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dimanche, 25 mars 2012

Benoît XVI n'a pas rencontré les victimes du fondateur des Légionnaires du Christ

Salvatore Izzo

© Copyright (AGI)

41t02bn04.jpgLe Père Lombardi a expliqué ces fait aux journalistes. La demande a été faite, mais les évêques mexicains n'ont pas retenu opportun de le proposer au Pape, et de la part des victimes des Légionnaires "il y a eu de l'aggressivité dans la façon de demander, et s'ils disaient de vouloir bel et bien rencontrer le Pape, ils ne voulaient pas ensuite l'écouter de façon profonde". 

Le Père Lombardi a aussi réfuté les critiques adressées au Cardinal Ratzinger, qui une fois devenu Pape a retiré l'autorité et prérogatives sacerdotales au prêtre mexicain, précisement sur la base des enquêtes précédentes, ainsi que celles adressées au bienheureux Jean Paul II, révélant que sa bonne foi avait été reconnue dans le courant du procès en béatification. 

Traduction de l'italien par le Suisse Romain

Le Pape a recontré des victimes, ainsi que leur famille, du commerce de la drogue. 

Note:

Je suis toujours stupéfait par les insinuations qui laissent un nuage noir ou un écran de fumée entourer le Cardinal Ratzinger, devenu Benoît XVI. Le fondateur des Légionnaires a trompé quatre Papes, abusé des séminaristes, des enfants et des femmes, en menant une double vie scandaleuse. Sous quel pontificat l'enquête approfondie a-t-elle menée à la supsension du fondateur ? Celui du bienheureux Jean Paul II.... Qui lui a imposé une retraite silencieuse comme pénitence ? Le Pape Benoît XVI. Qui a toujours rencontré les victimes en pleurant avec elles ? 

Un Père est-il coupable de la faute d'un de ses fils ? Pour un instituteur qui abuse d'enfants, va-t'on rendre coupable le directeur de l'instruction publique ? Certainement non. Or, on le fait pour le Pape. Ce dernier n'est pas un chef d'entreprise et l'Eglise n'est pas totalement centralisée. Chacun prend ses responsabilités à son propre niveau. 

Il y a derrière ces allégations une volonté de réfuter à bon marché le message moral de l'Eglise, afin de dire: "cause toujours, en attendant regarde ce que tu as permis". Or Benoît XVI est justement celui par qui le renouveau, la vérité et la clarté se sont faits. Dans le champ de l'Eglise, où poussent l'ivraie et le bon grain, le péché et la grâce, le bienheureux Jean Paul II et Benoît XVI ont toujours semé le bien, le vrai et le beau.

Le Pape a montré comment affronter la plaie cancéreuse en mettant les victimes à la toute première place. Il est injuste et mensonger de s'en prendre à la personne par qui la solution est venue; ou tout au moins alors, commençons  par ne jamais tirer sur une ambulance. 

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