Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 25 mars 2012

Le Sombrero nero de Benedetto

sombrero.JPG

Benoît XVI n'a pas rencontré les victimes du fondateur des Légionnaires du Christ

Salvatore Izzo

© Copyright (AGI)

41t02bn04.jpgLe Père Lombardi a expliqué ces fait aux journalistes. La demande a été faite, mais les évêques mexicains n'ont pas retenu opportun de le proposer au Pape, et de la part des victimes des Légionnaires "il y a eu de l'aggressivité dans la façon de demander, et s'ils disaient de vouloir bel et bien rencontrer le Pape, ils ne voulaient pas ensuite l'écouter de façon profonde". 

Le Père Lombardi a aussi réfuté les critiques adressées au Cardinal Ratzinger, qui une fois devenu Pape a retiré l'autorité et prérogatives sacerdotales au prêtre mexicain, précisement sur la base des enquêtes précédentes, ainsi que celles adressées au bienheureux Jean Paul II, révélant que sa bonne foi avait été reconnue dans le courant du procès en béatification. 

Traduction de l'italien par le Suisse Romain

Le Pape a recontré des victimes, ainsi que leur famille, du commerce de la drogue. 

Note:

Je suis toujours stupéfait par les insinuations qui laissent un nuage noir ou un écran de fumée entourer le Cardinal Ratzinger, devenu Benoît XVI. Le fondateur des Légionnaires a trompé quatre Papes, abusé des séminaristes, des enfants et des femmes, en menant une double vie scandaleuse. Sous quel pontificat l'enquête approfondie a-t-elle menée à la supsension du fondateur ? Celui du bienheureux Jean Paul II.... Qui lui a imposé une retraite silencieuse comme pénitence ? Le Pape Benoît XVI. Qui a toujours rencontré les victimes en pleurant avec elles ? 

Un Père est-il coupable de la faute d'un de ses fils ? Pour un instituteur qui abuse d'enfants, va-t'on rendre coupable le directeur de l'instruction publique ? Certainement non. Or, on le fait pour le Pape. Ce dernier n'est pas un chef d'entreprise et l'Eglise n'est pas totalement centralisée. Chacun prend ses responsabilités à son propre niveau. 

Il y a derrière ces allégations une volonté de réfuter à bon marché le message moral de l'Eglise, afin de dire: "cause toujours, en attendant regarde ce que tu as permis". Or Benoît XVI est justement celui par qui le renouveau, la vérité et la clarté se sont faits. Dans le champ de l'Eglise, où poussent l'ivraie et le bon grain, le péché et la grâce, le bienheureux Jean Paul II et Benoît XVI ont toujours semé le bien, le vrai et le beau.

Le Pape a montré comment affronter la plaie cancéreuse en mettant les victimes à la toute première place. Il est injuste et mensonger de s'en prendre à la personne par qui la solution est venue; ou tout au moins alors, commençons  par ne jamais tirer sur une ambulance. 

A bord de l'avion du Pape

Mexique et Cuba: conférence de presse dans l'avion papal (23 mars)
(Photos: Philippine de Saint Pierre, KTO)
Annoncer « un Dieu qui répond à notre raison »
ROME, samedi 24 mars 2012 (ZENIT.org)

– En Amérique latine, il est très important, fait observer Benoît XVI, dans son échange avec les journalistes pendant le vol - de 14 heures - de Rome au Mexique, vendredi 23 mars 2012, de « chercher à ne pas perdre le cœur », mais de « relier cœur et raison, de façon à ce qu’ils coopèrent, parce que c’est seulement ainsi que l’homme est complet et peut réellement aider et travailler à un avenir meilleur ». Le pape y voit une condition de la nouvelle évangélisation : il s’agit d’« annoncer un Dieu qui répond à notre raison ».

Nous publions ci-dessous une traduction de cette conférence de presse donnée par le pape à bord du Boeing 777 de l’Alitalia, vers 11 h 30, heure de Rome.Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a introduit la conférence de presse devant plus de 70 journalistes, les plus nombreux étant – après les italiens – les Mexicains, au nombre de 14. Des journalistes des Etats-Unis, de France et du monde entier étaient présents.

Parmi les questions posées par les journalistes avant le voyage, les services du Vatican en ont sélectionné 5 comme « expression de l’attente générale », a souligné le P. Lombardi. Compte-tenu du temps et de l’espace favorables, les journalistes ont pu poser eux-mêmes leurs questions, contrairement au précédent voyage où le P. Lombardi les avait lues pour le pape.

P. Lombardi – Commençons avec une question posée par Mme Maria Collins, Mexicaine, pour la télévision “Univision”, qui est une des télévisions qui suivra ce voyage.

Maria Collins – Saint-Père, le Mexique et Cuba ont été des terres sur lesquelles les voyages de votre prédécesseur ont été des évènements historiques. Avec quel esprit et quelles espérances vous mettez-vous aujourd’hui dans ses pas ?

Benoît XVI – Chers amis, tout d’abord je voudrais souhaiter la bienvenue et vous remercier de votre compagnie durant ce voyage qui nous l’espérons sera béni par le Seigneur. Dans ce voyage, je me sens en continuité absolue avec le pape Jean-Paul II. Je me rappelle parfaitement de son premier voyage au Mexique, qui a été véritablement historique. Dans une situation juridique encore très troublée, il a ouvert des portes et inauguré une nouvelle phase de la collaboration entre Eglise, la société et l’Etat. Et je me souviens bien de son voyage historique à Cuba. Je cherche donc à suivre ses pas et à poursuivre ce qu’il a commencé. J’avais le désir de visiter le Mexique depuis le début. Lorsque j’étais cardinal, je suis revenu du Mexique avec d’excellents souvenirs. Et chaque mercredi, j’entends les applaudissements, la joie des Mexicains.

Y aller aujourd’hui en tant que pape, c’est pour moi une grande joie et cela répond à un désir que j’avais depuis longtemps. Pour exprimer les sentiments qui m’habitent, les paroles du Concile Vatican II me viennent à l’esprit : “Gaudium et spes, luctus et angor”, joie et espérance, mais aussi deuil et angoisse. Je partage les joies et les espérances, mais également le deuil et les difficultés de ce grand pays. Je m’y rends pour encourager et pour enseigner, pour conforter dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et pour conforter dans l’engagement pour le bien et la lutte contre le mal. Que le Seigneur nous y aide !

P. Lombardi – Merci, Saint-Père. A présent nous donnons la parole à Javier Alatorre Soria, qui représente Tv Azteca, une des grandes télévisions mexicaines qui nous suivront durant ces journées :

Javier Alatorre Soria – Saint-Père, le Mexique est un pays avec des ressources et des possibilités merveilleuses, mais en ce moment nous savons qu’il est également terre de violence à cause du trafic de drogue. On parle de 50.000 morts durant ces cinq dernières années. Comment est-ce que l’Eglise catholique affronte cette situation ? Aurez-vous des paroles pour les responsables, et pour les trafiquants qui parfois se déclarent catholiques ou même bienfaiteurs de l’Eglise ?

Benoît XVI – Nous connaissons bien toutes les beautés du Mexique, mais également ce grand problème du trafic de drogue et de la violence. C’est bien sûr une grande responsabilité pour l’Eglise catholique, dans un pays avec 80% de catholiques. Nous devons faire tout ce qui est possible contre ce mal destructeur de l’humanité et de notre jeunesse. Je dirais que le premier geste est d’annoncer Dieu: Dieu le juge, Dieu qui nous aime, mais qui nous aime pour nous attirer vers le bien et la vérité, contre le mal. C’est donc une grande responsabilité de l’Eglise d'éduquer les consciences à la responsabilité morale, de démasquer l'idolâtrie de l'argent qui rend les hommes esclaves, de démasquer également les fausses promesses, le mensonge, la fraude, qui sont derrière la drogue.

Nous devons considérer que l’homme a besoin de l’infini. Si Dieu n’existe pas, l’infini se crée ses propres paradis, une apparence d’infinité qui peut être seulement le mensonge. C’est pourquoi il est si important que Dieu soit présent et accessible; c’est une grande responsabilité devant le Dieu juge qui nous guide, nous attire vers la vérité et le bien. En ce sens, l’Eglise doit démasquer le mal, rendre présente la bonté de Dieu, rendre présente sa vérité, le véritable infini duquel nous avons soif. C’est le grand devoir de l’Eglise. Ensemble, faisons tout ce qui est possible, toujours plus.

P. Lombardi – Saint-Père, la troisième question vient de Valentina Alazraki pour Televisa, une des vétéranes de nos voyages, que vous connaissez bien et qui est si heureuse que vous puissiez enfin aller dans son pays :

Valentina Alazraki – Saint-Père, nous vous souhaitons vraiment la bienvenue au Mexique: nous nous réjouissons tous que vous veniez au Mexique. Voici ma question : Saint-Père, vous avez dit que du Mexique, vous vouliez vous adresser à l’Amérique latine entière, qui vit le bicentenaire de son indépendance. L’Amérique latine, malgré son développement, continue à être une région de contrastes sociaux, où les plus riches côtoient les plus pauvres. Parfois il semble que l’Eglise catholique n’encourage pas suffisamment à s’engager dans ce domaine. Est-il possible de continuer à parler de la “théologie de la libération” d’une façon positive, après que certains excès – sur le marxisme ou la violence – aient été corrigés?

