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samedi, 28 décembre 2013

Le message de la Syrie pour le Pape

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News.va

Ce samedi matin, le Secrétaire d’Etat du Vatican, Mgr Pietro Parolin, et le Secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont reçu une délégation du gouvernement syrien composée du ministre d’Etat Joseph Sweid, accompagné par Hussam Eddin Aala, vice-ministre directeur pour l’Europe au ministère syrien des Affaires Etrangères, ancien ambassadeur près le Saint-Siège.
La délégation a remis au Pape François un message du Président Assad et a exposé la position du gouvernement syrien, comme l’a précisé le Directeur de la Salle de presse, le Père Federico Lombardi.
Le conflit syrien au coeur des préoccupations de François
Mercredi, le conflit syrien était au coeur du message Urbi et Orbi du Pape François. Il demandait à toutes les parties belligérantes de permettre à l'aide humanitaire d'accéder aux millions de victimes de la guerre dans ce pays. « Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu'il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l'accès pour les aides humanitaires », lançait le pape depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre.

vendredi, 27 décembre 2013

Seule la démission de Benoît XVI est humble ? Calimero....

Analyse du Père Lombardi

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C'est vraiment trop inzuste 

Je trouve très regrettable et parfaitement injuste que l'on ne relève que le geste d'humilité de la renonciation du Pape Benoît. C'est bien tout son pontificat et son service rendu à toute l'Eglise qui furent remplis d'humilité.

C'est heureusement l'histoire qui révélera la grandeur de cet homme. Heureux sommes nous, car sa fine plume demeure dans de nombreux livres, sa ténacité et son courage face à la grande crise de la pédophilie ont marqué les esprits, tout comme son sens inné de la liturgie, allié à son génie intellectuel et sa marque comme l'un des plus grands théologiens de tous les temps.... Bref, si le Cardinal Ratzinger n'était pas devenu Pape, son génie serait sans doute resté injustement dans l'ombre.

Un ami du Pape François me disait un jour: "Le Pape Bergoglio ne supporte pas qu'on le compare à Benoît XVI, qu'on diminue son prédécesseur pour le mettre en évidence. Il a pour lui une réelle admiration ! Lors du Conclave de 2005, il s'était retiré pour faire élire Joseph Ratzinger".  

Le Pape émérite Benoît XVI chez le Pape François

screen-shot-2013-12-27-at-2-24-50-pm-l125-h81.pngLE PAPE FRANÇOIS ET BENOÎT XVI DÉJEUNENT ENSEMBLE À LA MAISON SAINTE-MARTHE. 


Vatican - le 27/12/2013 | Par Agence I.Media


Benoît XVI s’est rendu à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, le 27 décembre 2013, pour déjeuner en compagnie du pape François, qui l’avait invité quelques jours auparavant, en lui rendant visite au monastère Mater Ecclesiae pour lui présenter ses vœux de Noël.

C’est ce qu’indique une note diffusée par Radio Vatican . Les secrétaires particuliers de chacun étaient également présents, de même que le secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ainsi que l’assesseur pour les affaires générales de la Secrétairerie d’Etat, Mgr Peter Brian Wells.

Le Pape François ou le Pape de la comm.

6159963-9202868.jpgA lire

Avec deux précisions:

- Le Pape émérite était très calme, serein et doux, et souriait beaucoup. Il était aussi plus timide, un homme fait pour le contact en petit groupe. Aussi l'opposition avec le Pape François n'a pas sa raison d'être. 

- Le Pape François, dans l'avion du retour de Rio, a bien dit: "si une personne cherche le Seigneur, qui suis-je pour la juger ?" François ne légitime aucunement l'homosexualité, mais invite les personnes homosexuelles à chercher le Seigneur, droitement et sincèrement. 

Le Cardinal Meisner a 80 ans

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Interviewe complète

L'archevêque de Cologne, homme d'Eglise fidèle va fêter ses 80 ans. Dans une interviewe pour la radio, il n'a pas manqué d'être critique envers les interviews accordées par le Pape à la presse.

La défense

J'y vois une ancienne mentalité, une tournure d'esprit qui n'arrive pas à comprendre que la vérité puisse entrer dans le concert des médias, comme si elle allait être polluée. La doctrine est encore une citadelle qu'il faut défendre et protéger, en dénonçant les erreurs. Greg Burke, conseiller médiatique américain auprès de la secrétairerie d'Etat appelle cela la tactique de la défense, par peur de prendre des buts. 

Une nouvelle mentalité

La nouvelle génération, dont fait partie le Pape François, ne craint pas de s'immerger dans le fonctionnement médiatique, d'aller aux périphéries du monde. C'est un risque. Toutefois la vérité ne peut pas fonctionner en vase clos. Comme le signifie Noël, le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. La Parole, le Logos se répand et elle accomplit sa mission sans besoin de protection totale et absolue, car la lumière de la Vérité est plus forte que le mensonge et l'obscurité du monde. Avec une sérieuse préparation, qui s'apprend comme l'art de bien chanter mais qui ne s'improvise pas, l'Eglise se doit d'être pro-active afin de prendre l'initiative.

Sa communication fait mouche avec plus de 11 millions de followers pour le Pape Twitter (inauguré par Benoît XVI)

Analyse de la comm du Pape

Le Pape est fils de l'Eglise

images-1.jpegAinsi, durant le vol retour de la JMJ de Rio, le Pape a démontré un charisme extraordinaire, tout en restant fidèle à l'Evangile.

En lisant attentivement son interviewe, il n'a nullement déclaré que les personnes divorcées remariées pouvaient recevoir la sainte communion. 

Car pour comprendre le Pape, communicateur d'exception, il faut avant tout comprendre le fonctionnement médiatique et savoir décoder le filtre inhérent à toute communication. 

François est aussi récupéré par une frange de l'Eglise qui détourne ses propos, qui fonctionne comme un groupe de pression. 

Le Pape ne craint pas de se jeter à l'eau


Extraits tirés du site Benoît et Moi

A la veille de son quatre-vingtième anniversaire, le cardinal Meisner n'y va pas par 4 chemins
http://incaelo.wordpress.com/ 
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A la veille de son quatre-vingtième anniversaire, et de son retrait de ses fonctions curiales, le cardinal Meisner a fait quelques déclarations audacieuses et critiques, dans une interviewe à Deutschlandfunk. L'archevêque de Cologne est connu pour être en désaccord avec la plupart des autres évêques allemands, pour savoir si, quand, et comment les catholiques divorcés et remariés peuvent être autorisés à recevoir les sacrements. A ce sujet, il est tout à fait d'accord avec l'archevêque Gerhard Müller, le préfet de la CDF.

Dans l'entretien , il a aussi dit qu'il avait été critique envers le Pape François:


"Durant ma dernière visite au Pape François, j'ai pu parler très librement avec le Saint-Père, sur un grand nombre de questions.Et je lui ai dit que ses proclamations sous forme d'interviewes et de brèves déclarations laissent de nombreuses questions sans réponse, des questions qui devraient être davantage expliquées pour les profanes. Le Pape m'a regardé avec surprise, et m'a demandé de bien vouloir lui donner un exemple. Et ma réponse a été qu'à son retour de Rio vers Rome, dans l'avion, on lui avait posé la question des divorcés remariés. Et, selon le Pape, les divorcés peuvent recevoir la communion, mais pas les divorcés remariés. Dans l'Eglise orthodoxe, il est possible de se marier deux fois. C'est ce qu'il a déclaré. Et ensuite, il a parlé de miséricorde, qui selon mon expérience, c'est ce que je lui ai dit, est comprise dans ce pays (ndt: l'Allemagne) uniquement comme un substitut à toutes les défaillances humaines. Et le Pape, très énergiquement, a dit qu'il est un fils de l'Eglise catholique, et qu'il ne dit rien d'autre que l'enseignement de l'Eglise. Et que la miséricorde doit être identique à la vérité, ou alors elle ne mérite pas le nom de miséricorde. Et en plus, il a souligné que quand des questions théologiques subsistent, alors il y a l'importante Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui formule et explique les détails. Et on doit toujours se rappeler que cette congrégation, qui avant le Concile était présidée par le Pape lui-même, est toujours la première, dans l'ordre de la Curie. Et on ne peut pas en appeler au Préfet comme à une personne individuelle juste parce qu'il a été membre de la Conférence des évêques.

jeudi, 26 décembre 2013

Le Pape François à Sainte Marthe par pauvreté ?

images.jpegPie XII à la terza loggia

Petite histoire intéressante qui remonte au Pape Pie XII.

