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mardi, 01 décembre 2015

L'obsession du préservatif quitte la scène médiatique

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Préservatif: continuité entre Benoît XVI et François

La conférence de presse en 2009 du Pape Benoît XVI, certes lors du vol aller vers l'Afrique, avait valu une grande polémique médiatique sur le préservatif.

Une autre conférence de presse du Pape François, mais au retour du continent Africain, ne donne lieu à aucune tempête. 

Préservatif: l'Eglise n'a pas changé; l'obsession médiatique s'en va

L'enseignement de l'Eglise aurait-il changé ?

C'est bien plutôt l'obsession médiatique qui s'en va. Car Benoît XVI et le Pape François on dit substantiellement la même chose.

L'omniprésence du préservatif était devenu presque obscène, au point de nous rendre perplexe; la voilà qui quitte la scène. 

Sexe: l'ambiance sociale risque l'obsession

Une anecdote pour terminer. Un jeune évêque dû répondre à une question d'une journaliste.

- "Monseigneur, le discours de l'Eglise sur la masturbation est scandaleux. Vraiment, j'ai lu le catéchisme de l'Eglise catholique, et des choses pareilles, on ne peut plus les dire aujourd'hui. Le sexe, c'est vraiment une obsession de l'Eglise".

- Madame, avez-vous vu d'autres choses dans le catéchisme: la prière, les sacrements, la joie ?"

- "Non !"

- Alors qui est obsédée ?"

La sexualité est le 6ème commandement du Décalogue. Le tout premier: aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force. Commençons par chercher l'Amour du Christ et notre corps le cherchera également. 

Sans aucun doute, la théologie du corps du Saint Jean-Paul II commence à pleuvoir sur notre monde, où le sexe est hypermédiatisé, sur Internet et dans les moyens de communication. 

Lutte contre la maladie du Sida: le BAba ou la méthode ABC

Notre conscience ne nous dit pas autre chose: la sexualité trouve son épanouissement dans le don de soi, dans le mariage ou dans le don de soi à Dieu. 

La méthode ABC pour lutter contre le sida:

- abstinence ( A )

- soit fidèle ( B be faithfull )

- si non, préservatif ( C if not, condoms )

Afrique: comme François, Benoît XVI avait aussi parlé de l'argent en 2009 (soldi en italien)

Selon la voix de Benoît XVI lors de la conférence de presse: "Je dirais que nous ne pouvons pas résoudre ce problème du sida seulement avec de l'argent. L'argent est nécessaire, mais s'il n'y a pas l'âme qui sache l'utiliser, cela n'aide pas, on ne peut pas résoudre ce problème avec la distribution de préservatifs: au contraire, il augmente le problème".

Commentaires

L'Église n'est nullement perplexe au sujet du préservatif: elle condamne très clairement son usage, toujours contraire à la finalité de l'acte conjugal et toujours gravement peccamineux.

Le préservatif n'est pas une méthode pour lutter contre le sIda. Il instaure une fausse sécurité alors qu'il n'est pas entièrement fiable, et cette fausse sécurité favorise la multiplication d'actes dangereux non seulement pour le corps, mais plus encore pour l'âme en danger de se perdre.

La seule méthode que prêche l'Église et celle de l'acte conjugal ouvert a la vie réservé aux époux mariés, accompagné de la fidélité des conjoints. L'abstinence si ces conditions ne sont ou ne peuvent être remplies.

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Aussi oui. L'enseignement de l'Eglise est une étoile dans la nuit, une étoile polaire pour nous guider vers le nord.

Le Pape a une large expérience de la rue, de la confession. C'est un Pasteur. Benoît XVI et François reconnaissent que le préservatif a sa place dans la lutte contre le SIDA. En ce sens, l'Eglise est perplexe, car pour une personne épanouie et équilibrée, tout est plus vertueux, et la fidélité, l'enseignement d'Humanae Viate de Paul VI est la vérité.

Mais il y a des personnes qui peinent, qui chutent et tombent ... Avoir laissé croire que l'Eglise condamne le préservatif est un mensonge. Pour ces cas difficiles, mieux vaut que la personne se protège ... Aussi, l'Eglise est cette hôpital de campagne qui soigne les blessures.

