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vendredi, 14 février 2014

Amour de la vie: le balancier entre l'euthanasie et l'acharnement

images-1.jpegCe matin au Journal du Matin (RSR 1), Bertrand Kiefer, membre du comité d'éthique, commentait la cigarette électronique. 

Protéger les jeunes de la fumée

La fumée est dangereuse, surtout pour les adolescents. 

Peu de secondes auparavant, la décision du Parlement belge d'autoriser l'euthanasie sans limite d'âge pour les enfants était commentée.

Paradoxal

D'un côté on propose l'abstinence de la mortelle fumée, de l'autre on propose la mort pour les enfants. 

L'acharnement, le grand oublié des débats

Lorsque le futur saint Jean-Paul II demanda, à l'approche de sa mort, de le laisser aller vers le Père, personne n'a évoqué le thème de l'acharnement. La critique le plus cinglante fut que le Pape acceptait implicitement l'euthanasie. 

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Ni euthanasie, ni acharnement 

L'euthanasie souhaite la mort, alors que l'acharnement veut absolument continuer la vie alors que la mort est inévitable. Il est paradoxal encore, que l'avortement soit encouragé alors que les manipulations génétiques sur l'embryon sont multipliés afin de forcer la venue de la vie.

Catéchisme de l'Eglise catholique.

La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de " l’acharnement thérapeutique ". On ne veut pas ainsi donner la mort accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.

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