Benoît XVI – Naturellement, l’Eglise doit toujours se demander s’il est fait suffisamment pour la justice sociale sur ce grand continent. C’est une question de conscience que nous devons toujours nous poser. Se demander : qu’est-ce que l’Eglise doit faire, qu’est-ce qu’elle ne peut pas et ne doit pas faire? L’Eglise n’est pas un pouvoir politique, ce n’est pas un parti, mais c’est une réalité morale, un pouvoir moral. La politique doit être une réalité morale et en cela l'Eglise a fondamentalement à faire avec la politique. Je répète ce que j’ai déjà dit : le premier souci de l'Eglise est celui d'éduquer les consciences à la responsabilité morale et ainsi créer la responsabilité nécessaire; éduquer les consciences, que ce soit dans l’éthique individuelle ou dans l’éthique publique. Il y a peut-être un manque à ce sujet.

542339_275999555810041_100001999950449_592582_1028932039_n.jpg


On voit, en Amérique latine, mais aussi ailleurs, auprès de nombreux catholiques, une certaine schizophrénie entre morale individuelle et publique : personnellement, dans la sphère individuelle, ils sont catholiques, croyants, mais dans la vie publique, ils suivent d’autres routes qui ne correspondent pas aux grandes valeurs de l’Evangile, nécessaires pour l’édification d’une société juste. Il faut donc éduquer à surmonter cette schizophrénie, éduquer non seulement à une morale individuelle, mais à une morale publique. Et ceci nous cherchons à le faire avec la Doctrine sociale de l’Eglise, car naturellement cette morale publique doit être une morale raisonnable, commune et partageable aussi par les non-croyants, une morale de la raison. Bien sûr, dans la lumière de la foi, nous pouvons mieux comprendre de nombreuses réalités que la raison peut également appréhender. Mais la foi sert justement à libérer la raison des intérêts erronés et obscurcis, et ainsi créer, dans la doctrine sociale, les modèles essentiels d’une collaboration politique, en particulier pour surmonter cette division social/antisocial, qui malheureusement existe.

Nous voulons travailler en ce sens. Je ne sais pas si l’expression « théologie de la libération », qui peut être très bien interprétée, nous aiderait beaucoup. Ce qui est important, c’est que l’Eglise offre une contribution fondamentale à la rationalité commune, et elle doit toujours aider à l’éducation des consciences, que ce soit pour la vie publique, ou pour la vie privée.[Traduction d’Anne Kurian]

P. Lombardi – Merci, Sainteté. Et maintenant, la quatrième question. C’est l’une de nos « doyennes » de ces voyages, mais toujours jeune, qui la fait, Paloma Gomez Borrero, qui représente aussi l’Espagne dans ce voyage, qui naturellement a un grand intérêt pour les Espagnols.

Paloma Gomez Borrero - Sainteté, nous regardons vers Cuba. On se souvient tous les célèbres paroles de Jean Paul II : « Que Cuba s’ouvre au monde et que le monde s’ouvre à Cuba ». Quatorze années ont passé, mais il semble que ces paroles soient encore d’actualité. Comme vous le savez, durant l’attente de votre voyage, tant de voix d’opposants et de partisans des droits de l’homme se sont fait entendre. Sainteté, pensez-vous reprendre le message de Jean-Paul II, pensant aussi bien à la situation  intérieure de Cuba, qu’à la situation internationale? 

398851_276274492449214_100001999950449_593057_77184617_n.jpg

Benoît XVI - Comme je l’ai déjà dit, je me sens tout à fait dans le droit fil des paroles du Saint-Père Jean-Paul II, qui sont encore très actuelles. Cette visite a permis d’ouvrir un nouveau chemin de collaboration et de dialogue constructif, un chemin qui est long et qui exige de la patience, mais qui avance. Aujourd’hui, il est évident que l’idéologie marxiste telle qu’elle était conçue ne répond plus à la réalité: pour bâtir une société nouvelle, il convient de trouver de nouvelles formules, avec patience et de manière constructive.

Dans ce processus, qui exige patience mais aussi décision, nous voulons apporter notre aide,  dans un esprit de dialogue, pour éviter des traumatismes, et voulons aider à promouvoir une société fraternelle qui soit juste et accessible à tous. C’est en ce sens que nous voulons collaborer. Il est clair que l’Eglise est toujours du côté de la liberté: liberté de conscience, liberté de religion. Et en cela, les simples fidèles eux-mêmes nous aident à avancer dans cette direction.

P. Lombardi – Merci, Sainteté, comme vous pouvez l’imaginer, ses discours à Cuba retiendront notre attention à tous. Et maintenant, pour la cinquième question, nous donnons la parole à un Français, parce que justement, il y a aussi d’autres peuples qui sont représentés ici. Jean-Louis de La Vaissière est le correspondant de l’agence France Presse à Rome, et il nous a proposé différentes questions intéressantes pour ce voyage et donc c’est juste qu’il interprète aussi nos questions et les attentes.

Jean-Louis de La Vaissière - Sainteté, depuis la conférence d’Aparecida  on parle d’une « mission continentale » de l’Eglise en Amérique latine. Dans quelques mois, il y aura le synode sur la nouvelle évangélisation et  l’Année de la foi va s’ouvrir. En Amérique latine aussi il y a les défis de la sécularisation, des sectes. A Cuba,  il y a les conséquences d’une longue propagande de l’athéisme, la religiosité cubaine est très répandue. Pensez-vous que ce voyage soit un encouragement pour la « nouvelle évangélisation » et quels sont les points qui vous tiennent le plus à cœur dans cette perspective?

Benoît XVI -La nouvelle évangélisation a commencé avec le Concile. Jean XXIII en avait eu la forte intuition et Jean-Paul II l’a reprise à son compte, en en parlant beaucoup.  Aujourd’hui, le monde a vraiment changé et sa nécessité devient toujours plus évidente. Nécessité aussi dans un autre sens : le monde a besoin d’une parole dans la confusion, dans la difficulté à s’orienter aujourd’hui.

Le monde présente une situation commune: sécularisation,  absence de Dieu, difficulté à l’approcher, à le voir comme une réalité qui concerne ma vie. Et d’autre part, il y a des contextes spécifiques: vous avez fait allusion à ceux de Cuba, avec le syncrétisme afro-cubain et tant d’autres difficultés. Mais chaque pays a une situation culturelle spécifique.  Et d’un côté, nous devons partir du problème commun : comment aujourd’hui, dans ce contexte de notre rationalité moderne, pouvons-nous de nouveau découvrir Dieu comme l’orientation fondamentale de notre vie, l’espérance fondamentale de notre vie, le fondement des valeurs qui construisent réellement une société, et comment pouvons-nous tenir compte de la spécificité des différentes situations.

Il me semble que la première chose est très importante : annoncer un Dieu qui répond à notre raison parce que nous voyons la rationalité du cosmos, nous voyons qu’il y a quelque chose derrière, mais nous ne voyons pas combien ce Dieu est proche, combien il me concerne et cette synthèse du Dieu grand et majestueux et du Dieu petit qui est proche de moi, m’oriente, me montre les valeurs de ma vie.

C’est le noyau de la nouvelle évangélisation.  Donc un christianisme essentiel, où se trouve réellement le noyau fondamental pour vivre aujourd’hui avec tous les problèmes de notre temps. Et d’autre part, il faut tenir compte de la réalité concrète.  En Amérique latine, en général, le christianisme n’est jamais tellement une chose de la raison mais du cœur : c’est très important. Notre Dame de Guadalupe est aimée de tous, car ils comprennent qu’elle est une Mère pour tous, et qu’elle est présente au début de cette nouvelle Amérique latine, après l’arrivée des Européens.

Et à Cuba aussi nous avons Notre Dame del Cobre, qui touche les cœurs et tous savent intuitivement que c’est vrai, que cette Vierge nous aide, qu’elle existe, nous aime, et nous aide. Mais cette intuition du cœur doit se mettre en relation avec la rationalité de la foi et avec la profondeur de la foi qui va plus loin que la raison. Nous devons chercher à ne pas perdre le cœur, mais relier cœur et raison, de façon à ce qu’ils coopèrent, parce que c’est seulement ainsi que l’homme est complet et peut réellement aider et travailler à un avenir meilleur.
[Traduction d’Isabelle Cousturié]

samedi, 24 mars 2012

Extraordinaire accueil de Benoît XVI au Mexique


547088_276622292414434_100001999950449_593795_1235130529_n.jpg

"Le Pape savait qu'il y avait un grand désir de la part des mexicains de le voir et cela s'est vu, cela fut vraiment la réalité"Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse (voir vidéo de Repubblica)

(Photo: Philippine de Saint Pierre, KTO)

L'I-Pad du Pape

(Jean Marie Guènois)

A ce moment là, le Pape avait-il encore en tête des airs de musique mexicaine - et classique - qu'une des télévisions mexicaines embarquées dans l'avion lui avait offert juste après la conférence de presse en vol, sous la forme d'un I.Pod bourré d'enregistrements ? On le saura peut-être mais c'est la première fois que j'ai vu une équipe de télévision offrir un présent au Pape. Une tradition mexicaine de l'accueil sans doute car tous les médias de ce pays représentés parmi les soixante dix journalistes en ont été de leur petit cadeau. 


