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Du Gripen à Maurice Tornay: la tactique médiatique
Le Gripen ou les combines fiscales de Maurice Tornay ?
Deux petits trucs ou combines médiatiques:
- Le Matin titre: le Gripen sera équipé de radar américain ( avec des mouchards ?).
Par association, nous faisons le lien entre l'espionnage des américains ( NSA, affaire Snowden ) et le fait que le radar "espionne" et fournit des donnés. Alors on peut conclure: par ces nouveaux avions, les américains vont espionner notre défense. Donc autant voter non (ce qui est légitime, bien-sûr).
- La RTS a titré: Maurice Tornay savait plus qu'il en a dit.
En confondant sciemment l'évasion fiscale ou fraude ( jamais eu lieu ) avec l'optimisation fiscale (Zoug, légale), on jette le soupçon sur la crédibilité d'un homme qui n'aurait pas dit toute la vérité en conférence de presse. Il suffit de couper des phrases et le mensonge devient une invention.
La communication, c'est comme les notes de musiques glissées sur une portée, cela se joue sur des petits positionnement, des détails et des petites choses apparemment insaisissables, mais qui font pourtant toute la différence.
L'industrie prime sur la vérité
Le mensonge sonne faux, seule la vérité est harmonieuse. Hélas, la presse est parfois une industrie financière qui ne recherche que trop peu la vérité. Pourtant, un journaliste est un chasseur de vérités.
Il y a une parfaite continuité entre le Pape Benoît XVI et le Pape François: même foi, même doctrine et même Eglise.
Benoît XVI et Le Logos
Benoît XVI avait un charisme pour la pensée, c'était un Pasteur de l'intelligence, au point d'avoir doté l'Eglise d'une assise doctrinale exceptionnelle. Durant 50 ans, il fut Le Théologien auquel tout le monde se référait. Il restera dans l'histoire comme une pierre blanche, tout comme Saint Augustin ou Saint Thomas d'Aquin.
Le Pape François et le pathos
Le Pape François annonce la même foi, mais autrement, avec son style. C'est le théologien de la vie, de l'existence et rejoint notre vie de tous les jours, au quotidien. En rhétorique, on parle de "pathos", tant il dégage la bonté, la Miséricorde de Dieu. Il attire, rayonne et réchauffe le coeur comme Jésus avec les disciples d'Emmaüs.
Le mariage et l'ordre, deux sacrements de service
Le pape François a tenue sa catéchèse mercredi 26 mars sur la place St. Pierre. Elle a été consacré au sacerdoce et au mariage, "deux vocations qui conduisent au Seigneur ".
Après avoir évoqué les prêtres, "choisis et consacrés pour servir la communauté" , le Saint-Père a parlé des évêques. Ils sont placés à la tête, ce qui pour le Seigneur signifie mettre son autorité au service d’autrui. Le Christ veut que celui qui veut être grand se fasse esclave.
« Ainsi un évêque qui ne serait pas au service de sa communauté ferait mal et se tromperait. De même pour tout prêtre… L’union sacramentelle au Christ se caractérise par l’amour passionné envers l’Eglise… Prêtres et évêques aiment l’Eglise dans leur communauté, avec force, c’est à dire comme le Christ l’aime…
C’est là un mystère d’amour…et il en va de même dans le mariage, qui est une autre voie conduisant au Seigneur ». Reprenant la recommandation de Paul à Thimotée, de raviver sans cesse le don qui est en lui, le Pape a affirmé que si le ministère épiscopal ou sacerdotal n’est pas alimenté par la prière et l’écoute de la Parole, la célébration quotidienne de l’Eucharistie et la pénitence, il perd de vue le sens profond du service et éteint la joie découlant de la communion profonde avec Jésus-Christ.
Le Pasteur doit se confesser
« Le prêtre qui ne vit pas ainsi perd à la longue son lien avec le Seigneur, tombant dans une médiocrité qui fait mal à l’Eglise. C’est pourquoi il faut aider les pasteurs à prier, à écouter, à célébrer et à se confesser régulièrement ».
CÉLÉBRATION PÉNITENTIELLE : LE PAPE DONNE L’EXEMPLE EN SE CONFESSANT EN PREMIER.
Vatican -le 28/03/2014| Par Agence I.Media
Lors d’une célébration pénitentielle qu’il présidait dans la basilique Saint-Pierre, le 28 mars 2014, le pape François a donné l’exemple en se confessant en premier, accomplissant cette démarche en public pour la première fois, du moins au cours des dernière décennies. Il a ensuite confessé à son tour plusieurs fidèles. Inaugurant ainsi l’initiative ’24 heures pour le Seigneur’, à Rome et dans le monde, le souverain pontife a invité à se détourner du péché et à se revêtir de “l’homme nouveau“, abandonnant mensonge, colère et médisance.