C'est le milieu "tradi", encore une fois, qui se montre rigide ... Aussi ne séparons pas, mais intégrons, et voyons la vérité avec une plus grande amplitude. Il n'y a aucune contradiction entre les propos de François et ceux de Benoît XVI. Il suffit de lire "Lumière du Monde" ... Le Pape est un homme de la rue, et il parle simplement, en étant compris par tous.

C'est la grammaire de l'Amour, le BAba, soit la méthode ABC qui a fait ses preuves en Ouganda, où le Sida a reculé.

Le préservatif à tous prix avait besoin de l'Eglise, afin de la faire entrer dans la polémique. La voix de l'Eglise est très médiatique. Alors les tenants de ce courant ont voulu la polémique pour se faire entendre.

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

Il n'y a aucune rigidité dans mes propos. Je ne suis d'ailleurs pas à proprement parler un tradi. Mais c'est vrai que l'état de notre sainte Eglise est si déplorable que je risque bien d'aller leur rendre visite, si ça continue...

La grande erreur de notre époque, et le cardinal Müller, préfet de la CDF, l'a qualifiée d'hérésie, est de croire que la pastorale puisse prendre le pas et se désolidariser de la doctrine ( https://www.lifesitenews.com/news/attempt-to-divide-doctrine-and-pastoral-practice-is-a-subtle-heresy-vatican ). Le rappel de la doctrine à temps et à contretemps n'est pas une marque de rigidité, mais de vraie miséricorde. Car c'est la vérité qui sauve. Il faut évidemment le faire avec tact et respect de l'interlocuteur, mais ceci est une question de simple politesse et de savoir vivre. Ce qui se passe dans le confessionnal c'est une chose. Un chose qui ne concerne que le prêtre, dont la responsabilité est grande, et son pénitent, devant Dieu. L'enseignement public de l'Eglise, c'est autre chose.

Si j'ai écrit quelque chose qui n'est pas conforme à l'enseignement de l'Eglise, manifestez le clairement en me montrant les textes magistériels faisant autorité qui me contredisent. Pour ma part, sous réserve qu'on me prouve le contraire je tiens fermement que l'Eglise condamne le préservatif en tant que moyen de contraception. Dans cette perspective, voici un extrait éloquent de l'encyclique Humanae Vitae:

"14. En conformité avec ces points fondamentaux de la conception humaine et chrétienne du mariage, nous devons encore une fois déclarer qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l'interruption directe du processus de génération déjà engagé, et surtout l'avortement directement voulu et procuré, même pour des raisons thérapeutiques.
Est pareillement à exclure, comme le Magistère de l'Eglise l'a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu'elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l'homme que chez la femme.
>>>Est EXCLUE également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation.

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Le Pape François a béatifié Paul VI ... Vous croyez qu'il ne reconnaît pas Humanae Vitae ? Notre Pape parle simplement pour la périphérie .. Il n'y a aucune remise en cause du Magistère, de la Vérité ... Il suffit de prier, de faire silence et de l'écouter ... Et il parle juste ... i on Si on a dans son esprit qu'il est en rupture ... On le comprend en fonction de ce bruit intérieur ... Je le trouve génial dans sa comm ... Il pense comme l'Eglise avec son don des langues ... certes pas comme un théologien, car il ne l'est pas ... Mais c'est l'Esprit Saint qui doit être le grand interprète ... Invoquons-le

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

Force est de constater que Paul VI n'était nullement perplexe en ce qui concerne les moyens de contraception et que sa comm, pour le coup, avait le mérite de la clarté. Tout le monde a compris ce qu'il voulait enseigner, ce qui lui a valu, logiquement, d'être mis au pilori de toute l'intelligentsia de l'époque.

Ceci dit je n'attaque pas le pape. Je me contente de passer le peigne dans une tignasse ébouriffée.

