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lundi, 05 décembre 2016

Si Manuel Valls allait jusqu'au bout ....

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"Je ne veux pas que les fonctionnaires travaillent plus pour gagner moins. Je ne veux pas que nos enfants aient moins de professeurs. Je ne veux pas que l'on casse notre sécurité sociale" 

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Manuel Valls, discours de candidature

Dans un discours résolument de gauche, Manuel Valls est candidat à l'élection de la présidence française de mai 2017. Je m'attendais à ce que Valls, qui prend la défense des plus modestes, des travailleurs, aille jusqu'au bout  de sa logique: 

Manuel Valls: "Je ne veux pas que les plus petits et les plus innocents d'entre nous soient tués dès le sein de leur maman ..."

Ben non ... Dans le paysage médiatique, si vous êtes pour la vie, vous êtes classés à l'extrême droite !

Pourtant, le défense des plus petits, des personnes avec un handicap, des malades, des plus faibles et des plus défavorisés me semble aussi une idée de gauche non ?

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Jean Vanier a reçu la cravate de commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur des mains de Manuel Valls.

Légèrement courbé, sourire aux lèvres, humble et discret, Jean Vanier a été élevé ce vendredi au rang de commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur. Ce grand personnage, philosophe, humaniste, théologien et homme de lettres, avait reçu en 2015 le prestigieux prix Templeton. Il a été distingué par le Premier ministre Manuel Valls pour l’ensemble de ses actions en faveur des personnes ayant une déficience mentale.

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Conférence des évêques suisses en prière pour les victimes d'abus sexuels: "nous sommes redevables aux victimes de nous avoir ouvert les yeux"

Conférence des évêques suisses en prière pour les victimes d'abus sexuels:

"nous sommes redevables aux victimes de nous avoir ouvert les yeux"

SBK-CES-CVS Conférence des évêques suisses | Communiqué de presse | 05.12.2016

2010-2015: 223 victimes annoncées

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Cérémonie de prière et de pénitence pour les victimes d’abus sexuel dans le contexte ecclésial

Basilique de Valère 5 décembre 2016

La Conférence des évêques suisses (CES) a invité lundi à prier et faire acte de pénitence pour les victimes d’abus sexuels dans le contexte ecclésial. La cérémonie s’est déroulée dans la basilique de Valère à Sion. Les évêques, des représentantes et représentants des Supérieurs majeurs religieux de Suisse et des corporations de droit public ecclésiastique ainsi qu’une délégation des victimes ont prié ensemble dans ce lieu de pèlerinage vers lequel les gens montent depuis des siècles pour confier au Seigneur ce qu’ils ont sur le cœur. 

La cérémonie de prière et de repentir était présidée par le Président de la Conférence des évêques suisses, Mgr Charles Morerod. Comme il le reconnaît dans sa prière:

Valere.003-800x450.jpg« Une grande faute a été révélée à notre époque dans l'Eglise, aussi dans nos diocèses et nos communautés. Cette faute de quelques-uns a été possible aussi à cause de certaines structures et de certains modes de comportement et de pensée. La faute comprend plusieurs niveaux : l’acte de l’abus, le silence complice, l’absence d’aide aux victimes. A différents niveaux, nous nous sentons ensemble responsables et nous sommes redevables aux victimes de nous avoir ouvert les yeux. »

Cette cérémonie de prière et de repentir est une réponse de la Conférence des évêques suisses à un vœu du Pape François qui souhaite que l’Eglise catholique tienne de telles célébrations dans le monde entier. Des représentantes et représentants de la Conférences des évêques suisses, de l’Union des Supérieurs majeurs religieux de Suisse (VOS’USM) et de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) ont saisi cette occasion pour donner une information, dans une conférence de presse séparée, sur l’état de la question des abus sexuels dans le contexte ecclésial.

Sur le plan national, les directives de la CES ont été revues et adaptées depuis leur première édition en 2002. La CES a été une des premières conférences épiscopales au monde à avoir édicté des directives contraignantes sur la manière de prévenir les abus sur les enfants ou les adultes et de traiter les victimes et leurs auteurs. La VOS’USM s’est jointe à la CES pour la troisième édition, parue en 2014. Les directives ne s’appliquent désormais plus uniquement aux seules personnes actives en pastorale mais à toutes les personnes qui travaillent dans le contexte de l’Eglise, comme, p.ex., dans la catéchèse, dans le travail social ou avec la jeunesse, dans la musique.

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Fonds dʼindemnisation pour les cas prescrits

Les responsables ecclésiastiques estiment particulièrement lourde la situation des victimes d’abus sexuels qui sont prescrits selon le droit public et le droit canon et que les instances de l’Eglise n’ont, pendant longtemps, ni entendus ni réparés. La dernière des nombreuses mesures mises en œuvre jusqu’à présent a été, par la reconnaissance d’une responsabilité, l’instauration des bases financières et légales permettant d’accorder des indemnisations. Il existe désormais un fonds de réparation de Fr. 500'000.- qui a été constitué par la CES, la VOS’USM et la RKZ. Une commission indépendante décide de l’octroi des indemnisations et de leur montant. La RKZ participe à ce fonds de réparation parce qu’une grande partie des collaborateurs d’Eglise en Suisse est employée dans des corporations de droit public ecclésiastique avec des contrats de droit public.

Il y a six ans, en été 2010, les évêques avaient reconnu publiquement, par une veillée spéciale de prière dans la chapelle de la Vierge à Einsiedeln, la responsabilité de l’Eglise dans la souffrance des personnes victimes, par le passé, d’abus sexuels dans le contexte ecclésial. Ils les avaient également appelées à s’annoncer. Les nombreuses mesures instaurées depuis lors au niveau national, diocésain, régional et cantonal servent autant à prévenir des abus qu’à régler des cas actuels et anciens.

Abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse, statistiques 2010-2015: 223 victimes annoncées 

La commission d’experts « Abus sexuels dans le contexte ecclésial » de la CES établit, chaque année, depuis l’appel de 2010, une statistique des cas annoncés. Alors qu’en 2010, suite à ce premier et fort appel, 115 cas d’abus sexuels étaient annoncés aux instances diocésaines, le nombre s’est nettement réduit les années suivantes : 24 (2011), 9 (2012), 11 (2013), 11 (2014), 24 (2015). La grande partie des cas annoncés d’abus sexuel s’est déroulée entre 1950 et 1990.

Des 223 victimes annoncées au cours de ces six ans, 49 étaient des enfants au-dessous de 12 ans au moment des faits, 23 des filles et 56 des garçons entre 12 et 16 ans, 43 des femmes adultes et 38 des hommes adultes. Il n’a pas été possible d’obtenir des indications sur l’âge de 14 victimes au moment des faits.

Abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse, statistiques 1950-1990: 204 auteurs, dont 103 prêtres, 47 religieux, 11 religieuses, 5 laïques, 6 personnes d’autres professions.

En ce qui concerne les auteurs annoncés, les statistiques montrent, pour la période donnée, un total de 204 auteurs, dont 103 prêtres, 47 religieux, 11 religieuses, 5 théologiens ou théologiennes laïques, 6 personnes d’autres professions. Il n’a pas été possible d’obtenir des indications sur 32 auteurs annoncés. Les statistiques de la commission d’experts couvrent tout le spectre des abus sexuels possibles, des déclarations et gestes à connotation sexuelle au viol.

Les évêques suisses et les supérieurs religieux restent reconnaissants de toute annonce d’abus sexuels dans le contexte ecclésial. Ils appellent les victimes à s’adresser aux services d’accueil de l’Eglise ou aux services cantonaux d’aide aux victimes. Les victimes doivent recevoir justice et les coupables doivent être amenés à rendre des comptes même si les abus remontent loin.

– Les membres de la Conférence des évêques suisses tiennent leur 314e assemblée ordinaire à Sion et Viège du 5 au 7 décembre.

Sion, le 5 décembre 2016

Walter Müller
Chargé d'information de la
Conférence des évêques suisses

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Mgr Morerod: "je sais, maintenant, combien les ravages peuvent être terribles au cours des décennies suivantes"

IMG_8502_61fc645850.jpgsource ... le 5 décembre, répondant à l’invitation du pape, la conférence des évêques suisses, réunie dans la basilique de Valère, a célébré une liturgie de demande de pardon pour les abus sexuels commis sur des mineurs par des prêtres.

Tout ceci demande vraiment le soutien de votre prière, d’abord pour les victimes (je sais, maintenant, combien les ravages peuvent être terribles au cours des décennies suivantes). ...