Le Pape a reçu ce matin les participants au cours annuel sur le for interne que la Pénitencerie apostolique organise depuis un quart de siècle pour les confesseurs, ministres de la réconciliation dont le dispensateur est l'Esprit. "Le pardon qu'offre le sacrement est la vie nouvelle que transmet le Ressuscité par le biais de son esprit". C'est pourquoi les confesseurs "sont-ils appelés à être des hommes de l'Esprit, témoins et annonciateurs, joyeux et forts, de la Résurrection" qui ne doivent avoir ni une attitude de juge ni celle d'un ami. Rempli de la charité de Dieu, le prêtre doit avoir un coeur ouvert et miséricordieux.
"Certes la tradition donne au confesseur le double rôle de médecin et de juge, il doit guérir comme médecin et absoudre comme juge... Si la réconciliation offre la vie nouvelle et renouvelle la grâce du baptême, la mission du confesseur et de les offrir avec générosités aux frères pénitents. Un prêtre qui n'aurait pas soin de cet élément de son ministère...serait un pasteur n'allant pas au secours de la brebis égarée...
Or la miséricorde est au coeur de l'Evangile, cette Bonne Nouvelle de ce que Dieu aime toujours le pécheur d'un amour qui attire à lui et invite à la conversion. N'oublions pas que les fidèles peinent souvent à se confesser... C'est pourquoi, quelle qu'en soit la raison, nous devons beaucoup travailler sur nous mêmes, sur notre humanité, afin de ne jamais être un obstacle mais un facteur d'accueil au pardon...
La confession n'est pas un procès qui finit en condamnation mais une expérience de pardon et de miséricorde! Les difficultés qu'elle peut rencontrer sont de différentes origines, historiques comme spirituelles. Mais nous savons que le Seigneur a fait ce don magnifique à son Eglise, en offrant aux baptisés l'assurance du pardon du Père.
C'est pourquoi il est très important que, dans tous les diocèses et paroisses, les fidèles puissent trouver des prêtres disponibles. Là où il y a la fidélité on voit des fruits".
Ce que dit le Pape François le 22 mars, aux membres de l’association "Corallo", un réseau de radios et télévisions italiennes d’inspiration catholique
Le « cléricalisme », c’est « l’un des maux, l’un des maux de l’Eglise » : il empêche « la croissance du laïc ». Mais « il y a un mal complice, parce que la tentation de cléricaliser les laïcs plaît aux prêtres, mais tant de laïcs, à genoux, demandent d’être cléricalisés, parce que c’est plus commode ! Et cela, c’est un péché à deux mains !
Nous devons vaincre cette tentation. Le laïc doit être laïc, baptisé, il a la force qui vient de son baptême. Serviteur, mais avec sa vocation laïque, et cela ne se vend pas, cela ne se négocie pas, on n’est pas complice avec l’autre… Non ! (…) Parce qu’il en va de l’identité […] Moi, dans ma paroisse, vous savez, j’ai un laïc très bien : cet homme, il sait organiser […] Pourquoi est-ce qu’on ne le fait pas diacre ? C’est tout de suite la proposition du prêtre : cléricaliser. Et pourquoi ? Le diacre, le prêtre, le laïc est plus important ? Non ! Voilà l’erreur ! […]
Pour moi, le cléricalisme empêche la croissance du laïc […] C’est une tentation complice des deux. Parce qu’il n’y aurait pas de cléricalisme s’il n’y avait pas des laïcs qui veulent être cléricalisés […] La fonction du laïc, le prêtre ne peut pas l’exercer et que l’Esprit Saint est libre : parfois, il inspire au prêtre de faire une chose, parfois, il inspire le laïc. »
Le modèle de Mgr Albert Rouet: la cléricalisation des laïcs
Monseigneur Albert Rouet est archevêque émérite de Poitiers. Avant de partir, en octobre 2010, l'évêque a souhaité laissé comme héritage le décret Paroisses qui avait pour objet de supprimer lesdites paroisses et de retirer l'autorité aux prêtres.
En lieu et place, l’archevêque Rouet avait créé des « communautés chrétiennes de base » constituées d’un noyau de 5 personnes détenant l’autorité, et de 10 à 20 autres fidèles gravitant autour. Ces communautés devaient s’auto-gérer, et les prêtres étaient réduits à des rôles d’accompagnateurs sans pouvoir. La structure paroissiale classique était remise en cause.
Rome a annulé ce décret, et Monseigneur Wintzer, successeur de monseigneur Rouet, a rétabli la structure canonique.
Le Pape François ne veut pas la cléricalisation des laïcs
L’Eglise a besoin de la contribution des laïcs, et ceux-ci ne doivent pas être «cléricalisés ». Le Pontife a critiqué la tendance de certains prélats qui, pouvant compter sur les qualités d’organisation de très nombreux laïcs dans leurs paroisses et diocèses, font tout pour les cléricaliser.
« La proposition est de tout de suite cléricaliser », a déclaré le Pape dans un discours improvisé. « C’est une erreur, a-t-il ajouté, un bon laïc doit le rester, continuer ainsi et grandir ainsi ».