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Humanae Vitae poursuit (désolé pour la coupure involontaire):

"Et ON NE PEUT INVOQUER comme raisons valables, pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, LE MOINDRE MAL ou le fait que ces actes constitueraient un tout avec les actes féconds qui ont précédé ou qui suivront, et dont ils partageraient l'unique et identique bonté morale. En vérité, s'il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d'éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien, c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et, par conséquent, une chose indigne de la personne humaine, même avec l'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux. C'est donc une erreur de penser qu'un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l'ensemble d'une vie conjugale féconde. "

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Dans un couple uni par le saint sacrement du mariage, oui. Mais la perplexité provient que tous ne sont pas dans cet état, juste, d'une humanité sauvée ... Il faut alors la loi de la gradualité pour rejoindre cet état ... Non pas la gradualité de la loi ... Je ne vois aucune remise en cause de la vérité qui rend libre ...

Encore une fois, il parle pour nous tous, des gens de la rue ... Pas dans une thèse de doctorat dans une aula universitaire ... Les médias c'est un autre contexte, un autre format ...

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

Voulez vous dire que la formule [contraception = exclu car intinsèquement mauvais] est trop élevé pour l'intellect des gens de la rue?

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Bien-sûr que non .... Mère Teresa de Calcutta enseignait les méthodes naturelles aux femmes, parmi les plus pauvres économiquement.

Mais cher B.S., et la pauvreté, les enfants qui vont mourir par manque de soin en Afrique ( le Pape en parle dans la conférence de presse ) cela ne vous touche pas ?

Je ne néglige surtout pas la théologie du corps de Saint Jean Paul II, qui est juste, mais il n'y a pas que le sexe dans la foi non ? C'est en sixième position ... Aussi, comme le monde de l'argent ( une idole ) se répand comme le veau d'or, avec une présence de la sexualité qui dépasse la raison sur les réseaux d'information, a besoin de l'enseignement de l'Eglise pour se faire de la pub, cessons de tomber dans le piège de la sexualité d'abord. Cherchons le Seigneur, son Amour, sa présence, son amitié, sa Miséricorde, et à partir de cette recherche, alors oui, notre vie se mettra à suivre le Seigneur, non pas par obligation, mais par Amour; la Charité est la forme de toutes les vertus dit Saint Thomas .... Alors cherchons cette réalité, la Charité est patiente, elle ne se gonfle pas d'orgueil, elle supporte tout, elle obtient tout ...

Saint Jean Paul II, que notre Pape a canonisé, nous a appris à aimer, avec notre corps. Alors détente ... et en avant, sans mettre la charrue avant les boeufs, soit la morale avant la Charité, sinon on tombe dans une morale volontariste, de l'obligation ... Je vous parle aussi en tant que confesseur, car nous prêtre, nous connaissons la nature humaine, toujours fragile, mais toujours relevée par la bonté de Dieu, qui nous lave, nous purifie, nous embrasse, nous relève ...

Alors .... commençons par la Charité, et les vertus humaines et surnaturelles se formeront ... En Avent ! Pour de nouveau progrès disait Saint Paul.

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

La misère humaine, matérielle, c'est effectivement très triste, un appel sans cesse renaissant de sortir de soi pour aller porter secours à autrui. Les catholiques se sont depuis toujours souciés de venir en aide aux nécessiteux, créant entre autres hôpitaux et ordres dédiés. Dans ce domaine, les catholiques ne visent d'ailleurs pas seulement les soins du corps, mais plus encore ceux de l'âme, car la misère la plus poignante reste entre toutes la misère spirituelle. Pour aller vite: mieux vaut être un chômeur en état de grâce, qu'un salarié en état de péché mortel. Mieux vaut souffrir mille privations ici-bas et vivre une éternité bienheureuse, que de ne manquer de rien en ce bas monde et souffrir éternellement la peine du dam. Evidemment, ce principe n'est pas une excuse pour laisser les miséreux sans assistance! Mais là, au départ, le thème de cet article était la réponse du pape à une question sur le sida et le préservatif. Qu'on le veuille ou non, le sujet de la morale sexuelle et de la famille est là pour durer. La question est fondamentale car elle touche à la nature humaine, à l'identité propre de l'homme, à l'image trinitaire en lui, au don de la vie. C'est ce qui est attaqué furieusement de nos jours, avec l'idéologie du genre, les pseudo-droits LGBT, la pornographie, l'avortement , la gestation pour autrui, l'exploitation des embryons, etc. On remarquera que les prélats africains, aux premières loges en ce qui concerne les problèmes économiques et sociaux de leur continent, sont aussi parmi les défenseurs les plus courageux de la morale sexuelle de l'Eglise.