+Charles MOREROD

Les fioretti du Pape François de novembre 2016

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« Avoir le sens de l’humour est une grâce que je demande tous les jours, et je fais cette prière de saint Thomas More : ‘Seigneur, donne-moi le sens de l’humour’ ; que je sache répondre à une remarque en riant… : quelle jolie prière ! L’humour apaise, te fait voir les choses provisoires de la vie et prendre les choses dans un esprit de rédemption.

suite

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Avec Arnaud Bédat, le journaliste suisse le plus proche du Pape

dimanche, 04 décembre 2016

Ces évêques qui soutiennent les 4 Cardinaux

Ces évêques qui soutiennent les 4 Cardinaux

Lien Mgr Athanasius Schneider

Schneider-1.jpgIl y a déjà une erreur historique. Le Pape Libère n'a pas excommunié Saint Athanase. De plus, cette exhortation apostolique n'est pas un enseignement privé du Pape (comme le serait un entretien en tête à tête, une homélie, une interview dans l'avion) mais un acte magistériel. 

Lorsqu’en 357 le pape Libère a signé l’une des dites formules de Sirmium, dans laquelle il a délibérément écarté l’expression dogmatiquement définie de « homo-ousios », et excommunié saint Athanase afin d’obtenir la paix et l’harmonie avec les évêques ariens et semi-ariens de l’Orient, des catholiques fidèles et un petit nombre d’évêques, spécialement saint Hilaire de Poitiers, ont été profondément choqués.

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Lien Mgr Jan Watroba, évêque de Rzeszów (Pologne) et président de la Commission sur la famille de la Conférence épiscopale.

biskup-jan.jpgLors de la publication de l'exhortation apostolique AL, le Pape a envoyé une lettre à chaque évêque. Je me demande simplement ce que fait cet évêque pour clarifier les doutes des fidèles. Les doutes sont justement engendrés et renforcés par les quatre Cardinaux et par les évêques, les prêtres ou les 45 théologiens (qui ne sont pas de premiers plans) qui divergent de l'enseignement du Magistère. 

Le Pape François écrit une lettre à une fille de 10 ans en fin de vie

Le Pape François écrit une lettre à une fille de 10 ans en fin de vie

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« Très chère Paolina,

images-3.jpegtes photos sont sur mon bureau, car dans ton regard si spécial je vois la lumière de la bonté et de l’innocence. Merci de me les avoir envoyées ! Lis cette lettre avec ta maman, et le baiser qu’elle te donnera maintenant sera le baiser du Pape. J’unis mes mains aux tiennes et à celles de tous ceux qui prient pour toi. Comme ça nous faisons une longue chaîne qui, je suis sûr, arrivera jusqu’au ciel.

Mais rappelle-toi que le premier maillon de cette chaine c’est toi, parce que tu as Jésus dans ton cœur ! N’oublie pas ! Parle avec lui, parle-lui de toi, et parle-lui de ta maman et de ton papa qui ont grand besoin d’être aidés et consolés devant des pas si difficiles à affronter.

Tu sauras certainement très bien suggérer à Jésus ce qu’il doit faire pour eux ! Rappelle-toi, s’il te plaît, de lui dire ce qu’il doit faire aussi pour moi, et moi je lui rappellerai ce qu’il doit faire pour toi. Je t’embrasse très fort et te bénis de tout mon cœur, ainsi que tes parents et tes proches. François ».

La messe des funérailles de la petite Paolina a été célébrée à San Leopoldo Mandic à Massafra, le 23 novembre dernier, une petite ville aux portes de Tarente, dans le sud de l’Italie. 

(source: FarodiRoma)

La Suisse, l'un des pays les plus riches du monde, compte plus de 1000 suicides assistés par année

Le Temps

La Suisse, l'un des pays les plus riches du monde, compte plus de 1000 suicides assistés par année

images.jpegLa vieillesse et la mort animent la presse dominicale ce dimanche. La NZZ am Sonntag dévoile les dernières statistiques du suicide assisté. La pratique ne cesse de prendre de l’ampleur en Suisse.

Ce sont des professionnels qui le disent: en matière d’acceptation, la pratique de l’aide au suicide se rapproche de celle de l’avortement pour beaucoup de Suisses. Les tabous tombent à grande vitesse. La NZZ am Sonntag consacre un grand article à ce phénomène ce dimanche. En 2015, les trois grandes organisations d’aide au suicide ont accompagné 999 personnes résidant dans le pays vers la mort. Le nombre de cas a pratiquement quadruplé depuis 2008.

Combattre l'acharnement thérapeutique 

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C'est bien plutôt la mort qui est le grand tabou de notre société. Elle ne cadre pas avec l'image dominante qui prévaut partout. Presque toute la publicité se concentre sur une sorte de surhomme, sans défauts et sans taches, toujours jeune, presque éternel et tout puissant, qui ne connaît que les succès et la réussite. Il suffit d'un grain de sable pour que cet idéal s'écroule. 

Puis, je me demande parfois si l'acharnement thérapeutique ne serait pas l'autre extrême à combattre. Dans notre pays riche, certaines interventions sont sans doute disproportionnées par rapport à l'âge des patients. Les derniers mots du Pape Saint Jean-Paul II illustre mon propos: "Laissez-moi aller vers le Père".

L’obstination déraisonnable et l’acharnement thérapeutique sont deux expressions synonymes pour désigner l'attitude qui consiste en la poursuite de soins curatifs - soins qui visent à guérir la maladie ou à ralentir son évolution - alors que le malade n’en tirera aucun bénéfice.

images-1.jpeg« Il faut distinguer de l'euthanasie la décision de renoncer à ce qu'on appelle l’acharnement thérapeutique, c'est-à-dire à certaines interventions médicales qui ne conviennent plus à la situation réelle du malade, parce qu'elles sont désormais disproportionnées par rapport aux résultats que l'on pourrait espérer ou encore parce qu'elles sont trop lourdes pour lui et pour sa famille.

Dans ces situations, lorsque la mort s'annonce imminente et inévitable, on peut en conscience "renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible de la vie, sans interrompre pourtant les soins dus au malade en pareil cas" »

— Evangelium vitae, 65

vendredi, 02 décembre 2016

Le Cardinal Müller, les 4 cardinaux et Amoris Laetitia: la CDF agit et parle sous l'autorité du Pape

Le Cardinal Müller, les 4 cardinaux et Amoris Laetitia: la CDF agit et parle sous l'autorité du Pape

muller_reuters-kT9B-U1100134634748ab-1024x576@LaStampa.it.jpgLe Cardinal Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, a confirmé que son discatère ne répondra pas aux doutes formulés par les quatre cardinaux sur l'exhortation Amoris Laetitia. Interviewé par l'agence autrichienne Kathpress, le prélat allemand a expliqué que ce dicastère agit et parle avec l'autorité du Pape, et il ne peut pas prendre partie dans la diversité des opinions.

Amoris Laetitia et le Cardinal Müller: le virus de la polarisation et de l'inimitié 

Le risque est la polarisation dans l'Eglise. Cet argument a été évoqué par le Pape lors de son homélie du 19 novembre dernier à l'occasion du Consistoire: "le virus de la polarisation et de l'inimitié"*. 

Le Cardinal Müller a expliqué que le 5 doutes ont été envoyés directement au Pape avant leur publication en soulignant que le Pape pourrait encore engager la Congrégation afin de résoudre la tension. "En ce moment, il est important que chacun demeure concentré et objectif, de ne pas s'engager dans les polémiques et encore moins de les créer". Le Cardinal Müller a choisi de ne pas répondre sur les passages d'Amoris Laetitia qui, selon les quatre Cardinaux, auraient engendré la confusion. 

La Congrégation pour la doctrine de la foi, qui parle avec l'autorité du Pape et avec son approbation, n'a donc pas pris position. Il reste les textes des propositions du Synode et celles de l'exhortation post-synodale "Amoris Laetitia" publiée par le pontife et qui ouvre avec prudence à la possibilité - non pas comme un droit et encore moins indistinctement - d'arriver dans quelques situations, et après un profond parcours de discernement, à concéder les sacrements. 

Dans l'interview, le Cardinal exprime un avis personnel, en rappelant qu'à propos de la communion pour les personnes divorcées engagées dans une seconde union, la même congrégation avait, en 1994, refusé cette possibilité à trois évêques allemands. 

source: Andrea Tornielli

L'indissolubilité du mariage doit être "le fondement inébranlable de tout enseignement et de tout accompagnement pastoral" a ajouté le Cardinal Müller.

Quand le journaliste lui a demandé si deux camps étaient en train de s'affronter derrière les murs du Vatican, le Cardinal Müller a répondu par la négative. Il n'y a pas "de lutte de pouvoir derrière les 'hautes murailles' du Vatican, entre les réformateurs et ceux qui souhaitent tirer sur le frein." Ces rumeurs montrent combien "certaines façons de penser et la perception de catégories de pouvoir est en train de mal tourner."

Pape François: " la polarisation et l'inimitié, ... sans que nous ne nous en rendions compte, cette logique s’installe dans notre manière de vivre, d’agir et de procéder. Donc, tout et tous commencent à avoir une saveur d’inimitié. Peu à peu, les différences sont transformées en symptômes d’hostilité, de menace et de violence. Que de blessures s’élargissent à cause de cette épidémie d’inimitié et de violence, qui s’imprime dans la chair de beaucoup de sans-voix, parce que leur cri s’est affaibli et est réduit au silence à cause de cette pathologie de l’indifférence! Que de situations de précarité et de souffrance sont semées à travers cette prolifération de l’inimitié entre les peuples, entre nous!"

