mardi, 01 décembre 2015
Vatileaks 2 : le Pape François confesse: ce fut une erreur de choisir Chaouqui et Mgr Balda
C'est Benoît XVI qui a commencé à parler de corruption au Vatican
Le Pape François ne craint pas d'être transparent. Il parle de cette corruption (Vatileaks 2) en conférence de presse, sans honte et a reconnu son erreur dans le choix de Mme Chaouqui et de Mgr Balda.
François continuera l'entreprise de "nettoyage", non sans avoir rendu hommage à Benoît XVI qui lors du chemin de croix de 2005 avait reconnu que la corruption touchait des hommes d'Eglise.
Le cardinal Ratzinger et la corruption: Extrait de la conférence de presse du Pape François… https://t.co/KYTZkzlFxe pic.twitter.com/uwRDIJDUMy
— KTOTV (@KTOTV) 1 Décembre 2015
Le procès de Vatileaks continuera au-delà du 8 décembre, ouverture du Jubilé de la Miséricorde, afin de permettre aux avocats de faire leur travail.
Mme Chaouqui continue d'être présente, de manière fort surprenante, sur Twitter, Facebook et même dans les médias. Manifestement, sa personnalité est plus que troublante, avec une capacité de mise en scène.
Vatileaks 2 est un vrai James Bond (Spectre), avec une relation sexuelle présumée, les services secrets chinois et italiens, Nuzzi, l'Opus Dei (pas lié) et les sujets favoris de l'univers médiatique: sexe et argent; ne manque plus que le sang (3S en italien: sesso, soldi,sangue).
L'onctuosité cléricale peut chercher à cacher. François ne craint nullement que ces ombres viennent à la lumière.
La presse laïque et confessionnelle doit être professionnelle. Elle peut tout dire, en évitant les trois péchés: la manipulation de l'information, la calomnie et la diffamation.
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I.Media: "C'est Benoît XVI qui a entamé la lutte contre la corruption au Vatican, a affirmé le pape François dans l'avion qui le ramenait d'Afrique : “13 jours avant la mort de saint Jean-Paul II, pendant le chemin de croix qu’il conduisait, le cardinal Ratzinger a parlé des ‘saletés’ de l’Eglise.
C’est lui qui a dénoncé cela le premier. Puis le pape Jean-Paul II meurt dans l’octave de Pâques et Ratzinger devient pape. Mais, durant la messe Pro eligendo pontifice, il était doyen… non il était camerlingue ou doyen ?… Il a parlé du même thème.
Et nous l’avons élu pour cette liberté de dire les choses. C’est depuis ce moment-là que l’on entend parler de corruption au Vatican“.
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