lundi, 04 septembre 2017
Le message du Pape François avant son voyage en Colombie
Le message du Pape François avant son voyage en Colombie
(Radio Vatican)
«Je viendrai comme un pèlerin d’espérance et de paix, pour célébrer avec vous la foi dans notre Seigneur et aussi pour apprendre de votre persévérance dans la recherche de la paix et de l’harmonie».
Avec ces paroles, le Pape François ouvre le message vidéo adressé au «peuple de la Colombie», la terre dans laquelle il se rendra à partir de ce mercredi, pour une visite de cinq jours.
En citant la devise du voyage, «faisons le premier pas», le Pape invite à créer des ponts pour construire la fraternité, et donc créer ce nouveau parcours de paix qu’il a lui-même soutenu et encouragé. «La paix est ce que la Colombie cherche, et elle travaille depuis beaucoup de temps pour son accomplissement», poursuit le Pape dans son message. Le premier Souverain pontife latino-américain de l’histoire, très attentif au processus de paix en Colombie qu’il a activement soutenu, appelle à «une paix stable, durable, pour que nous puissions nous voir et nous parler comme des frères, et non pas comme des ennemis. La paix nous rappelle que nous sommes tous enfants du même Père qui nous aime et nous réconforte.»
Après la reconnaissance de l’engagement de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui ont travaillé «avec détermination et persévérance» pour faire de la Colombie «un lieu dans lequel règnent l’harmonie et la fraternité» et dans lequel «l’Évangile est connu et aimé», le Pape François a fait aussi appel à l’Église, appelée à promouvoir non seulement «la réconciliation avec le Seigneur et avec les frères», mais aussi avec la Création, si sauvagement exploitée.
En juin dernier s’est concrétisé l’accord de paix entre le gouvernement et les Farc, après une guerre de plus de 50 ans qui a fait 260 000 morts, plus de 60 000 déplacés et sept millions de déplacés et réfugiés.
Il reste donc encore beaucoup de choses à construire et à assainir, mais l’attente du Pape dans cette terre est remplie d’espérance, comme l’a expliqué à nos collègues italiens de Radio Vatican le nonce en Colombie, Mgr Ettore Balestrero, qui voit le voyage du Pape comme une invitation à «ne pas tomber dans les tentacules de la corruption, de la polarisation». Le pays doit trouver un équilibre entre «vérité» et «miséricorde», pour rompre avec un passé de sang.
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