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dimanche, 16 février 2014

Titres et premières pages: un peu d'humour

Manif pour tous: chacun son point de vue

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La réalité dépend de l'observateur 

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Libération: pas pleinement satisfait de la renonciation de Benoît XVI

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Puis le rédacteur démissionne

Dieu est mort ! signé Nietzsche

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Nietzsche est mort ! signé Dieu 

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"Demandez et vous recevrez" signé Jésus

vendredi, 14 février 2014

Saint Valentin: les fiancés chez François

Source: Zenit

Dire "oui" pour toujours ? C'est possible !

Rencontre avec les fiancés pour la Saint-Valentin (texte intégral)

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Le pape François a rencontré quelque 25.000 fiancés qui se préparent au mariage, en provenance du monde entier, ce vendredi 14 février 2014, place Saint-Pierre, pour la Saint-Valentin.

Au cours de la rencontre, organisée par le Conseil pontifical pour la famille, le pape a dialogué avec trois couples de fiancés. Voici notre traduction intégrale de ce dialogue :

Dialogue entre le pape et les fiancés

Première question : La peur de ce « pour toujours »

[Q. Sainteté, nombreux sont ceux qui pensent, aujourd’hui, que se promettre fidélité pour toute la vie est une entreprise trop difficile ; beaucoup pensent que vivre ensemble est un beau défi, fascinant, mais trop exigeant, presque impossible. Nous vous demandons une parole pour nous éclairer sur ce point.]

Pape François - Je vous remercie pour votre témoignage et pour cette question. Je vais vous expliquer : ils m’ont envoyé leurs questions à l’avance… C’est compréhensible… Et comme cela, j’ai pu réfléchir et penser à une réponse un peu plus solide.

C’est important de se demander s’il est possible de s’aimer « pour toujours ». C’est une question qu’il faut se poser : est-il possible de s’aimer « pour toujours » ? Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont peur de faire des choix définitifs. Un garçon disait à son évêque : « Je veux être prêtre, mais seulement pour dix ans ». Il avait peur de faire un choix définitif.

Mais c’est une peur généralisée, propre à notre culture. Faire des choix pour toute la vie semble impossible. Aujourd’hui, tout change rapidement, rien ne dure longtemps… Et cette mentalité pousse beaucoup de ceux qui se préparent au mariage à dire : « On reste ensemble tant que dure l’amour », et ensuite ? Salut et à bientôt… Et le mariage se termine comme cela. Mais qu’est-ce que nous entendons par « amour » ? Seulement un sentiment, un état psycho-physique ? Bien sûr, si c’est cela, on ne peut pas se construire sur quelque chose de solide. Mais si, en fait, l’amour est une relation, alors c’est une réalité qui grandit, et nous pouvons dire, par analogie, qu’elle se construit comme une maison. Et on construit la maison ensemble, pas tout seul ! Construire, ici, signifie favoriser et aider la croissance.

Chers fiancés, vous êtes en train de vous préparer à grandir ensemble, à construire cette maison, pour vivre ensemble pour toujours. Vous ne voulez pas la fonder sur le sable des sentiments qui vont et viennent, mais sur le roc de l’amour vrai, l’amour qui vient de Dieu. La famille naît de ce projet d’amour qui veut grandir comme on construit une maison pour qu’elle soit un lieu d’affection, d’aide, d’espérance, de soutien. De même que l’amour de Dieu est stable et pour toujours, ainsi nous voulons aussi que l’amour qui fonde la famille soit stable et pour toujours. S’il vous plaît, nous ne devons pas nous laisser vaincre par « la culture du provisoire » ! Cette culture qui, aujourd’hui, nous envahit tous, cette culture du provisoire. Ce n’est pas possible !

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Alors, comment peut-on soigner cette peur du « pour toujours » ? On la soigne jour après jour, en se confiant au Seigneur Jésus dans une vie qui devient un chemin spirituel quotidien, fait de pas – des petits pas, des pas de croissance commune –, fait d’engagement à devenir des femmes et des hommes murs dans la foi. Parce que, chers fiancés, ce « pour toujours » n’est pas simplement une question de durée ! Un mariage n’est pas réussi seulement s’il dure, mais c’est sa qualité qui est importante. Le défi des époux chrétiens est d’être ensemble et de savoir s’aimer pour toujours. Il me vient à l’esprit le miracle de la multiplication des pains ; pour vous aussi, le Seigneur peut multiplier votre amour et vous le rendre frais et bon chaque jour. Il en a une réserve infinie ! C’est lui qui vous donne l’amour qui est le fondement de votre union et il le renouvelle, il le fortifie chaque jour.

 "Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre amour de ce jour"

Et il le rend encore plus grand lorsque la famille s’agrandit avec les enfants. Sur ce chemin, la prière est importante, elle est nécessaire, toujours. Lui pour elle, elle pour lui et tous les deux ensemble. Demandez à Jésus de multiplier votre amour. Dans la prière du Notre Père, nous disons : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ».

Les époux peuvent apprendre aussi à prier ainsi : « Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre amour de ce jour », parce que l’amour quotidien des époux est le pain, le vrai pain de l’âme, celui qui les soutient pour qu’ils puissent avancer. Et la prière : pouvons-nous faire un essai pour voir si nous la savons ? « Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre amour de ce jour ». Tous ensemble ! [les fiancés : Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre amour de ce jour]. Encore une fois ! [les fiancés : Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre amour de ce jour].

Voilà la prière des fiancés et des époux. Apprends-nous à nous aimer, à nous aimer vraiment ! Plus vous vous confierez en Lui, plus votre amour sera « pour toujours », capable de se renouveler, et il vaincra toute difficulté. Voilà ce que je voulais vous dire, en réponse à votre question. Merci !

Deuxième question : Vivre ensemble : le mariage, un « style de vie »

[Q – Sainteté, c’est beau de vivre ensemble tous les jours, cela donne de la joie, c’est un soutien. Mais c’est un défi à relever. Nous croyons qu’aimer s’apprend. Il y a un « style de vie » du couple, une spiritualité du quotidien, que nous voulons apprendre. Saint-Père, pouvez-vous nous y aider ?]

Pape François - Vivre ensemble est un art, un cheminement patient, beau et fascinant. Cela ne se termine pas une fois que vous vous êtes conquis l’un l’autre… Au contraire, c’est justement à ce moment que ça commence ! Ce cheminement de chaque jour a des règles que l’on peut résumer dans ces trois mots que tu as dits, des mots que j’ai répétés souvent aux familles : « S'il ta plaît / tu permets ? » - ou « je peux ? », comme tu as dit, « merci », et « pardon ».

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« Je peux ? – Tu permets ? ». C’est une façon gentille de demander d’entrer dans la vie de quelqu’un d’autre, avec respect et attention. Il faut apprendre à demander : je peux faire cela ? Tu aimes bien que nous fassions cela ? que nous prenions cette initiative, que nous éduquions nos enfants comme cela ? Tu veux que nous sortions ce soir ?... En somme, demander la permission signifie savoir entrer avec courtoisie dans la vie des autres. Mais écoutez bien : savoir entrer avec courtoisie dans la vie des autres. Et ce n’est pas facile, ce n’est pas facile. Parfois, au contraire, on a des manières un peu lourdes, comme avec des chaussures de montagne !

L’amour vrai ne s’impose pas par la dureté et l’agressivité. Dans les Fioretti de saint François, on trouve cette expression : « Sache que la courtoisie est une des propriétés de Dieu… et la courtoisie est la sœur de la charité, qui éteint la haine et conserve l’amour » (Chap. 37). Oui, la courtoisie conserve l’amour. Et aujourd’hui, dans nos familles, dans notre monde, souvent violent et arrogant, il faut beaucoup plus de courtoisie. Et cela peut commencer à la maison.

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« Merci ». Il semble que ce soit facile de prononcer ce mot, mais nous savons que ce n’est pas le cas… Pourtant, c’est important ! Nous l’enseignons aux enfants, mais ensuite, nous l’oublions ! La gratitude est un sentiment important ! Une fois, à Buenos Aires, une personne âgée m’a dit : « La gratitude est une fleur qui pousse sur une terre noble ». La noblesse d’âme est nécessaire pour que pousse cette fleur. Vous vous souvenez de l’Évangile de Luc ?

