Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 26 décembre 2011

L'esprit d'enfance du Pape

‎"Dans l’enfant dans l’étable de Bethleem, on peut, pour ainsi dire, toucher Dieu et le caresser".

Benoît XVI, 24 décembre 2011.

photo.JPG

"Un enfant, dans toute sa faiblesse, est Dieu-Fort. Un enfant, dans toute son indigence et sa dépendance, est Père-à-jamais."

Benoît XVI, 24 décembre 2011.

6a00d83451619c69e201675f55cd89970b-800wi.jpg

dimanche, 25 décembre 2011

La naissance de Jésus est historique

Assez "remarquable" comment les idées circulent dans le monde de l'information et par conséquent dans notre imaginaire. Les infos influent sur l'opinion publique en diffusant quelques petites idées qui sont alors comme une pression athmosphérique qui pèse sur notre intelligence, qui l'influence.

Outre les spéculations sur la santé du Pape (qui ne sont que des spéculations), une certaine remise en cause de l'historicité de la naissance de Jésus s'est fait jour, en contestant subtilement, bien qu'intelligement, "le 25 décembre de l'an 0". 

Le Copiste cite un texte du premier siècle, qui ne provient pas des Ecritures et qui raconte l'événement historique de la naissance du Roi de Juifs. 

L'Eglise en harmonie avec l'ordre du Cosmos

klein_01.jpgRegardant les éphémérides, après la plus longue nuit de l'année qui marque le changement de saison entre l'automne et l'hiver, le jour se fera, sous nos lattitudes, de plus en plus long. Demain nous aurons 1 minute de plus de lumière. Les jours rallongent. 

Jésus est la Lumière du monde

L'Eglise a ainsi "inventé" et influencé le calendrier et la convention du temps en fonction du Cosmos, pour montrer que Jésus est la lumière du monde, qui est venu dans son obscurité la plus longue et la plus complète. Sans sa venue, notre histoire serait perdue. 

La naissance de Jésus à Bethléem est ainsi historique, située dans l'espace et le temps. La Bible, mais surtout les Evangiles, ne sont pas des récits mythiques, mais ils contiennent donc des vérités pour notre salut. 

Enfin les apocryphes sont des textes connus par l'Eglise, et qui ne furent en rien cachés. Simplement la Bible est un livre dont "le copyright" appartient à l'Eglise. Le canon des Ecritures fut l'oeuvre du Concile de Trente (16ème siècle). Mais Pierre et ses successeurs, avec les Apôtres et leurs successeurs ont scruté les Ecritures afin de retenir les livres qui furent authentiquement inspirés par Dieu, car Dieu est l'auteur principal de la Bible. 

L'Eglise propose les Ecritures

Comme l'a enseigné le professeur Charles Morerod en théologie fondamentale à Fribourg dans les années 1995, la Bible ne dit pas quels sont les livres inspirés. Il faut une source extérieure. Ainsi l'Ecriture n'est pas la seule source de connaissance. L'Eglise donne la Bible en indiquant quels livres sont inspirés. 

Une erreur de quatre années

Toute l'histoire est marquée par cette naissance, av.J.C. et ap.J.C. Certes, un moine Denys le Petit * s'est trompé dans ses calculs pour l'année de la naissance du Christ en fonction de la fondation de Rome. Il demeure pas moins que Jésus est né en notre monde, Lui qui est vrai homme et vrai Dieu.

images.jpegBenoît XVI, Jésus de Nazareth, volume I, dans son introduction, parle précisément de la subtile tentation de séparer le Jésus de la foi du Jésus de l'histoire. Le Christ est un événement, une personne. 

 

* il fonda l'usage de compter les années à partir de l'incarnation (25 mars) et la naissance (25 décembre) de Jésus-Christ, qu'il plaça à l’année 753 de Rome (c'est-à-dire l'année -1 du calendrier actuel). Des études historiques -- dont celle du règne d'Hérode le Grand -- montrent qu'il a commis une erreur d'au moins quatre ans.

