariés Gänswein a répété qu'il s'agit peut-être d'un problème «qui intéresse peu de gens» au moins «pour l'Eglise universelle». Une question qui «est peut-être très centrale en Allemagne», mais beaucoup d'autres évêques «ont été très surpris» par les propositions des Allemands. En ce sens, le préfet a répété qu'«il n'y a qu'une seule foi» et qu'on ne peut pas donner «une solution 'light' (sic!) pour l'Ouest de l'Europe."
François, «ne veut pas faire quelque chose de différent, couper ou ajouter» mais «il veut juste montrer concrétement le message du Christ».
En outre, Gänswein rappelé que François «n'est pas le successeur de Benoît XVI», mais «le successeur de Pierre» et que chaque pontife «apporte dans son ministère ses capacités et ses propres priorités». Le prélat a rappelé que «quand on connaît l'histoire du Pape François et celle du Pape Benoît XVI, la raison pour laquelle ils ont donné un accent différent à leur ministère devient évidente». «Le Pape François est davantage axé sur les questions sociales, sur ces personnes qui n'ont aucun rôle dans la société. Mais cela ne signifie pas que les autres papes ne le faisaient pas, seulement que lui, il met l'accent sur les personnes des périphéries».
Käßmann a souligné que François est un «réformateur» et que les protestants attendent de grands gestes vers l'unité et Gänswein a rappelé que l'Eglise est «semper reformanda» et que les réformes sont «une expérience» que l'Eglise fait depuis 2000 ans. A propos d'œcuménisme, le Préfet a dit: «J'aimerais confirmer que les célébrations œcuméniques et que les différences unissent plus qu'elles ne divisent», mais «nous ne pouvons pas fermer les yeux». Le mouvement œcuménique «est né du temps des persécutions du Troisième Reich et comme le dit François, dans l'œcuménisme du sang». Même si «les discussions œcuméniques ont été très positives», a répété Gänswein, «nous ne pouvons pas sauter 500 ans de division avec 30 ans de petites célébrations œcuméniques». Avant tout, «nous devons clarifier les vérités théologiques» avant d'atteindre une véritable «unité» et pour y arriver «cela prend du temps».
Le Préfet a assuré que «l'Eglise ne fait pas de politique, mais rend la politique possible». L'Eglise n'a pas «de manuel d'instruction, ni de solutions techniques» pour la politique nationale et internationale. Mais, a dit Gänswein «si je suis convaincu de ma foi dans le Christ, je peux enrichir la politique avec la vision chrétienne» et c'est pour cette raison que «la présence des laïcs convaincus de leur foi est nécessaire», qu'ils entrent en politique. L'Eglise, en outre, «est appelée à faire entendre sa voix dans le monde politique et international» quand arrivent des difficultés.
Face au nouveau péril représenté par l'État islamique pour l'Europe, Gänswein a rappelé que «nous ne devrions pas nous laisser prendre la vie, la foi, le futur et la liberté par les attaques terroristes». «C'est exactement ce qu'ils veulent, ils veulent nous conditionner et nous, nous ne devons pas nous laisser conditionner, parce que nous vivons une foi plus profonde».
Ensuite, Mgr Gänswein a assuré que cette bataille «n'est pas une lutte de religions ou culture» parce que les islamistes ne sont même pas «une religion ou un état». Eux-mêmes, a-t-il répété, «ont créé cet état qui tue au nom d'une religion qu'eux-même ont créée» (sic!) Les islamistes «exploitent le nom de Dieu» pour leurs intérêts, et il a rappelé que François avait qualifié de «blasphème» les attaques terroristes au nom de Dieu.
Sur la question des migrations, l'archevêque a expliqué qu'il ne s'agit pas d'un problème mathématique, mais d'un problème «humain», et de l'Eglise et tous les citoyens «ont le devoir d'aider». Le préfet a répété que «si nous ne fondons pas cette aide sur la foi, alors demain, nous pouvons fermer les portes»
Face aux menaces que l'État islamique a formulées en direction de Rome, le préfet a dit comprendre que les Romains «aient peur, et un sentiment d'insécurité, qu'ils s'inquètent pour leur sécurité dans la vie quotidienne», surtout maintenant pendant le Jubilé. Le prélat a souligné que «dans la foi, nous ne devrions pas nous laisser prendre par la peur parce qu'il y a quelque chose de plus grand que la peur» et nous nous aussi devons «montrer que le terrorisme n'a pas le dernier mot»
NDT
(1) Margot Käßmann (1958-) est une théologienne luthérienne.
On y apprend aussi que l'"évêque" est divorcée, et qu'elle a gardé le nom de son ex-mari:
Margot Käßmann a quatre enfants. Elle était mariée à Eckhard Käßmann, de 1981 à 2007.
Mgr Charles Morerod ouvre la porte sainte dans une cathédrale comble
La soif des fidèles était au rendez-vous. La cathédrale de Saint-Nicolas était pleine comme un oeuf, pas encore celui de Pâques!
Hier soir, en union avec les diocèses du monde entier, sans oublier Saint Jean Latran (la cathédrale du Pape, l'évêque de Rome) comme Mère de toutes les églises, Mgr Charles Morerod a ouvert solennellement la porte sainte de son diocèse.
Lors de la bénédiction finale, l'indulgence plénière a été offerte, avec les conditions souhaitées: pardon de ses péchés lors de la confession, communion et prières aux intentions du Pape.
Je n'ai pas pu me rendre à Paris, obligation pastorale oblige. Le repas de noce m'a valu d'être pour quelques minutes dans la peau des Blues Brothers (catégorie blagueurs). Je n'ai pas le blues et n'ai donc nullement posé un lapin à cette première rencontre des oscars des blogueurs.