Jésus guérit dix malades de la lèpre, et ensuite un seul revient dire merci à Jésus. Et le Seigneur dit : « et les neuf autres, où sont-ils ? Cela vaut pour nous aussi : savons-nous remercier ? Dans votre relation, et demain dans la vie de mariage, il est important de garder une conscience vive que l’autre personne est un don de Dieu et on dit merci pour les cadeaux de Dieu ! Se dire merci, réciproquement, pour tout, dans cette attitude intérieure. Ce n’est pas un mot gentil qu’on utilise avec les étrangers, pour être bien-élevé. Il faut savoir se dire merci, pour avancer ensemble dans la vie matrimoniale.

Le troisième : « Pardon ». Dans la vie, nous nous trompons souvent, nous faisons tant d’erreurs. Nous en faisons tous. Mais peut-être qu’ici, il y a des personnes qui n’ont jamais fait d’erreur ? S’il y a quelqu’un, ici, qu’il lève la main ! Il y a quelqu’un qui n’a jamais fait d’erreur ? Nous en faisons tous, tous. Il n’y a peut-être pas une journée sans que nous ne fassions des erreurs. La Bible dit que le plus juste pèche sept fois par jour. Et donc nous faisons des erreurs… D’où la nécessité d’utiliser ce mot simple : « pardon ». En général, chacun de nous est prêt à accuser l’autre et à se justifier. Cela a commencé avec notre père Adam, quand Dieu lui a demandé : « Adam, tu as mangé de ce fruit ? ». « Moi ? non ! C’est celle que tu m’as donnée ! ». Accuser l’autre pour ne pas dire « pardon », « excuse-moi ».

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C’est une vieille histoire ! C’est un instinct qui est à la source de tant de désastres. Apprenons à reconnaître nos erreurs et à demander pardon. « Pardon si, aujourd’hui, j’ai haussé le ton », « pardon si je suis passé sans te saluer », « pardon si je suis rentré tard », « si cette semaine, j’ai été si silencieux », « si j’ai trop parlé sans jamais écouter », « pardon, j’ai oublié », « pardon, j’étais en colère et je m’en suis pris à toi »… Tous ces « pardons », nous pouvons les dire tous les jours. C’est aussi de cette façon que grandit une famille chrétienne. Nous savons tous que la famille parfaite n’existe pas, ni le mari parfait, ni la femme parfaite. Sans parler de la belle-mère parfaite ! Nous existons et nous sommes pécheurs. Jésus, qui nous connaît bien, nous enseigne un secret : ne jamais terminer la journée sans se demander pardon, sans que la paix ne soit revenue dans votre maison, dans votre famille. C’est normal de se disputer entre époux, il y a toujours quelque chose, on s’est disputé…

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Peut-être que vous vous êtes mis en colère, peut-être qu’une assiette a volé, mais s’il vous plaît, rappelez-vous ceci : ne jamais finir la journée sans faire la paix ! Jamais, jamais, jamais ! C’est un secret, un secret pour conserver l’amour et pour faire la paix. Ce n’est pas nécessaire de faire de grands discours… Parfois, un simple geste et… la paix est faite. Ne jamais terminer… parce que si tu termines la journée sans faire la paix, ce que tu as au fond de toi, le lendemain, c’est froid et dur et c’est plus difficile de faire la paix. Souvenez-vous bien de cela : ne jamais finir la journée sans faire la paix ! Si nous apprenons à nous demander pardon et à nous pardonner mutuellement, le mariage durera, il avancera. Lorsque des couples mariés depuis longtemps viennent aux audiences, ou à la messe ici à Sainte-Marthe, des couples qui fêtent leur cinquantième anniversaire, je leur demande : « Qui a supporté qui ? ». C’est beau ! Ils se regardent tous, ils me regardent et ils me disent « Tous les deux ! ». Et ça, c’est beau ! C’est un beau témoignage.

Question 3 : Le style de la célébration du mariage

[Q – Sainteté, ces mois-ci, nous sommes dans tous les préparatifs de notre mariage. Pouvez-vous nous donner quelques conseils pour bien célébrer notre mariage ?]

Faites en sorte que ce soit une véritable fête – parce que le mariage est une fête – une fête chrétienne, pas une fête mondaine ! La raison la plus profonde de la joie de ce jour nous est donnée par l’Évangile de Jean : vous vous souvenez du miracle des noces de Cana ? À un moment, le vin vient à manquer et la fête semble gâchée. Vous imaginez de finir la fête en buvant du thé ? Non, ce n’est pas possible ! Sans vin, ce n’est pas une fête ! Sur la suggestion de Marie, à ce moment-là,

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Jésus se révèle pour la première fois et il donne un signe : il transforme l’eau en vin et, en faisant cela, il sauve la fête des noces. Ce qui s’est passé à Cana il y a deux mille ans se reproduit en réalité à chaque mariage : ce qui rendra votre mariage plein et profondément vrai sera la présence du Seigneur qui se révèle et qui donne sa grâce. C’est sa présence qui offre le « bon vin », c’est lui le secret de la joie pleine, celle qui réchauffe vraiment le cœur. C’est la présence de Jésus à cette fête. Que ce soit une belle fête, mais avec Jésus ! Pas dans l’esprit du monde, non ! On le sent, quand le Seigneur est là.

Mais en même temps, c’est bien que votre mariage soit sobre et mette en relief ce qui est vraiment important. Certaines personnes se préoccupent davantage des signes extérieurs, du banquet, des photos, des vêtements et des fleurs… Ce sont des choses importantes dans une fête, mais seulement si elles sont capables d’indiquer le véritable motif de votre joie : la bénédiction de votre amour par le Seigneur. Faites en sorte que, comme le vin de Cana, les signes extérieurs de votre fête révèlent la présence du Seigneur et rappellent à vous-mêmes et à tous la source et le motif de votre joie.

Mais tu as dit quelque chose que je veux saisir au vol, parce que je ne veux pas le laisser passer. Le mariage est aussi un travail de tous les jours, je pourrais dire un travail artisanal, un travail de joaillerie, parce le mari a la tâche de rendre son épouse plus femme et la femme a celle de rendre son mari plus homme. Grandir aussi en humanité, comme homme et comme femme. Et c’est entre vous que cela se fait. C’est ce qui s’appelle grandir ensemble. Cela ne tombe pas du ciel ! Le Seigneur le bénit, mais cela vient de nos mains, de vos comportements, de votre mode de vie, de votre manière de vous aimer. Nous faire grandir ! Faire toujours en sorte que l’autre grandisse. Travailler à cela. Et comme cela, je ne sais pas, je pense à toi : un jour tu seras dans ton pays, dans la rue et les gens diront : « Regarde, quelle belle femme, comme elle est forte !... Avec le mari qu’elle a, c’est compréhensible ! » Et aussi, à toi : « Regarde celui-là, comment il est !... Avec la femme qu’il a, c’est compréhensible ! ». C’est cela, parvenir à cela : nous faire grandir ensemble, l’un l’autre. Et vos enfants hériteront de cela, d’avoir eu un papa et une maman qui ont grandi ensemble, se rendant mutuellement davantage homme et femme !

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat 

Nicolas Diat: l'homme qui ne voulait pas être Pape

Lien I.Media

Atlantico I - Atlantico II - Famille Chrétienne

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L’HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE PAPE

Nicolas Diat Albin Michel , 511 pages  (Présentation sur le site de l'éditeur: www.albin-michel.fr)

Ressentir à nouveau des émotions

Avec grande passion, je me suis replongé dans le pontificat de Benoît XVI, au point d'en ressentir à nouveau toutes les émotions. 

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre, fort bien documenté à l'écriture limpide et fort agréable. Afin d'étayer son propos, l'auteur a rencontré de très nombreuses personnalités de tout premier plan et obtenir ainsi des confidences directes. 

Un saint 

Une fois le livre terminé, je n'ai pu qu'être conforté dans ma pensée envers la personne de Joseph Ratzinger. Autant le dire de son vivant: la vie d'un saint, au milieu des loups, des jalousies de palais et des trahisons. Si Jean Paul II fut proclamé "santo subito" par une partie de la foule présente à ses funérailles, au point que l'Eglise confirmera cette vox populi par "santo sicuro" le 27 avril prochain, Joseph Ratzinger est à mes yeux "santo illico". 

Une Eglise suffisamment équipée pour sortir 

Un homme qui depuis durant 40 ans, a donné une véritable colonne vertébrale à l'Eglise catholique. Il a laissé humblement la place à un Pape Pasteur qui ne fera rien d'autre que d'inviter l'Eglise à sortir d'elle-même, afin de porter la lumière de la foi jusqu'aux périphéries de l'existence, le bout du monde. 

