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dimanche, 12 juillet 2015

Medjugorje: la main de fer se poursuit

Source

Medjugorje: l'Eglise a déjà dit non

image2.jpgAprès les USA, au tour de l'Italie.

Le diocèse de Padoue (Cittadella) n'a pas souhaité qu'une voyante de Medjugorje donne son témoignage. Padoue est ainsi le second diocèse de la péninsule à prendre la même mesure.

Cela confirme les propos du Pape François dans l'avion de retour: il y a des procédures envoyées aux évêques, avant même la réunion de la Congrégation de la doctrine de la foi et l'ultime décision. 

Le diocèse se base sur la déclaration de Zadar (10 avril 1991) de la conférence des évêques de l'ex Yougoslavie: pas d'origine surnaturelle.

"Sur la base des recherches effectuées, il n’est pas possible d’établir qu’il y a eu des apparitions ou des révélations surnaturelles;le clergé et les fidèles ne sont pas autorisés à participer à des réunions, des conférences ou des célébrations publiques au cours desquelles la véracité de ces “apparitions” serait prise pour acquis".

Le Pape a célébré la Messe au Paragay

samedi, 11 juillet 2015

Petit bilan du voyage du Pape en Bolivie avec KTO

Discours magistral et historique du Pape ( doctrine sociale de l'Eglise, changement du système économique, l'écologie intégrale )

Le Pape met fin à la polémique du cadeau communiste du Président Morales

Le Pape ne se réfère qu'au sacrifice du Père Espinal, c'est tout ! Dans le bon sens de Tout ! 

Hommage à la Vierge de Copacabana

Cité du Vatican, 11 juillet 2015 (VIS).

CJnhhknWcAEIMuz.pngHier, après la messe privée à l'archevêché de Santa Cruz de la Sierra, rappelant que le Président bolivien lui avait offert au nom du pays plusieurs cadeaux, le Saint-Père a décidé de les confier à la Vierge de Copacabana, la patronne de la Bolivie.

Puis il a récité une prière à Marie: Mère du Sauveur, notre mère, Reine de la Bolivie, écoute les suppliques de tes enfants, avant tout des plus pauvres et abandonnés. Protège les. Reçoit ces dons manifestation de l'attachement du peuple bolivien et de ma filiale affection... Ils rappellent la noblesse de ce peuple rassemblé à tes pieds...et le sacrifice du P.Espinal. Puissent-ils être le symbole du grand amour et de la persévérance des boliviens.

Je dépose à tes pieds ma prière avec celles de ceux qui m'ont accueilli ces jours-ci. Protège la Bolivie et manifeste à ce pays ta tendresse de femme, de mère et de reine".

.....

Le Pape non seulement a marqué sa désapprobation "non esta bien eso" pour le cadeau provoquant de Morales ( dessin crucifix sur un croix marxiste, marteau et faucille ) mais laisse ces décorations, cadeau d'une grande délicatesse, à la Vierge pour la nation bolivienne ! Il parle du sacrifice du Père jésuite Espinal ! 

Tout est là : ce sacrifice nous lave, dans le sang du Christ, de nos péchés et de nos limites ! ( incision dans une médaille de la croix avec marteau et faucille, croix conçue par Père Espinal ). Il met fin à la provocation en donnant tout cela à Marie ! 

Il Papa prima di lasciare la Bolivia ha deposto ai piedi di una statua di Maria le due decorazioni ricevute...
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vendredi, 10 juillet 2015

Le "Vatican" ne reconnaît pas Medjugorje

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Lien: les critères de la CDF, deux documents pour un non

Vatican - Eglise catholique: Medjugorje n'est pas reconnu comme lieu d'apparition de Marie

Après une session de la Congrégation de la foi (ndlr: modification 26 juin 19h00: elle n'a pas eu lieu, mais le corps de l'info reste exacte) et selon cette source (un vaticaniste) le préfet de l'ex Saint Office le Cardinal Müller ne reconnaît pas Medjugorje comme un lieu d'apparition mariale.

Seule concession: un lieu de prière, car Dieu donne des fruits même là où il n'a pas semé. 

L'Eglise catholique ne reconnaît pas Medjugorje

Le Pape promulguera un prochain décret qui ne devrait pas aller dans un sens différents des conclusions de cette même Congrégation. 

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Les voyants seront également "isolés". Les fidèles devront se concentrer sur la seule fréquentation des sacrements.

L'aspect économique a également joué un rôle dans cette non reconnaissance, par la création d'agences de voyages et d'hôtel pour l'accueil de l'afflux de pèlerins.

Enfin, les messages présentaient des inconsistances théologiques et ne devront plus être diffusés.

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Traduction (source Bertrand Cardinne, prêtre)


images.jpegL'unique concession est pour Medjugorje, reconnue comme lieu de prière, parce que Dieu sait récolter même là où Il n'a pas semé", a expliqué le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la CDF, au cours de la Session plénière de la Congrégation (ndlr: elle se tiendra en janvier 2016) qui s'est réunie hier pour s'exprimer sur l'authenticité des apparitions présumées de la Vierge aux six "voyants" de cette petite localité de Bosnie-Herzégovine, lesquels affirment recevoir depuis 34 ans les messages de la "Gospa".

Pour le reste, le jugement de l'ex-Saint-Office est absolument négatif, sur la base de la relation finale de la "Commission Ruini" constituée par Benoît XVI pour faire la lumière sur ces phénomènes.

Medjugorje: aucun élément surnaturel

Pour la CDF, les "apparitions" ne témoignent d'aucun caractère surnaturel : il est par conséquent interdit aux fidèles de participer aux "extases" des six "voyants", et interdit à ces derniers de diffuser les textes des messages reçus de la Vierge.

A la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje est infligé un autre NON : elle ne deviendra pas sanctuaire marial, comme le voulaient les "voyants". Cela va même plus loin : il est interdit aux Évêques d'accueillir dans leurs diocèses les "voyants" pour des rencontres ou témoignages publics comme cela s'est fait jusqu'ici. Il est juste permis d'assurer aux pèlerins qui iraient à Medjugorje l'assistance d'un prêtre.

Medjugorje: des voyants isolés

Les pèlerins eux-mêmes ne devront pas non plus reconnaître par leur présence l'authenticité des apparitions ; ils devront aussi éviter tout contact avec les "voyants", se concentrant seulement sur la prière et la fréquentation des sacrements.

Pourquoi une telle sévérité du Vatican ? Avant tout, à cause de la vacuité théologique des messages ; mais aussi à cause de l'intéressementéconomique des "voyants", lesquels ont investi dans des hôtels et des agences de voyages. Autres raisons : les rivalités qui ont émergé entre eux, la désobéissance montrée tant envers l'évêque de Mostar qu'envers le Pape. Ce dernier en effet leur avait ordonné à travers la Commission Ruini de consigner par écrit les dix secrets qu'ils auraient reçus de la Gospa. 

Medjugorje: l'argent est un point essentiel

L'argent est l'un des points essentiels qui ont poussé le Vatican à user d'une poigne de fer : on n'a jamais vu de vrais voyants qui se seraient enrichis sur leurs propres apparitions.

On peut donc exprimer un doute, puisque les six "voyants" de Medjugorje affirment qu'ils voient la Vierge et parlent avec elle : le font-ils parce qu'il y a quelque chose de vrai dans les apparitions, ou bien simplement pour attirer le plus grand nombre de pèlerins à voyager par leurs agences et à loger dans leurs hôtels ?

La Congrégation de la foi ne reconnaît pas Medjugorje: le Pape publiera un décret

Unknown.jpegLaissons le dernier mot au Pape François, qui publiera bientôt un décret sur cette affaire : il est cependant difficile de croire que le Pape puisse modifier les conclusions de la CDF.

En effet, lui-même a déjà manifesté à plusieurs reprises, plus ou moins ouvertement, son propre scepticisme sur le bien qui se passe à Medjugorje. On va donc probablement vers une "fumée noire" qui fera du bruit.

Le Pape en Bolivie: l'Eglise opte pour les plus petits et les plus faibles

jeudi, 09 juillet 2015

Benoît XVI et la Vierge Marie: l'hypocrisie, le double discours du New York Times

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Source:

Le New York Times est un média leader qui influence passablement la communication européenne. Il est notamment à l'origine de la théorie de la rupture entre les deux Papes: le Pape Benoît XVI était systématiquement critiqué, alors que le Pape François est encensé. 