Avant l'élection en 1939, le souverain pontifie logeait au palais apostolique mais au premier étage.

Dès son entrée dans ses appartements, le nouveau Pape Pacelli a trouvé les pièces trop luxueuses pour lui. Pie XII, qui succéda à Pie XI, a donc quitté le premier étage du palais pour monter au troisième étage, dans une résidence plus simple et plus pauvre. 

Pour le secrétaire d'Etat

Le secrétaire d'Etat (numéro deux du Saint Siège) est alors descendu de deux étages pour loger au premier étage. 

Le Pape Benoît a occupé ce simple appartement du troisième jusqu'à sa renonciation en février 2013. 

L'unique raison de ce changement d'habitation réside dans la psychologie du Pape François qui ne se voyait pas vivre dans ce simple appartement en forme d'entonnoir. Il aime vivre au milieu des personnes. 

Pour une raison "psychiatrique"

Ce furent les mots de François. Ce n'est donc pas pour une raison de simplicité, de pauvreté, que le Pape François est venu loger à Sainte Marthe, mais bien pour vivre avec son propre style, un lieu qui convient à sa personnalité et son charisme. 

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Les souliers rouges

Cela signifie simplement que le Saint Père marche sur les traces du martyr de Pierre, lui qui a versé son sang pour la foi. Le Pape ne les mets pas, car son physique (disons la forme des pieds) ne le lui permet pas. Il est plus à l'aise dans ses fameux souliers noirs. 

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Voeux du Pape à la Curie romaine

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"Les bavardages des gens d'Eglise abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement »

 
Cité du Vatican, 21 décembre 2013 (VIS).

Comme de tradition avant Noël, le Pape François s'est adressé ce matin pour la première fois à la Curie Romaine, remerciant tous ses membres du service qu'ils offrent à l’Évêque de Rome, et en particulier le nouveau Secrétaire d’État Mgr. Pietro Parolin. Voici les passages saillants du discours du Saint-Père à ses collaborateurs:

Un merci reconnaissant
 
Je sens le besoin....de vous dire un grand " merci "... Je vous remercie pour votre service de chaque jour : pour le soin, l’application, la créativité ; pour l’engagement, pas toujours facile, à collaborer au bureau, à s’écouter, à se confronter, à valoriser les différentes personnalités et qualités dans le respect réciproque”.
 
De façon particulière, je désire exprimer ma gratitude à ceux qui en cette période terminent leur service, et partent à la retraite. Nous savons bien que, comme prêtres et évêques, on ne part jamais à la retraite, mais du bureau, oui, et c’est juste, pour se consacrer aussi un peu plus à la prière et au soin des âmes, en commençant par la sienne!

Le service des "vieux" curialistes

Donc, un " merci " spécial, du fond du cœur, à vous chers frères qui laissez la Curie, spécialement à vous qui avez travaillé ici pendant de nombreuses années et avec beaucoup de dévouement, de façon cachée... J’admire beaucoup ces Monseigneurs qui suivent le modèle des vieux Curialistes, personnes exemplaires... Mais aujourd'hui aussi, nous en avons ! Des personnes qui travaillent avec compétence, avec précision, avec abnégation, accomplissant avec soin leur devoir quotidien. Je voudrais ici nommer quelques-uns de nos frères pour leur exprimer mon admiration et ma reconnaissance, mais nous savons que dans une liste, les premiers qui se remarquent sont ceux qui manquent, et en le faisant, je cours le risque d’oublier quelqu’un et de commettre ainsi une injustice et un manque de charité. Je veux donc dire à ces frères qu’ils constituent un témoignage très important sur le chemin de l’Église”.

Professionnalité et service
 
À partir de ce modèle et de ce témoignage, je tire les caractéristiques du membre de la Curie, et encore plus du Supérieur, que je voudrais souligner : la professionnalité et le service”
 
La professionnalité, qui signifie compétence, étude, mise à jour… C’est une qualité fondamentale pour travailler à la Curie. Naturellement la professionnalité se forme, et en partie aussi, s’acquiert ; mais je pense que, vraiment parce qu’elle se forme et parce qu’elle doit être acquise, il faut qu’il y ait dès le départ une bonne base”.
 
Le service, service du Pape et des Évêques, de l’Église universelle et des Églises particulières. Dans la Curie Romaine on apprend, " on respire " de manière spéciale cette double dimension de l’Église, cette compénétration entre universel et particulier ; et je pense que c’est une des expériences les plus belles de celui qui vit et travaille à Rome : " sentir " l’Église de cette manière. Quand il n’y pas de professionnalisme, lentement on glisse vers le terrain de la médiocrité. Les dossiers deviennent des rapports de " clichés " et des communications sans levain de vie, incapables de produire de larges horizons. D’autre part, quand l’attitude n’est pas celle du service des Églises particulières et de leurs Évêques, alors la structure de la Curie grandit comme une pesante douane bureaucratique, d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint Esprit et la croissance du peuple de Dieu”.

Sainteté de vie
 
À ces deux qualités, professionnalisme et service, je voudrais en ajouter une troisième, qui est la sainteté de la vie. Nous savons bien que c’est elle la plus importante dans la hiérarchie des valeurs. En effet, elle est aussi à la base de la qualité du travail, du service. Et je voudrais dire ici que dans la Curie romaine il y a eu et il y a des saints. Je l’ai dit publiquement plus d’une fois, pour remercier le Seigneur. Sainteté signifie vie immergée dans l’Esprit, ouverture du cœur à Dieu, prière constante, humilité profonde, charité fraternelle dans les relations avec les collègues. Elle signifie aussi apostolat, service pastoral discret, fidèle, accompli avec zèle au contact direct du peuple de Dieu. Ceci est indispensable pour un prêtre”.

L'objection de conscience face aux bavardages 
 
Sainteté dans la Curie signifie aussi objection de conscience aux bavardages! Nous insistons beaucoup à juste titre sur la valeur de l’objection de conscience, mais peut-être devons-nous l’exercer aussi pour nous défendre d’une loi non écrite de notre environnement, qui est malheureusement celle des bavardages. Alors faisons tous objection de conscience ; mais attention je ne veux pas faire seulement un discours moral! Les bavardages abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement”.
 
Chers frères, sentons-nous tous unis en ce dernier bout de chemin vers Bethléem. Méditer sur le rôle de Saint Joseph, si silencieux et si nécessaire auprès de la Vierge, peut nous faire du bien. Pensons à lui, à sa prévenance envers son Épouse et envers l’Enfant. Cela nous dit tant de choses sur notre service de l’Église ! Alors vivons ce Noël spirituellement proches de Saint Joseph. Je vous remercie beaucoup pour votre travail, et surtout pour vos prières. Vraiment je me sens " porté " par les prières, et je vous demande de continuer à me soutenir de cette manière. Moi aussi je vous rappelle au Seigneur et je vous bénis, souhaitant un Noël de lumière et de paix à chacun de vous et aux personnes qui vous sont chères. Joyeux Noël !”.

Mgr Alain de Raemy à Pardonnez-moi avec Darius Rochebin

Quant au livre de Caroline Pigozzi "Ainsi fait-il", je dirais simplement que pour une vaticaniste, il y a quelques troublantes imprécisions ainsi que des erreurs qui rendent la lecture moins agréable et crédible. Dommage. 

Jésus est né de la Vierge-Marie

Une récente étude américaine affirme que sept personnes sur dix croient en la conception virginale de Jésus. Sur quoi cette affirmation repose-t-elle? Par Jean-Christophe Emery.
podcast

Juste Ciel

Un fait historique

Jésus est Dieu, le Fils de Dieu et son Père est Dieu. Tel est le signe réel de la Virginité de Marie. Dieu est le Fils du Père. Aucun mépris de la sexualité, tout au contraire, car Dieu est le Créateur de l'homme et de la femme. 

La conception virginale et la naissance virginale de Jésus sont des faits historiques, réellement advenus dans l'espace et dans le temps. 

Les récits de l'enfance, propre à Saint Luc, ont aussi Marie comme source. La Vierge-Marie, qui a vécu ces événements, ces faits avec Dieu, les a retenus dans son coeur pour parler ensuite avec Luc l'Evangéliste. 

Pour répondre à toutes ces questions, le livre de Jésus de Nazareth de Benoît XVI devient une référence. 

L'enfance de Jésus, par Benoît XVI - Joseph Ratzinger. 