La continuité de la foi

Je ne vois aucune rupture entre Bergoglio et Ratzinger. Benoît XVI et François sont simplement deux grandes personnalités aux caractères fort différents. Le premier ne s'est guère intéressé à la communication, avec le triste et tragique résultat d'avoir été hélas grossièrement caricaturé. Pourtant la communication de la vérité est une partie de la vérité. Heureusement que l'histoire lui donnera peu à peu raison.

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Un autre Don Camillo

Le second, avec son caractère bien trempé et un visage tellement expressif, au point d'être plus populaire que Don Camillo, a su conquérir très rapidement l'espace médiatique, avec le risque toutefois d'être lui aussi déformé. Le péril est grand de perdre un regard critique et constructif, soit de lire, d'entendre et de voir non pas le Pape François, mais un pseudo François. 

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Mieux vaut une Eglise qui se mouille, qu'une Eglise fermée sur elle-même, gangrénée par un cléricalisme mortifère. Le Pape possède un diagnostic lapidaire: lorque l'Eglise ne s'occupe que d'elle-même, elle tombe malade. 

Bonne lecture !

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Ce que vous voulez savoir sur le genre en osant le demander

Amour de la vie: le balancier entre l'euthanasie et l'acharnement

images-1.jpegCe matin au Journal du Matin (RSR 1), Bertrand Kiefer, membre du comité d'éthique, commentait la cigarette électronique. 

Protéger les jeunes de la fumée

La fumée est dangereuse, surtout pour les adolescents. 

Peu de secondes auparavant, la décision du Parlement belge d'autoriser l'euthanasie sans limite d'âge pour les enfants était commentée.

Paradoxal

D'un côté on propose l'abstinence de la mortelle fumée, de l'autre on propose la mort pour les enfants. 

L'acharnement, le grand oublié des débats

Lorsque le futur saint Jean-Paul II demanda, à l'approche de sa mort, de le laisser aller vers le Père, personne n'a évoqué le thème de l'acharnement. La critique le plus cinglante fut que le Pape acceptait implicitement l'euthanasie. 

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Ni euthanasie, ni acharnement 

L'euthanasie souhaite la mort, alors que l'acharnement veut absolument continuer la vie alors que la mort est inévitable. Il est paradoxal encore, que l'avortement soit encouragé alors que les manipulations génétiques sur l'embryon sont multipliés afin de forcer la venue de la vie.

Catéchisme de l'Eglise catholique.

La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de " l’acharnement thérapeutique ". On ne veut pas ainsi donner la mort accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.

jeudi, 13 février 2014

Deux petits bébés champions olympiques de la vie

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"Mets ce bébé à la poubelle"

Maria* vient d'un pays du grand continent africain et vit pauvrement dans une grande ville suisse. Sa première fille va tout de même à l'école. Pour survivre, elles ont besoin de l'aide sociale.

Maria fait confiance à un homme et une histoire d'amour commence entre eux. Survient la grossesse imprévue . Le père de l'enfant lui dit alors: "mets ce bébé à la poubelle". Maria refuse net. Plus tard elle découvre que cet homme est marié et père de famille. Il vit illégalement en Suisse. 

Un combat pour la vie

Contre vents et marées, Maria garde son enfant. Une collègue de travail l'aide à surmonter toutes les épreuves et difficultés.A peine née, elle demande de le baptiser. Sa petite M. est devenue enfant de Dieu et la collègue de travail est tout simplement la marraine.

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Votre enfant a une malformation

Gabriela et Alfredo viennent de se marier. Leur petite fille Lucia, 2 ans, vient aussi d'être baptisée. Gabriela attend son second enfant. Le jeune couple se rend à l'hôpital pour une échographie. Le médecin est formel: il faut supprimer cet enfant, il a un malformation des reins. Gabriella et Alfredo refusent les conseils de ce docteur. "Même s'il naît avec un handicap, c'est notre petit garçon et jamais on le supprimera" s'exclament-t-il. 

Les angoisses de la grossesse

Les voyages à l'hôpital se font plus nombreux. Par deux fois, il faut une intervention chirurgicale sur l'enfant afin de lui poser un petit appareil. La première fois, bébé l'a d'ailleurs enlevé tout seul. Puis, de nombreuses fois, le liquide amiotique doit être purifié pour que le tout petit ne soit pas touché par une infection. Le couple s'appuie sur Dieu, la médecine et la prière.

De nombreuses fois, bébé reçoit la bénédiction du prêtre lorsque maman vient communier. Finalement, le petit Giuseppe vient au monde, mais un mois et demi trop tôt. Il doit être immédiatement mis en soins continus. Un jour, Gabriela voit sa main toute bleue. Elle appelle les docteurs qui opèrent le petit afin de lui enlever un liquide qui lui presse les poumons. 

Un sacré petit gars

images-4.jpegUn médecin dit alors à la maman: "si votre petit ne progresse pas avec sa propre énergie et sa propre force, il ne pourra hélas pas survivre". Ce médecin a aidé Gabriella durant l'accouchement. Il est un allié précieux pour la famille. 

Le médecin devient le parrain

Peu à peu, Giuseppe prend des forces. Après quelques semaines, il est en pleine forme. Papa et maman l'accueille enfin à la maison. Les derniers contrôles sont tous positifs. Le prochain se tiendra d'ailleurs en mai prochain. Les médecins se réjouissent pour tant de progrès. 

Gabriela et Alfredo souhaitent baptiser leur enfant, un miraculé. Le parrain sera tout simplement le médecin qui a cru en sa vie. 

#prénoms fictifs

Euthanasie: la Belgique perd son amour pour la vie

images-1.jpegUne triste histoire belge

La Belgique devient le second pays au monde à prévoir l'euthanasie pour les mineurs. Les enfants souffrants de maladies incurables pourront être soulagés de leur douleur. Lire

Le Parlement belge se trompe de cible: ce n'est pas l'enfant qu'il faut éliminer, mais la souffrance qu'il faut soulager. 

Désormais, l'âge létal s'étend presque à l'ensemble des années de la vie humaine. Une véritable tragédie ! 

mercredi, 12 février 2014

L'euthanasie des enfants: ce n'est pas une histoire belge !

Lien Famille Chrétienne

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Une Femen témoigne contre ce mouvement

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Lien Valeurs Actuelles

Dépendance envers la symbolique de l'Eglise

Les Femen savent que l'Eglise catholique est un puissant vecteur de communication. Elles espèrent la contre-réaction, car elle se nourrissent de cette dernière; elles veulent l'engendrer. Il est toujours délicat de parler de ce mouvement choc, aux actions coup de poing, qui mise justement sur la contestation, la provocation et la réaction.

Notre opposition imprudente risque de leur donner cette visibilité souhaitée et recherchée. Mieux vaut les laisser se ridiculiser toutes seules, comme lorsqu'un enfant pique sa crise de nerfs à la caisse d'un magasin. La non réaction de la maman est salutaire. 

Il est heureusement possible que ces Femens se détruisent toutes seules, car la vulgarité finit toujours par fatiguer. 

Caroline Fourest

Notons que Caroline Fourest ( qui a fait venir ce phénomène en France pour contrer la manif pour tous), journaliste et auteur d'une biographie sur Inna, la fondatrice de ce mouvement sectaire, n'était vraiment pas à son avantage sur le plateau de Laurent Ruquier ce samedi soir pour "On n'est pas couché". Son amour lesbien pour Inna était pathétique, ce qui a eu pour effet de placer la copine de Fiametta Venner, en situation inhabituelle de faiblesse. Le début de la fin ?

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Vote sur la libre circulation: les médias ne sont pas neutres

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Une couverture assez uniforme

Les grands médias romands disent plus ou moins la même chose, car ils sont également en lien avec les milieux de l'économie ( ils étaient contre l'initiative ). Ces derniers financent directement ou indirectement les journaux, ce qui a une influence direct sur la ligne éditoriale.

La famille des journalistes

Les journalistes possèdent aussi majoritairement une formation qui tire plus vers le social ( la filière "sciences po"  de Lausanne par exemple ).

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Une certaine tendance 

Ces deux effets s'ajoutant, il est normal que, dans l'ensemble, la couverture médiatique du vote de la Suisse sur les bilatérales penche d'un certain côté, un peu comme la tour de Pise. 

Faut juste le savoir. En tout cas, pas de panique ! Pas d'angoisse ! L'anxiété fait d'ailleurs vendre.

Lire Le Matin Nicolas Hayek - Le Matin Patrick Aebischer

Les deux opinions ne se recouvrent pas

Après le vote sur les minarets, il est notable que pour une seconde fois, l'opinion publique ( en gros le résultat de la votation ) est différente de l'opinion publiée ( les idées véhiculées par les médias ).

