samedi, 18 janvier 2014
Benoît XVI: en deux ans 384 prêtres renvoyés suite à des abus
En deux ans, le Pape émérite a signé le renvoi de l'état clérical de 384 prêtres suite à des abus sexuels (260 en 2011 et 124 en 2012).
A noter que soit les prêtres ont fait la demande eux-mêmes, soit ils furent obligés de le faire, après des actes de violence sexuelle ou de pédophilie.
L'expression réduction à l'état laïc n'est pas adéquate; comme si un laïc était un prêtre réduit ! On parle de perte de l'état clérical ou de renvoi.
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vendredi, 17 janvier 2014
Les évêques de France tiennent le Pape informé
Avec le pape François comme avec ses collaborateurs, les responsables de l’épiscopat français en visite au Vatican les 16 et 17 janvier 2014 ont évoqué de nombreuses questions de société en France, comme le mariage, la fin de vie ou la place de l’Islam. A une semaine de la venue au Vatican du président de la République François Hollande, les évêques ont assuré au terme de cette visite de routine que leurs interlocuteurs connaissaient parfaitement la situation française.
Mgr Carré et Mgr Pontier
Rencontrant quelques journalistes au terme de cette visite, le président de la Conférence épiscopale française (CEF), Mgr Georges Pontier, a notamment évoqué le “moment très fort“ vécu le 16 janvier avec le pape François, avec qui il a échangé pendant 45 minutes. Accompagné des vice-présidents, Mgr Pascal Delannoy et Mgr Pierre-Marie Carré, ainsi que du secrétaire général le père Olivier Ribadeau Dumas, Mgr Pontier a évoqué avec le pape les travaux en cours dans l’Eglise de France sur la pastorale familiale et la préparation au mariage.
Dans l’optique du prochain consistoire des 19 et 20 février consacré à la famille et des 2 synodes d’octobre 2014 et 2015 sur ce même thème, il a été question de l’accès aux sacrements des personnes divorcées remariées. Devant les évêques, cependant, le pape François a rappelé que le synode n’était pas fait que pour parler des divorcés remariés mais “de toutes les beautés de la famille“.
Parmi les nombreuses questions abordées figure aussi celle de la fin de vie. Alors que le président français entend faire voter une loi qui permette à un majeur atteint d’une maladie incurable de demander une “assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité“, les évêques ont présenté au pape le document qu’ils viennent à peine de publier et qui invite à la prudence et s’oppose à “l’acte de tuer“.
Lors de cet échange, il a aussi été question, ont rapporté les évêques, de la très prochaine visite au Vatican du président français, le 24 janvier. Ils ont parlé de leur dernière rencontre avec François Hollande, de “la manière de vivre la laïcité en France“ et des “débats entre laïcité de l’Etat et laïcisation de la société“, de “la place des religions“. “Je sais que la laïcité est vécue en France d’une manière originale“, a particulièrement assuré le pape aux responsables de la CEF.
Connaissance des dossiers
Sur toutes ces questions, la présidence de l’épiscopat français a jugé que le pape François et ses premiers collaborateurs étaient “avertis sur pas mal de choses“. Au cours de leur séjour, ils se sont aussi entretenus avec plusieurs chefs de dicastères ainsi qu’avec le secrétaire d’Etat Mgr Pietro Parolin, ou encore le secrétaire pour les rapports avec les Etats, le Français Mgr Dominique Mamberti. Avec le cardinal Jean-Louis Tauran, président du dialogue interreligieux, ils ont particulièrement parlé de la place de l’Islam, et des questions qui se posent en matière de dialogue.
Avec le pape, ils ont également évoqué les questions internationales comme la situation en Syrie ou son prochain voyage en Terre sainte, ainsi que plusieurs questions ecclésiales comme celle du manque de vocations sacerdotales ou encore de la formation des séminaristes. Le pape François a conclu cette rencontre en invitant les catholiques français à travailler l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium considérée par lui comme “une source importante pour se situer dans le monde d’aujourd’hui“. AMI
22:25 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Monsieur Jacques Neirynck ne devrait-il pas prendre sa retraite ?
D'un côté on prélève les ovules ou les spermatozoïdes pour engendrer nous-mêmes la vie et de l'autre on tue l'ovule fécondée pour donner la mort.
!! Paradoxe !!
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Le Pape et les évêques
Monsieur Neirynck avait crié urbi et orbi que le Pape Jean Paul II, tout prochainement canonisé, devait démissionner, car il était sénile et offrait au monde une image pitoyable de la papauté. Notre conseiller national a ensuite toujours soutenu que les évêques devait présenter leur démission à 75 ans.
A 83 ans, notre ancien électricien sait faire la distinction entre un neutron, un proton et un électron. Mais l'électricité ne donne pas les connaissances élémentaires pour la bioéthique. Manifestement, l'ovule, le spermatozoïde et la fécondation naturelle dans le sein maternelle lui échappe. On ne peut pas être au courant de tout. La gourmandise intellectuelle a toujours séduit le docteur Faust. Chacun peut-être tenté...
Le droit des enfants
Les petits et les gens simples savent pourtant qu'on ne manipule pas les racines des êtres humains. Un enfant a le droit de connaître ses origines, ses racines et de naître d'une relation sexuelle entre son papa et sa maman, un acte d'amour.
Pourquoi cette fascination envers l'ovule, la manipulation de la vie ?
Bref, j'y vois le vieux rêve d'Adam, qui après avoir mangé du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, songe encore à prendre en ses mains l'arbre de la vie.
Et Yahweh Dieu dit: " Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie, pour en manger et vivre éternellement. "
La Genèse n'est pas un mythe, mais bien la vérité qui rejoint notre réalité au plus intime.
La vie éternelle
Très sincèrement, au soir de la vie d'un chrétien, la perspective de la vraie vie, la vie éternelle, le ciel, le paradis devraient être, comme pour nous tous, notre grand objectif.
19:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Ordination de Mgr Alain de Raemy sur KTO
Dès 8 minutes ...
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Patrice Favre, Echo Magazine: dire oui à l'enfant
Edito: Dire oui à l'enfant
Les troupes sont squelettiques: les militants anti-avortement, une poignée de politiciens évangéliques et quelques ténors de l’UDC comme Oskar Freysinger ou Fabienne Despot. En face, toute la Suisse officielle ou presque.
Déjà rejetée par les Eglises protestantes, l’initiative qui veut interdire le remboursement de l’avortement par les caisses-maladie n’a pas reçu le soutien des évêques. Sur le site cath.ch, le philosophe François-Xavier Putallaz parle d’une démarche «irréfléchie et déloyale» et les chroniqueurs et lecteurs de l’Echo sont du même avis (voir en pages 9 et 46 - Echo Magazine).
Les faiblesses de ce texte sont connues et je ne vais pas les rappeler ici. Mais je ne me joindrai pas à la curée. Parce que les opposants à l’initiative n’ont pas besoin de ma voix. Et parce qu’un «non» le 9 février ne règlera rien. Dix mille embryons sont éliminés chaque année en Suisse. La mort de ces petits êtres ne peut pas nous laisser tranquilles comme s’ils étaient un déchet inévitable de la sexualité humaine. L’avortement n’est pas un droit, comme le disent les tracts féministes distribués ces jours-ci dans les rues: c’est l’abandon du plus petit d’entre nous, de celui qui a le plus besoin de notre aide..
"On n'avorte pas seulement par manque d'argent."
Disant cela, je ne montre pas du doigt celles qui renoncent à poursuivre leur grossesse, parfois bien malgré elles. Je ne crois pas non plus – à la différence de mes jeunes années – qu’une politique plus sociale suffirait à réduire leur nombre. La France est généreuse avec les familles, mais les interruptions de grossesse y sont proportionnellement plus nombreuses qu’en Suisse. On n’avorte pas seulement par manque d’argent.
Le refus de la vie est complexe et mystérieux. Dans la longue histoire des hommes, aucune société n’a été aussi riche – globalement parlant – que la nôtre. Aucune n’a disposé d’un tel pouvoir sur la nature, aucune n’a été aussi désireuse d’épanouissement personnel. Mais les familles n’ont plus d’enfants. Comme si la femme et le couple ne pouvaient plus accepter des bébés qui sont toujours un souci avant d’être un cadeau. Par manque de confiance en l’avenir? Par volonté de tout maîtriser, en particulier la contraception? Par solitude? Il y a un peu de tout cela, sans doute, et aussi l’incertitude sur ce qui fait que toute vie vaut la peine d’être vécue.