« Pour ma part, a ajouté le Pape, je considère que le cléricalisme empêche la croissance des laïcs. Mais c’est une tentation aussi des laïcs, car certains d’entre eux veulent être cléricalisés ». Le Pape a alors conseillé de promouvoir l’harmonie dans les différentes tâches à l’intérieur de l’Eglise, « parce que la fonction attribuée au laïc et assumée par lui, le prêtre ne peut s’en charger ».
A ce propos, le Pape François a mis l’accent sur « les conseils pastoraux ». « Une paroisse qui n’a pas de conseil pastoral ni de conseil pour les affaires économiques, ce n’est pas une bonne paroisse », a-t-il conclu.
L'initiative pour protéger les enfants des pédophiles: votons oui !
Protégeons les enfants de la pédophilie
Un délinquant condamné pour un délit sexuel avec des enfants ou des personnes dépendantes (par ex., des infirmes) doit perdre le droit d'exercer une activité professionnelle ou bénévole avec des mineurs ou des personnes dépendantes. Voilà l'objectif de l'initiative "pour que des pédophiles ne travaillent plus avec des enfants".
Les deux papes de Twitter, Obama et le Pape François, se sont rencontrés
VISITE DU PRESIDENT DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE
Cité du Vatican, 27 mars 2014 (VIS).
Le Saint-Père a reçu ce matin M.Barack H.Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat, et Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états. Ces entretiens cordiaux, qui ont permis un échange de vues sur l'actualité internationale, ont également été l'occasion pour les parties de former des voeux quant au respect des droits humains et de la légalité internationale dans les zones de conflit, et d'en appeler à des solutions négociées entres les belligérants.
Dans le domaine bilatéral, on s'est félicité de la collaboration Eglise Etat tout en s'arrêtant sur certains points importants pour l'Eglise nationale, tels l'exercice de la liberté religieuse, la protection de la vie, l'objection de conscience ou la réforme du droit migratoire. Les parties ont également réaffirmé leur engagement commun pour l'éradication de la traite des êtres humains de par le monde.
Ce Pape est BON. Face au mal, il attire les personnes vers la Miséricorde. Il a une capacité de toucher le coeur, de communiquer, c'est un talent, un don, une grâce !
L'évêque "dépensier" et le Pape se rencontreront demain vendredi 28 mars. Le Saint-Siège a communiqué qu'il recevra en tant opportun une autre charge dans l'Eglise.
Le prélat, tout en ayant été laissé seul, a reconnu ses erreurs: 31 millions d'euro pour la rénovation de son évêché.
Obama: le premier Président noir américain rencontre François le premier Pape d'Amérique
LES DROITS À LA LIBERTÉ RELIGIEUSE, À LA VIE ET À L’OBJECTION DE CONSCIENCE ÉVOQUÉS LORS DE LA VISITE DE BARACK OBAMA AU VATICAN.
Vatican -le 27/03/2014| Par Agence I.Media
La première rencontre du président Barack Obama avec le pape François, le 27 mars 2014 au Vatican, a notamment été l’occasion d’évoquer “les droits à la liberté religieuse, à la vie et à l’objection de conscience“, a indiqué par la suite le Saint-Siège. Les entretiens du président américain avec le pape - en privé pendant 50 minutes - et les responsables de la Secrétairerie d’Etat, ont également porté sur “l’éradication de la traite des êtres humains dans le monde“, la “réforme migratoire“, et la résolution des conflits.
VISITE DU PRESIDENT DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE
Cité du Vatican, 27 mars 2014 (VIS).
Le Saint-Père a reçu ce matin M.Barack H.Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat, et Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états. Ces entretiens cordiaux, qui ont permis un échange de vues sur l'actualité internationale, ont également été l'occasion pour les parties de former des voeux quant au respect des droits humains et de la légalité internationale dans les zones de conflit, et d'en appeler à des solutions négociées entres les belligérants.
Dans le domaine bilatéral, on s'est félicité de la collaboration Eglise Etat tout en s'arrêtant sur certains points importants pour l'Eglise nationale, tels l'exercice de la liberté religieuse, la protection de la vie, l'objection de conscience ou la réforme du droit migratoire. Les parties ont également réaffirmé leur engagement commun pour l'éradication de la traite des êtres humains de par le monde.
Le président américain Obama rencontre François, le Pape d'Amérique
50 minutes d'entretien avec 2 traducteurs. Le Président Obama est arrivée avec une longue escort de voitures (plus de 60) et une sécurité fort impressionnante.
Soljenitsyne et la Russie sous l'avalanche: la Russie, la Crimée et l'Ukraine
En 1998, le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne, auteur notamment de L’Archipel du Goulag, publiait son essai La Russie sous l’avalanche, dont un chapitre est consacré aux relations russo-ukrainiennes. L’extrait, à la lumière des événements mouvementés d’aujourd’hui, retrouve toute son actualité.