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L'archevêque de Bangui est très inquiet

Lors de la bénédiction Urbi et Orbi, le Pape François a relevé la situation dramatique en Centre Afrique.  
 
L’archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, est inquiet pour l’avenir de son pays. Dans un entretien avec l’envoyé spécial d’Ouest-France, il estime que le conflit n’est pas religieux mais que «ceux qui jouent avec la dimension religieuse jouent avec le feu».

Source: Mgr Charles Morerod (via Facebook)
 

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mercredi, 25 décembre 2013

Le Pape François et le Pape émérite: deux styles différents

Les habits sont, selon le philosophe Saint Thomas d'Aquin (Aristote), des accidents. La substance n'est donc pas touchée. Les deux Papes, émérite et en fonction, sont dans la parfaite continuité de la foi au service de la même Eglise; blanc bonnet et bonnet blanc. 

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Cyril Duruz nouvel officier à la garde suisse

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Garde suisse: Cyril Grégoire Duruz nouvel officier
Un spécialiste du droit des assurances

Rédaction

ROME, 24 décembre 2013 (Zenit.org) - Le pape François a nommé Cyril Grégoire Duruz comme nouvel officier de la Garde suisse pontificale.

Cyril Grégoire Duruz, 32 ans, marié et père de trois enfants, a été Garde suisse pontifical de 2000 à 2002.

Il a assumé ensuite différentes fonctions dans le milieu des anciens Gardes. Il a été en dernier lieu vice-président de l’Association centrale des anciens Gardes suisses pontificaux.

Economiste, spécialiste du droit et droit des assurances, il travaillait actuellement auprès d'une société d'assurances suisse.

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Joyeux et Saint Noël

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Chers lecteurs,

De tout coeur, un bon et saint Noël. Merci pour vos visites ! Ma prière vous accompagne. 

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François à Benoît XVI : "Joyeux Noël, priez pour moi !"

Benoît XVI à François : "Toujours, toujours, toujours !"

lundi, 23 décembre 2013

Interviewe du second successeur du Cardinal Ratzinger

 

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par Gian Guido Vecchi, le vaticaniste de Il Corriere della Sera: le préfet de la CDF s'exprime sur les divorcés remariés, le risque de schisme dans l'Eglise, les relations avec les lefebvristes et la théologie de la libération (22/12/2013).Corriere della Sera - 22 décembre 2013

(via www.finesettimana.org - Benoît et Moi )

L'entrée de l'immeuble du Saint-Office est un portail à flèches en fer, dans lequel est taillée une petite porte qu'au Vatican on appelle «porte Ratzinger» parce que celui qui fut le «gardien» de la foi pendant vingt-trois années en avait la clé - le portail principal étant trop lourd à manipuler - et passait par là. Son successeur à la Congrégation la plus ancienne et la plus importante, celle de la doctrine de la foi, est l'archevêque Gerhard Ludwig Müller, 66 ans, nommé l'an dernier par Benoît XVI et confirmé en Septembre par François. Un homme imposant , qui à l'entrée de son bureau a mis la statue d'un évêque à cheval qui élève l'ostensoir, une tradition de son ancien diocèse de Ratisbonne. Il aime à raconter que quand il l'a raconté à Bergoglio «pensez qu'il est resté en selle pendant six heures», le Pape a souri : «Pauvre cheval».

Fils d'ouvrier, pendant seize ans professeur à l'Université Ludwig-Maximilian de Munich, Muller est le théologien choisi par Ratzinger pour être curateur de son œuvre, et en même temps l'ami et le «disciple» de Gustavo Gutierrez, père de la théologie de la libération. De sorte qu'on le dépeint comme conservateur ou libéral, selon les circonstances, «mais la schizophrénie ne vient pas de moi». 

Bien sûr, son devoir lui est clair: «Le but premier de la Congrégation est de promouvoir la foi pour le salut de l'homme, mais le second est de la défendre». Et il ne se dérobe à aucune question: des sacrements pour les divorcés remariés aux nouvelles «hérésies», y compris le «risque du particularisme» dans l'Eglise: «Certains interprètent Evangelii Gaudium comme si le Saint-Père voulait favoriser une certaine autonomie des Eglises locales, la tendance à prendre les distances de Rome. Mais cela n'est pas possible. Le particularisme, comme le centralisme, est une hérésie. Ce serait le premier pas vers l'autonomie (autocéphalie)».

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- En quel sens, Excellence ?
« L'Eglise catholique est composée d'églises locales, mais elle est "une". Il n'y a pas d'églises «nationales», nous sommes tous des enfants de Dieu. Le Concile Vatican II explique concrètement la relation entre le pape et les évêques, entre la primauté de Pierre et la collégialité. Le Pontife romain et les évêques individuels sont de droit divin, institués par Jésus- Christ. La collégialité et la collaboration entre les évêques, cum Petro et sub Petro, ont aussi leur base ici. Mais les patriarches et les Conférences épiscopales, à la fois historiquement et aujourd'hui, appartiennent uniquement au droit ecclésiastique, humain. Les présidents des conférences épiscopales, bien qu'importants, sont des coordinateurs, rien de plus, pas des vice-papes! Chaque évêque a un rapport direct et immédiat avec le Pape. Nous ne pouvons pas avoir une décentralisation dans les conférences, il y aurait aussi le risque d'un nouveau centralisme: avec la présidence qui a toutes les informations, et les évêques inondés de documents, sans avoir le temps de se préparer».

- Et que voulait dire dire François, quand il a parlé de «conversion de de la papauté» et écrit que les conférences devraient avoir «une certaine autorité doctrinale authentique»?
« Le pape parlait de la réflexion sur l'exercice de la primauté que Wojtyla a faite en 95 avec Ut unum sint. Le sens est clair dans la dimension œcuménique et également par rapport à la collégialité. Quant aux conférences, sous certaines conditions, elles ont aussi leur autorité magistérielle: quand par exemple elles préparent un catéchisme local, elles s'occupent du missel, relles gouvernent les universités et les facultés de théologie . Elles travaillent dans une dimension concrète, le Pape ne peut pas savoir tout ce qui se passe dans tous les pays. Il s'agit de trouver un équilibre pratique. Nous ne pouvons pas accepter des erreurs anciennes, comme le conciliarisme, le gallicanisme ou au contraire un certain curialisme ... ».

- 2013 a vu la démission d'un Pape. Quelque chose a-t-il changé dans la papauté ?
« Bien sûr, la renonciation du pape Benoît XVI a été surprenante, un cas absolument nouveau; il a dit qu'il n'avait plus la force d'accomplir cette grande tâche, encore plus lourde à l'époque de la mondialisation de l'information. Il a décidé, afin que l'on puisse élire un nouveau pape, et maintenant François est "le" pape. Ratzinger est comme un Père de l'Église, et sa pensée restera. François le rappelle souvent, aussi pour souligner la continuité théologique. Mais le Pape ne peut être qu'une seule personne, pas un collectif. Il n'y en a pas deux. C'est le fondement et le principe permanent de l'unité de l'Eglise. Élu par les cardinaux, mais institué par l'Esprit-Saint».

- Et le vôtre, de rôle, il a changé? François dit que l'Église «n'est pas une douane» ...
« C'est vrai, la Congrégation n'en est pas une non plus! Le Pape a le charisme de s'exprimer non seulement avec des concepts théologiques, mais à travers des images proches du cœur des gens, qui expriment la proximité de Jésus pour nous tous. Nous théologiens, nous courons toujours le risque de nous enfermer dans le monde de la réflexion académique. Mais François ne va pas dans l'autre sens: il combine la tendresse du pasteur et l'orthodoxie, qui n'est pas une théorie quelconque, mais la vraie doctrine exprimée dans la plénitude de la Révélation. Le premier gardien de la foi est Pierre et son successeur comme évêque de Rome. Et nous, à la Congrégation, nous sommes en cela à son service direct».

- Sur les divorcés remariés exclus des sacrements, Hans Kung a écrit: «Le Pape veut aller de l'avant, le préfet de la foi freine».
« Regardez, à Mayence, nous avons une grande tradition de Carnaval ... Je suis et je serai toujours du côté du Pape. La vérité est que nous ne pouvons pas clarifier ces situations avec une déclaration générale. Sur les divorcés remariés civilement, beaucoup de gens pensent que le Pape ou un synode peuvent dire: ils recevront sans doute. Mais ce n'est pas possible ainsi. Même la pratique orthodoxe du «deuxième mariage» n'est pas uniforme et les orthodoxes la tolérent sans la favoriser. Un mariage sacramentel valide est indissoluble: c'est la pratique catholique réaffirmée par les papes et les Conciles, dans la fidélité à la Parole de Jésus. Et l'Eglise n'a pas le pouvoir de relativiser la Parole et les Commandements de Dieu». 