L’initiative sera balayée le 9 février prochain, c’est probable. Mais je rêve que chacun, quelle que soit son opinion, profite de ce débat pour dire l’immense bonheur que donne un enfant. Même quand il arrive au mauvais moment. Et qu’on retrousse ses manches pour redonner à ce pays la joie de vivre qu’il a perdue.
12:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Prier et Pitié pour Madame Valérie Trierweiler
... Bernard Pivot, le nouveau président de l'académie Goncourt : "Je pense à cette femme, vous imaginez ce qu'elle vit, son infortune, qui est dans tous les journaux, la radio, les télévisions de France et du monde entier ? C'est terrible ce qu'elle vit, c'est épouvantable !" Enfin deux gardiennes des valeurs sont également montées au créneau, chacune à leur manière, critiquant le machisme et l'indélicatesse de François Hollande : Christine Boutin estime que le président traite "sa concubine comme un kleenex", tandis que Geneviève de Fontenay enfonce le clou : "Il n'est plus digne de diriger la France avec un comportement pareil, elle est bafouée publiquement ! estime-t-elle. Elle a quand même été reçue par des chefs d'État et il lui dit maintenant : dégage !"
12:05 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
9 février: l'avortement est toujours une blessure
Alors que la campagne pour la votation du 9 février avance, il est absolument incontournable de parler des souffrances que les femmes endurent après un avortement. Ces souffrances intérieurs sont d'une réalité assez effroyable.
J'ai déjà rencontré de telles situations de détresse et je ne peux que confirmer que l'avortement est une véritable tragédie. Je suis reconnaissant à Dieu de faire glisser entre mes mains de prêtre le Pardon et la Miséricorde qui soignent de telles blessures.
Blesser les femmes pauvres ?
On ne peut pas souhaiter cela à une femme, d'autant plus si elle est pauvre car la maman ne pourra pas se payer ensuite les soins nécessaires pour survivre après un tel tsunami intérieur. Aussi cette initiative n'est pas "une initiative de riche", au contraire.
Oecuménisme
Ce matin, sur les ondes de la Radio Suisse Romande, Mme Valérie Kasteler-Budde, de confession évangélique, s'est exprimée avec patience et calme. Je me suis réjouis pour l'oecuménisme. Aux USA, j'ai participé à des journées pour la vie avec des athées, des Juifs, des protestants.... C'est la démonstration que l'avortement est une réalité qui nous concerne tous, qui peut être appréhendé par la raison.
Mme Valérie Kastler-Budde a parlé également de vidéos sur l'avortement. La télévision espagnole a diffusé celle-ci (attention à la violence et le dureté des images, notamment dès la 8 min, aussi âmes sensibles s'abstenir)
Le fait que l'ovule fécondée soit un être humain donc une personne n'est pas une idéologie.
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 16 janvier 2014
Hollande et euthanasie: la conférence des évêques de France pour la dignité de la personne
Alors que le président de la République François Hollande a souhaité mardi 14 janvier un texte de loi qui permette à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander une « assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité », le conseil permanent de la Conférence des évêques de France a publié jeudi 16 janvier une déclaration sur la fin de vie.
21:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Pédophilie: Mgr Tomasi devant l'ONU
Pape François: "la honte de l'Eglise !"
« Mais avons-nous honte ? Il y a tellement de scandales dont je voudrais parler un par un, mais tous nous les connaissons…Nous savons où ils sont ! Des scandales dont certains ont coûté beaucoup d’argent. Et c’est juste ! Il fallait faire comme cela…mais quelle honte pour l’Eglise ! Mais avons-nous eu honte de ces scandales, de ces échecs de prêtres, d’évêques, de laïcs ?
Aucune excuse
"Il n'y a aucune excuse à ces crimes", a souligné Mgr.Tomasi, "pas plus qu'aux autres formes de violence et d'exploitation des enfants. Ces crimes ne peuvent jamais être justifiés, qu'il soient commis à la maison ou à l'école, dans une communauté ou dans le cadre sportif, comme au sein des organisations et structures religieuses.... C'est une politique de longue haleine pour le Saint-Siège... C'est pourquoi le Saint-Siège et les structures locales de l'Eglise de part le monde se sont engagés à la défense de la dignité inviolable de la personne tout entière de chaque enfant, corps, âme et esprit".
21:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Anne Roumanoff: humoriste, juive et catholique
Anne Roumanoff parle de son baptême et de ses origines juives
Voici un extrait de l'interview que l'humoriste Anne Roumanoff a accordée à Pèlerin dans le numéro du 16 janvier 2014 :
Pèlerin : Vous avez été baptisée à Pâques 2011...
AR : Je suis d'une famille juive non-pratiquante. Mon mari, catholique, est très croyant. C'est lui qui m'a fait découvrir la foi. Je l'accompagne à l'église depuis longtemps, mais je me sentais comme une catholique clandestine. J'assistais à la messe, sans pouvoir communier, c'était frustrant. Une amie de mes filles s'est fait baptiser vers 13 ans. Pendant la cérémonie, j'ai ressenti quelque chose de très fort, c'est ce qui m'a décidé à me faire baptiser. Et j'ai demandé à cette jeune fille d'être ma marraine, elle n'avait que 16 ans.
Pèlerin :
Pourquoi cette démarche tardive ?
AR : Je pense que j'avais une soif spirituelle qui n'avait jamais été comblée dans mon enfance. Je ressentais un manque. Si j'avais épousé un juif, j'aurais certainement pratiqué le judaïsme. Certains disent que j'ai trahi ma religion. Pourtant, Jésus était juif ! Et je me sens toujours juive.
20:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Pédophilie: le Pape exprime sa honte
Les scandales dans l’Église arrivent lorsqu’il n’existe pas de rapport vivant avec Dieu et sa Parole : c’est en substance ce qu’a affirmé ce jeudi le Pape François dans son homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. .....
Le Pape pense aux scandales de l’Eglise :
« Mais avons-nous honte ? Il y a tellement de scandales dont je voudrais parler un par un, mais tous nous les connaissons…Nous savons où ils sont ! Des scandales dont certains ont coûté beaucoup d’argent. Et c’est juste ! Il fallait faire comme cela…mais quelle honte pour l’Eglise ! Mais avons-nous eu honte de ces scandales, de ces échecs de prêtres, d’évêques, de laïcs ? La Parole de Dieu dans ces scandales était rare ; chez ces hommes, ces femmes la Parole de Dieu était rare ! Ils n’avaient pas de lien avec Dieu ! Ils avaient une position dans l’Eglise, une position de pouvoir, des facilités. Mais la Parole de Dieu, non ! ‘Moi, je porte une médaille ‘ ; ‘Je porte la Croix ‘…oui oui, comme ceux qui portaient l’arche ! Sans aucun rapport vivant avec Dieu et avec la Parole de Dieu ! J’ai à l’esprit ces paroles de Jésus pour ceux par qui venait le scandale…Et ici le scandale est venu : toute la décadence du peuple de Dieu, jusqu’à la faiblesse, la corruption des prêtres ».
Le Pape François conclut son homélie en adressant sa pensée au peuple de Dieu :
« Pauvres gens ! Pauvres gens ! Nous ne donnons pas à manger le pain de la vie, nous ne donnons pas à manger dans ces cas-là la vérité ! Et même tant de fois, nous donnons à manger de la nourriture empoisonnée. Alors prions le Seigneur : ‘Ne nous rejette pas Seigneur pour toujours. Pourquoi caches-tu ton visage ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ?’ Demandons au Seigneur de ne jamais oublier la Parole de Dieu, qui est vivante, pour qu’elle entre dans notre cœur et pour que nous n’oublions pas le saint peuple de Dieu, qui nous demande une nourriture forte ! »
20:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Points-Coeur sous enquête canonique
Lien La Croix
À la demande de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, vient de lancer une enquête canonique à Points-Cœur, association qui envoie des jeunes en mission auprès des enfants des quartiers défavorisés du monde entier et qui est accueillie dans son diocèse depuis 2008.
Lien précédent - Le Salon Beige
Note: les articles de la Croix étant quelques peu imprécis, l'info de l'enquête me semble suffisante sans anticiper ses conclusions et la culpabilité de l'auteur. Il me paraît toutefois de notre devoir de dire nous-mêmes les mauvaises nouvelles, pour justement rester crédible.
11:49 | Lien permanent | Commentaires (16) | | |
Le Vatican entendu par l'ONU suite aux scandales de la pédophilie
PÉDOPHILIE : LE VATICAN S’APPRÊTE À ÊTRE ENTENDU PAR LE COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANT DE L’ONU.