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17 000 préservatifs pour blesser et offenser gravement le Pape, les catholiques et les chrétiens

Lors des attentats contre les caricaturistes de Charlie Hebdo, le journal américain n'avait heureusement pas publié les caricatures blessantes et offensantes. 

Rien de tel pour le Pape émérite. Le NYT a publié "l'oeuvre" intitulée "Eggs Benedict", où Benoît XVI est représenté avec dix-sept mille préservatifs.

Ce n'est pas tout: le NYT reproduisait aussi "l'oeuvre" d'un certain Chris Ofili "La Sainte Vierge Marie" recouverte d'excréments et d'organes génitaux (je préfère ne pas la publier). 

Le père de la psychanalyse S. Freud avait identifié dans l'enfance le stade anal, le caca, pipi, crotte, boudin ... Pour les enfants, c'est compréhensible et innocent. Pour un artiste et un journal soit disant haut de gamme, il s'agit d'une prodigieuse régression mentale. 

Pape François: le cadeau d'un crucifix au marteau et à la faucille tombe à plat

Pape François en Bolivie: le cadeau d'un crucifix au marteau et à la faucille, symbole communiste, tombe à plat 

Evo Morales le Président de la Bolivie a remis au Pape un bien étrange cadeau: un crucifix au marteau et à la faucille, symbole communiste.

Non seulement le Pape a su très habilement le tenir à plat, afin d'avoir aucune photo, mais il s'est en plus exclamé: "non està bien eso", "cela n'est pas bien"

Le choix d’Evo Morales a été considéré par l’Eglise locale, en froid avec l’ancien syndicaliste, comme une véritable provocation.

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Le visage très expressif du Pape François: une photo qui résume tout

La faucille et le marteau sont un symbole graphique utilisé pour représenter le communisme dans sa variante léniniste. Il dépeint le prolétariat ouvrier paysans; leur jonction symbolise l'union entre les travailleurs agricoles et industriels.

Selon I.Media, ce cadeau est une réplique de l'oeuvre du père jésuite Luis Espinal assassiné en 1980.

Le Père Lombardi a précisé: A l'époque, le père jésuite Luis Espinal n'entendait pas faire de cette oeuvre une “interprétation marxiste“ de la religion. 

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Note: je comprends que le Père Lombardi veuille défendre quelque peu son confrère Jésuite, sauvagement assassiné. Toutefois, qu'aurions-nous dit si l'oeuvre était une croix gammée ? Le communisme a fait d'innombrables victimes et a clairement influencé l'idéologie de la théologie de la libération; si le Père Espinal ne savait pas que le marteau et la faucille étaient le signe du marxisme, il aurait été très peu instruit et peu cultivé, ce qui n'a jamais été le cas des Jésuites. 

Le Père Bergoglio fut isolé dans l'ordre de Jésuites, justement pour n'avoir jamais soutenu la théologie de la libération en Amérique du Sud. Aux propos conciliants du Père Lombardi, je préfère l'attitude "claire" du Pape François, qui marque sa désapprobation par son visage fermée. 

Bolivie: le Pape s'est posé sur l'aéroport le plus haut du monde

Discours d'arrivée du Pape François

Comme hôte et pèlerin, je viens pour confirmer la foi des croyants en Jésus Christ ressuscité, pour que nous qui croyons en Lui, pendant notre pèlerinage en cette vie, nous soyons témoins de son amour, ferment d’un monde meilleur, et nous collaborions à la construction d’une société plus juste et solidaire.

mercredi, 08 juillet 2015

Le voyage du Pape en bref avec KTO

Site du Vatican (vidéos, homélies, galeries photographiques)

Le voyage du Pape en Equateur, Bolivie et Paraguay en quelques minutes avec KTO et Antoine-Marie Izoard

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Pape François: du protocole de Kyoto à l'appel de Quito

Pape François et Laudato Si': que l'appel de Quito du Pape François résonne plus fort que le protocole de Kyoto

Protocole de Kyoto

CJWiFzlWsAAR2q9.png"Cette Terre nous l'avons reçue comme un héritage...

Nous ferions bien de nous demander : dans quel état voulons-nous la laisser ?

Nous ne pouvons plus tourner le dos à notre mère la Terre"

Pape François en Amérique du Sud (RTS)

 

 

Frères dans l’Episcopat, 
Monsieur le Recteur,
Distinguées autorités,
Chers professeurs et étudiants,
Chers amis,

C’est pour moi une grande joie d’être avec vous cet après-midi dans cette Université Pontificale de l'Équateur, qui depuis presque soixante-dix ans, réalise et actualise la fructueuse mission éducative de l'Église au service des hommes et des femmes de la Nation. Je remercie pour les aimables paroles par lesquelles vous m’avez donné la bienvenue et par lesquelles vous m’avez fait part des inquiétudes et des espérances qui jaillissent en vous, face au défi, personnel et social, de l'éducation. Mais je vois qu’il y a là-bas à l’horizon de gros nuages, j’espère que ne viendra pas l’orage, mais juste une légère bruine.

Dans l'Évangile, nous venons d’entendre comment Jésus, le Maître, enseignait à la foule et au petit groupe des disciples, en s’adaptant à leur capacité de compréhension. Il le faisait par des paraboles, comme celle du semeur (Lc 8, 4-15). Le Seigneur a toujours été un plasticien dans sa manière d’enseigner, de telle manière que tous pouvaient comprendre. Jésus ne cherchait pas à ‘‘faire le docteur’’. Au contraire, il veut atteindre le cœur de l'homme, son intelligence, sa vie, pour que celle-ci porte du fruit.

La parabole du semeur nous parle de cultiver. Elle nous montre les espèces de terre, les espèces de semence, les espèces de fruit et la relation qui est créée entre elles. Et déjà depuis la Genèse, Dieu murmure à l'homme cette invitation : cultiver et prendre soin.

Non seulement Dieu lui donne la vie, la terre, la création ; non seulement il lui donne un partenaire et une infinité de possibilités ; il lui adresse aussi une invitation, il lui donne une mission. Il l'invite à prendre part à son œuvre créatrice et il lui dit : cultive ! Je te donne la semence, je te donne la terre, l'eau, le soleil, je te donne tes mains et celle de tes frères. Tu les as, là, ils sont aussi tiens. C'est un cadeau, c’est un don, c’est une offre. Ce n'est pas quelque chose d'acquis, ce n’est pas quelque chose d’acheté. Il nous précède et subsistera après nous.

C'est un don fait par Dieu pour qu'avec lui nous puissions le faire nôtre. Dieu ne veut pas une création pour lui-même, pour se regarder lui-même. C’est tout le contraire. La création, c'est un don destiné à être partagé. C'est l'espace que Dieu nous donne, pour construire avec nous, pour construire un nous. Le monde, l'histoire, le temps sont le lieu où nous construisons ce nous avec Dieu, le nous avec les autres, le nous avec la terre. Notre vie cache toujours cette invitation, une invitation plus ou moins consciente, qui subsiste toujours.

Mais notons une particularité. Dans le récit de la Genèse, avec la parole cultiver, il en dit immédiatement une autre : protéger. L’une explique l’autre. L’une va de pair avec l’autre. Ne cultive pas qui ne protège pas et ne protège pas qui ne cultive pas. 

Non seulement nous sommes invités à prendre part à l'œuvre créatrice en la cultivant, en la faisant croître, en la développant, mais nous sommes aussi invités à en prendre soin, à la protéger, à la garder. Aujourd'hui cette invitation s'impose à nous [de force]. Non plus comme une simple recommandation, mais comme une exigence qui naît « en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter…. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée » (Laudato si’, n. 2).

Il existe une relation entre notre vie et celle de notre mère la terre, entre notre existence et le don que Dieu nous a fait. « L’environnement humain et l’environnement naturel se dégradent ensemble, et nous ne pourrons pas affronter adéquatement la dégradation de l’environnement si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport avec la dégradation humaine et sociale » (Laudato si’, n. 48). Mais de même que nous disons ‘‘ils se dégradent’’, de la même manière nous pouvons dire ‘‘ils se soutiennent et peuvent se transfigurer’’. C'est une relation qui maintient une possibilité, tant d’ouverture, de transformation, de vie que de destruction, de mort.