Noël à la cathédrale de Fribourg

Urbi et Orbi de Benoît XVI

urbi.jpg« Nous sommes ceux qui ont crié vers Dieu et qui ont été sauvés »

ROME, dimanche 25 décembre 2011 (ZENIT.org) –

« Nous sommes ceux qui ont crié vers Dieu et qui ont été sauvés », explique Benoît XVI dans son message « Urbi et Orbi », à Rome et au monde, de ce 25 décembre, en la solennité de Noël.

Voici le texte officiel intégral en français de l’allocution de Benoît XVI :

Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier !

Le Christ est né pour nous ! Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. Qu’à tous parvienne l’écho de l’annonce de Bethleem, que l’Église Catholique fait retentir dans tous les continents, au-delà de toute frontière de nationalité, de langue et de culture. Le Fils de la Vierge Marie est né pour tous, il est le Sauveur de tous.

"Viens-nous sauver"

Une antique antienne liturgique l’invoque ainsi : « O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, viens, Seigneur, viens nous sauver ! » Veni ad salvandum nos ! Viens nous sauver ! C’est le cri de l’homme de tous les temps, qui se sent incapable de surmonter tout seul difficultés et périls. Il a besoin de mettre sa main dans une main plus grande et plus forte, une main qui de là-haut se tende vers lui. Chers frères et sœurs, cette main c’est Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie. Il est la main que Dieu a tendue à l’humanité, pour la faire sortir des sables mouvants du péché et la faire reprendre pied sur le roc, le roc solide de sa Vérité et de son Amour (cf. Ps 39 [40], 3).

Oui, voici le sens du nom de cet Enfant, le nom que, par volonté de Dieu, lui ont donné Marie et Joseph : il s’appelle Jésus, c'est-à-dire « Le-Seigneur-sauve » (cf. Mt 1, 21 ; Lc 1, 31). Il a été envoyé par Dieu le Père pour nous sauver surtout du mal profond, enraciné dans l’homme et dans l’histoire : ce mal qui est la séparation d’avec Dieu, l’orgueil et la présomption d’agir par soi-même, de se mettre en concurrence avec Dieu et de se substituer à Lui, de décider ce qui est bien et ce qui est mal, d’être le maître de la vie et de la mort (cf. Gn 3, 1-7). C’est le grand mal, le grand péché, dont nous les hommes, nous ne pouvons pas nous sauver si nous ne nous en remettons pas à l’aide de Dieu, si nous ne crions pas vers Lui : « Veni ad salvandum nos ! – Viens nous sauver ! »

Le médecin des malades

Le fait même d’élever vers le Ciel cette invocation, nous met déjà dans la juste condition, nous met dans la vérité de nous-mêmes : en effet, nous sommes ceux qui ont crié vers Dieu et qui ont été sauvés (cf. Est [grec] 10, 3f). Dieu est le Sauveur, nous sommes ceux qui sont en danger. Il est le médecin, nous sommes les malades. Le reconnaître est le premier pas vers le salut, vers la sortie du labyrinthe dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes par notre orgueil. Lever les yeux vers le Ciel, tendre les mains et demander de l’aide c’est la voie de sortie, pourvu qu’il y ait Quelqu’un qui écoute, et qui peut venir à notre secours.

Jésus Christ est la preuve que Dieu a écouté notre cri. Pas seulement ! Dieu nourrit pour nous un amour si fort qu’Il ne peut pas rester en Lui-même, qu’Il sort de Lui-même et vient en nous, partageant au plus profond notre condition (cf. Ex 3, 7-12). La réponse que Dieu a donnée en Jésus au cri de l’homme dépasse infiniment notre attente, atteignant une solidarité telle qu’elle ne peut être seulement humaine, mais divine. Seul le Dieu qui est amour et l’amour qui est Dieu pouvait choisir de nous sauver par cette voie, qui est certainement la plus longue, mais qui est celle qui respecte sa vérité et la nôtre : la voie de la réconciliation, du dialogue, de la collaboration.

La voix

C’est pourquoi, chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, en ce Noël 2011, tournons-nous vers l’Enfant de Bethléem, vers le Fils de la Vierge Marie, et disons : « Viens nous sauver ! ». Nous le répétons en union spirituelle avec tant de personnes qui vivent des situations particulièrement difficiles, et en nous faisant la voix de celui qui n’a pas de voix.