Délit d'entrave numérique: suivre sa conscience avec Walt Disney

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Délit d'entrave numérique: suivre sa conscience avec Walt Disney

Saint Exupéry: l'arbre est cette puissance qui lentement épouse le ciel

 Ainsi de toi, mon petit d'homme

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"Dear futur Mom" non - "Sausage Party" oui (sic!)

Wall Street Journal: La France en guerre contre les discours anti-avortement 30 novembre 2016

Le gouvernement interdit la diffusion de la vidéo Dear Future Mom sur les écrans publicitaires de télévision montrant le bonheur des enfants porteurs de trisomie 21 Dans la plupart des pays européens, l’avortement est légal, mais ses partisans cherchent par tous les moyens à bannir les efforts déployés pour que les femmes qui y réfléchissent puissent changer d’avis.

Pour preuve, l’interdiction faite en France de diffuser un clip vidéo mettant en scène des enfants trisomiques qui semblent tout à fait heureux. Créé pour la journée mondiale de la trisomie 21, le clip montre plusieurs enfants pleins de vie s’adressant à une femme se posant la question de l’avortement.

« Chère Future maman », commence l’un, « n’aie pas peur ». « Ton enfant pourra faire plein de choses, » reprend un autre. « Il pourra te faire des câlins. » « Il pourra courir vers toi. » « Il pourra te parler et te dire qu’il t’aime. » : Il y a quelques mois, le CSA a fait retirer le clip des antennes et en novembre le Conseil D’Etat, qui est la plus haute juridiction administrative française, a confirmé cette interdiction, puisque selon lui le clip pouvait « troubler la conscience » des femmes ayant avortées d’un bébé trisomique.

Les partisans pro-vie dénoncent cette décision qui fait obstacle aux efforts déployés pour réduire le nombre d’avortement suite à la détection d’une trisomie 21. D’après la Fondation pro-vie Jérôme Lejeune, qui s’est battue pour faire annuler l’interdiction, quatre-vingt-seize pour cent des grossesses pendant lesquelles on détecte que l’enfant est porteur de trisomie 21 sont avortées en France. Affaire à ranger sous l’étiquette « non-libérale » des libéraux autoproclamés.

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"Dear futur Mom" non - "Sausage Party" oui

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A quelques jours de Noël, un film d’animation, intitulé « Sausage Party » vient de sortir dans les salles de cinéma. Interdit aux moins de 12 ans, la commission de classification des films a estimé que ce film comporte « de très nombreuses scènes à caractère sexuel et un langage cru qui, en dépit de leur second degré, ne sont pas appropriés à un jeune public ». Effectivement, les quelques images que l’on peut visionner sur internet, notamment la scène finale – une partouze entre aliments – permettent de se faire un jugement objectif et amènent à s’étonner que l’interdiction ne concerne que les moins de douze ans.

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(Famille Chrétienne) Les Associations Familiales Catholiques ont été parmi les premiers à alerter du danger de ce film, dont ils dénoncent « le contenu (...) non seulement grossier mais surtout clairement pornographique, sous couvert de second degré et de " politiquement incorrect "». Dans leur communiqué, les AFC se disent « particulièrement attentives à ce que les enfants et les jeunes puissent bénéficier de programmes de qualité sans que leur soient imposés des messages ou images qui violent et abîment leur conscience, leur imaginaire et par là même nuisent à leur développement personnel. »

Le portail sud de la cathédrale de Fribourg s'ouvre après 40 ans

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Le portail sud de la cathédrale de Fribourg s'ouvre après 40 ans

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jeudi, 01 décembre 2016

Polémiques autour d'Amoris Laetitia et des 4 Cardinaux: les propos de Mgr Pinto rectifiés

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“La phrase (…) est incorrecte“, explique ce communiqué. Voici le prononcé réel du prélat : “le pape François n’est pas un pape du passé qui pourrait leur enlever la barrette cardinalice comme Pie XI l’avait fait avec le célèbre théologien jésuite français Louis Billot“. (source: I.Media)

Lien

Religion confidencial a publié mardi dernier un article qui mettait sur les lèvres de l'archevêque Pius Vito Pinto, doyen de la Rote romaine, l'affirmation selon laquelle les quatre cardinaux qui ont écrit au Pape "pourraient perdre la pourpre cardinalice".

La phrase de Mgr Pinto, tirée d'un entretien enregistré en italien par RC, est incorrecte. Après une écoute de l'enregistrement, il a été constaté que  Mgr Pinto avance que le Pape n'est pas un Pape d'un autre temps dans lequel d'autres mesures ont été prises, et qu'il ne retirerait donc pas la dignité cardinalice. Cette nouvelle est ainsi rectifiée. Nous publions cette correction au cas où cela ne suffisait pas.

Note: nous devrions plutôt parler de précision, car j'avais bien compris que le Pape ne le ferait pas, vu que le prélat parlait bel et bien au conditionnel. 

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mercredi, 30 novembre 2016

Amoris Laetitia, Mgr Pinto et les 4 Cardinaux: le Pape pourrait leur enlever le chapeau cardinalice

 Les 4 Cardinaux remettent en cause deux Synodes et l'action de l'Esprit-Saint

Unknown.jpegEn réponse à des questions de Religion Confidencial, Mgr Pinto doyen de la Rote romaine, le tribunal d'appel pour les causes matrimoniales, a déclaré que les quatre cardinaux, qui à l’intérieur de l’Eglise mettent en doute la réforme du Pape François et son Exhortation apostolique Amoris laetitia, ne font rien d'autre que de remettre en question « deux synodes des évêques sur le mariage et la famille ; pas un synode mais deux, l’un ordinaire et l’autre extraordinaire. » « On n’a pas le droit de douter de l’action du Saint Esprit ». 

Le Pape pourrait leur enlever leur dignité de Cardinal

« Quelle Eglise défendent donc ses cardinaux ? Le pape est fidèle à la doctrine du Christ. Ce qu’ils ont fait constitue un scandale très grave qui pourrait même conduire le Saint-Père à leur retirer le chapeau cardinalice comme cela s’est déjà fait à d'autres moments de l’histoire »; « Cela ne veut pas dire que le pape leur enlève leur dignité de cardinal, mais il pourrait le faire. »

Conférence donnée à Madrid, à l’Université ecclésiastique Saint-Damase -Infocatolica.

Conférence de presse, le Cardinal Schöborn

Mgr Pío Vito Pinto, doyen de la plus haute autorité de l’Église en matière de procès en reconnaissance de nullité de mariage a prononcé une conférence à l’Université ecclésiastique Saint Damase à Madrid. De manière énergique, il a rappelé  que les quatre cardinaux qui ont demandé au Pape François d’éclaircir des "doutes " sur son exhortation apostolique Amoris Laetitia, ont causé un grave scandale en publiant la lettre dans les médias.

Dans des déclaration à Religión Confidencial Pio Vito a affirmé que ces quatre cardinaux, de même que d’autres personnes à l’intérieur de l’Église qui remettent en question la réforme du Pape François et son exhortation apostolique Amoris Laetita, mettent en fait en question « deux synodes d’évêques sur le mariage et la famille. Non pas un synode mais deux ! Un ordinaire et un autre extraordinaire. On ne peut douter de l’action du Saint Esprit » 

Les cardinaux Walter Brandmüller, Raymond Burke, Carlo Caffarra et Joachim Meisner ont interrogé le Saint Père sur des doutes à propos d’Amoris Laetitia. Le Pape François ne leur a pas répondu et les prélats ont alors rendu publique la lettre dans les médias.

« Quelle Église défendent ces cardinaux ? Le Pape est fidèle à la doctrine du Christ. Ce qu’ils ont fait, c’est un scandale très grave qui même pourrait amener le Saint Père à leur retirer leur chapeau de cardinal comme cela s’est déjà passé dans un autre moment de l’Église » a affirmé Pio Vito à son correspondant du Confidencial.

Le Doyen de la Rote Romaine nuance: «Ce qui ne veut pas dire le Pape va leur retirer leur condition de cardinal, mais il pourrait le faire».

Durant la conférence, Pío Vito a indiqué très clairement à l’assistance que le Pape n’a pas répondu directement à ces quatre cardinaux, mais « indirectement il leur a dit qu’ils voient les choses en noir ou en blanc, alors que dans l’Église il y a des nuances de couleurs ».

Peu de catholiques demandent la reconnaissance de la nullité.

Religión Confidencial a également demandé à Mgr Pío Vito s’il n’était pas préférable de tendre la main aux personnes divorcés remariés et de leur reconnaître la nullité matrimoniale, afin qu’ils puissent se marier à l’Église et recevoir ainsi l’Eucharistie, avant qu’ils ne la reçoivent en étant unis civilement.

