vendredi, 13 janvier 2012
La crise économique peut être une opportunité
La crise actuelle, alors, peut aussi être une opportunité pour l'entière communauté de vérifier si les valeurs posées comme fondement du vivre social ont créé une société plus juste, équitable et solidaire, ou si, au contraire, il ne faut pas une profonde réflexion pour récupérer les valeurs qui sont la base d'un véritable renouveau de la société et favoriser une reprise non seulement économique, mais aussi attentive à promouvoir le bien intégral de la personne humaine.
Benoît XVI salue le maire de Rome
15:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
L'Eglise en Belgique aux côtés des victimes
Le plan d'action de la conférence épiscopale de Belgique pour lutter contre le cancer de la pédophlilie (Radio Vatican)
en 5 points: volonté de se placer aux côtés des victimes, de rompre le silence, de collaborer à la reconnaissance et à la réparation, de ne pas laisser les abuseurs en paix et de veiller à la prévention dans le futur.
Benoît XVI est sans doute l'un des pionniers qui a su empoigner le taureau par les cornes en étant fidèle à sa conscience et à la vérité, source de liberté et fondement de la crédibilité. La nomination de Mgr Léonard n'est peut-être pas étrangère à ces nouvelles mesures.
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 12 janvier 2012
Mgr Charles Morerod est heureux d'être évêque
Intéressant échange ce matin entre Peter Rothenbühler d'Edipress et Mgr Charles Morerod à l'aula de l'Université lors du Congrès sur les 40 ans du document "Communio et Progressio" (l'évêque, malgré un emploi du temps hyperchargé, a tenu à venir rencontrer les participants)
L'homme des médias, habitué à la provocation presque nécessaire à son métier, a permis au nouvel évêque du diocèse de Fribourg de préciser doucement sa pensée:
- son message principal est celui de la joie: il est beau d'être chrétien. La foi est une joie.
- "J'ai lutté des années contre ma vocation", phrase reprise dans le magazine Migros, concerne sa vocation de prêtre, non pas celle d'évêque. Pour lui, évêque est un appel de Dieu.
Le risque de la vitesse
L'Univers des médias est un monde fascinant, qui tourne à toute vitesse. Les simplifications, les clichés et les idées toutes faites sont parfois présents et nuisent hélas à l'essence même, à la noblesse de la communication.
Lorsque Mgr Morerod a dit qu'il ne voulait pas être évêque, c'est tout à son honneur, en ce sens qu'il ne fait pas carrière, carrièrisme d'ailleurs plusieurs fois vivement dénoncé par Benoît XVI. Certes, le journal Le Temps avait laissé entendre, à tord du reste, que le Père Morerod aurait refusé cette charge lors des consultations. Il en n'est rien, la source est tout simplement fausse.
Un évêque qui a dit OUI
Mgr Morerod n'a jamais dit non, ni refusé de devenir évêque du diocèse. La première fois qu'il fut contacté était bien le 18 octobre, et il a immédiatement dit oui, car son oui remontait à son ordination sacerdotale, ou plutôt à ses voeux religieux, d'obéissance, de chasteté et de pauvreté.
Certes, pour lui, il s'est agit d'un sacrifice, car il aimait les personnes à Rome, connues depuis plus de 15 ans. Ses larmes lors du belle interviewe à la TV venait de là. Mais pour le dominicain, son alliance ou sa bague d'évêque est le symbole fort de son don total et plénier au diocèse, bague de mariage, signe d'amour pour tous et chacun. C'est de bonne augure pour les diocésains, car leur Pasteur aime les personnes qu'il rencontre.
Un Pasteur qui aime
Aussi, en résumé, Mgr Charles Morerod est très heureux d'être évêque à Fribourg, car avec la foi, la prière et l'humour qui le caractérise, est un homme très attachant. Sans nul doute qu'il pleurera à nouveau lorsqu'à 75 ans, le droit canon lui rappelera avec stupeur qu'il devra présenter sa démission au Pape. Ad multos annos
Congrès Communio et Progressio, à suivre
18:52 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
mercredi, 11 janvier 2012
After a while crocodile
Alors que le Pape ira à Cuba, les cubains lui rappellent affectueusement l'expression anglaise: see you soon Rakoon ! or see you later alligator, after a while crododile!
20:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 10 janvier 2012
La démission de Hildebrand ! Qu'est-ce qui fait tourner les news ?
Peut-être que certains se souviennent du slogan publicitaire d'une fameuse marque de chaussures: "il y a deux choses qui font marcher le monde, c'est l'Amour et Bata".
Chacun connaît la célèbre phrase de Galilée à l'issu de son procès: " e pur si muove; et pourtant elle tourne".
Aussi, après deux semaines de polémiques, pourquoi l'affaire de la banque centrale suisse, disons le cas Hildebrand, une affaire d'Etat, retient l'attention les médias, et par eux tient en haleine l'opinion publique ? pour en faire un tel battage ? Autrement dit, qu'est-ce qui meut le système médiatique, qu'est-ce qui met en mouvement les rotatives, ouvrent les micros et enclenchent les caméras ? qui nous passionnent finalement ? nous émeut en fait ?
La news value est un des critères fondamentaux, autrement dit, les caractréristiques que doivent possèder une nouvelle, tel un hameçon, pour être pêchée parmi les plus de 10 000 nouvelles qui envahissent les agences de presse.
Première news value, c'est l'argent.
Les médias s'intéressent, selon la conception anglaise, au sexe, au sang et à l'argent ( en italien, sesso, sangue, soldi, les 3 S en italien ).
Les riches font parler d'eux, les médias donnent chaque années la liste des 100 personalités les plus riches de la planète: Steve Jobs ou le fondateur de Ikea ? Roger Federer ou Berlusconi ?
Seconde news value, c'est la personnalité.
Mr Hildebrand est une grande personnalité, très compétent, jeune, bien marié, une étoile au firmament. Les médias s'intéressent aux grands de ce monde. Si un petit ouvrier, ou moi-même, auraient fait la même chose, rien ne serait venu au grand jour.
Troisième news value, le contraste.
A qui profite le crime ? La chute des élites est très attirante, car fascinante. Perdre la tête, la décapitation est sanglante. Là, le sang invisible attire. Mgr Hildebrand est jeune, beau gosse, avec une femme américaine au charme du Pakistan, un couple amoureux. Si je me casse la jambe, aucune nouvelle. Si Federer se casse un doigt, c'est la news. Mr Hildebrand est au sommet du pouvoir, d'une grande envergure et occupe un poste digne, très en vue.
A ce propos, la différence entre la présence de deux personnes à la première conférence de presse, et la solitude de Mr Hildebrand à l'annonce de sa démission est saisissante. La façon dont il laisse tomber son dossier, avec une agressivité contenue sur la table est remarquable. Si l'Eglise catholique pardonne les péchés, les médias sont sans miséricorde pour les fautifs.
Quatrième news value, la proximité et le changement dans notre vie quotidienne.
Les petits, dont je suis, peuvent être scandalisés alors qu'ils peinent à joindre le deux bouts, par de petites économies. Nous vivons une crise économique. Chacun est inquiet pour son porte-monnaie, son budget, des fins de mois. Aussi, une telle nouvelle nous concerne, car influence les taux de changes.
Les journalistes connaissent, ou peuvent sentir comme par une sixième sens, par flair ou par instinct, quelle news va marcher, soit qu'est ce qui fait la valeur d'une nouvelle. La conjonction de l'argent, de la personalité qui chute, le rententissement sur notre vie de tous les jours donnent un cocktail explosif.
Cinquième news value, la polémique.
Chercher à mouvoir, c'est aussi émouvoir. Dante concluait, dans La Divine Comédie, que "l'amour meut toute chose". Pour le monde médiatique, la polémique est le moteur principal, car elle stimule les passions. Reste à mettre en place, par le système médiatique, la cinquième news value: le débat. Tous le monde s'exprime, les partis politiques, l'UDC contre les autres. Infrarouge titre: victime ou coupable ? victime ou menteur ? complot ? Le bras de fer entre Hildebrand et Blocher donne un vrai match. Les épisodes à succès sont assurées. Esther Mamarbachi rappelle que le Financial Time publiera demain une longue article.
Chaque jour, une nouvelle révélation alimente les débats (comme les mails) éclairent les incertitudes, donnent des indices. Un vrai roman policier. Le désir de connaître, de percer l'énigme, sont puissants.
Cinq points
Voilà quelques critères, qui peuvent en cinq points, tels les doigts d'une main, nous donner un coup de main pour comprendre pourquoi et comment un événement devient une nouvelle, et désormais un feuilleton qui alimente pour des mois encore notre journal quotidien, nos quotidiens pour en faire presque notre pain quotidien. Surtout que Mr Blocher a sa TV zurichoise, et donc est très présent sur la scène médiatique. Une nouvelle a une valeur "marchande" (news value) pour mettre en mouvement la planète médiatique, celle-ci en avait cinq!
23:10 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Fribourg: Congrès Communio et Progressio
Une vision utilitaire des médias
Communio et progressio • Il y a plus de 40 ans paraissait l’instruction pastorale. L’Eglise catholique s’ouvrait totalement au monde de la communication.
En mai 1971, l’instruction pastorale Communio et Progressio concrétisait l’ouverture de l’Eglise catholique dans le monde des médias, exprimée lors du Concile Vatican II. Près de quarante ans plus tard, le document n’a rien perdu de son actualité, malgré les profondes mutations vécues depuis plusieurs décennies dans le monde des médias.