Les drames du monde

Ensemble, invoquons l’aide divine pour les populations de la Corne de l’Afrique qui souffrent de la faim et de la famine, souvent aggravées par une situation persistante d’insécurité. Que la Communauté internationale ne prive pas de son aide les nombreux réfugiés provenant de cette Région, durement éprouvés dans leur dignité.

Puisse le Seigneur donner du réconfort aux populations de l’Asie du sud-est, particulièrement de la Thaïlande et des Philippines, qui sont encore dans de graves situations de souffrance à cause des récentes inondations.

Puisse le Seigneur secourir l’humanité blessée par de nombreux conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent la planète. Lui, qui est le Prince de la Paix, qu’il donne paix et stabilité à la Terre qu’il a choisie pour venir dans le monde, encourageant la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Qu’il fasse cesser les violences en Syrie, où beaucoup de sang a déjà été versé. Qu’il favorise la pleine réconciliation et la stabilité en Irak et en Afghanistan. Qu’il donne une vigueur renouvelée, pour l’édification du bien commun, à toutes les composantes de la société dans les Pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

b0455009fc611e4e290.jpgPuisse la naissance du Sauveur soutenir les perspectives de dialogue et de collaboration au Myanmar, pour la recherche de solutions partagées. Que la Nativité du Rédempteur garantisse la stabilité politique aux Pays africains de la Région des Grands Lacs et accompagne l’engagement des habitants du Sud-Soudan pour la sauvegarde des droits de tous les citoyens.

Vers Bethléem

Chers frères et sœurs, tournons notre regard vers la Grotte de Bethléem : l’Enfant que nous contemplons est notre salut ! Il a apporté au monde un message universel de réconciliation et de paix. Ouvrons-lui notre cœur, accueillons-le dans notre vie. Répétons-lui avec confiance et espérance : « Vieni ad salvandum nos ! ».

Le pape Benoît XVI a ensuite présenté ses vœux de Noël en 65 langues.
Voici ses vœux en français :

Heureuse et sainte fête de Noël ! Que le Christ Sauveur vous garde dans l’espérance et qu’il vous fasse le don de la paix profonde !

© Copyright pour l’édition plurilingue : Liberia Editrice Vaticana

Benoît XVI: l'humilité de l'intelligence

natale.jpg

Extrait de son homélie de la Messe de minuit

"Si nous voulons trouver Dieu qui s'est rendu visible en cet enfant, alors nous devons ne pas monter sur nos grands chevaux, mais descendre du cheval de notre raison "illuminée". Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre superbe intellectuelle qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de Saint François d'Assise, le chemin vers la simplicité extrême extérieure et intérieure qui rend le coeur capable de voir". 

samedi, 24 décembre 2011

Jésus est la Lumière du monde

b0455009fc5101d3150.jpg

Joyeux Noël aux lecteurs du Suisse Romain

Dear Friends, Chers Amis, Cari Amici, Meine Liebe Freunde,


J'ai la joie, le bonheur et l'honneur d'être bien visité. Merci pour votre soutien, votre amitié et votre prière. 

 

Merry Christmas, Joyeux Noël, Buon Natale, Heilige Weihnachten

 

Voici un poême de Papa (Gilbert Rimaz) qui chante désormais la gloire de Dieu avec les Anges dans les cieux:

"Gloire à Dieu au plus haut des cieux"

photo 2.JPG



Je voudrais être étoile pour scintiller dans le ciel des hommes et attirer tous les regards.


Je voudrais être lumière pour éclairer la nuit des hommes et faire surgir l'aube de l'espoir. 

Je voudrais être feu pour brûler toutes les haines des hommes et allumer dans le coeur des hommes la flamme de la joie.

Je voudrais être musique pour chanter dans le coeur déchiré des hommes les notes de la paix.



Ô! "homme des tous les temps"
Ô! "homme de tous les cieux"
Depuis plus de 2000 ans, 
toute attente est comblée
au-delà de tes voeux.


Ò visage d'enfant, l'Unique, frêle, fragile, est cette étoile qui illumine le coeur de tout homme.

Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous"



Amitiés, avec ma prière pour toutes vos intentions.