- François dit que les sacrements ne sont pas pour les «parfait» et peuvent être une «aide» ...
«Bien sûr que le sacrement est une grâce, nous ne sommes pas pélagiens! Le pape en a rappelé à juste titre l'aspect médecinal. Mais il y a des conditions objectives. Une situation irrégulière dans le mariage est un obstacle objectif à la réception de l'Eucharistie. Cela ne doit pas être considéré comme une punition: ça ne l'est pas . Et cela n'empêche pas de participer à la messe».

- Donc il n'y a rien à faire?
«Les choses ne sont pas comme cela. Nous devons chercher une combinaison entre les principes généraux et de la situation particulière, personnelle. Trouver des solutions aux problèmes individuels, mais toujours sur la base de la doctrine catholique. On ne peut pas adapter la doctrine aux circonstances: l'Eglise n'est pas un parti politique qui fait des sondages pour obtenir un consensus. Il faut un dialogue concret, pastoral. Il y a des situations différentes à évaluer de manières différentes».

- La solution est-elle la reconnaissance de nullité du mariage ?
« Si les conditions sont réunies pour le déclarer nul, oui. Pour cela, nous avons les tribunaux ecclésiastiques ...».

- Mais c'est possible s'il y a des enfants ?
« Oui, ce ne sont pas les enfants qui font la validité mais le consensus entre des conjoints conscients du sacrement. Dans de nombreux pays, il n'y a que des vestiges de la tradition chrétienne, nous avons perdu le sens, il y a une confusion totale».

- Quelles sont les nouvelles hérésies aujourd'hui?
« Les problèmes se concentrent dans l'anthropologie. Il manque une conscience de la dimension transcendante de l'homme, de sa vocation divine. Le sens de la dignité humaine. Je pense aux nouveaux esclavages, aux pauvres, à l'exploitation des femmes, aux abus et pas seulement les abus sexuels sur les enfants, aux malades considérée comme un coût à éliminer, à la vie réduite à la fonctionnalité productive, aux conditions de travail: une organisation économique qui tend à détruire la vie de la famille, avec de graves dommages pour la vie elle-même, les enfants ... » .

- Les négociations ayant échoué, quelle est la position des lefebvristes?
« L'excommunication canonique des évêques pour les ordinations illégales a été révoquée, mais il reste celle sacramentelle, de facto, pour le schisme; ils se sont éloignés de la communion avec l'Église. Après quoi nous ne fermons pas la porte, jamais, mais nous les invitons à se réconcilier. Mais eux aussi doivent changer leur attitude, accepter les conditions de l'Église catholique, et le Pontife Suprême comme critère définitif d'appartenance»

- Que pouvez-vous dire de la rencontre entre François et Gutierrez, le 11 septembre?
« Il arrive qu'il y ait des moments difficiles pour les courants théologiques, on discute et on précise . Mais Gutierrez a toujours été orthodoxe. Nous, Européens, devons surmonter l'idée d'être le centre, sans toutefois nous sous-estimer. Élargir les horizons , trouver un équilibre, cela, je l'ai appris de lui. A m'ouvrir à une expérience concrète: voir la pauvreté et aussi la joie des gens. Un pape d'Amérique latine était un signe céleste. Gustavo était ému. Je l'étais moi aussi. Et François».

samedi, 21 décembre 2013

Christine Pedotti: Jésus "cet inconnu"

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Les premiers regard féminins

Le premier regard sur Jésus fut celui d'une femme, la Vierge-Marie. Le premier regard posé sur Jésus ressuscité vient d'une femme: Marie-Madeleine, suivi par celui des saintes femmes venues au tombeau.

L'Eglise, notre Mère

L'Eglise est justement cette femme qui garde précieusement en son coeur, sa mémoire et sa Tradition ses regards féminins et masculins, ses regards humains convergents avec ceux des Apôtres, de Pierre, de Jacques ou de Jean. 

En ce temps de Noël, Christine Pedotti, rédactrice en chef de Témoignage Chrétien, nous conte un regard sur son Jésus. 

Malgré bien des qualités, je regrette que Madame Pedotti mette en cause la Virginité de Marie. Je déplore surtout que durant ses recherches, notre journaliste n'ai pas réussi à se glisser dans la mentalité du Moyen-Orient qui permet de comprendre que pour les habitants de cette sainte région, les frères et soeurs de Jésus sont aussi des cousins. 

Marie, toujours Vierge

Remis dans ce contexte, cela nous permet de comprendre que Jésus est bien l'Unique, le seul enfant de Marie toujours Vierge. La Sainte Famille n'était pas 9 autour de la table, Jésus, Marie et Joseph, avec 4 frères et 2 soeurs. 

Selon le regard de l'Eglise, la foi catholique, Marie est Vierge avant, pendant et après l'enfantement ( Virgo prius ac postérius ).

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Je me souviendrai toujours de Rachid, prêtre d'Irak assassiné à Mossul, m'expliquant un jour ses origines familiales. "J'ai 18 frères et soeurs". "Famille nombreuse!". "Ah!", me dit-il, "chez nous frères et soeurs signifient aussi cousins". 

Jésus est bien né à Bethléem 

Enfin, Jésus est bien né à Bethléem, comme l'atteste aussi bien la Bible et la tradition orale. Cette dernière nous mène aussi vers cette certitude historique. 

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Joseph Ratzinger, un regard sur Jésus de Nazareth qui est entré dans l'histoire

Personnellement, je recommande avant tout le best seller de Benoît XVI: "Jésus de Nazareth - l'enfance de Jésus". 

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Alma Mater: Hymne de l'Avent

Sainte Mère du Rédempteur
Porte du ciel, toujours ouverte,
étoile de la mer
viens au secours du peuple qui tombe
et qui cherche à se relever.
Tu as enfanté,
ô merveille !
Celui qui t’a créée,
et tu demeures toujours Vierge.
Accueille le salut
de l’ange Gabriel
et prends pitié de nous, pécheurs.

Pas de diaconat pour les femmes

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Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire du Pape émérite Benoît XVI

« Je ne crois pas que le pape puisse se laisser mettre sous pression par quelques initiatives allemandes », explique le secrétaire personnel de Benoît XVI.

L'archevêque Mgr Gänswein a expliqué que le Pape actuel était instrumentalisé par des groupes de pressions. Par exemple, le Pape François n'a aucunement l'intention d'ordonner des femmes diacres. En effet, dans une récente interviewe avec le vaticaniste Andrea Tornielli (La Stampa), le Pape clairement anticlérical, ne veut justement pas cléricaliser les femmes, mais leur donner toute la place dans l'Eglise. 

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La commission théologique internationale a publié un document de recherche historique afin d'aider le Magistère de l'Eglise. Elle conclut:

Pour ce qui est de l’ordination des femmes au diaconat, il convient de noter que deux indications importantes émergent de ce qui a été exposé jusqu’ici:

1) les diaconesses dont il est fait mention dans la Tradition de l’Église ancienne – selon ce que suggèrent le rite d’institution et les fonctions exercées – ne sont pas purement et simplement assimilables aux diacres;

2) l’unité du sacrement de l’ordre, dans la claire distinction entre les ministères de l’évêque et des presbytres d’une part et le ministère diaconal d’autre part, est fortement souligné par la Tradition ecclésiale, surtout dans la doctrine du concile Vatican II et l’enseignement postconciliaire du Magistère. 

vendredi, 20 décembre 2013

Le sondage du "Pape François" fait un tabac en Suisse

12'000 personnes en Suisse ont déjà répondu au sondage mondial lancé par le pape François. Les questions portent sur le partenariat, le mariage et la famille. Les résultats seront discutés lors d'un synode à Rome en automne 2014.

source

La consultation remonte aux origines de l'Eglise

Je me réjouis de cette consultation du Pape, de l'Eglise, une pratique qui existe depuis fort longtemps. Bien des personnes sont en situation de souffrance, blessées dans leur amour, qui endurent la division au coeur même de leur famille. C'est un devoir urgent de mieux aider, d'aimer davantage. 