Note: la grande Russie est très présente dans l'oeuvre de cet intellectuel. Or, la position diplomatique de la Suisse se base sur le droit international.
Ce qu'a dit Maurice Tornay: évasion fiscale et comptes à l'étranger
A propos de l'affaire Giroud (Valais), dont Mr Maurice Tornay fut l'un des réviseurs fiscales, mettons en lumière comment la communication met la pression sur les personnes. Regardez deux vidéos et écoutez les propos du Conseiller d'Etat.
L'étranger ou Zoug ?
Evasion fiscale et comptes à l'étranger ( conférence de presse janvier 2014 ), puis optimisation fiscale à Zoug ( révélation de la RTS , mars 2014 ), deux choses ne sont pas identiques.
Or, pour l'homme de la rue, qui ne lit que les titres, cela passe inaperçu. Une telle communication, à charge, crée et provoque le flou, donc mise en doute de la crédibilité, ce doute s'installe et le dicton semble devenir vrai: pas de fumée sans feu !
Deux réalités distinctes: fraudes fiscales et optimisation fiscale
Mais entre le début de "l'affaire Giroud" par le Temps ( évasion fiscale- fraude fiscale, entorse fiscale Le Temps octobre 2013 ) et les dernières révélations de la RTS (sociétés de Zoug - optimisation fiscale légale), communique-t-on sur le même objet ?
Pour les effets voulus par une telle communication, il devient plus clair que non. Pour la fraude fiscale et les liens avec l'étranger, Mr Maurice Tornay s'explique clairement. Pour l'optimisation, il n'a rien communiqué en l'état, et c'est légal.
Les propos de Maurice Tornay (extraits conférence de presse)
Les révélations (RTS) des connaissances de Mr Maurice Tornay (optimisation légale)
Il ne reste plus qu'à jouer, déformer les propos de M Maurice Tornay, qui a parlé d'évasion fiscale, et aussi des sociétés zougoises, pour que la personne lambda n'y voit que du feu.
Une chose est évidente: la communication, avec ses conseillers qu'elle nécessite, est une partie essentielle d'une activité publique.
COMMUNIQUE A PROPOS DU DIOCESE DE LIMBURG Cité du Vatican, 26 mars 2014 (VIS).
Aujourd'hui la Salle de Presse a diffusé le communiqué suivant:
"La Congrégation pour les évêques a étudié avec attention le rapport de la commission nommée par l'évêque de Limburg (Allemagne) et le chapitre cathédral pour définir les responsabilités dans la construction du centre diocésain St.Nikolaus.
Le diocèse se trouvant dans une situation qui empêche le bon exercice du ministère épiscopal par Mgr.Franz-Peter Tebartz-van Elst, le Saint-Siège a accepté la démission qu'il avait présentée le 20 octobre dernier, et nommé Administrateur apostolique sede vacante Mgr.Manfred Grothe.
Le moment venu, Mgr.Tebartz-van Elst recevra une nouvelle charge. Le Saint-Père demande au clergé et aux fidèles du diocèse de Limburg de prendre acte avec docilité des mesures prises par le Saint-Siège, et d'oeuvrer à la réconciliation et à un climat de charité".
La propagande "russe" est assez gigantesque, tant la petite voix de l'Ukraine peine à être entendue. L'argument choc consiste à comparer la Crimée au Kosovo. Ce que l'Europe a fait pour le Kosovo, la Russie ne pourrait pas le faire. Or, ces deux questions sont fort dissemblables.
Pour le Kosovo, il s'agissait de mettre fin à une situation de violence, une guerre. Dans cette situation précise, au regard du droit international, l'autodétermination joue donc son rôle.
Russie et Ukraine: deux pays frères
Pour la Crimée, la situation est bien différente. Il n'y pas de guerre entre l'Ukraine et la Russie. Ce sont deux pays frères, le russe étant une langue couramment parlée en Ukraine. Le droit à l'autodétermination ne peut pas jouer son rôle, au regard de ce même droit international.
La diplomatie suisse et saint Nicolas de Flüe
La raison, la force du droit et l'expérience des bons offices suisses ( pensons à Monsieur Didier Burkhalter, président de la Suisse, ministre des affaires étrangères et président de l'OSCE - et la Sagesse d'un Saint Nicolas de Flüe, canonisé en 1947 comme le saint patron de la paix) peuvent être des atouts diplomatiques forts et raisonnables pour éviter à tout prix le droit de la force.
Wikipedia *(principe de l'intégrité territoriale et de l'intangibilité des frontières), depuis longtemps consacré par le droit international. La résolution 1514 (XV), adoptée le 14 décembre 1960 par l'Assemblée générale de l'ONU, admet cette limite et lui consacre le paragraphe 6 qui dispose clairement que « toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes des Nations Unies ».