Abbé Dominique Fabien Rimaz

Le Suisse Romain

 

"Etre chrétien c'est d'abord une joie": interview de Noël de Mgr Morerod


images.jpegweb_Mgr Morerod _Devenes--150x113.jpg

 

 

 

 

 

 

Lien Le Temps 

– Que signifie Noël pour vous?

– Le fils de Dieu se fait homme. C’est invraisemblable et c’est extraordinaire. Cela signifie que Dieu nous prend au sérieux. Il veut venir avec nous, dans notre condition, jusqu’à la mort. Il ne nous traite pas comme des marionnettes dont il tirerait les ficelles. Il vient parmi nous pour que nous puissions être avec lui.

J’aimerais ajouter qu’aujourd’hui, le christianisme est vu comme une espèce d’éteignoir. On pense qu’être chrétien signifie renoncer à une quantité de choses qu’on aime faire. Mais être chrétien, c’est d’abord une joie. C’est ça qu’il faudrait faire découvrir.

 

Monseigneur Charles Morerod chez Darius Rochebin

logo_pm.jpg

dimanche 25 décembre à 13:00 sur TSR 1

Pardonnez-moi

Charles Morerod
L'interview de Darius Rochebin

Charles Morerod

200px-Monseigneur_Charles_Morerod.JPG

 

vendredi, 23 décembre 2011

Phrase du jour

curia2.jpg.... Enfin, comme dernière caractéristique à ne pas négliger dans la spiritualité des Journées mondiales de la jeunesse je voudrais mentionner la joie. D’où vient-elle ? Comment s’explique-t-elle ? Il y a certainement de nombreux facteurs qui agissent ensemble. Mais celui qui est décisif est, à mon avis, la certitude qui provient de la foi : je suis voulu. J’ai une mission dans l'histoire. Je suis accepté, je suis aimé. Josef Pieper, dans son livre sur l’amour, a montré que l’homme peut s’accepter lui-même seulement s’il est accepté de quelqu’un d’autre. Il a besoin qu’il y ait un autre qui lui dise, et pas seulement en paroles : il est bien que tu existes. C’est seulement à partir d’un « tu » que le « je » peut se trouver lui-même. C’est seulement s’il est accepté que le « je » peut s’accepter lui-même. Celui qui n’est pas aimé ne peut pas non plus s’aimer lui-même. Ce fait d’être accueilli vient d’abord de l’autre personne....

Benoît XVI, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 2011

Benoît XVI plutôt que Mgr Fellay

fellay_131644363948043400.jpgLa situation sociologique des catholiques n'est pas évidente de nos jours: le progressisme et l'intrégrisme ne favorisent pas l'Unité de l'Eglise. Les contestations en Allemagne, en Autriche, en Suisse en quelques mesures, sur le célibat des prêtres, l'ordination des femmes, le rôle des laïcs etc .... Les contestations d'Ecône (lire la lettre de Mgr Fellay) sur le Concile, l'oecuménisme, la liberté religieuse etc .... Tant des fractures, de divisions, d'oppositions, de polémiques ... Il y a bien une crise de la foi comme si deux églises se croisaient sans se rencontrer dans un catholicisme. 

Le remède: la foi

Lisant le blog de Dom Romain, j'y ai trouvé une très belle phrase: "Benoît XVI, dans ses vœux à la curie romaine parlait d’une Eglise marquée par la  «crise de la foi» et pas d’une «perte de la foi». Il ne se contente pas de faire le constat, il propose le remède. Une foi joyeuse et engagée: L’expérience des JMJ. a vie sacramentelle: la grâce du sacrement de confession. Une vie proche de la personne du Christ: Le silence de l’adoration Eucharistique".

L'Eglise est toujours invitée à repartir du Christ. Le Bienheureux Jean Paul II le disait dans sa lettre d'indiction du Grand Jubilé de l'an 2000: "il ne s'agit pas d'inventer un nouveau programme, car il est celui de toujours, le Christ". Suivons l'Enfant Jésus qui est en Marie, et laissons reposer les agitations superficielles, trop intellos car moins "intelligentes" (lire à l'intérieur), qui ne nous guident pas dans le mystère de la foi, qui n'entrent pas dans la vie quotidienne et qui ne changent pas notre vie. Les idées ne changent pas la vie, seule la personne du Christ nous sauve et nous transforme. Comme le disait Bernanos: "étrange comme les idées changent lorsqu'on les prie". 

