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dimanche, 18 mars 2012

Ecône: pas d'ultimatum, mais une clarification

images-1.jpegHeureusement que les discussions sérieuses se passent dans le secret, ceci pour préserver le maximum de chance pour une réconciliation.

« la réponse de la Fraternité au Préambule doctrinal (qui lui a été soumis le 14 septembre 2011) n’est pas suffisante pour surmonter la fracture. Le pape veut faire tout son possible pour éviter une conclusion très douloureuse. La réponse de Mgr Fellay est attendue d’ici à environ un mois » Père F.Lombardi

Radio Vatican évoque la date du 15 avril (Radio Vatican a les droits médias de la voix du Pape; pas l'Osservatore Romano)

L'agence I.Media, toujours très fiable, reprend les propos du Père Lombardi qui a bien parlé d'une réponse dans le mois à venir. En ce sens, Jean-Marie Guénois a raison de rectifier d'autres interprétations qui évoquaient "un ultimatum". L'Eglise est vraiment une Mère, bonne et patiente. 

Le fossé est pourtant bien profond entre Rome et Ecône. Le communiqué du préfet de la Congrégation de la foi est claire comme de l'eau de roche: "Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape".

Le Pape a levé les excommunications, demandé la libéralisation de la forme extraordinaire, ouvert des séances de discussions théologiques en engageant ses meilleurs théologiens... Mais posons-nous la question, qu'a-t-il obtenu en retour de la part de la FSSPX ?

images.jpegLa porte de l'Eglise est toujours grande ouverte. Au seuil de l'année de la foi et des 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II, la porte de la foi est belle et bien grande ouverte. L'Eglise souhaite une réconciliation, le Pape la désire, comme il a très bien obtenu des accords avec les Anglicans et cherche l'Unité avec les orthodoxes. Benoît XVI a fixé l'oecuménisme comme une grande priorité de son pontificat. 

Or la liberté religieuse, un approfondissement de la Tradition, qui provient de l'Eglise, qui tire du neuf et de l'ancien de son trésor,  semble une pomme de discorde assez considérable qui ne peut pas être gommée si facilement, par un simple coup de crayon. La réconciliation oui ! ... la balle est toujours et encore dans le camp d'Ecône. 

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