jeudi, 22 mars 2012
L'Université de la Sainte Croix
La nouvelle responsable de la communication du diocèse de Bâle, Adrienne Suvada, n’est pas membre de l’Opus Dei, a confirmé le vicaire général, Markus Thürig, à la "Basler Zeitung", le 21 mars 2012.
Adrienne Suvada a étudié la science des communications à l'Université de la Sainte Croix à Rome. Celle-ci est gérée par l'Opus Dei. Le choix de cette Université a été motivé par "le désir d'une formation élémentaire et spécifique de qualité", précise Markus Thürig.
Adrienne Suvada entrera en fonction le 1er juin 2012.
source: cath.ch
A lire: Dom Romain
Note: Puis, si elle était de l'Opus Dei, et alors ?
On peut entrer dans une gare CFF, sans en ressortir en étant un train. Effectivement, Adrienne n'est pas de l'Oeuvre. Je me souviens avoir assisté à la défense de son travail de licence sur le managment de la firme Victorinox, en 2009, à l'Université de la Sainte Croix, pour l'obtention de sa licence en communication sociale et institutionnelle. Elle est parfaitement qualifiée pour son nouveau job. La faculté de communication est unique en son genre dans le monde entier et fut créé en 1998 lorsque l'Athénée de la Sainte Croix devint Université pontificale. Cela requiert 4 facultés.
Ceci dit, l'Opus Dei est une Prélature reconnue par l'Eglise catholique, dont le fondateur est un saint de cette même Eglise, canonisé par le bienheureux Jean Paul II en octobre 2002. Connaissant de nombreuses personnes de l'Opus Dei, je ne peux que leur exprimer toute mon estime et ma reconnaissance pour leur vocation et leur service.
11:16 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Commentaires
Doux Jésus, les étiquettes dans l’Église, quelle plaie. Il fallait s'y attendre. Que le vicaire général ait à "justifier" la formation et la "couleur" d'une collaboratrice est plus qu'inquiétant !
Hans Urs von Balthasar, illustre habitant de Bâle, n'avait pas étudié à Rome mais plus romain que ça et sans complexe, tu meurs!
Écrit par : Dom Dom | jeudi, 22 mars 2012
Connaissant le contexte, c'est sans doute inévitable. Je connais pourtant des protestants, des athées, qui estiment l'Oeuvre et sont coopérateurs, comme moi. Les préjugés cessent avec la connaissance.
Écrit par : Dominique Fabien | jeudi, 22 mars 2012
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