Benoît XVI, tu es notre frère, tu es déjà mexicain

On estime à 700 000 les fidèles venus accueillir le souverain Pontife. 

vendredi, 23 mars 2012

Le Pape Benoît XVI s'envole vers l'Amérique Latine

"Je viens en pèlerin de la foi. Je prierai tout spécialement pour les personnes qui en ont le plus besoin, ceux qui souffrent de rivalités, de conflits anciens".

Benoît XVI, discours à l'aéroport (en substance)

Pour suivre le voyage, certains devront veiller parfois durant la nuit (vers 1h00 du matin) comme pour les fans de Formule 1

A bientôt 85 ans, le Pape s'impose un voyage de 6 jours, avec 28 heures de vol aller-retour, plus le décalage horaire. Un vrai marathonien de la foi.

Suivre en direct sur KTO

Radio Vatican

(qui est toujours la cheville ouvrière des voyages, avec les droits sur la voix du Pape)

(conférence de presse dans l'avion, toujours importante pour le climat du voyage)

Antoine Marie Izoard, pour Radio Vatican

( depuis l'avion papal survolant la France, devant 70 journalistes ) 

Aujourd'hui, il est évident que l'idéologie marxiste, comme elle était conçue, ne répond plus à la réalité. L'Eglise est toujours du côté de la liberté, de la liberté des consciences, de la liberté religieuse

L'Eglise n'est pas un pouvoir politique, elle n'est pas un parti politique, mais une réalité morale, un pouvoir moral. 

Nous connaissons bien toutes les beautés du Mexique, mais aussi ce grand problème du trafic de drogue et de la violence (ndlr. 50 000 morts en 5 ans). C'est certainement une grande responsabilité pour l'Eglise catholique dans un pays qui compte 80% de catholiques.

Ainsi, la responsabilité de l'Eglise est grande pour éduquer les consciences, éduquer à la responsabilité morale, afin de démasquer le mal, de démasquer cette idôlatrie de l'argent qui rend les hommes esclaves, de démasquer le mal et les fausses promesse, de démasquer la violence et la fraude qui sont derrière la drogue...

Le Figaro

Les islams ne connaissent pas la liberté religieuse

 

arabie-saoudite-455580.jpgLu dans la Croix

Les évêques autrichiens estiment « inacceptable » une déclaration du grand mufti saoudien. 

Alors qu’était organisée vendredi 23 mars à Vienne une « marche silencieuse pour les chrétiens persécutés », à laquelle a participé le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, la Conférence des évêques autrichiens a vivement condamné vendredi l’appel à la destruction des églises en Arabie Saoudite lancé récemment par le grand mufti saoudien, le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah.

Le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie saoudite, a déclaré récemment à un groupe de députés koweitiens qu’il était interdit de construire sur la péninsule arabique, et donc dans les États du Golfe, de nouvelles églises. Il a également appelé à la destruction de l’ensemble des églises de la péninsule, « où il y en a beaucoup trop ».

« Une telle déclaration est pour nous, évêques, complètement inacceptable et incompréhensible, alors qu’il existe différentes initiatives de dialogue interreligieux sur la péninsule arabique », déclare la conférence des évêques autrichiens dans un communiqué publié à l’issue d’un rassemblement à Tainach (sud). Elle estime qu’une telle déclaration ne menace pas seulement les chrétiens sur la péninsule arabique, mais dans le monde entier. « Dans une période comme celle-ci, où les révolutions arabes créent des troubles dans toute la région, de telles déclarations n’aident pas les gens. »

DROIT D’EXISTER DES ÉGLISES ET DES CHRÉTIENS


« Nous demandons une explication officielle et une affirmation claire du droit d’exister des églises et des chrétiens dans cette région », exigent les évêques autrichiens.

Kathpress rappelle que le roi Abdallah a participé en 2008 à Madrid à un congrès pour le développement du dialogue interreligieux. En octobre dernier, l’Autriche et l’Arabie saoudite ont ouvert un centre pour le dialogue interreligieux à Vienne. Le projet s’est attiré les critiques en Autriche, car il a été initié et financé par l’Arabie saoudite, où règne le wahhabisme qui applique strictement la charia (loi islamique).

Dans un communiqué publié sur le site de leur conférence épiscopale, les évêques allemands également, par la voix du président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch, archevêque de Fribourg-en-Brisgau, ont qualifié cette situation « d’insupportable » et font part de leur « préoccupation et de leur grande inquiétude ». Aux yeux de Mgr Zollitsch, l’auteur de cette déclaration « ignore le respect de la liberté de religion et la cohabitation pacifique des religions ». 

Pendant ce temps, Tariq Ramadan donne la faute à la France pour la tuerie et les attentats de Toulouse

images.jpeg

Le Pape Benoît XVI a toujours invité les musulmans à clarifier leur rapport à la violence, qui est contraire à la raison.

Hélas, le terrorisme refait surface en Europe. 

Frère Tariq Ramadan, qui n'est d'ailleurs pas citoyen français, essaie de peser sur l'élection présidentielle française. Cela démontre l'existence de l'ouma, la communauté des croyants, qui ne fait aucune distinction entre le politique et le religieux. Tariq pratique l'entrisme, avec des positions d'extrême droite, il a infiltré la gauche, et souhaite l'élection d'un candidat .... de gauche, en jouant sur la tolérance, l'accueil des étrangers, la tolérance, le racisme, qui masquent en fait les vraies questions de fond, non contre les personnes ou les musulmans, mais qui touchent à des idées en soi innacceptables: infériorité de la femme, condamnation des convertis, lien fondamental entre le politique et la religion musulmane, la sharia, la lapidation des femmes adultères ... 

Les déclaration de Tariq (lire son blog ci-dessous) n'étonne guère, lorsque on sait qu'il a écrit, noir sur blanc, comprendre que des enfants Juifs soient pris pour cible en regard avec la situation des Palestiniens. Or, le terrorisme n'a abslolument aucune, mais absolument aucune justification. Pourtant....

Extrait du blog:

Espérons néanmoins que la France entende une leçon que Mohamed Merah n’avait ni l’intention ni les moyens de lui donner : il était français, comme toutes ses victimes (au nom de quelle logique étrange, d’ailleurs, les a-t-on différenciés et catégorisés sur la base leur religion ?), et s’est senti systématiquement renvoyé à ses origines par sa couleur et à sa religion par son nom. L’immense majorité des Mohamed, des Fatima ou des Ahmed des cités et des banlieues sont français et ce qu’ils veulent c’est l’égalité, la dignité, la sécurité, un travail et un logement. Ils sont culturellement et religieusement intégrés et leur problème est avant tout d’ordre social et économique. L’histoire de Mohamed Merah renvoit la France à son miroir : il finit jihadiste sans réelle conviction après avoir été un citoyen sans réelle dignité. Cela n’excuse rien, encore une fois, mais c’est bien là que se terre un enseignement crucial.

....

A Toulouse et Montauban, la France s’est effectivement retrouvée face à son miroir : cette crise a révélé, si besoin était, que les candidats ont cessé de faire de la politique, non pas seulement deux jours durant en hommage aux victimes, mais depuis bien des années. Cela fait bien longtemps en effet que les vrais problèmes sociaux et économiques ne sont pas abordés et qu’une partie des citoyens français sont traités comme des citoyens de seconde catégorie. Mohamed Merah était un Français (dont le comportement était aussi éloigné du message du Coran que des textes de Voltaire) : Est-ce donc si difficile à concevoir et à admettre ? Cela fait donc si mal ? Tel est bien le problème français.

L'hiver de certains catholiques

arbre-sec.jpgL'essentiel est dans le mystère de la foi, et le monde attend la personne du Christ, plutôt que des idées qui agitent presque uniquement un clergé en crise. 

L'idéologie est patente, car pourquoi considérer le changement comme meilleur ? Des positions comme l'ordination d'hommes mariés ou des femmes comme une attitude ouverte ? Pourquoi penser que le progressisme est un printemps alors que le catholicisme serait un hiver ? 

Heureusement, l'année de la foi qui approche, pour célébrer les 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II, va nous donner une bouffée d'air frais. On peut légitimement penser que si l'année sacerdotale 2010 a permis de mettre à jour les scandales pédophiles de quelques prêtres, l'année de la foi qui s'annonce va donner plus d'éclat à la beauté de la foi. 

"En promulguant l’année de la foi, le pape Benoît résume les conditions de la foi, ou du franchissement de la porte de la foi : « Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme »12. Pour que la foi puisse exister, il faut donc que l’Eglise – nous tous – l’annoncions sans cesse. Et nous devons aussi prier pour que ceux à qui elle est annoncée l’accueillent.


Le pape indique aussi que la foi est une étape essentielle de «la joie et [de] l’enthousiasme renouvelé de la rencontre avec le Christ » La vie chrétienne est d’abord une joie, celle qui provient de la rencontre avec le Christ. Cette rencontre est possible, deux mille ans après la vie terrestre de Jésus, parce que l’Eglise continue à nous l’annoncer".