L'agenda setting

Le 4ème pouvoir réside moins dans l'influence sur les idées des personnes que les sujets sur lesquels nous échangeons. En langage technique, le mot d'agenda setting décrit ce phénomène. Dans une réunion, la personne qui organise l'ordre du jour, soit les sujets qui seront abordés, détient ce pouvoir. Toutefois, l'ordre du jour ne va pas notablement changer l'avis des personnes. 

L'ignorance et le manque de formation: Mgr Morerod dans Famille Chrétienne

Famille Chrétienne

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Mgr Morerod s'exprime sur les thèmes qui agitent l'opinion et les prochains Synodes sur la famille (2014-2015)

Monseigneur Goerg Gänswein, un an après la renonciation de Benoît XVI: décision révolutionnaire

LA RENONCIATION DE BENOÎT XVI FUT UN “ACTE D’AMOUR“, ESTIME SON SECRÉTAIRE PARTICULIER. 
Vatican - le 11/02/2014 | Par Agence I.Media

La renonciation de Benoît XVI (2005-2013) a été “un acte d’amour envers le Seigneur, l’Eglise et les fidèles“, a assuré son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein, dans une interview accordée au Centre de télévision du Vatican, un an après le geste choc du pape émérite.

L’annonce de cette renonciation, le 11 février 2013, reste “une journée très particulière“ pour Mgr Gänswein, où se mêlaient les sentiments de “tristesse“ et de “gratitude“.

 

Q- qu'avez-vous éprouvé le 11 février et les jours suivants jusqu'au 28 février. 

C'était une journée très particulière, j'ai éprouvé de la tristesse  car prendre congé est toujours quelque chose de triste, qui fait mal, qui est douloureux; mais aussi de la gratitude pour avoir pu vivre toutes ces années auprès du grand Pape.
Je le savais depuis un certain temps et le Pape me l'avait révélé sous le sceau du secret, bien sûr je ne l'ai dit à personne. L'annonce m'a donné un choc.
Le dernier jour du Pontificat a été pour lui un jour "de douleur assez forte".

Q: comment jugez-vous aujourd'hui ce geste ? Est-ce l'humble "pas en arrière" de quelqu'un qui ne se sentait plus en mesure d'être un instrument entre les mains du Seigneur ?

Le Pape l'a dit lui-même en lisant le texte de la renonciation: il ne se sentait plus en mesure de guider la barque de Pierre. C'est un acte d'amour envers le Seigneur, envers l'Eglise, envers les fidèles, pour ouvrir la possibilité à quelqu'un d'autre, qui a plus de forces pour continuer son oeuvre, et au bout d'un an, il est clair que c'est un acte d'un grand courage, un acte même révolutionnaire, qui a ouvert des possibilités que personne ne pouvait imaginer à ce moment.

Q: Vous avez déjà dit que le geste de Benoît XVI a favorisé ce grand impact émotionnel du Pape François pour les fidèles.

Je veux dire avec force que cela est un aspect qu'il ne faut pas sous-estimer. Nous voyons tous l'impact du Pape François sur le monde, non seulement sur les fidèles dans l'Eglise, mais sur le monde. Il s'agit d'un impact énorme qui a été aussi favorisé par le Pape Benoît dans sa renonciation. Il a ouvert une possibilité qui jusqu'alors n'existait pas. Le Pape François a pris en main cette situation et nous nous réjouissons qui l'en soit ainsi. 

mardi, 11 février 2014

Arriver à zéro mort sur la route...

images-2.jpegEntendu au Journal du Matin RSR 1 ( à propos de la statistique des accidents mortels sur la route ):

- évidemment, il faudrait arriver à zéro mort sur la route, bien-sûr c'est l'idéal. 

Nous n'avons pas d'autres objectifs lorsque nous sommes pour la vie:

Objectif: zéro avortement !

lundi, 10 février 2014

Pape François et Fribourg: La Saint Valentin au complet

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Booster l'amour humain
L'initiative de la pastorale de la famille du canton de Fribourg connaît un grand succès. C'est complet ! des couples n'ont hélas pas pu être accueillis. Mgr Alain de Raemy, nouvel évêque auxiliaire rencontrera des familles et des fiancés à Saint Justin à Fribourg
Vatican - le 10/02/2014 à 17:47:00 Agence I.Media
Plus de 20 000 fiancés attendus au Vatican pour la saint Valentin.

Le Vatican sera le théâtre, le 14 février 2014, d’une rencontre inédite entre le pape François et plus de 20 000 fiancés venus de 24 pays du monde entier. A l’occasion de la fête de saint Valentin, considéré comme le saint patron des amoureux, le pape a ainsi invité les jeunes qui se préparent au mariage.


Initialement programmée dans la salle Paul VI au Vatican, qui peut contenir jusqu’à 7000 personnes, et victime de son succès, la rencontre entre le pape François et les fiancés aura finalement lieu place Saint-Pierre. A 4 jours de cette rencontre, a appris I.MEDIA, plus de 20 000 personnes sont ainsi inscrites pour cet événement inédit. Ce chiffre est particulièrement remarquable vu que la rencontre a lieu en semaine, font noter ses organisateurs.Après l’Italie, avec plus de 18 000 inscrits, la France est le 2e pays affichant le plus grand nombre de participants, avec quelque 300 inscrits.

Organisée par le Conseil pontifical pour la famille, cette rencontre originale intitulée “La joie du OUI pour toujours“ débutera place Saint-Pierre à 11h (heure de Rome). Les chants, les temps de réflexion et de témoignage s’alterneront jusqu’à l’arrivée du pape François, en milieu de journée. A plusieurs reprises, le pape François a fait savoir que le temps de préparation au mariage était essentiel dans la pastorale de l’Eglise et il devrait offrir, pour l’occasion, un enseignement particulièrement vivant.

Saint Valentin, évêque et martyr du 3e siècle, est traditionnellement considéré comme le saint patron des amoureux. Celui qui aurait été évêque de Terni (Italie) fut mis à mort en 273 par le préfet de Rome car il avait mis ses pouvoirs de prêtre et ses talents de médecin au service des chrétiens prisonniers pour leur foi. 


Le 15 février, les Romains célébraient avec faste le dieu Faunus Lupercus, dans une grande fête païenne dédiée à l’amour et à la fécondité. Pour contrer cette célébration, parfois débauchée, le pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin, mais sans autre raison. Ainsi fut supprimée progressivement la fête païenne. 
Une confusion entre différentes légendes du Moyen Age a fait devenir Valentin saint patron des amoureux.
 AMI

© 2014 I.MEDIA

dimanche, 09 février 2014

Initiative sur le remboursement de l'avortement: l'argument qui tue

La CES, conférence des évêques suisses, n'avait donné aucune consigne de vote. Mgr Charles Morerod, théologien et philosophe, a rappelé que tant le oui que le non posait problème.

Le non s'est largement imposé et sonne comme un refus massif pour une question d'abord financière. (70% non, 30% oui)

L'argument qui tue

En 2012, 10'853 IVG ont été pratiquées en Suisse, qui affiche un des taux les plus bas d'Europe titre l'ATS (agence télégraphique suisse). 

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Unknown.jpegComment peut-on se vanter qu'en Suisse, chaque année, l'affluence de deux matchs du HC Gottéron disparaisse et ne voit jamais le jour ?

Un véritable cynisme. La violence cachée envers les plus petits des plus petits est simplement effrayante. Mme Roth Bernasconi (PS Genève) avoue au 19.30 être heureuse ...

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samedi, 08 février 2014

Le pseudo-sondage du Pape François ou les JO de la famille

images.jpegInterviewe de Arnd Bünker, La Liberté 8 février 2014.

- 90 % des catholiques suisses sont pour un second mariage à l'Eglise.

- 60 % sont pour la reconnaissance des couples de même sexe. 

- 75 % sont pour l'usage des contraceptifs.

Ces affirmations ont fait la une des journaux durant cette semaine. 

Un sondage à relativiser

- Une donnée: 87% sont germanophones / 9% francophones / 4 % italophones. Un sondage se doit de toujours d'indiquer la marge d'erreur. Les catholiques suisses sont à peu près le 40% de 8 millions soit 3,2 millions. Avec 25 000 sondés, il s'agit du 0,83% des catholiques suisses potentiels qui ont été interrogés.

Ce sondage ne peut pas être pris en compte, même s'il décrit une réalité pastorale que nous pouvons facilement constater. Un diagnostic est-il identique au remède ? La médecine répond généralement que non. 