La Résolution 2625 (XXV) relative aux principes du droit international touchant aux relations amicales et à la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 24 octobre 1970, a réitéré la condamnation de la sécession en précisant que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne peut être interprété, « comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu'elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l'intégrité territoriale ou l'unité politique de tout État souverain et indépendant ».
Toutefois, à partir de 1990, les résolutions 1514 et 2625 firent l'objet de nombreuses transgressions avec la reconnaissance internationale de l'indépendance de l'Érythrée et du démembrement de la Yougoslavie ou de l'URSS.
Le second est le principe de non-ingérence, défini dans le Chapitre I, Article 2.7 de la Charte des Nations unies : « Aucune disposition de la présente charte n'autorise les Nations unies à intervenir dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État. » Seules deux exceptions contournent cette règle de droit. Dans le cas de menace contre la paix ou de non-respect des droits de l'homme, le droit international autorise de façon partielle et contrôlée l'intervention internationale dans les affaires d'un État souverain (« ingérence humanitaire »). L'aide extérieure est donc en principe exclue pour un peuple tentant d'accéder à l'indépendance.
Vladimir Poutine s’est adressé aux députés de la Douma, aux membres du Conseil de la Fédération, aux délégués des régions russes et aux représentants de la société civile au Kremlin.
Président Vladimir Poutine : Membres du Conseil de la Fédération, députés de la Douma, je vous souhaite le bonjour. Les représentants de la République de Crimée et de la municipalité de Sébastopol sont ici parmi nous. Citoyens de Russie, habitants de Crimée et de Sébastopol ! (Standing ovation)
.... Malheureusement, même après la fin de la deuxième guerre mondiale, les droits des nations ont continué à être violés. Pour ne prendre que quelques exemples,les États baltes et de larges territoires de l'Ukraine et de la Biélorussie furent absorbés par l'Union soviétique, ainsi que cela s'était déjà produit dans le Caucase pour l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie. Simultanément, les "démocraties populaires" d'Europe centrale et orientale, comme on les appelait, perdaient en fait leur souveraineté et il leur était demandé de se soumettre à la volonté qui dominait tout le bloc. Le résultat de cette division artificielle de l'Europe fut la "guerre froide", c'est-à-dire une situation de tension internationale où la menace de l'holocauste nucléaire restait suspendue au-dessus de la tête de l'humanité. Ce n'est qu'avec le rétablissement de la liberté dans les nations d'Europe centrale et orientale que la promesse de paix, qui aurait dû advenir avec la fin de la guerre, commença à devenir une réalité pour de nombreuses victimes de ce conflit.
« Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ».
Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo.
La calomnie
« La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ».
La diffamation
« La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice».
La désinformation
« Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ».
« Evitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.
Déclarant qu’il improvisait, et que donc « il ne parlait pas la langue de Dante », le Pape a ensuite touché un autre des sujets qu’il avait prévu d’aborder, celui de la présence des laïcs dans l’Eglise.
La cléricalisation des laïcs
L’Eglise a besoin de la contribution des laïcs, et ceux-ci ne doivent pas être «cléricalisés ». Le Pontife a critiqué la tendance de certains prélats qui, pouvant compter sur les qualités d’organisation de très nombreux laïcs dans leurs paroisses et diocèses, font tout pour les cléricaliser. « La proposition est de tout de suite cléricaliser », a déclaré le Pape dans un discours improvisé. « C’est une erreur, a-t-il ajouté, un bon laïc doit le rester, continuer ainsi et grandir ainsi ».
« Pour ma part, a ajouté le Pape, je considère que le cléricalisme empêche la croissance des laïcs. Mais c’est une tentation aussi des laïcs, car certains d’entre eux veulent être cléricalisés ». Le Pape a alors conseillé de promouvoir l’harmonie dans les différentes tâches à l’intérieur de l’Eglise, « parce que la fonction attribuée au laïc et assumée par lui, le prêtre ne peut s’en charger ».
A ce propos, le Pape François a mis l’accent sur « les conseils pastoraux ». « Une paroisse qui n’a pas de conseil pastoral ni de conseil pour les affaires économiques, ce n’est pas une bonne paroisse », a-t-il conclu.
Pédophilie-Vatican: une femme victime d'Irlande dans la commission pontificale
"Ecouter les victimes est important. Par le passé, cela ne fut pas assez fait. Le Pape Benoît XVI l'a fait et j'espère que les évêques suivront son exemple".
Marie Collins, victime irlandaise
Vatican-Pédophilie: Marie Collins, victime d'un prêtre, nommée dans une commission du Pape
Père Humberto Miguel Yáñez, SJ-Jésuite (Argentine)
Père Hans Zollner, SJ-Jésuite (Allemagne)
LE PAPE INSTITUE UNE COMMISSION ANTI-PÉDOPHILIE ET EN NOMME LES MEMBRES, DONT UNE VICTIME.