Il y a quelque chose d’évident, nous ne pouvons pas continuer à tourner le dos à notre réalité, à nos frères, à notre mère la terre. Il n’est pas permis d’ignorer ce qui se passe autour de nous, comme si certaines situations n’existaient pas ou n’avaient rien à voir avec notre réalité. Il n’est pas permis, encore moins humain, de faire le jeu de la culture du déchet. 

Il se pose toujours encore, avec force, cette question de Dieu à Caïn : “Où est ton frère?” Je me demande si notre réponse continuera d'être : “Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ?" (Gn 4, 9).

Je vis à Rome ; durant l’hiver il fait froid. Il arrive que tout près du Vatican l’on trouve, le matin, une personne âgée morte de froid. Cela n’apparaît comme nouvelle dans aucun journal, dans aucune chronique. Un pauvre qui meurt de froid et de faim ne fait pas la nouvelle, mais si les bourses des principales capitales du monde baissent de deux ou trois points, on crée de toute pièce un grand scandale mondial. Et je me demande : où est ton frère ? Et je vous demande de vous poser, chacun, encore une fois cette question, de la poser à l’Université. Je demande à l’Université Catholique : où est ton frère ?

Dans ce contexte universitaire, il serait bon de nous interroger sur notre éducation face à cette terre qui crie vers le ciel.
Nos centres éducatifs sont une pépinière, une possibilité, une terre fertile à soigner, stimuler et protéger. Une terre fertile assoiffée de vie.

Je me pose des questions avec vous, éducateurs : veillez-vous sur vos étudiants, en les aidant à développer un esprit critique, un esprit libre, capable de protéger le monde d'aujourd'hui ? Un esprit capable de chercher de nouvelles réponses aux défis multiples que la société pose aujourd’hui à l’humanité ? Etes-vous capables de les encourager à ne pas se désintéresser de la réalité qui les entoure, à ne pas se désintéresser de ce qui se passe aux alentours ? Etes-vous capables de les encourager à cela ? Pour cela, il faut les sortir des salles de cours, leur esprit doit sortir des salles de cours, leur cœur doit sortir des salles de cours. Comment, dans le programme universitaire ou dans les divers domaines du travail éducatif, entre la vie qui nous entoure, avec ses questions, ses interrogations, ses questionnements ? Comment générons-nous et accompagnons-nous le débat constructeur, qui naît du dialogue en vue d'un monde plus humain ? Le dialogue, c’est une parole ‘‘pont’’, cette parole qui crée des ponts.

Et il y a une réflexion qui nous concerne tous : les familles, les centres éducatifs, les enseignants : comment aidons-nous nos jeunes à ne pas considérer un diplôme universitaire comme synonyme d’un statut supérieur, comme synonyme de plus d'argent ou de prestige social ? Ils ne sont pas synonymes. Comment aidons-nous à considérer cette préparation comme signe de plus grande responsabilité face aux problèmes de nos jours, face à la protection du plus pauvre, face à la sauvegarde de l’environnement ?

Et vous, chers jeunes qui êtes ici, présent et avenir de l'Équateur, vous êtes ceux qui doivent bouger. Avec vous, qui êtes semence de transformation de cette société, je voudrais me demander : savez-vous que ce temps d'étude, n'est pas seulement un droit mais aussi un privilège que vous avez ? Combien d'amis, de personnes connues ou inconnues voudraient avoir un espace en ce lieu et qui pour diverses circonstances ne l'ont pas eu ? Dans quelle mesure nos études nous aident-elles et nous amènent-elles à nous solidariser avec eux ? Posez-vous ces questions, chers jeunes.

Les communautés éducatives ont une tâche fondamentale, une tâche essentielle, dans la construction de la citoyenneté et de la culture. Attention, il ne suffit pas de réaliser des analyses, des descriptions de la réalité ; il est nécessaire de créer les domaines, les espaces de vraie recherche, de débats qui offrent des alternatives aux problématiques existantes, surtout aujourd'hui. Que c’est nécessaire d’être concret !

Face à la globalisation du paradigme technocratique qui tend à croire « que tout accroissement de puissance est en soi ‘progrès’, un degré plus haut de sécurité, d’utilité, de bien-être, de force vitale, de plénitude des valeurs, comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique » (Laudato si’, n. 105), il nous est demandé d’urgence, aujourd’hui, à vous, à moi, à nous tous de nous résoudre à penser, à chercher à débattre sur notre situation actuelle. Et je dis que d’urgence, nous devons nous résoudre à penser quelle culture, quel genre de culture nous désirons ou voulons non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants et nos petits-enfants. Cette terre, nous l'avons reçue en héritage, comme un don, comme un cadeau. Qu’il nous ferait du bien de nous demander : comment voulons-nous la laisser ? Quelle orientation, quel sens voulons-nous imprimer à l'existence ? Pour quoi passons-nous par ce monde ? Pour quoi luttons-nous et travaillons-nous ? (cf. Laudato si’, n. 160), pour quoi nous étudions ?

Les initiatives individuelles sont toujours bonnes et fondamentales, mais il nous est demandé de faire un pas de plus : nous résoudre à voir la réalité de façon organique et non fragmentaire ; nous résoudre à nous poser des questions qui nous incluent tous, puisque tout “est lié” (Laudato si’, n. 138). Il n’y a pas de droit à l’exclusion.

Comme Université, comme centres éducatifs, comme enseignants et étudiants, la vie vous lance un défi pour répondre à ces deux questions : pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? Où est ton frère ?

Que l’Esprit Saint nous inspire et nous accompagne, puisqu'il nous a convoqués, nous a invités, nous a offert l'opportunité et, à son tour, la responsabilité de donner le meilleur de nous-mêmes. Il nous offre la force et la lumière dont nous avons besoin. C'est le même Esprit qui, le premier jour de la création, planait sur les eaux, voulant transformer, voulant donner vie. C'est le même Esprit qui a donné aux disciples la force de Pentecôte. C'est le même Esprit qui ne nous abandonne pas et se fait un avec nous pour que nous trouvions des chemins d’une nouvelle vie. Que ce soit lui, notre maître et compagnon de route ! Merci beaucoup. 

 
 

 


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Le Pape invite à la révolution de la foi, à l'évangélisation

Notons qu'en Amérique du Sud, le mot révolution a une autre signification, qui rime avec changement ou conversion. Ce n'est pas notre conception, qui signifierait bien plus un mouvement subversif pour renverser le pouvoir. 
Quito (Equateur) - le 07/07/2015 à 18:31:00 Agence I.Media

Amérique latine : au “cri“ de l’indépendance, doit répondre le cri révolutionnaire de l’évangélisation, lance le pape à Quito

Devant plus d’un million de personnes, le pape François a célébré une messe géante en plein air, dans le parc du Bicentenaire de Quito (Equateur), le 7 juillet 2015. Dans cet ancien aéroport reconverti en parc, le pape a demandé aux Latino-américains de répondre au “cri“ de l’indépendance, lancé 200 ans plus tôt dans le continent, par le cri de “l’évangélisation“. “Evangéliser“ est notre “révolution“, a aussi lancé le pape, insistant cependant sur la nécessaire “tâche de l’unité“.


Célébrant la messe au parc du Bicentenaire de Quito, le pape François a comparé le “susurrement de Jésus lors de la dernière Cène“, au “cri de l’Indépendance de l’Amérique hispanique“, un cri “né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages“. Le voyage du pape en Amérique latine survient en effet en plein bicentenaire de nombreux pays du continent.

“Je voudrais qu’aujourd’hui les deux cris coïncident sous le beau défi de l’évangélisation“, a alors souhaité le pape, en référence au thème principal de son voyage en Amérique latine : la joie de l’évangélisation. “Notre cri, en ce lieu qui rappelle ce premier cri de la liberté, actualise celui de saint Paul : ‘Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile’, a-t-il poursuivi. Ce cri est si urgent et pressant comme celui de ceux qui désirent l’indépendance“. Et le pape de lancer avec vigueur à la foule : “C’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire -, c’est cela notre cri le plus profond et le plus constant !“.

Nécessaire unité et inclusion

“A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, a continué le pape argentin, il n’a manqué ni conviction ni force, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques“. L’évangélisation, a alors souligné le pape, “peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies“.