Vatican - le 15/01/2014 | Par Agence I.Media
Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies recevra une délégation du Vatican au siège de l’organisation à Genève, le 16 janvier 2014. Le comité de l’ONU a pour rôle de conseiller et d’orienter les Etats afin de renforcer la protection de l’enfance. Cette rencontre permettra entre autres aux 2 parties de s’expliquer sur les actes de pédophilie commis par des membres du clergé.
Note: L'Eglise ne craint pas la vérité. Il y a clairement eu des manquements, des scandales et de la corruption. Seule la vérité rend libre. Face à ses crimes qui tuent la foi, il faut tout entreprendre pour continuer la lutte dont Joseph Ratzinger, Benoît XVI est la pointe de l'iceberg. Sa pureté et son intégrité sont connus de tous. Les victimes ont la priorité et réclament avec raison: justice, reconnaissance et vérité.
11:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Votation du 9 février sur le remboursement de l'avortement
11'000 bébés sont tués chaque année en Suisse. C'est énorme !
Seuls contre tous
Pour cette initiative, je suis stupéfait du poids qui pèsent sur eux: le Conseil Fédéral, le Parlement, la majorité de tous les partis politiques suisses, celle des médias, des philosophes et des éthiciens et l'opinion publiée.... Face à ce Goliath, des personnes tentent de se battre avec des petits cailloux et une fronde.
Donner ma voix à ceux qui ne l'ont pas
Aussi, tout en ne faisant pas de politique, j'ai décidé de voter oui à l'initiative, juste pour donner ma voix à ceux qui ne l'ont pas. La racine étymologique de l'enfant vient du latin: qui ne parle pas.
Aussi, je donne ma voix et prête ma voix à ceux qui ne l'ont pas. Si on peut sauver le maximum, tous même, des plus petits d'entre nous, notre pays connaîtra moins de violence et goûtera la paix.
Un médecin a filmé dans une clinique abortitste. Images choquantes d'un avortement en Espagne (attention âmes sensibles s'abstenir surtout dès 8 min)
11:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mercredi, 15 janvier 2014
Hollande: dangerosité pour la vie et la famille
(Aleteia: Philippe Oswald)
La conférence de presse du président « social-démocrate » aura laissé les journalistes sur leur faim quant à sa vie privée, soulagé les entrepreneurs, fâché sa gauche, et confirmé sa dangerosité pour la famille et pour la vie.
Euthanasie (Mr Hollande):
« Je souhaite que le texte de loi puisse être fait sans polémique, sans division .... Il s'agit de permettre à toute personne majeure atteinte d'une maladie incurable, provoquant une souffrance psychologique ou physique insupportable de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité »
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Hollande reçu prochainement chez le Pape I.Media
14:09 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Votation sur le financement de l'avortement du 9 février
La conférence des évêques suisses laisse la liberté de vote. En effet, une chose est la conviction commune que l'avortement blesse profondément une femme et tue un tout petit enfant, une autre sont les moyens juridiques, sociaux, économiques et politiques qui découlent de ce même absolu: "tu ne tueras point". Les catholiques ont tous cette liberté politique.
Infrarouge
L'émission Infrarouge a lancé en quelques sortes la campagne politique en vue de la prochaine votation. Le témoignage à découvert d'une femme victime de l'avortement est très fort et émouvant.
Pour ma part, je ne fais pas de politique et m'en tiens uniquement au statut de l'embryon (une personne, un être humain dès la fécondation, qui possède tout son propre patrimoine génétique) et à la blessure profonde infligée à la femme qui avorte.
Pire des décisions
Je suis d'avis que l'avortement est la pire des décisions médicales dans une situation de détresse. De plus les suites psychologiques et médicaux sont énormes pour la femme, sans oublier les coûts post-avortement.
La raison humaine, éclairée ou renforcée par la foi de Eglise catholique, ne peut, en aucun cas, être pour l'avortement.
11:33 | Lien permanent | Commentaires (9) | | |
Le Salon Beige avoue être maurassien II
J'ai reçu un certain nombres de mails ce dont je suis très reconnaissant.
Je peux toutefois maintenir cette affirmation, que je suis toutefois prêt à rectifier si le Salon Beige écrit noir sur blanc que Maurras ne peut en aucun cas être proposé comme un maître ou un modèle politique aux Veilleurs.
L'enseignement social chrétien
Les laïcs suivent le parti politique et les idées politiques en suivant leur conscience, en toute liberté. Toutefois, le communisme, le nazisme .... les idées de Charles Maurras ne font pas parti de la doctrine sociale de l'Eglise.
Pour ceux qui douteraient que les idées de l'Action Française demeurent non-conformes à l'enseignement social chrétien, un confrère m'a envoyé ce qui suis (voir ci-dessous). Notons qu'il ne s'agit nullement d'une levée de la condamnation des idées politiques, mais de la possibilité d'imprimer à nouveau un journal, car les rédacteurs se sont soumis à la décision romaine, par obéissance.
Aussi, la doctrine politique de Maurras reste incompatible avec le christianisme. Quant à Charles Maurras, l'Eglise l'a confié, comme tout un chacun, à la Miséricorde divine. S'il s'est converti en son temps, alors ce fut une grande joie au ciel et dans l'Eglise. La vérité et la Miséricorde sont substantiellement unies.
Pie XII n'a pas reconnu l'Action Française
Il s'agit bien de la levée de la prohibtiion de la publication du journal, mais nullement de la reconnaissance des idées politiques de Charles Maurras. Nuances !
11:14 | Lien permanent | Commentaires (6) | | |
lundi, 13 janvier 2014
Le Salon beige avoue être maurassien
Charles Maurras, un païen, dont la doctrine fut condamnée par l'Eglise. Un cardinal jésuite de France, défenseur de ces théories païennes, non conformes à l'enseignement social chrétien, perdit ses insignes de Cardinal.
Autant lire le Cardinal Journet (Exigences chrétiennes en politique) ou Jacques Maritain.
15:56 | Lien permanent | Commentaires (10) | | |
Pensée du Pape François sur l'avortement (Suisse - votation 9 février 2014)
.... la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.
Pape François, discours aux ambassadeurs, le 13 janvier 2014
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Pape François aux ambassadeurs
AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE
Cité du Vatican, 13 janvier 2014 (VIS).
Comme à l'accoutumée en début d'année, le Pape s'est adressé ce matin au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (180 états plus l'Union européenne, l'Ordre de Malte et l'OLP. Le Saint-Siège est observateur permanent près l'ONU et ses agences). Après les voeux exprimés par le nouveau Doyen, l'Ambassadeur de Monaco, le Saint-Père a prononcé le discours suivant:
"L’année qui vient de se conclure a été particulièrement dense en événements non seulement dans la vie de l’Eglise, mais aussi dans le domaine des relations que le Saint-Siège entretient avec les états et les organisations internationales. Je rappelle, en particulier, l’établissement des relations diplomatiques avec le Sud Soudan, la signature d’accords, de base ou spécifiques, avec le Cap Vert, la Hongrie et le Tchad, et la ratification de celui avec la Guinée équatoriale souscrit en 2012.
La présence du Saint-Siège s’est aussi développée dans le domaine régional, que ce soit en Amérique centrale, où il est devenu Observateur extra-régional auprès du Sistema de la Integración Centroamericana, ou en Afrique, avec l’accréditation du premier Observateur permanent auprès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale. Dans le message pour la Journée mondiale de la paix, consacré à la fraternité comme fondement et chemin pour la paix, j’ai souligné que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille qui, par vocation devrait gagner le monde par son amour et contribuer à faire mûrir cet esprit de service et de partage qui construit la paix . C’est ce que nous raconte la crèche, où nous voyons la Sainte Famille non pas seule et isolée du monde, mais entourée des bergers et des mages, c’est à dire une communauté ouverte, dans laquelle il y a de la place pour tous, pauvres et riches, proches et lointains.