Etrait de la lettre pastorale de Carême, Mgr Charles Morerod, évêque à Fribourg

Revue de presse du vendredi 23 mars 2012 (RTS)

Les demandes de réformes de l'Eglise catholique se multiplient


Unknown.jpegDans la presse ce matin, et après une enquête du Temps, on apprend que les mouvements réclamant une évolution de l'Eglise catholique se multiplient dans le monde. Les journaux traitent également tous de l'assaut contre le forcené de Toulouse et commencent à relever les controverses.


Les principales demandent de réformes concernent l'ordination d'hommes mariés et de femmes ainsi que l'accès à la communion pour les divorcés.

La révolte des catholiques progressistes

Les mouvements qui réclament des réformes en profondeur au sein de l'Eglise catholique se multiplient. C'est ce que relate le Temps dans une enquête qui s'interroge sur l'existence d'un "Printemps catholique". A la lumière de ce qui se passe dans plusieurs pays d 'Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Brésil, en Australie, ou des prêtres des professeurs en théologie et des laïcs appellent à une insurrection, pacifique bien sûr, contre l'immobilisme de l'Eglise catholique.

Ils réclament l'ordination d'hommes mariés, de femmes, l'accès à la communion pour les divorcés, les remariés ainsi qu'un rôle accru pour les laïcs. L'objectif est de contrer le climat de méfiance qui règne au sein de l'Eglise Avec comme but affiché le retour à une culture de dialogue. Un chiffre comme exemple de ce mouvemen! t: en Autriche 10% des prêtres soutiennent un appel à la désobéissance lancé par 300 des leurs.

Benoît XVI attendu au Mexique

14 heures de vols; premier événement à 23h30 (heure en Europe)

jeudi, 22 mars 2012

Benoît XVI au Mexique et à Cuba

6a00d83451619c69e20168e91c51ab970c-500wi.jpg

Zenit :

Vendredi 23 mars : Rencontre des enfants au Mexique

Le pape arrivera à l’aéroport de Leon, Guanajuato (Bajio) au soir du vendredi 23 mars 2012.
Le pape sera reçu par le président fédéral du Mexique, Felipe Calderon, par la CEM et par l’archevêque de Leon.

Au soir du samedi 24 mars, il se rendra à la Mission du Congé Rul, siège de la représentation du gouvernement de l’Etat de Guanajuato, pour une rencontre officielle avec le président Calderon et sa délégation.
Au terme de la rencontre, Benoît XVI saluera les fidèles et bénira les enfants qui se seront rassemblés Place de la Paix (« de la Paz ») de la ville de Guanajuato.

Messe en plein air à Leon : dimanche 25 mars

Le sommet du séjour de Benoît XVI sera la messe du dimanche 25 mars. Le pape la présidera dans le Parc du Bicentenaire, dans la ville de Silao, au pied du mont Cerro del Cubilete, dominé par le monument du Christ Roi. Des fidèles se rassembleront de tous les diocèses du Mexique pour cette célébration.
Ce même dimanche 25 mars, Benoît XVI présidera les vêpres en la cathédrale de Leon. Il adressera son message à tous les évêques du Mexique, et aux représentants des autres épiscopats d’Amérique latine et des Caraïbes.

Lundi 26 mars, le pape partira pour Cuba de l’aéroport de Leon (Guanajuato) où aura lieu la cérémonie d’adieu.
Le programme en comprend pas d’étape à Mexico pour des raisons climatiques, la ville étant située au centre du pays, sur un plateau d’une altitude de 2 250 mètres.

Visite à Santiago de Cuba (26-27 mars)

A son arrivée, le lundi soir, 26 mars, le pape sera accueilli par le président Raul Castro Ruz, par la conférence épiscopale cubaine et par l’archevêque de la Havane. Il se rendra ensuite en voiture panoramique à l’archevêché de Santiago de Cuba.

Le pape présidera ensuite la messe de l’Annonciation Place de la Révolution « Antonio Maceo » où Jean-Paul II avait lui-même présidé la messe en 1998.
Au terme de la messe, le pape se rendra au sanctuaire de la Vierge de la Caridad del Cobre, à quelque 15 km de Santiago et sera reçu au presbytère, et il y effectuera une visite privée au sanctuaire le matin du 27 mars.
Au terme de sa visite, le pape partira à l’aéroport de Santiago d’où il prendra l’avion pour La Havane.

Visite à La Havane (27-28 mars)

Le pape arrivera vers midi, mardi 27 mars, à l’aéroport “José Martí” de La Havane, où il sera accueilli par l’archevêque de La Havane, le cardinal Jaime Ortega Alamino, par les évêques auxiliaires et les autres autorités civiles et religieuses. Il se rendra ensuite en voiture fermée à la nonciature apostolique où il résidera.
L’après-midi, Benoît XVI se rendra en visite officielle à la résidence du président de la République, Raul Castro Ruz. Le soir, il recevra les évêques de Cuba à la nonciature.

Le mercredi 28 mars, le pape présidera la messe Place de la Révolution “José Martí”. Le pape déjeunera à la nonciature.
Dans l’après-midi, Benoît XVI se rendra en voiture panoramique à l’aéroport “José Martí” pour la cérémonie de congé. Son arrivée à Rome est prévue le jeudi 29 mars à 10 h15.

L'Université de la Sainte Croix

Adrienne Suvada
Adrienne Suvada

La nouvelle responsable de la communication du diocèse de Bâle, Adrienne Suvada, n’est pas membre de l’Opus Dei, a confirmé le vicaire général, Markus Thürig, à la "Basler Zeitung", le 21 mars 2012.

Adrienne Suvada a étudié la science des communications à l'Université de la Sainte Croix à Rome. Celle-ci est gérée par l'Opus Dei. Le choix de cette Université a été motivé par "le désir d'une formation élémentaire et spécifique de qualité", précise Markus Thürig.

Adrienne Suvada entrera en fonction le 1er juin 2012.

source: cath.ch

A lire: Dom Romain

logo-it.png

Note: Puis, si elle était de l'Opus Dei, et alors ?

On peut entrer dans une gare CFF, sans en ressortir en étant un train. Effectivement, Adrienne n'est pas de l'Oeuvre. Je me souviens avoir assisté à la défense de son travail de licence sur le managment de la firme Victorinox, en 2009, à l'Université de la Sainte Croix, pour l'obtention de sa licence en communication sociale et institutionnelle. Elle est parfaitement qualifiée pour son nouveau job. La faculté de communication est unique en son genre dans le monde entier et fut créé en 1998 lorsque l'Athénée de la Sainte Croix devint Université pontificale. Cela requiert 4 facultés. 

Ceci dit, l'Opus Dei est une Prélature reconnue par l'Eglise catholique, dont le fondateur est un saint de cette même Eglise, canonisé par le bienheureux Jean Paul II en octobre 2002. Connaissant de nombreuses personnes de l'Opus Dei, je ne peux que leur exprimer toute mon estime et ma reconnaissance pour leur vocation et leur service. 

Consécration à Saint Joseph

Le 17 mars, Mgr Rey: Consécration du diocèse à Saint Joseph :

R"Seigneur Jésus, en ce lieu de grâce du Bessillon, Joseph ton père nourricier s’est manifesté le 16 juin 1660 à un jeune pâtre, Gaspard. A sa suite, nous venons solliciter l’aide et la protection de Saint Joseph, et confier à sa sollicitude paternelle notre diocèse de Fréjus-Toulon, ses prêtres, ses diacres, ses consacrés, toutes les familles et tous les habitants du Var.

Joseph, toi le chaste époux de la Vierge Marie, aide les couples à retrouver la ferveur de leur premier amour, et la grâce du sacrement qu’ils se sont donné mutuellement. Assiste-les afin de dépasser les conflits, ouvre-les au pardon réciproque. Nous confions à ta paternelle sollicitude les couples stériles. Protège les fiancés dans le désir de se donner l’un à l’autre, dans le respect de chacun et en toute liberté. Que leur cœur s’ouvre largement à l’accueil des enfants qui naitront de leur amour.

Joseph, toi le père adoptif de Jésus à Bethléem, apprends-nous àdéfendre la vie humaine dès sa conception. Nous te confions tous ces êtres qui ont été assassinés dans le sein de leur mère, la détresse des mamans, l’inconscience tragique de ceux qui ont pratiqué l’avortementToi qui as libéré Jésus du massacre des Saints Innocents, fais de nous et de nos dirigeants des protecteurs de la Vie humaine. Protège les orphelins et les enfants des comportements violents et déviants des adultes.

Joseph, patron de la bonne mort, dispose-nous à rencontrer paisiblement le Seigneur au jour où Il nous appellera à quitter cette terre. Libère notre société de la tentation mortifère de pratiquer et de promouvoir l’euthanasie et le suicide.

Joseph, gardien de la Sainte Famille, nous te présentons chacune de nos familles. Nous implorons, par l’exemple de ton courage et de ta docilité à l’Esprit-Saint, d’assumer avec fidélité et sagesse les responsabilités éducatives et familiales que tu leur as confiées. Que nous puissions prêcher la foi à nos enfants d’abord dans notre manière de vivre. Par la prière de St Joseph, Seigneur, bénis toutes les familles de la terre, bénis toutes les communautés, bénis et protège la France.