Ce discours du pape François est fortement teinté de références à l’histoire postcoloniale de l’Amérique latine. A peine l’indépendance consommée, de nombreux conflits frontaliers ont éclaté sur le continent latino-américain. Entre le Pérou et l’Equateur, par exemple, le différent frontalier, éclaté en 1830, n’a trouvé sa résolution que récemment, en 1998. Avec ces mots, le pape argentin rappelle ainsi aux fidèles d’Amérique du Sud le “rêve“ de la “Grande Patrie“, idéal d’unité des peuples américains, porté par les grands héros des indépendances sud-américaines José de San Martin et Simon Bolivar, et encourage donc l’union entre les différents peuples d’Amérique du Sud.

Recherche stérile de pouvoir

“L’immense richesse de ce qui est varié, de ce qui est multiple, atteignant l’unité chaque fois que nous faisons mémoire de ce Jeudi saint, nous éloigne de la tentation de propositions plus proches des dictatures, des idéologies ou des sectarismes“. Là encore, le pape François se réfère à l’histoire plus récente d’Amérique latine. L’Equateur, tout comme la Bolivie et le Paraguay – prochaines étapes du pape lors de ce voyage en terre sud-américaine – ont vécu plusieurs périodes de dictatures militaires. L’Equateur, notamment, a été marqué par trois épisodes de dictature.

Le pape a dès lors appelé à “lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration“. “Il est impensable que brille l’unité si la mondanité spirituelle fait que nous sommes en guerre entre nous, a insisté le pape, dans une recherche stérile de pouvoir, de prestige, de plaisir ou de sécurité économique“.

Cette messe géante a ainsi été célébrée dans un décor des plus orignal, sur le tarmac d'un aéroport désaffecté, où avait atterri Jean-Paul II (1978-2005) en 1985 lors de son voyage en Equateur. Le pape François, vêtu d’une chasuble tissée de manière artisanale avec des motifs indigènes, s’est adressé aux fidèles équatoriens depuis un immense podium blanc coloré de nombreuses décorations réalisées avec des roses. Devant l’autel, un immense colibri fait de roses représentait le symbole de Quito. Au cours de la célébration, les lectures ont été effectuées en langue amérindienne. Dans l’assemblée, figuraient de nombreuses communautés indigènes, dont certains Tsachilas en costume traditionnel. On ne compte plus que quelque 2000 Tsachilas aujourd’hui en Equateur, contre environ 20 000 à la fin du 18e siècle.

A Quito, Bénédicte Lutaud, I.MEDIA

lundi, 06 juillet 2015

Pape en Amérique du Sud: quel miracle pour quel Synode ?

Pape François et difficultés des familles: que l'impur ou le scandaleux soient convertit en miracle par Dieu 

Unknown.jpegEn commentant l'Evangile de Cana, le Pape a fait un magnifique plaidoyer pour la famille. Marie est une Mère qui accueille toutes détresses ! 

Le Pape demande de prier pour que ce qui parait impur et scandaleux puisse être convertit par Dieu en miracle.

Mais tous ne l'entendent pas de cette oreille, car la tentation est grande d'interpréter les phrases du Pape en fonction de nos catégories européennes, soit un changement non pas des situations douloureuses, mais des remèdes proposés par l'enseignement de Jésus par l'Eglise. 

(traduction d'après l'anglais)

"Dans la famille, et de cela nous en sommes tous témoins, des miracles sont accomplis avec le peu que nous avons, avec ce que nous sommes, avec ce que nous avons en mains ... la plupart du temps, ce n'est pas idéal, ce n'est pas ce que nous aurions rêvé ou ce que nous aurions dû être ...

Le vin nouveau de la fête du mariage de Cana, le bon vin ... vient des jarres des ablutions, nous pouvons même dire de la place où chacun a laissé ses péchés. ... Peu avant avant l'ouverture de l'année jubilaire de la Miséricorde, l'Eglise va célébrer le Synode ordinaire dédié à la famille, afin d'approfondir le discernement spirituel et trouver des solutions concrètes pour les difficiles challenges que nos familles doivent affrontés en notre temps.

CJQKGe8WoAAhyTE.pngJe vous demande de prier intensément afin que Dieu puisse même avec ce que nous pouvons trouver impur, scandaleux ou effrayant, que Dieu puisse le retourner, en l'intégrant dans son heure - en un miracle. La famille aujourd'hui a besoin de ce miracle".

Le miracle ne consiste pas à changer le message de l'Eglise.  

On comprend que les situations de souffrances et les drames familiaux soient convertis par Dieu, que l'eau de la purification devienne un vin de douceur et de guérison; soit, que l'enseignement de l'Eglise puisse engendrer ces miracles, que les familles divisées retrouvent l'unité en quittant le péché pour aller vers le vin nouveau, l'Evangile de la famille. 

Le Pape n'a pas lancé un message contre ceux qui s'opposent à sa vision réformatrice

Toutefois, par une interprétation fort discutable et idéologique, ses propos du Pape deviennent:

Le Figaro

..."il a aussi demandé la prière des catholiques pour que se produise un «miracle» au prochain synode sur la famille se réunissant en octobre à Rome.

L'Eglise, a prévenu le Pape, doit trouver «des solutions concrètes» pour résoudre de «nombreuses difficultés».

Il n'a pas nommé la question des divorcés-remariés. Mais François passait là un message à ceux qui s'opposent à sa visée réformatrice. Dans une ligne, du reste clairement tracée par la feuille de route de ce synode - un «document de travail» -, publiée il y a deux semaines, qui ne s'appesantit pas sur les inquiétudes des évêques et cardinaux récusant cette ouverture aux divorcés-remariés et exprimée, lors de la première session du synode, en octobre dernier".

Le Pape François en Amérique du Sud: Equateur, Bolivie et Paraguay

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L'Amérique du Sud est largement catholique

 Suivre sur KTO, avec Antoine-Marie Izoard

Le pape François en Equateur, en Bolivie puis au Paraguay.

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Le programme :

( avec - 7h de décalage horaire )

Dimanche 5 juillet 

  • 9h  Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Quito (Équateur)
  • 15h Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito Cérémonie de bienvenue

Lundi 6 juillet 

  • 9h (16h00 heure suisse) Départ en avion pour Guayaquil Arrivée à l'Aéroport international « José J. de Olmedo » de Guayaquil
  • 10h30 Visite au Sanctuaire de la Divine Miséricorde
  • 11h45 Messe dans le Parc de Los Samanes
  • 14h Déjeuner au collège Javier avec la communauté jésuite et la suite papale
  • 17h10 Départ en avion pour Quito
  • 18h Arrivée à l'Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito
  • 19h Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet »
  • 20h10 Visite à la Cathédrale de Quito

Mardi 7 juillet 

  • 9h Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
  • 10h30 Messe au parc du Bicentenaire
  • 16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur
  • 18h Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco
  • 19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compañia »

Mercredi 8 juillet 

  • 9h30 Visite à la Maison de retraite des Missionnaires de la Charité
  • 10h30 Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au sanctuaire marial national « El Quinche »
  • 12h Départ en avion de Quito pour La Paz (Bolivie)
  • 16h15 Arrivée à l’Aéroport international d'El Alto à La Paz Cérémonie de bienvenue
  • 18h Visite de courtoisie au Président de l'État plurinational de Bolivie au Palais du gouvernement
  • 19h Rencontre avec les Autorités civiles en la Cathédrale de La Paz
  • 20h Départ en avion pour Santa Cruz de la Sierra
  • 21h15 Arrivée à l'Aéroport international Viru Viru à Santa Cruz de la Sierra

Jeudi 9 juillet 

  • 10h Messe place du Christ Rédempteur
  • 16h Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes à l'école Don Bosco
  • 17h30 Participation à la IIe Rencontre mondiale des Mouvements populaires au parc des expositions Expo Feria

Vendredi 10 juillet 

  • 9h30 Visite à la prison de Santa Cruz – Palmasola
  • 11h Rencontre avec les évêques de Bolivie dans l'église paroissiale de La Santa Cruz
  • 12h45 Cérémonie de congé à l’Aéroport international de Viru Viru
  • 13h Départ en avion pour Asunción (Paraguay)
  • 15h Arrivée à l’Aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asunción Cérémonie de bienvenue
  • 18h Visite de courtoisie au Président de la République au palais de López
  • 18h45 Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du palais de López

Samedi 11 juillet 

  • 8h30 Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Ñu »
  • 10h30 Messe sur l'esplanade du Sanctuaire marial de Caacupé
  • 16h30 Rencontre avec les représentants de la société civile au stade León Condou de l'école saint José
  • 18h15 Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asunción

Dimanche 12 juillet 

  • 8h15 Visite à la population du Bañado Norte (Chapelle de San Juan Bautista)
  • 10h Messe au parc Ñu Guazú
  • Angélus
  • 13h Rencontre avec les évêques du Paraguay au Centre culturel de la Nonciature apostolique
  • 13h30 Déjeuner avec les évêques du Paraguay et la suite papale
  • 17h Rencontre avec les jeunes sur le bord de fleuve « Costanera »
  • 19h Départ en avion pour Rome

Benoit XVI rencontre le Pape François: images de Rome Reports

samedi, 04 juillet 2015

Benoît XVI a parlé en public: sans Saint Jean Paul II, pas de Ratzinger

Sans Saint Jean Paul II, mon chemin spirituel et théologique n'est même pas imaginable.

