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dimanche, 06 décembre 2015

L'herméneutique de la Réforme est celle de la Miséricorde.

Unknown-1.jpegDepuis 1982, les catholiques furent peu à peu habitués à la théologie de Joseph Ratzinger.

Tout le pontificat de Saint Jean-Paul II en fut heureusement marqué. Devenu Pape sous le nom de Benoît XVI, sa brillante pensée a touché toute l'Eglise. 

Depuis l'avénement de François, l'idéologie de la rupture flotte dans l'inconscient médiatique. Cette théorie du complot est renforcée par ceux qui sont restés dans l'ombre de la grandeur de Ratzinger.

Pour moi, il ne fait aucun doute que Ratzinger est un saint. Autant le dire de son vivant. Il continue de marquer les intelligences et les consciences. 

Au lieu de rendre compte, d'expliquer et de mettre dans le contexte les propos de notre Pape, ce qui suppose une "herméneutique" de la foi, des penseurs attaquent le Saint Père. De fait, ce n'est pas le Pape Bergoglio qui est flou, mais justement les théories de ses opposants. 

Benoît XVI avait marqué les esprits par son discours à la curie romaine de décembre 2005. Le plus grand théologien après Saint Thomas d'Aquin avait présenté l'herméneutique de la rupture et l'herméneutique de la réforme. 

Unknown.jpegLe Pape François n'est pas un théologien. Il le dit avec grande humilité, sans aucun complexe. Il a le don des langues, en mettant la foi de l'Eglise, non pas de côté, mais dans les périphéries. 

Cependant, tout son Magistère est parfaitement conforme à la foi catholique, au catéchisme de l'Eglise, à la doctrine sociale de l'Eglise.

Avec lui, cette véritable réforme apparait plus clairement celle de la Miséricorde, l'authentique réforme qui n'est pas non plus l'herméneutique de la continuité. Il faut toujours remettre l'Eglise dans sa forme originale.

Elle n'est nullement en rupture avec la Vérité, avec les vérités, les dogmes ou les formules dogmatiques. Notre Pape est un Pasteur, un communicateur de génie qui sait parler simplement, comme le faisait Jésus. Il s'adresse non pas à la brebis de l'enclos ecclésial, mais aux 99 brebis qui n'ont jamais entendu parler de la beauté de la foi. 

Opposer les Papes est une forme de protestantisme luthérien, en séparant ce qui est uni: la Bible contre la Tradition, la foi contre les moeurs, le peuple contre le Pape ... 

L'interprétation du dernier Synode sur la famille dépend malheureusement de l'idéologie de la rupture. La Miséricorde n'est nullement détaché de l'enseignement de l'Eglise. La Miséricorde est bien plutôt la clef pour comprendre l'Eglise, guidée par l'Esprit, lui qui nous conduit toujours vers la vérité tout entière. 

Est-ce que Saint Jean s'oppose à Saint Matthieu ? Nullement.

Le conseiller le plus proche du Pape François n'est donc ni le Cardinal Kasper, ni le Père Spadaro, ni tel ou tel théologien, mais bel et bien l'Esprit Saint. 

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