Vatican -le 22/03/2014| Par Agence I.Media
Plus de 3 mois après l’annonce de la création d’une commission pour la protection de l’enfance, le pape a institué ce nouvel organe le 22 mars 2014 et en a nommé les 8 premiers membres, aux profils très variés et de haut niveau. Parmi eux figurent notamment le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston (Etats-Unis) et membre du ‘C8’, la pédopsychiatre française Catherine Bonnet ou encore l’Irlandaise Marie Collins, victime lorsqu’elle était enfant d’un prêtre pédophile.
Mme Catherine Bonnet: Une femme qui a souffert en tant que pédo-psychiatre
Le jour de la Saint Joseph, le Nouvelliste se fait l'écho des rumeurs valaisannes concernant son nouvel évêque, dont la nomination paraît imminente. On annonce trois candidats encore en lice, Jean-Marie Lovey du Saint-Bernard, François-Xavier Amherdt de l’université de Fribourg et Nicolas Buttet d’Eucharistein.
Surtout, Bernard Broccard, vicaire général, serait relégué au rang d’ex-épiscopable, dont on ne parlerait plus guère. Or, chose curieuse, le journal n'avait jamais mentionné le chanoine Broccard parmi les candidats potentiels, jusqu'à aujourd'hui.
De Sion, Sierre, Monthey et Martigny, la rumeur n’a jamais été aussi unanime. Bernard Broccard serait le nouvel évêque de Sion! Alors quoi, le Nouvelliste n’a-t-il plus pignon sur rue en Valais? N’entend-il pas ce qui crie jusqu’à l’autre bout du lac de Genève? Ou peut-être est-ce une bizarre tentative politique pour déconsidérer le candidat dont tout le monde catholique valaisan parle?
Il n’y a par ailleurs pas lieu de s’exciter. Le premier au courant de la nomination du nouvel évêque, après le Pape, après le nonce, sera le nouvel évêque lui-même. Chacun scrute donc les épiscopables afin de repérer lequel a changé subrepticement de comportement.
Les observateurs les plus fins reconnaissent ces derniers jours que le chanoine Broccard paraît d’une humeur particulièrement enjouée, printanière, de quoi enfler la rumeur. Quant à l’intéressé, il précise que l’évêché n’a encore reçu aucune information...
Pascal Fessard
Note: Lorsqu'on voit les fruits que donne l'Institut Philanthropos ( institut européen d'anthropologie à Bourguillon, Fribourg-Suisse ), fondé entre autre par le Père Nicolas Buttet, qui accueille en cette année des 10 ans de la fondation 50 jeunes, dont 10 étudiants suisses, on ne peut pas ne pas penser que Dieu travaille, malgré les critiques, les intrigues et les faiblesses, pour ne pas dire les petites jalousies, trop humaines.
Les hommes de Dieu, avec leurs grandeurs et leurs faiblesses, avancent toujours avec les persécutions des hommes et la protection de Dieu.
N'oublions pas non plus les évêques en dehors du diocèse, que cela soit en Islande ou dans les nonciatures de part le monde.
"Je dois dire une parole aux protagonistes absents: aux mafieux, je vous en supplie, changez de vie. Convertissez-vous et arrêtez-vous, ne faites pas le mal. Nous prions pour vous, convertissez-vous. Je vous le demande à genoux, pour votre bien, cette vie que vous vivez actuellement ne vous donnera pas la joie et le bonheur.
Le pouvoir et l'argent que vous avez maintenant, provenant de tant d'affaires sales, de crimes mafieux, d'argent ensenglanté, vous ne pourrez pas l'emporter dans l'autre vie. Vous avez encore du temps pour ne pas finir en enfer, car c'est ce qui vous attend si vous continez sur ce chemin".
Benoît XVI luttait contre la mafia
Le pape Benoît XVI a appelé à "avoir honte du mal" à Palerme lors de sa première visite en Sicile, une terre gangrenée par la mafia. "On doit avoir honte du mal, de ce qui offense Dieu et l'homme, on doit avoir honte du mal qui blesse la communauté civile et religieuse avec des actions qui n'aiment pas être mises en lumière", a dit le pape devant des dizaines de milliers de fidèles, lors d'une messe en plein air célébrée sous le soleil face à la mer sur une vaste esplanade, le Foro Italico.
Jean-Paul II dénoncait la mafia
Vatican -le 21/03/2014 à 19:49:00 Agence I.Media
Changez de vie pour ne pas finir en enfer, lance le pape François aux mafieux.
“S’il vous plaît, changez de vie, convertissez-vous, arrêtez de faire le mal !“ C’est l’appel que le pape François a lancé au monde de la mafia, dans la soirée du 21 mars 2014 à Rome (Italie), lors d’une émouvante veillée de prière en présence de plusieurs centaines de proches de victimes du crime organisé. Dans l’église Saint-Grégoire-VII, non loin du Vatican, le pape a aussi écouté la longue liste de 842 “victimes innocentes“ de la mafia, parmi lesquelles quelque 80 enfants.