Et on comprend ainsi les paroles de mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, qui soulignait combien le lexique familial est un lexiqu e de paix. Malheureusement, souvent ce n’est pas ce qui arrive, parce que le nombre des familles divisées et déchirées augmente, non seulement à cause de la conscience fragile du sens de l’appartenance qui caractérise le monde actuel, mais aussi à cause des conditions difficiles dans lesquelles beaucoup d’entre elles sont contraintes de vivre, au point de manquer des moyens mêmes de subsistance. Par conséquent, des politiques appropriées qui soutiennent, favorisent et consolident la famille sont rendues nécessaires! Il arrive en outre que les personnes âgées soient considérées comme un poids, tandis que les jeunes ne voient pas devant eux des perspectives sûres pour leur vie. Les aînés et les jeunes sont au contraire l’espérance de l’humanité. Les premiers apportent la sagesse de l’expérience, les seconds nous o uvrent à l’avenir, empêchant de nous refermer sur nous-mêmes. Il est sage de ne pas exclure les personnes âgées de la vie sociale pour maintenir vivante la mémoire d’un peuple.
De même, il est bon d’investir sur les jeunes, avec des initiatives adéquates qui les aident à trouver du travail et à fonder un foyer domestique. Il ne faut pas éteindre leur enthousiasme. Je garde vivante dans mon esprit l’expérience de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse de Rio de Janeiro. Que de jeunes heureux j’ai pu rencontrer! Que d’espérance et d’attente dans leurs yeux et dans leurs prières! Que de soif de vie et de désir de s’ouvrir aux autres ! La fermeture et l’isolement créent toujours une atmosphère asphyxiante et lourde, qui tôt ou tard finit par attrister et étouffer. Par contre, un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer des liens de communion, d’irradier la joie, de construire la paix. Les images de destruction et de mort que nous avons eues sous les yeux au cours de l’année achevée le confirment, s’il en était besoin. Que de souffrances, que de désespoir à cause de la fermeture sur soi-même, qui prend peu à peu le visage de l’envie, de l’égoïsme, de la rivalité, de la soif de pouvoir et d’argent. Il semble, quelquefois, que ces réalités soient destinées à dominer. Noël, au contraire, fonde en nous, chrétiens, la certitude que la parole ultime et définitive appartient au Prince de la paix, qui change les épées en soc et les lances en serpes, et transforme l’égoïsme en don de soi et la vengeance en pardon.
C’est avec cette confiance que je désire regarder l’année qui s'ouvre. Je ne cesse donc pas d’espérer que le conflit en Syrie ait finalement une fin. La sollicitude pour cette chère population et le désir de conjurer l’aggravation de la violence m’ont amené, en septembre dernier, à promulguer une journée de jeûne et de prière. A travers vous, je remercie profondément tous ceux qui, nombreux dans vos pays, autorités publiques et personnes de bonne volonté, se sont associés à cette initiative. Il faut maintenant une volonté politique commune renouvelée pour mettre fin au conflit. Dans cette perspective, je souhaite que la Conférence Genève 2, convoquée pour le 22 janvier, marque le début du chemin désiré de pacification. En même temps, le plein respect du droit humanitaire est incontournable. On ne peut accepter que la population civile sans défense, surtout les enfants, soit frappée. En outre, j’encourage chacun à favoriser et à garantir, de toutes les façons possibles, la nécessaire et urgente assistance d’une grande partie de la population, sans oublier le louable effort des pays, surtout le Liban et la Jordanie, qui avec générosité ont accueilli sur leur territoire les nombreux réfugiés syriens.
Restant au Moyen Orient, je note avec préoccupation les tensions qui de différentes manières frappent la région. Je regarde avec une particulière inquiétude le prolongement des difficultés politiques au Liban, où un climat de collaboration renouvelée entre les différentes instances de la société civile et les forces politiques est plus que jamais indispensable pour éviter l’aggravation de divergences qui peuvent miner la stabilité du pays. Je pense aussi à l’Egypte, qui a besoin de retrouver une concorde sociale, ainsi qu'à l’Irak, qui peine à arriver à la paix espérée et à la stabilité. En même temps, je relève avec satisfaction les progrès significatifs accomplis dans le dialogue entre l’Iran et le Groupe 5+1 sur la question nucléaire. Partout, la voie pour résoudre les problématiques ouvertes doit être la voie diplomatique du dialogue.
C’est le chemin éminent déjà indiqué avec lucidité par Benoît XV alors qu’il invitait les responsables européens à faire prévaloir la force morale du droit sur la force matérielle des armes pour mettre fin au désastre inutile qu’a été la première Guerre mondiale, dont c'est le centenaire. Il faut le courage d’aller au-delà de la surface du conflit pour considérer les autres dans leur dignité la plus profonde, afin que l’unité prévale sur le conflit et qu’il soit possible de développer une communion dans les différences. En ce sens, il est positif que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens aient été reprises, et je forme le vœu que les parties soient déterminées à assumer, avec le soutien de la communauté internationale, des décisions courageuses pour trouver une solution juste et durable à un conflit dont la fin se révèle toujours plus nécessaire et urgente.
L’exode des chrétiens du Moyen Orient et du nord de l’Afrique ne cesse de préoccuper. Ils désirent continuer à faire partie de l’ensemble social, politique et culturel des pays qu’ils ont contribué à édifier, et ils aspirent à concourir au bien commun des sociétés dans lesquelles ils veulent être pleinement insérés, comme des artisans de paix et de réconciliation. De même en d’autres parties de l’Afrique, les chrétiens sont appelés à témoigner de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Il ne faut jamais renoncer à faire le bien, même quand c’est difficile et quand on subit des actes d’intolérance, ou même de vraie persécution. Dans de grandes zones du Nigeria les violences ne cessent pas et beaucoup de sang innocent continue à être versé. Ma pensée va surtout vers la République centrafricaine, où la population souffre à cause des tensions que le pays traverse, et qui ont semé à plusieurs reprises destructions et mort. Alors que j’assure de ma prière pour les victimes et pour les nombreuses personnes déplacées, contraintes à vivre dans des conditions d’indigence, je souhaite que l’attention de la communauté internationale contribue à faire cesser les violences, à rétablir l’état de droit et à garantir l’accès des aides humanitaires, même dans les zones les plus reculées du pays. Pour sa part, l’Eglise catholique continuera d’assurer sa présence et sa collaboration, en se dévouant avec générosité pour fournir toute l’aide possible à la population, et surtout pour reconstruire un c limat de réconciliation et de paix entre toutes les composantes de la société.
Réconciliation et paix sont aussi des priorités fondamentales en d’autres parties du continent africain. Je me réfère en particulier au Mali, où on remarque la reprise positive des structures démocratiques du pays, ainsi qu'au Sud Soudan où, au contraire, l’instabilité politique de ces derniers temps a déjà provoqué de nombreux morts et une nouvelle urgence humanitaire. Le Saint-Siège suit également avec une vive attention les événements en Asie, où l’Eglise désire partager les joies et les attentes de tous les peuples qui composent ce vaste et noble continent. A l’occasion du cinquantième anniversaire des relations diplomatiques avec la Corée, je voudrais implorer de Dieu le don de la réconciliation dans la péninsule, souhaitant que, pour le bien de tout le peuple coréen, les parties concernées ne se lassent pas de chercher des points de rencontre et de possibles solutions. L’Asie, en effet, a une longue histoire de cohabitation pacifique entre ses diverses composantes civiles, ethniques et religieuses. Il faut encourager ce respect réciproque, surtout face à certains signes préoccupants de son affaiblissement, en particulier face à des attitudes croissantes de fermeture qui, s’appuyant sur des motifs religieux, tendent à priver les chrétiens de leurs libertés et à mettre en danger la cohabitation civile. Le Saint-Siège regarde, en revanche, avec grande espérance les signes d’ouverture qui viennent de pays de grande tradition religieuse et culturelle, avec lesquels il désire collaborer à l’édification du bien commun.
La paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants, ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme la culture du déchet. Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont jetés comme s’ils étaient des choses inutiles. Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.
Ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un crime contre l’humanité. Le drame des multitudes contraintes à fuir la famine ou les violences et les abus ne peut nous laisser insensibles, en particulier dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs. Beaucoup vivent en déplacés ou en réfugiés dans des camps où ils ne sont plus considérés comme des personnes mais comme des numéros anonymes. D’autres, avec l’espérance d’une vie meilleure, entreprennent des voyages de fortune, qui, bien souvent, se terminent tragiquement. Je pense en particulier aux nombreux migrants qui d’Amérique latine vont aux Etats-Unis, mais surtout à tous ceux qui d’Afrique ou du Moyen Or ient cherchent refuge en Europe.