Joseph, au temps de l’épreuve, nous nous rappelons que tu as retrouvé l’Enfant Jésus après l’avoir cherché avec angoisse. A l’heure du doute et au milieu des découragements, viens à notre secours afin de trouver le Christ et à le chercher sans cesse. En particulier, nous confions à ton intercession la situation des chrétiens persécutés, en particulier au Moyen Orient, toutes les formes de terrorisme et de violence et aussi la guerre civile en Syrie.

Joseph, toi le serviteur avisé de Jésus et de Marie, sur les routes de l’exode, fais que nous devenions proches des exclus, des errants, des étrangers. Aide-nous à comprendre que l’amour n’a pas de frontière, et que chacun de nous est responsable de nos frères et sœurs en humanité.

Joseph, toi l’humble artisan de Galilée, nous te confions notre métier, ceux avec qui et pour qui nous travaillons, ceux aussi qui sont privés d’emploi et de ressource. Apprends-nous à nous sanctifier et à sanctifier le Seigneur, par notre travail. Aide-nous à en partager le fruit. Et toi qui a pourvu aux besoins matériels de la Sainte Famille, nous plaçons sous ta garde la vie temporelle de nos familles, de nos communautés et de notre diocèse.

Joseph, docteur du silence, à la suite de Jésus, inspire-nous pour prononcer avec attention la prière qu’Il nous a apprise. Eveille nos cœurs au sens du recueillement, à l’intériorité, à l’écoute de la Parole de Dieu afin de la mettre en pratique.

Joseph, père de la nouvelle évangélisation, nous te présentons la vitalité missionnaire de notre Eglise, de nos paroisses, de nos familles, de nos communautés. Par ta supplication fervente, fais jaillir une nouvelle génération de témoins de l’Evangile. Par ta prière, suscite des vocations sacerdotales et religieuses. Affermis la paternité spirituelle des prêtres et leur charité pastorale. Soutiens la fidélité des personnes qui te sont consacrées, par des conseils évangéliques, et l’engagement missionnaire des familles au cœur de notre monde.

Saint Joseph, en ce jour, nous te consacrons l’Eglise dans le Var, nos familles, nos communautés, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit."

 

Nouvelle rubrique sur cath.ch: Philippe Gardaz

moiry 3.jpgLe site cath.ch continue sa belle progression. Outre les blogs habituels, notamment la nouveauté du blog de Dom Romain, s'ajoute désormais une personnalité cultivée et fort intéressante, grand juriste devant l'Eternel, qui viendra agrémenter nos lectures.

un bloc notes valdoecclésial

Valdo, c’est l’équivalent de vaudois, en latin valdensis ou waldensis, c’est-à-dire forestier. Et je suis vaudois. Un Vaudois de toujours, issu du bailliage d’Orbe-Echallens, commun à Berne et Fribourg de 1484 à 1798. Grâce à Leurs Excellences de Fribourg, que je  remercie au passage, le culte catholique y subsista. 

Ecclésial. Il me paraît évident que sur cath.ch, le sujet principal soit l’Eglise. L’Eglise particulière, diocésaine, l’Eglise universelle, l’Eglise en Suisse, l’Eglise dans le canton de Vaud, les Eglises non romaines, bref l’Eglise du Christ sous toutes ses formes.

05134Yxq_0.jpg

mercredi, 21 mars 2012

ASIA BIBI : rien ne bouge mais la jeune femme va bien

Aide à l'Eglise en détresse

Asia-Bibi1.jpg

Rapport sur la pédophilie en Irlande

P5110053.jpgRESULTATS DE LA VISITE APOSTOLIQUE POUR L'IRLANDE

Cité du Vatican, 20 mars 2012 (VIS).

Voici la note diffusée par la Salle de Presse du Saint-Siège, résumant les résultats de la visite apostolique en Irlande, qui a touché les quatre archevêchés, les instituts religieux et les séminaires du pays. Le document, qui a été approuvé par les dicastères ayant réalisé cette enquête, contient également certaines indications du Saint-Siège venant compléter celles communiquées aux responsables des diverses structures visitées. Voici donc les passages essentiels de la note :

a) Le Saint-Siège réaffirme la consternation que le Pape exprimait dans sa Lettre aux catholiques d'Irlande et une proximité qu'il a souvent manifesté envers les victimes d'actes scandaleux et criminels commis par des prêtres et des religieux.

b) La visite, qui était de nature pastorale, a pu d'une part reconnaître la gravité des manquements...des évêques et des supérieurs religieux, ayant conduit à une compréhension et à une réaction inadéquates face au terrible phénomène des abus sexuels sur mineurs. D'autre part, il est clairement indiqué que, au début des années 1990, des progrès décisifs ont été accomplis, ce qui conduit à une plus grande prise de conscience du problème et à de profonds changements dans la façon d'y faire face. Il y est recommandé que les évêques et les supérieurs religieux maintiennent leur engagement à accueillir et soutenir les victimes.

c) Les lignes directrices contenues dans le document de 2008 relatif à la protection des enfants (qui remplace les documents précédents) envisagent: une vaste participation des fidèles laïcs et des structures ecclésiastiques dans le travail de prévention et de formation, ainsi qu'une coopération étroite avec les autorités civiles pour une rapide confrontation des accusations. On y rappelle la compétence constante à la Congrégation pour la doctrine de la foi dans les questions qui ont trait à sa compétence. Ces nouvelles normes se sont révélées être un instrument efficace pour le traitement des accusations d'abus et le renforcement de la sensibilisation de la communauté chrétienne tout entière en matière de la protection de l'enfance. Les lignes directrices doivent être mis à jour sur la base de la lettre circulaire publiée par la Congrégation pour la doctrine le 3 mai 2011, et périodiquement revues.

d) La liste des mesures de la Commission nationale pour la protection des enfants est complète et de grande envergure, d'autant qu'elle s'attache à vérifier la mise en œuvre des lignes directrices dans les diocèses et les instituts religieux. Il est recommandé que ce processus de vérification soit étendu dès que possible à tous les diocèses et les instituts religieux et qu'il soit régulièrement révisé.

e) Sur la base de l'orientation du document récemment publié par intérim, les évêques et les supérieurs religieux d'Irlande, en coopération avec le Conseil national, devra formuler des normes pour le traitement des cas de prêtres ou de religieux qui ont été accusés, mais pour lesquels les Autorités publiques auront abandonné les poursuites. De même, les normes devront être établies pour faciliter le retour au ministère des prêtres accusés à tort, et veiller à ce qu'une attention pastorale particulière soit accordée aux prêtres ou religieux reconnus coupables.

f) La visite aux séminaires a permis d'apprécier l'engagement des formateurs et des séminaristes, et l'attention accordée à la formation intellectuelle, humaine et spirituelle. Dans les séminaires, les normes claires de protection des enfants sont en place, avec une large compréhension de tout ce que cela implique pour la vie de l'Eglise. Afin d'améliorer la qualité de la formation, il a en particulier été recommandé, afin de s'assurer qu'elle est enraciné dans une véritable identité sacerdotale, de renforcer les structures de gouvernement épiscopal au cours des séminaires, d'introduire plus de cohérence les critères d'admission, afin d'assurer que les séminaristes sont logés dans les bâtiments réservés à leur usage exclusif, et d'inclure dans le programme académique la formation sur les questions de protection de l'enfance.

g) Chaque institut religieux est invité à concevoir un programme de trois ans pour se concentrer à nouveau sur le charisme de fondation et sur les sources fondamentales, le développement des moyens adéquats pour revitaliser les communautés individuelles dans les domaines de la prière, la vie communautaire et à la mission apostolique. Les Instituts sont invités à développer une collaboration ministérielle de sensibilisation envers qui souffrent des conséquences de ces abus.

h) La Visite a reconnu que les événements douloureux de ces dernières années ont également ouvert de nombreuses blessures au sein de la communauté catholique. D'autre part, ce temps d'épreuve a également mis en lumière la vitalité de la foi du peuple irlandais. Parmi les signes d'espoir sont le dévouement avec lequel de nombreux évêques, prêtres et religieux vivent leur vocation, les liens humains et spirituels que beaucoup d'entre eux ont observé chez les fidèles laïcs à un moment de crise, la foi profonde de beaucoup d'hommes et de femmes et un niveau remarquable de participation parmi les prêtres, religieux et fidèles laïcs dans les structures de protection de l'enfance. Dans ce contexte, un appel à la communion a été relancé, communion entre évêques et avec le Successeur de Pierre, communion entre les évêques et prêtres, entre pasteurs et laïcs, entre structures diocésaines et communautés de vie consacrée.

i) Enfin, certaines priorités pastorales sont mentionnés dans le document, qui peuvent aider au renouvellement de la communauté: la formation dans le contenu de la foi, une nouvelle appréciation de l'engagement des laïcs, le rôle des enseignants de religion, l'ouverture à la contribution offerte par les mouvements et associations, mais aussi la fidélité aux enseignements du Magistère. Il est précisé, en outre, que le Saint-Siège et les évêques irlandais ont déjà entamé une réflexion commune sur la configuration actuelle des diocèses en Irlande, en vue d'adapter les structures diocésaines afin de les rendre mieux adaptés à la mission actuelle de l'Eglise en Irlande.

