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samedi, 14 décembre 2013

Le Credo du Pape François

Vatican - le 13/12/2013 à 16:47:00 Agence I.Media
Le ‘Credo’ de Jorge Mario Bergolio, ordonné prêtre le 13 décembre 1969 (Verbatim).

Quelques jours avant son ordination sacerdotale célébrée il y a 44 ans jour pour jour, le 13 décembre 1969, le jeune Jorge Mario Bergoglio avait rédigé une courte prière, son Credo. Le pape François a remis une copie manuscrite du texte de cette prière à une journaliste italienne, qui l’a publiée dans le quotidien de l’épiscopat de la péninsule Avvenire en avril dernier. Selon Stefania Falasca, le souverain pontife lui aurait confié qu’il souscrivait encore à cette prière, écrite à un moment de “grande intensité spirituelle“. Le 17 décembre prochain, en outre, le pape François fêtera ses 77 ans.

Dans cette prière, Jorge Mario Bergoglio fait référence au fameux 21 septembre, jour de la fête de saint Matthieu, lorsqu’il sentit l’appel miséricordieux de Dieu. Il évoque également la mémoire du prêtre qui le confessa ce jour-là, le père Duarte.

“Je veux croire en Dieu le Père, qui m’aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me mener ainsi au Royaume éternel de vie. Je crois en l’Eglise.

Je crois en mon histoire, qui a été transpercée par le regard d’amour de Dieu et qui, en un jour de printemps, le 21 septembre, m’a amené à sa rencontre pour m’inviter à le suivre.

Je crois en ma douleur, inféconde à cause de mon égoïsme, dans lequel je me réfugie.

Je crois en la mesquinerie de mon âme, qui cherche à engloutir sans donner… sans donner.

Je crois que les autres sont bons, et que je dois les aimer sans crainte, et sans jamais les trahir dans le but de trouver pour moi une sécurité.

Je crois en la vie religieuse.

Je crois que je veux aimer beaucoup.

Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis mais qui me sourit en m’invitant à l’accepter.

Je crois en la patience de Dieu, accueillante, bonne comme un soir d’été.

Je crois que papa est au Ciel avec le Seigneur.

Je crois que le père Duarte est aussi là-bas, en train d’intercéder pour mon sacerdoce.

Je crois en Marie, ma mère, qui m’aime et qui ne me laissera jamais seul. Et j’attends la surprise de chaque jour dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront jusqu’à la rencontre définitive avec ce visage merveilleux dont je ne sais pas à quoi il ressemble, que je fuis continuellement, mais que je veux connaître et aimer. Amen“


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