Une journée de réflexion, le 12 janvier à l’Université de Fribourg, fera le point sur la politique de communication de l’Eglise catholique à la lumière de Communio et Progressio. André Kolly, ancien directeur du Centre catholique de radio et télévision (CCRT) à Lausanne, a suivi attentivement l’évolution de cette politique de communication sur la lancée de Vatican II.
Pourquoi l’instruction pastorale Communio et Progressio n’est-elle sortie que six ans après la fin du Concile Vatican II ?
André Kolly: Le document a été créé de façon participative. Il y a eu cinq ou six versions différentes jusqu’à son adoption. Les épiscopats du monde entier ont été consultés deux fois, ce qui est un phénomène peu ordinaire. J’interprète cela comme une prise de conscience de l’importance des médias dans l’Eglise catholique et une volonté de ne pas se laisser dépasser par cette évolution.
Qui se trouve derrière sa rédaction ?
La gestion du document a été confiée au Conseil pontifical pour les communications sociales, lequel a fait appel à des professionnels des médias pour son élaboration, dont le Suisse Mgr Jacques Haas, fondateur du CCRT et président d’UNDA-monde entre 1962 et 1968.
Comment a-t-il été accueilli dans le monde des médias et dans les milieux d’Eglise?
Il a été partout très bien accueilli. Les gens des médias, à qui on l’avait officiellement adressé, se sont sentis reconnus dans leur profession. Et dans les milieux d’Eglise, il a été perçu comme un document élaboré dans la mouvance du Concile. Je relève une de ses particularités: Communio et Progressio fait apparaître une forme de théologie de la communication. Les médias y sont perçus en fonction de leur finalité: la communication, la relation entre les personnes. Ils ont rôle participatif au mystère de la Trinité, au mystère de la Création, et au mystère de l’Incarnation. Le Christ est présenté comme le «parfait communicateur».
On retrouve dans Communio et Progressio une méfiance face à la presse à sensation. Etait-elle fortement implantée en 1971 ?
Le «Blick», les médias à sensation et la presse à polémique existaient déjà. Mais je relève que Communio et Progressio ne développe pas une argumentation agressive, pessimiste et négative face à la presse. On retrouve au contraire un message optimiste face à la communication par les médias.
Un exemple ?
Le chapitre sur la publicité est un exemple très illustratif de cet optimisme, et même de cette vision idyllique de la communication. La publicité est perçue comme un moyen d’information, de faire connaître au large public un produit qui pourra lui apporter quelque chose, et non comme une simple incitation à acheter. Le document a été publié dans un contexte de re-découverte des pays du Sud, dans une période postcoloniale de formidable ouverture. Tout paraissait possible. Les moyens de communication sociale permettaient de bâtir des ponts avec les pays du Sud, en particulier en Afrique et en Amérique latine. L’Eglise pensait avoir en main un formidable outil pour l’éducation des peuples.
Sur quels points le document interpelle-t-il le plus l’Eglise aujourd’hui ?
Réapprendre à donner et à recevoir. L’Eglise catholique trouve dans ce document les moyens d’écouter encore davantage le peuple de Dieu. On y affirme également que la communication par les médias est une affaire de professionnels, avec des principes et des règles. Et que «le langage des médias n’est pas celui de la chaire».
L’Eglise catholique et les médias aujour-d’hui, c’est une histoire d’amour–haine ?
Je pense que l’Eglise catholique a encore conservé une vision davantage utilitaire que culturelle de la communication par les médias. On a tendance à considérer les médias par rapport à leur utilité, un peu comme le font la plupart des entreprises. J’ai en tête un exemple pour illustrer le «syndrome de la chaise vide». J’ai vu dernièrement une émission «Zone d’ombre» consacrée au garde suisse Cédric Tornay, dont la culpabilité dans l’affaire du massacre du commandant et de sa femme est remise en cause, notamment par sa mère. La TV romande a cherché en vain un représentant de l’Eglise catholique. Elle l’a montré en posant une étole sur une chaise vide. C’était le symbole très fort d’une Eglise peu ouverte à la communication dans certaines situations embarrassantes.
Un colloque à Fribourg
La Commission pour la communication et les médias de la Conférence des évêques suisses (CES) et la Ligue catholique suisse pour la presse organisent le 12 janvier, en lien avec la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, un colloque à l’occasion des 40 ans de la publication de «Communio et Progressio». Au cœur des débats, la question des relations entre l’Eglise et les médias. Les invités tenteront de répondre à la question de savoir comment les «communicants de l’Eglise» peuvent et doivent réagir aux profondes mutations qui ont eu lieu ces dernières décennies dans le monde des médias.
Dès 1963, le Concile avait reconnu aux croyants le droit à l’information, considérant que des citoyens bien informés concourent à la formation de l’opinion publique. Cette attitude est une rupture avec la méfiance traditionnelle de l’Eglise envers la presse, la radio et le cinéma. Ces nouveaux moyens de communication peuvent servir à la propagation de l’Evangile.
Six ans après la fin du Concile, «Communion et Progrès» a pour tâche de stimuler la communication ecclésiale. Cet encouragement à favoriser la communication dans l’Eglise prend très rapidement pied en Suisse où dès 1992 les progrès technologiques qui engendrent un nouvel âge de la communication posent question. bb
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 09 janvier 2012
Mgr Léonard: du gag belge du Parlement à l'humour british
Dans son dernier livre, Mgr Léonard évoque le Parlement belge, lui reprochant de s'arroger le droit de légiférer dans certains domaines. Au chapitre politique, il déplore notamment "les nombreux abus commis actuellement en matière de démocratie parlementaire". "Le Parlement s'attribue le droit de décider par vote majoritaire du sens de la sexualité, de la différence du masculin et du féminin, de la signification du mot 'mariage', du rapport métaphysique de l'être humain à la finitude et à la mort, de la qualité des embryons méritant ou non d'être respectés, etc."
Le vice-premier ministre belge Laurette Onkelinx s'en est pris à Mgr Léonard sur RTL-TVI, le 8 janvier :"Les croyants de notre pays mériteraient d’avoir un autre représentant".
Un fin connaisseur du droit constitutionnel
Ceci dit, en cours de droit constitutionnel, on apprend aux étudiants de première année que "le Parlement anglais peut tout faire, sauf changer une femme en homme"*. L'Etat, la démocratie, ne peuvent pas s'en prendre à la constitution fondamentale de l'être humain, à sa création, à sa dignité et à sa destinée. Mgr Léonard a tout juste, un Parlement possède une limite, celle de la nature humaine créée par Dieu. Mgr Léonard ne rougit pas de la vérité sur l'homme, à moins qu'il ne devienne un jour Cardinal ?!
*"Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme", a dit Jean Louis de Lolme. Juriste calviniste de Genève et disciple de Jean-Jacques Rousseau, il était un admirateur du système politique britannique.
Occasion d'acheter ce livre pour le lire attentivement.
« Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde »,
Mgr André-Joseph Léonard, Fidélité, 120 pages, 13,85 €. Port compris.
Pour passer commande, verser le montant de votre achat sur le compte 732-7032002-38 – IBAN BE24 7327 0320 0238 au nom de la Boutique-Dimanche Service avec en communication le titre du livre, CD, DVDF,
La Boutique/Dimanche Service : Chaussée de Bruxelles, 67/2 – 1300 Wavre tel 010/235 900 boutique@catho.be
23:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le tour diplomatique du monde de Benoît XVI
La foi est une lumière
Vraiment le monde est obscur, là où l'homme ne reconnaît plus son lien avec le Créateur
La crise économique
La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l'existence humaine et sur l'importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique
Les jeunes
Les effets de l'actuel moment d'incertitude touchent particulièrement les jeunes. De leur malaise sont nés les ferments qui, les mois derniers, ont investi, parfois durement, diverses régions. Je me réfère tout d'abord à l'Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où les jeunes, qui souffrent entre autres de la pauvreté et du chômage et craignent l'absence de perspectives assurées, ont lancé ce qui est devenu un vaste mouvement de revendication de réformes et de participation plus active à la vie politique et sociale...
J'invite la communauté internationale à dialoguer avec les acteurs des processus en cours, dans le respect des peuples et en étant consciente que la construction de sociétés stables et réconciliées, opposées à toute discrimination injuste, en particulier d'ordre religieux, constitue un horizon plus vaste et plus lointain que celui des échéances électorales
La Syrie: observateurs indépendants
J'éprouve une grande préoccupation pour les populations des pays dans lesquels se poursuivent tensions et violences, en particulier la Syrie, où je souhaite une rapide fin des effusions de sang et le commencement d'un dialogue fructueux entre les acteurs politiques, favorisé par la présence d'observateurs indépendants
La famille
les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l'avenir même de l'humanité... Il faut des politiques qui valorisent et favorisent la cohésion sociale et le dialogue.
C'est dans la famille que l'on s'ouvre au monde et à la vie... Dans ce contexte de l'ouverture à la vie, j'accueille donc avec satisfaction la récente sentence de la Cour de Justice de l'Union européenne, qui interdit de breveter les processus relatifs aux cellules staminales embryonnaires humaines, tout comme la résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui condamne la sélection prénatale en fonction du sexe.