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Distinguer pour unir !

Est-ce que des religieuses qui pourraient être violées peuvent prendre la pilule ? Selon votre raisonnement non .. Or oui car tout acte sexuelle ne doit pas être obligatoirement fécond.

La morale de l'Eglise dont la conscience se fait l'écho, parle des relations sexuelles à l'intérieur du mariage, du sacrement. Ils doivent être ouverts à la vie ... Ainsi l'Eglise dit oui à la vie, et l'Eglise ce sont aussi les couples. Ce sont eux qui nous enseignent. Ils nous disent que la contraception n'est pas indiquée.

Si on sort de ce sanctuaire du mariage sacramentel fidèle, alors une personne doit se protéger, tout en sachant que sa première faute n'est pas le préservatif mais justement d'être en dehors du mariage fidèle. Si une personne va se blesser la tête contre un mur, on met un casque et peu à peu elle va apprendre à ne pas se jeter la tête contre le mur, et le casque devient inutile.

Aussi l'Eglise dit oui à la vie, oui à l'ouverture à la vie, donc non à la contraception. Mais en dehors des saints liens du mariage, ce n'est pas la contraception mais une protection. Il ne faut pas ajouter le crime à la faute.

Aussi cette perplexité n'est pas un oui au préservatif, comme le souhaite la propagande du sexe à tout prix, mais cela souligne qu'il a une place pour lutter dans l'infection mortelle du sida. C'est aussi, comme l'a dit Benoît XVI, dans le cas de la prostitution, un premier pas d'humanisation. Il ne faut pas être plus papiste que les Papes ..

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

Le coup des bonnes soeurs prenant la pilule... Là j'avoue avoir atteint l'état de perplexité... faut-il rire ou pleurer? D'où tirez-vous cette étonnante prescription? Pour le reste je maintiens ce qui est écrit plus haut. Benoît XVI avait répondu de manière prudente mais convaincante dans un avion au cours d'un autre voyage en Afrique. Si on peut se retrouver unis dans l'approbation de ses propos, concluons sur cette note réjouissante:

"On ne peut pas résoudre ce fléau [le sida] par la distribution de préservatifs: au contraire, ils augmentent le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement: le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un envers l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font. "

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

J'ai pris cet exemple pour démontrer que vos arguments sont trop exiguës.... Bien à vous

Écrit par : Don Dom | mardi, 01 décembre 2015

Ce ne sont pas mes arguments mais l'enseignement limpide, cohérent, libérateur, porteur de joie et de salut, de l'Église que je défends. Avec l'assurance de mes prières.

Écrit par : B.S. | mardi, 01 décembre 2015

Avec un tel relativisme mon cher Monsieur l'abbé, propre au clergé moderniste suisse je comprends pourquoi 90% des catholiques helvétiques rejettent la morale de l'Église....et oui les faits sont des réalités obstinées.

Écrit par : Un vilain tradi très très méchant | mercredi, 02 décembre 2015

Merci pour vos compliments !

Écrit par : Don Dom | mercredi, 02 décembre 2015

Fort heureusement, le christianisme ne se réduit pas à une morale et encore moins au permis défendu en matière de contraception. Il faudrait apprendre à hiérarchiser les concepts

Écrit par : Flo | mercredi, 02 décembre 2015

@ Flo. Vous avez raison en disant que le christianisme ne se réduit pas à une morale. Mais la morale est un élément nécessaire et indépassable du christianisme. Pour être sauvé il y a des choses à croire et des choses à (ne pas) faire. Intelligence et volonté. Foi et morale. En accueillant la Révélation on entre dans un processus de conversion, sous la motion de la grâce évidemment. L'Église ici bas a pour mission de prêcher le salut, administrer les sacrements qui communique le salut et guider les fidèles vers la patrie. Être clair sur le fait qu'il y a des comportements contraires à la loi divine et naturelle, et qui par conséquent crucifient le Christ et tuent la grâce en nous, fait clairement partie de ses devoirs prioritaires. Voilà pour la hiérarchie de concepts.

