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jeudi, 24 août 2017

Le Pape François et les migrants

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » 

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"Tu n'opprimeras point l'étranger; vous savez ce qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte" 

Ancien Testament, Exode 23, 9

"... j'étais étranger et vous m'avez accueilli" 

Jésus, lors du jugement dernier, Nouveau Testament, Mt 25, 35

Le Pape François et la doctrine sociale de l’Église: "accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

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Le Pape François et les migrants

Dans son traditionnel message pour la prochaine journée du migrant et du réfugié, publié le 21 août, le Saint-Père a exhorté les États à mieux accueillir et intégrer les migrants. Cela semble causer une certaine  incompréhension d’une partie des catholiques en France et en Europe. Le moins que l'on puisse dire, ce message engendre beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. 

Ce message est à lire dans son contexte, soit dans l'ensemble de l'enseignement sociale de l'Eglise, une doctrine qui ne cesse de s'approfondir en fonction des urgences du temps présent. (Benoît XVI, message en 2012, le droit d'émigrer et de ne pas émigrer)

Le message du Pape

Liens:  Famille Chrétienne - Radio VaticanCauseur critique ouvertement le Pape et son message

Unknown.jpegRobert Ménard‏ Compte certifié @RobertMenardFR 23 août

Le #pape fait preuve d'une naïveté presque enfantine pour les #migrants. Une naïveté qui aura des conséquences funestes pour la Chrétienté ! 

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Le Saint-Père ne parle pas de l'accueil des terroristes, des djihadistes et des islamistes.

Extraits

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

images-2.jpegTout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, 1er août 1952).

(..) À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que «notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

En considérant la situation actuelle, accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial.
(..)

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

Benoît XVI: "Dans les interventions en faveur du développement, le principe de la centralité de la personne humaine doit être préservé car elle est le sujet qui, le premier, doit prendre en charge la tâche du développement".
(..)

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, 62).

Benoît XVI: Le phénomène des migrations est un autre aspect qui mérite attention quand on parle de développement humain intégral. C’est un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale. Nous pouvons dire que nous nous trouvons face à un phénomène social caractéristique de notre époque, qui requiert une politique de coopération internationale forte et perspicace sur le long terme afin d’être pris en compte de manière adéquate.

Une telle politique doit être développée en partant d’une étroite collaboration entre les pays d’origine des migrants et les pays où ils se rendent; elle doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés. Aucun pays ne peut penser être en mesure de faire face seul aux problèmes migratoires de notre temps. Nous sommes tous témoins du poids de souffrances, de malaise et d’aspirations qui accompagne les flux migratoires.

La gestion de ce phénomène est complexe, nous le savons tous; il s’avère toutefois que les travailleurs étrangers, malgré les difficultés liées à leur intégration, apportent par leur travail, une contribution appréciable au développement économique du pays qui les accueille, mais aussi à leur pays d’origine par leurs envois d’argent. Il est évident que ces travailleurs ne doivent pas être considérés comme une marchandise ou simplement comme une force de travail. Ils ne doivent donc pas être traités comme n’importe quel autre facteur de production. Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance

Si elles sont reconnues et valorisées de manière appropriée, les capacités et les compétences des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, représentent une vraie ressource pour les communautés qui les accueillent (Cf. Benoît XVI, Discours aux participants au 6ème Congrès mondial pour la pastorale des migrants et des réfugiés, 9 novembre 2009).
(...)

 

Commentaires

Bonjour quelques remarques et questions
Votre technique de diabolisation qui consiste à mettre en avant des critiques de membres du Front National pour insinuer que critiquer ce texte absurde du Pape nous range dans les rangs de ''l'extrême droite'' est minable.
Le numéro 47 de caritas et veritate ne parle pas d'immigration mais de développement. Le numéro 62 aborde la question de l'immigration et nous constatons immédiatement un oubli majeur dans le texte du Pape François: ''dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés''.
Quel texte de Benoît XVI nous invite à faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale? La sécurité des migrants, avec un nombre plus ou moins importants de futurs terroristes, passent avant la sécurité des autochtones.....de Nice à Barcelone on appréciera. Quand l'Europe se transformera en champs de batailles de guerres civiles ça sera magnifique.
Le catéchisme et la doctrine sociale mettent en avant le bien commun: « Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges » (§ 2241).
Les analyses démontrent que l'Islam sera la première religion en Europe d'ici quelques années (démographie, immigration malgré qu'il n'y a plus de travail pour accueillir, conversion et réfugiés)
1. Est-ce que le Pape peut nous assurer que nos enfants et petits-enfants pourront pratiquer la foi catholique en toute liberté?
2. Est-ce que le Pape peut nous assurer qu'il ne se passera pas ce qui c'est passé en Afrique du Nord (haut lieu de la chrétienté au temps de St Augustin) au septième siècle, en Espagne, à Constantinople, etc.....c'est à dire l'éradication du christianisme et l'imposition de l'Islam?
3. Est-ce que le Pape peut nous assurer qu'il ne se passera pas ce qu'il se passe actuellement dans 39 pays musulmans...c'est-à-dire la persécution des chrétiens.
4. Est-ce que le Pape peut nous assurer que la mort tragique du père Hammel sera un cas isolé? Ou le premier nom d'une grande liste.
5. Pourquoi les autorités de l'Église ne condamne pas l'attitude des pays arabes comme ceux du Golfe qui n'accueillent aucun migrant?
6. Pourquoi le Pape ne condamne jamais les causes qui ont conduit à cette immigration? Notamment la politique américaine de ses amis Obama et Clinton et le sionisme (de Théodor Hertzel qui a vu sa tombe fleurir par le Pape!!!)