Cette phrase a été prononcée par Benoît XVI qui a reçu un doctorat honoris causa de l'Université pontificale «Jean-Paul II» à Cracovie et de l'Académie de Musique de Cracovie.

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En ce moment, je ne peux qu'exprimer mon plus grand et plus cordial remerciement pour l'honneur que vous m'avez réservé en me conférant ce doctorat honoris causa. 

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Je remercie le Chancelier, son Eminence le cher Cardinal Stanislaw Dziwisz et les autorités académiques des deux universités. Je me réjouis surtout du fait que de cette manière, mon lien avec la Pologne, avec Cracovie, la patrie de notre grand saint Jean-Paul II est devenu encore plus profond.

Parce que sans lui mon chemi spirituel et théologique n'est même pas imaginable.

Benoît XVI, Pape émérite, Joseph Ratzinger

(La Croix)

Benoît XVI: sans Saint Jean Paul II, mon chemin spirituel et théologique n'est même pas immaginable

Cette phrase a été prononcé par Benoît XVI qui a reçu un doctorat honoris causa de l'Université pontificale «Jean-Paul II» à Cracovie et de l'Académie de Musique de Cracovie.

C'est le Card. Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie, Grand Chancelier de l'Université Pontificale «Jean-Paul II» qui a remis les deux diplômes.

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(source images: page Facebook Cardinal Koch)

vendredi, 03 juillet 2015

Solar Impulse s'est posé à Hawaï

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Interview de Raymond Clerc, directeur de vol de Solar Impulse, à Forum


podcast

"André est frais comme une rose ! C'est un excellent pilote, un homme oiseau depuis qu'il est né"

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André Borschberg en séance massage avant sa sortie du cockpit

(Photos: Pierre Gobet)

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Une belle page ajoutée à l'histoire de l'aviation

5 jours, 5 nuits, 8200 km (120 heures vol)

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Création d'un nouvel évêché à Genève: résultats de l'enquête

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Création d'un nouvel évêché à Genève: 44 % favorable ( un timide oui )

36% de participation ( 842 questionnaires envoyés - 306, 1/3 reçus )

C'est donc plutôt oui

Redécoupage du diocèse: 

53 % opinion favorable

21 % défavorable

26 % indécis

Nouveau diocèse Genève:

44 % favorable

35 % défavorable

21 % indécis

Par Diocèse LGF le jeudi 2 juillet 2015 à 18h18

Sondage en vue d’un redécoupage du diocèse : résultats mitigés

 

Lancé en mars dernier par Mgr Charles Morerod, le sondage sur un éventuel redécoupage du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg met en évidence une grande indécision.

C'est ce qui ressort des 306 réponses reçues sur les 842 envois effectués auprès des agents pastoraux et communautés religieuses du diocèse (soit 36% de participation).

Face à ce résultat mitigé, Mgr Morerod a décidé de recueillir d'autres renseignements.

A la question "Est-il opportun de redécouper le diocèse ?", 53% répondent "oui", 21% "non" et 25% "indécis". Les arguments évoqués en faveur d'un redécoupage sont le rapprochement de l'évêque avec la population, une gouvernance facilitée, une prise en compte des spécificités cantonales. Parmi les arguments défavorables figurent la perte de l'enrichissement mutuel, la difficulté de trouver d'autres évêques, le risque de repli local (dont l'"enfermement" des prêtres), la viabilité économique.

A la question "Faut-il créer un diocèse de Genève?", 44% répondent "oui", 35 % "non" et 21% "indécis". Au sein des participants genevois, ce sont 46% qui se disent en faveur de la création de leur propre diocèse. D'une manière générale, les arguments positifs sont la position particulière de Genève (avec la présence de l'ONU et les flux de catholiques générés par les organisations internationales) ainsi que la prise en compte de ce qui se vit déjà pastoralement à Genève (présence forte d'un vicariat). Les contre-arguments indiquent que la création d'un diocèse de Genève n'induirait pas une plus grande foi et soulignent les risques tant d'isolement de Genève que de difficultés financières.

Enfin, plusieurs nouvelles délimitations ont été proposées par les participants, allant d'un unique diocèse (équivalant au territoire de la Suisse romande) à quatre diocèses comparables aux frontières cantonales (Neuchâtel, Fribourg, Vaud, Genève).

Le sondage adressé le 30 mars par Mgr Morerod aux 842 prêtres, diacres, agents pastoraux laïcs ou communautés religieuses de son diocèse comporte trois questions : " Est-il opportun de redécouper le diocèse? Faut-il créer un diocèse de Genève? Quel autre découpage? ". Il fait suite à son constat d'un diocèse trop grand et à sa crainte d'en devenir plus un administrateur qu'un pasteur. Les Conseils d'Etat et communautés chrétiennes ont été informés de cette démarche lors de l'envoi du sondage.

Fribourg, le 3 juillet 2015

Le Service diocésain de la communication

Annexes :

(Version PDF du communiqué)

jeudi, 02 juillet 2015

L'archevêque de Chicago Mgr Cupich, l'Obama Care et l'union des personnes homosexuelles

kupich_160.jpgLe nouvel archevêque de Chicago s'est fendu d'une excellente déclaration sur deux sujets qui passionnent les USA: l'Obama Care et l'union civile des personnes homosexuelles.

Mgr Cupich: pour la liberté religieuse et le respect dû à chaque personne 

La Cour Suprême des Etats-Unis a rendu cette semaine deux arrêts d'une importance particulière pour l'Église Catholique.

Dans le premier, la Cour a maintenu les subventions pour 6,4 millions d'Américains à faible revenu qui en dépendent pour payer une assurance santé en vertu du l'Affordable Care Act (d'Obamacare). Certaines dispositions de cette loi nous posent problème, et nous continuerons de plaider pour la préservation de notre liberté religieuse.

Obama Care: Mgr Cupich plaide la liberté religieuse

Nous comprenons toutefois que pour des millions d'individus et de familles, dont la plupart sont des travailleurs pauvres, cette décision préserve l'accès aux services de santé et à la promesse qu'elle offre d'une vie plus longue et en bonne santé.

Dans le deuxième arrêt, la Cour Suprême des Etats-Unis a décidé que deux personnes du même sexe ont un droit constitutionnel de se marier. Ce faisant, la Cour a redéfini le mariage civil. La raison proposée pour cette décision est la protection de l’égalité des droits pour tous les citoyens, y compris ceux qui s'identifient comme gay.

Les rapides changements sociaux signalés par la décision de la Cour nous appellent à des réflexions mûres et sereines dans notre commun parcours. Dans ce processus, l'Église Catholique sera prête à offrir une connaissance ancrée dans la foi et une large gamme d'expérience humaine.

Il est important de noter que l'Église Catholique a un souci constant pour la dignité des personnes gay. En effet, le Catéchisme de l'Église Catholique dit: "Ils doivent être acceptés avec respect, compassion et sensibilité. Toute marque de discrimination injuste à leur égard devrait être évitée." (n. 2358).

Mgr Cupich: union civile des personnes "gays" et la dignité de chaque personne

Ce respect doit être réel et non pas rhétorique, et doit toujours refléter l'engagement de l'Église à accompagner toutes les personnes. Pour cette raison, l'Église doit fournir son appui à toutes les familles, quelle que soit leur situation, reconnaissant que sous sommes tous des proches, en voyage à travers la vie sous l'œil attentif d'un Dieu aimant.