Écrit par : B.S. | jeudi, 03 décembre 2015

Vous mettez tout sur le même plan. Mais voyez vous ce qui crucifie le Christ c'est l'esprit de division, à l'œuvre dans l'église dès les premiers temps de son histoire. Il n'y a qu'à lire les Actes des apôtres. Le Christ a ardemment prié pour que tous soient Un. Car derrière l'esprit de division se cache le diable. Et vous devriez vous interroger sur l'esprit de division que vous cultivez, vous et vos semblables au discours tellement formaté, vous qui écumez tous les blogs catholiques pour critiquer le pape, les évêques et les prêtres. Quel bien cela fait il à l'église ?

Écrit par : Flo | jeudi, 03 décembre 2015

Merci Flo .. Unité ! Prions beaucoup et aimons notre pape et nos évêques ...

Écrit par : Don Dom | jeudi, 03 décembre 2015

Vous avez raison, Flo, l'esprit de division est ce qui mine l'Eglise, elle qui est UNE, sainte, catholique, et apostolique. Une seule foi, un seul baptême, un seul Seigneur. C'est esprit de division vient du diable: diabolos = diviseur. Mais qui se fait donc agent de division? Ceux qui s'oppose à l'enseignement de l'Eglise, aux dogmes de la foi, à sa loi. Les hérétiques, ceux qui choisissent dans la doctrine ce qui leur convient et rejettent le reste. Les schismatiques, qui s'affranchissent de l'autorité de la hiérarchie de l'Eglise. Notamment ceux qui pensent pouvoir faire leur petit christianisme au goût du jour, et qui se croient plus aimants et miséricordieux que les méchants clercs "ultra-conservateurs" (c'est à dire fidèle à leur mission de conserver le dépôt de la foi). Vous dites que mon discours est ultra-formaté... Pas assez créatif à votre goût? Vous vous êtes inventé un discours à vous? Quel format vous sied donc? Que rejetez-vous dans ce que j'ai écrit? Dites le moi car je ne suis pas meilleur qu'un autre et je peux me tromper. Si vous avez une critique constructive, pour m'aider à mieux adhérer à la vérité de la foi catholique, je suis preneur, sincèrement.
Quant au pape, pour qui je prie chaque jour que Dieu fait, il est assez comique de voir soudain toute une génération qui s'est bouché les oreilles et le nez depuis 30 ans devant tout ce qui venait du Successeur de Pierre devenir d'indéfectibles ultramontains. N'oubliez pas qu'un jour, si Dieu veut, François aura un successeur et qu'il ne sera certainement pas de la même eau. Les faits et gestes d'un pape sont d'autant plus importants, admirables et mémorables qu'ils prolongent et approfondissent 20 siècles de Tradition et de Magistère. Le reste, les idiosyncrasies, tomberont dans l'oubli, ou du moins seront classées dans la catégorie qu'elles mérites, celle de l'anecdote historique.

Écrit par : B.S. | jeudi, 03 décembre 2015

Et désolé pour les nombreuses fautes d'orthographe laissées par négligence..! Veuillez croire que je n'écris pas tout ça sur un ton hargneux. Une grande paix et un sentiment de compassion pour la vulnérabilité de tout être humain habitent celui qui sait que le Seigneur n'abandonnera jamais son Église, qu'Il a déjà triomphé de tout mal, et qui sait aussi qu'un drame se joue pour chacun de nous dans notre liberté jusqu'au dernier instant d'accepter ou de refuser la voie étroite.