Le terrorisme religieux
Dans de nombreux pays les chrétiens sont privés des droits fondamentaux et mis en marge de la vie publique ; dans d'autres ils souffrent des attaques violentes contre leurs églises et leurs habitations... Dans d'autres parties du monde, on trouve des politiques orientées à marginaliser le rôle de la religion dans la vie sociale, comme si elle était cause d'intolérance, plutôt que contribution appréciable dans l'éducation au respect de la dignité humaine, à la justice et à la paix.
Le terrorisme motivé religieusement a fauché l'an passé également de nombreuses victimes, surtout en Asie et en Afrique... La religion ne peut être utilisée comme prétexte pour mettre de côté les règles de la justice et du droit en faveur du " bien " qu'elle poursuit".
L'écologie au service de l'homme
La sauvegarde de l'environnement, la synergie entre la lutte contre la pauvreté et celle contre les changements climatiques constituent des domaines importants pour la promotion du développement humain intégral.
Source: VIS Intégralité
Extraits du discours du Pape aux ambassadeurs auprès du Saint-Siège:
"A travers vous, mes souhaits s'étendent à toutes les nations que vous représentez, avec lesquelles le Saint-Siège maintient des relations diplomatiques. C'est une joie pour nous que la Malaisie ait rejoint cette communauté... Les accords qui ont été passés en 2011 avec l'Azerbaïdjan, le Monténégro et le Mozambique sont des signes de coopération entre l'Eglise catholique et les Etats... De même, le Saint-Siège désire tisser un dialogue fructueux avec les organisations internationales et régionales et, dans cette perspective, je relève avec satisfaction que les pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-est (A.S.E.A.N.) ont accueilli la nomination d'un nonce apostolique accrédité près de cette organisation. Je ne peux omettre de mentionner que, au mois de décembre dernier, le Saint-Siège a renforcé sa longue collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations, en en devenant membre à part entière".
"Je désire enfin saluer le Sud-Soudan qui, en juillet dernier, s'est constitué en tant qu'Etat souverain. Je me félicite que ce pas ait été accompli pacifiquement. Hélas, tensions et affrontements se sont succédé ces derniers mois et je souhaite que tous unissent leurs efforts afin que, pour les populations du Soudan et du Sud Soudan, s'ouvre enfin une période de paix, de liberté et de développement".
"La rencontre d'aujourd'hui se déroule traditionnellement à la fin des festivités de Noël, où l'Eglise célèbre la venue du Sauveur. Il vient dans l'obscurité de la nuit, et pourtant sa présence est immédiatement source de lumière et de joie... Vraiment le monde est obscur, là où l'homme ne reconnaît plus son lien avec le Créateur et, ainsi, met également en danger ses relations avec les autres créatures et avec la création elle-même. Le moment actuel est malheureusement marqué par un profond malaise et les diverses crises: économiques, politiques et sociales, en sont une expression dramatique".
"A ce sujet, je ne peux pas ne pas mentionner, avant tout, les développements graves et préoccupants de la crise économique et financière mondiale. Celle-ci n'a pas frappé seulement les familles et les entreprises des pays économiquement plus avancés, où elle a trouvé son origine, créant une situation dans laquelle beaucoup, surtout parmi les jeunes, se sont sentis désorientés et frustrés dans leurs aspirations d'un avenir serein, mais elle a aussi profondément marqué la vie des pays en voie de développement. Nous ne devons pas nous décourager mais retracer résolument notre chemin, avec de nouvelles formes d'engagement. La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l'existence humaine et sur l'importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique: non seulement pour chercher à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais pour nous donner de nouvelles règles qui assurent à tous la possibilité de vivre dignement et de développer leurs capacités au bénéfice de la communauté dans son ensemble".
"Les effets de l'actuel moment d'incertitude touchent particulièrement les jeunes. De leur malaise sont nés les ferments qui, les mois derniers, ont investi, parfois durement, diverses régions. Je me réfère tout d'abord à l'Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où les jeunes, qui souffrent entre autres de la pauvreté et du chômage et craignent l'absence de perspectives assurées, ont lancé ce qui est devenu un vaste mouvement de revendication de réformes et de participation plus active à la vie politique et sociale... L'optimisme initial a cependant cédé le pas à la reconnaissance des difficultés de ce moment de transition et de changement... Le respect de la personne doit être au centre des institutions et des lois, il doit conduire à la fin de toute violence et prévenir le risque que l'attention due aux demandes des citoyens et la nécessaire solidarité sociale se transforment en simples instruments pour garder ou conquérir le pouvoir. J'invite la communauté internationale à dialoguer avec les acteurs des processus en cours, dans le respect des peuples et en étant consciente que la construction de sociétés stables et réconciliées, opposées à toute discrimination injuste, en particulier d'ordre religieux, constitue un horizon plus vaste et plus lointain que celui des échéances électorales".
"J'éprouve une grande préoccupation pour les populations des pays dans lesquels se poursuivent tensions et violences, en particulier la Syrie, où je souhaite une rapide fin des effusions de sang et le commencement d'un dialogue fructueux entre les acteurs politiques, favorisé par la présence d'observateurs indépendants. En Terre Sainte, où les tensions entre Palestiniens et Israéliens ont des répercussions sur les équilibres de tout le Moyen-Orient, il faut que les responsables de ces deux peuples adoptent des décisions courageuses et clairvoyantes en faveur de la paix. J'ai appris avec plaisir que, suite à une initiative du Royaume de Jordanie, le dialogue a repris ; je souhaite qu'il se poursuive afin que l'on parvienne à une paix durable, qui garantisse le droit des deux peuples à vivre en sécurité dans des Etats souverains et à l'intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues... Je suis aussi avec grande attention les développements en Irak, déplorant les attentats qui ont causé encore récemment la perte de nombreuses vies humaines, et j'encourage ses autorités à poursuivre avec fermeté sur le chemin d'une pleine réconciliation nationale".
"L'éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d'elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l'avenir de toute la société... Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l'éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d'un homme avec une femme. Il ne s'agit pas d'une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l'avenir même de l'humanité... Il faut des politiques qui valorisent et favorisent la cohésion sociale et le dialogue. C'est dans la famille que l'on s'ouvre au monde et à la vie... Dans ce contexte de l'ouverture à la vie, j'accueille donc avec satisfaction la récente sentence de la Cour de Justice de l'Union européenne, qui interdit de breveter les processus relatifs aux cellules staminales embryonnaires humaines, tout comme la résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui condamne la sélection prénatale en fonction du sexe. Plus généralement, en regardant surtout le monde occidental, je suis convaincu que les mesures législatives qui non seulement permettent mais parfois même favorisent l'avortement, pour des motifs de convenance ou des raisons médicales discutables, s'opposent à l'éducation des jeunes et par conséquent à l'avenir de l'humanité".
"Les institutions éducatives remplissent un rôle tout autant essentiel pour le développement de la personne... Il faut mettre en œuvre des politiques de formation afin que l'éducation scolaire soit accessible à tous et qu'en plus de promouvoir le développement cognitif de la personne, elle prenne soin de la croissance harmonieuse de la personnalité, y compris son ouverture au transcendant. L'Eglise catholique a toujours été particulièrement active dans le domaine des institutions scolaires et académiques, remplissant une œuvre appréciée à côté de celle des institutions étatiques. Je souhaite donc que cette contribution soit reconnue et valorisée aussi par les législations nationales".
"Dans cette perspective on comprend bien qu'une œuvre éducative efficace requiert également le respect de la liberté religieuse. Celle-ci est caractérisée par une dimension individuelle, ainsi que par une dimension collective et une dimension institutionnelle. Il s'agit du premier des droits de l'homme, parce qu'elle exprime la réalité la plus fondamentale de la personne. Trop souvent, pour des motifs divers, ce droit est encore limité ou bafoué. Je ne puis évoquer ce sujet sans commencer par saluer la mémoire du ministre pakistanais Shahbaz Bhatti, dont l'infatigable combat pour les droits des minorités s'est achevé par une mort tragique".
"Il ne s'agit pas, malheureusement, d'un cas unique. Dans de nombreux pays les chrétiens sont privés des droits fondamentaux et mis en marge de la vie publique ; dans d'autres ils souffrent des attaques violentes contre leurs églises et leurs habitations... Dans d'autres parties du monde, on trouve des politiques orientées à marginaliser le rôle de la religion dans la vie sociale, comme si elle était cause d'intolérance, plutôt que contribution appréciable dans l'éducation au respect de la dignité humaine, à la justice et à la paix. Le terrorisme motivé religieusement a fauché l'an passé également de nombreuses victimes, surtout en Asie et en Afrique... La religion ne peut être utilisée comme prétexte pour mettre de côté les règles de la justice et du droit en faveur du " bien " qu'elle poursuit".
"Je voudrais mentionner aussi des signes encourageants dans le domaine de la liberté religieuse. Je me réfère à la modification législative grâce à laquelle la personnalité juridique publique des minorités religieuses a été reconnue en Géorgie; je pense aussi à la sentence de la Cour européenne des droits de l'homme en faveur de la présence du crucifix dans les salles de classes italiennes... Je souhaite que l'Italie continue à promouvoir une relation équilibrée entre l'Eglise et l'Etat, constituant ainsi un exemple, auquel les autres nations puissent se référer avec respect et intérêt".