"Si la possession de la foi oblige la recherche de la vérité, la possession de la vérité oblige à la communication"
Bx Frédéric Ozanam
"Si nous sommes heureux de notre foi, nous nous sentons obligés d'en parler aux autres"
Joseph Ratzinger
En citant Joseph Ratzinger, j'ai ouvert ce petit blog le 29 septembre 2008, avec comme seule préoccupation l'annonce de la foi. Jamais je n'aurais pensé que ce premier clic me mène vers une telle aventure ! Selon Pèlerin, le blog fut parmi les 30 meilleurs blogs.
avril 2005, après un vol en jet historique avec Claude Nicollier, astronaute suisse. Le blog a pris des ailes !
L'ange Gabriel
Rome, le 29 septembre 2008: Après Saint François de Sales, Monsieur de Genève et patron des journalistes,…
Gabriel ( 29 sept. fête des Archanges Michel, Raphaël et Gabriel ) que l'ouverture de ce blog désire se placer.
"L'archange Gabriel porta l'annonce à Marie qu'elle serait la Mère du Sauveur, et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous" ( Luc, 1 ).
Puisse ce blog, d'un prêtre-étudiant suisse à Rome, porter "des annonces", des news, des éclairages ou des nouvelles, afin de nourrir notre espérance et notre foi.
"Si nous sommes heureux de notre foi, nous nous sentons obligés d'en parler aux autres"
( Benoît XVI, aux évêques suisse, novembre 2006 )
Ce blog aura bientôt 8 ans, et j'ai l'honneur d'être pre-sélectioné pour le prix Ozanam, décerné demain soir à 18h00 à Paris. La qualité des "concurrents", non ... bien plutôt des amis!, est très (trop) élevée ! Que la foi rayonne pour la joie de tous.
Merci pour vos visites, vos commentaires, votre regard critique, vos prières.
Le Pape François demande à l'Eglise de renoncer à convertir les Juifs ? Vraiment ?
... l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs.
Mais alors que l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs, les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah".
Le Cardinal Koch et la conversion des Juifs: une question sensible et délicate
Les rapports entre le judaïsme et le christianisme passent encore et toujours par une certaine souffrance. La polémique de la fameuse prière du vendredi saint en est l'illustration. Ils sont tout deux frères de la même famille.
Un document très bien travaillé vient d'être publié par le conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, présidé par le Cardinal Suisse Koch.
Les titres de la presse avançaient que l'Eglise renonçait à convertir les Juifs. Pas si simple. Comme si l'Eglise avait péché par le passé et renonçait enfin à l'évangélisation. Dieu seul réalise les conversions, par sa grâce.
Il faut passer au-delà des effets des titres pour lire attentivement le document. Il est en effet crucial de ne pas prendre la cause de Dieu entre ses mains, pour laisser Dieu agir. Les chrétiens doivent être conscients que le Salut vient des Juifs; personne n'est le sauveur du monde. C'est Jésus le seul Sauveur.
Deux extraits capitaux:
"Les chrétiens doivent placer leur confiance en Dieu qui réalisera son plan de salut universel par des voies qu’il est le seul à connaître, car ils sont les témoins du Christ mais ce n’est pas à eux qu’il appartient d’accomplir le salut de l’humanité".
".. il est arrivé plus d’une fois que le texte conciliaire soit sur-interprété et qu’on y lise des choses qu’il ne contient pas réellement. Pour illustrer ce qui vient d’être dit, voici un important exemple de sur- interprétation : l’alliance de Dieu avec Israël, son peuple, perdure et n’a jamais été révoquée. Bien que cette déclaration soit juste, elle ne figure pas explicitement dans Nostra Ætate (n. 4).
Cette affirmation a été faite pour la première fois de façon très claire par Saint Jean-Paul II, le 17 novembre 1980 à Mayence, quand il déclara à l’occasion de sa rencontre avec des représentants des communautés juives que l’Ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée par Dieu : « La première dimension de ce dialogue, à savoir la rencontre entre le peuple de Dieu de l’Ancien Testament, jamais révoquée par Dieu […], et celle du Nouveau Testament, est en même temps un dialogue interne à notre Église, pour ainsi dire entre la première et la deuxième partie de sa Bible » (n. 3).
Cette même conviction est énoncée dans le Catéchisme de l’Église catholique de 1993, qui dit que « l’Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée » (n. 121).
6. Le mandat d’évangéliser de l’Église par rapport au judaïsme
40. On comprendra facilement dès lors que la notion de « mission aux juifs » est une question extrêmement délicate et sensible pour les juifs car, à leurs yeux, elle touche à l’existence même du peuple juif. C’est aussi une question problématique pour les chrétiens pour qui le rôle salvifique universel de Jésus Christ et donc la mission universelle de l’Église ont une importance fondamentale.
Pour cette raison, l’Église a été amenée à considérer l’évangélisation des juifs, qui croient dans le Dieu unique, d’une manière différente de celle auprès des peuples ayant une autre religion et une autre vision du monde. En pratique, cela signifie que l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs. Mais alors que l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs, les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah.
41. Il importe de présenter correctement le concept de mission dans le dialogue entre juifs et chrétiens. La mission chrétienne tire son origine de l’envoi de Jésus par le Père. Jésus fait participer ses disciples à cet appel, d’abord auprès d’Israël, le peuple de Dieu (cf. Mt 10, 6) puis, après la résurrection, auprès de toutes les nations (cf. Mt 28, 19). Ainsi, le peuple de Dieu acquiert une dimension nouvelle grâce à Jésus qui appelle aussi bien les juifs que les gentils dans son Église (cf. Ep 2, 11-22), sur la base de la foi au Christ et au moyen du baptême qui les incorpore au Corps du Christ qu’est l’Église (Lumen Gentium, n. 14)
Election du nouveau Conseiller Fédéral Monsieur Guy Parmelin et la justice envers les plus petits
Election du nouveau Conseiller Fédéral Monsieur Guy Parmelin et la justice envers les plus petits
Félicitations au nouvel élu. Un chrétien prie toujours pour ceux qui gouvernent. Merci pour leur service et leur engagement.
Je relève au passage une intervention du nouvel élu qui passe malheureusement presque inaperçue.