Il est aussi important de souligner que la redéfinition du mariage civil de la part de la Cour Suprême n'a pas d'incidence sur le Sacrement catholique du Mariage, où le mariage entre un homme et une femme est un signe de l'union du Christ et de l'Église.

En défendant notre conception traditionnelle du mariage, nous sommes appelés à soutenir ceux qui sont entrés dans ce lien saint et aimant avec Dieu et avec l'autre. Ce sera particulièrement important pour les membres de notre propre Église tandis que nous marchons ensemble, respectant non seulement les exigences politiques d'égalité, mais surtout guidés par les demandes plus hautes de la révélation divine.

Notre objectif en tout cela sera de maintenir une authentique compréhension du mariage inscrit dans le cœur humain, consolidé dans l'histoire et confirmé par la Parole de Dieu".

 

Avortement: une question posée à l'intelligence

Avortement: pas une question catholique

images-1.jpegLe Liechtenstein assoupli la loi sur l'avortement. Les femmes ne seront plus punies par la loi. 

C'est la différence entre le moral et le légal. Je trouve juste de ne pas punir civilement une femme qui est déjà blessée par le drame de l'avortement.

Il reste que le médecin qui tue va à l'encontre du serment d'Hippocrate.

Il m'est arrivé plusieurs fois d'entendre la détresse d'une femme qui a eu recours à l'avortement. Le médecin l'a laissée toute seule, dans son désespoir et sa nuit de détresse.

L'Eglise sera toujours là, toujours présente pour prodiguer le pardon pour remettre debout, malgré la lourdeur de la douleur. Les prêtres sont en premières lignes pour soulager les consciences et offrir la Miséricorde de Dieu. 

L'avortement: une question posée à l'intelligence

La question de l'avortement est une question posée à l'intelligence: étymologiquement "intus legere", lire à l'intérieur. La raison discerne bien un être humain, dès la conception. C'est par une démonstration de la raison que l'on parvient à cette certitude. Il suffit ensuite de regarder les images pour s'en convaincre. 

L'avortement n'est donc pas un thème catholique. Certes, la foi permet d'adhérer à la vérité plus facilement et sans erreur dit Saint Thomas d'Aquin, repris par le Concile Vatican I.  

mercredi, 01 juillet 2015

Statistiques du blog Le Suisse Romain pour juin 2015

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15 150 visiteurs uniques * pour juin 2015

29 000 visites

avec deux pointes, à 4500 puis 4980 visiteurs pour les seuls deux jours du jeudi et vendredi

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plus de 2 000 partages de l'article sur Medjugorje sur Facebook

(*du jamais vu, plus que pour l'élection du Pape François en mars 2013)

 N.B. Bien que mon analyse reste identique, pour la paix des âmes, j'ai retiré les articles sur Medjugorje; je fais mienne les prises de positions du Cardinal Müller, de la conférence des évêques de Yougoslavie de 1991, des documents de la CDF de 1974 et 2008.

Cela m'a permis de comprendre que Medjugorje est aussi un phénomène médiatique.

J'attends la communication du Pape et de la CDF, sur un sujet qui fait en effet souffrir. Ce n'est nullement mon intention. Concentrons-nous sur la confession, la prière, la Messe. Merci pour votre compréhension. 

Pape François: le diable veut nous enlever la foi et l'espérance

Aleteia

Pape François: le diable veut nous enlever la foi et l'espérance

images.jpegVous croyez en l'existence de Satan ? Alors sans doute apprécierez-vous ces paroles fermes du pape François : "On a fait croire que le diable est un mythe, une image, une idée, l’idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui. C’est ce que dit saint Paul, ce n’est pas moi qui le dis ! La Parole de Dieu le dit. Et pourtant nous n’en sommes pas vraiment convaincus" .

Tous tentés au cours de notre vie

C'est indéniable. Nous sommes et serons tous tentés au cours de notre vie ; nous rencontrons le mal et la tentation, la souffrance, la division, et il nous arrive souvent de trembler devant les épreuves. Alors qu'il n'était que jeune prêtre, puis archevêque de Buenos Aires, et maintenant en tant que Pape, François a parlé de l'influence des puissances du mal sur nous, si nous les laissons faire. Mais comment s'y prend le démon pour tenter de nous affaiblir et nous détruire ? Quelle est sa tactique ?  

Le diable attaque notre foi, notre espérance et notre unité

Le démon poursuit deux objectifs principaux : que nous perdions la foi et l'espérance, et que nous perdions l'unité. Pour que l'espérance et la foi diminuent, ou même disparaissent, rien de mieux que de remplacer Dieu dans notre cœur par d'autres idoles séculaires. Et cela de deux manières : 
-  La première est d'inciter à la vanité ; le diable nous invite à éviter le combat quotidien, en cherchant d'autres voies : "Au lieu de suivre un chemin sûr, il nous présente un raccourci, nous séduit, cherche à arracher notre espérance, celle qui ne déçoit pas " (2 juin 2007). 
- La deuxième est de nous offrir des alternatives que sont le consumérisme, l'ascension sociale ; autrement dit, de remplacer Dieu, en restant prisonniers de "fausses promesses de lumière du démon" (24 décembre 2003). 
Non content de  cela, l'ennemi cherche aussi la division, parce qu'il sait que le témoignage d'amour donné par l'unité entre les chrétiens rend évidente la présence du Christ aux baptisés comme aux non-baptisés.  

Rejeter immédiatement les tentations

L'Eucharistie nous conduit à former un seul corps, et Satan veut le détruire : "Le démon ne reste jamais tranquille ; c'est le père du mensonge, le père de la discorde, le père de la division, le père de la violence. Et ce père, nous ne l'aimons pas parce que ce père ne nous rend pas frères, mais nous divise" (1er octobre 2006). Et la tactique est toujours la même : elle commence par la tentation et, si nous ne la rejetons pas immédiatement, elle grandit, grandit en impliquant les autres ; et elle contamine les autres, et finalement, elle se justifie en recourant au mensonge, aux calomnies, aux idéologies et toutes les méthodes avec lesquelles nous parvenons à nous tromper. Le Pape donne un exemple : "Pensons aux bavardages : j'éprouve un peu d'envie, de jalousie à l'égard de telle personne, je ne le garde pas pour moi, mais finis par le partager, en disant du mal de cette personne. Nous sommes tous tentés, a repris le Pape, car la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, c'est une lutte"
 
Il nous faut avoir conscience que notre fidélité à l'Évangile et à l'Église nous expose à des attaques plus grandes, car Satan méprise l'amour de Dieu et l'amour entre les personnes. Ne soyons ni naïfs ni lâches : soyons vigilants, marchons avec crainte et tremblements, mais aussi et surtout avec la conscience que le Christ a déjà vaincu et nous accompagne toujours. Sans doute trouverons-nous le découragement à certains moments, et cela tend à nous faire tomber. Mais il existe de nombreuses raisons,  bien plus puissantes, pour soutenir notre espérance !

Le Pape émérite Benoît XVI a rencontré le Pape François

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Avant se se rendre à Castel Gandolfo pour deux semaines, le Pape émérite Benoît XVI a rencontré durant 30 minutes le Pape François. 

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source photo: news.va

Le Pape émérite Benoît XVI a rencontré le Pape François

mardi, 30 juin 2015

Mgr Morerod vire à gauche

RTS: Mgr Morerod

Mgr Morerod dur et fasciste ?

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Un article du Matin qualifie Mgr Morerod d'homme dur et fasciste. 

En cause: sa présence en septembre prochain à une manifestation en faveur de la vie à Zürich. 

L'embryon est l'être humain le plus petit et le plus innocent qui soit. Historiquement, la présence au milieu des petits et des faibles a toujours été une juste préoccupation des hommes de gauche. 

Mgr Morerod: un évêque progressiste de gauche et écolo

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Etre pour la promotion de la vie le place parmi les plus progressistes qui soit, car la vie c'est l'avenir. 

A l'inverse, un fasciste exalte la force du chef. Défendre un tout petit être innocent face au droit de la force est plutôt l'attitude d'un héros. 

Morerod est même écolo et vert, car il promeut la nature humaine.  

lundi, 29 juin 2015

Mgr Morerod est bien plus catholique et rigolo que conservateur

Mgr Charles Morerod est loin d'être un âne: à la fois catholique et rigolo

Deux articles coup sur coup sur la riche et sympathique personnalité de l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. 