" Sur le continent africain,...il est essentiel que la collaboration entre les communautés chrétiennes et les gouvernements aide à parcourir un chemin de justice, de paix et de réconciliation, où les membres de toutes les ethnies et de toutes les religions soient respectés. Il est douloureux de constater que, dans divers pays de ce continent, ce but est encore lointain. Je pense en particulier à la recrudescence des violences qui touche le Nigeria,...aux séquelles de la guerre civile en Côte d'Ivoire, à l'instabilité persistante dans la région des Grands Lacs et à l'urgence humanitaire dans les pays de la Corne de l'Afrique. Je demande, une fois encore, à la communauté internationale d'aider avec sollicitude à trouver une solution à la crise qui perdure depuis des années en Somalie".
"Enfin, je tiens à souligner qu'une éducation correctement comprise ne peut que favoriser le respect de la création. On ne peut oublier les graves calamités naturelles qui, au cours de 2011, ont touché diverses régions du Sud-est asiatique et les désastres écologiques comme celui de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. La sauvegarde de l'environnement, la synergie entre la lutte contre la pauvreté et celle contre les changements climatiques constituent des domaines importants pour la promotion du développement humain intégral. Par conséquent je souhaite que, suite à la XVIIème session de la Conférence des Etats parties à la Convention de l'ONU sur les changements climatiques, qui s'est conclue récemment à Durban, la Communauté internationale se prépare à la Conférence de l'ONU sur le développement durable (" Rio+20 ") comme une authentique " famille des nations " et, donc, avec un grand sens de la solidarité et de la responsabilité envers les générations présentes et celles du futur".
"Animé par la certitude de la foi, le Saint-Siège continue à donner sa propre contribution à la communauté internationale, selon cette double intention que le Concile Vatican II - dont le cinquantième anniversaire a lieu cette année - a clairement définie: proclamer la grandeur suprême de la vocation de l'homme et la présence en lui d'un germe divin, et offrir à l'humanité une coopération sincère, qui instaure la fraternité universelle qui correspond à cette vocation".
VIS 20120109 (2.090)
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
dimanche, 08 janvier 2012
France, fille aînée de l'Eglise, qu'as-tu fait de ton baptême ?
Mes nombreux amis français ne m'en tiendront pas rigueur, car ils savent que je les aime et que je leur dois tant. Depuis petit enfant, mon papa m'a appris que la France est le pays des saints: le Saint Curé d'Ars, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d'Arc.. etc. etc., la liste est très très longue.
Les saints sont catholiques
Les saints sont en tout premier lieu catholiques, soit pour tous, universels et ultimement ils appartiennent à Jésus. Il en est de même pour Sainte Jeanne d'Arc, qui est catholique, dont le dernier cri sur le bûcher fut "Jésus". Certes, Jeanne est bien-sûr française, donc capable d'un don pour tous et pour chacun. Le Front national ne fait que de la récupération en montrant que l'idéologie nationaliste veut faire passer la Nation avant l'Eglise catholique. Rien à voir avec un saint patriotisme.
Ce danger, cette tentation rôde autour de bien des catholiques de part le monde, en se rendant visible explicitement sur le site du Salon Beige. A la suite des baptêmes de Benoît XVI à la chapelle Sistine, le Pape s'est exprimé ainsi: Après l’angélus, le pape a salué les visiteurs de langue française, les invitant à se souvenir de leur baptême, "de ce jour où le regard du Père s’est posé sur chacun de nous, nous inondant de son Esprit et de sa vie".
Le Salon Beige titre: Le Pape invite les Français à se souvenir de leur baptême. Et les Belges, et la Suisse Romande, et les Canadiens, et les habitants du grand continent de l'Afrique ? ne parlent-il pas cette langue commune ?
L'Eglise est une Mère
La fameuse phrase du bienheureux Jean Paul II, exacte et authentique, prend alors sa vraie signification: France, qu'as-tu fait de ton baptême, soit de ta vocation catholique et universelle, pour tous et pour chacun dans l'ordre de la foi, capable d'engendrer des saints et des saintes de France pour le monde entier ? Cela vaudrait la peine de revisiter la conception de la Nation. L'Eglise est une Mère, avec de nombreux enfants et de nombreux pays. En relisant l'histoire, dont le baptême de Clovis célébrée à Reims par le même bienheureux Jean Paul II, la France peut-être qualifiée du doux vocable fille aînée de cette Eglise. Réjouissons-nous, car nous avons tant reçu. Souvenons-nous que le bienheureux Jean Paul II n'a pas dit: France, qu'as-tu fait de ta Nation.... mais que la France est la fille aînée de l'Eglise.
23:00 | Lien permanent | Commentaires (7) | | |
L'hiver arabe
Elu en mars 2011, 77e patriarche de l'Eglise maronite, Mgr Béchara Raï dirige une communauté de 3,5 millions de chrétiens d'Orient à travers le monde. Il fait part de sa vive inquiétude : la montée en puissance des islamistes met en danger sa communauté. Il redoute que la percée de mouvements islamistes ne pousse les chrétiens à l'exil. Entretien dans son siège épiscopal à Bkerke, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth.
...on ne peut pas parler de « printemps arabe », mais « d'hiver arabe ».
----------
La fuite des chrétiens d'Egypte se chiffrerait à 100 000 depuis la "révolution". Magdi Cristiano Allam, italien d'origine égyptienne, ancien journaliste du Corriere della Sera et eurodéputé, a toujours tenté d'informer l'opinion publique du réel danger de voir les chrétiens pris comme cibles par les Frères Musulmans. Ce sont eux qui tenaient la régie des événements en Egypte.
La guerre de la communication
Ils sont très bien formés en rhétorique et possèdent des nombreux portes-paroles pour les médias. Aussi l'expression "printemps arabe" pourrait être attribué à "cet effort" de communication. Si le christianisme a mauvaise conscience sur l'usage de la violence, il en est pas de même pour les islams. Aussi, il est très profitable de nous culpabiliser sur les croisades alors qu'elles se voulaient être en premier lieu une réponse défensive face au terrorisme islamiste de l'époque.
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 07 janvier 2012
L'Occident navigue à vue
L'EGLISE N'A PAS DE SOLUTIONS TECHNIQUES MAIS PEUT ORIENTER L'HUMANITE
CITE DU VATICAN, 6 JANVIER 2012 (VIS).
Aujourd'hui à midi, solennité de l'Epiphanie du Seigneur, le Saint-Père s'est présenté à la fenêtre de son bureau pour réciter l'Angélus avec les fidèles réunis Place Saint-Pierre .... Dans ses mots d'introduction à la prière mariale, Benoit XVI a expliqué que "l'Epiphanie est une très vielle fête...qui met en valeur le mystère de la manifestation de Jésus Christ à tous les peuples représentés par les Mages qui sont allés adorer le Roi des Juifs qui vient de naitre à Bethlehem, comme le raconte l'Evangile de Saint Mathieu".
Le Pape a précisé que "toute la période de la Nativité et de l'Epiphanie est caractérisée par le thème de la lumière", car "Jésus est le soleil qui est apparu à l'horizon de l'humanité pour illuminer l'existence personnelle de chacun de nous et nous guider tous unis, vers le but de notre cheminement, vers la terre de la liberté et de la paix, où nous vivrons pour toujours en pleine communion avec Dieu et entre nous". L'annonce de ce mystère de salut a été confiée par le Christ à toute l'Eglise: "Le monde, avec toutes ses requêtes, n'est pas capable de redistribuer à l'humanité la lumière nécessaire à orienter son cheminement. Nous le vérifions dans nos vies: la civilisation occidentale semble avoir perdu ses repères et navigue à vue. Mais l'Eglise, grâce à la Parole de Dieu, voit au-delà du brouillard. Elle n'a pas de solutions techniques mais elle maintient le cap et offre la lumière de l'Evangile à tous les hommes de bonne volonté, de toutes nations et cultures".
N.B. Mon collègue de Plunkett aura pris note que l'Eglise n'offre pas de solutions techniques, donc ni politiques, ni économiques, ni culturelles, ni écologiques, car la foi irrigue le monde en garantissant aux laïcs la liberté temporelle en lien avec la vérité.
15:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 06 janvier 2012
Benoît XVI ne serait pas une personnalité attractive ?
Alors que j'écoutais avec un certain plaisir un évêque sur une chaîne TV, j'entendis avec une certaine stupeur les propos du prélat: " je fus saisi par la présence de quelques jeunes aux JMJ, pourtant le Pape n'est pas la personne la plus attirante aujourd'hui".
Le complexe anti-romain
Je peux comprendre ce genre de propos, sauf que les statistiques ou les faits prouvent précisément le contraire, aussi j'y discerne un complexe ou plutôt une vraie maladie de l'esprit ou une maladie spirituelle comme l'a bien compris le Cardinal Hans Urs von Balthasar dans son fameux livre Le complexe anti-romain.
Cela me rappelle les propos d'une jeune en 2003 qui se préoccupait de l'invitation faite à Jean Paul II pour la seconde journée nationale des jeunes à Berne en 2004: "mais pourquoi voulez-vous inviter le Pape ? Il n'y aura pas plus de 3000 jeunes". Résultat des courses: nous fûmes 16 000 et le bineheureux Jean Paul II reçut une standing ovation de plus de 15 minutes. La venue du Pape a boosté les inscriptions.