La brève visite que j’ai faite à Lampedusa en juillet dernier pour prier pour les nombreux naufragés en Méditerranée, est encore vive dans ma mémoire. Malheureusement il y a une indifférence générale devant de semblables tragédies, signe dramatique de la perte du sens de la responsabilité fraternelle, sur lequel est basé toute société civile. Mais à cette occasion j’ai pu constater aussi l’accueil et le dévouement de beaucoup de personnes. Je souhaite au peuple italien, que je regarde avec affection, également en raison des racines communes qui nous lient, de renouveler son louable engagement de solidarité envers les plus faibles et les sans défense, et, avec l’effort sincère et général des citoyens et des institutions, de dépasser les difficultés actuelles, en retrouvant le climat de créativité sociale constructive qui l’a longtemps caractérisé.
Enfin, je désire mentionner une autre blessure à la paix, qui vient de l’exploitation avide des ressources environnementales. Même si la nature est à notre disposition, trop souvent nous ne la respectons pas et nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont nous devons prendre soin, et à mettre au service des frères, y compris des générations futures. Egalement dans ce cas, il est fait appel à la responsabilité de chacun pour que, dans un esprit fraternel, des politiques respectueuses de notre terre qui est la maison de chacun d’entre nous soient poursuivies. Je me souviens d’un dicton qui dit: Dieu pardonne toujours, nous, nous pardonnons parfois, la nature, la création, ne pardonne jamais quand elle est maltraitée! D’autre part, nous avons vu les effets dévastateurs de certaines catastrophes naturelles récentes. En particulier, je désire rappeler encore les nombreuses victimes et les graves dévastations aux Philippines et en d’autres pays du Sud-Est asiatique provoquées par le typhon Haiyan.
Paul VI remarquait que la paix ne se réduit pas à une absence de guerre, fruit de l’équilibre toujours précaire des forces. Elle se construit jour après jour, dans la poursuite d’un ordre voulu par Dieu, qui comporte une justice plus parfaite entre les hommes. Tel est l’esprit qui anime l’action de l’Eglise partout dans le monde, à travers les prêtres, les missionnaires, les fidèles laïcs, qui avec grand esprit de dévouement, se dépensent, entre autre, en de multiples œuvres de caractère éducatif, sanitaire et d’assistance, au service des pauvres, des malades, des orphelins et de tous ceux qui ont besoin d’aide et de réconfort. Par cette attention aimante, l’Eglise coopère avec toutes les institutions qui ont à cœur tant le bien des individus que le bien commun. Au début de cette nouvelle année, je désire donc renouveler la disponibilité du Saint-Siège, et en particulier de la Secrétairerie d’Etat, à collaborer avec vos pays pour favoriser ces liens de fraternité, qui sont le reflet de l’amour de Dieu et le fondement de la concorde et de la paix. Que la bénédiction du Seigneur descende avec abondance sur vous, sur vos familles et sur vos peuples".
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dimanche, 12 janvier 2014
Homélie de Mgr Charles Morerod
Ordination de Monseigneur Alain de Raemy Évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Homélie de Monseigneur Charles Morerod OP Evêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Fribourg - Cathédrale Saint-Nicolas Samedi 11 janvier 2014
Was bedeutet eine Bischofsweihe? Der Bischof kann man nur in seiner Beziehung mit der Kirche verstehen. Das zweite Vatikanische Konzil beschreibt die Kirche zuerst als „Reich Gottes“, dann als „der Schafstall, dessen einzige und notwendige Tür Christus ist“, „die Pflanzung, der Acker Gottes“, „Gottes Bauwerk“, „das Jerusalem droben“ und „unsere Mutter“, dann auch als „Leib Christi“, als „Gemeinschaft des Glaubens, der Hoffnung und der Liebe“ und als „Volk Gottes“. So ist die Kirche vor allem in ihrer Beziehung mit Gott verstanden. Weshalb kann man mehr oder verstehen, was ein Bischof ist, nur in seiner Beziehung mit der Kirche als Kirche Gottes verstanden. Wenn es nicht für Gott wäre hätten wir keine echte Gründe zu feiern, was wir heute feiern.
Es ist natürlich auch etwas menschliches: „wer Gott liebt“, soll „auch seinen Bruder lieben“ Und unserem „Gott hat es (...) gefallen, die Menschen nicht einzeln, unabhängig von aller wechselseitigen Verbindung, zu heiligen und zu retten, sondern sie zu einem Volke zu machen, das ihn in Wahrheit anerkennen und ihm in Heiligkeit dienen soll“. Dank der jetzigen Liturgie können wir besser verstehen, was wir jetzt tun. Wenn wir den liturgischen Wörtern aufmerksam zuhören, und die liturgischen Akte aufmerksam schauen, können wir immer viel lernen.
Comme la révélation « comprend des actions et des paroles intimement liées entre elles », la liturgie nous montre et nous dit à la fois ce que nous sommes en train de vivre.
Nous allons dans un instant dire ou entendre la prière d’ordination, qui est – avec l’imposition des mains – l’un des deux gestes principaux par lesquels, Alain, tu deviendras évêque. Durant cette prière, on tiendra l’Evangile ouvert sur ta tête, montrant ainsi que tu es soumis à l’Evangile et que tu es appelé à le vivre et à le faire vivre. Si nous écoutons ce que cette prière demande à Dieu, nous découvrons beaucoup d’aspects de ce que nous célébrons. J’en signale quelques extraits :
- « dès l’origine, tu as destiné le peuple issu d’Abraham à devenir un peuple saint » :
- «tu as institué des chefs et des prêtres et toujours pourvu au service de ton sanctuaire » :
Dieu accepte notre manière humaine de faire (il accepte de donner à son peuple un roi et un temple tout en expliquant bien que lui- même aurait suffi...) parce qu’il nous aime et nous respecte. Mais en même temps Dieu sait l’infirmité des pasteurs humains, et il est toujours lui-même notre pasteur . Dans l’incarnation, on voit comment Dieu se fait lui-même notre pasteur tout en rassemblant une communauté humaine et en lui donnant des pasteurs. C’est ce qui arrive dans le sacrement de l’ordre, Dieu lui-même nous donne un pasteur, qui devra toujours se souvenir qu’il n’est qu’un pauvre collaborateur de Dieu, dont Dieu pourrait se passer et qui est ainsi un serviteur inutile.
- « tu veux trouver ta gloire dans les hommes que tu choisis »
Dieu n’a pas besoin de nous pour sa gloire ! C’est nous qui avons besoin d’être dans la lumière de Dieu, et il ne veut pas que nous y parvenions comme des marionnettes passives. Il nous associe à son œuvre, parce qu’il veut notre réponse libre à son amour. C’est un des grands mystères du christianisme que Dieu, reconnu dans toute sa majesté, s’associe une communauté humaine...
Comme nous ne sommes pas des pantins dans les mains d’un destin indifférent à notre liberté, nous pouvons accepter ou non ce que Dieu nous demande. Au début de cette célébration le futur évêque a exprimé son engagement, qui est une sorte d’explicitation de la confession de foi du baptême (renouvelée à chaque veillée pascale). Il a accepté « cette charge au service du peuple de Dieu », jusqu’à la mort et avec la grâce du Saint-Esprit. Et il a pris des engagements :
« annoncer l’Evangile du Christ avec fidélité et sans relâche » :
Comme cela est manifesté par l’Evangile sur la tête de l’évêque pendant la prière d’ordination
« garder le dépôt de la foi »:
- il s’agit d’annoncer tout l’Evangile, contre la tentation de n’en annoncer qu’une partie, qui pourrait être :
- annoncer seulement ce que j’en comprends ;
- annoncer seulement ce dont je pense que mes interlocuteurs peuvent le comprendre ou le vivre (ce serait une forme de mépris des interlocuteurs ou une conviction que moi j’ai mieux que l’Evangile, une autoattribution par le ministre de « On vous a dit, moi je vous dis »). L’Evangile nous dépasse, mais c’est le don de Dieu et il ne peut être reçu et vécu qu’avec sa grâce ;
mais cet Evangile doit être annoncé à la manière dont le faisait Jésus, et qu’exprime ta devise: Auprès du Seigneur la miséricorde. Les exigences de l’Evangile pourraient sembler écrasantes si on les communiquait sans la conscience permanente que « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » , nous dit Jésus. L’Evangile n’est une bonne nouvelle que s’il est annoncé avec amour. Comme nous l’a rappelé et montré S. François de Sales, « l’on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre. S’il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur ».
« travailler à la construction du corps du Christ »:
L’Eglise ne se comprend qu’en relation au Christ, sans laquelle on n’a aucune raison suffisante d’en faire partie et encore moins d’y donner sa vie ;
La construction du Corps du Christ se réalise par l’annonce de l’Evangile et la célébration des sacrements.