Le quotidien La Liberté se demande "où est Charlie ?", suite aux 12h de l'Auge, course humoristique et populaire à laquelle Charles Morerod a participé dans la magnifique Basse Ville de Fribourg. 


Cath.ch relève que Zürich qualifie Mgr Morerod de rigolo mais de conservateur. Pour preuve, ses idées sur le mariage des personnes homosexuelles et sur l'avortement. Il aurait résolument fait pencher la conférence des évêques suisses (CES) à droite. L'adjectif conservateur ne passe jamais bien dans la météo médiatique plutôt à gauche. 

Mgr Charles Morerod: une présence médiatique et publique qui séduirait et agacerait les fidèles ?

Une chose est certaine: Mgr Charles Morerod possède deux doctorats: en philosophie et en théologie. Peu de personnalités peuvent se présenter avec une telle formation.

Mgr Morerod: une foi remplie d'humour et une tête bien faite ... loin d'être un âne !

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Lorsque Aymeric Caron s'en va de "On n'est pas couché" avec Laudato Si' du Pape François

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Aymeric Caron et l'anthropologie écologique du Pape François

"Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié".

Pape François

Aymeric Caron quitte "On n'est pas couché"

Fervent défenseur de la cause animale, Aymeric Caron est végétarien depuis les années 1990. En 2013, il publie un ouvrage consacré à cet engagement, No steak, vendu à plus de 30 000 exemplaires.

En 2014, il rejoint le comité d'honneur de la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas. 

Aymeric Caron défend les animaux mais "dévorait" les invités sur le plateau

Aymeric Caron a tiré sa révérence. Il ne sera plus chroniqueur avec Laurent Ruquier pour son talk show du samedi soir sur France 2 "On n'est pas couché".

Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate.

Pape François

L'encyclique du Pape François consacrée à l'écologie humaine ou l'écologie intégrale pourrait être une lecture d'été pour Aymeric Caron.

Ce journaliste talentueux est un fervent défenseur des animaux, tout en laissant la place à l'avortement, l'euthanasie et au mariage homosexuel chez les êtres humains, comme si la nature n'existait finalement que pour les animaux, sans jamais concerner la personne humaine. 

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Conchita Wurst était sur le plateau de France 2.

L'Eglise est pour la promotion de la personne humaine, de la nature humaine, d'une écologie humaine et intégrale. 

Extrait en guise de salut à l'artiste: 

Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié. Si l’être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu’il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s’écroule, parce qu’« au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l’homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature ».

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Aymeric Caron n'avait fait qu'une bouchée de Caroline Fourest. Pourtant, pour les deux journalistes, la nature humaine n'existe pas. 

"Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau"

Pape François

118. Cette situation nous conduit à une schizophrénie permanente, qui va de l’exaltation technocratique qui ne reconnaît pas aux autres êtres une valeur propre, à la réaction qui nie toute valeur particulière à l’être humain. Mais on ne peut pas faire abstraction de l’humanité. Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau. Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate. Quand la personne humaine est considérée seulement comme un être parmi d’autres, qui procéderait des jeux du hasard ou d’un déterminisme physique, « la conscience de sa responsabilité risque de s’atténuer dans les esprits ».

Un anthropocentrisme dévié ne doit pas nécessairement faire place à un “bio-centrisme”, parce que cela impliquerait d’introduire un nouveau déséquilibre qui, non seulement ne résoudrait pas les problèmes mais en ajouterait d’autres. On ne peut pas exiger de l’être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité.

119. La critique de l’anthropocentrisme dévié ne devrait pas non plus faire passer au second plan la valeur des relations entre les personnes. Si la crise écologique est l’éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l’environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l’être humain. Quand la pensée chrétienne revendique une valeur particulière pour l’être humain supérieure à celle des autres créatures, cela donne lieu à une valorisation de chaque personne humaine, et entraîne la reconnaissance de l’autre.

L’ouverture à un “ tu ” capable de connaître, d’aimer, et de dialoguer continue d’être la grande noblesse de la personne humaine. C’est pourquoi, pour une relation convenable avec le monde créé, il n’est pas nécessaire d’affaiblir la dimension sociale de l’être humain ni sa dimension transcendante, son ouverture au “ Tu ” divin. En effet, on ne peut pas envisager une relation avec l’environnement isolée de la relation avec les autres personnes et avec Dieu. Ce serait un individualisme romantique, déguisé en beauté écologique, et un enfermement asphyxiant dans l’immanence.

120. Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ».

121. Le développement d’une nouvelle synthèse qui dépasse les fausses dialectiques des derniers siècles reste en suspens. Le christianisme lui-même, en se maintenant fidèle à son identité et au trésor de vérité qu’il a reçu de Jésus-Christ, se repense toujours et se réexprime dans le dialogue avec les nouvelles situations historiques, laissant apparaître ainsi son éternelle nouveauté.

Homélie du Pape pour la solennité de Saint Pierre et Paul ( 29 juin 2015 )

Homélie du Pape pour la solennité de Saint Pierre et Paul ( 29 juin 2015 )

CIpsJNKUkAAlP_W.pngLa lecture tirée des Actes des Apôtres, nous parle de la première communauté chrétienne assiégée par la persécution. Une communauté durement persécutée par Hérode qui «se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal… il décida aussi d’arrêter Pierre… Il le fit appréhender et emprisonner» (12, 2-4).

Je ne voudrais pas pourtant m’arrêter sur les persécutions atroces, déshumaines et inexplicables, malheureusement encore aujourd’hui présentes dans de nombreuses parties du monde, souvent sous les yeux et le silence de tous. Mais je voudrais aujourd’hui vénérer le courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne; le courage de continuer l’œuvre d’évangélisation, sans crainte de la mort et du martyre, dans le contexte social d’un empire païen; leur vie chrétienne qui pour nous, croyants d’aujourd’hui, est un fort rappel à la prière, à la foi et au témoignage.

Un rappel à la prière: la communauté était une Église en prière: «Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance» (Ac 12, 5). Et si nous pensons à Rome, les catacombes n’étaient pas des lieux pour échapper aux persécutions mais elles étaient, avant tout, des lieux de prière, pour sanctifier le dimanche et pour élever, du sein de la terre, une adoration à Dieu qui n’oublie jamais ses enfants.

La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne qu’une Église en prière est une Église debout, solide, en chemin! En effet, un chrétien qui prie est un chrétien protégé, gardé et soutenu, mais surtout, il n’est pas seul.

Et la première lecture continue: «des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre… et les chaînes lui tombèrent des mains» (12, 6-7).

Pensons-nous aux nombreuses fois où le Seigneur a exaucé notre prière en nous envoyant un Ange? Cet Ange qui, à l’improviste, vient à notre rencontre pour nous tirer de situations difficiles? Pour nous arracher aux mains de la mort et du Malin; pour nous indiquer le mauvais chemin ; pour rallumer en nous la flamme de l’espérance; pour nous donner une caresse; pour consoler notre cœur accablé; pour nous réveiller du sommeil existentiel; ou simplement pour nous dire: «Tu n’es pas seul».

Combien d’anges met-il sur notre chemin, mais nous, pris par la peur ou par l’incrédulité ou bien par l’euphorie nous les laissons à la porte ­– exactement comme il arriva à Pierre quand il frappa à la porte de la maison et la «jeune servante du nom de Rhodè s’approcha pour écouter. Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir la porte, elle rentra» (12, 13-14).

Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante! La prière qui est la rencontre avec Dieu, avec Dieu qui ne déçoit jamais; avec le Dieu fidèle à sa Parole; avec Dieu qui n’abandonne pas ses enfants. Jésus se demandait: «Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit?» (Lc 18, 7). Dans la prière, le croyant exprime sa foi, sa confiance et Dieu exprime sa proximité, aussi à travers le don des anges, ses messagers.

Un rappel à la foidans la seconde lecture, saint Paul écrit à Timothée: «Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout… et j’ai été arraché à la gueule du lion; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste» (2 Tm 4, 17-18). Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre. Seulement celui qui croit peut vraimentdire: «Le Seigneur est mon berger: je ne manque de rien (Ps 23, 1).