« La réforme du processus matrimonial du le Pape François veut atteindre plus de personnes. Le pourcentage de personnes qui demandent la reconnaissance de la nullité matrimoniale est très faible. Le Pape rappelle que la communion n’est pas seulement pour les bons catholiques. François se demande: "comment atteindre les personnes les plus exclues ? " Avec la réforme du Pape, beaucoup de personnes pourront demander la reconnaissance de la nullité, mais d’autres non », a encore expliqué le Doyen de la Rote Romaine.

Dans ce sens, il a insisté sur la clef du pontificat de François, reprise dans le §4 de la Bulle Misericordiae Vultus, écrite à l’occasion du Jubilée de la Miséricorde :

« Les paroles riches de sens que saint Jean XXIII a prononcées à l’ouverture du Concile pour montrer le chemin à parcourir reviennent en mémoire:

"Aujourd’hui, l’Épouse du Christ, l’Église, préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité … L’Eglise catholique, en brandissant le flambeau de la vérité religieuse, veut se montrer la mère très aimante de tous, bienveillante, patiente, pleine d’indulgence et de bonté à l’égard de ses fils séparés"».

Différence avec les protestants

En regard à l’opinion de certaines voix pour qui l’Église pourrait embrasser la réforme protestante, le Doyen de la Rote explique que « Luther a détruit la foi catholique des apôtres. L’Église catholique croit que dans l’Eucharistie Jésus Christ est présent, et le protestantisme ne croit pas dans la présence réelle du Christ dans la communion. C’est la grande différence".

À ce sujet et durant la conférence, il a rappelé qu’au cours du synode des évêques, des pères synodaux avaient demandé au Saint Père un nouveau traité de théologie sur le mariage. François l’a écarté car les autres papes ont déjà rendu très claire la théologie du mariage.

Il a rappelé le point central du message du Pape François consiste à atteindre toutes les personnes qui se sont senties, ou se sentent, écartées ou blessées par l’Église. Il a signalé aussi qu’actuellement beaucoup de gens communient sans faire de distinction. « Une religieuse m’a dit qu’il y a des personnes divorcées ou qui vivent ensemble qui communient. Et qu’est ce que doit faire l’Église, dire toi, oui, et toi, non ? Le Pape François veut une Église très proche du peuple » .

Diocèse de Lyon: là où l'Eglise n'aurait jamais dû cesser d'être : avec les victimes !

Diocèse de Lyon: là où l'Eglise n'aurait jamais dû cesser d'être : avec les victimes !

Unknown.jpegLien ... Je remercie les membres de l’EAP d’avoir pris le temps de m’écouter, d’avoir pris la mesure de ce qui était en train de se passer. Et de m’avoir soutenu jusqu’à parvenir à cette célébration du 7 novembre où les choses ont enfin été dites, dans cette église Saint Luc, comme le début d’une réparation devant tant de souffrances et d’injustices.

Depuis, l’EAP et moi-même avons adhéré au collectif de « La Parole Libérée ». Nous les rencontrerons. Nous voulons être à leurs côtés. Le chemin est amorcé.

Père Eric de Nattes

mardi, 29 novembre 2016

Lorsque l'Etat s'empare de l'être humain, de la personne humaine

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Délit d'entrave numérique: Antigone face à Créon

Antigone fait part à sa sœur Ismène de son intention de braver l'interdiction émise par le roi Créon (leur grand-oncle) d'accomplir les rites funéraires pour leur frère Polynice — tué par son autre frère Étéocle lors d'une bataille où chaque frère voulait la mort de l'autre pour devenir roi de Thèbes et où chacun d'eux perdit la vie. Antigone risque la mort.

L'affrontement est immédiat et total : la jeune fille Antigone affirme l'illégitimité de l'édit royal de Créon en se réclamant des lois divines, non-écrites et éternelles, tandis que Créon soutient que les lois humaines ne peuvent être enfreintes pour des convictions personnelles.

Antigone, tragédie grecque de Sophocle, en 441 av. J.-C

Par sa conscience, Antigone a toujours voulu assigner une limite à la puissance aveugle du pouvoir

Dans le droit, les fonctions régaliennes désignent souvent les fonctions suivantes:

- assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ;
- assurer la sécurité intérieure et le maintien de l'ordre public avec, notamment, des forces de police ;
- définir le droit et rendre la justice ;
- détenir la souveraineté monétaire en émettant de la monnaie, notamment par le biais d'une banque centrale.
- détenir la souveraineté budgétaire en votant le budget de l'Etat, en levant l'impôt et en assurant la gestion des finances publiques.
- piloter le bouquet énergétique et chercher la sécurité des approvisionnements en énergie.

Nous assistons désormais à une enflure et une extension de la puissance de l'Etat qui non seulement pèse sur la nature humaine, mais en devient quasiment le créateur et le propriétaire.

Avec l'avortement, cet Etat veut posséder le droit de vie et de mort sur les plus petits et les plus innocents de ses citoyens, les enfants non-nés. Avec l'euthanasie, il veut retirer aux anciens, les personnes âgées, le droit au réconfort, au soutien, à l'amour et aux soins palliatifs. 

Avec la GPA (gestation pour autrui, mère porteuse) et la PMA (procréation médicalement assistée), cet Etat tout puissant veut encore écrire le droit à l'enfant en ignorant le droit de l'enfant, son droit d'être conçu naturellement, sexuellement par un homme et une femme, de grandir avec son papa et sa maman, dans une famille, en toute transparence sur ses racines, en niant encore son droit à connaître ses origines sacrées. 

Les Parlements légifèrent sans vouloir savoir qui est l'homme, la personne humaine, en ignorant sciemment les moments sacrés du début et de la fin de la vie. Scientifiquement, nous le savons, dès la fécondation, nous sommes en présence d'un être humain dans sa plus petite et simple expression.

Les mamans blessées qui souffrent des conséquences de l'avortement sont ignorées, comme mises de côtés. Heureusement, il reste des associations qui leur viennent en aide, concrètement, financièrement, psychologiquement, spirituellement et humainement. L'Eglise offre le Pardon et la Miséricorde. 

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Par sa conscience, Antigone a toujours voulu assigner une limite à la puissance aveugle du pouvoir. 

IVG en France: le délit d'entrave numérique 

« Quelle est l’obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l’avortement comme point d’intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste, ça, je ne sais pas » Cardinal André Vingt-Trois

Internet, génétiquement le continent de la liberté, risque d'être amputé de la réflexion et de l'information, en punissant de 2 ans de prison et de 30 000 euro d'amendes les coupables du délit d'entrave numérique, les créateurs et concepteurs de sites Internet qui viennent en aide aux mamans en détresse en leur proposant une alternative à l'avortement. Même Simone Veil n'avait pas prévu cela. 

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Simone Veil sur les associations pro-vie: "Je souhaite qu'elles puissent continuer à recevoir des femmes et à les dissuader" 

Délit d'entrave numérique: Mgr Pontier écrit à François Hollande

Décès du Père Kolvenbach, général des Jésuites

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Qui a écrit ? l'entrée de la femme dans la vie publique, plus rapide dans la civilisation chrétienne

Qui a écrit ? l'entrée de la femme dans la vie publique, plus rapide dans la civilisation chrétienne

images-1.jpegUne seconde constatation s'impose à tout observateur : l'entrée de la femme dans la vie publique, plus rapide peut-être dans les peuples de civilisation chrétienne ; plus lente, mais de façon toujours ample, au sein des autres traditions ou cultures.

De plus en plus consciente de sa dignité humaine, la femme n'admet plus d'être considérée comme un instrument ; elle exige qu'on la traite comme une personne aussi bien au foyer que dans la vie publique.

Saint Jean XXIII, Fidel Castro et la crise de Cuba

Saint Jean XXIII, Fidel Castro et la crise de Cuba

Unknown-1.jpegAvec Saint Jean XXIII, c'était la diplomatie personnelle du cœur, dont des lettres pleines de charité, qui n'a pas manqué de porter ses fruits.

En effet, quelque chose bougeait. Le 25 novembre 1961, fait totalement insolite, le pape Jean reçut un message surprenant pour ses 80 ans, de la part de Nikita Khrouchtchev, secrétaire du Parti communiste soviétique. Des messages de courtoisie réciproques continueront à circuler des deux côtés, et bien que tous ne se soient jamais rencontrés en personne, une amitié est née, progressivement mûrie au cours des négociations de la crise de Cuba.

La médiation du pape Jean XXIII pour résoudre la crise de Cuba fut un véritable rayon de lumière.

Une crise qui, comme vous vous en souvenez, a explosé en octobre 1962, lorsqu’à la demande du président cubain Fidel Castro, le chef soviétique Khrouchtchev ordonna l'installation de bases de missiles à Cuba, équipées d'ogives nucléaires capables de frapper le territoire américain. Depuis Washington, le président John F. Kennedy a répondu en imposant un blocus naval autour de l'île de Cuba et menaça l'île d’une attaque militaire pour empêcher l'installation de missiles inacceptables pour la sécurité de son pays.

À tout moment, une guerre nucléaire aux conséquences inimaginables pouvait éclater.