Les chrétiens d'Irak persécutés

irak-femme-pleure_200.jpgDeux chrétiens ont été assassinés le 13 décembre à Mossoul. Les époux (âgés de 34 et 25 ans) ont été tués dans leur voiture, alors que leurs deux enfant se trouvaient à l’arrière. Les causes en sont encore inconnues et les agresseurs n’ont pas été identifiés.

Mgr Emil Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, a exprimé sa « proximité et assuré la famille de sa prière ». Interrogé par l’agence Fides à propos de cet énième épisode sanglant et de la situation de la communauté chrétienne à l’approche de Noël, Mgr Giorgio Lingua, nonce apostolique en Irak, a déclaré : Continuer la lecture 

Unknown.jpeg

AED en Suisse

jeudi, 22 décembre 2011

Discours du Pape à la Curie romaine

404376_220940157982648_100001999950449_468001_1430704342_n-1.jpg(Photo KTO)


La racine et le coeur de la crise de l'Eglise en Europe est une crise de la foi

Le remède à la fatigue de la foi sont la nouvelle évangélisation, les JMJ et le continent africain

Lire l'intégralité

Lien: Dom Romain 

Il faut toujours bien relire ses discours à la Curie romaine, car ils sont denses, profonds et nous aide dans notre foi. Benoît XVI est un grand témoin de la foi qu'il a servi comme préfet de la doctrine de la foi jusqu'à son élection au Siège de Pierre. Aussi, la foi de Pierre en est d'autant plus belle. 

A la Curie romaine, 2006 Herméneutique de la réforme

VŒUX DE NOEL

 

CITE DU VATICAN, 23 DEC 2011 (VIS).


Ce matin comme à l'accoutumé, Benoît XVI a échangé les vœux de Noël avec la Curie Romaine. Avant de s'adresser à l'assemblée, il a été salué par le Cardinal Angelo Sodano, Doyen du Sacré Collège. Voici les passages principaux du discours dans lequel le Pape passe en revue les évènements saillants de l'année écoulée et, en particulier la crise économique et financière internationale qui "se fonde sur la crise éthique qui menace le vieux continent. Même si des valeurs comme la solidarité, l'engagement pour les autres, la responsabilité envers les pauvres et ceux qui souffrent sont en général indiscutés, il manque souvent la force stimulante, capable d'inciter les personnes individuelles et les grands groupes sociaux à des renoncements et à des sacrifices". Mais, a-t-il poursuivi, "la grande thématique de cette année comme de celles à venir: comment annoncer l'Evangile aujourd'hui?... Les événements ecclésiaux" de 2011, "se rapportent tous, en fin de compte, à ce thème. Il y a eu des voyages en Croatie, en Espagne pour la Journée mondiale de la jeunesse, dans mon pays, l'Allemagne et, enfin, en Afrique, au Bénin, pour la remise du document post-synodal sur la justice, la paix et la réconciliation... Les voyages à Saint-Marin, mais aussi en Italie, à Ancône pour le Congrès eucharistique italien, et en Calabre sont également inoubliables. Et, il y a eu enfin l'importante journée d'Assise, une rencontre entre les religions et entre les personnes en recherche de vérité et de paix... L'institution du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation...et l'Année de la foi, qui célèbrera l'ouverture du Concile, il y a cinquante ans, s'insèrent dans ce même contexte".