- tous les sociologues savent et connaissent les limites de leur propre science. Malheureusement, ces chiffres deviennent des dogmes et l'enseignement sociologique engendre une nouvelle doctrine

Les idées de Arnd Bünker (auteur du sondage):

Unknown-1.jpeg- "l'Eglise de Rome a échoué dans sa recherche de solution pour adapter la doctrine à la réalité de la vie des gens....  La doctrine de l'Eglise en est restée au seul modèle de la famille traditionnelle .  Même les catholiques les plus "conservateurs" voient la relation prématrimoniale comme un chemin nécessaire vers un mariage réussi". 

Lu sur Radio Vatican: Arnd Bünker a remarqué qu'il existe également un « désaccord dramatique et connu de longue date » entre la doctrine de l'Église et les fidèles sur les questions de contraception. L’interdiction des méthodes artificielles de contraception est bien éloignée de la pratique et des idées de la grande majorité des catholiques.

Ce n'était donc pas tant le fossé sociologique qu'il fallait mettre en évidence, que la conformité de l'Evangile avec la conscience droite des fidèles.

Voilà le mystère à sonder. 

Précisions:

gauche-droite ?

- hélas, on retrouve l'idéologie du clivage gauche-droite, conservateur-progressiste. Il s'agit malheureusement d'une vision politique. 

le sel de la terre

- L'Evangile de ce 5ème dimanche redit les propos de Jésus: "vous êtes le sel de la terre". Les chrétiens sont une toute petite minorité, depuis toujours. Pourtant, ils sont désormais sur toute la terre, sur les cinq continents. L'harmonie de doctrine provient de l'Esprit Saint et de la nature commune et identique de tous les hommes. 

le sanctuaire de la conscience

- L'Eglise catholique s'adresse à la conscience des fidèles, sans violence, sans recours à la force. La conscience est le sanctuaire sacré que seul Dieu sonde en profondeur. Le Cardinal Newman eu cette phrase: si je devais porter un toast, je le ferais d'abord à la conscience, puis au Pape.

La voix de la conscience et la voix de l'Eglise sont fait pour entrer en harmonie. Le message de l'Evangile rejoint notre vie intime sans s'opposer à notre bien et notre bonheur suprême. Le Pape Jean-Paul II disait d'ailleurs aux jeunes: "ce n'est pas le Pape qui vous dit cela, c'est votre conscience"

la démocratie du ciel

- Pour connaître l'Evangile, il convient d'interroger les saints de notre monde, en minorité, sans oublier les saints du ciel qui sont l'immense majorité. Joseph Ratzinger, avec humour, écrivit: "je n'ai rien contre une Eglise démocratique, car la majorité est au ciel".

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Vers les Jeux Olympiques de la famille

Les deux prochains Synodes des évêques (2014-2015) réuniront les évêques du monde entier, avec la voix des fidèles qui sont heureusement et judicieusement consultés. Cette large entreprise du Pape a ce grand mérite: lancer toute l'Eglise vers les Jeux Olympiques de la famille.

Dommage que l'équipe suisse fasse ces qualifications olympiques sans suivre vraiment le règlement olympique, surtout le serment olympique, je veux dire la profession de foi, le Credo qui retentit dans l'Eglise et le monde depuis plus de 1700 ans. 

Manifestation contre Mgr Huonder le 9 mars (sic!)

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Pas le messager, mais le message

«On tire peut-être sur un évêque car cela provoque une réaction émotionnelle et une résonance dans les médias. Mais cela ne résoudra pas le problème à la base, car il ne concerne pas le messager, mais le message, qui ne plaît pas», 

Giuseppe Gracia, porte-parole

P.S. On ne saurait lui donner totalement tort. Il s'agit tout de même du second évêque qui poserait difficultés. Les situations de tensions semblent se répéter. Mieux vaut prier, chercher l'Unité et explorer d'autres solutions. 

Lien: cath.ch

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Un religieux capucin est le leader de la manif contre l'évêque

La ligue suisse des femmes catholiques semble promouvoir la théorie du gender. 

 

vendredi, 07 février 2014

Interviewe du Cardinal Bertone sur TGCOM 24

Vidéo intégrale 

Ici 

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LE CARDINAL BERTONE REGRETTE DE NE PAS AVOIR RÉUSSI À PROTÉGER BENOÎT XVI DES CRITIQUES “SANS PITIÉ“ À SON ENCONTRE.|

Par Agence I.Media

Le cardinal Tarcisio Bertone, ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a confié qu’il regrettait de ne pas avoir réussi à protéger Benoît XVI (2005-2013) des critiques “sans pitié“ et “infondées“ à son encontre, dans une longue interview diffusée par la chaine italienne Tgcom24 , le 7 février 2014. Interrogé sur la période de ‘l’affaire Vatileaks’, l’ancien ‘numéro deux’ du Vatican a également affirmé que “certains documents confidentiels“ pourraient encore être “en attente d’être diffusés“. 

Bientôt l'anniversaire de la renonciation de Benoît XVI: les médias en surchauffent

Unknown.jpegBenoît XVI - 11 février 2013-2014:

la fenêtre ouverte sera propice pour les médias internationaux.

L'ONU émet un rapport sur la gestion de la pédophilie. Un nouveau livre sort dans les librairies: "Benoît XVI: L'homme qui ne voulait pas être Pape". Le Cardinal Bertone avoue n'avoir pas su protéger le Pape Benoît XVI. Puis il poursuit avec Vatileaks:

I.Media: Dans une itw à la tv italienne, le cardinal #Bertone reconnaît que certains docs confidentiels pourraient encore être diffusés #Vatileaks 

La suite de Vatileaks

Tous les documents de Vatileaks ne sont pas sortis. Ceux qui concernent les moeurs internes à l'Eglise ont été gardés au chaud. Question de timing. Il faut attendre le moment pour qu'ils aient le maximum d'impact. 

Une crise de communication est aussi une opportunité. La pro-activité est toujours la meilleure manière de communiquer. Par exemple, la réponse du Saint-Siège pour l'ONU est une excellente occasion de mettre toute la priorité pour les victimes. Pourquoi se défendre ? contre attaquer ?

La loi du silence est brisée

Durant 40 ans, les victimes du Père Marcial Maciel se sont exprimées, sans être véritablement entendues. Ce n'est que maintenant que la Légion demande enfin pardon en pensant finalement aux victimes. La loi du silence est vaincue. Après combien de souffrances ?

Lorsqu'un compagnie de car connaît un grave accident, elle ne va pas communiquer que les accidents de voiture sont plus fréquents, et que sa compagnie a le taux de mortalité le plus bas du monde. Que penseraient les parents des victimes ? Une Eglise pauvre pour les pauvres ne peut être qu'en faveur des victimes. 

Priorité absolue pour les victimes

La reconnaissance du mal commis, la volonté express de le réparer, l'engagement à soutenir les victimes afin qu'elles se reconstruisent est la priorité des priorités. Le discours défensif ne passera jamais. La vérité communiquée est le seule patrimoine de l'Eglise catholique. Sans vérité, plus de crédibilité. Sans vérité, sans justice, la foi est tuée dans l'oeuf. 

A lire: Massimo Introvigne

Le Cardinal Bertone n'a pas su protéger le Pape Benoît XVI

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Le cardinal , ancien secrétaire d’Etat, regrette de ne pas avoir réussi à protéger des critiques “sans pitié“

Olivier Dehaudt explique son combat pour la Vie

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Olivier Dehaudt appartient au Comité de Choisir La Vie. 

Cath.ch ( via Le Copiste ) lui donne la parole. 

Olivier Dehaudt reconnaît avoir été impliqué en personne dans un avortement. Il sait donc de quoi il parle. L'avortement est toujours une blessure ! 

A l'âge de 14 ans, j'ai tout envoyé balader, le bon Dieu et l'Eglise. Après, j'ai vécu ma période anarchiste, gauchiste, Marijuana, enfin tout ce qu'on veut. [rires] J'ai bouffé du curé, j'aurais bouffé le pape si je l'avais rencontré. Et il y a eu cet avortement. Une année plus tard, j'ai sombré dans une grosse dépression avec une seule question, quel est le sens de ma vie?

 

Les Légionnaires du Christ demandent pardon

Légionnaires du Christ: mea culpa et nouveau directeur général

AFP: Agence France Presse (Libération) - Lien

(Radio Vatican)

C’est un grand mea culpa que les Légionnaires du Christ ont rendu public ce jeudi via un long communiqué. Ce texte, approuvé le 20 janvier dernier, mais publié seulement maintenant, est une sorte de rapport d’étape alors que les Légionnaires sont réunis en Chapitre général extraordinaire à Rome depuis le 8 janvier sous la présidence du Délégué pontifical, le cardinal Velasio de Paolis. Le texte porte « sur le chemin de renouveau » que la congrégation est en train de parcourir. 