Patrice Favre: le désordre amoureux

patrice8.jpegEditorial de l'Echo Magazine

.... la vitesse avec laquelle le sacro-saint mariage d’autrefois est devenu un lien vague et provisoire a quelque chose de prodigieux. A l’échelle de l’histoire, c’est une révolution.

 

Cela explique pourquoi le mariage et la sexualité sont au cœur du conflit entre la modernité et l’Eglise catholique. Mais ce n’est pas nouveau: il y a deux mille ans déjà, le Christ s’est heurté aux pharisiens qui défendaient le droit au divorce. Si Moïse l’a permis, disait Jésus, «c’est à cause de la dureté de votre cœur» (de vos envies), mais «ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer». Dans l’ordre des choses voulu par Dieu, le divorce n’est pas prévu, le mariage homosexuel non plus.

 

L'athéisme: Mgr Morerod à Philanthropos

Lors d’une conférence très suivie qu’il a donnée samedi à Philanthropos, près de Fribourg, Mgr Charles Morerod a cité cette pub affichée par les athées sur les bus de Londres:

«Dieu n’existe probablement pas. Profite de la vie»

...

«Le désordre est plutôt le signe qu’un ordre existe, autrement on ne le verrait pas»

(source: Patrice Favre, Echo Magazine)

Ecouter 

Conférence et Homélie de Mgr Morerod à Philanthropos

jpg.php.jpeg

Homosexuels, des parents comme les autres ?

images-1.jpegDébat intéressant à Infrarouge, discussion nécessaire vu que le Conseil des Etats a laissé la possibilité d'adoption pour les enfants du conjoint. 

Un premier constat: les idées sont comme la pluie qui tombe sur les sommets des montagnes et qui alimentent ensuite tout le cycle, non pas de l'eau, mais des discussions. L'idéologie principale qui chauffait le plateau TV d'Infrarouge était tout simplement le fameux gender. Il y a toute une déconstruction culturelle, juridique et politique de la famille, avec des termes tels que papa, maman, la famille, l'adoption ... qui ne sont en fait qu'une fonction culturelle, un simple rôle donné à un moment donné de l'histoire. Le gender remet en cause le lien entre nature et culture, entre réalité et construction sociale. Cela montre la puissance phénoménale d'une telle idéologie, qui peut virer au totalitarisme, à une véritable dictature du relativisme. 

Le bon sens

Il était intéressant d'entendre la jeune fille (venue sur le plateau pour démontrer le risque nul pour un enfant) qui a choisi à 16 ans d'aller vivre avec son papa. Tout ramenait en fait à la nature, à la réalité, soit de son expérience d'un père et d'un mère qui l'ont engendrée; il s'agissait bien ensuite du compagnon de son papa. Nous sommes naturellement réaliste lorsque nous parlons. 

images.jpeg

Le second constat est venu par Esther Mamarbachi: nous sommes passés en 50 ans, de la conception de la famille avec un papa et une maman, à des revendications homosexuelles qui ont abouti. L'homosexualité n'est plus considérée, depuis 1985, comme un désordre psychologique. Le Pacs est désormais établi, l'adoption deviendra possible par la loi, et le candidat socialiste français François Hollande promet le mariage homosexuel pour 2013. On en arrive presque à une société homophile. 

Personnellement je retiens l'effort magistral et impressionant de communication accompli par la communauté gay, qui a une visibilité médiatique puissante et extraordinaire, avec toutes les conséquences: réalisation de films, de publicités, d'émissions médiatiques, liés à un stigmatisation des personnes qui sont pour le mariage uniquement entre un homme et une femme par des adjectifs qualificatifs de rétrogrades, de vieux dynosaures, d'homophobes voir d'extrémiste de droite.

L'arc en ciel, les familles plurielles, la tolérance, hétéro ou homo, avoir l'esprit ouvert, évoluer avec son temps .... sont désormais des termes entrés dans notre vocabulaire. L'opinion publique pèse de tout son poids sur nos consciences, comme si la nouveauté et le changement étaient automatiquement meilleurs. 

Le glissement socialiste

Il y a 50 ans, les partis de gauche avaient l'immense mérite de défendre les petits et les faibles, les travailleurs, les ouvriers et les employés pour plus de justice et d'égalité. Désormais, dans leur grande majorité, ils ont glissé vers des positions éthiques douteuses et injustes, à savoir l'euthanasie des personnes souffrantes, du meutre des plus petits et des plus innocents des êtres blotis dans le sein de leur mère, à l'imposition à des enfants de ne plus avoir comme fondement psychologique et structurant l'amour d'un papa et d'une maman. 

At last but not the least, Madame Suzanne Sandoz eut des termes justes, et forts, pour qualifier la volonté d'une femme de priver son enfant d'avoir et de connaître son père, de criminel, au sens fort du terme, soit d'une privation d'un droit fondamental: le droit pour la personne de l'enfant de connaître son papa et sa maman, son origine.

Ceci se base sur la nature, que la culture juridique et politique défend et promeut.  

mardi, 20 mars 2012

Deux bonnes nouvelles: un évêque s'affiche

Le diocèse de Bayonne en campagne pour le denier du culte

arton2903-23074.jpg

Denier de l’Église 2012 : la campagne est lancée !

"J’ai une bonne nouvelle ! (et même deux) !" C’est le thème de la nouvelle campagne lancée officiellement le 12 mars 2012 par Mgr Marc Aillet et le Conseil diocésain pour les Affaires Économiques.

logo-mytf1-nav-10521003ufcpd.pngSur TF1, l'évêque en 4x3

 

Meurtres barbares à Toulouse, la Cathédrale de Paris prie

Lien La Croix

Unknown.jpegFusillade de Toulouse (et Montauban), la réaction du Vatican

Quelques heures après qu’un homme a ouvert le feu dans une école juive de Toulouse (France), tuant 3 enfants et un enseignant, le 19 mars 2012, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a condamné cet “acte horrible et ignominieux qui s‘ajoute à d’autres actes récents de violence absurde qui ont blessé la France“. Interpellé par I.MEDIA, le père Federico Lombardi a fait part de sa “profonde indignation“, relevant en outre “l’âge“ et “l’innocence des petites victimes“.

En début de matinée, un homme avait ouvert le feu devant un collège-lycée juif de Toulouse, tuant au moins un professeur de 30 ans, ses enfants de 6 et 3 ans, ainsi qu’une fillette d’une dizaine d’années. Le tireur a pris la fuite à bord d’un scooter. Cette tuerie a quelques similitudes troublantes avec les assassinats de parachutistes la semaine dernière, à Toulouse et Montauban. Ces fusillades avaient fait 3 morts et un blessé grave chez les militaires.


AMI/© I.MEDIA

 

lundi, 19 mars 2012

Le "frame" de Saint Joseph

cadre-photo-design-square-alu.jpgOn ne peut que se réjouir d'avoir un reportage TV pour la fête de la Saint Joseph, l'époux de la Vierge Marie, le Père viriginal de Jésus.

Les règles du métier

Il est toutefois bien de connaître les règles ou les façons de travailler des journalistes. En language technique, on parle d'angle d'attaque, de cadre d'analyse, de "frame" en anglais. L'objectivité étant impossible, une nouvelle est toujours présentée, en quelques minutes, avec une vision propre et partielle.

Souvent le journaliste n'est pas libre dans son reportage, car son rédacteur en chef lui demande d'aller chercher telle info, qui sera traitée puis présentée de telle ou telle façon.

Le reportage ci-dessous ne fait pas exception à ces quelques petites règles de base. Aussi, les très bonnes choses entendues le sont toutefois dans un cadre général qui veut faire de Saint Joseph le modèle des familles recomposées. C'est una forzatura en italien, une réalité forcée. 

Certes, on ne peut que se réjouir que Saint Joseph soit pour tous et pour chacun. Dieu merci, un papa qui vit dans une famille recomposée peut heureusement avoir recours personnellement au Saint Patriarche. Marie, l'épouse de Joseph, est le refuge de pécheurs tout comme l'Esprit Saint est notre avocat. 

Les limites

Le frame a toutefois ces limites, soit de taire l'essentiel, et dire ce que la réalité ne démontre justement pas. On en arrive précisément à faire de Saint Joseph l'exemple du Père qui éduque les enfants qui ne sont pas les siens. Autrement dit, un Saint Joseph qui mettrait en avant la séparation des familles, même le divorce. 

Promouvoir La Famille

La promotion de la famille est le joyau de la pastorale de l'Eglise catholique. Saint Joseph est ainsi le patron des papas fidèles, lui qui fut marié à la Vierge Marie pour fonder la Sainte Famille. Joseph a toutefois voulu et désiré, tel un homme juste, que l'Esprit Saint engendre en Marie le Sauveur des hommes, le Messie, le Roi des Juifs, avec son Coeur virginal.

Joseph est un père

Aussi Jésus est bel et bien son enfant, pas selon la chair, mais selon un Amour unique. L'amour est toujours fécond. L'engendrement commence toujours dans le coeur, sinon on parlera de géniteur...