Écrit par : B.S. | jeudi, 03 décembre 2015

Dans vos écrits, vous mettez toujours en avant la doctrine, les dogmes et la loi. Les pharisiens, juifs très pieux et observants, ont souvent essayé de prendre Jésus en défaut et nous voyons qu'il a toujours fait passer la charité avant la loi. Ne faisons pas comme les pharisiens. Notre foi est avant tout adhésion à un homme, le Christ, qui nous pose toujours cette question : et toi, qui dis tu que je suis ? Beaucoup se sont détournés de lui car il était trop exigeant. Peut être aurions nous fait pareil ! J'aime bien la confession de Pierre à Césarée : À qui irions nous, tu as les paroles de la vie éternelle.
Prendre ce qui nous arrange et laisser le reste, non pas tant dans la doctrine mais dans ce que nous demande le Christ, c'est une grande tentation probablement la plus commune. Finalement, il n'y a qu'un scandale c'est de n'être pas des saints comme disait Bernanos (je crois).
Quant aux papes, vous ne trouverez pas plus papiste que moi. J'ai admiré JP II, un roc, un géant de la foi. J'ai beaucoup aimé Benoit XVI, son intelligence, sa façon si belle de parler de Dieu, son humilité et sa bonté. Quant à François, sa popularité dans les médias me paraît ambiguë. Combien de temps mettront ils à se rendre compte qu'il est sur la même ligne que les autres. En attendant, s'il peut ramener des gens vers la foi, tant mieux. Je pense aussi que c'est un homme de gouvernement Aurat il le temps de réformer la curie pour en faire une administration au service de l'Eglise et non l'inverse ?

Écrit par : Flo | jeudi, 03 décembre 2015

Merci pour cette tentative. Mais vous créez une opposition entre charité et loi qui n'existe pas chez Jésus. Il dit au contraire que la loi, dont il se présente comme l'interprète autorisé, a pour principe et fin la charité. La charité c'est l'être même de Dieu, et en quelque sorte, la loi est cette charité en tant qu'elle vient à nous pour nous conformer, nous rendre semblable à elle. Par le don de l'Esprit Saint, à la Pentecôte (chez les Juifs, la Pentecôte c'est la fête de Chavouot qui commémore le don de la loi, des dix commandements, reçu par Moïse sur le mont Sinaï) cette loi devient intérieure à nous mêmes et nous pousse en avant: c'est la naissance de l'homme nouveau, qui doit prendre la place du vieil homme, selon la terminologie de Saint Paul. Notez que dans son ministère public, Jésus ne fait pas du laxisme, il sert les boulons; relisez à cet égard le discours sur la montagne en Matthieu 5 et suivants. Vous avez entendu dire, moi je vous dis... D'ailleurs, il ne reproche pas au pharisiens leur pratique religieuse, mais leur hypocrisie, leur pratique déviante, matérielle, extérieure, sans âme et pleine d'intérêt, de vanité, avec laquelle ils se croyaient quittes devant Dieu. (Un peu comme certains chrétiens d'aujourd'hui qui voudraient biaiser avec la parole même de Jésus pour s'autoriser leurs faiblesses en toute bonne conscience.) Enfin, ceux qui voulaient le prendre en défaut, c'était à cause de sa prétention à être le Messie et même plus: "avant qu'Abraham était JE SUIS" (Jn 3, 14).
Si la doctrine, le dogme, la loi, ça vous paraît être des concepts froids, insensibles, sans amour, c'est que vous ne ressentez pas le lien organique, vivant, de feu, que ces réalités entretiennent avec l'être même de Jésus, Fils de Dieu, Verbe Incarné, qui a dit "Je suis la Vérité" et avec l'Esprit Saint. "Celui qui m'aime gardera les Commandements que Je lui donne". "Je vous enverrai l'Esprit, qui vous guidera vers la VERITE tout entière". "Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent". Notre foi n'est pas adhésion à un homme (ça c'est l'idéal des jeunesse hitlériennes ou des maoïstes, par exemple), mais à la Révélation divine. Comme le dit le Catéchisme (no 150) "La foi est d'abord une adhésion personnelle de l'homme à DIEU; elle est en même temps, et inséparablement, l'assentiment libre à toute la VERITE que Dieu a révélé."
Pour le reste vous avez raison: être des saints, voilà la seule ambition à nourrir.

Écrit par : B.S. | jeudi, 03 décembre 2015

Flo j'aime bien votre approche . B.S. Vous êtes ouverts au débat et cela me réjouit.

Écrit par : Don Dom | jeudi, 03 décembre 2015

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