Ce chemin passe par la reconnaissance pleine et entière du mal causé par le fondateur des Légionnaires du Christ, le père Marcial Maciel. « Nous espérons pouvoir racheter notre histoire douloureuse et vaincre par le bien les conséquences du mal. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons trouver un sens évangélique dans ce qui s’est passé et construire notre avenir sur les fondations solides de la confiance en Dieu, de la fidélité à l’Église et de la vérité », écrivent les pères du Chapitre. 

Ils en disent ainsi plus long sur les agissements du père Maciel. « Nous voulons exprimer notre profond regret pour les abus de mineurs séminaristes, les actes immoraux commis avec des hommes et des femmes adultes, l’usage arbitraire de son autorité et des biens, la consommation exagérée de médicaments addictifs et l’appropriation d’écrits publiés par des tiers. L’attitude incohérente de continuer à se présenter pendant des dizaines d’années comme prêtre et témoin de la foi alors qu’il cachait ces conduites immorales nous apparaît incompréhensible. Nous réprouvons tout cela avec fermeté. Nous regrettons que de nombreuses victimes et personnes affectées aient espéré en vain une demande de pardon et de réconciliation de la part du P. Maciel, et aujourd’hui, nous voulons faire nous-mêmes cette demande, en exprimant notre solidarité envers elles toutes. » 

« Processus de renouveau et de conversion »

Le mea culpa se veut sans concession non seulement envers les actes du père fondateur mais aussi envers les membres des Légionnaires. « Nous reconnaissons aujourd’hui l’incapacité initiale à croire les témoignages des personnes qui avaient été victimes du P. Maciel, le long silence institutionnel et, plus tard, les hésitations et les erreurs de jugement au moment d’informer les membres de la congrégation et les autres personnes. Nous demandons pardon de ces déficiences qui ont augmenté la douleur et l’incertitude de beaucoup. »

Les pères du Chapitre travaillent donc maintenant dans les trois champs indiqués par les évêques ayant mené la Visite apostolique : la redéfinition du charisme, l’exercice de l’autorité et la formation adéquate. « Nous savons que c’est le début d’un chemin et qu’il nous reste beaucoup à faire. Nous sommes décidés à poursuivre avec humilité ce processus de renouveau et de conversion», reconnaissent les auteurs du communiqué. 

Concernant la redéfinition du charisme, les Légionnaires entendent bien dissocier la figure du père Maciel, en tant que fondateur, de sa pensée et de ses écrits. «Une des tâches principales a été de séparer ce qui exprimait réellement le patrimoine charismatique de notre congrégation d’autres éléments secondaires », explique le communiqué. En outre, les pères du Chapitre ont souligné les tendances qui les ont empêchés de bien comprendre leur charisme : « le manque d’insertion dans l’Église locale, ainsi que l’insistance démesurée sur notre propre effort, l’efficacité humaine, le prestige extérieur, l’accomplissement de normes minutieuses ». 

« Mieux garantir la liberté et l'intimité de chaque religieux »

Au sujet de l’exercice de l’autorité, les Légionnaires ont cherché à « introduire une séparation claire entre le domaine de la conscience (la direction spirituelle et la confession), le for interne et le for externe (la direction du supérieur et les règles de vie religieuse), pour mieux garantir la liberté et l’intimité de chaque religieux ». L’objectif déclaré est de prévenir les actes arbitraires et les abus. Signe que les choses semblent évoluer doucement, les pères du Chapitre avouent apprendre «progressivement à partager et discuter librement avec nos frères les réflexions et suggestions sur tous les sujets qui touchent à la vie et à la mission de la congrégation ». 

Enfin, dans le champ de la formation des religieux, la congrégation veut clairement mettre fin à l’hémorragie de prêtres et de religieux. Elle veut repenser la manière de transmettre les valeurs et tout ce qui constitue son charisme. Elle reconnait devoir « promouvoir une pratique plus profonde des conseils évangéliques, du discernement spirituel et de la vie fraternelle ». 

Réduire la dette bancaire

Durant ce premier mois, les pères du Chapitre ont entendu le rapport de la Commission de recours, qui « s’est occupée des personnes qui ont demandé une action de la part de la
Légion du Christ pour des faits qui sont en rapport direct ou indirect avec le P. Marcial Maciel » Elle a examiné douze cas. 

Autre commission, la « Commission pour l’étude et la révision de la situation économique de la Congrégation des Légionnaires du Christ ». « Elle avait pour objectif d’analyser la gestion économique et la situation financière de la congrégation. Le rapport présenté au Chapitre par Mgr Mario Marchesi, membre de la commission, souligne que l’on n’a pas trouvé de malversations d’argent ni d’autre irrégularité dans les exercices fiscaux examinés. Le premier aspect urgent dont il faut s’occuper dans ce domaine est la réduction de la dette bancaire qui a résulté de plusieurs facteurs : l’expansion trop rapide des oeuvres de la congrégation, la crise immobilière mondiale et la chute des dons. Dans certains pays, la dette s’élève à une somme élevée, mais elle est encore gérable avec les recettes et les biens de la congrégation » 

Les Légionnaires concluent en reconnaissant que le « renouveau authentique et profond », confirmé par le Pape François, a progressé, mais n’est pas encore terminé. Les évènements de ces années « marqueront l’identité et la vie de notre congrégation ». 


Photo : le nouveau directeur général des Légionnaires du Christ, le Père Robles Gil

jeudi, 06 février 2014

Sociologie: le positivisme devient une doctrine infaillible et une nouvelle religion

images-1.jpegEnquête suisse sur la famille

L'enquête de l'Institut de sociologie de Saint-Gall sur la famille, tellement médiatisée,  devient la norme, presque un dogme. Il faudrait penser comme cette majorité: pour la communion des personnes divorcées ( 90 % ) et pour la reconnaissance des unions homosexuelles ( 60% ).

L'Allemagne emboîte le pas; les fidèles ne suivent pas l'Eglise dans son enseignement sur la sexualité. 

Posons-nous la question: un sondage n'a-t'il pas ses limites ? qui a parlé de la marge d'erreur ? combien de catholiques pratiquants ont répondu ? 

Le fondement de la sociologie est-il si infaillible que cela ? Les sociologues ont-ils tenté de relativiser leurs "découvertes" ?

Les sciences sociales ont toujours rêvé d'être comparables aux mathématiques, à la chimie ou la physique, dites sciences dures. 

La sociologie devient une nouvelle religion

images.jpegL'un des fondateurs de la sociologie, Auguste Comte, a voulu rompre avec la religion pour proposer la sienne: le positivisme. On ne peut plus compter sur Dieu, mais que sur la science d'Auguste...

Pour faire court et simplifier, il y aurait 3 âges de la connaissance:

- le mythe qui appartient à la religion. Cette dernière tente d'expliquer le monde sans y arriver. L'éclaire du tonnerre était le signe de la colère des dieux. 

- l''âge de la philosophie et de la métaphysique. Aristote, Saint Thomas d'Equin....

- enfin, l'âge de la science, la connaissance parfaite. La sociologie qui annule enfin la religion et la philosophie.

Mais l'ultime paradoxe de Comte: son positivisme devient une religion !

Le pot de fer contre le pot de terre

La foi catholique est relativisée par les sondages d'opinion. La vérité sur la nature humaine n'existe pas, car c'est l'opinion majoritaire qu'il faudrait suivre. La sociologie devient la nouvelle doctrine qui ne doit pas être remise en cause et le sondage devient un nouveau dogme. L'Eglise se trompe, car la science des sociologues détient la vérité. Les sociologues deviendraient-ils les nouveaux évêques ? Les sondages le nouveau Magistère ?

Le social est flou

Le savant Max Weber parlerait "d'idéal type", une sorte de grossissement du trait. Il est vrai que j'exagère un peu, pour me faire comprendre. La mathématique sociale n'existe pas; la réalité sociale est floue. Dès lors le sociologue a recours à ces idéaux pour décrire une réalité qui lui échappe en partie. Les opinions sont fluctuants et variables, au contraire des dogmes de foi qui sont des portes ouvertes sur l'infini. 

Et si ces sondages, avec leur pertinence mais surtout leur limites, poussaient les chrétiens à sortir dans la rue pour entrer dans une nouvelle évangélisation ?

Dieu aurait-il renoncé à aimer ?