Écrit par : steve | samedi, 26 août 2017

Je vous raconte une anecdote rapporté par un ami prêtre italien. Il a vécu dans de nombreux pays arabes oú il a appris l'arabe et différents dialectes. Un jour de retour à Rome il monte dans un bus et un arabe au fond du véhicule se lève et lui laisse sa place avec de nombreuses formules de politesse en italien. Cet homme habitait Rome et faisait visiter la ville à sa famille égyptienne. Quand le prêtres fut assis l'homme se tourna vers sa famille et leur dit en dialecte égyptien: '' Cet homme est un prêtre. Ils sont encore beaucoup respecté ici en Italie. Mais quand nous serons assez nombreux ces fils de chiens devront être les premiers à avoir la gorge tranchée.'' Ensuite il passa son temps à se moquer de cet homme en ''robe''et des chrétiens. Arrivé à son arrêt le prêtre se leva et se plaça en face de l'homme et lui dit dans son dialecte: ''Le fils de chien c'est toi car moi je suis fils de Dieu par mon baptême. Je prierai pour toi pour que tu puisses connaître le Bon Dieu et te convertir.'' Le prêtre descendit du bus sous le regard interloqué de l'homme qui se liquéfiait sur place.
L'Etat Islamique déclare constamment que son but est Rome et que le drapeau du califat flottera sur le Vatican. Daesh a forcément été financé, armé et préparé avec l'aide des états de certains pays occidentaux.
Selon vous quel est le mouvement actuel qui a le plus de chance de réaliser la fameuse prophétie de St Pie X: ''J'ai vu un Pape qui se sauvait du Vatican en chevauchant des cadavres de prêtres''?

Écrit par : steve | samedi, 26 août 2017

Lettre ouverte d'Hélios d'Alexandrie au Pape François



Monsieur Bergoglio,

Il m’arrive souvent de me demander ce que l’Europe a fait au Bon Dieu pour que vous soyez élu Pape. Bien sûr l’Europe a commis de grands péchés, elle s’est détournée de sa foi et de son héritage chrétien, mais est-ce une faute à ce point grave pour que le Très Haut la punisse aussi sévèrement?

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Je vous ai déjà écrit pour vous rappeler que Notre Seigneur Jésus-Christ après sa résurrection a dit par trois fois à Saint Pierre: « Pais mes brebis ». Il lui a à cette occasion confié la tâche la plus noble et la plus difficile qui soit, celle qu’il a assumée lui-même durant son passage sur terre, être le Bon Pasteur. Permettez-moi de vous rappeler ses paroles: » Je suis le Bon Pasteur; le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le Pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis. (Évangile selon Saint Jean, 10 11-13)

Il fut un temps où je vous accordais de bon cœur le bénéfice du doute. Face à vos prises de position je me demandais si, en devenant Pape, vous n’aviez pas, selon le fameux principe de Peter, atteint et dépassé votre seuil d’incompétence. Mais aujourd’hui je me pose des questions autrement plus sérieuses à votre sujet: de quel bord penchez-vous? Celui du Bon Pasteur ou du mercenaire? Celui de Jésus ou de la gauche immigrationiste? Celui de la foi chrétienne ou de l’islam conquérant?

Le sang des victimes du terrorisme musulman n’a pas le temps de sécher, que vous prenez un malin plaisir à inciter les fidèles à davantage de masochisme. L’an dernier après le massacre de Nice et l’assassinat du Père Hamel en pleine messe, vous intimiez l’ordre aux catholiques polonais, d’ouvrir les frontières de la Pologne à l’invasion musulmane. Lundi dernier le 21 août, à peine quatre jours après le carnage de Barcelone, vous y alliez de votre message sur l’accueil des migrants en Europe. Le bon sens, la décence et un minimum de sensibilité auraient dû tempérer, du moins pour une semaine, l’enthousiasme que vous démontrez pour la conquête islamique. Pourquoi étiez-vous si pressé d’annoncer aux européens que leur sécurité et leur civilisation ne devraient en aucun cas constituer un frein à l’invasion?