À tout moment, une guerre nucléaire aux conséquences inimaginables pouvait éclater. Le monde entier suivait la situation avec la plus grande attention. Je me souviens qu’à la Secrétairerie d'État, dans un climat d'intense et fiévreuse activité diplomatique, une série de réunions eut lieu avec des diplomates et des ambassadeurs des parties opposées, parmi lesquelles on retrouve le fameux journaliste américain Norman Cousins, protagoniste discret et informel dans les négociations et les contacts entre Kennedy, Khrouchtchev et les diplomates du Vatican, notamment le chef du Protocole Mgr. Hyginus Cardinale.

La situation était dramatique. Le temps était compté. Mais alors, une brèche s’est ouverte. L’idée d'un arbitrage possible se généralisa, un arbitrage qui consisterait à constituer une autorité mondiale, super partes, accueillie et appréciée par les deux parties. Finalement, il a été convenu que cette autorité ne pouvait être que Jean XXIII, qui dès le début de son mandat avait su montrer un grand esprit de conciliation. Son discours ne serait pas soupçonné de partialité politique ; de plus, tant Kennedy que Khrouchtchev obtenaient ainsi la possibilité de se sortir honorablement de cette situation difficile. Le pape accepta avec plaisir ce rôle de médiateur.

La lettre de Saint Jean XXIII à Khrouchtchev et Kennedy

images.jpegLe 25 octobre, il écrivit un message personnel à Khrouchtchev et à Kennedy, afin d’en appeler à leur conscience, pour qu’au nom de l’humanité, ils renoncent à l'usage de la force.

Le message a été remis aux ambassadeurs russes et américains à Rome. Dès le lendemain, le 26 octobre, le journal du Parti communiste russe, la Pravda, publia en première page le message du pape. La résonnance fut gigantesque. Il a ainsi pu parvenir à un compromis qui favorisait le retrait des deux parties de la zone potentielle de conflit. Les navires russes chargés de têtes nucléaires à destination de la Havane rebroussèrent chemin, et la confrontation avec la flotte américaine a été évitée.

Peu de temps après, Khrouchtchev, dans une lettre au chancelier allemand Konrad Adenauer, écrivit : « Il y a quelque chose qui me donne beaucoup d'émotion quand je pense à cet homme qui se donne tant à faire, en dépit de la maladie, pour voir la « paix sur la terre » avant à mourir ». Il a ajouté : « Si nous n’avons pas la paix et que les bombes atomiques commencent à tomber sur nos têtes, qu'importe d’être communistes ou capitalistes ou catholiques ou russes, chinois ou américain ? Qui pourrait nous diviser ? Qui pourrait se diviser et se différencier pour survivre ?

La médiation du pape Jean XXIII pour résoudre la crise de Cuba fut un véritable rayon de lumière. J’en suis très reconnaissant. Croyez-moi, ces jours étaient vraiment dangereux .

source

La réponse rationnelle et scientifique à l'IVG: dès la fécondation un être humain dans sa plus petite et fondamentale expression

La réponse rationnelle et scientifique à l'IVG: dès la fécondation un être humain dans sa plus petite et fondamentale expression

 

 

Avec le délit d'entrave numérique, le gouvernement Hollande va encore plus loin 

 

Simone Veil et les associations: "Je souhaite qu'elles puissent continuer à recevoir des femmes et à les dissuader"

 

Benoît XVI et Fidel Castro: ce n'est pas un homme dont on pouvait espérer une conversion

Benoît XVI et Fidel Castro: ce n'est pas un homme dont on pouvait espérer une conversion

Quel souvenir gardez-vous de la Havane ?

Unknown.jpegJe sais pertinemment que tout avait été prévu par l'appareil d'Etat, la grosse artillerie, les salves, tout ça, mais tout de même, il m'a semblé sentir de la part du chef d'Etat une reconnaissance de la papauté, du Pape, de l'Eglise, du christianisme, qui donne de l'espoir. 

J'avais proposé de faire du vendredi saint un jour férié à Cuba également. Raul Castro m'a répondu: "Seul le Conseil d'Etat est en mesure de prendre cette décision. Je peux faire une exception pour aujourd'hui. Cela passerai ensuite au Conseil d'Etat et la mesure sera définitivement adoptée". 

C'est ce qui s'est passé. J'ai eu l'impression qu'il tenait à s'éloigner en douceur de la théorie marxiste rigide, en préservant l'autorité de l'Etat, mais en permettant une plus grande ouverture au christianisme. Et par là, une plus grande liberté. 

Qu'aveu-vous pensé de votre rencontre avec Fidel Castro ?

Elle a été émouvante. C'est bien sûr un homme âgé et malade, mais tout de même très présent et encore en pleine vitalité. Je ne crois pas que, dans le fond, il puisse encore se défaire de la structure intellectuelle dans laquelle il a grandi. Mais il voit que tous les bouleversements de l'histoire du monde posent la question religieuse sous une forme nouvelle. Il m'a ensuite demandé de lui envoyer des livres. 

L'avez-vous fait ?

Je lui ai envoyé "La Foi chrétienne hier et aujourd'hui" et un ou deux autres ouvrages. Ce n'est pas un homme dont on peut espérer une conversion, mais il voit bien que les choses n'ont pas tourné comme il le pensait. Ce qui l'oblige à réfléchir encore à tout cela et à se poser des questions

Benoît XVI, derniers entretiens, avec Peter Seewald, pp.246-247

jeudi, 24 novembre 2016

Vaud: initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux

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Vaud: initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux

L'UDC Vaud lance une initiative pour préserver le canton de l'intégrisme religieux. Elle a présenté jeudi un texte qui veut mieux cadrer une spécificité vaudoise, la reconnaissance d'intérêt public. Avec l'islam en ligne de mire.

Le comité d'initiative rassemble des membres de l'UDC Vaud et quelques personnalités hors parti dont Sami Aldeeb, professeur de droit arabe et musulman. Le texte sera lancé le 10 janvier et coïncide avec le début de la campagne pour le Conseil d'Etat. Les initiants ont quatre mois pour recueillir 12'000 signatures.

Intérêt public

Dans le canton de Vaud, seules les Eglises protestante et catholique sont reconnues de droit public. Depuis 2003, la constitution permet que d'autres communautés religieuses le soient aussi.

Pour l'heure, seule la communauté israélite bénéficie du statut d'intérêt public, mais les anglicans et les catholiques-chrétiens viennent de faire une demande. D'autres y songent également comme les évangéliques, les orthodoxes et l'Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM).

A lire: Antoine-Marie Izoard, interview avec le Cardinal Tauran, islam

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La Fédération de l'Eglise catholique vaudoise trouve inutile l'initiative de l'UDC pour lutter contre l'intégrisme religieux

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La FEDEC trouve l'initiative inutileL’initiative populaire de l’UDC contre l’intégrisme religieux est inutile”, affirme la Fédération ecclésiastique catholique romaine du Canton de Vaud (FEDEC-VD) - cath.ch

- Site internet de l'initiative: www.contre-integrisme-religieux.ch

- ATS (agence télégraphique suisse) via Le Matin

- Radio Suisse Romande: Forum: 24 novembre 2016

Primaire en France: Jésus, Jésus revient

Film: la vie est un long fleuve tranquille.

Le Pape est une star, que touts rêvent d'avoir à ses côtés. François aime Saint Thomas More, le patron des juristes et des politiques, qui ne manquait jamais d'avoir le sens de l'humour 

En tout cas, ce second tour des primaires de la droite et du centre, qui prend otage les catholiques et le Pape François, a tout d'une rivière très agitée 

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Lien Une «influence du religieux» qui inquiète Libération. «Les lobbys catholiques sont-ils en train de désigner le futur président?», s’interroge le journal. Quand ce n’est plus «Au secours la droite revient!», mais «Au secours, Jésus revient!», Libé assure qu’«à coup sûr, ce n’est pas un progrès»

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SOS Futures Mamans: Conrad Clément retrace l'histoire de l'association

SOS futures mamans: Conrad Clément retrace l'histoire de l'association

Aimer / Accueillir / Aider

Trois petits mots... pour un océan de tendresse !

Unknown.jpegLes appliquer à SOS futures mamans c'est donner à la vie l'occasion de triompher des peurs, des préjugés, des idées reçues, c'est trouver des solutions là même où, à première vue, il n'y en a pas !

Fondée par Conrad Clément à Fribourg, en Suisse, le 11 septembre 1974, l'Association SOS futures mamans se veut une main tendue à toutes les mamans ou futures mamans qui se trouvent démunies moralement, matériellement ou financièrement face à une grossesse ou à l'éducation de leurs enfants.

SOS futures mamans est une grande chaîne d'amitié et de solidarité entre, d'une part, les mamans qui viennent apporter des habits et du matériel de puériculture dont elles n'ont plus besoin, et d'autre part, les mamans et futures mamans en difficulté.

Son fondateur, Conrad Clément, nous raconte cette magnifique épopée et nous relate la vie de l'Association à travers des témoignages et des expériences vécues tant en Suisse que dans quatorze pays répartis dans le monde puisque le réseau est devenu international au fil des années.