Cependant, elle risque de peser lourd pour la vie des plus petits d'entres nous. Ne mesure t'on pas l'humanité d'une société à son attention envers les plus petits, les plus faibles ? C'est une des tâches de l'Etat: appliquer la justice. Il ne s'agit pas vraiment de nuance, mais de personnes.
"Je suis à 95% le programme de mon parti, avec quelques nuances sur des objets de société comme l'interruption de grossesse ou le diagnostic préimplantatoire, pour lequel j'ai voté oui" Guy Parmelin, nouveau conseiller fédéral.
Une souffrance sur ces sujets qui concernent la personne humaine d'abord et la politique ensuite, comme le respect absolu des plus petits et des sans défense, des sans voix, comme les réfugiés, les sans droits, ou les personnes avec un handicap. Il est urgent de mettre au coeur de toute politique la personne qui demande d'être servie selon ses droits fondamentaux.
C'est notre Pape Francois qui pense ainsi: suivre le précepte plutôt que le bien de la personne, a-t-il dit à la fin du Synode, ne relève pas d'une fidélité.
Sinon on tombe dans la loi de la force; dès qu'une loi est promulguée, elle doit s'appliquer. Au lieu de se poser la question de son origine, sa source. La personne est porteuse du droit, soit donner ce qui lui revient, ce qui lui appartient, ce qui est sien ius suum en latin, qui donnera le mot justice.
Iustitia est constans et perpetua voluntas ius suum cuique tribuens. La justice est une volonté constante et perpétuelle d’attribuer à chacun son droit.
La première notion que l’étudiant en droit devait apprendre sous Justinien était celle de la justice
C’est ainsi à la place la plus éminente de son immense œuvre législative que Justinien place cette définition de la justice. Elle se trouve au début du premier livre des Institutiones, le manuel qu’il a fait rédiger pour l’enseignement du droit dans les écoles de droit de son Empire romain.
Le droit d'une toute petite personne, également un ovule à peine fécondé, consiste tout simplement à être respectée, ne pas être manipulée, mais bien protégée et mise en sécurité dans le sein de sa maman. Le droit d'une personne non encore née, revient à le faire héritier de sa famille.
L'interruption de grossesse n'est pas une interruption, mais un terme, un arrêt qui ne reprendra plus jamais. Le droit du tout petit n'est pas respecté.
Si le plus petit être humain n'est pas protégé, son droit fondamental pas promu par la volonté, alors nous pouvons nous sentir aussi en danger, car simplement pas défendu par la justice, le droit, l'Etat.
Longtemps, les socialistes ont défendu les droits des travailleurs, des ouvriers, des plus petits. Malheureusement, le collègue de Mr Parmelin, Mr Berset (socialiste), pense la même chose. Voilà pourquoi la personne n'est pas un thème politique, de gauche ou de droite. La personne est pré-politique, le coeur ou le centre du service politique.
Jubilé de la Miséricorde: la porte sainte fut offerte par la Suisse
La porte sainte fut offerte par la Suisse
Saviez-vous que : la porte sainte de bronze de la Basilique St Pierre a été offerte à Pie XII par l'évêque de Lugano, Mgr François von Streng, à l’occasion de l’année sainte 1949-1950, en ex-voto pour la protection de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale.
Pie XII a souligné le thème illustré par les scènes évangéliques en disant:
« Les battants de bronze, louent avec un accent émouvant la magnificence de la miséricorde de celui qui est venu chercher ce qui était perdu ».
Bonne et sainte Année Sainte de la Miséricorde à vous tous chers lecteurs !
Bonne et sainte Année Sainte de la Miséricorde à vous tous chers lecteurs !
Vatican - le 08/12/2015 à 11:39:00 Agence I.Media
Le pape François ouvre solennellement le Jubilé de la miséricorde et ravive l'impulsion “missionnaire“ du concile Le pape François a solennellement ouvert l’année sainte extraordinaire du Jubilé de la miséricorde, le 8 décembre 2015, lors d’une messe célébrée place Saint-Pierre 50 ans jour pour jour après la fin du Concile Vatican II. Au terme d’une cérémonie marquée par un déploiement exceptionnel des forces de l’ordre, le chef de l’Eglise catholique a ouvert la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Il s’est arrêté un instant en silence sur le seuil de l’immense porte de bronze, immédiatement suivi par le pape émérite Benoît XVI.
Au terme de la messe célébrée place Saint-Pierre devant des dizaines de milliers de fidèles, sous une pluie fine, le pape François a ouvert la Porte sainte de la basilique vaticane. Dans l’atrium de la basilique, il a lentement poussé les deux lourds battants de la grande porte de bronze, sous les yeux du pape émérite Benoît XVI, 88 ans, qui n’était pas réapparu lors d’une cérémonie publique depuis la messe de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, en avril 2014.
Après avoir chaleureusement salué Benoît XVI, le pape François a donc prié quelques instants devant la Porte sainte avant d’en gravir les trois marches et d’en pousser, avec quelque difficulté, les lourds battants. Il s’est ensuite tenu, seul, en silence et tête baissée, sur le seuil de la porte que devraient franchir plusieurs millions de fidèles jusqu’à la clôture du Jubilé de la miséricorde, le 20 novembre 2016. Une fois passé, le pape François s’est arrêté à l’intérieur de la basilique pour regarder son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI, passer à son tour cette porte. C’est accompagné de son secrétaire particulier Mgr Georg Gänswein et une canne à la main, que Benoît XVI a lentement franchi le seuil de la Porte sainte.
Une impulsion missionnaire
Auparavant, sur la place Saint-Pierre, le pape François avait présidé une messe solennelle au jour de la fête de l’Immaculé conception, entouré d’une soixantaine de cardinaux et de plus d’une centaine d’évêques. Dans son homélie, sous un immense logo du jubilé, le pape a particulièrement souhaité que cette année extraordinaire permette de “grandir dans la conviction de la miséricorde“.
“Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la lumière de sa miséricorde“, a soutenu le pape pour qui, “si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père“.
50 ans jour pour jour après la clôture du Concile Vatican II, le pape a rendu un vibrant hommage à l’assise conciliaire qui s’est tenue du 11 octobre 1962 au 8 décembre 1965. Elle fut, a soutenu le pape François, “une véritable rencontre entre l’Eglise et les hommes de notre temps, une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Eglise à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire“.
“Partout où il y a une personne, l’Eglise est appelée à la rejoindre pour lui apporter la joie de l’Evangile“, a soutenu le pape François. Et le pontife d’appeler alors l’Eglise catholique à reprendre cette “impulsion missionnaire (…) avec la même force et le même enthousiasme“. “Le jubilé, a conclu le pape, nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain“.
Avant la messe, le pape a salué plusieurs chefs de gouvernement accompagnés de leurs délégations, à la chapelle de la Pietà de la basilique Saint-Pierre. Parmi eux le président de la République italienne Sergio Mattarella, des membres de la famille royale belge parmi lesquels la reine Paola, le roi Albert II, la princesse Astrid et le prince Laurent, mais aussi les capitaines régents de la République de Saint-Marin, la vice-présidente du Sénat de la République tchèque et le vice-président du Bundestag allemand. Après le pape François, le pape émérite, les cardinaux et les évêques, ces personnalités ont passé en premier la Porte sainte du jubilé, à la fin de la cérémonie. AMI
Prix Ozanam, les meilleurs articles de blogs catholiques et la richesse de la blogosphère
Prix Ozanam et la richesse de la blogosphère
Dans quelques jours nous connaîtrons le nom des lauréats du prix frédéric ozanam. Vous êtes tous invités à la cérémonie de remise du Prix Ozanam, le samedi 12 décembre dès 18h à l’auberge Adveniat, 10 rue François 1er à Paris VIII. Vous pouvez vous inscrire sur ce Doodle.
Nous avons reçu un nombre important de propositions d’articles. Merci à tous ceux qui les ont proposés.
Devant le nombre et la qualité de ces billets nous ne pouvons qu’aboutir à la conclusion que la blogosphère catholique est riche, belle et dynamique.
L’intégralité des articles en lice est disponible ici. Parmi eux, le jury va désigner un lauréat pour chaque catégorie. Ils seront révélés samedi soir lors de la remise des prix.
En attendant la révélation finale, vous pouvez découvrir dès maintenant la liste des articles candidats proposés au jury.
N.B. J'ai la chance d'être dans les nominés, au milieu de tant de talents.
Noël vient du nom Nativité, la naissance d’un enfant, de Jésus vrai Dieu et vrai homme. Notre société est marquée par cet événement, cet avènement. Notre calendrier commence à partir de cette naissance. Certes, une erreur de calcul d’un moine, qui s’est trompé sur la fondation de la ville de Rome, fait remonter historiquement la naissance de Jésus à -4 avant lui. C’est assez drôle de naître avant sa date de naissance !
Malheureusement, nous ne voulons plus trop nous montrer chrétiens, par peur, par honte, par tolérance ? Je ne veux pas juger. Je veux simplement retenir avec vous que Jésus est sans défense, sans puissance, sans violence et sans parole. Il n’amène que la Paix avec sa Mère Marie et son père virginal Joseph. Ils sont pauvres et seront même des réfugiés en Égypte. Alors que notre univers médiatique rêve d’un surhomme tout puissant, jamais malade, toujours jeune et beau, Jésus épouse la faiblesse. Il dépend totalement de Marie et de Joseph. Il est, pour ainsi dire à notre merci.
N’ayons pas peur de nos faiblesses, de nos fragilités, de nos fautes, de nos péchés. L’année de la Miséricorde tant désirée par le Pape François est ouverte. Le jeune Jorge Bergoglio fut appelé par Dieu à l’âge de 17 ans, en Argentine, le premier jour du printemps pour l’autre hémisphère. Il a senti que le Pardon l’appelait. La Miséricorde n’est pas un concept, une belle idée, mais Une Personne : Jésus. Il vient chez nous pour sauver ce qui est perdu. Il ne vient pas pour les biens portants, mais les malades, les petits, les pécheurs.
Les portes de l’année sainte se sont ouvertes partout dans le monde. Jésus veut surtout que la porte de notre cœur s’ouvre car Marie ne désire qu’une seule chose : déposer son fils dans la crèche de notre vie, de notre cœur. Il y a peut-être des éléments pas propres, car l’âne et le bœuf sont juste à côté … Je ne vous fait pas un dessin…. Jésus est celui qui lave et purifie la souillure, ce qui est sale et impur. Le sacrement du pardon, c’est cela. On lui avoue, on lui dit notre péché et il le jette au loin. Jésus purifie notre crèche.
A chacun, à chacune, bon et joyeux Noël, bonne année, sainte année. Que la Miséricorde continue de nous attirer, pour quitter l’ombre du péché afin d’entrer dans la lumière de la Joie.
La communication de Madame Chaouqui: la double peine de Vatileaks 2
Je suis avec grandes peines le procès Vatileaks 2.
Le peine de comprendre
Peine, dans le sens des non-sens des propos que Madame Chaouqui lancent à travers Tweeter, Facebook et les médias italiens. Cette mise en scène ne fait que confirmer les propos du Pape François: sa nomination fut une erreur. Il y a fort à craindre que cela se retourne surtout et malheureusement contre elle.
La peine comme une souffrance
Peine, dans le sens que j'aime l'Eglise. Certes, elle est sainte, pure, mais non sans pécheurs. Cette corruption qui voit le jour pourrait nous faire douter de l'Eglise: alors si c'est cela, mieux vaut ne pas en être. Le carriérisme, la volonté de gravir les échelons, l'orgueil d'être avec les grands de ce monde ... Le Pape François avait magnifiquement dénoncé ces tentations qui guettent l'ensemble de l'Eglise.