Jésus n'a qu'un seul Père qui est aux Cieux, et le fait que Saint Joseph ne soit pas le père de Jésus selon la chaire, n'est pas un mépris du mariage et de la sexualité qui lui est liée par vocation sainte, mais un signe que Jésus est le Fils de Dieu. Jésus est le Fils éternel du Père, Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. 

La fidélité

Le cadre doit s'adapter à la photo, tout comme notre vision est invitée à rejoindre la réalité. Si Saint Joseph doit être, et peut être invoqué, c'est bien pour rester fidèle, ou revenir à la fidélité, et non pas pour promouvoir la division des familles, même pas pour faire l'apologie des différents types de familles.  

Vouloir faire entrer de force Saint Joseph dans un cadre qui ne lui convient pas, nous fait tomber, tôt ou tard, droit dans le panneau. 

Libérer Asia Bibi

images.jpegSource: cath.ch

Genève: A l’ONU, une cinquantaine de militants des droits humains et des personnalités politiques ont lancé une pétition, le 13 mars 2012 à Genève, demandant au gouvernement d’Islamabad de libérer Asia Bibi. Une jeune Pakistanaise de 26 ans est aussi victime de la "loi noire", a rapporté "AsiaNews" le 14 mars.

Une cinquantaine de militants et d'intellectuels ont adressé un appel à Islamabad, lors de la 19e session du Conseil pour les Droits humains des Nations Unies à Genève. La pétition a été présentée, le 13 mars, à environ 400 militants des droits humains par la journaliste de 'France 24' Anne-Isabelle Tollet, auteur du livre "Blasphème" qui raconte l'histoire d'Asia Bibi.


Les signataires évoquent "l'urgente libération" de cette chrétienne. Parmi eux figurent notamment Jan Kavan, président de l'Assemblée générale de l'ONU de 2002 à 2003, l'activiste chinois Yang Jianli, objecteur de conscience qui a survécu au massacre de la place Tian'anmen, Christiana Fu, présidente de "New Hope Foundation" et Vanee Meisinger de la "Pan Pacific and Southeast Asia Women's Association of Thailand". Les signataires rappellent le "crime" commis par Asia Bibi: avoir bu un verre d'eau puisé dans le puits d'un musulman, "infectant" ainsi la source. La pétition dénonce également les mauvaises conditions de réclusion.

En étendant ses bras, la Pakistanaise peut toucher les deux parois de sa cellule. Les signataires soulignent encore les abus commis avec la "loi noire", prétexte pour frapper les minorités ethniques et religieuses. Au final, ils demandent de "libérer Asia Bibi".

Un nouveau cas

Un nouveau cas, connu depuis le 13 mars, a vu le jour au Lahore. Une chrétienne de 26 ans, mère d'un bébé de cinq mois, a été accusée de blasphème, le 28 février dernier. La police du district de Bahawalnagar a inculpé Shamim pour "insulte envers le prophète Mahomet". Selon la famille, Shamim a été "accusée injustement" pour avoir refusé de se convertir à l'islam.

Dom Romain analyse la situation actuelle d'Ecône

"La réponse attendue par Rome est peut-être «cachée» dans la réaction officielle du mouvement lefebvriste à l’acte posé par Mgr Bonfils".

Telle est la réflexion pertinente du blogueur romand Dom Romain qui manifestement connaît bien son sujet.

dimanche, 18 mars 2012

Lettre pastorale de Mgr Morerod: repartir de la Foi

images.jpegUne lettre à relire paisiblement, à diffuser largement, un "petit document" de référence sur l'essentiel et le coeur de l'Eglise.

Lettre pastorale de Mgr Charles Morerod pour le Carême 2012, 4ème Dimanche, Année B, 17-18 mars

La toute première lettre pastorale du nouvel évêque de Fribourg est centrée sur la Foi, en harmonie avec le Pape Benoît XVI qui ouvrira l'année de la foi en octobre, ainsi qu'en union avec tout le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg qui propose des groupes de lecture diocésains "l'Evangile à la maison" et invite les chrétiens à lire Saint Marc, puis Saint Luc pour l'an prochain. 

"La foi est une aube: une vraie clarté mais pas une pleine clarté".

La foi n'est pas contre la raison:

"Le soleil serait-il trop peu luminueux parce que nous ne pouvons pas le regarder en face ? C'est un excès de lumière qui nous empêche de bien le voir".

Pour moi, vivre c'est le Christ

Dans cette première note qui donne en quelque sorte le ton de son épiscopat, on entrevoit le doux style d'un vrai Pasteur qui met la vie avec le Christ avant toutes choses afin de vivre ensuite la morale et surmonter les difficultés de la vie présente à partir de la Foi, un don extraordinaire, qui résonne tout simplement comme sa devise épiscopale Vivere Christus est

1332365588.jpg

Lire extrait conférence sur l'athéisme à l'institut Philanthropos

Site de Philanthropos

Ecône: pas d'ultimatum, mais une clarification

images-1.jpegHeureusement que les discussions sérieuses se passent dans le secret, ceci pour préserver le maximum de chance pour une réconciliation.

« la réponse de la Fraternité au Préambule doctrinal (qui lui a été soumis le 14 septembre 2011) n’est pas suffisante pour surmonter la fracture. Le pape veut faire tout son possible pour éviter une conclusion très douloureuse. La réponse de Mgr Fellay est attendue d’ici à environ un mois » Père F.Lombardi

Radio Vatican évoque la date du 15 avril (Radio Vatican a les droits médias de la voix du Pape; pas l'Osservatore Romano)

L'agence I.Media, toujours très fiable, reprend les propos du Père Lombardi qui a bien parlé d'une réponse dans le mois à venir. En ce sens, Jean-Marie Guénois a raison de rectifier d'autres interprétations qui évoquaient "un ultimatum". L'Eglise est vraiment une Mère, bonne et patiente. 

Le fossé est pourtant bien profond entre Rome et Ecône. Le communiqué du préfet de la Congrégation de la foi est claire comme de l'eau de roche: "Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape".

Le Pape a levé les excommunications, demandé la libéralisation de la forme extraordinaire, ouvert des séances de discussions théologiques en engageant ses meilleurs théologiens... Mais posons-nous la question, qu'a-t-il obtenu en retour de la part de la FSSPX ?

images.jpegLa porte de l'Eglise est toujours grande ouverte. Au seuil de l'année de la foi et des 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II, la porte de la foi est belle et bien grande ouverte. L'Eglise souhaite une réconciliation, le Pape la désire, comme il a très bien obtenu des accords avec les Anglicans et cherche l'Unité avec les orthodoxes. Benoît XVI a fixé l'oecuménisme comme une grande priorité de son pontificat. 

Or la liberté religieuse, un approfondissement de la Tradition, qui provient de l'Eglise, qui tire du neuf et de l'ancien de son trésor,  semble une pomme de discorde assez considérable qui ne peut pas être gommée si facilement, par un simple coup de crayon. La réconciliation oui ! ... la balle est toujours et encore dans le camp d'Ecône. 

phg33.jpg

samedi, 17 mars 2012

Saint Joseph est l'ombre du Père

20200AN.JPGSaint Joseph, « ombre du Père »

L'abbé Patrick Pégourier nous livre une réflexion sur saint Joseph, à quelques jours de sa fête, le 19 mars.

Que savons-nous de Joseph par les Écritures, que nous dit la Bible à son sujet ? Presque rien : pas plus de douze mentions,  seuls quelques mots : beaucoup moins en tout cas qu’on en écrira sur chacun de nous après notre mort. Par rapport à son éminence et à sa mission, il y a là une disproportion que n’expliquent pas uniquement son profil psychologique et son dévouement pour Jésus et Marie. La raison est à chercher en amont : elle est théologique. La tradition spirituelle l’exprime d’un mot : Joseph est sur terre l’« Ombre » de Dieu le Père voilé sous sa personne [1] ; et sa pédagogie l’illustre par une métaphore : la sainte eucharistie réside dans un ciboire que recouvre un voile. Dans le mystère du Verbe incarné, l’hostie consacrée, c’est Jésus ; le ciboire, c’est Marie ;  et le voile, Joseph : comme le ciboire n’est que pour l’hostie, le voile aussi n’est que pour l’hostie et le ciboire ; de même, Marie n’existe que pour Jésus ; et Joseph que pour Jésus et Marie.

Le voile du ciboire a deux fonctions : il est pour le Saint Sacrement, et il l’enveloppe. Rapportons-les  au saint patriarche pour l’envisager comme éducateur et protecteur du Seigneur.

Le meilleur des pères

C’est lui qui gouverne la Sainte Famille : il est investi de la puissance paternelle [2]. Autrement dit, grâce à lui, la Paternité descend, du ciel sur la terre : il incarne l’autorité du Père éternel auprès de Jésus et de Marie.  En quoi consiste cette autorité ? Selon l’étymologie, à « faire croître », à partager sa propre richesse avec ceux que l’on cherche à faire grandir par sa propre disponibilité à leur égard.