Au fond, la morale, qui semble rejeter en surface par une majorité qualifiée, n'est qu'une conséquence de la rencontre avec le Christ. Honnêtement, à ce prix là, en sachant que l'humanité était majoritairement contraire à Dieu, le Fils de Dieu n'aurait pas dû s'incarner. Cela semblait perdu d'avance. Or il l'a fait pour souffrir et finalement triompher. 

La minorité n'est jamais une dictature

images-2.jpegJacques Neirynck parlait encore à la radio pour décrire l'Eglise comme un régime totalitaire comparable à Moscou ! Or, le christianisme authentique est celui de la minorité, comme le sel de la terre. Le sel est toujours en petite quantité. La foi est comme une graine de moutarde qui ne se voit pas à l'oeil nu; et pourtant c'est une plante qui grandit toujours. Le coeur du christianisme est le pardon disait le sociologue Roland Campiche (Radio RSR). 

Un appel à la conversion 

Alors si nous retournions au coeur de la foi ? allons au confessionnal pour recevoir la Miséricorde de Dieu. La joie et le bonheur sont les fruits de la conversion. Il n'y a que Dieu qui sonde les reins et les coeurs. Ce sondage là est intime et secret, comme la conscience de chacun. 

Images du Pape: comment un enfant se sent en toute sécurité dans l'Eglise

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Greg Burke, actuel conseiller médiatique auprès de la Secrétairerie d'Etat, se souvient d'avoir interviewé le Pape Benoît XVI dans l'avion vers les USA. 

La question portait sur la pédophilie. Benoît XVI avait alors parlé de trahison !

Les images

Une image vaut mieux que tous les discours. Le petit garçon autiste assis sur le siège de Pierre lors de la rencontre des familles de Rome, montre qu'un enfant est en toute sécurité chez le Pape, images vivantes qui reflètent et montrent la totale confiance que toute personne peut avoir dans un saint prêtre. 

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Le Saint-Siège entend répondre à l'ONU

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Article du site du diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg

Par Diocèse LGF le jeudi 6 février 2014 à 14h54

Le Saint-Siège entend répliquer au Comité des Nations Unies

 

 

 

Cité du Vatican, 6 février 2014 (VIS). Hier sur Radio Vatican, l'Observateur Permanent près les institutions de l'ONU à Genève a commenté les Observations conclusives de la 65 session du Comité des Nations-Unies pour les droits de l'enfant, très critiques sur la question des abus sexuels sur mineurs de la part du clergé, et réclamant une révision de l'enseignement de l'Eglise en matière de contraception et avortement.

"Attendons certes d'abord de lire et d'analyser ces conclusions et recommandations des membres du Comité. Mais la première impression est de surprise, face au jugement négatif d'un document qui semble avoir été préparé dès avant l'audition du Saint-Siège, qui avait fourni une réponse détaillée sur divers points non contenu par le document final, manifestement pas pris en considération... Il ne tient effectivement pas compte des réponses détaillées fournies sur divers points, puisqu'elles ne figurent pas dans le document ou ne semblent pas avoir été sérieusement considérées. De fait il ne tient pas compte du travail réalisé ces dernières années par le Saint-Siège, des mesures prises par l'Etat de la Cité du Vatican comme dans de nombreux pays par les Conférences épiscopales. Il manque donc une mise à jour des efforts pris à divers niveaux en faveur de la protection de l'enfant. Des efforts qu'il me semble difficile de trouver aussi affirmés dans d'autres institutions ou pays. Les faits sont les faits et ils ne peuvent être manipulés. Il n'est par ailleurs pas possible de répondre immédiatement à des observations, parfois fort discourtoises, du document.

Le Saint-Siège y répondra comme membre à part entière d'une Convention qu'il a ratifié, dans le respect de la lettre et à l'exclusion de positions idéologiques extérieures à celle ci. Dans son préambule, la Convention cite la protection de la vie, de l'enfant né ou à naître, alors que les Recommandations entendent que le Saint-Siège modifie sa position vis à vis de l'avortement. Il est vrai qu'un enfant mort n'a plus de droits! On est donc en présence d'une contradiction des objectifs de la Convention sur la protection de l'enfant, qui est de le protéger. Ce Comité a rendu un mauvais service aux Nations-Unies en tentant d'introduire la requête faite au Saint-Siège de changer l'enseignement de l'Eglise. Il n'est pas négociable. Il est dommage que le Comité n'ait pas perçu dans sa globalité la nature du Saint-Siège, qui lui a pourtant clairement exprimé sa détermination à soutenir les objectif de la Convention tout en définissant et protégeant avant tout les valeurs fondamentales qui assurent la véritable protection de l'enfant. L'introduction aux Observations salue pourtant la clarté des réponses reçues de la part du Saint-Siège, qui n'a pas tenté d'éviter certaines questions. Sur la base de sa disponibilité, là où n'existait pas d'information directe immédiatement disponible on a pensé fournir des explications ultérieures, comme le font en l'occasion tous les gouvernements. Le débat semblait donc constructif et devoir le rester.

C'est pourquoi l'impression retirée par la délégation du Saint-Siège lors des entretiens mais aussi de la lecture des recommandations conclusives, permet d'avancer que ce document était pré-confectionné. Il ne paraît donc pas refléter la clarté des échanges et présenter des adjonctions imprudentes. Face à l'évidence, et parce qu'il n'a rien à cacher, le Saint-Siège continuera son action d'explication de ses positions, en répondant aux interrogations qui demeurent. Car l'objectif fondamental qu'on entend poursuivre et atteindre est la protection de l'enfant. Il y aurait 40 millions d'abus sexuels sur mineurs de par le monde, et ceux commis par le clergé catholique constitue somme toute une très faible proportion. L'Eglise a répondu et réagi. Elle continue de le faire, en insistant sur la transparence et l'intolérance, car un seul abus sur enfant constitue un cas de trop!".

Pédophilie: l'ONU arrive en retard; Joseph Ratzinger était un marathonien

L'idée que Benoît XVI aurait agi mollement et tardivement face à la pédophilie refait surface. Aussi, je publie à nouveau une note de 2010 pour redire tout simplement la vérité. 

Opinion 

images 23-29-54.jpgL'idée que le Cardinal Ratzinger, ou l'ancien évêque de Münich lorsqu'il était encore en Allemagne, ait couvert le crime de la pédophilie de quelques prêtres plane tel un nuage noir sur la blancheur du Pape et sur bien des têtes. C'est l'effet de la large campagne de presse de février-mars 2010 qui l'a touché en plein coeur. Même durant la conférence de presse de présentation du livre "Lumière du monde", des questions ont été posées sur la façon dont le Cardinal aurait "mal géré" certains cas. Or ceci ne se retrouverait pas dans son dernier livre entretien... 

Il n'y a que rarement des mauvaises questions, comme il y a aussi souvent des très bonnes réponses. Trois lettres signées du Cardinal en apportent la preuve.

Le Cardinal se bat depuis 1988

Le Cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, a déjà écrit des lettres en 1988 pour prendre des mesures contre la pédophilie. 3 lettres seront publiées dans prochain article de la "Civilta Cattolica" signé par Monseigneur Juan Ignacio Arrieta,  actuel secrétaire du conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs. L'Osservatore Romano les a publiées aujourd'hui.

Retrouver le droit canon, pour sanctionner

En effet, l'agence de presse italienne « Apcom » révèle aujourd'hui que le Cardinal Ratzinger écrivit au cardinal José Rosalio Castillo Lara (préfet pour l'interprétation authentique du code de droit canon), afin de lui suggérer une procédure plus rapide et simplifiée pour les prêtres qui se sont rendus coupables de comportement graves et scandaleux. La réponse fut que cela n'était pas du tout approprié. Toutefois, le cardinal réussi, par le règlement de la Curie romaine (Pastor Bonus, 1988), à ce que les délits graves commis contre la morale dépendent exclusivement de son dicastère de la foi. Dès la fin des années 1990, afin de donner une plus grande efficacité, le Vatican élabora des nouvelles normes qui se cristallisèrent ensuite dans le Motu Proprio de 2001 (signé par Jean Paul II). La nouveauté fut que les évêques du lieu devaient désormais en référer à Rome. Ainsi, l'étouffement des affaires pouvait être possible par certains évêques diocésains. Ratzinger a donc tout tenté. 

00.jpgLe Cardinal Ratzinger, alors résolu dans sa ligne de tolérance zéro, obtint encore du Pape des nouvelles facultés pour lutter contre la pédophilie. Ces mesures, telles que plus de rapidité pour la perte de l'état clérical, allongement de la prescription, introduction de la pédo-pornographie et la possibilité pour le Vatican d'enquêter aussi sur les cardinaux se retrouvent  quelque peu dans les normes publiés en été 2010.

 

Benoît XVI a voulu modifier le droit en 2007

Enfin, depuis 2007, le Pape Benoît XVI avait voulu modifier en ce sens le droit canon avec des mesures simplifiés et plus rapides.

Aussi, une attitude de longue haleine, forte, cohérente, vraie, résolue et humble traverse le service et le travail de Joseph Ratzinger dans la vigne du Seigneur depuis sa nomination à Rome. Comme quoi, comme le dit lui-même le Pape dans son livre, "Lumière du monde" le temps n'est pas à la démission, surtout en pleine tempête. Le Pape constate que la crise interne qu'a connu l'Eglise provient notamment d'une fausse conception de l'amour qui a pris le dessus et d'une marginalisation du droit canon. 

Car au fond, Benoît XVI est la grande partie de la solution, nous avons besoin de lui, pour redonner la première place aux victimes et appliquer le droit canon dans l'Eglise. Une prochaine modification du droit canon de 1983 est finalement en vue. Tout cela fait partie de la crédibilité que les âmes attendent de la sainte Eglise.

Article en français de Mgr Arrieta

sa conclusion "Je tenais surtout à présent à souligner le rôle déterminant joué, dans ce processus, datant de plus de vingt ans, de rénovation de la discipline pénale, par l'action décisive de l'actuel Pape, au point de constituer véritablement, avec beaucoup d'autres initiatives concrètes, une des constantes qui a caractérisé l'action de Joseph Ratzinger". 

Pédophilie: ONU versus Vatican

Priorité absolue aux victimes

Tout d'abord il est du devoir de tous chrétiens de mettre la priorité absolue pour les victimes. Benoît XVI a prié avec elles à de nombreuses reprises. La recherche de la vérité est une recherche de Dieu et un chrétien ne saurait craindre la vérité. Protéger les coupables conduit à la ruine car la réputation de l'Eglise repose sur sa crédibilité.

Ratzinger sur le front

Il faut rappeler que depuis 1984, Joseph Ratzinger se bat dans l'Eglise pour prendre des mesures afin que ces crimes ne se reproduisent plus jamais. C'est la politique de la tolérance zéro.

Important enfin de mentionner que dès l'explosion des scandales, le Saint-Siège ( à ne pas confondre avec le Vatican qui est un Etat ) a publié en 2001 un "Motu Proprio" afin que la congrégation pour la doctrine de la foi soit souveraine pour les crimes pédophiles. Ainsi, les diocèses qui avaient parfois une fâcheuse tendance à couvrir les coupables, devaient informer Rome de ces délits. Le secrétaire de Benoît XVI, Mgr Gänswein, a relevé que les Eglises locales doivent aussi prendre les mesures que le Saint-Siège a exigées.

Rome décriée ?

Un certain centralisme romain, dont personne n'ose parler en l'état, a permis à toute l'Eglise de sortir de l'orgnière. L'ONU arrive bien tard en méconnaissant l'organisation de l'Eglise catholique. Elle n'est pas un Etat mais est fortement décentralisée. S'en prendre au Pape, alors qu'il fait partie de la solution n'est pas très sérieux. Les évêques ne sont pas les subalternes du Pape, mais les Pasteurs de leurs diocèses.

Enfin, l'unité de la matière pour les accusations posent une sérieuse difficulté. Pourquoi mêler ces crimes avec l'enseignement de l'Eglise, notamment sur l'avortement ? Est-ce rendre justice aux victimes ?

Le futur Cardinal Parolin, secrétaire d'Etat, va étudier le rapport de l'ONU en vue de donner une réponse de circonstance.

mercredi, 05 février 2014

ONU: le Saint-Siège et la pédophilie

Lien

On demande une décentralisation, une Église moins vaticane, alors assumons la gestion de la crise pédophilie en étant cohérent: Rome, Ratzinger devenu Benoît XVI et Mgr Scicluna ont aidé toute l'Eglise à mettre au centre les victimes et sortir de l'ornière.

Mgr Tomasi : le rapport #ONU était “probablement écrit à l’avance“ et ne reflète pas “la clarté“ de l’échange du 16 janvier #pédophilie
    Agence I.Media
 
Benoît XVI a laissé sa trace dans l'histoire
 
images.jpegIl fait déjà l'unanimité. Sa gestion fut transparente, forte et pure.
Pour Jean-Baptiste Venditti sur Forum (RSR), l'ONU arrive un peu tard alors que la tolérance zéro est en place depuis des années. Les prêtres étaient couverts aussi par les évêques et tout ne remontait pas au Vatican. Le Cardinal Ratzinger a soulevé le couvercle en assumant et en acceptant que tout sorte en payant lui-même un prix. 
Avant l'Eglise parlait de bêtise pour des actes pédophiles et le prêtre était déplacé; depuis le Cardinal Ratzinger, devenu Pape, on parle de crime. 
 
Note: Le Motu Proprio de 2001, signé par Mgr Bertone et le Cardinal Ratzinger, promu par Jean-Paul II, le Saint-Siège a montré la voie pour les diocèses ( La Congrégation pour la doctrine de la foi est souveraine pour les actes pédophiles )

Vatican: ONU et violation des droits de l'enfant

Saint-Siège assure qu'il va minutieusement étudier le (sévère) rapport du Comité pour les droits de l'enfant de l'‪#‎ONU‬, dont il “prend acte“


L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant.

Le Saint-Siège réagit.
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(RV) Le Vatican est sommé de relever immédiatement de ses fonctions toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites. Le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance a été publié ce matin. Il accuse directement le Saint-Siège de ne pas en avoir fait assez, et de violer la Convention sur les droits de l'enfant.


Les mots sont très durs, la déclaration de l’ONU tombe comme un couperet. Publié ce mercredi matin à Genève, le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance fait l’impasse sur la politique de tolérance zéro appliquée par Benoît XVI. Il semble ignorer ou ne pas tenir compte du travail accompli par la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la rigueur appliquée par l’ancien promoteur de Justice, Mgr Charles Scicluna.

A la mi-janvier, ce même Comité constitué de 18 experts indépendants des droits de l'Homme de divers pays avait auditionné les représentants du Vatican et avait demandé au Saint-Siège de rendre accessibles tous ses dossiers concernant les auteurs des abus et ceux qui ont couvert ces crimes.

images 15.16.54.jpegAu cours de cette audition inédite, l’observateur permanent du Saint-Siège à Genève avait rappelé que des consignes très strictes avaient été données aux évêques leur recommandant notamment la collaboration avec les autorités civiles. Dans son rapport, le Comité accuse le Saint-Siège de ne pas avoir reconnu l'étendue des crimes commis et de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour traiter les cas d'abus sexuels d'enfants et protéger ces enfants. Il va même jusqu’à affirmer que les politiques et les pratiques retenues par le Saint-Siège ont conduit à la poursuite de ces abus et à une impunité pour leurs auteurs. 

La réaction immédiate du Saint-Siège

Le Saint-Siège n'a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, il fait savoir que « selon les procédures particulières prévues pour les signataires de la Convention, le Saint-Siège prend acte des Observations Conclusives sur les Rapports Respectifs, observations qui seront soumises à une étude et un examen minutieux.»

Le Saint-Siège « regrette toutefois de constater dans certains points des Observations Conclusives une tentative d’interférer dans l’enseignement de l’Eglise Catholique sur la dignité de la personne humaine et dans l’exercice de la liberté religieuse. » Enfin, le Saint-Siège « réitère son engagement à défendre et protéger les droits de l’enfant, en accord avec les principes promus par la Convention sur les Droits de l’Enfant et selon les valeurs morales et religieuses offertes par la doctrine catholique.»

Chez François pour la Saint Valentin

topic.jpegQuand ils ont appris que le Pape invitait les fiancés pour la Saint Valentin, Jean-Baptiste et Nathalie n’ont fait ni une ni deux. « Nous allions nous fiancer la semaine suivante : nous avons pris cette nouvelle comme un appel », témoignent ces deux trentenaires, elle ancienne comédienne travaillant aujourd’hui au Secours Catholique, lui cadre dans l’automobile.

Ils confient avoir été touchés par le slogan de cette rencontre sans précédent : « La joie du Oui pour toujours ». « C’est exactement ce que nous voulons vivre », confessent les deux amoureux, qui plébiscitent d’un seul cœur « une initiative qui recentre sur Dieu une fête devenue archi-commerciale ». Ils voient leur participation à cet évènement comme une nouvelle une étape dans leur parcours.

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