Dieu merci, la curie romaine, le Vatican, Rome ne se résument pas à son show. La foi en vaut la peine !
A quelques jours de la solennité de l'Immaculée Conception, de l'ouverture de l'année sainte le 8 décembre, je prie pour que ses éclats, ses éclaboussures ne nous détournent pas de la Miséricorde.
Le second nom de Mme Chaouqui est Immacolata (Immaculée). Qu'elle lui vienne en aide en l'incitant à prendre la Porte Sainte, dans un plus profond silence.
L'herméneutique de la Réforme est celle de la Miséricorde.
Depuis 1982, les catholiques furent peu à peu habitués à la théologie de Joseph Ratzinger.
Tout le pontificat de Saint Jean-Paul II en fut heureusement marqué. Devenu Pape sous le nom de Benoît XVI, sa brillante pensée a touché toute l'Eglise.
Depuis l'avénement de François, l'idéologie de la rupture flotte dans l'inconscient médiatique. Cette théorie du complot est renforcée par ceux qui sont restés dans l'ombre de la grandeur de Ratzinger.
Pour moi, il ne fait aucun doute que Ratzinger est un saint. Autant le dire de son vivant. Il continue de marquer les intelligences et les consciences.
Au lieu de rendre compte, d'expliquer et de mettre dans le contexte les propos de notre Pape, ce qui suppose une "herméneutique" de la foi, des penseurs attaquent le Saint Père. De fait, ce n'est pas le Pape Bergoglio qui est flou, mais justement les théories de ses opposants.
Benoît XVI avait marqué les esprits par son discours à la curie romaine de décembre 2005. Le plus grand théologien après Saint Thomas d'Aquin avait présenté l'herméneutique de la rupture et l'herméneutique de la réforme.
Le Pape François n'est pas un théologien. Il le dit avec grande humilité, sans aucun complexe. Il a le don des langues, en mettant la foi de l'Eglise, non pas de côté, mais dans les périphéries.
Cependant, tout son Magistère est parfaitement conforme à la foi catholique, au catéchisme de l'Eglise, à la doctrine sociale de l'Eglise.
Avec lui, cette véritable réforme apparait plus clairement celle de la Miséricorde, l'authentique réforme qui n'est pas non plus l'herméneutique de la continuité. Il faut toujours remettre l'Eglise dans sa forme originale.
Elle n'est nullement en rupture avec la Vérité, avec les vérités, les dogmes ou les formules dogmatiques. Notre Pape est un Pasteur, un communicateur de génie qui sait parler simplement, comme le faisait Jésus. Il s'adresse non pas à la brebis de l'enclos ecclésial, mais aux 99 brebis qui n'ont jamais entendu parler de la beauté de la foi.
Opposer les Papes est une forme de protestantisme luthérien, en séparant ce qui est uni: la Bible contre la Tradition, la foi contre les moeurs, le peuple contre le Pape ...
L'interprétation du dernier Synode sur la famille dépend malheureusement de l'idéologie de la rupture. La Miséricorde n'est nullement détaché de l'enseignement de l'Eglise. La Miséricorde est bien plutôt la clef pour comprendre l'Eglise, guidée par l'Esprit, lui qui nous conduit toujours vers la vérité tout entière.
Est-ce que Saint Jean s'oppose à Saint Matthieu ? Nullement.
Le conseiller le plus proche du Pape François n'est donc ni le Cardinal Kasper, ni le Père Spadaro, ni tel ou tel théologien, mais bel et bien l'Esprit Saint.
L'Eglise catholique est aux portes de l'Année Sainte: interview du Pape François
L'Eglise catholique est aux portes de l'Année Sainte: interview du Pape François
La revue catholique italienne Credere publie ce jour une interview du Saint-Père, dans laquelle il explique les motivations et les attentes du Jubilé de la miséricorde, ainsi que son expérience personnelle de la miséricorde divine.
’’Le thème de la miséricorde a fortement été accentué dans l’Eglise à partir de Paul VI. Jean-Paul II y est revenu dans l’encyclique Dives in Misericordia, instituant avec la canonisation de sainte Faustine Kowalska la fête de la Divine Miséricorde, fixée à l’octave de Pâques.
Dans ce sillage, j’ai ressenti comme un désir du Seigneur de montrer sa miséricorde hommes. Il s’est donc agi pour moi de suivre une tradition relativement récente pour une attention qui a toujours existé... Il est évident que le monde a besoin de la miséricorde, besoin de compassion, c’est à dire souffrir avec avec. Nous sommes habitués aux mauvaises nouvelles, à la cruauté et aux pires atrocités qui offensent le nom et la vie de Dieu. Le monde a besoin de découvrir que Dieu est Père, qu’il y a la miséricorde, que la cruauté n’est pas plus une solution que la condamnation.
Si l’Eglise suit parfois une ligne dure ou tenté de la suivre en soulignant les normes morales, beaucoup de gens sont laissés de côté. ... Je vois l’Eglise comme un hôpital de campagne après la bataille : Combien de personnes souffrent, sont blessées ou tuées !... Nous devons soigner, guérir, soutenir... Nous sommes tous pécheurs, et tous portons nos croix. J’ai senti que Jésus veut ouvrir la porte de son cœur, que le Père veut montrer sa tendre miséricorde, nous envoyant l’Esprit... C’est l’année du pardon, de la réconciliation. D’un côté, nous voyons la production et le commerce des armes qui tuent les personnes innocentes d’une manière la plus cruelle possible, de l’autre l’exploitation des personnes, des enfants. Un sacrilège est en cours contre l’humanité. L’homme est sacré, car image du Dieu vivant. Et le Père dit de nous arrêter pour aller vers lui".