Lors d’une cérémonie particulièrement touchante en mémoire des victimes de la mafia, le pape François a ainsi pris la parole pour lancer un appel vibrant “aux grands absents“ de cette soirée : “les hommes et femmes mafieux“. “S’il vous plaît, changez de vie, convertissez-vous, arrêtez de faire le mal“, a demandé le pape d’un ton particulièrement grave avant de poursuivre : “Nous prions pour vous, convertissez-vous“.
“La vie que vous vivez maintenant ne vous donnera pas de plaisir, elle ne vous donnera pas de joie, pas de bonheur“, a encore assuré le pape. “Le pouvoir, l’argent que vous avez maintenant, de tant d’affaires sales, de tant de crimes mafieux, a poursuivi le pape, est de l’argent ensanglanté, du pouvoir ensanglanté, et vous ne pourrez pas les emporter dans l’autre vie“.
“Convertissez vous, il est encore temps, pour ne pas finir en enfer, car c’est ce qui vous attend si vous continuez sur cette voie“, a encore affirmé le pape avant de lancer aux mafiosi : “Vous avez eu un papa, une maman, pensez à eux, pleurez un peu et convertissez-vous !“
Avec les très nombreux proches de victimes, le pape François a aussi souhaité “partager une espérance“ : “Que le sens de responsabilité, peu à peu, l’emporte sur la corruption, partout dans le monde“, “que la justice prenne la place de l’iniquité“. Il a également dit sa “solidarité“ avec ceux qui avaient perdu un être cher, “victimes de la violence mafieuse“, et les a remerciés pour leur “témoignage“. Au terme de son intervention, le pape a récité un Je vous salue Marie avec les centaines de personnes qui emplissaient l’église moderne.
Une liste interminable
Durant cette cérémonie, certains proches des 842 victimes innocentes de la mafia ont lu leurs noms au micro durant une vingtaine de minutes, chaque intervention se concluant par une salve d’applaudissements. Le premier, Emanuele Notarbartolo, est la première victime reconnue de la mafia, en 1893. Tout au long de cette énumération, le pape François, avec à ses côtésle père Luigi Ciotti, fondateur de l’association antimafia Libera qui organisait cette veillée, est resté assis, le visage fermé et grave, en prière.
Au cours de ce moment particulièrement émouvant, où la voix des lecteurs s’est brisée à plusieurs reprises, les noms du juge sicilien Paolo Borsellino, fer de lance de la lutte antimafia assassiné par Cosa nostra en 1992, ou de la journaliste Anna Politkovskaïa, opposante russe assassinée à Moscou en 2006, ont notamment été mentionnés, de même que ceux d’enfants récemment tués.
Au début de la veillée, le père Ciotti avait salué la mémoire de tous ceux qui étaient morts à cause de “la vérité et de la justice“, évoquant notamment les 80 enfants tués par la mafia. “70 % des familles de victimes ne connaissent pas encore la vérité“, a dénoncé le prêtre italien.
Le fondateur de l’association Libera a pointé du doigt l’attitude parfois tiède de l’Eglise envers la mafia, faite “d’excès de prudence“, de “silences“ ou de “mots de circonstances“, rappelant toutefois l’engagement des papes contre le crime organisé et la lutte de nombreux prêtres et évêques contre ce fléau.
Du 27 au 29 mars, différentes églises du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ouvriront leurs portes durant 24 heures pour proposer aux fidèles des entretiens avec les prêtres et le sacrement de la réconciliation (confession), en guise de préparation aux fêtes de Pâques. Cette démarche, « 24 heures pour le Seigneur », répond à l’invitation du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Lors du 4ème Dimanche de Carême, nommé « Laetare » (dimanche de joie), la Basilique Notre-Dame à Lausanne, l’église St-François de Sales à Genève et l’église des Cordeliers à Fribourg ouvriront leurs portes pour l’action « 24 heures pour le Seigneur ». Messes, confessions, adoration du St-Sacrement rythmeront ces veillées.
Cette action, qui devrait devenir une tradition, est l’initiative du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui, dans une lettre du 24 février, invite les diocèses du monde entier à remettre la Réconciliation au centre de la vie chrétienne.
Les « 24 heures pour le Seigneur », c’est où ?
LAUSANNE : Basilique Notre-Dame (rue du Valentin 3)
Confessions : Vendredi de 18h00 à 22h00 (avec messe à 18h20 et Chemin de Croix à 19h00); samedi de 16h30 à 18h00. Rappel : une journée de confessions avec adoration a également lieu le samedi 12 avril de 9h30 à 18h00
Adoration et exposition du St-Sacrement : Vendredi de 20h00 à 22h00; Samedi de 9h30 à 18h00 (exposition du St-Sacrement de la messe du matin à celle du soir)
GENEVE : Eglise St-François de Sales (Plainpalais)
Confessions : Vendredi de 17h00 à 22h00. Rappel : une veillée pénitentielle avec Mgr de Raemy a également lieu le vendredi 11 avril à 20h00.
Adoration et exposition du St-Sacrement : de jeudi 27 mars à 17h00 au dimanche 30 mars à 10h30 (début de la messe).
Envergure intellectuelle hors-norme, humilité, bonté, timidité, douceur et sourire, centralité de la foi qui soutient toute personne, quelques images authentiques de Joseph Ratzinger, Le Cardinal du pontificat du futur Saint Jean-Paul II, devenu par la Providence divine Benoît XVI, désormais Pape émérite.
Russie: selon le droit, la Crimée n'a pas le droit à l'autodétermination
Monsieur Nicolas Michel, professeur de droit international à Genève et conseiller juridique aux Nations Unies, a rappelé à Forum que le droit à l'autodétermination des peuples (reconnu par les Nations Unies, pour la décolonisation par exemple, ou suite à des violences) ne vaut pas pour la Crimée et qu'elle ne peut pas donc pas, au regard du droit, quitter l'Ukraine. Pour le Kosovo, la Croatie... ce droit a prévalu pour sortir de la spirale de la violence.
La doctrine sociale de l'Eglise reconnaît le principe de subsidiarité (fondement du fédéralisme, donc de la Suisse) et la défense des minorités. C'est en ce sens que les russes de Crimée devrait avancer selon le droit.
Jean-Paul II et le droit des nations
Jean Paul II avait un génie politique incroyable, inné pour ainsi dire. Lui, qui n'a jamais fait de politique, mettait la vérité au coeur de son message. Il joua ainsi un rôle providentiel dans la chute du mur de Berlin. Le système soviétique s'est écroulé par lui-même, fragilisé par ses propres mensonges.
Jean Paul II défend la liberté des peuples. Cela nous aide à comprendre que les revendications de la Russie, par Monsieur Vladimir Poutine, nous reporte aux dangers de la guerre froide. L'Ukraine avait déjà été absorbée par la Russie.
.... Cinquante ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, il importe de rappeler que ce conflit a eu lieu à cause de violations des droits des nations. Beaucoup d'entre elles ont terriblement souffert pour la seule raison qu'elles étaient considérées comme "différentes". Des crimes terribles furent commis au nom de doctrines néfastes qui prêchaient l' "infériorité" de certaines nations ou de certaines cultures. En un sens, on peut dire que l'Organisation des Nations Unies est née de la conviction que de telles doctrines étaient incompatibles avec la paix; et l'engagement de la Charte de "préserver les générations futures du fléau de la guerre" (Préambule) comprenait assurément l'engagement moral de défendre toute nation et toute culture d'agressions injustes et violentes.
Malheureusement, même après la fin de la deuxième guerre mondiale, les droits des nations ont continué à être violés. Pour ne prendre que quelques exemples, les États baltes et de larges territoires de l'Ukraine et de la Biélorussie furent absorbés par l'Union soviétique, ainsi que cela s'était déjà produit dans le Caucase pour l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie. Simultanément, les "démocraties populaires" d'Europe centrale et orientale, comme on les appelait, perdaient en fait leur souveraineté et il leur était demandé de se soumettre à la volonté qui dominait tout le bloc. Le résultat de cette division artificielle de l'Europe fut la "guerre froide", c'est-à-dire une situation de tension internationale où la menace de l'holocauste nucléaire restait suspendue au-dessus de la tête de l'humanité. Ce n'est qu'avec le rétablissement de la liberté dans les nations d'Europe centrale et orientale que la promesse de paix, qui aurait dû advenir avec la fin de la guerre, commença à devenir une réalité pour de nombreuses victimes de ce conflit.
La Déclaration universelle des Droits de l'Homme, adoptée en 1948, a traité de manière éloquente des droits des personnes; mais il n'existe pas encore d'accord international analogue qui traite des droits des nations dans leur ensemble. C'est là un fait qu'il convient de prendre attentivement en considération, étant donné les questions urgentes qu'il suscite dans le monde contemporain au sujet de la justice et de la liberté.
En réalité, le problème de la pleine reconnaissance des droits des peuples et des nations s'est posé à maintes reprises à la conscience de l'humanité, provoquant une ample réflexion d'ordre éthique et juridique. Je pense au débat qui s'est déroulé au Concile de Constance, au XVesiècle, lorsque les représentants de l'Académie de Cracovie, animés par Pawel Wlodkowic, défendirent courageusement le droit à l'existence et à l'autonomie de certaines populations européennes. Plus connue, la réflexion entreprise, à la même époque, par l'Université de Salamanque au sujet des peuples du Nouveau Monde.
En notre siècle, comment ne pas faire mémoire de la parole prophétique de mon prédécesseur Benoît XV qui, au cours de la première guerre mondiale, rappelait à tous que "les nations ne meurent pas" et qui invitait "à examiner avec une conscience sereine les droits et les justes aspirations des peuples" (Aux peuples belligérants et à leurs dirigeants, 28 juillet 1915)