De plus en plus âgées

 

  Puis le Saint-Père a parlé de la nécessité de réforme interne de l'Eglise, d'autant qu'on observe que "les personnes qui vont régulièrement à l'église sont de plus en plus âgées, et que leur nombre diminue continuellement. Il y a aussi une stagnation des vocations au sacerdoce, tandis que le scepticisme et l'incroyance augmentent... Il y a des discussions sans fin sur ce qu'il faut faire pour inverser cette tendance. Certes, il faut faire beaucoup de choses! Mais uniquement le faire ne résout pas le problème. Le centre de la crise de l'Eglise en Europe...est la crise de la foi. Si nous ne trouvons pas une réponse à celle-ci, si la foi ne retrouve pas une nouvelle vitalité, en devenant une conviction profonde et une force réelle grâce à la rencontre de Jésus-Christ, toutes les autres réformes resteront inefficaces". Face à ce, ma visite en Afrique, "avec sa joyeuse passion pour la foi, a été un grand encouragement. Là on ne perçoit aucun signe de cette lassitude de la foi, si répandue parmi nous... Avec tous les problèmes, les souffrances et les peines qui assurément se rencontrent justement en Afrique, on expérimentait toujours la joie d'être chrétiens, le fait d'être soutenus par le bonheur intérieur de connaître le Christ et d'appartenir à son Eglise. De cette joie naissent aussi les énergies pour servir le Christ dans les situations opprimantes de souffrance humaine, pour se mettre à sa disposition sans se replier sur son propre bien-être. Rencontrer cette foi prête au sacrifice, et précisément en cela joyeuse, est un grand remède contre la fatigue du fait d'être chrétiens que nous expérimentons en Europe". Un remède contre cette fatigue de croire a cependant été apporté par la JMJ de Madrid.


JMJ

 

  curia9.jpgBenoît XVI a alors exposé les points d'articulation de la nouvelle évangélisation: "En premier lieu, il y a une nouvelle expérience de la catholicité, de l'universalité de l'Eglise. C'est ce qui a touché tout de suite les jeunes et tous ceux qui étaient présents, était de provenir de tous les continents. Et, même si nous ne nous étions jamais vus avant, nous nous connaissons... En vertu de notre rencontre intérieure avec Jésus-Christ, nous avons reçu dans notre être intime la même formation de la raison, de la volonté et du cœur... Le fait que tous les êtres humains sont frères et sœurs, est ici non seulement une idée, mais devient une réelle expérience commune qui crée la joie". Ensuite, c'est de là que "vient une nouvelle manière de vivre le fait d'être hommes, le fait d'être chrétiens. Une des expériences les plus importantes de ces journées a été pour moi, la rencontre avec les volontaires de la JMJ. Ils étaient environ 20.000 jeunes qui, sans exception, avaient mis à disposition des semaines ou des mois de leur vie pour collaborer à la préparation" de l'évènement ecclésial... A la fin, ces jeunes étaient tangiblement remplis d'une grande sensation de bonheur, car leur effort avait un sens. En donnant de leur temps et de leurs forces, ils avaient trouvé la vie... Ces jeunes ont fait du bien, même si cela a été rude et a requis des sacrifices. Simplement parce que faire le bien est beau. Etre pour les autres est beau. Il suffit seulement d'oser faire le saut. Tout cela est précédé de la rencontre avec Jésus-Christ, une rencontre qui allume en nous l'amour pour Dieu et pour les autres et nous libère de la recherche de notre propre moi". Il a lors cité les sœurs de Mère Teresa "qui se dépensent pour les enfants abandonnés, malades, pauvres et souffrants, sans se poser de questions sur elles-mêmes, et pour cela, deviennent intérieurement riches et libres. C'est cela l'attitude proprement chrétienne". Un troisième élément, l'adoration, a dit le Saint-Père, a fait partie de la JMJ. Ensuite, il évoqué ses visites pastorales au Royaume-Uni et en Croatie, où nous avons constaté comme à Madrid que "Dieu est omniprésent. Mais la présence corporelle du Christ ressuscité est encore quelque chose d'autre, quelque chose de nouveau. Le Ressuscité vient parmi nous... L'adoration est avant tout un acte de foi. L'acte de foi en soi. Dieu n'est pas une quelconque hypothèse possible ou impossible sur l'origine de l'univers. Il est là... Et nous entrons dans cette certitude de l'amour incarné de Dieu pour nous, et nous le faisons en aimant avec lui. C'est cela l'adoration, et cela donne ensuite une empreinte à ma vie. C'est seulement ainsi que je peux célébrer aussi l'Eucharistie d'une manière juste et recevoir le Corps du Seigneur avec droiture". Un autre élément important: la présence du sacrement de la Pénitence, dans lequel "nous reconnaissons que nous avons continuellement besoin de pardon et que pardon signifie responsabilité. Il existe dans l'homme, provenant du Créateur, la disponibilité à aimer et la capacité de répondre à Dieu dans la foi. Mais il existe aussi, provenant de l'histoire peccamineuse de l'homme". Outre à une tendance de l'homme contraire à l'amour, il y a sa tendance à l'égoïsme. "C'est pourquoi nous avons besoin de l'humilité qui toujours à nouveau demande pardon à Dieu, qui se laisse purifier et qui réveille en nous la force contraire, la force positive du Créateur, qui nous attire vers le haut".