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Le sondage de Saint Gall

Il est utile de préciser que l'Institut de pastorale de Saint Gall ne fait pas circuler le questionnaire du Pape François, mais le sien propre, avec des questions qui ne font simplement pas partie du document, qui est un questionnaire, envoyé à l'échelle mondiale ( ce document se retrouve sur le site LGF )

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 Le sondage suisse vient brouiller les cartes

jeudi, 19 décembre 2013

Interviewe exclusive du Cardinal Ouellet

Le cardinal Marc Ouellet sur l'année écoulée au Vatican


(Radio Vatican ) 

Entretien - L’Eglise est vivante, elle est capable non seulement de se renouveler mais également de surprendre. Elle l’a prouvé en cette année 2013 où le évènements marquants et inattendus n’ont pas manqués. Il y a tout d'abord eu la renonciation du Pape Benoît XVI, le 11 février, un évènement historique et déterminant. Puis l’élection de son successeur. 

Défiant tous les pronostics, c’est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio qui, le 13 mars, est apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Un pape venu « du bout du monde » qui, là aussi fait inédit, a choisi le nom de François. 

Le cardinal Marc Ouellet, l’un des très proches collaborateurs de Benoît XVI, et qui vient d’être confirmé par le Pape François au poste de préfet de la Congrégation pour les évêques, nous livre sa vision de l’année écoulée et nous confie quelques clefs de ce nouveau pontificat

Il est interrog par Hélène Destombes RealAudioMP3 

Quel a été le principal événement de cette année écoulée ? 

La démission du Pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape, un geste vraiment nouveau. C’est la plus grande nouveauté dans l’histoire de l’Église qui témoigne d’une grande humilité et aussi d’une confiance en l’Esprit Saint pour la suite des choses. On doit être très reconnaissant au Pape Benoît XVI d’avoir ouvert cet horizon et d’avoir rendu possible toute la nouveauté du Pape François. 

Je crois qu’il y a une continuité entre la première nouveauté et toutes celles que le Pape François a inaugurées. Quand je regarde l’année 2013, je vois que nous sommes vraiment en présence d’un grand tournant dans l’histoire de l’Église que je qualifierais de pastoral en regardant la figure du Pape François. 

Comment s’opère ce tournant ? 

Il a pris le nom de François, ce qui est un choix qui indique une réforme, mais une réforme par la sainteté, une réforme pas d’abord par des idées, mais par des gestes, des attitudes, des vertus et par une proximité au peuple de Dieu. La grande intention du Concile Vatican II a été l’aggiornamento de l’Église, le changement d’attitude de l’Église pour la pastorale du monde moderne. Je vois cela réalisé chez le Pape François qui ouvre comme un nouveau chapitre dans la réalisation du Concile Vatican II, dans ce que j’appellerai ce grand tournant pastoral. On le voit dans sa manière d’exercer le ministère pétrinien, il l’exerce vraiment d’une façon épiscopale, d’une façon pastorale.

La réforme réside dans cette manière de vivre l’Évangile, d’être chrétien ?

Je crois que c’est tout d’abord l’attitude-même du Pape François ; cette volonté d’établir un contact neuf, plus proche avec le peuple de Dieu. La première réforme, elle est là : aller au-delà de toutes les formes, de tous les protocoles pour établir vraiment un contact immédiat. En faisant cela, il donne aussi à tous les évêques un modèle de proximité pastorale, de recherche d’une présence pastorale qui soit chaleureuse, qui soit aussi miséricordieuse, qui apporte consolation et qui donne une nouvelle espérance. 

Il y a là, dans l’attitude et dans les gestes du Pape François, une nouveauté et une promesse. Je crois aussi, plus largement, dans ce grand tournant pastoral, qu’il y a une volonté de promouvoir le dialogue et la participation. Je pense aux épiscopats, aux conférences épiscopales, aux différents conseils, même le collège des cardinaux. Il y a vraiment chez le Pape François un désir d’une nouvelle saison de participation et de dialogue à l’intérieur de l’Église et aussi, par rapport à toutes les autres réalités religieuses. Mais j’ajouterai que ce qui me semble très important dans l’année 2013, c’est la percée du Pape François dans l’opinion publique mondiale. Ça, c’est un évènement extraordinaire d’évangélisation.

Il a d’ailleurs été élu personne de l’année par le magazine américain Time...

Exactement, c’est un signe de cette influence, de ce besoin d’espérance qu’il y a dans l’humanité et qui a trouvé dans la figure du Pape François comme un point de référence. C’est une grande nouvelle, c’est une bonne nouvelle ! Je crois que nous devons tous nous en réjouir. 

Depuis le début de son pontificat, il y a un véritable lien qui s’est créé avec les fidèles, un lien d’amour, peut-on même dire, un intérêt. Y a-t-il ce même intérêt au sein de l’Église, au sein de la Curie ? Comment est perçu son message et cette attitude surprenante ?

Je crois qu’il y a beaucoup de joie à constater la popularité du Pape. C’est une bonne popularité qui n’est pas simplement basée sur des choses superficielles. J’ai entendu beaucoup de commentaires, même de gens qui pourraient être surpris de certaines initiatives du Pape, mais qui se réjouissent de cette percée dans l’opinion publique, de cet accueil de la part du peuple de Dieu. 

Evidemment, cela nous questionne et cela nous oblige aussi à des transformations de comportement. Le Saint-Père veut la réforme d’une certaine mentalité cléricale avec des ambitions ecclésiastiques ou des ambitions mondaines. Il combat ce carriérisme. Je crois que cela fait beaucoup de bien à tous les niveaux dans l’Église, en commençant par la Curie romaine. Nous sommes vraiment dans un moment de bénédiction et j’espère que le Saint-Esprit va lui donner la santé et la collaboration dont il a besoin pour porter en avant la réforme de l’Église et la nouvelle évangélisation.

Cette année 2013 a été, pour vous, marquée par ce passage du pontificat de Benoît XVI. Vous étiez l’un de ses très proches collaborateurs. Vous êtes aujourd’hui aux côtés du Pape François. Comment avez-vous vécu ce passage ? Comment êtes-vous en train de vivre ce changement, même s’il y a une continuité ?

L’adaptation a été relativement facile. La simplicité du Pape François et le fait que je le connaissais auparavant- nous étions des amis - rend notre collaboration hebdomadaire simple. Elle se fait en toute harmonie. C’est une joie pour moi de collaborer avec lui, de l’appuyer au maximum. 

Je suis dans l’admiration de ces gestes et de cette capacité de susciter l’enthousiasme, l’accueil, la bienveillance de la part de beaucoup de personnes et de beaucoup de gens qui sont éloignés ou étrangers à l’Église. J’y vois vraiment un signe des temps. L’humanité a aussi besoin d’une figure paternelle, d’une figure qui soit proche et en même temps, qui soit une référence morale sûre mais qui soit chaleureuse et qui éveille l’espérance. 

L’actualité vaticane de cette année 2013 a été particulièrement riche. Elle l’a été également au niveau international. Quels sont selon vous les dossiers les plus importants sur lesquels le Saint-Siège a pu avoir une influence, auquel il a pu être le plus sensible ?

Un des points les plus importants a été la grande convocation de prière et de jeûne pour la paix en Syrie et au Moyen-Orient. Je crois que cette initiative a fait une grande différence, même au plan de la politique mondiale. Il faut retenir cela pour que l’Église continue à être avocate de la paix dans le monde. Le beau témoignage qu’ont donné les papes Benoît XVI et François autour de l’encyclique Lumen Fidei est certainement un autre moment fort. L’exhortation apostolique que le Saint-Père François vient de publier, qui donne vraiment le programme de son pontificat, retient aussi notre attention. 

Mais certainement que le dialogue et la participation que le Pape souhaite autour des questions anthropologiques, des questions du mariage et de la famille est à l’intérieur de l’Église en particulier un point chaud, un point très important qui va polariser l’attention dans les deux prochaines années. Là, il y a beaucoup de travail à faire. 

On l’a vu notamment en France avec le mariage pour tous. 

Exactement, il y a comme une attente. Et des attentes sont créées. Il faudra vraiment faire une synthèse entre la tradition de l’Église et les nouvelles situations qui se sont créées depuis quelques décennies et qui demandent une attention pastorale renouvelée.

mercredi, 18 décembre 2013

En ligne direct (RTS): le Pape François est un homme de coeur

 

Le pape François est-il trop à gauche?

18 décembre 2013
 
Durée: 28:22
En condamnant le libéralisme sauvage, le pape s'est attiré les foudres des milieux ultraconservateurs qui lui reprochent d'être marxiste. L'économie, l'opium du pape?