"et demeurer dans son unité avec le collège des évêques et sous l’autorité du successeur de Pierre »:
Au sein du collège des évêques qui succède au collège des Apôtres dans une partie de ses fonctions, l’évêque sert de référence parmi les différentes interprétations de l’Evangile, qu’il y a toujours eu et qu’il y aura toujours, Le successeur de Pierre est la référence si différentes interprétations de la foi se font jour au sein du collège des évêques. Avec ces moyens de salut « humains », Dieu a pris ses dispositions pour que le don du Christ puisse vraiment être transmis avec sûreté à travers les âges.
«accueillir au nom du Seigneur les pauvres et les étrangers »:
Cela fait partie de l’annonce de tout l’Evangile. Le Sermon sur la montagne, qui indique le cœur de la nouveauté évangélique, nous le rappelle : « j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25,35). Dieu compte sur nos mains. Si le nouvel évêque a besoin de l’imposition des mains, nos mains chrétiennes sont requises pour que les pauvres croient que Dieu les aime, et lorsque nous rencontrerons le Christ il nous demandera si nos mains ont soulagé ceux qui souffrent.
«partir à la recherche des brebis errantes »
Actuellement il s’agit de chercher non plus 1 brebis sur 100, mais 99 sur 100, nous dit le pape; nous sommes une minorité qui accepte comme une libération d’avoir perdu un rôle social dominant à cause duquel trop de monde a souffert ; nous proposons simplement le Christ comme il s’est proposé lui- même, à qui accepte librement de l’accueillir ;
cela implique de dire et de montrer ce que nous proposons à accueillir. Dans la situation d’ignorance religieuse où nous nous trouvons, un grand effort de formation chrétienne doit être entrepris (comme tu l’as constaté durant toutes tes années de ministère auprès des jeunes, en paroisse et à la Garde Suisse).
« intercéder auprès de toi et à te présenter l’offrande de ton Église »:
a. Il est indispensable d’intercéder parce que nous nous rappelons que nous sommes des serviteurs inutiles dans la vigne du Seigneur qui est l’Eglise, nous pouvons planter et arroser, mais c’est Dieu qui donne la croissance. Parler avec Dieu des personnes que nous rencontrons est au cœur de notre ministère. Imitons Jésus qui, avant d’appeler ses Apôtres, a passé la nuit en prière, nous rappelle l’Evangile de cette messe.
b. L’évêque doit présenter l’offrande – l’eucharistie. «L’Eglise fait l’eucharistie, l’eucharistie fait l’Eglise ». Ce qui compte dans l’Eglise, ce ne sont pas les discours religieux, c’est la présence du Christ lui- même. C’est pourquoi il faut l’eucharistie pour laquelle il faut des prêtres et donc des évêques. Si ce n’est pas l’eucharistie qui est au centre, ce sera nous, nos idées et notre œuvre ; mais nous n’amenons pas à nous-mêmes ! Nous nous posons beaucoup de justes questions (peut-être aussi des questions fausses) à propos de notre pastorale, de la vie des communautés chrétiennes. Et nous devons nous poser ces questions. Mais rappelons-nous toujours de ce qui est le plus fondamental : une communauté chrétienne existe par et pour le Christ. C’est lui qui nous appelle – « faites ceci en mémoire de moi » – et qui est présent là où deux ou trois sont rassemblés en son nom. Appelons-le sans cesse : Viens, Seigneur Jésus ! Si nous voulons que nos communautés chrétiennes vivent et se développent, il faut que l’on y reconnaisse la présence agissante du Christ.
Le porteur de la crosse est le pasteur des brebis, à la suite de Dieu qui « les porte sur son cœur » Le pasteur doit aimer chacune de ses brebis et en connaître l’odeur. Le porteur de l’anneau est comme envoyé (apôtre) du Christ époux de cette Eglise où il est envoyé, il aime cette épouse et lui donne sa vie (en prolongement de la consécration de son baptême).
Cher Alain, au début de cette célébration tu as déclaré à propos de cette charge de l’épiscopat : « Je m’engage à la remplir jusqu’à la mort avec la grâce de l’Esprit Saint ». Tu as accepté cette consécration au service de l’Eglise reçue en épouse. Il n’y aurait aucune raison de prendre un tel engagement jusqu’à la mort – tu peux être amené à donner ta vie pour la foi que tu vis et enseignes – si ce n’était en réponse au Seigneur de l’Eglise, au Christ qui a donné sa vie pour nous. On ne peut s’engager ainsi que par amour, en réponse à l’amour infini de Dieu. Tu as entendu ce que Jésus disait à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu ».
Mais même en percevant le don de Dieu, tu sais bien que tu n’es pas à la hauteur de ce don... et tu te lances quand même. Tu pourrais dire avec S. Paul : « Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait; mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus». Tu as publié dans une interview que tu te croyais trop timide pour devenir prêtre (j’en ai aussi souffert, d’ailleurs, et ce n’est pas fini). Tu as pu surmonter cette timidité en grande partie, mais tu sais encore mieux qu’avant à quel point tu es inadapté à la mission que Dieu te demande. Mais Dieu le sait mieux que nous... et donc nous n’avons pas à avoir peur. Tu t’es engagé, oui, mais en précisant bien : « Avec la grâce du Saint-Esprit ».
In der Zukunft werde ich dir wiederholen können, was Paulus in der zweiten Lesung dieser Messe sagt: „Entfache die Gnade Gottes wieder, die dir durch die Auflegung meiner Hände zuteil geworden ist“. Mit dieser Auflegung hast du ein Amt bekommen, das nicht einfach ist, aber damit gibt Gott seine Hilfe: „Leide mit mir für das Evangelium. Gott gibt dazu die Kraft: Er hat uns gerettet; mit einem heiligen Ruf hat er uns gerufen, nicht aufgrund unserer Werke, sondern aus eigenem Entschluss und aus Gnade“. Als ich an die Rekrutenschule der Bischöfe teilgenommen habe (was du auch in September tun wirst), habe ich festgestellt, dass andere Bischöfe dasselbe wie ich erfuhren: bis jetzt glaubte ich schon, dass ich die Hilfe Gottes immer brauche. Jetzt sehe ich aber einfach keine andere Lösung: mit meinen Kräften wäre ich ganz unfähig. Es ist eine ungeheure Befreiung, dass zu erfahren. Auch wenn wir auf dem Schiff der Kirche während eines Sturmes sind, sagt uns Jesus: „Was seid ihr so furchtsam, ihr Kleingläubigen? Dann stand er auf und befahl den Winden und dem See; und es entstand eine große Stille“.
N’aie pas peur. Tu n’es pas seul : nous portons le joug avec le Christ, et avec lui ce joug est léger. Et l’évêque n’est pas sans l’Eglise. Il y a deux joies et consolations dans notre vie : la première est dans notre dialogue avec Dieu. La deuxième, intimement liée à la première, c’est le soutien mutuel dans la foi. Je suis émerveillé en voyant des prêtres qui ont grandi et mûri dans leur ministère, ou qui le commencent avec enthousiasme : c’est magnifique de travailler avec eux, et ça encourage énormément. Et je suis émerveillé de tellement de rencontres avec des laïcs profondément enracinés dans leur foi : ceux qui travaillent pour l’Eglise avec joie et compétence, ceux que je rencontre en visitant le diocèse, mais aussi ceux qui me disent un mot dans la rue et entrouvrent des fenêtres sur leur relation avec Dieu. Et puis tu vois l’accueil fraternel des évêques qui concélèbrent cette ordination. Surtout de ceux avec qui tu collaboreras le plus : Pierre Farine et moi.
Comme nous avons été heureux de travailler ensemble jusqu’à maintenant, nous le serons de travailler avec toi.
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Les premiers Cardinaux du Pape François
Le Pape rend public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux
(RV- Radio Vatican) - Le Figaro, Jean-Marie Guénois
Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 19 prochains nouveaux cardinaux, dont 16 électeurs (moins de 80 ans), qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Concistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ».
Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :
1 – Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .
2 – Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.
3 - Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
4 – Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé.
5 – Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).
6 – Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)
7 – Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).
8 – Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )
9 – Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).
10 – Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).
11 – Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).
12 – Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).
13 – Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).
14 – Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).
15 – Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).
16 – Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).
Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.
1 – Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.
2 – Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.
3 – Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries.
« Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»
Parmi les nouveaux électeurs en cas de conclave pour élire un nouveau pape, quatre seront Italiens, dont le nouveau secrétaire d'Etat Pietro Parolin, deux autres Européens (un Allemand et un Britannique), cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), un Nord-Américain (Canada), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso), deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines).