Aussi n’est-elle authentique que lorsqu’elle est conséquence de l’amour. Dans la vie de la Trinité du ciel, le Père est le Principe, et il livre son intimité dans le Christ, son Fils. De même, au sein de la « trinité de la terre »[3], Joseph est le chef, et il ne vit que pour Jésus et Marie, pour servir leur propre vocation. Il les chérit tant qu’il les « porte » en lui-même. D’ailleurs, les évangiles,  dans leur sobriété à son sujet, ne mentionnent pas de titres personnels, mais uniquement des références à autrui : ancêtre du Christ, époux de Marie, père de Jésus.

suite: L'abbé Patrick Pégourier 

vendredi, 16 mars 2012

Benoît XVI pourrait rencontrer Fidel Castro

fidel_castro_reference.jpgLe Père Federico Lombardi révèle cette possible entrevue:

"Si Fidel Castro veut rencontrer Benoît XVI, le Pape est disponible". 

Après le choc de Sierre, le voyeurisme

RTS

L'émotion est un puissant vecteur de communication. Notre nature humaine nous porte à connaître, à se renseigner, à voir et à savoir. La vue nous donne de contempler la beauté de la Création. Toutefois, nous ne pouvons pas fixer le soleil avec nos yeux, nous le savons par expérience, cela nous brûle les yeux.

L'intimité

L'intimité des enfants, des familles, des personnes qui souffrent doît être absolument respectée. Ce n'est pas de l'ordre la sphère privée, mais bien plus encore, car cela relève de l'intime ! Le médecin personnel de Pie XII avait été radié à vie de l'ordre des médecins pour avoir publié une photo du Pape agonisant. Les photos de Lady Diana dans le tunnel de Paris n'ont Dieu merci jamais été publiées. 

3860122.image.jpeg

De la curiosité à l'imbécilité

La curiosité est un signe d'intelligence, alors que voyeurisme est un vice, qui insulte la mémoire des enfants et des familles qui ont droit au respect. La publication des photos des enfants décédés ne saurait se faire sans l'accord des parents. Dramatique et choquant que la simple éthique professionelle ne soit pas respectée, surtout lorsque l'on sait avec quel engagement professionel tous les services de secours ont accompli leur mission. Sans doute que la crise que connaît une certaine presse écrite n'est pas seulement économique, mais bien plutôt d'ordre professionnel. 

 

Cardinal Levada: Ecône doit clarifier sa position

SSPX Econe Ordination 2009 (6).jpg

Lien: Dom Romain

Cité du Vatican, 16 mars (VIS)

Voici le texte diffusé ce midi par la Salle de Presse du Saint-Siège :

« Au cours de la rencontre du 14 septembre 2011 entre le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et Mgr.Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, un préambule doctrinal, accompagné d’une note préliminaire, a été communiqué à ce dernier, comme base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation de la Fraternité avec le Siège Apostolique.

Ce préambule énonçait certains principes doctrinaux et critères d’interprétation de la doctrine catholique, nécessaires pour garantir la fidélité au magistère de l’Eglise et le Sentire cum Ecclesia.

La réponse de la Fraternité sacerdotale saint Pie X à ce préambule doctrinal, parvenue en janvier 2012, a été soumise à l’examen de la Congrégation puis au jugement du Saint-Père. Conformément à la décision de Benoît XVI, l’évaluation de sa réponse a été remise aujourd'hui par écrit à Mgr.Fellay.

Cette évaluation fait remarquer que la position qu’il a exprimée n’est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite Fraternité. Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape ». 

----

I.MEDIA (RTS.CH)

pere-lombardi.JPGEn vue d’éviter“une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables“, la Congrégation pour la doctrine de la foi a demandé le 16 mars 2012 au supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de bien vouloir “clarifier sa position“ après le préambule doctrinal qui lui avait été soumis mi-septembre 2011.

C’est ce qu’a indiqué le jour même un communiqué du Saint-Siège, précisant que la réponse jusque-là apportée par les héritiers de Mgr Lefebvre n’était “pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite fraternité“. 

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a ajouté que la Fraternité Saint-Pie-X et son supérieur, Mgr Bernard Fellay, avaient “un mois“ pour fournir leur réponse. I.MEDIA. 

...

SITE DE LA CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

Cité du Vatican, 16 mars 2012 (VIS).

250px-Congregation_for_the_Doctrine_of_the_Faith_.jpgLa Congrégation pour la Doctrine de la foi a ouvert un nouveau portail électronique (www. doctrinafidei.va) pour faciliter la consultation de ses documents qui, approuvés par le Pape, participent au magistère ordinaire du Successeur de Pierre. D'où l'importance d'une réception attentive de ces textes de la part des fidèles, et spécialement de ceux qui sont engagés, au nom de l'Eglise, dans le milieu théologique et pastoral.

Outre leur version latine, ces documents principaux sont disponibles en huit langues: allemand, anglais, espagnol, français, italien, polonais et portugais (quelquefois, en hongrois, slovaque, tchèque et néerlandais). Le recueil contient également tous les documents post-conciliaires de la Congrégation, accessibles en trois listes thématiques: ceux de nature doctrinale, ceux de nature disciplinaire et ceux de nature sacramentelle.

Le même site internet propose des informations actualisées relatives aux publications de la collection Documenti e Studi, rassemblant les documents majeurs du dicastère accompagnés de commentaires de théologiens reconnus, ainsi que des informations sur les actes des colloques organisés par la Congrégation, ainsi que des interventions de ses Préfets.

En mettant à disposition via internet son enseignement doctrinal, la Congrégation pour la doctrine de la foi entend toucher un nombre croissant de personnes de part le monde. Plus que jamais, une ample diffusion de l'enseignement du dicastère est nécessaire. De fait, les documents post-conciliaires traitent de questions importantes pour la vie et la mission de l'Eglise, en offrant des réponses doctrinales sûres aux défis qui l'attendent. Les activités de la Congrégation continuent d'être accessibles sur le site officiel du Saint-Siège (www.vatican.va).

Le Pape solidaire avec la Belgique

420433_390004864360216_179778368716201_1421240_138267390_a.jpg

Agence I.Media, jeudi 15 mars 2012, 12:04

 

sipa_00617930_000015_0.jpg... Dans un télégramme adressé le lendemain en son nom à l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, le pape a exprimé sa “profonde sympathie“ aux blessés, à leurs familles, ainsi qu’aux secouristes.

 

“Apprenant le tragique accident d’autocar survenu en Suisse, faisant de nombreuses victimes, dont beaucoup d’enfants, sa sainteté le pape Benoît XVI s’associe par la prière à la peine des familles endeuillées, et il confie les victimes à la miséricorde de Dieu, le priant de les accueillir dans sa lumière“, assure dans ce message le secrétaire d’Etat du Saint-SIège, le cardinal Tarcisio Bertone. Le pape, à travers ce télégramme, “exprime sa profonde sympathie aux personnes blessées et à leurs familles, aux secouristes, priant le Seigneur de leur apporter aide et consolation dans leur épreuve“.

...

 AMI/© I.MEDIA 

 

Benoît XVI au Liban

Le Pape Benoît XVI accomplira une visite pastorale au Liban du 14 au 16 septembre 2012. L'agence I.Media cite le patriarche Laham comme source.

Agence I.Media, vendredi 16 mars 2012, 09:57

 

Le chef de l’Eglise grecque-melkite a indiqué dans la soirée du 15 mars 2012 que Benoît XVI se rendrait au Liban du 14 au 16 septembre prochain. En marge d’une conférence de presse qu’il tenait à Rome (Italie), le patriarche syrien Grégoire III Laham a confié à I.MEDIA quelques-unes des étapes de ce voyage de 3 jours au Pays du Cèdre qui entend favoriser l’unité des chrétiens d’Orient et adresser un message au reste du monde.

 

“Le pape vient chez nous pour renforcer les chrétiens, pour qu’ils soient unis ad intra, et pour donner un message ad extra“, a ainsi assuré le patriarche grec-melkite. Benoît XVI, a affirmé Mgr Laham, sera “un messager de paix au Moyen-Orient“.

 

Il a assuré qu’il serait le premier à accueillir Benoît XVI dans un lieu de culte chrétien, dans l’après-midi du 14 septembre : la basilique Saint-Paul d’Harissa, au-dessus de la ville côtière de Jounieh et à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth. Tout près de là, et non loin de la monumentale statue de Notre-Dame du Liban, se trouve la nonciature apostolique où résidera le pape.

 

Au cours de son premier séjour au Liban, Benoît XVI rencontrera les jeunes du pays mais aussi les religieux et les personnes consacrées. Outre une rencontre avec les autorités politiques du pays, le pape devrait aussi rencontrer les leaders religieux non chrétiens et brièvement visiter certaines églises chrétiennes.

 

Le dimanche 16 septembre, Benoît XVI célébrera une messe au cours de laquelle il remettra “personnellement“ aux patriarches et aux évêques de la région le texte de l’Exhortation apostolique issue des travaux du Synode des évêques d’octobre 2010 consacré à la situation des chrétiens au Moyen-Orient. Le pape aura signé ce texte lors d’une cérémonie préalable.

 

Il y a 15 ans, Jean-Paul II (1978-2005) s’était rendu au Liban pour une visite historique de 2 jours, les 10 et 11 mai 1997, au cours de laquelle il avait notamment signé l’Exhortation apostolique Une espérance pour le Liban, issue des travaux de l’Assemblée spéciale pour le Liban du Synode des évêques.

 

CP/AMI© I.MEDIA