Plusieurs fois le Pape François a dit se sentir pécheur. Comment vit-il la miséricorde de Dieu ? :
’’Je suis un pécheur, j’en suis sûr, un pécheur que le Seigneur a regardé avec pitié. Comme je l’ai dit aux prisonniers en Bolivie, je suis un homme pardonné. Dieu me regarda avec compassion et m’a pardonné. Même maintenant, je fais des erreurs et commets des péchés. Je me confesse tous les quinze ou vingt jours, parce que je ressens toujours le besoin de la miséricorde de Dieu... J’ai eu ce sentiment à dix-sept ans, d’une manière spéciale le 21 septembre 1953, quand j’ai ressenti le besoin d’entrer dans une église me confesser...
C’est devenu évident. J’ai décidé de devenir prêtre...et c’est un prêtre malade leucémie qui m’a accompagné pendant un an. Il est mort l’année suivante. Après l’enterrement, je pleurais à chaudes larmes, je me sentais complètement perdu, comme si Dieu m’avait abandonnée. C’est là que j’ai suis rencontré la miséricorde de Dieu, qui est désormais étroitement liée à ma devise épiscopale... La traduction littérale serait en étant miséricordieux et en choisissant". Le Jubilé de la miséricorde peut-il être l’occasion de redécouvrir la maternité de Dieu ? Y a-t-il un aspect féminin de l’Eglise qui doive être reévalué ? ’’Oui, dans le livre d’Isaïe, Dieu affirme que si une mère en arrivait à oublier son enfant, lui ne nous oubliera pas. Voici la dimension maternelle de Dieu. Tout le monde ne comprend pas l’expression Maternité de Dieu, qui n’appartient pas au langue populaire... C’est pourquoi je préfère utiliser le mot tendresse, typique d’une mère, la tendresse de Dieu. Dieu est père et mère.’’
La miséricorde dans la Bible nous fait découvrir un Dieu plus miséricordieux qu’on ne pourrait le croire. Cette tendresse envers l’homme peut-elle favoriser un changement d’attitude envers l’autre ?
"Certes, cela conduira à être un plus tolérant, plus patient, plus attentif... Durant le Synode de 1994, j’avais dit qu’il fallait mettre en route une révolution de tendresse...
Aujourd’hui cette tendresse nous devons la faire grandir comme résultante de l’Année de miséricorde : La tendresse de Dieu est pour chacun de nous. Chacun de nous a le droit de dire : Je suis malheureux, mais Dieu m’a aime, alors je dois aussi aimer les autres de la même manière.« Evoquant le célèbre Discours de la lune, lorsque Jean XXIII recommanda aux fidèles de rentrer chez eux avec une caresse aux enfants. C’est devenu une icône de l’Eglise de la tendresse, qui aide les communautés chrétiennes à se développer et à se renouveler : »Quand je vois les malades, les personnes âgées, je reçois une caresse spontanée, car c’est le premier geste que font les parents sur leur nouveau-né. C’est un Je t’aime, je veux tu ailles bien."
Réfugiés en Suisse: un petit L comme une leçon de vie
Un petit L comme leçon de vie !
Les réfugiés sont dans l’actualité, mais leurs personnes sont-elles vraiment dans mon cœur ? Nous parlons beaucoup du thème des réfugiés. Un peu impuissant, je me dis souvent, non sans souffrance : « qu’est-ce que je peux faire » ? J’ai concrètement appris à faire quelque chose par les événements de la vie.
J’ai eu la joie de baptiser un petit d’Erythrée. Les parents et la communauté érythréenne m’ont ensuite invité pour un repas typique du pays. En parlant avec le papa, il m’a expliqué que le permis de conduire était indispensable pour trouver du travail. Pas de permis de conduire, pas de travail. J’ai senti alors que je pouvais donner des leçons de conduite gratuite. Cela, je peux le faire !
Depuis peu, la vitre arrière de ma voiture est orné d’un L. Cela peut sembler une goutte d’eau dans la mer mondiale de l’indifférence, un tout petit acte pour ainsi dire « lilliputien » ! Mère Teresa dirait que même si cette petite goutte d’eau venait à manquer, elle n’y serait pas !
C’est ainsi que le monde change, par les petits actes de tous les jours, les petites choses. Cela résonne pour moi comme une leçon de vie. Conduire donne des ailes ! Puissions-nous découvrir réellement ce que nous pouvons faire pour christianiser, donc humaniser, notre monde cruel et violent.
L'affaire Tornay classée ou l'importance de la communication
L'affaire Tornay classée
Le Pape François l'a dit en conférence de presse: les journalistes doivent être des professionnels, aussi bien dans la presse confessionnelle que "laïque". "Si un journaliste se trompe, il le dira humblement et simplement. Je pensais ainsi, et je me suis trompé. On va de l'avant".
Le monde de la communication doit se garder de trois erreurs professionnelles:
- la désinformation
- la calomnie
- la diffamation
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La vérité ne suffit pas. Sa communication est justement une partie de cette même vérité. Pour avoir suivi de près la communication sur "le Tornay gate", qui n'est pas le "Watergate" ou le "Rhônegate", je constate que le vérité fini toujours par triompher.
"Tornaygate": même pas un soupçon d'une faute judiciaire affirme le procureur D.Marty.
Vittorio Messori et l'affaiblissement du christianisme: un danger pour la Paix
La crèche de Neuchâtel déplacée
Neuchâtel aura finalement sa crèche devant un Temple, mais pas dans "l'espace public". On pourrait y voir un acte de tolérance, d'ouverture et de respect envers les musulmans.
Dans un article du Corriere della Sera, Vittorio Messori, auteur et journaliste italien fort connu, opine que le laïcisme occidentale ne favorise pas l'entente avec le monde musulman. L'islam se conçoit comme l'ultime révélation, après le judaïsme et le christianisme.
En reléguant la crèche dans l'espace privé, nos frères musulmans nous regarde comme des athées. Paradoxalement, c'est en étant plus chrétien que la paix se profile.
En croyant se détacher des racines chrétiennes, pour rester "neutre", un effet paradoxal est engendré: un regard condescendant des musulmans qui nous voit comme des "sans Dieu".
Le Roi du Maroc voyait un peu le même risque. La déchristianisation de l'Europe est une très mauvaise chose.