Certes vous citez force versets de l’Évangile en appui à votre politique, comme si Jésus s’adressaient aux gouvernements européens et non aux croyants dans l’intimité de leur cœur. « J’étais étranger et vous m’avez accueilli. » (Évangile selon Saint-Mathieu 25 35) En utilisant cette parole de Jésus-Christ pour justifier et promouvoir l’ouverture des frontières à l’immigration de masse, vous commettez une fraude intellectuelle et induisez délibérément les chrétiens en erreur. Dieu respecte notre liberté individuelle de choisir, parce qu’il n’y a pas d’amour possible et de don de soi sans liberté. En utilisant le pouvoir moral que vous procure votre position, vous faites fi de la liberté de choisir des chrétiens et leur imposez, non seulement un fardeau écrasant, mais mettez également leurs vies en danger. En cela vous ressemblez aux scribes et aux pharisiens que Jésus a dénoncés quand il a dit: « Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt. » (Évangile selon Saint-Mathieu 23 4)

L’Évangile n’est pas un manuel de politique et encore moins un manifeste marxiste, il ne justifie aucunement votre parti-pris idéologique. Vous vous entêtez à ne pas prendre en considération la haine et l’hostilité de l’islam envers l’Occident et le christianisme. Vous vous montrez imperméable aux dures leçons de l’Histoire et des évènements récents, comme si les trois cent millions de morts, victimes innocentes de l’islam depuis quatorze siècles, comptaient pour rien, et comme si les massacres perpétrés quotidiennement par l’islam ricochaient sur votre carapace idéologique sans la pénétrer.

Il y a quatre mois vous étiez en Égypte où on vous a informé dans le détail, des souffrances et des humiliations subies par les chrétiens là-bas. Malgré cela vous semblez avoir gobé toutes les couleuvres que le grand imam d’el Azhar vous a gracieusement servies. Vos étreintes et embrassades nous en ont appris beaucoup sur son hypocrisie et votre crédulité volontaire; on ne vous a pas seulement roulé dans la farine, vous vous y êtes vautré avec délectation. Qu’avez-vous obtenu en retour pour les chrétiens d’Égypte? Pas plus tard que cette semaine la police, armée de gourdins et de boucliers, empêchaient des milliers de chrétiens de se réunir pour prier. En Égypte le droit de prier des chrétiens est assujetti à l’arbitraire des autorités, c’est la loi islamique qui le prescrit; la liberté religieuse des chrétiens est malmenée dans les pays musulmans et vous choisissez de garder le silence. Plus je vous observe et plus je réalise que vous vous moquez éperdument des minorités chrétiennes en Égypte et au Moyen-Orient, en effet lever le petit doigt en leur faveur pourrait troubler votre idylle avec le grand imam. Vous faites vraiment un drôle de Pape, le berceau du christianisme est islamisé à plus de 95%, les chrétiens du Moyen-Orient sont en voie d’extinction, et vous rêvez d’islamiser l’Europe!

Inexpérience, ignorance, naïveté, angélisme, voilà ce à quoi vous faisiez penser aux début de votre pontificat. C’était mal juger de votre opiniâtreté et des œillères qui font de vous un danger pour tous les chrétiens. Je me demande ce que faisait le Saint-Esprit durant le conclave qui vous a fait pape; sans doute s’est-il abstenu d’inspirer des électeurs, plus préoccupés de politique que de foi en Jésus-Christ. Il était alors plus important de présenter aux médias et aux ennemis de l’Église un pape qui leur serait acceptable, un pape à leur image, antithèse de son prédécesseur, la culture et le jugement en moins.

La foi chrétienne a besoin de bon sens, là où le bon sens manque, la foi manque aussi. Aimer son prochain n’implique pas de mettre sa propre vie en danger, qui plus est ce « prochain » que vous nous forcez à recevoir, rêve de nous asservir et n’hésitera pas à nous tuer si nous résistons. Commander aux brebis charitables d’accueillir le loup dans la bergerie, c’est ce que vous ordonnez du haut de votre chaire, vous l’ordonnez non par charité chrétienne mais par acharnement idéologique.

Un peu d’humilité et d’introspection ne vous feraient certainement pas du tort, mais il est vain d’espérer qu’un esprit pétri d’idéologie comme le vôtre, en vienne à remettre en question les dogmes qui le coupent de la réalité. Là où le dogme idéologique règne en maître, la sagesse a peu de chances de se frayer un chemin. L’Église catholique a commis nombre de péchés durant son existence, mais celui de vous avoir mis à sa tête n’est pas un simple péché, par bien des aspects il s’apparente à un désastre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

Écrit par : Steve | lundi, 28 août 2017

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