Combien de forces, au long de l’histoire, ont cherché – et cherchent – à anéantir l’Église, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais elles sont toutes anéanties et l’Église reste vivante et féconde! Elle reste inexplicablement solide pour que, comme dit saint Paul, elle puisse acclamer: «À lui la gloire pour les siècles des siècles» (2 Tm 4, 18).

Tout passe, seul Dieu reste. En effet, ils ont passé des royaumes, des peuples, des cultures, des nations, des idéologies, des puissances, mais l’Église, fondée sur le Christ, malgré beaucoup de tempêtes et nos nombreux péchés, reste fidèle au dépôt de la foi dans le service, parce que l’Église n’est pas l’Église des Papes, des évêques, des prêtres et non plus des fidèles, elle est seule et seulement du Christ. Seul celui qui vit dans le Christ promeut et défend l’Église avec la sainteté de sa vie, à l’exemple de Pierre et de Paul.

CIpsIXMVEAAoPGR.pngLes croyants dans le nom du Christ ont ressuscité les morts; ils ont guéri les infirmes; ils ont aimé leurs persécuteurs; ils ont démontré qu’il n’existe pas de force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi!

Un rappel au témoignagePierre et Paul, comme tous les Apôtres du Christ qui durant leur vie terrestre ont fécondé l’Église de leur sang, ont bu au calice du Seigneur, et ils sont devenus les amis de Dieu.

Paul a écrit à Timothéeavec un accent émouvant : «Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de justice: le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse» (2 Tm 4, 6-8).

Une Église ou un chrétien sans témoignage est stérile; un mort qui pense être vivant; un arbre sec qui ne donne pas de fruit; un puits asséché qui ne donne pas d’eau! L’Église a vaincu le mal grâce au témoignage courageux, concret et humble de ses enfants. Elle a vaincu le mal grâce à la proclamation convaincue de Pierre: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» et à la promesse éternelle de Jésus (cf. Mt 16, 13-18).

Chers Archevêques qui recevez aujourd’hui le pallium. Il est le signe qui représente la brebis que le pasteur porte sur ses épaules comme le Christ, Bon Pasteur, et il est par conséquent le symbole de votre tâche pastorale; il est «signe liturgique de la communion qui unit le Siège de Pierre et son Successeur aux Archevêques métropolitains et, par leur intermédiaire, aux autres Évêques du monde» (Benoît XVI, Angelus du 29 juin 2005).

Aujourd’hui avec le pallium, je voudrais vous confier ce rappel à la prière, à la foi et au témoignage.

L’Église vous veut hommes de prière, maîtres de prière; qui enseignent au peuple que le Seigneur vous a confié que la libération de toutes les prisons est seulement l’œuvre de Dieu et le fruit de la prière; que Dieu envoie au moment opportun son ange pour nous sauver de beaucoup d’esclavages et des innombrables chaînes mondaines. Vous aussi, pour ceux qui sont le plus dans le besoin, soyez des anges et des messagers de la charité!

L’Église vous veut hommes de foi, maîtres de foi: qui enseignent aux fidèles à ne pas avoir peur des nombreux Hérode, qui affligent par les persécutions, par les croix de tous genres. Aucun Hérode n’est capable d’éteindre la lumière de l’espérance, de la foi et de la charité de celui qui croit au Christ!

L’Église vous veut hommes de témoignage: saint François disait à ses frères: prêchez toujours l’Évangile et si c’est nécessaire, aussi par les paroles! (cf. Sources franciscaines, 43). Il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente! Aujourd’hui, il n’y a pas tant besoin de maîtres que de témoins courageux, convaincus et convaincants; des témoins qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde. À l’exemple de Pierre et de Paul et de beaucoup d’autres témoins tout au long de l’histoire de l’Église, témoins qui, appartenant aussi à différentes confessions chrétiennes, ont contribué à manifester et à faire grandir l’unique Corps du Christ. Je souhaite souligner la présence – toujours très appréciée – de la Délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople, envoyée par le cher frère Bartolomée I.

La chose est très simple: parce que le témoignage le plus efficace et le plus authentique est celui de ne pas contredire, par son comportement et par sa vie, tout ce que l’on prêche par la parole et tout ce que l’on enseigne aux autres!

Enseignez la prière en priant; annoncez la foi en croyant; portez témoignage en vivant!

 

Pape François - 29 juin 2015

 

samedi, 27 juin 2015

La comm du Vatican continue sa progression

Vatican: nouveau secrétariat pour la communication

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(RV) Le Saint-Siège possède un nouveau dicastère consacré aux médias et à la communication. C’est ce qu’annonce ce samedi un motu proprio du Pape François instaurant un Secrétariat pour la communication.

Différents organismes convergeront vers cette nouvelle structure : le conseil pontifical pour les communications sociales, la Salle de Presse du Saint-Siège, le service internet du Vatican, Radio Vatican, le Centre télévisuel du Vatican (CTV), l’Osservatore Romano, la Typographie vaticane, le service photographique, et la Librairie éditrice vaticane(LEV). Chacun de ces organismes poursuivra son travail en tenant en compte dorénavant des indications données par le Secrétariat.

Le site web du dicastère s'occupera du site officiel du Saint-Siège, www.vatican.va et du compte twitter du Pape : @pontifex. Le nouveau Secrétariat commencera officiellement à fonctionner lundi 29 juin et aura comme siège provisoire Palazzo Pio, autrement le siège de Radio Vatican.

Mgr Dario Edoardo Viganò, actuel directeur du CTV, sera le préfet du nouveau Secrétariat. Mgr Lucio Adrian Ruiz, chef du Bureau du service internet du Vatican sera le secrétaire. Paolo Nusiner, le directeur général de l’Avvenire, sera le directeur général. Giacomo Ghisani, chef du bureau des relations internationales et des affaires légales de Radio Vatican sera le vice-directeur général.

Changement d'époque 

Selon le préambule du Motu Proprio, le Pape François justifie cette réorganisation des organes de communication du Saint-Siège par « l’actuel contexte communicatif caractérisé par la présence et le développement des médias numériques, par les facteurs de la convergence et de l’interactivité ».

C’est donc vers « une intégration et une gestion unitaire » que doivent tendre les organes de communications. L’objectif est que « le système de communication du Saint-Siège réponde toujours mieux aux exigences de la mission de l’Eglise »

vendredi, 26 juin 2015

NSA, USA-France: le diocèse de Bayonne, secret absolu de la confession

Le diocèse de Bayonne rebondit sur les écoutes US de la France par la NSA pour faire de la comm

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Comunication du diocèse de Bayonne

jeudi, 25 juin 2015

Ecologie humaine à Paris: une pétition pour faire entendre l'appel du Pape François

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Aleteia

signez la pétition

Aux chefs d’État et de gouvernement des pays participant à la XXIe conférence internationale sur le climat (30 novembre-15 décembre 2015, Paris)

Au nom de nos enfants, qui sans vos efforts, vont hériter d’une planète dégradée et dangereuse,

Au nom des pauvres et de la planète, premières victimes de la pollution et de l’impact des changements climatiques,

Au nom de toute la famille humaine, qui compte sur votre volonté d'assumer vos responsabilités,

Je vous demande d’accueillir l’appel qu’a lancé le Pape François dans son encyclique "Laudato si" sur la "sauvegarde de la maison commune". Le Pape reconnaît qu’il est encore temps pour l’humanité d’éviter la catastrophe écologique, et vous demande de prendre des engagements concrets pour "une écologique humaine authentique".

Lors des délibérations de votre Conférence sur le climat, je vous demande d’écouter l’appel lancé par François à respecter le climat comme "un bien commun, de tous et pour tous" (n°23).

"Le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité. Les pires conséquences retomberont probablement au cours des prochaines décennies sur les pays en développement", affirme le Pape dans son encyclique (n°25).

Pour ces raisons, François lance cette demande que je fais mienne : "Voilà pourquoi il devient urgent et impérieux de développer des politiques pour que, dans les prochaines années, l’émission du dioxyde de carbone et d’autres gaz hautement polluants soit réduite de façon drastique, par exemple en remplaçant l’utilisation de combustibles fossiles et en accroissant des sources d’énergie renouvelable. Dans le monde, il y a un niveau d’accès réduit à des énergies propres et renouvelables" (n°26).

Il est encore temps de sauver la planète que nous allons offrir à nos enfants. Pour cette raison, je signe cette pétition et je vous demande de répondre par des engagements concrets à l’appel du Pape.