Relevons ici que la laïcité est un fruit du christianisme. Une société laïque ne veut pas dire athée et sans Dieu.
Un musulman respecte un chrétien sans complexe
Monseigneur Charles Morerod s'exprime en ce sens sur sa page Facebook:
Pour reprendre une idée centrale: les musulmans qui ne voudraient pas perdre un jour de jeûne, mais qui voient que des habitants de pays de tradition chrétienne n'osent plus dire qu'ils croient que Dieu s'est fait homme, de peur de froisser les musulmans, quelle impression est-ce que ça leur laisse?
De la reconnaissance pour le respect vis-à-vis d'eux? Plutôt du mépris...
Vittorio Messori ajoute que nombre de musulmans respectent un chrétien qui n'a pas peur de se dire chrétien, et cela rejoint bien ma propre expérience, directe et indirecte. Et comme la nature a horreur du vide...
Préservatif et Pape François: la presse enlève la compresse
Intéressant de noter que les deux Papes, émérite et en charge, pensent la même chose, bien qu'il le disent différemment. Ratzinger le théologien le plus brillant des derniers siècles et Bergoglio le pasteur de la rue devenu Pape sont unis comme les doigts de la main.
Cependant, l'Univers fascinant des médias ne l'entend pas de cette oreille. L'idéologie de la rupture n'offre pas la même interprétation que le réalisme de la Réforme si cher à Benoît XVI: mettre l'Eglise dans sa matrice, dans sa forme originelle.
Etat des lieux avec un article fort intéressant de Cath.ch (I.Media) dans La Liberté.
Eglise et préservatif • Certains y voient une ouverture, d’autres estiment que le pape François a esquivé la question, d’autres encore jugent que la position de l’Eglise reste inchangée, ou bien notent une irritation du pape. En bref, la presse n’est pas unanime sur l’interprétation des paroles du pontife quant à l’utilisation du préservatif pour éviter la propagation du virus du sida.
La Croix semble découvrir l'enseignement classique de l'Eglise et met une croix sur cette obsession. La Croix a tourné la page.
(N.B. Le Pape Benoît XVI avait aussi parlé de l'argent*, qui augmente le problème du Sida. Car il a toujours reconnu que le préservatif avait une certaine place dans la lutte contre cette maladie - suite à cette fameuse conférence de presse, les stratèges médiatique du Vatican ont mis les conférences de presse dans l'avion au retour des voyages. Cela évite désormais de plomber la visite du Pape)
*Selon la voix de Benoît XVI lors de la conférence de presse: "Je dirais que nous ne pouvons pas résoudre ce problème du sida seulement avec de l'argent. L'argent est nécessaire, mais s'il n'y a pas l'âme qui sache l'utiliser, cela n'aide pas, on ne peut pas résoudre ce problème avec la distribution de préservatifs: au contraire, il augmente le problème".
Ce qu'a dit le Pape François:
- Le virus du Sida ravage l’Afrique. Grâce aux soins, les malades vivent plus longtemps, mais l’épidémie continue. Seulement en Ouganda, il y a eu l’an passé 135'000 nouvelles infections du virus et c’est pire au Kenya.
Le Sida est actuellement la plus grande cause de mort en Afrique. Vous avez rencontré les enfants de mères séropositives et écouté un témoignage bouleversant en Ouganda, mais vous avez dit peu de choses encore sur cette question. Nous savons que la prévention est un élément clef.
Nous savons aussi que le préservatif n’est pas la seule façon d’arrêter l’épidémie, mais nous savons que c’est une part importante de la réponse. Le moment n’est-il pas venu pour l’Eglise de changer de position sur cette question et de permettre l’usage du préservatif pour éviter de nouvelles infections ?
François: La question me semble trop… étroite. Il me semble aussi que c’est une question partiale. Oui, c’est l’une des méthodes, et la morale de l’Eglise se trouve, sur ce point, devant une perplexité. Est-ce le 5e ou le 6e commandement? Il faut défendre la vie… le rapport sexuel doit être ouvert à la vie. Mais ce n’est pas le problème. Le problème est plus grave.
Cette question me fait penser à ce que l’on a demandé un jour à Jésus: «Dis-moi maître, est-il autorisé de guérir le jour du Sabbat?» Il est obligatoire de guérir! Cette question posée ainsi pour savoir s’il est licite de guérir… mais la malnutrition, l’exploitation des personnes, le travail qui rend esclave, le manque d’eau potable, ça ce sont des problèmes! Ne nous demandons pas si on peut utiliser ce pansement ou tel autre pour guérir une petite blessure.
La grande blessure: c’est l’injustice sociale, l’injustice de l’environnement, l’injustice de l’exploitation et de la malnutrition dont j’ai déjà parlé. Cela ne me plaît pas de descendre dans des réflexions aussi casuistiques lorsque des gens meurent par manque d’eau, (qu’ils meurent) de faim, (de problèmes) de logement.
Lorsque tous seront guéris, lorsqu’il n’y aura plus ces maladies tragiques provoquées par l’homme, que ce soit par injustice sociale ou pour gagner plus d’argent - il suffit de penser au trafic des armes -, lorsqu’il n’y aura plus ces problèmes, je crois que l’on pourra se poser la question: est-il licite de guérir le jour du Sabbat? Pourquoi continue-t-on à fabriquer les armes, à faire du trafic d’armes? Les guerres sont le plus grand motif de mortalité. Je dirai à l’humanité: «faites justice», et lorsque tous seront guéris, lorsqu’il n’y aura plus d’injustice en ce monde, nous pourrons parler du Sabbat.
Préservatif: continuité entre Benoît XVI et François
La conférence de presse en 2009 du Pape Benoît XVI, certes lors du vol aller vers l'Afrique, avait valu une grande polémique médiatique sur le préservatif.
Une autre conférence de presse du Pape François, mais au retour du continent Africain, ne donne lieu à aucune tempête.