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 11 janvier 2014
Monseigneur Alain de Raemy ordonné évêque auxiliaire
Site Internet de l'Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg
(homélie, galeries photos et lien avec le site du diocèse)
Le 12h30 Radio Suisse Romande
Photos : Christ-Roi Facebook
A noter l'excellente et émouvante homélie de Mgr Charles Morerod, qui sera prochainement publiée sur le site du diocèse.
Pascal Fessard, de Cath.ch l'a enregistrée. Ici
20:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 10 janvier 2014
La cathédrale est prête pour l'ordination épiscopale de Monseigneur Alain de Raemy
Pas de Cardinaux, mais quelques 20 évêques seront présents. Mgr Charles Morerod, Mgr Amédée Grab (émérite de Coire) et Mgr Brunner (Sion, Valais) consacreront le nouvel évêque auxiliaire.
Plus de 15 gardes suisses en uniformes, avec le Commandant et le Major donneront de la couleur à la célébration.
Quelques 200 prêtres et environ 10 diacres rempliront le coeur de la cathédrale.
3 églises sont prévues: la cathédrale avec 4 écrans, les Cordeliers avec écran et la Basilique Notre-Dame.
Quelques 20 médias couvrent depuis quelques semaines les premiers pas épiscopaux de l'ancien chapelain de la garde suisse pontificale.
Environ 1500 personnes sont attendues.
Notons enfin la présence de Mgr Krajewski, qui a souhaité aussi entraîner les gardes suisses dans son service auprès des plus pauvres.
L’AUMÔNIER DU PAPE CÉLÈBRE LES OBSÈQUES D’UN SDF MORT DE FROID PRÈS DU VATICAN.
Vatican - le 10/01/2014 | Par Agence I.Media
L’aumônier du pape, Mgr Konrad Krajewski, a célébré, dans l’après-midi du 10 janvier 2014, les obsèques d’Alexandre, le sans-domicile fixe retrouvé mort de froid dans un parking sous la colline romaine du Janicule, à quelques pas du Vatican. En apprenant la nouvelle du décès de ce Polonais de 63 ans, un mois plus tôt, le souverain pontife s’était dit “profondément attristé“.
23:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Lombardi: Darius Rochebin tweet durant le 19.30
Un Lombardi peut en cacher un autre
Jolie et sympathique petite erreur "jésuite" durant le 19.30. Filippo Lombardi, homme politique tessinois a eu droit à la photo du Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican.
A peine deux minutes plus tard, Darius Rochebin tweet:
Pardon pour la confusion de photo #19h30 c'est le père Lombardi du Vatican qui a été affiché au lieu du politicien.
Ni vu ni connu, on fermera les yeux sur cette petite erreur élégamment corrigée. Errare humanum est, perseverarre diabolicum dit le dicton.
Le gris
L'immense majorité n'y a probablement vu que du feu. Les cols romains gris, c'est comme les chats. Outre d'être une couleur plutôt terne, c'est bien connu que la nuit tous les chats sont gris. Mieux vaut le noir, couleur télégénique.
Comme quoi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat !
22:59 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
jeudi, 09 janvier 2014
La pornographie: une drogue dure
Le secret de la vertu de la sainte pureté: le sport, des objectifs et des passions cultivées positivement, la dévotion à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, la confession alliée à une parfaite sincérité et la Messe quotidienne.
Le Point
Drogue dure
C'est que la pornographie, loin d'être anodine, peut engendrer une véritable addiction. "Une hormone particulièrement présente dans les mécanismes du plaisir est sécrétée par le cerveau : la dopamine. Celle-ci peut irriguer les différentes zones qui sont au centre de nos sensations, des émotions et de l'intellect", souligne le neuropsychiatre Michel Reynaud, auteur de On ne pense qu'à ça (éditions Flammarion, 2009). Or, "tous les produits entraînant l'addiction, comme les drogues, augmentent la sécrétion de dopamine. En temps normal, une fois le plaisir disparu, notre cerveau retrouve son état initial. Mais ce n'est pas le cas pour les sujets qui entrent dans la dépendance. Ce mécanisme vaut pour l'excitation sexuelle", poursuit le professeur Reynaud.
Et, à l'inverse d'une drogue dure, la pornographie est omniprésente, légale et largement gratuite. Et le nombre de consultations pour des problèmes de dépendance explose. "Il y a différents degrés d'addiction. Certaines personnes peuvent se masturber jusqu'à quinze fois par jour et subir d'autres troubles très sévères, d'autres seront beaucoup moins touchées", explique Michel des Roseaux, sexologue à Paris. Où placer la ligne rouge ?
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
François ira chez François
France : Le président François Hollande sera reçu par le pape le 24 janvier.
Le président de la République française François Hollande effectuera sa première visite au Vatican le 24 janvier 2014, ont confirmé à I.MEDIA des sources vaticanes le 8 janvier. Un peu plus tôt, le quotidien français La Croix avait indiqué qu’une telle visite devrait avoir lieu à cette date, à quelques mois à peine d’échéances électorales - municipales et européennes - dans le pays.
© Présidence de la République
“Il est important qu’une telle visite ait lieu sans tarder“, explique-t-on au Vatican. De fait, s’il est déjà venu à Rome (Italie) à la rencontre des autorités de la péninsule à 4 reprises depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, François Hollande franchira pour la première fois les murs du Vatican pour être accueilli dans le Palais apostolique. Cette visite a été décidée très récemment, confient plusieurs sources, et son organisation est encore en cours. La composition de la délégation présidentielle doit encore être validée par les 2 parties.
Si Paris et le Saint-Siège se retrouvent sur plusieurs axes sociaux ou environnementaux, quelques sujets plus délicats les séparent, comme la récente légalisation dans l’Hexagone du mariage entre personnes de même sexe, ou encore le projet de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Sur ces sujets, L’Osservatore Romano a plusieurs fois clairement pris ses distances avec les décisions françaises.
Le pape François, devant un groupe de parlementaires français, en mai 2013, s’était contenté d’assurer que leur rôle était de donner “une âme“ aux lois et, le cas échéant, de les “abroger“. Benoît XVI (2005-2013), quant à lui, avait encouragé les évêques français, en novembre 2012, à faire entendre leur voix “sans relâche et avec détermination“ dans “les débats importants de société“. Il avait aussi noté “l’énorme défi à vivre dans une société qui ne partage pas toujours les enseignements du Christ, et qui parfois cherche à ridiculiser ou à marginaliser l’Eglise en désirant la confiner dans l’unique sphère privée“.
Une brève visite
François Hollande, qui avait accepté après son élection son titre de “premier et unique chanoine d’honneur“ de Saint-Jean-de-Latran, avait cependant décliné l’invitation du chapitre de la basilique romaine à venir prendre possession de sa stalle. Il devrait effectuer fin janvier une visite assez brève au Vatican qui pourrait être suivie d’une rencontre avec des autorités italiennes.
La dernière visite au Vatican d’un chef de l’Etat français remonte au 8 octobre 2010. Nicolas Sarkozy avait alors été reçu en audience par Benoît XVI. Déjà, en décembre 2007, l’année de son élection à la présidence de la République, il avait été reçu par le pape, avant de se rendre à la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran pour y recevoir le titre de “premier et unique chanoine d’honneur“, accordé d’abord au rois puis aux présidents de France de façon symbolique.
4 présidents de la 5e République sont venus à Saint-Jean-de-Latran prendre possession de leur titre : le Général De Gaulle (1958-1969) en 1967, Valery Giscard d'Estaing (1974-1981) en 1978, Jacques Chirac (1995-2007) en 1996 et Nicolas Sarkozy (2007-2012) dès décembre 2007. Georges Pompidou (1969-1974) et François Mitterrand (1981-1995), cependant, ne se sont pas ‘installés’ formellement dans le chapitre. AMI/MM
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L'avortement: objet de votation le 9 février
Ceci n'est pas une émotion, ni une maladie.
Dossier RTS - article du Professeur F.-X. Puttalaz, philosophe * - Choisir la Vie - Mgr Rey, évêque de Toulon
Ce matin, sur les ondes de la Première, l'éthicien Denis Müller a présenté quelques arguments contre l'initiative visant à faire de l'avortement une affaire privée (votation 9 février prochain).
- Première question éthique: La maladie réclame la solidarité. Cela exige donc d'être solidaire envers le financement collectif de l'interruption de grossesse pour ne pas laisser une femme seule dans les soucis financiers.
