mardi, 15 décembre 2015
Année sainte de la Miséricorde: on peut enfoncer des portes ouvertes
Les divorcés remariés peuvent franchir la porte sainte (sic!)
Un titre "marrant" et blessant.
Drôle, car j'ai d'abord cru à un "bon" mauvais gag. C'est tellement évident que les divorcés remariés peuvent passer la porte sainte ...
Pour les sacrements, il faut respecter la conscience des fidèles, capables de la vérité qui libère. Le temps est l'espace de la Miséricorde. Courir trop vite peut entraîner la chute. L'Amour est la patience même. Dieu notre Père peut s'user les yeux en guettant notre retour.
Blessant, car émettre l'idée que l'Eglise empêcherait aux personnes divorcées remariées de passer la porte sainte correspond à une caricature de la tendre et miséricordieuse vérité annoncée par Jésus. C'est un stéréotype qui ne correspond en rien à l'Eglise catholique, un préjugé.
Lier la porte sainte aux sacrements ?
Pourtant, un théologien l'écrit, de manière confuse. Il vaut la peine, même si cela fait de la peine, de lire attentivement l'article en question. Pour se poser les bonnes questions.
Que dirions-nous si une association organise une journée porte ouverte, en obligeant certaines catégories de personnes de passer par la cheminée ? ou encore la fenêtre ?
Le pèlerinage de l'année sainte est un pas, ou des pas, surtout une démarche vers la Miséricorde de Jésus. Sur la Croix, le Christ a les deux bras largement ouverts. On peut malheureusement passer à côté. Le salut n'est pas automatique, ni magique. Tout est ouvert du côté de Dieu. La question fondamentale, posée par Dieu, devient alors: m'aimes-tu ?
L'ouverture de la porte sainte est la première étape d'un chemin de vie, qui peut mener, par la grâce de Dieu, à la confession, si nous nous détachons du péché. Aussi, cessons de stigmatiser les divorcés remariés. Nous sommes tous à la même école de la Miséricorde et chacun avance au pas de Dieu.
Les fidèles vont trop facilement à la communion, donnant à croire que les seuls péchés sont le divorce ou l'homosexualité.
Il y a bien d'autres attachements aux péchés qui rendent impossibles, du côté de l'homme et pas de Dieu, le Pardon.
L'ouverture est du côté de notre coeur, car l'Eglise est une fenêtre ouverte sur l'Infini. L'année sainte est une occasion de sortir de notre trou.
16:11 | Lien permanent | Commentaires (11) | | |
Commentaires
Effectivement ça pourrait être drôle et blessant. Mais vu le manque de clarté de la hiérarchie de l'Église comment s' en étonner. Quand la Vérité est mis en "discussion" avec l'erreur (ou de la théologie à genoux si vous préférez)
Écrit par : steve | mardi, 15 décembre 2015
Vous croyez qu'un théologien fait partie de la hiérarchie ? Pour la théologie à genoux: un c'est à vérifier; deux c'est sur la Miséricorde ... Pas le reste .. Kasper n'est pas mauvais sur tous les thèmes
Écrit par : Don Dom | mercredi, 16 décembre 2015
Vous croyez qu'un théologien fait partie de la hiérarchie ? Pour la théologie à genoux: un c'est à vérifier; deux c'est sur la Miséricorde ... Pas le reste .. Kasper n'est pas mauvais sur tous les thèmes
Écrit par : Don Dom | mercredi, 16 décembre 2015
Vous aimez bien jouer avec les mots pour détourner le sujet principal.
Allez admettons que le Pape François n'a pas parlé de théologie à genoux. Et admettons que Mgr Kasper soit un énorme theologien à l'hortodoxie exemplaire ça ne change rien au problème. Le Pape ne doit pas être un animateur de débat mais Pierre qui confirme la Foi. Ce qui suppose de proclamer la Vérité et de dénoncer l'erreur.
Erreur qu'on peut maintenant constater dans les déclarations de l'épiscopat suisse et allemand entre autre.
Écrit par : steve | mercredi, 16 décembre 2015
Steve ? Un nom masqué !?
Écrit par : Don Dom | mercredi, 16 décembre 2015
Vous êtes restė au dénoncer l'erreur ... Or il faut annoncer positivement la foi Ratzinger dixit
Écrit par : Don Dom | mercredi, 16 décembre 2015
Steve marque un point important lorsqu'il évoque ce fait étonnant d'un pape qui sous couvert de souci pastoral et de synodalité met des vérités doctrinales définies sur la sellette, en les mettant en discussion et en invitant à surtout ne pas se censurer, la fameuse parrhesia. Un pape doit confirmer ses frères dans la foi, pas les inviter à inventer une nouvelle Église auberge espagnole dédiée au dieu des surprises et de l'inclusion mondialisée.
Écrit par : B.S. | jeudi, 17 décembre 2015
Bien sûr que je suis resté au dénoncé l’erreur et j’en suis fier. Pourquoi ? Car les évangiles, les épîtres et l’apocalypse contiennent des condamnations. Car 20 conciles sur 21 contiennent des dénonciations ( seul le concile Vatican II n’en contient pas. Mais étant donné qu’il a déjà commencé en refusant de condamner le communisme avec ces plus de 100 millions de mort….), Les écrits des Pères de l’Eglise contiennent des condamnations ainsi que ceux des Docteurs et des Saints. Sur 266 Pape il y a au moins 250 qui ont porté des condamnations.