Un bel exemple de solidarité et de miséricorde !

Conrad Clément est marié et père de quatre enfants, grand-père de sept petits-enfants et arrière-grand-père d'une petite fille. Titulaire d'une maîtrise fédérale en assurances, il fonde une mission d'aide aux mamans et aux enfants en difficulté. Pour cet ouvrage, il a bénéficié des conseils de son ami Jean-Pierre Papaux.

mercredi, 23 novembre 2016

L'avortement n'est pas banalisé

Mgr Paglia précise: l'avortement n'est pas banalisé 

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« L’excommunication latae sentenciae demeure comme elle est dans le Code de droit canonique, a-t-il précisé à Radio Vatican. Il n’y a, en aucun cas, un changement dans la conception de la gravité du péché, aucune atténuation : l’élimination coupable d’un innocent est très grave. » (lire Pape François)

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Avortement: l'Eglise facilite le pardon

Note: l'avortement n'est plus un péché réservé à l'évêque. L'Eglise facilite ainsi le pardon. Durant toute son histoire, elle a toujours remis tant de péchés. 

Cette mesure de l'excommunication vise aussi à montrer la gravité de l'acte: une profonde blessure infligée à une femme, avec la mort d'une personne sans aucune défense, totalement innocente.

Latae sententia veut préciser que la sentence est latente (non déclarée) mais attachée à l'acte s'il est commis en connaissant cette norme. Lors de la confession, qui n'est pas une salle de torture, mais une rencontre avec la tendre Miséricorde de Dieu, si la personne qui se confessait ignorait ou ne connaissait pas la mesure de l'excommunication, le péché était alors remis par le prêtre, sans passer par l'évêque. 

Très sincèrement, qui reste auprès d'une femme abandonnée avec cette douleur épouvantable ? le médecin ? il n'est plus là; le père ? il est souvent parti  ... Il ne reste que Jésus (avec ses prêtres) qui veut soigner cette blessure au retentissement assez conséquent dans la vie d'une femme (dépression, tentative de suicide, désespoir, solitude ... ) . L'Eglise reste là, doucement et délicatement présente, dans ce drame pour relever et consoler la maman. Comme un phare dans la nuit. 

Des associations, comme SOS Futurs Mamans, donnent des moyens concrets (finances, habits, médiations humaines) pour aller de l'avant. 

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Fillon, Juppé, le Pape et Plantu

Fillon, Juppé, le Pape et Plantu

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Pape François: les doutes sont dépassés par l'Amour de Dieu

La catéchèse du Pape qui répond aux doutes ... 

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lien - Aleteia - 4 Cardinaux

Les doutes: je cherche, j'étudie et je demande conseil, comment faire

Des doutes ? j'en ai tant ... Certes, dans certains moments, à tous, il nous vient des doutes. 

Je pense que quelqu'un pourrait me demander: "Père, mais moi j'ai tant de doutes sur la foi, que dois-je faire ? Vous n'avez jamais des doutes ?"

Eh .. j'en ai tellement, j'en ai tellement.

Certes, par moments, des doutes arrivent à tous. Les doutes qui touchent la foi, dans le sens positif, sont un signe que nous voulons mieux connaître, et plus à fond notre Dieu, Jésus, et le mystère de son amour envers nous.

"Mais j'ai ce doute ... je cherche, j'étudie et je demande conseil, comment faire."

Ces doutes font grandir

Ces doutes font grandir. Il est donc bien que nous posions des questions sur la foi, car de cette manière nous sommes poussés à l'approfondir. Les doutes, cependant, sont aussi dépassés. Il est nécessaire pour cela d'approfondir la Parole de Dieu, et comprendre comment elle nous enseigne. Une importante voie qui nous aide en ce sens et celle de la catéchèse, avec laquelle l'annonce de la foi vient nous rencontrer dans le concret de la vie personnelle et communautaire. Et il s'agit, dans le même temps, d'un chemin tout aussi important, celui de vivre la foi le plus possible.

Ne faisons pas de la foi une théorie abstraite; elle est une vie

Ne faisons pas de la foi une théorie abstraite où les doutes se multiplient. Faisons plutôt que la foi soit notre vie. Cherchons à la pratiquer dans le service des frères, spécialement les plus nécessiteux. Et alors, tant de doutes disparaissent, parce que nous sentons la présence de Dieu et la vérité de l'Evangile dans l'amour, qui, sans mérite de notre part, habite en nous et que nous partageons avec les autres.

L'amour de Dieu est une certitude

L'enseignement plus profond que nous sommes invités à transmettre et la certitude la plus sûre pour sortir du doute est l'amour de Dieu avec lequel nous avons été aimé. Un amour grand, gratuit, et donné pour toujours. Dieu ne fait jamais marche arrière avec son amour, jamais ! Il va toujours de l'avant, il demeure, il est donné pour toujours cet amour, duquel nous devons nous ressentir fortement la responsabilité pour en être témoin, en offrant la miséricorde à nos frères. 

source

La nouvelle traduction du Notre Père par les évêques du Benin: "ne nous laisse pas entrer en tentation"

Ne nous laisse pas entrer en tentation

arton61199-a2e33.jpg(source) Suite à un travail de biblistes et d’écrivains, la Bible a été retraduite pour un usage liturgique. Cette nouvelle traduction de la Bible, destinée à être utilisée pendant la messe, a été validée par le Saint Siège avec une nouvelle version de la prière du « Notre Père ».

La nouvelle formule du «Pater », déjà en vigueur dans certaines Eglises locales, met l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation, alors que l’ancienne laissait supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal.

Afin de nous conformer aux nouvelles dispositions liturgiques et de sauvegarder la communion avec l’Eglise universelle,

Nous, Évêques du Bénin, avons décidé l’entrée en vigueur, sur tout le territoire national, de la nouvelle formule du « Pater » dont voici le texte :

Notre Père qui es aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi, à ceux qui nous ont offensés,
ET NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION,
Mais délivre-nous du mal. Amen.

Cette décision prend effet à partir du 1er dimanche de I’ Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016.

Fait à Lokossa, le 26 octobre 2016

Le Magnificat de Marie: sa Miséricorde s'étend d'âge en âge

artoff2193-cb545.pngDécret de Mgr Camiade

Pour ne pas oublier la Miséricorde de Dieu qui ne manque jamais à aucune personne ni à aucun moment de l’histoire, l'évêque de Cahors, Mgr Chamade, publie un décret. 

Le Magnificat de Marie: sa Miséricorde s'étend d'âge en âge

Suite à la clôture du jubilé extraordinaire de la Miséricorde, aux vêpres ou autres célébrations liturgiques en langue française, sera récité ou chanté le Magnificat selon la nouvelle traduction :

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

.....

Amoris Laetitia: le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin.

Amoris Laetitia: l'intervention du cardinal Schönborn en salle de presse :

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«Le soir du 13 mars 2013, le premier mot adressé par le Pape François, tout juste élu, aux personnes place Saint-Pierre et dans le monde entier, a été : «Bonsoir». C’est avec le même langage et même style que le Pape François a écrit ce nouveau texte. L’Exhortation n’est pas aussi brève que ce simple salut mais elle est, comme lui, enracinée dans la réalité.

Dans ces deux cents pages, le Pape François parle d’«amour dans la famille» et il le fait de manière tellement concrète, tellement simple, avec des mots qui réchauffent le cœur, comme l’avait fait ce «bonsoir» du 13 mars 2013. C’est son style, et il souhaite que l’on parle des choses de la vie de la manière la plus concrète possible, surtout lorsqu’il s’agit de la famille, une des réalités les plus élémentaires de la vie.

Le Pape François parle de la famille avec une clarté que l’on trouve difficilement dans les documents magistériels de l’Église.

Pour dire les choses clairement : les documents de l’Église, souvent, n’appartiennent pas à un genre littéraire des plus accessibles. Or cet écrit du Pape est lisible. Et ceux qui ne se laisseront pas impressionner par la longueur, éprouveront de la joie à lire ce texte concret et réaliste. Le Pape François parle de la famille avec une clarté que l’on trouve difficilement dans les documents magistériels de l’Église.

Avant de parler du fond, je voudrais expliquer, à titre tout à fait personnel, la raison pour laquelle j’ai lu l’Exhortation avec joie, gratitude et toujours une forte émotion. Dans le discours ecclésial sur le mariage et la famille, il existe souvent la tendance, peut-être inconsciente, de tenir un discours sur deux voies quant à ces deux réalités de la vie... D’un côté, il y a les mariages et les familles qui sont en règle, où "tout va bien", tout est "en ordre", et puis il y a les situations "irrégulières" qui représentent un problème. Ne serait-ce que le terme d’"irrégulier" suggère que l’on puisse faire une telle distinction, avec tant de netteté.

Ceux qui se retrouvent donc dans le camp des "irréguliers" doivent vivre avec le fait que, dans l’autre camp, se trouvent les personnes "en règle". Je sais personnellement, en raison de la situation de ma propre famille, combien c’est difficile pour ceux qui viennent d’une famille "patchwork". Le discours de l’Église peut blesser, il peut donner l’impression d’être exclu.