Pour avoir eu la grâce de "fréquenter" durant quelques années le Saint Père, il y a chez Pierre un charisme unique qui lui vient du Christ. Il n'y a qu'à constater le joie qui se dégage de l'assemblée lorsqu'on voit Pierre entrer en procession dans la Basilique Saint Pierre, ou lors d'une audience à la sale Paul VI, ou lors d'une visite. Aucun chef d'Etat, aucune star ne peuvent se vanter d'un tel élan surnaturel.
Les JMJ
La visite de Benoît XVI en France en 2008 a prouvé l'attachement des fidèles au Saint-Père. La JMJ de Madrid a démontré à ceux et celles qui souffrent de ce complexe anti-romain qu'une nouvelle génération est bel et bien en train de venir aux affaires.
Voir Pierre, aimer le Pape, n'a rien à voir avec le culte de la personnalité, ni avec l'acclamation d'une idole. Voir le Pape, entendre et voir Benoît XVI est de l'ordre de la foi. Car comme le dit l'évêque de Fribourg": c'est beau d'avoir la foi. Et 2012 sera l'année de la foi, ce qui devrait permettre de sortir de la crise ecclésiastique, car la crise actuelle de l'Eglise est une crise cléricale.
Une crise cléricale
Les fidèles le sentent bien. Comme l'a écrit le Cardinal Journet: "La Révélation extérieure est au service de la grâce infusée dans les coeurs: et c'est blesser l'amour vif de Dieu que de la récuser systématiquement". Le Pape est ainsi l'écho de la foi.
Un sportif de haut niveau eut l'occasion de saluer Benoît XVI lors d'une audience sur la place Saint Pierre. Il m'a confié: "lorsqu'il a été élu, je n'ai pas très bien compris pourquoi il avait été élu. Mais lorsque je l'ai vu, j'ai compris pourquoi c'était lui". Ce sportif de haut-niveau, qui côtoyait les grandes stars, ne se lassait pas de dire sa joie d'avoir rencontér le Pape à tous les journalistes qui lui téléphonaient pour une interview.
Le doux Christ de la terre
Se distancer du Pape, ou s'en séparer ne porte que vers la perte du dynamisme, la perte de la joie, la perte d'un avenir plein d'espérance. Le Pape est bien le Vicaire du Christ, comme l'ombre de la lumière de Dieu sur terre. Selon Saint Thomas Becket: "celui qui ne sème pas selon la foi de Pierre n'a aucun avenir".
22:17 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Consistoire: 22 nouveaux Cardinaux crées par Benoît XVI les 18-19 février
La majorité des 125 cardinaux électeurs auront été nommés par Benoît XVI.
Le collège des cardinaux compte 192 cardinaux, dont 108 électeurs. Lors du consistoire du 19 février, il comptera 214 cardinaux, originaires de 70 pays (dont 125 électeurs).
1. Mons. FERNANDO FILONI, Prefetto della Congregazione per l'Evangelizzazione dei Popoli;
2. Mons. MANUEL MONTEIRO DE CASTRO, Penitenziere Maggiore;
3. Mons. SANTOS ABRIL Y CASTELLÓ, Arciprete della Basilica Papale di Santa Maria Maggiore;
4. Mons. ANTONIO MARIA VEGLIÒ, Presidente del Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti;
5. Mons. GIUSEPPE BERTELLO, Presidente della Pontificia Commissione per lo Stato della Città del Vaticano e Presidente del Governatorato del medesimo Stato;
6. Mons. FRANCESCO COCCOPALMERIO, Presidente del Pontificio Consiglio per i Testi Legislativi;
7. Mons. JOÃO BRAZ DE AVIZ, Prefetto della Congregazione per gli Istituti di Vita Consacrata e le Società di Vita Apostolica;
8. Mons. EDWIN FREDERIK O'BRIEN, Pro-Gran Maestro dell'Ordine Equestre del Santo Sepolcro di Gerusalemme;
9. Mons. DOMENICO CALCAGNO, Presidente dell'Amministrazione del Patrimonio della Sede Apostolica;
10. Mons. GIUSEPPE VERSALDI, Presidente della Prefettura degli Affari Economici della Santa Sede;
11. Sua Beatitudine GEORGE ALENCHERRY, Arcivescovo Maggiore di Ernakulam-Angamaly dei Siro-Malabaresi (India);
12. Mons. THOMAS CHRISTOPHER COLLINS, Arcivescovo di Toronto (Canada);
13. Mons. DOMINIK DUKA, Arcivescovo di Praha (Repubblica Ceca);
14. Mons. WILLEM JACOBUS EIJK, Arcivescovo di Utrecht (Paesi Bassi);
15. Mons. GIUSEPPE BETORI, Arcivescovo di Firenze (Italia);
16. Mons. TIMOTHY MICHAEL DOLAN, Arcivescovo di New York (Stati Uniti d'America);
17. Mons. RAINER MARIA WOELKI, Arcivescovo di Berlin (Repubblica Federale di Germania);
18. Mons. JOHN TONG HON, Vescovo di Hong Kong (Repubblica Popolare Cinese);
Con più di 80 anni:
1. Sua Beatitudine LUCIAN MUREŞAN, Arcivescovo Maggiore di Făgăraş e Alba Iulia dei Romeni (Romania);
2. Mons. JULIEN RIES, Sacerdote della Diocesi di Namur e Professore emerito di storia delle religioni presso l'Università Cattolica di Louvain;
3. P. PROSPER GRECH, O.S.A., Docente emerito di varie Università romane e Consultore presso la Congregazione per la Dottrina della Fede;
4. P. KARL BECKER, S.I, Docente emerito della Pontificia Università Gregoriana, per lunghi anni Consultore della Congregazione per la Dottrina della Fede.
13:22 | Lien permanent | Commentaires (6) | | |
jeudi, 05 janvier 2012
Consistoire pour l'Epiphanie
Selon Andrea Tornielli, vaticaniste très souvent bien informé, Benoît XVI annoncera demain 6 janvier, le jour même de l'Ephiphanie, la convocation d'un consistoire, soit la création de nouveaux cardinaux, qui se tiendra probablement le 18 et 19 février 2012.
23:35 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Partager ce que le chrétien a de plus cher: le Christ Jésus!
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Mgr Dominique Rey pour la liberté et la tolérance
Dans La Nef, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, revient s'exprime sur la liberté des catholiques et la tolérance:
"Certains s’étonnent des réactions des catholiques, taxés «d’ultra-conservateurs» ; comme si à la limite, on voulait interdire aux chrétiens offensés, d’user de la même liberté d’expression pour se défendre, que celle dont ont bénéficié les artistes pour créer et exposer leurs œuvres, à renfort de subventions publiques, en oubliant au passage le principe de la sacro-sainte tolérance.
[L'Eglise] se doit d’exprimer publiquement sa réprobation face au lynchage dont la figure du Christ fait l’objet. Elle doit user dudroit légitime de se défendre que lui reconnaît la loi, quand on porte atteinte à la liberté de croire. Ce droit de protestation est un devoir moral en particulier vis-à-vis de ceux qui ont pu être blessés et choqués. Ce droit fait même partie des conditions d’exercice d’un authentique dialogue de l’Eglise avec la culture contemporaine.
Certains invoquent pieusement que la prière est la réponse la plus pertinente face à l’offense et à l’opprobre qui maintiennent encore le Christ en agonie. L’auto-censure ne serait-elle pas le meilleur parti pour éviter la surenchère médiatique et paradoxalement, de faire de la pub à nos détracteurs ? Cependant,le silence de la Croix n’est pas le seul « lieu théologique » qui justifierait notre abstention, face à l’invective et à la profanation. En effet, le silence de la Passion s’efface au matin de Pâques devant la joie de l’attestation. Pierre, Paul et Barnabé eurent le courage, au cœur de l’épreuve qui devait les conduire à la mort, d’ouvrir la bouche pour défendre le Christ, malgré les représailles. Cette confession de foi relève du même registre que l’expérience artistique. Elle expose une vérité qui nous rejoint au plus intime, et qui nous dépasse car elle nous excède.
Entre le mutisme inhibé et la réplique doloriste ou agressive,l’Eglise doit articuler une parole critique par rapport à l’intolérance de ceux qui se moquent, et une parole prophétiqueen regard des attentes spirituelles d’une société où la consommation tient lieu d’espérance et d’exutoire, et qui prétend se passer de transcendance. [...]"
11:16 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Hildebrand et la communication de crise
|
|||||||||
|
10:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mercredi, 04 janvier 2012
Pass'Amour: pas contre, mais tout contre
plutôt que Pass’Contraception
Une sorte de GPS pour trouver le chemin de l'amour vrai
Cette association a-confessionnelle se compose de parents, d’éducateurs à la vie, d’infirmières, de médecins, de pharmaciens. Elle a donc élaboré un projet, intitulé « Pass’AMOUR », pour proposer aux jeunes lycéens une approche plus globale, positive et responsabilisante, de l’amour humain.
16:42 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
mardi, 03 janvier 2012
Vincent Pellegrini: Interview de Charles Morerod
Interview.
Nous avons rencontré à la veille de Noël Mgr Charles Morerod, dominicain et nouvel évêque du diocèse de Lausanne, Genève, Fribourg.