Une étude approfondie des crises de l’Eglise montrent qu’elles sont souvent traversées par les mêmes problèmes. Un de ceux-ci est l’absence de condamnation de l’erreur.
Exemple après le Concile de Nicée (325) qui avait clairement condamné l’arianisme va s’installer une période de trouble entre des évêques qui refusent les anathèmes de ce dernier et des évêques ariens. Les Conciles de Sardique, d’Arles, de Séleucie et de Rimini seront différentes assemblées qui chercheront des compromis entre orthodoxie et hérésie. Ils seront tous annulés après celui de Constantinople. Pendant cette période les défenseurs de la Foi, intransigeant sur les condamnations du Concile de Nicée, seront persécutés par les modérés et les hérétiques : St Athanase qui subira 5 exils de son siège épiscopal, St Hilaire de Poitiers banni en Phrygie ainsi que St Paulin qui mourra de mauvais traitement par les ariens. Tout ça jusqu’en 381 et le Concile de Constantinople sous le Pape St Damase, qui réaffirmera les anathèmes de Nicée et règlera le compte de l’arianisme.
Une caractéristique de la fin de crise c’est un Pape très libéral ( pour différentes raisons)par rapport à l’hérésie qui précède un grand Saint Pape qui condamne. C’est ainsi que Libère précède St Damase, Vigile et Pélage précèdent St Léon le Grand, Honorius précède St Martin 1er etc.
Donc non seulement la condamnation a toujours fait partie de la Sainte Eglise mais elle finira forcément par revenir. On peut même penser que ça se rapproche.
Lisez les prophéties de la Salette où à la fin la Sainte Vierge appelle ces Apôtres à se lever et à condamner les erreurs de l’Antechrist.
Écrit par : steve | jeudi, 17 décembre 2015
Bien sûr que je suis resté au dénoncé l’erreur et j’en suis fier. Pourquoi ? Car les évangiles, les épîtres et l’apocalypse contiennent des condamnations. Car 20 conciles sur 21 contiennent des dénonciations ( seul le concile Vatican II n’en contient pas. Mais étant donné qu’il a déjà commencé en refusant de condamner le communisme avec ces plus de 100 millions de mort….), Les écrits des Pères de l’Eglise contiennent des condamnations ainsi que ceux des Docteurs et des Saints. Sur 266 Pape il y a au moins 250 qui ont porté des condamnations.
Une étude approfondie des crises de l’Eglise montrent qu’elles sont souvent traversées par les mêmes problèmes. Un de ceux-ci est l’absence de condamnation de l’erreur.
Exemple après le Concile de Nicée (325) qui avait clairement condamné l’arianisme va s’installer une période de trouble entre des évêques qui refusent les anathèmes de ce dernier et des évêques ariens. Les Conciles de Sardique, d’Arles, de Séleucie et de Rimini seront différentes assemblées qui chercheront des compromis entre orthodoxie et hérésie. Ils seront tous annulés après celui de Constantinople. Pendant cette période les défenseurs de la Foi, intransigeant sur les condamnations du Concile de Nicée, seront persécutés par les modérés et les hérétiques : St Athanase qui subira 5 exils de son siège épiscopal, St Hilaire de Poitiers banni en Phrygie ainsi que St Paulin qui mourra de mauvais traitement par les ariens. Tout ça jusqu’en 381 et le Concile de Constantinople sous le Pape St Damase, qui réaffirmera les anathèmes de Nicée et règlera le compte de l’arianisme.
Une caractéristique de la fin de crise c’est un Pape très libéral ( pour différentes raisons)par rapport à l’hérésie qui précède un grand Saint Pape qui condamne. C’est ainsi que Libère précède St Damase, Vigile et Pélage précèdent St Léon le Grand, Honorius précède St Martin 1er etc.
Donc non seulement la condamnation a toujours fait partie de la Sainte Eglise mais elle finira forcément par revenir. On peut même penser que ça se rapproche.
Lisez les prophéties de la Salette où à la fin la Sainte Vierge appelle ces Apôtres à se lever et à condamner les erreurs de l’Antechrist.
Écrit par : steve | jeudi, 17 décembre 2015
Quand à annoncer positivement la Foi certes mais sans condamner les erreurs…..enlevons nos petites lunettes roses et regardons la réalité, c’est-à-dire les résultats. Le terme nouvelle évangélisation on le doit au Pape Paul VI. Il a été repris par Jean-Paul II lors de son voyage en Pologne en 1979 et ce dernier l’a repris durant tout son Pontificat ainsi que son successeur Benoît XVI jusqu’au Synode de 2012( qui je crois a été oublié par tout le monde..ou du moins plus personne n’en parle). En bref ça fait 45 ans qu’on nous parle de la nouvelle évangélisation. Et ben désolé c’est un échec total. Regardez autour de vous. Pour un converti combien quitte l’Eglise : 1000 ? 10000 ? plus ? La société chrétienne est morte les séminaires sont vides, les maisons religieuses ferment, les églises sont vides ou détruites( avant d’être transformé en mosqué ??). il est grand temps de revenir à la réalité et que nous fassions un grand examen de conscience
Écrit par : steve | jeudi, 17 décembre 2015
Vous êtes qui ?
Écrit par : Don Dom | jeudi, 17 décembre 2015
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