Unknown-2.jpegLe Pape François a placé son Exhortation sous le signe d’une phrase conductrice : «Il s’agit d’intégrer tout le monde» (AL 297) parce qu’il s’agit d’une compassion fondamentale de l’Évangile : nous tous, nous avons besoin de miséricorde ! «Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre» (Jean, 8,7). Nous tous, au-delà du mariage ou de la situation familiale dans laquelle nous nous trouvons, nous sommes en chemin. Même un mariage où « tout va bien » est en chemin. Il doit croître, apprendre, franchir de nouvelles étapes. Il connaît le péché, l’échec. Il a besoin de réconciliation et de nouveau départ, et ce jusqu’à un âge avancé (cf. AL 297).

Le Pape François a réussi à parler de toutes les situations sans cataloguer, sans faire de catégories, avec ce regard fondamental de bienveillance qui a quelque chose à voir avec le cœur de Dieu et les yeux de Jésus qui n’excluent personne (cf. AL 297), qui accueille chacun et concède à tous «la joie de l’Évangile». C’est pour cette raison que la lecture d’Amoris Laetitia est aussi réconfortante. Personne ne doit se sentir condamné ou méprisé. Dans ce climat accueillant, le discours de la vision chrétienne du mariage et de la famille devient une invitation, un encouragement, la joie de l’amour auquel nous pouvons croire et qui n’exclut personne, vraiment et sincèrement personne.

Ainsi, pour moi Amoris Laetitia est avant tout un "événement linguistique", comme l’avait été Evangelii Gaudium. Quelque chose a changé dans le discours ecclésial. Ce changement de langage était déjà perceptible lors du chemin synodal. Entre les deux sessions synodales d’octobre 2014 et d’octobre 2015, on peut reconnaître clairement combien le ton est devenu plus riche d’estime, ou combien on a accueilli simplement les différentes situations de vie, sans les juger ou les condamner immédiatement.

Amoris Laetitia offre une continuité à cette tonalité linguistique.
Evidemment, il ne s’agit pas que d’une option linguistique, mais d’un profond respect face à tout homme qui n’est jamais, en premier lieu, "un cas problématique" dans une "catégorie", mais une personne unique, avec son histoire et son parcours avec et vers Dieu. Dans Evangelii Gaudium, le Pape François disait que nous devrions enlever nos chaussures devant le terrain sacré de l’autre.

Discerner, accompagner: valables pour tous les hommes, pour tous les mariages et pour toutes les familles.

Ce comportement fondamental traverse toute l’Exhortation. Et c’est aussi la raison d’être plus profonde de deux autres mots-clés : discerner et accompagner. Ces paroles ne sont pas valables seulement pour les «soi-disant situations irrégulières» (le Pape François souligne ce «soi-disant»), mais elles sont valables pour tous les hommes, pour tous les mariages et pour toutes les familles. En effet, tous sont en en chemin, et tous ont besoin de «discernement» et d’«accompagnement».

La grande joie que me procure ce document réside dans le fait qu’il dépasse de manière cohérente, la division artificieuse, extérieure et nette entre les "réguliers" et les "irréguliers", et il place tout le monde sous l’instance commune de l’Évangile, selon les paroles de Saint Paul : «Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde» (Romains, 11,32). Ce principe continuel de l’«inclusion», bien sûr, préoccupe certains. Ne parle-t-on pas là en faveur du relativisme ?

Unknown-1.jpegLa tant évoquée miséricorde ne devient-elle pas trop permissive ? Il n’existe plus la clarté des limites à ne pas franchir, des situations qui objectivement doivent être définies comme irrégulières, immorales ? Cette exhortation ne favorise-t-elle pas un certain laxisme, un "everything goes" ? La miséricorde de Jésus n’est-elle pas au contraire, souvent, une miséricorde sévère et exigeante ?

Clarifions cela : Le Pape François ne laisse planer aucun doute sur ses intentions et sur notre devoir : «En tant que chrétiens nous ne pouvons pas renoncer à proposer le mariage pour ne pas contredire la sensibilité actuelle, pour être à la mode, ou par complexe d’infériorité devant l’effondrement moral et humain.

Nous priverions le monde des valeurs que nous pouvons et devons apporter. Certes, rester dans une dénonciation rhétorique des maux actuels, comme si nous pouvions ainsi changer quelque chose, n’a pas de sens. Mais il ne sert à rien non plus d’imposer des normes par la force de l’autorité. Nous devons faire un effort plus responsable et généreux, qui consiste à présenter les raisons et les motivations d’opter pour le mariage et la famille, de manière à ce que les personnes soient mieux disposées à répondre à la grâce que Dieu leur offre» (AL 35).

Le Pape François est convaincu que la vision chrétienne du mariage et de la famille a encore aujourd’hui une force d’attraction inchangée

Le Pape François est convaincu que la vision chrétienne du mariage et de la famille a encore aujourd’hui une force d’attraction inchangée. Mais il exige «une salutaire réaction d’autocritique» : «Nous devons être humbles et réalistes, pour reconnaître que, parfois, notre manière de présenter les convictions chrétiennes, et la manière de traiter les personnes ont contribué à provoquer ce dont nous nous plaignons aujourd’hui» (AL 36).

«Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire» (AL 36).

Je me permets de raconter maintenant une expérience du Synode d’octobre dernier : à ma connaissance, deux des treize "cercles mineurs" ont commencé leur travail en faisant décrire à chacun leur propre situation familiale. Assez vite a émergé le fait que presque tous les évêques ou autres participants des "cercles mineurs" sont confrontés au sein de leurs familles à des thèmes, des préoccupations, des "irrégularités" dont nous avons parlé lors du Synode de manière un peu trop abstraite.

Le Pape François nous invite à parler de nos familles "telles qu’elles sont". Et maintenant, la chose magnifique du chemin synodal et de sa progression avec le Pape François : ce sobre réalisme sur les familles "telles qu’elles sont" ne nous éloigne pas du tout de l’idéal ! Au contraire. Le Pape François réussit, avec les travaux des deux Synodes, à porter sur les familles un regard positif, profondément riche d’espérance. Mais ce regard encourageant posé sur les familles requiert cette «conversion pastorale» dont Evangelii Gaudium parlait de manière tellement enthousiasmante.

Amoris laetitia repropose les grandes lignes de cette «conversion pastorale» : «Pendant longtemps, nous avons cru qu’en insistant seulement sur des questions doctrinales, bioéthiques et morales, sans encourager l’ouverture à la grâce, nous soutenions déjà suffisamment les familles, consolidions le lien des époux et donnions un sens à leur vie commune. Nous avons du mal à présenter le mariage davantage comme un chemin dynamique de développement et d’épanouissement, que comme un poids à supporter toute la vie.

Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles

Unknown.jpegIl nous coûte aussi de laisser de la place à la conscience des fidèles qui souvent répondent de leur mieux à l’Évangile avec leurs limites et peuvent exercer leur propre discernement dans des situations où tous les schémas sont battus en brèche. Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles» (AL 37).

Le Pape François parle d’une profonde confiance dans les cœurs et dans la nostalgie des hommes. Ses prises de positions sur l’éducation l’expriment très bien. On y perçoit la grande tradition jésuite de l’éducation à la responsabilité personnelle. Il parle de deux dangers contraires : le laissez-faire et l’obsession de vouloir tout contrôler et tout dominer. D’un côté, il est vrai que «la famille ne peut renoncer à être un lieu de protection, d’accompagnement, d’orientation… Il faut toujours rester vigilant. L’abandon n’est jamais sain» (AL 260).

L’obsession n’éduque pas

Mais la vigilance peut devenir exagérée : «L’obsession n’éduque pas ; et on ne peut pas avoir sous contrôle toutes les situations qu’un enfant pourrait traverser. Ici, vaut le principe selon lequel “le temps est supérieur à l’espace” (...) Si un parent est obsédé de savoir où se trouve son enfant et de contrôler tous ses mouvements, il cherchera uniquement à dominer son espace. De cette manière, il ne l’éduquera pas, ne le fortifiera pas, ne le préparera pas à affronter les défis. Ce qui importe surtout, c’est de créer chez l’enfant, par beaucoup d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie» (AL 261). Je trouve qu’il est très éclairant de connecter cette pensée sur l’éducation avec ce qui touche à la praxis pastorale de l’Église.

Et en effet, dans le même ordre d’idée, le Pape François évoque souvent la confiance dans la conscience des fidèles : «Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles» (AL 37). Evidemment, la grande question est de savoir comment se forme la conscience ? Comment parvenir à ce qui est le concept-clé de tout ce grand document, la clé pour comprendre correctement les intentions du Pape François : «le discernement personnel», surtout dans les situations difficiles, complexes ?