Invités:

Ada Marra, conseillère nationale socialiste; Julien Gunzinger, auteur du blog catholique eschaton.ch, fidèle de la Fraternité sacerdotale St-Pie-X; Fabien Hünenberger, journaliste à RTS Religions; Christian Terras, rédacteur en chef de la revue catholique "Golias".
....
Intéressant débat, notamment qui rappelle que le Pape n'est ni marxiste, ni un adepte de la théologie de la libération, ni de droite ni de gauche, mais pense avec la doctrine sociale de l'Eglise.
 
Juste de préciser encore que ni Julien Gunzinger, ni Christian Terras, personnes tout à fait aimables, ne représentent la pensée catholique. Les approximations du blagueur d'Eschaton, alliées aux manques de rigueur et  de prudence donnent justement ce flou artistique difficilement intelligible. 
 
Je partage l'avis d'Ada Marra qui trouve merveilleux ce Pape avec une parole qui libère. Fabien Hünenberger souligne les qualités de communicateur du Pape. 

mardi, 17 décembre 2013

La communication: le péché par omission des chrétiens

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Le Magazine américain The Advocate ( pro-homosexuel ) décerne le prix d'homme de l'année au Pape François.Sur la couverture est citée la fameuse phrase prononcée dans l'avion de retour du Brésil: "Si quelqu'un est gay, et cherche le Seigneur, qui suis-je pour le juger?"

Jouer en attaque

Le Pape François aime le football et une équipe ne peut pas se contenter de défendre ses buts. La meilleure défense est l'offensive, sans être offensant. La prière est capitale, mais elle ne fait pas tout.

Je ne peux que citer mes professeurs de l'Université de la Sainte Croix: "les chrétiens, en délaissant la communication, ont simplement péché par omission". Puis: "sans partager les valeurs des personnes pro-gays, il faut reconnaître qu'elles ont mis en place un stratégie offensive de communication qui mérite d'être étudiée". 

L'Eglise, encore en retard dans la communication moderne, se contente encore de réagir au lieu d'agir, d'être réactif au lieu d'être pro-actif ou encore d'être prosélyte au lieu d'être attractif. Le Pape François, qui suit le Seigneur, nous montre l'exemple. 

Le Pape communicateur a 77 ans

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La vérité ne suffit pas

La vérité ne suffit pas, encore faut-il la communiquer. L'Eglise a dû se fortifier, se défendre pour garder le trésor de la foi au long de l'histoire. Avec le Concile Vatican II, la même foi et le même Seigneur devaient à nouveau être communiqués au monde. Seuls les moyens ont changé.

Une forteresse

Au long de l'histoire, l'Eglise a toujours su communiquer. Pensons aux cathédrales, à l'art, à la musique... Sans doute que l'Eglise à manquer l'ère de la communication moderne en tente de lui courrir après pour rattraper son retard. Nombreux sont les ecclésiastiques qui considèrent les journalistes comme les ennemis publics numéro un. Nombreux sont critiques envers les portables, Facebook, Twitter ou Internet...

Jouer en attaque

Le conseiller communication auprès de la Secrétairerie d'Etat, l'américain Greg Burke, propose à toute l'Eglise de jouer plus en attaque, d'être pro-actifs et de ne plus jouer la forteresse qui renvoie les balles de la doctrine.

Avec le brillant pontificat de Benoît XVI, la machine à communiquer a souvent eu des ratés. Pensons à la communication du discours de Ratisbonne, aux levés des excommunications des 4 évêques intégristes, au discours sur le préservatif dans l'avion vers le continent africain....  Pourtant Ratzinger fut le Pape d'Internet, avec des homélies absolument magnifiques et des livres qui resteront dans l'histoire. Un vrai Père de l'Eglise. 

Un spécialiste de la communication m'a rappelé un jour qu'un porte-parole avait dit du brillant cardinal Ratzinger: "c'est un homme amoureux de la vérité, qui fait son travail, mais qui ne s'intéresse pas à la communication". Tous les Papes ne sont pas des dieux, ni des idoles. Comme tout un chacun, ils ont des points forts et des points faibles. Le pontificat de Benoît XVI a connu des faiblesses dans le domaine de la communication.

Un communicateur de génie

Unknown.jpegLe Pape François fut élu et les murs qui séparaient l'Eglise du monde de la communication sont tombés un par un. François veut une Eglise dans la rue, qui sorte de ses murs et de son discours auto-référentiel pour parvenir aux périphéries du monde. Tous, croyants ou non s'accordent sur ce constat: le Pape est un communicateur de génie. La même vérité de la foi se retrouve sur Facebook, Twitter, Internet et dans les grands médias. Le Pape François ne craint pas de répondre à des interviews, à inviter des journalistes, à communiquer. Certes, le filtre médiatique joue un rôle au point de laisser croire que ce Pape va révolutionner l'Eglise. La communication a aussi ses limites et ses contraintes. Mais le Pape François est nommé homme de l'année par le magazine Time. 

Le doux Benoît XVI

Deux petites anecdotes qui montrent combien le Pape émérite est encore mal connu: un nouvel évêque nommé récemment a croisé Sa Sainteté Benoît XVI dans les jardins du Vatican: "Sainteté, je viens d'être nommé évêque auxiliaire!". Et le Pape émérite de le prendre tendrement dans ses bras. A la sortie du Conclave de 2005, qui venait d'élire le prestigieux Cardinal Ratzinger sur le siège de Pierre, un garde-suisse l'a accueilli à la sortie de la chapelle Sixtine: le nouveau Pape l'a pris dans ses bras, avec affection, en évoquant son mariage qu'il avait eu la joie de bénir. 

La communication doit revenir au premier plan

Ces belles histoires furent mise de côté. Comme quoi, le sens et la compréhension du monde de la communication ne vient pas avec l'ordination. Le prêtre n'est pas automatiquement un bon chanteur, ni donc un bon communicateur. La communication, cela ne s'improvise pas, c'est un art qui s'apprend. La vérité ne suffit pas, elle doit être communiquée pour parvenir à sa plénitude.

Cher Pape François, bon anniversaire, avec nos prières pour vos 77 ans, 

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dimanche, 15 décembre 2013

Le Pape François n'est ni marxiste, ni pour la cléricalisation des femmes

“L’idéologie marxiste est erronée. Mais dans ma vie, j’ai connu de nombreux marxistes bons en tant que personne“

“C’est une plaisanterie sortie de je ne sais où“, dit le pape à propos de l’hypothèse de nommer des femmes au cardinalat. “Dans l’Eglise, ajoute-t-il, les femmes doivent être valorisées, et non cléricalisées“.

Andrea Tornielli

Vatican - le 15/12/2013 à 16:10:00 Agence I.Media

Les martyrs chrétiens, le marxisme, la curie, les divorcés, le sens de Noël… le pape François se confie dans une nouvelle interview.

itwlastampa-l200-h200-rm.jpgA l’approche de Noël, le pape François a accordé une nouvelle interview dans laquelle il aborde de nombreuses questions comme les persécutions des chrétiens à travers le monde qu’il voit comme un “œcuménisme du sang“.

Dans un entretien publié le 15 décembre 2013 par le quotidien italien La Stampa, il évoque le “long“ travail de réforme de la curie, la situation sacramentelle des divorcés remariés, l’avenir de la ‘banque du Vatican’, le sens de la fête de Noël, ou encore son prochain voyage en Terre sainte. Le pape s’explique aussi sur le besoin d’une “conversion de la papauté“ et affirme ne pas être “marxiste“.

De cette interview, les médias généralistes du monde entier retiendront essentiellement les quelques lignes dans lesquelles le pape François affirme ne pas être “marxiste“, comme l’ont avancés certains néo-conservateurs américains après sa condamnation de la “dictature de l’économie sans visage“ dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium. Le pape, pour qui “l’économie de l’exclusion“ est meurtrière, rétorque dans l’interview qu’une telle condamnation ne fait pas de lui pour autant un marxiste.

“L’idéologie marxiste est erronée. Mais dans ma vie, j’ai connu de nombreux marxistes bons en tant que personne“, explique encore le pape qui précise qu’il n’a pas souhaité, dans son Exhortation apostolique, parler “d’un point de vue technique“, mais “selon la doctrine sociale de l’Eglise“.

L’œcuménisme du sang

Interpellé sur son souhait (dans Evangelii gaudium) d’une “conversion de la papauté“, le pape François explique que “l’exercice du primat“ du chef de l’Eglise catholique doit s’ouvrir “à une situation nouvelle“, comme l’avait désiré Jean-Paul II avant lui. Il confie alors que cela s’applique aux rapports œcuméniques, mais aussi aux “rapports avec la curie et les Eglises locales“.