Vincent Pellegrini
Mgr Morerod, je me suis laissé dire que vous aviez des origines valaisannes…
Oui, par ma grand-mère paternelle, une Abbet de Chemin-Dessus. Et j’ai eu comme parrain le chanoine Jean Brouchoud de l’Abbaye de Saint-Maurice qui est décédé l’an dernier.
Avez-vous encore des contacts avec le Valais ?
Oui, notamment car j’aime venir skier à Crans-Montana, à Verbier et aux Crosets. J’ai d’ailleurs déjà réservé des jours dans mon agenda pour pouvoir faire du ski.
Mgr Morerod, pouvez-vous nous parler des Noëls de votre enfance ?
Pour être franc je dirai: sapin, crèche et cadeaux.
Et comme évêque, comment passerez-vous ce Noël?
Je célébrerai la messe de minuit à Genève et la messe du matin de Noël à la cathédrale de Fribourg.
Quel est pour vous le message de Noël?
C’est Dieu fait homme pour que nous soyions avec Lui.
Selon un sondage de l’Institut Link en Suisse, seuls 22,1 % des gens considèrent que l’histoire du Christ s’est déroulée dans le détail telle que le décrit le récit biblique. Si on rapporte cela à Noël…
Même si l’on discute les détails en invoquant les genres littéraires on doit admettre que Noël est historique. Jésus est né, il est né d'une Vierge (ce qui a déjà frappé les imaginations sur le moment), et dans des conditions matérielles difficiles.
Vous avez choisi comme devise «Pour moi vivre c’est le Christ », pourquoi ?
C’est un passage tiré de Saint Paul et je me rattache à cette expérience qu’il a eue: rencontrer le Christ et être saisi par Lui. Dès ce moment, on veut être avec Lui pour toujours.
Qu’y a-t-il de représenté sur votre blason?
Il y a les trois armoiries diocésaines de Lausanne, Genève, Fribourg que j’ai complétées par une croix dominicaine.
Il n’y a plus d’évêque auxiliaire à Lausanne depuis longtemps suite au départ de Mgr Bürcher. Quand en nommerez-vous un autre? Le ferez-vous rapidement?
Je ne sais pas. La coutume ne demande pas un évêque auxiliaire (c'est le pape qui nomme).
Quel est le chantier sur lequel vous allez travailler tout de suite?
Beaucoup de gens ne savent plus ce qu’est le christianisme. Ils critiquent sans connaître. L’évêque doit annoncer la foi et enseigner une grande partie de sa vie.
Participez-vous toujours, côté Vatican, aux discussions avec Ecône?
Non, car les débats théologiques sont terminés et nous avons en plus pour recommandation de ne pas faire de commentaires sur ce sujet.
Vous voulez lancer un site internet pour les gens. En quoi cela consistera-t-il ?
Il me faut trouver des collaborateurs pour élaborer et suivre ce site où les gens pourront poser des questions. L’idée m’est venue d’une paroisse réformée de Suisse romande qui renvoyait à un site québécois protestant très bien fait. Les gens pouvaient y poser des questions sur la foi et les questions religieuses. Il faut que le diocèse fasse quelque chose de semblable pour sa visibilité. Il faut trouver les gens pour répondre à toutes les questions qui peuvent être posées par les paroissiens. Mon vœu est que les répondants soient théologiens et philosophes afin qu’ils puissent répondre de manière très prudente et précise.
Des choses vont-elles changer dans la formation des futurs prêtres de votre diocèse?
Je fais tout à fait confiance au supérieur du séminaire.
Il y a eu des polémiques, avant votre arrivée, au sujet du regroupement des 256 paroisses dans 52 unités pastorales.
Je vais commencer par faire un bilan. Mais on a peu de prêtres et si l’on veut des liturgies dignes il faut rassembler les paroisses. Cela me permet aussi de rencontrer un moins grand nombre d’interlocuteurs que s’il faut passer de paroisse en paroisse et faire un véritable marathon. L’unité pastorale facilite les choses mais de toute façon une planification pastorale est en cours.
Vous avez dit dans une interview que la force de l'Eglise c'était sa différence.
Qu'avezvous voulu dire par là ?
Quand on va à l'église, on y cherche Dieu. C'est-à-dire un infiniment grand. Si l'Eglise se contentait d'offrir ou d'approuver ce qu'on trouve déjà partout, pourquoi y aller?
Comment faire éclore un plus grand nombre de sacerdotales?
Expérience faite dans plusieurs pays industrialisés, il y a des vocations là où on se réjouit de la vocation du prêtre, en claire et simple adhésion à ce que l'Eglise propose comme la vie d'un prêtre. Il faut dire que c'est beau d'être, que ça a un sens de donner totalement sa vie, et qu'ainsi on peut apporter une très grande aide aux autres.
Biographie
Naissance le 28 octobre 1961 à Riaz (Fri) et collège à Bulle. Maturité en 1981.
Novice dominicain en 1983 et profession solennelle en février 1987. Ordination à la prêtrise le 30 avril 1988 à Genève.
Licence de théologie à l’Université de Fribourg en 1987, suivie du doctorat en théologie en 1993.
Mgr Morerod a aussi été diacre puis vicaire de la paroisse Saint Paul à Genève et aumônier de l’Université de Fribourg.
Licence en philosophie à l’université de Fribourg en 1996. Professeur à l’Université de Fribourg en théologie fondamentale. Et doctorat de philosophie en 2004 à l’Institut catholique de Toulouse.
Depuis 1997, rédacteur de l’édition française de la revue Nova et Vetera. Professeur à la prestigieuse Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin (Angelicum) à Rome. Il en devient le recteur en 2009.
Mgr Morerod a été professeur invité de plusieurs autres universités. En 2002, il est devenu membre de la Commission Internationale Anglicane-Catholique Romaine (ARCIC). Il est aussi membre de la commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique romaine.
En 2009, Charles Morerod devient secrétaire général de la Commission Théologique Internationale et Consulteur à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Le 11 décembre 2011, consécration comme évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
19:26 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
I.Media: quelques infos sur le Pape
Agence I.Media, Rome AMI
-------------------------
Petite rétrospective 2011
Tout au long de l’année 2011, Benoît XVI a multiplié les gestes d’ouverture et de dialogue, parfois de manière audacieuse. Ainsi, la rencontre interreligieuse du 27 octobre à Assise (Italie) a eu lieu un mois après la visite au Vatican du supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, dont Rome souhaite la réintégration. Le rassemblement d’Assise a inévitablement ravivé le souvenir de Jean-Paul II (1978-2005), que son successeur immédiat avait béatifié le 1er mai place Saint-Pierre, devant plus d’un million de fidèles.
En voyage en Allemagne comme tout au long de l’année, Benoît XVI a souhaité une réforme de l’Eglise pour donner un nouvel élan à l’évangélisation et à l’annonce de la foi. 2011 a été aussi marquée par le succès des Journées mondiales de la jeunesse de Madrid (Espagne) ainsi que par la publication du 2e tome du Jésus de Nazareth.
15 janvier : L’Eglise catholique crée, en Grande-Bretagne, le premier diocèse accueillant des évêques, des prêtres et des fidèles de l’Eglise anglicane souhaitant entrer dans le giron de Rome.
19 janvier : Le cardinal italien Attilio Nicora est nommé président de la nouvelle Autorité d’information financière du Vatican, en charge de lutter contre le blanchiment d’argent au sein du petit Etat.
20 janvier : Suite aux appels lancés par le pape aux gouvernants du Moyen-Orient à défendre les minorités chrétiennes, cibles d’attentats en Egypte et en Irak, l’université égyptienne al-Azhar annonce sa décision de suspendre son dialogue avec le Vatican.
17 février : Seconde visite au Vatican du président russe Dimitri Medvedev. Le Saint-Siège et à la Fédération de Russie réaffirment leur souhait de “renforcer“ leurs “bons rapports bilatéraux“.
10 mars : Publication du 2e tome du Jésus de Nazarethsigné à la fois Joseph Ratzinger et Benoît XVI, consacré aux dernières heures de la vie terrestre du Christ, à sa résurrection et à son ascension.
27 mars : Benoît XVI se rend au mémorial des ‘Fosse Ardeatine’, au Sud de Rome (Italie), 67 ans après le massacre de 335 civils et prisonniers de guerre italiens perpétré par les troupes nazies, le 24 mars 1944.
22 avril : A l’occasion du Vendredi saint, Benoît XVI intervient exceptionnellement dans une émission de télévision italienne, répondant à des questions envoyées par des téléspectateurs.
1er mai : Place Saint-Pierre, Benoît XVI préside la messe de béatification de Jean-Paul II (1978-2005). Au terme de la célébration, il se recueille devant le cercueil de son prédécesseur, installé au cœur de la basilique vaticane.
7/8 mai : En visite pastorale à Aquilée et Venise (Italie), le pape souhaite un rapport “franc et sincère“ avec les non-croyants et les croyants des autres religions, ainsi que l’édification de “ponts de dialogue entre les peuples et les nations“.
21 mai : Le pape dialogue en direct, depuis le Vatican, avec les 12 astronautes de la Station spatiale internationale (ISS).
4/5 juin : Voyage en Croatie. Au cœur de ce premier déplacement hors d’Italie de l’année, les racines chrétiennes de l’Europe et la famille. Sans “religion“, “morale“ et “conscience“, la crise de l’Occident n’a pas de remède, prévient le pape à Zagreb.