Le «discernement» est un concept central des exercices ignaciens qui doivent aider à discerner la volonté de Dieu dans les situations concrètes de la vie. C’est le discernement qui porte les personnes à acquérir une personnalité mature et le chemin chrétien veut être une aide afin d’atteindre cette maturité personnelle : non pour former des automates conditionnés par l’extérieur, télécommandés, mais des personnes qui ont mûri grâce à leur amitié avec le Christ.

C’est seulement là où ce discernement personnel a mûri, qu’il est possible de parvenir à un «discernement pastoral» qui est important, surtout «face à des situations qui ne répondent pas pleinement à ce que le Seigneur nous propose» (AL 6). Le huitième chapitre parle de ce «discernement pastoral» ; un chapitre qui sera probablement d’un grand intérêt pour l’opinion publique, ecclésiale, mais aussi pour les médias.

Je dois néanmoins rappeler que le Pape François a défini les chapitres 4 et 5 de «centraux» («les deux chapitres centraux») pas seulement par leur géographie, mais pour leurs contenus : «nous ne pourrions pas encourager un chemin de fidélité et de don réciproque si nous ne stimulions pas la croissance, la consolidation et l’approfondissement de l’amour conjugal et familial» (AL 89).

Nombreux seront ceux qui sauteront ces deux chapitres centraux d’Amoris Laetitia pour arriver directement aux soi-disant «patates chaudes», aux points critiques. En fin pédagogue, le Pape François sait bien que rien n’attire ni ne motive aussi fortement que l’expérience positive de l’amour. «Parler de l’amour» (AL 89), cela procure clairement une grande joie au Pape François, et il en parle avec une grande vivacité, compréhension et empathie.

l’amour est un processus dynamique qui peut grandir, mais aussi se refroidir. Je ne peux qu’inviter à lire et déguster ce délicieux chapitre IV

images-1.jpegLe quatrième chapitre est un ample commentaire de l’Hymne à la charité du treizième chapitre de la Première lettre aux Corinthiens. Je recommande à tous de méditer sur ces pages. Elles encouragent à croire en l’amour (cf. Jean, 4,16), et à avoir confiance dans sa force. C’est ici que «croître», une autre parole-clé d’Amoris Laetitia, a son «siège principal». Nulle part ailleurs, ne se manifeste aussi clairement le fait que l’amour est un processus dynamique qui peut grandir, mais aussi se refroidir. Je ne peux qu’inviter à lire et déguster ce délicieux chapitre. Je tiens à souligner qu’ici le Pape parle avec une rare clarté, du rôle qu’ont également les passions, les émotions, l’éros et la sexualité dans la vie matrimoniale et familiale. Ce n’est pas un hasard si le Pape François s’appuie sur saint Thomas d’Aquin, lui qui attribue aux passions un rôle tellement important, tandis que la morale moderne, souvent puritaine, les a décréditées ou négligées.

C’est ici que le titre de l’Exhortation du Pape s’exprime pleinement : «Amoris Laetitia !» Ici, on comprend comment il est possible de réussir «à découvrir la valeur et la richesse du mariage» (AL 205). Mais, c’est également là que l’on se rend compte, douloureusement, combien les blessures d’amour font mal, combien les échecs de nos expériences relationnelles nous lacèrent. Pour cette raison, il n’est pas étonnant que ce soit en particulier le chapitre huit qui attire l’attention et suscite l’intérêt. En effet, la manière dont l’Église traite ces blessures, ces échecs de l’amour, est devenu une question-test pour comprendre si l’Église est vraiment le lieu où il est possible d’expérimenter la Miséricorde de Dieu.

Ce chapitre doit beaucoup au travail intense des deux Synodes, aux vastes discussions qui se sont tenues dans l’opinion publique et ecclésiale. Ici, se manifeste le mode fécond de procéder du Pape François. Il désirait fortement une discussion ouverte sur l’accompagnement pastoral des situations complexes et il a pu s’appuyer amplement sur les deux textes présentés par les deux Synodes, afin de montrer comment l’on peut «accompagner, discerner et intégrer la fragilité» (AL 291)

Le Pape François fait siennes, de manière explicite, les déclarations que les deux Synodes lui ont présentées : «les Pères synodaux ont atteint un consensus général, que je soutiens» (AL 297). En ce qui concerne les divorcés remariés au civil, il déclare : «J’accueille les considérations de beaucoup de Pères synodaux, qui ont voulu signaler que (…) la logique de l’intégration est la clef de leur accompagnement pastoral (…) ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils peuvent vivre et mûrir comme membres vivants de l’Église, la sentant comme une mère qui les accueille toujours…» (AL 299).

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Nombreux se posent cette question, à juste titre. Les réponses décisives se trouvent dans Amoris laetitia, au paragraphe 300. Elles offrent certainement du matériel pour d’ultérieures discussions. Mais elles fournissent également un éclaircissement important et une indication quant au chemin à suivre : «Si l’on tient compte de l’innombrable diversité des situations concrètes (…) on peut comprendre qu’on ne devait pas attendre du Synode ou de cette Exhortation une nouvelle législation générale du genre canonique, applicable à tous les cas». Ils étaient nombreux à attendre une telle norme. Ils resteront déçus.

Il s’agit d’un itinéraire d’accompagnement et de discernement qui "oriente ces fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu"

images-2.jpegQu’est-ce qui est possible ? Le Pape le dit avec clarté : «Il faut seulement un nouvel encouragement au discernement responsable personnel et pastoral des cas particuliers, qui devrait reconnaître que “le degré de responsabilité n’est pas le même dans tous les cas”». Comment peut et doit être ce discernement personnel et pastoral ? C’est le thème des paragraphes 300 à 312 d’Amoris Laetitia.

Déjà lors du Synode de 2015, dans l’appendice du texte présenté par le Circulus germanicus, il a été proposé un Itinerarium du discernement, de l’examen de conscience que le Pape François a fait sien. «Il s’agit d’un itinéraire d’accompagnement et de discernement qui « oriente ces fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu». Le Pape rappelle également que «ce discernement ne pourra jamais s’exonérer des exigences de vérité et de charité de l’Évangile proposées par l’Église» (AL 300).

Le Pape François mentionne deux positionnements erronés. Le premier est celui du rigorisme : «un pasteur ne peut se sentir satisfait en appliquant seulement les lois morales à ceux qui vivent des situations “irrégulières”, comme si elles étaient des pierres qui sont lancées à la vie des personnes. C’est le cas des cœurs fermés, qui se cachent ordinairement derrières les enseignements de l’Église» (AL 305). D’autre part, l’Église ne doit «d’aucune manière renoncer à proposer l’idéal complet du mariage, le projet de Dieu dans toute sa grandeur» (AL 307).

On se demande naturellement ce que dit le Pape à propos de l’accès aux sacrements pour les personnes qui vivent en situations «irrégulières». Le Pape Benoît XVI avait déjà dit qu’il n’existait pas de «simples recettes» (AL 298, note 333). Le Pape François rappelle, à nouveau, la nécessité de bien discerner les situations (AL 298).

«Le discernement doit aider à trouver les chemins possibles de réponse à Dieu et de croissance au milieu des limitations. En croyant que tout est blanc ou noir, nous fermons parfois le chemin de la grâce et de la croissance, et nous décourageons des cheminements de sanctifications qui rendent gloire à Dieu» (AL 305). Et le Pape François nous rappelle une phrase importante qu’il avait écrite dans Evangelii Gaudium 44 : «Un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés» (AL 304).

Dans le sens de cette «Via caritatis» (AL 306), le Pape affirme, de manière humble et simple, dans une note (351) que l’on peut aussi apporter l’aide des sacrements dans des cas de situations «irrégulières». Mais dans ce but, il n’offre pas de casuistique, de recettes, il se contente de rappeler simplement deux de ses célèbres phrases : «Aux prêtres je rappelle que le confessionnal ne doit pas être une salle de torture mais le lieu de la miséricorde du Seigneur» (EG 44) et l’Eucharistie «n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles» (EG 47).

Le fait que le «discernement des situations» ne soit pas réglé de manière plus précise, n’est-ce pas un défi excessif pour les pasteurs, les guides spirituels, pour les communautés ? Le Pape François n’est pas sans connaître cette préoccupation : «Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion» (AL 308). Mais à cela, il objecte en disant : «nous posons tant de conditions à la miséricorde que nous la vidons de son sens concret et de signification réelle, et c’est la pire façon de liquéfier l’Évangile» (AL 311).

Le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin.

Le Pape s’en remet à la «joie de l’amour». L’amour sait trouver le chemin. C’est la boussole qui indique la route. Ceci est l’objectif et le chemin même, parce que Dieu est l’amour et parce que l’amour demeure en Dieu. Rien n’est aussi exigeant que l’amour. Et on ne peut l’avoir à bon marché. Pour cela, personne ne doit redouter le fait que le Pape François nous invite, avec Amoris Laetitia, à un chemin trop facile. Le chemin n’est pas facile, mais il est plein de joie !»

mardi, 22 novembre 2016

Suisse: 530 00 personnes dans la pauvreté

Suisse: 530 00 personnes dans la pauvreté