Il explique ensuite que l’œcuménisme est “prioritaire“ à ses yeux et évoque aussitôt “l’œcuménisme du sang“, en référence aux nombreux martyrs chrétiens de toutes confessions. “Dans certains pays, affirme le pape François, on tue les chrétiens parce qu’ils portent une croix ou possèdent une Bible, et on ne leur demande pas avant de les tuer s’ils sont anglicans, luthériens, catholiques ou orthodoxes“. “C’est, répète-t-il, l’œcuménisme du sang“.

“Pour ceux qui tuent, nous sommes chrétiens, dit encore le pape, nous sommes unis dans le sang même si nous ne parvenons pas encore entre nous à faire les avancées nécessaires vers l’unité et que le moment n’est peut-être pas encore venu“.

Réforme de la curie

“Le travail est long“, assure également le pape François à propos de la réforme de la curie romaine sur laquelle il planche avec 8 cardinaux du monde entier. La 3e réunion de travail du Conseil des cardinaux, en février 2014, sera l’occasion de “mettre en avant des propositions concrètes“ en ce sens, explique encore le pontife.

Alors qu’on lui prête l’intention de vouloir fermer l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), le pape avance l’idée que l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA) pourrait devenir une sorte de “banque centrale“ du Vatican. “L’IOR a été créé pour aider les œuvres religieuses, les missions, les Eglises pauvres“, relève le pape François avant d’ajouter dans une critique à peine voilée : “puis il est devenu tel qu’il est aujourd’hui“.

“C’est une plaisanterie sortie de je ne sais où“, dit le pape à propos de l’hypothèse de nommer des femmes au cardinalat. “Dans l’Eglise, ajoute-t-il, les femmes doivent être valorisées, et non cléricalisées“.

S’il a donné l’impression à plusieurs reprises de vouloir alléger la discipline sacramentelle à l’égard des personnes divorcées et remariées, le pape François explique que “de nombreuses choses seront approfondies et clarifiées“ durant les synodes consacrés à la famille en 2014 et en 2015. Il rappelle alors que “l’exclusion de la communion pour les divorcés qui vivent une seconde union n’est pas une sanction“.

Noël et le voyage en Terre sainte

Dans cette nouvelle interview, le pape François évoque longuement le sens de Noël qu’il voit comme “la rencontre de Dieu avec son peuple“. “Lorsque les chrétiens oublient l’espérance et la tendresse, assure le pape, ils deviennent une Eglise froide qui ne sait où aller et qui s’embringue dans les idéologies, dans les postures mondaines“. Et de préciser : “la Nativité n’a pas été la dénonciation de l’injustice sociale, de la pauvreté, mais une annonce de joie“.

Le pape réaffirme une nouvelle fois son intention de se rendre en Terre sainte courant 2014 afin de marquer le 50e anniversaire de la rencontre historique entre Paul VI et le patriarche de Constantinople Athénagoras, à Jérusalem, lors du tout premier voyage pontifical hors d’Italie en janvier 1964.

Au fil de l’interview, le vaticaniste italien Andrea Tornielli interroge également le pape sur son rapport à la souffrance des enfants, ou encore son insistance sur le drame de la faim dans le monde.

AMI

© 2013 I.MEDIA

samedi, 14 décembre 2013

Indissolubilité du mariage: l'enseignement de l'Eglise ne peut pas changer

images.jpeg... mais il doit être toujours mieux présenté, avec Miséricorde, Compréhension et Patience, comme le fait le Pape François. 

Un lien indissoluble

Durant le Concile Vatican II, le Cardinal Journet avait écrit quelques lignes trop oubliées sur l'indissolubilité du mariage sacramentel. En effet, lors du sacrement que les époux se donnent, le prêtre conclu: "Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni".

Un  fil à 3 brins

Pour l'Ancien Testament, un fil avec trois brins ne rond pas. Dieu est engagé avec l'homme et la femme qui ne font plus qu'un par le saint sacrement du mariage.

Pressions sur le Synode

Depuis l'élection du Pape François, il semblerait que l'Eglise n'ai soudainement jamais su enseigner la Vérité qui libère, ce qui ouvre la porte à des spéculations alliées à une fausse espérance. Le prochain Synode sur la famille devient alors une sorte de forum.

J'ai entendu des amis romains me confier qu'ils entendent quelque fois le tout et son contraire, alors que le Pape François est un fils de l'Eglise, qui encourage notamment les jeunes à faire des choix définitifs. Si le Pape Benoît XVI avait ouvert la porte de la foi, le Pape François a ouvert la porte de la Miséricorde. Sans vérité, pas de pardon; sans pardon, pas de vérité. 

Le second successeur de Joseph Ratzinger

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Müller, a répondu à une interviewe dans laquelle il rappelle la position de l'Eglise sur l'indissolubilité du mariage. Elle brille comme une étoile dans la nuit de nos vies. 

Unknown.jpegLien: Osservatore Romano

http://www.ilfoglio.it/soloqui/21063 
Matteo Matzuzzi
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... Il y a quelques semaines, en effet, lors d'une rencontre des évêques de Bavière, l'archevêque de Münich Mgr Marx avait déclaré que personne, et encore moins Mgr Müller, ne pouvait tronquer la confrontation sur toutes les questions inédites qui seront au centre du Synode prévu pour l'automne prochain à Rome.

Tout d'abord, la possibilité que les personnes divorcées remariées soient admises aux sacrements. 

Dans une interviewe au journal Passauer Neue Presse (rapportée également par l'agence catholique allemande kath.net") le préfet de la doctrine de la foi a déclaré: «La responsabilité pastorale doit toujours être fondée sur la saine doctrine».... «Le credo religieux ne doit pas être confondu avec un programme de parti politique, qui peut être développé et interprété selon les souhaits des membres ou des électeurs de cette même formation politique», a ensuite déclaré le second successeur de Joseph Ratzinger à l'ex- Saint-Office. 

L'enseignement de l'Église ne peut pas être mis de côté, même lorsque l'on invoque la miséricorde pour effacer les péchés et justifier des pratiques contraires à la volonté de Dieu (Mgr Müller a défini, dans un article paru dans l'Osservatore Romano en octobre dernier, la possibilité qu'une personne divorcée et remariée accède la communion; comme cela est concédé par les églises orthodoxes). 

Le préfet de la Signature apostolique, le cardinal américain Raymond Leo Burke, est venu lui prêter main forte: «Mgr Müller n'a pas fait connaître son opinion personnelle, mais il a rappelé l'enseignement de l'Église, qui ne peut être pas changé. Répandre l'idée qu'il y aura un changement radical, et que l'Eglise cessera de se conformer à l'indissolubilité du mariage est erronée et très périlleux». 

Pourtant dans une interview publiée sur Die Zeit, le cardinal Walter Kasper s'est dit confiant pour que les personnes divorcées remariées pourront bientôt accéder aux sacrements: «Ce qui est possible avec Dieu, c'est à dire le pardon, doit également s'appliquer à la Eglise ». ....

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Note: Qu'il me soit permis de dire ici que des personnes dont le conjoint est parti, et qui vivent dans la souffrance, continuent de suivre leur conscience pour rester fidèle au sacrement du mariage, qui pour eux demeurent valide. Je pense qu'il faut aussi penser à eux en tout premier lieu. 

images-1.jpegVatican - le 12/12/2013 | Par Agence I.Media

Divorcés remariés/Kasper :

Pour le cardinal allemand Walter Kasper, ancien président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, des “modifications et ouvertures“ sur le sujet de l’accès aux sacrements des divorcés remariés sont nécessaires.

C’est ce qu’il a affirmé dans une interview publiée le 12 décembre 2013 sur l’hebdomadaire allemand Die Zeit . A ses yeux, ceux qui ont contracté un 2e mariage après un 1er échec matrimonial devraient, “dans certains cas“, pouvoir “participer pleinement à la vie de l’Eglise“.

Et d’insister : “Ce qui est possible à Dieu, à savoir le pardon, doit valoir aussi pour l’Eglise“. Cette question sera l’un des enjeux cruciaux du prochain Synode des évêques sur la famille, qui doit se tenir au Vatican en octobre 2014.

Le Credo du Pape François

Vatican - le 13/12/2013 à 16:47:00 Agence I.Media
Le ‘Credo’ de Jorge Mario Bergolio, ordonné prêtre le 13 décembre 1969 (Verbatim).