11 juin : Recevant au Vatican près de 2000 Tziganes venus de toute l’Europe, le pape souhaite que ces derniers ne soient “plus jamais“ victimes “d’oppressions“ et de “mépris“.
19 juin : Visite du pape en République de Saint-Marin.
29 juin : Benoît XVI et son frère aîné Georg fêtent le 60e anniversaire de leur ordination sacerdotale. Ils avaient été ordonnés prêtres en la cathédrale de Freising (Allemagne) par le cardinal Michaël von Faulhaber, le 29 juin 1951.
25 juillet : De façon exceptionnelle, le Saint-Siège rappelle “pour consultations“ le nonce apostolique à Dublin (Irlande) après la publication d’un rapport sur des cas de pédophilie dans le diocèse de Cloyne et les propos virulents du Premier ministre irlandais à l’encontre de l’Eglise. Le 3 novembre, Dublin annoncera la fermeture de son ambassade auprès du Saint-Siège, officiellement pour raisons économiques.
18/21 août : Le pape participe aux Journées mondiales de la Jeunesse à Madrid (Espagne). Le 20 août au soir, mémorable veillée de prière à laquelle Benoît XVI participe en dépit des intempéries, encouragé par plus d’un million de jeunes.
11 septembre : A Ancône (Italie), le souverain pontife préside la clôture du 25e Congrès eucharistique national. Dans la capitale de la région des Marches, il déjeune en compagnie d’ouvriers au chômage.
14 septembre : Rome soumet aux responsables de la Fraternité Saint-Pie-X un “préambule doctrinal“ en vue de leur retour en pleine communion dans l’Eglise catholique.
22/25 septembre : 3e déplacement de Benoît XVI dans son pays natal. A Berlin, le pape tient un discours mémorable devant le Bundestag. A Erfurt, il rencontre des victimes de prêtres pédophiles et rencontre l’Eglise réformée. A Fribourg en Brisgau, Benoît XVI veut une Eglise “dé-mondanisée“, débarrassée de son “fardeau matériel et politique“.
9 octobre : La Calabre, terre “sismique“ en proie à la criminalité, ne doit pas céder au pessimisme, affirme le pape lors d’une visite dans cette région du Sud de l’Italie.
15/16 octobre : Lors d’un colloque sur la nouvelle évangélisation, Benoît XVI annonce qu’une ‘Année de la foi’ sera inaugurée le 11 octobre 2012, jour du 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II (1962-1965).
27 octobre : Rencontre interreligieuse d’Assise (Italie), 25 ans après la première rencontre voulue par Jean-Paul II. Autour de Benoît XVI, les représentants des principales religions du monde entier, ainsi que des non-croyants, renouvellent leur engagement en faveur de la paix devant la basilique Saint-François.
18/20 novembre : Déplacement du pape au Bénin. A Cotonou, il remet officiellement aux évêques d’Afrique l’Exhortation apostolique Africae Munus issue des travaux du 2e Synode pour l’Afrique organisé en octobre 2009. A Ouidah, il se recueille devant la tombe du cardinal Bernardin Gantin, auquel il était très lié.
12 décembre : Lors de la messe qu’il célèbre au Vatican afin de marquer le bicentenaire de l’indépendance des pays latino-américains et des Caraïbes, Benoît XVI annonce qu’il se rendra à Cuba et au Mexique au premier trimestre 2012.
18 décembre : A la prison romaine de Rebibbia, devant des centaines de détenus, Benoît XVI demande un système carcéral plus respectueux de la dignité de l’homme. Il répond ensuite aux questions de certains d’entre eux.
I.MEDIA/CP/AMI
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 31 décembre 2011
Première note de l'année avec le Mozart de la foi
Il n'y a donc plus de place pour l'angoisse en face du temps qui s'écoule et qui ne revient plus; mais,
il y a dorénavant un ample espace pour une confiance illimitée en Dieu,
car de Lui nous savons que nous sommes aimés, de Lui nous vivons et
vers Lui notre vie est orientée dans l'attente de son retour définitif.
Benoît XVI
22:30 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
Mgr Ocariz explicite la profession de foi
Motu Proprio de Jean Paul II, 1998, Ad Tuendam fidem
Pour défendre la foi de l'Église catholique contre les erreurs formulées par certains fidèles...
article sur l'interprétation du Concile Vatican II
PROFESSION DE FOI
Moi, ..... , avec une foi ferme, je crois et professe toutes et chacune des vérités contenues dans le Symbole de la Foi, à savoir:
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles: Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, il procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.
Avec une foi ferme, je crois aussi toutes les vérités qui sont contenues dans la Parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition et proposées par l’Eglise pour être crues comme divinement révélées, soit en vertu d’une décision solennelle, soit par le Magistère ordinaire et universel.
Fermement encore, j’embrasse et tiens toutes et chacune des vérités que l’Eglise propose de façon définitive concernant la doctrine sur la foi et les mœurs.
De plus, avec une soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence, j’adhère aux doctrines qui sont énoncées, soit par le Pontife romain, soit par le Collège des évêques, lorsqu’ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de les proclamer par un acte définitif.
Explicitations
....
L'adhésion due au Magistère
Le Concile Vatican II n'a défini aucun dogme, au sens où il n'a proposé aucune doctrine au moyen d'un acte définitif. Toutefois, le fait qu'un acte du Magistère de l'Église ne soit pas garanti par le charisme de l'infaillibilité ne signifie pas qu'il puisse être considéré comme « faillible », au sens où il transmettrait une « doctrine provisoire » ou encore des « opinions autorisées ». Toute expression du Magistère authentique doit être accueillie pour ce qu'elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un « charisme de vérité » (Dei Verbum, n° 8), « pourvus de l'autorité du Christ » (Lumen gentium, n° 25), « sous la lumière du Saint-Esprit » (ibid.).
Ce charisme, cette autorité et cette lumière furent certainement présents au Concile Vatican II. Refuser cela à l'ensemble de l'épiscopat réuni cum Petro et sub Petro pour apporter un enseignement à l'Église universelle, ce serait nier une partie de l'essence même de l'Église (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae, 24.VI.1973, nn° 2-5).
....
Les autres enseignements doctrinaux du Concile requièrent des fidèles le degré d'adhésion appelé « assentiment religieux de la volonté et de l'intelligence ». Il s'agit d'un assentiment « religieux », qui n'est donc pas fondé sur des motivations purement rationnelles. Cette adhésion ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d'obéissance ; elle n'est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance en l'assistance divine au Magistère, et donc « dans la logique et sous la mouvance de l'obéissance de la foi » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction Donum veritatis, 24.V.1990, n° 23). Cette obéissance au Magistère de l'Église ne constitue pas une limite imposée à la liberté, mais elle est, au contraire, source de liberté. Les paroles du Christ « qui vous écoute m'écoute » (Lc 10, 16) sont également adressées aux successeurs des Apôtres ; écouter le Christ signifie recevoir en soi la vérité qui libère (cf. Jn8, 32).
...
02:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Benoît XVI a toujours la cote
Salvatore Izzo
(agence AGI) - Cité du Vatican, 29 déc.
Les fidèles qui ont participé aux différentes rencontres avec le Pape Benoît XVI sont en légère augmentation par rapport aux trois dernières années, soit 2,5 millions (2.553.800), dont 400 000 aux audiences générales et 101.800 pour les audiences particulières. Les célébrations liturgiques ont attiré 846.000 fidèles alors que l'Angélus ou le Regina Caeli des dimanches ont atteint 1.206.000.
En 2009, le nombre de fidèles atteignaient 2 millions 240 mille. Ces chiffres ont été publiés par la Préfecture de la Maison pontificale.
Traduit et résumé par le Suisse Romain
00:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 30 décembre 2011
2011: belles images de Benoît XVI
23:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 29 décembre 2011
Monseigneur J.L.Bruguès et la laïcité franco-française
Jean-Louis Bruguès, né le 22 novembre 1943 à Bagnères de Bigorre, est un religieux dominicain français
Quelques extraits de la traduction par Benoît-et-moi :
Son Excellence Monseigneur Jean-Louis Bruguès, ancien professeur de théologie morale fondamentale à l'Université de Fribourg, évêque émérite d'Angers, actuellement secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique, a publié en italien une tribune dans l'Osservatore Romano sur la laïcité à la française.
"Les Français aiment à croire que le monde entier a les yeux fixés sur eux. [...] Ils sont convaincus qu'ils ont développé, souvent au prix de larmes et de sang, mais aussi avec des initiatives d'une générosité incontestable, un art de vivre ensemble, une philosophie sociale que les autres nations devraient admirer, pour ne pas dire copier. La laïcité ferait partie de cette richesse que les Français voudraient partager avec le plus grand nombre possible. Ayant dû participer à des rencontres européennes et internationales sur le thème de l'éducation, j'ai pu constater que les délégations françaises promeuvent à chaque occasion la nécessité de faire de la laïcité, comme nous l'entendons ici, un principe constitutif de la mission éducative universelle. Seront-elles finalement entendues? Est-il vrai que la conception française de la laïcité est enviée par d'autres pays et qu'elle finira par s'imposer demain ?