Préservatif: l'Eglise n'a pas changé; l'obsession médiatique s'en va
L'enseignement de l'Eglise aurait-il changé ?
C'est bien plutôt l'obsession médiatique qui s'en va. Car Benoît XVI et le Pape François on dit substantiellement la même chose.
L'omniprésence du préservatif était devenu presque obscène, au point de nous rendre perplexe; la voilà qui quitte la scène.
Sexe: l'ambiance sociale risque l'obsession
Une anecdote pour terminer. Un jeune évêque dû répondre à une question d'une journaliste.
- "Monseigneur, le discours de l'Eglise sur la masturbation est scandaleux. Vraiment, j'ai lu le catéchisme de l'Eglise catholique, et des choses pareilles, on ne peut plus les dire aujourd'hui. Le sexe, c'est vraiment une obsession de l'Eglise".
- Madame, avez-vous vu d'autres choses dans le catéchisme: la prière, les sacrements, la joie ?"
- "Non !"
- Alors qui est obsédée ?"
La sexualité est le 6ème commandement du Décalogue. Le tout premier: aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force. Commençons par chercher l'Amour du Christ et notre corps le cherchera également.
Sans aucun doute, la théologie du corps du Saint Jean-Paul II commence à pleuvoir sur notre monde, où le sexe est hypermédiatisé, sur Internet et dans les moyens de communication.
Lutte contre la maladie du Sida: le BAba ou la méthode ABC
Notre conscience ne nous dit pas autre chose: la sexualité trouve son épanouissement dans le don de soi, dans le mariage ou dans le don de soi à Dieu.
Afrique: comme François, Benoît XVI avait aussi parlé de l'argent en 2009 (soldi en italien)
Selon la voix de Benoît XVI lors de la conférence de presse: "Je dirais que nous ne pouvons pas résoudre ce problème du sida seulement avec de l'argent. L'argent est nécessaire, mais s'il n'y a pas l'âme qui sache l'utiliser, cela n'aide pas, on ne peut pas résoudre ce problème avec la distribution de préservatifs: au contraire, il augmente le problème".
Vatileaks 2 : le Pape François confesse: ce fut une erreur de choisir Chaouqui et Mgr Balda
C'est Benoît XVI qui a commencé à parler de corruption au Vatican
Le Pape François ne craint pas d'être transparent. Il parle de cette corruption (Vatileaks 2) en conférence de presse, sans honte et a reconnu son erreur dans le choix de Mme Chaouqui et de Mgr Balda.
François continuera l'entreprise de "nettoyage", non sans avoir rendu hommage à Benoît XVI qui lors du chemin de croix de 2005 avait reconnu que la corruption touchait des hommes d'Eglise.
Le procès de Vatileaks continuera au-delà du 8 décembre, ouverture du Jubilé de la Miséricorde, afin de permettre aux avocats de faire leur travail.
Mme Chaouqui continue d'être présente, de manière fort surprenante, sur Twitter, Facebook et même dans les médias. Manifestement, sa personnalité est plus que troublante, avec une capacité de mise en scène.
Vatileaks 2 est un vrai James Bond (Spectre), avec une relation sexuelle présumée, les services secrets chinois et italiens, Nuzzi, l'Opus Dei (pas lié) et les sujets favoris de l'univers médiatique: sexe et argent; ne manque plus que le sang (3S en italien: sesso, soldi,sangue).
L'onctuosité cléricale peut chercher à cacher. François ne craint nullement que ces ombres viennent à la lumière.
La presse laïque et confessionnelle doit être professionnelle. Elle peut tout dire, en évitant les trois péchés: la manipulation de l'information, la calomnie et la diffamation.
......
I.Media: "C'est Benoît XVI qui a entamé la lutte contre la corruption au Vatican, a affirmé le pape François dans l'avion qui le ramenait d'Afrique : “13 jours avant la mort de saint Jean-Paul II, pendant le chemin de croix qu’il conduisait, le cardinal Ratzinger a parlé des ‘saletés’ de l’Eglise.
C’est lui qui a dénoncé cela le premier. Puis le pape Jean-Paul II meurt dans l’octave de Pâques et Ratzinger devient pape. Mais, durant la messe Pro eligendo pontifice, il était doyen… non il était camerlingue ou doyen ?… Il a parlé du même thème.
Et nous l’avons élu pour cette liberté de dire les choses. C’est depuis ce moment-là que l’on entend parler de corruption au Vatican“.
A 15 ans, j’ai dit à ma mère : "Je pense que j’ai trouvé ma religion, ce n’est pas l’islam".
Le joueur de football Djibril Cissé s’est confié pudiquement et avec sincérité sur sa foi. Né musulman, il a grandi dans une famille musulmane et son frère est imam en Belgique. Il s'est converti au catholicisme :
« J’étais pas obligé, parce qu’on ne peut pas dire ‘obligé’, j’étais curieux. Parce qu’on ne m’avait pas appris. Mon père était parti donc je n’avais pas de modèle religieux donc j’ai dit ‘pourquoi pas’ (…) J’ai vraiment accroché » « à 15 ans, je l’ai dit à ma mère, j’ai dit ‘Je pense que j’ai trouvé ma religion, ce n’est pas l’islam’ et ma mère a compris. »
A la suite de sa conversion, les réactions ont été négatives dans son pays d’origine, la Côte d’Ivoire.
« Ce n’est pas très bien vu (…) J’ai expliqué aux gens qui méritaient l’explication, ils ont compris (…) ils ont accepté. Après, ce que pensent les gens… » « ma religion, ça me regarde, je ne fais de mal à personne. Quand je vais en Côte d’Ivoire, je respecte, je me couvre, je couvre mes tatouages et ça se passe très bien. »
Et Valeurs Actuelles ajoute :
"Il semblerait que dans le monde du sport professionnel, certaines conversions passent mieux que d’autres. Comme par exemple celle de Franck Ribery, converti à l’islam, qui se fait appeler Bilal Yusuf Mohammed…"