- Seconde question : Le foetus n'a pas le statut de personne humaine. La vie intra utérine d'un foetus n'est que le début d'une vie humaine. Le titre de personne peut être donné après la naissance.
La question "Boson de Higgs"
Le fond de la question repose sur une réflexion fondamentale: le statut d'un ovule fécondé. Qu'est-ce ? Tous les raisonnements sont la conséquence de la réponse à cette question.
Pas de religion
Tout d'abord, le statut de l'embryon n'est pas une question religieuse, car elle relève de la raison. Force et de constater que la science, oeuvre de la raison humaine, démontre que l'ovule fécondé est un être humain, donc une personne humaine.
Si les scientifiques sont capables de détecter les particules élémentaires de la matière, pourtant invisible à l'oeil nu, alors a fortiori la raison humaine peut découvrir cette première vérité fondamentale. La science démontre et confirme que dès la fécondation, un être humain est présent, la plus petite personne humaine du monde.
L'ADN
Premièrement, l'ADN du foetus est clairement distinct de la maman. D'ailleurs, la science veut faire un diagnostic pré-implantatoire. Cela va dans le sens que cet ovule fécondé possède déjà les caractéristiques "maladifs" développées plus tard par la personne, déjà présente.
Un être humain est toujours une personne
Deuxièmement, si c'est au moins du matériel physique humain, au plus un être humain, pourquoi ne serait-il pas une personne ? L'histoire a déjà connu la négation de la dignité de personne à des êtres humains.
Aussi, l'ovule fécondé n'est pas une émotion, ni un argument, ni une maladie, mais la plus petite personne du monde qui repose dans le ventre de sa maman.
L'avortement sera toujours une blessure, ce qui n'est pas un acte médical.
Extrême gauche
Etre pour la vie nous placerait plutôt à l'extrême gauche, car nous sommes en faveur des petits, des pauvres, des réfugiés, des malades, des plus petits d'entre nous. Soyons solidaires envers les femmes qui souffrent, qui pleurent, qui sont en détresse en étant solidaire envers le foetus, l'embryon qui doit être protégé.
L'avortement n'est pas une question de gauche ou d'extrême droite, de finance publique ou d'initiative dangereuse, ni d'adjectifs qualificatifs qu'on lance au hasard: extrémiste, nazi, dangereux .... L'avortement sera toujours une blessure infligée, en plus, à une mère en détresse.
Une femme est enceinte
Une femme qui attend un enfant n'est pas malade, elle est enceinte. Ne blessons pas physiquement une femme qui souffre déjà dans son coeur. La solidarité exige de lui venir en aide par des actes concrets: aides financières, habits, logements, accompagnements psychologiques. L'avortement blesse la mère et tue un être humain, une personne. Si on tue les petits alors on se tuera toujours entre nous et nous n'aurons pas la Paix.
* L'ovule à peine fécondé (...le foetus) n'est pas une personne humaine en puissance, en devenir, car il est une personne en acte. Par contre, c'est un adulte en puissance.
- acte/puissance sont des termes de la philosophie d'Aristote et de Saint Thomas d'Aquin pour cerner la réalité de l'être. Par exemple, une graine d'une plante verte est une plante verte en puissance. La semence a en elle tout le futur déploiement de la futur plante verte, donc on parle de puissance. Lorsqu'elle aura fleuri elle le sera en acte. Elle aura alors fait fleurir toutes ses potentialités.
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24 Heures: Mgr Alain de Raemy
ALAIN DE RAEMY, ÉVÊQUE AUXILIAIRE
L’enfant sage est devenu monseigneur
«Barcelone est une ville très laïque.» Alain de Raemy y est né à la Clinique des Etrangers, en Suisse déraciné. Son père fribourgeois et sa mère valaisanne y vivaient, car le métier d’ingénieur du premier les y avait conduits. Le nouvel évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg dit avoir été un enfant sage. Pas comme sa petite sœur, qui avait affiché sur la porte de sa chambre le slogan «Il est interdit d’interdire». Ce qui avait le don d’énerver le père. La mère, elle, avait le souci de sa progéniture. Et lorsque la turbulente des quatre enfants s’en revenait à point d’heure, elle constatait que la lumière s’éteignait alors dans la chambre des parents. Jamais une remarque de la maman. Papa, heureusement, n’était pas dérangé dans ses ronflements.
Cet homme droit a transmis l’honnêteté et le sens de la précision à son fils. Ado, si sa sœur se passionnait pour la réincarnation à travers les écrits de Lobsang Rampa, lui cultivait la «ligne classique chrétienne». Sans avoir été ni scout ni servant de messe. Il s’y rendait, en famille, le dimanche, et s’y sentait bien pour autant qu’on ne lui demande rien. Trop timide, il refusait de lire un texte aux catholiques francophones rassemblés. «Lorsqu’une mouche mourait dans ma chambre, je l’enterrais. Je couvrais le crucifix en période de carême. Je pratiquais les rituels de la foi sans en être conscient. Je la vivais.»
Alain de Raemy se prête au jeu des questions de bonne grâce du haut de ses 189 centimètres, tout en finesse. Il avoue être content de ne pas avoir grandi davantage. Il écoute, concentré, les mains croisées et porte le col romain avec désinvolture. Courtois, il pratique l’humour et manifeste de l’intérêt pour son interlocuteur. «J’aime les gens. La prêtrise m’a donné accès à des milieux très différents. Découvrir de nouvelles personnes me passionne.» Il se trouve assez patient. «Sauf au volant! Là, je ne supporte plus mon prochain. J’ai même honte de mes réactions verbales.» Côté défaut, il confesse un mauvais sens de l’organisation et pas mal de distraction. Pour se souvenir de quelque chose, il doit commander sa mémoire.
L’ancien curé de la paroisse de Boisy- Pierrefleur à Lausanne – il y a été actif cinq ans –, se détend en voyageant. Mais point besoin des Caraïbes pour le mettre en joie. Il lui arrive aussi d’éprouver le besoin d’écouter de la musique «à tue-tête». Quel genre? Du classique au hit-parade. Sa mère l’a initié au cinéma, comme à l’histoire et à la littérature. Il se souvient avec émotion de la projection de Ludwig ou le crépuscule des dieux de Visconti, à sa sortie en 1972. Le curé Paul Frochaux, qu’il connaît du séminaire et peintre lui-même, l’a initié à l’art.
En hiver, Alain de Raemy skie. Mais ce qu’il préfère c’est nager l’été dans les piscines, les lacs. Ou encore mieux dans les vagues d’une mer. La brasse et le crawl ont ses faveurs. Le bon nageur a pourtant éprouvé des difficultés à apprendre à flotter. «A Barcelone, nous étions 30 à 40 pour un seul professeur. J’étais trop philosophe. Je me disais si je coulais personne ne le remarquerait. Au début du cours, je demandais pour aller aux toilettes et je ne revenais pas.» Jusqu’au jour où le prof s’en aperçoit… et lui donne des leçons particulières. D’où la passion pour ce sport.
Ah, Rome et ses très longs étés! Alain de Raemy a été sept ans aumônier de la Garde suisse du pape. C’est là, plus que partout ailleurs dans le pays qu’il a rencontré la Suisse dans sa grande diversité. Il a étudié à Engelberg (OW), fréquenté l’Uni, le séminaire, et tenu une paroisse à Fribourg, exercé à Yverdon, mais c’est au Vatican qu’il entendait tous les jours parler rom anche.
Comment renonce-t-on à la sexualité? «On renonce si on s’investit, si l’affectivité et les sentiments sont parties prenantes du ministère.» Alain de Raemy ne se voyait pas vivre le mariage et la famille. Devenir prêtre impliquait de ne pas avoir d’engagements privés. Il évoque des difficultés, parfois, mais affirme que le principe était clair.
Dans sa thèse de doctorat non terminée – «quelle horreur!» –, il confronte deux interprétations de la phrase «Hors de l’Eglise, pas de salut». Celle du théologien français actuel Bernard Sesboüé qui propose de l’oublier. Et celle du cardinal Charles Journet (1891-1975), ami du philosophe Jacques Maritain, pour qui elle nous oblige à aller davantage en profondeur. «L’Eglise commence là où l’homme s’ouvre à Dieu», souffle le nouvel évêque auxiliaire, qui soutient la seconde.
L’ordination d’Alain de Raemy a lieu samedi matin 11 janvier en la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg.
Michel Rime Texte
Florian Cella Photo
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mercredi, 08 janvier 2014
Après un Pape théologien, un Pape Pasteur
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