[...] Aujourd'hui, de nombreux nuages s'accumulent sur la liberté de culte dans les sociétés dites postchrétienne. En effet, à partir du moment où le «politiquement correct» fait de la philosophie des droits de l'homme une sorte de substitut à la religion, devant éliminer toutes les formes de distinction entre les personnes, dénoncées comme des discriminations, l'opposition avec le catholicisme devient inévitable. La France, cependant, adopte des positions plus modérées que celles des pays anglo-saxons, bien que, pour des raisons inexpliquées, le ministère de l'Éducation vient de rendre pratiquement obligatoire l'enseignement de la «théorie du genre». [...] Enfin, la séparation de l'Église et l'État. Le mot «séparation» en lui-même n'apparaît pas dans le texte de la loi, mais il en résume bien la philosophie. [...]Alors que les dirigeants américains continuent de prêter serment sur la Bible et d'échanger des billets de banque portant l'inscription «In God We Trust», alors que la télévision italienne insère quelque nouvelle sur l'Eglise catholique dans chacun de ses journaux quotidiens, que le chef de l'État britannique est toujours le chef de l'Église nationale et qu'une bonne vingtaine d'évêques sont toujours membres de la Chambre des Lords, qu'un concordat régit les relations entre l'Église catholique et les Lands allemands, que les nouvelles démocraties d'Europe de l'Est restituent à l'Eglise une partie des biens confisqués par les régimes communistes et leur demandent de remplir ce que nous devrions appeler un service public dans les écoles et les hôpitaux, les Français sont en train de développer, ces derniers temps, une logique de privatisation des croyances religieuses qui, en tant que telle, a peu à voir avec la laïcité prévue par la loi.
[...] Cette même séparation peut être ressentie de différentes manières, et même agressive. C'était la conviction de base de la plupart des rédacteurs de la loi de 1905: la séparation inaugurait, à leurs yeux, une ère nouvelle dans laquelle les religions finiraient par s'épuiser jusqu'à former des restes sociaux de peu d'importance. Cette croyance remontait, en fait, au siècle des Lumières, pour lequel l'avènement de la modernité entraînerait nécessairement un déclin des religions, une «sortie de scène des religions», comme l'aurait dit Marcel Gauchet (1946-), les confinant dans l'espace de la vie privée et de la conscience individuelle. Après avoir prétendu contrôler les habitudes et les esprits pendant un millénaire et demi, le christianisme serait devenu une simple question de vie personnelle. Mais la réalité nous dit tout autre chose."
13:25 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
mercredi, 28 décembre 2011
Les limbes n'existent pas
Les Saints Innocents d'aujourd'hui
En ce jour de la fête des Saints Innocents, où Herode entra dans une grande fureur et exécuta, ou massacra cruellement, les enfants de moins de 2 ans, il est hélas tragique de se souvenir que 80 000 000 enfants furent massacrés aux USA depuis la légalisation de l'avortement. C'est le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité. La bienheureuse Mère Térésa de Calcutta a toujours affirmé que l'humanité n'aurait pas la paix tant que les plus innocents des êtres seraient tués.
Les limbes ont quelque peu fait le lit de l'avortement
La théologie catholique, influencée par une lecture restrictive de Saint Augustin et par le jansénisme, avait émis l'opinion théologique des limbes, un endroit naturel, sans vision de Dieu où les enfants morts sans baptême allaient goûter un bonheur naturel.
En 1984, Joseph Ratzinger souhaitait que cet "enseignement" soit abandonné (Entretien sur la foi, avec Vittorio Messori), car cela ne fut qu'une opinion qui n'appartenait pas à l'enseignement de l'Eglise catholique. D'ailleurs la volonté de baptême des parents leur évitait les limbes.
En 2007, un document de la Commision théologique internationale, celle-là même dont Mgr Charles Morerod fut le secrétaire depuis 2009, a ensuite publié un excellent document sur cette question.
Pour résumer très succintement quelques points:
- le baptême est nécessaire au salut. Sans le baptême, on ne peut voir Dieu. Saint Augustin l'emporta donc sur Pèlage (par la volonté, on peut être sauvé; les enfants non-baptisés vont directement voir Dieu).
- une voie de salut, que Dieu seule connaît, nous laisse espérer le salut pour les petits enfants morts sans baptême. Elle repose sur la volonté universelle du salut voulue par Dieu.
- cette espérance s'appuie aussi sur le martyre du sang vécu silencieusement par les Saints Innocents.
- le sacrement du baptême est la voie ordinaire du salut et les parents ne doivent pas en priver leurs enfants. Mais Dieu est plus large que le sacrement du baptême. Ce dernier consiste à être plongé dans la mort et la résurrection du Christ, seul Sauveur de tous les hommes en ce monde.
- enfin, le Cardinal Schwery (évêque émérite de Sion) avait une fois remarqué que Jean Baptiste avait reconnu le Messie dans le sein de Marie, alors qu'il était encore dans le sein d'Elisabeth. Aussi, bien que encore privé d'intelligence et de volonté active, un enfant peut parfaitement recevoir la grâce du Christ. L'Immaculée Conception montre d'ailleurs aussi la puissance de la grâce de Dieu.
Dans le canton de Fribourg et dans le monde catholique, bien des foyers furent tourmentés par cette hypothèse fumeuse que certains théologiens faisaient peser sur leur conscience.
La lecture patiente du document de la commission théologique est ainsi une grande espérance ( la commision théologique n'est pas un organe du Magistère ). Un bel excurus théologique dans l'histoire de l'Eglise. On notera que le Magistère avait laissé libre la discussion, tout en n'avalisant pas la thèse des limbes. L'Eglise, le Magistère, soit le Pape et les évêques en communion avec lui, est bel et bien une lumière qui brille bien au-dessus des climats théologiques des différentes époques.
22:56 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
1 millions d'enfant risquent de mourir
Plus d’un million d’enfants de la région africaine du Sahel (face occidentale et centrale du Sahara) sont menacés de malnutrition sévère en 2012.
C’est ce qu’a dénoncé Anthony Lake, directeur général de l’UNICEF, à New York, le 22 décembre dernier. D’après cet ex-homme politique américain, « la crise, dont les enfants sont les premières victimes, touche huit pays de la bande du Sahel ». Si les populations de cette zone géographique sont confrontées quotidiennement aux carences alimentaires, dues principalement au problème d’irrigation, cette fois-ci les dégâts seront beaucoup plus importants. En cause, notamment, les précipitations insuffisantes et des mauvaises récoltes de 2011.
« Toute réduction de la quantité et de la qualité nutritionnelle de l’alimentation d’une famille se répercute sur les enfants, notamment les plus jeunes. Un nombre important d’entre eux souffre déjà au Sahel de malnutrition, ce qui les rend d’autant plus vulnérables », rappelle le directeur de l’UNICEF. Pour contrer cela, des aliments thérapeutiques, déjà utilisés dans des situations semblables de crise alimentaire, permettraient de traiter la malnutrition des enfants de moins de cinq ans et de leur donner une chance de survivre et de se rétablir. La question est : Comment en trouver suffisamment ? « La demande augmentera dans les mois à venir », affirme Anthony Lake. En ces temps de Noël et de festins gastronomiques, un appel à l’aide aux communautés internationales est lancé. La vie de plus d’un million d’enfants au Sahel est en jeu… A.L
source: Cathobel
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Benoît XVI: Jésus a les traits de sa Mère Marie
Salvatore Izzo
(AGI) - CdV, 28 dic.
(extrait résumé et traduit par le Suisse Romain)
Benoît XVI a quelque peu anticipé le contenu de son troisième volume "Jésus de Nazareth" - les évangiles de l'enfance, dont notamment Saint Luc - lors de l'audience générale de ce mercredi, fête des Saints Innocents. Ce troisième volume sera rendu publique en 2012.
"La contemplation de Jésus-Christ possède en Marie son modèle suréminent. Le visage du Fils lui appartient à un titre très spécial, parce que c'est en son sein qu'il s'est formé, prenant ainsi également en elle une humaine ressemblance".
P.S. Très pudique et plutôt réservé, Benoît XVI lève ainsi quelque peu le voile sur la densité de sa vie intérieure, donnant ainsi de lui son vrai et authentique portrait: un homme super-intelligent et humble, un Pape à l'intellifence et au coeur tendre, un vrai Père, plein d'affection envers l'enfant Jésus, tout comme pour l'humanité toute entière. Un Pape qui tout en vieillissant entre encore plus dans la douce sagesse et la contemplation de la vérité. Benoît XVI a bel et bien l'esprit d'enfance.
Benoît XVI à Fatima
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Prochain consistoire en 2012
Selon l'agence romaine I.Media, le prochain consistoire pour la création de cardinaux aura lieu les 18 et 19 février 2012 (I.MEDIA)
Pour la première fois, les cardinaux crées par Benoît XVI seront plus nombreux que ceux crées par le bienheureux Jean Paul II.Actuellement il y a 192 cardinaux.
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 27 décembre 2011
Benoît XVI élève la voix face aux attentats au Nigéria
Nigéria: Plus de 40 morts dans des attentats contre des églises chrétiennes.
Encore un Noël ensanglanté. Le Pape Benoît XVI a exprimé sa profonde tristesse pour ce geste absurde qui n'a fait que de causer luttes et douleurs. Le Pape a lancé un vibrant appel afin que s'arrêtent les mains des violents et a renouvellé sa grande proximité envers tous les chrétiens qui dans le monde sont victimes de persécutions et subissent le martyre.
La majorité des victimes assistaient à une messe dans une église près d’Abuja.
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |