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mercredi, 21 mars 2012

Homosexuels, des parents comme les autres ?

images-1.jpegDébat intéressant à Infrarouge, discussion nécessaire vu que le Conseil des Etats a laissé la possibilité d'adoption pour les enfants du conjoint. 

Un premier constat: les idées sont comme la pluie qui tombe sur les sommets des montagnes et qui alimentent ensuite tout le cycle, non pas de l'eau, mais des discussions. L'idéologie principale qui chauffait le plateau TV d'Infrarouge était tout simplement le fameux gender. Il y a toute une déconstruction culturelle, juridique et politique de la famille, avec des termes tels que papa, maman, la famille, l'adoption ... qui ne sont en fait qu'une fonction culturelle, un simple rôle donné à un moment donné de l'histoire. Le gender remet en cause le lien entre nature et culture, entre réalité et construction sociale. Cela montre la puissance phénoménale d'une telle idéologie, qui peut virer au totalitarisme, à une véritable dictature du relativisme. 

Le bon sens

Il était intéressant d'entendre la jeune fille (venue sur le plateau pour démontrer le risque nul pour un enfant) qui a choisi à 16 ans d'aller vivre avec son papa. Tout ramenait en fait à la nature, à la réalité, soit de son expérience d'un père et d'un mère qui l'ont engendrée; il s'agissait bien ensuite du compagnon de son papa. Nous sommes naturellement réaliste lorsque nous parlons. 

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Le second constat est venu par Esther Mamarbachi: nous sommes passés en 50 ans, de la conception de la famille avec un papa et une maman, à des revendications homosexuelles qui ont abouti. L'homosexualité n'est plus considérée, depuis 1985, comme un désordre psychologique. Le Pacs est désormais établi, l'adoption deviendra possible par la loi, et le candidat socialiste français François Hollande promet le mariage homosexuel pour 2013. On en arrive presque à une société homophile. 

Personnellement je retiens l'effort magistral et impressionant de communication accompli par la communauté gay, qui a une visibilité médiatique puissante et extraordinaire, avec toutes les conséquences: réalisation de films, de publicités, d'émissions médiatiques, liés à un stigmatisation des personnes qui sont pour le mariage uniquement entre un homme et une femme par des adjectifs qualificatifs de rétrogrades, de vieux dynosaures, d'homophobes voir d'extrémiste de droite.

L'arc en ciel, les familles plurielles, la tolérance, hétéro ou homo, avoir l'esprit ouvert, évoluer avec son temps .... sont désormais des termes entrés dans notre vocabulaire. L'opinion publique pèse de tout son poids sur nos consciences, comme si la nouveauté et le changement étaient automatiquement meilleurs. 

Le glissement socialiste

Il y a 50 ans, les partis de gauche avaient l'immense mérite de défendre les petits et les faibles, les travailleurs, les ouvriers et les employés pour plus de justice et d'égalité. Désormais, dans leur grande majorité, ils ont glissé vers des positions éthiques douteuses et injustes, à savoir l'euthanasie des personnes souffrantes, du meutre des plus petits et des plus innocents des êtres blotis dans le sein de leur mère, à l'imposition à des enfants de ne plus avoir comme fondement psychologique et structurant l'amour d'un papa et d'une maman. 

At last but not the least, Madame Suzanne Sandoz eut des termes justes, et forts, pour qualifier la volonté d'une femme de priver son enfant d'avoir et de connaître son père, de criminel, au sens fort du terme, soit d'une privation d'un droit fondamental: le droit pour la personne de l'enfant de connaître son papa et sa maman, son origine.

Ceci se base sur la nature, que la culture juridique et politique défend et promeut.  

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