mercredi, 25 décembre 2013
Le Pape François et le Pape émérite: deux styles différents
Les habits sont, selon le philosophe Saint Thomas d'Aquin (Aristote), des accidents. La substance n'est donc pas touchée. Les deux Papes, émérite et en fonction, sont dans la parfaite continuité de la foi au service de la même Eglise; blanc bonnet et bonnet blanc.
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Commentaires
Merci de cette perspicacité:"blanc bonnet et bonnet blanc". Où serait la richesse si tout était uniforme? Nous vivons dans un monde où "différent" signifie "opposé, inégal, moindre,... " et cela: malheureusement!
Écrit par : Lambert | mercredi, 25 décembre 2013
Effectivement, et le contraste entre les styles donnent à penser qu'ils sont opposés ou en rupture. Or la foi est toujours la même et le Pape est le gardien de la foi. Merci à vous
Écrit par : Don Dom | jeudi, 26 décembre 2013
Mais l'origine du mot "habit" indique que l'habit est aussi un moyen de façonner l'homme et, au-delà, de révéler sa fonction, son rôle, son rang.
L'habit ne doit donc pas être négligé. Il ne doit être ni survalorisé ni dévalorisé, sous peine de voir la fonction de celui qui le porte être diluée jusqu'à se perdre dans le relativisme ambiant.
Écrit par : Denis CROUAN | jeudi, 26 décembre 2013
Je comprends. Pour être franc, je ne suis pas un grand fan du style liturgique de notre Pape. C'est un point faible et un changement trop radical en face de Benoît XVI, qui malgré les exagérations, avait réussi a stabiliser les choses. Mais reconnaissons un génie de contact avec les personnes chez notre Pape, avec une aisance pour amener les personnes à la foi. Réduire la Papauté à des chaussures et des vêtements est tellement réducteur. Un pape nous amène à la foi, au Christ. La foi qui touche et rejoint les drames de notre vie. En ce sens, tous les deux se ressemblent.
Écrit par : Don Dom | jeudi, 26 décembre 2013
J'ai bien écrit : ni survalorisé ni dévalorisé. Personnellement, je ne me suis jamais occupé de la couleur des chaussures du pape. Il faut de la "noble simplicité" comme disait Paul VI. C'est-à-dire une simplicité qui ne fait pas injure à la "noblesse" de la fonction et au bon goût. On a bien vu que les simplicités vestimentaires et liturgiques des clercs des années 68, une fois passé l'engouement de la nouveauté, n'ont pas attiré plus de gens dans les églises.
Écrit par : denis CROUANs | jeudi, 26 décembre 2013
Oui, effectivement, il y avait deux aspects dans ma réponse. Pour la liturgie, je crois que nos regards sont convergents, comme vous le dites. Bien à vous.
Écrit par : Don Dom | jeudi, 26 décembre 2013
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