Quelques jours avant son ordination sacerdotale célébrée il y a 44 ans jour pour jour, le 13 décembre 1969, le jeune Jorge Mario Bergoglio avait rédigé une courte prière, son Credo. Le pape François a remis une copie manuscrite du texte de cette prière à une journaliste italienne, qui l’a publiée dans le quotidien de l’épiscopat de la péninsule Avvenire en avril dernier. Selon Stefania Falasca, le souverain pontife lui aurait confié qu’il souscrivait encore à cette prière, écrite à un moment de “grande intensité spirituelle“. Le 17 décembre prochain, en outre, le pape François fêtera ses 77 ans.

Dans cette prière, Jorge Mario Bergoglio fait référence au fameux 21 septembre, jour de la fête de saint Matthieu, lorsqu’il sentit l’appel miséricordieux de Dieu. Il évoque également la mémoire du prêtre qui le confessa ce jour-là, le père Duarte.

“Je veux croire en Dieu le Père, qui m’aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me mener ainsi au Royaume éternel de vie. Je crois en l’Eglise.

Je crois en mon histoire, qui a été transpercée par le regard d’amour de Dieu et qui, en un jour de printemps, le 21 septembre, m’a amené à sa rencontre pour m’inviter à le suivre.

Je crois en ma douleur, inféconde à cause de mon égoïsme, dans lequel je me réfugie.

Je crois en la mesquinerie de mon âme, qui cherche à engloutir sans donner… sans donner.

Je crois que les autres sont bons, et que je dois les aimer sans crainte, et sans jamais les trahir dans le but de trouver pour moi une sécurité.

Je crois en la vie religieuse.

Je crois que je veux aimer beaucoup.

Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis mais qui me sourit en m’invitant à l’accepter.

Je crois en la patience de Dieu, accueillante, bonne comme un soir d’été.

Je crois que papa est au Ciel avec le Seigneur.

Je crois que le père Duarte est aussi là-bas, en train d’intercéder pour mon sacerdoce.

Je crois en Marie, ma mère, qui m’aime et qui ne me laissera jamais seul. Et j’attends la surprise de chaque jour dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront jusqu’à la rencontre définitive avec ce visage merveilleux dont je ne sais pas à quoi il ressemble, que je fuis continuellement, mais que je veux connaître et aimer. Amen“


vendredi, 13 décembre 2013

Possible création d'un évêché à Genève

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Dans l'émission de Darius Rochebin, le nouvel évêque auxiliaire Mgr Alain de Raemy a laissé entendre que Mgr Charles Morerod envisageait la création d'un évêché à Genève. 

mercredi, 11 décembre 2013

Les femmes "catholiques" suisses créent la suprise

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La ligue suisse des femmes "catholiques" condamnent les propos de Mgr Vitus Huonder.

Le fait de ne pas partager les idées de la théorie du "gender" n'est pas une spécificité de la pensée catholique. Définir la mariage entre un homme et une femme, pour leur bonheur mutuel et la venue des enfants, est une lecture rationnelle de la réalité de l'être humain. Cela engendre une écologie humaine.

On peut certes parler de la lettre de Mgr Huonder, mais il reste un simple fait. Certains tiennent absolument à une pensée unique:

"les enfants peuvent et doivent accepter l'hétéro-, l'homo- et la bisexualité comme formes de vie équivalentes".

Personnellement, je ne peux simplement pas exiger des enfants qu'ils pensent ainsi.

Time Magazine: le Pape François élu "Homme de l'année"

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Le Pape ne cherche ni la célébrité ni le succès mais se réjouit que l'Amour de Dieu soit compris.

Lien

Le Matin

cath.ch

Le Figaro

Souvenons-nous du choix, en conscience, de Benoît XVI:

... Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire ...

mardi, 10 décembre 2013

La dictature du gender

images.jpegLe groupe d'intérêt pour une éducation sexuelle responsable a répondu à Mgr Vitus Huonder en ces termes:

"les enfants peuvent et doivent accepter l'hétéro-, l'homo- et la bisexualité comme formes de vie équivalentes". 

On peut parler d'une nouvelle forme de dictature de la pensée, car elle s'exerce sur les enfants. 

source

Pape François: le scandale de la faim

Vatican - le 09/12/2013 à 21:10:00 Agence I.Media
Le monde ne peut ignorer le “scandale de la faim“, assure le pape François (Verbatim).

A l’occasion du lancement d’une vaste campagne contre la faim dans le monde de l'organisation Caritas Internationalis, le 10 décembre 2013, le pape François assure dans un message vidéo que l’on “ne peut pas faire semblant“ que ce “scandale mondial“ n’existe pas. Il invite au partage et à “éviter tout gaspillage“, souhaitant l'avènement d'un “monde dans lequel personne ne doive plus jamais mourir de faim“. La campagne “Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous“ lancée à l’occasion de la Journée mondiale des Droits de l’homme s’accompagnera d’un plaidoyer international auprès des gouvernements et des Nations unies. Voici le texte du message enregistré par le pape François pour cette campagne qui sera relayée par les 164 organisations nationales qui forment la confédération des Caritas basée au Vatican.

“Chers frères, chères sœurs, je suis heureux de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la “Campagne contre la faim dans le monde“ lancée par notre Caritas Internationalis et de vous communiquer que j’entends y donner mon plein soutien.

Cette confédération, avec l’ensemble de ses 164 organisations membres, est active dans 200 pays et territoires du monde et leur travail est au cœur de la mission de l’Eglise et de son attention envers tous ceux qui souffrent à cause du scandale de la faim, et avec lesquels le Seigneur s’est identifié lorsqu’il disait : “J’avais faim et vous m’avez donné à manger“. Quand les apôtres dirent à Jésus que les personnes qui étaient venues écouter ses paroles avaient en outre faim, Il les incita à aller chercher de la nourriture. Vu qu’ils étaient eux-mêmes pauvres, ils ne trouvèrent que cinq pains et deux poissons, mais par la grâce de Dieu ils parvinrent à rassasier une multitude de personnes, recueillant même les restes et réussissant ainsi à éviter tout gaspillage.

Nous nous trouvons face au scandale mondial d’environ un milliard, un milliard de personnes qui au jour d’aujourd’hui souffrent encore de la faim. Nous ne pouvons pas tourner le dos et faire semblant que ce problème n’existe pas. La nourriture disponible dans le monde suffirait à nourrir tout un chacun.

La parabole de la multiplication des pains et des poissons nous enseigne justement cela : si la volonté est là, ce que nous avons ne s’épuise pas, mais plutôt il en reste et rien n’est perdu.

Ainsi, chers frères, chères sœurs, je vous invite à ouvrir votre cœur à cette urgence, en respectant un droit donné par Dieu à tous : le droit d’avoir accès à une alimentation adéquate. Partageons ce que nous avons dans la charité chrétienne avec ceux qui sont contraints d’affronter de nombreux obstacles pour satisfaire un besoin aussi primaire et en même temps, rendons-nous promoteurs d’une authentique coopération avec les pauvres, pour qu’au travers de leur et de notre travail ils puissent vivre une vie digne.

J’invite toutes les institutions du monde, toute l’Eglise et chacun de nous, comme une seule famille humaine, à nous faire l’écho des personnes qui silencieusement souffrent de la faim, afin que cet écho devienne un rugissement capable de secouer le monde.

Cette campagne se veut aussi une invitation pour nous tous à devenir plus conscients de nos choix alimentaires, qui souvent comprennent le gaspillage d’aliments et une mauvaise utilisation des ressources que nous avons à disposition. C’est aussi une exhortation à arrêter de penser que nos actions quotidiennes n’ont pas d’impact sur les vies de ceux pour qui - voisins ou lointains qu’ils soient - la faim est une expérience directe. Je vous demande, de tout mon cœur, de soutenir notre Caritas dans cette noble campagne, pour agir comme une seule famille qui s’implique pour assurer l’alimentation à tout un chacun.

Prions pour que Dieu nous donne la grâce de voir un monde dans lequel personne ne doive plus jamais mourir de faim. Et tout en demandant cette grâce, je vous donne ma bénédiction“.

I.MEDIA


lundi, 09 décembre 2013

Le gender souffle en Suisse

évêque-Coire-MPI-300x154.jpgLien 

Etre simplement pour le mariage entre un homme et une femme et soutenir que les enfants ont le droit de grandir avec un papa et une maman ne fait pas de nous des personnes inhumaines. 

C'est du simple bon sens, qui ne blesse personne. 

Sans doute que le ton réactif du message revèle que l'Eglise doit encore améliorer sa communication.