L'accueil

 

  Enfin, a conclu Benoît XVI, il convient de souligner une dernière caractéristique dans la spiritualité des JMJ: la joie. D'où vient-elle? Comment s'explique-t-elle? Son facteur décisif est "la certitude qui provient de la foi: je suis voulu. J'ai une mission. Je suis accepté, je suis aimé... L'homme peut s'accepter lui-même seulement s'il est accepté par quelqu'un d'autre. Il a besoin qu'un autre lui dise, et pas seulement en paroles : il est bien que tu existes... C'est seulement s'il est accepté que le moi peut s'accepter lui-même. Celui qui n'est pas aimé ne peut pas s'aimer lui-même. Ce fait d'être accueilli vient d'abord de l'autre personne. Mais tout accueil humain est fragile. En fin de compte, nous avons besoin d'un accueil inconditionnel. C'est seulement si Dieu m'accueille et que j'en deviens sûr, que je sais définitivement : il est bien que j'existe. Il est bien d'être une personne humaine. Là où l'homme a moins la perception d'être accueilli par Dieu, d'être aimé de lui, la question de savoir s'il est vraiment bien d'exister comme personne humaine ne trouve plus aucune réponse. Le doute à propos de l'existence humaine devient toujours plus insurmontable. Là où le doute au sujet de Dieu devient dominant, le doute au sujet de l'être même des hommes suit inévitablement et nous voyons aujourd'hui comment ce doute se répand. Nous le voyons dans le manque de joie, dans la tristesse intérieure qui peut se lire sur tant de visages humains. Seule la foi me donne la certitude de l'existence. Il est bien d'exister comme personne humaine, même dans des temps difficiles. La foi rend heureux à partir de l'intérieur".


AC/                                                                                      VIS 20111222 (1430)      

mercredi, 21 décembre 2011

Ecône joue les prolongations

1920757.image.jpeg

Vous avez tous entendu qu’il y a eu une proposition de Rome, une proposition qui dit : « nous sommes prêts à vous reconnaître ». Le problème, c’est qu’il y a toujours une condition. Cette condition a pu varier un peu dans la formulation, mais au fond c’est toujours la même. Cette condition est : il faut accepter le Concile. On pourrait résumer la situation actuelle en disant : « oui, vous pouvez critiquer le Concile, mais à une condition, il faut d’abord l’accepter »

Homélie de Mgr Fellay, Ecône, 8 décembre 2011.

--

Ecône joue à ni oui, ni non

Selon Fecit, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X aurait donné une réponse au Saint-Siège le 10 décembre dernier. Mgr Bernard Fellay aurait également exprimé des bribes des raisons de ce ni oui ni non dans son homélie du 8 décembre ainsi que dans une interview de fin novembre.

La Congrégation de la doctrine de la foi, présidée par le Cardinal américain Levada, avait généreusement offert un accord le 14 septembre dernier qui offrait une Prélature personnelle, une forme juridique qui ne dépend pas d'un territoire, si la Fraternité reconnaissait notamment le catéchisme de l'Eglise catholique. La reconnaissance du Concile Vatican II était donc une condition sine qua non. 

Le Pape avait, dans un acte de Miséricorde, levé les excommunications en janvier 2010. Le Préambule et les textes devraient être rendus public prochainement. 

Andrea Tornielli, vaticaniste de La Stampa, écrit qu'une simple documentation est arrivée au Saint-Siège. Il titre que "les Lefebvristes répondent sans répondre"

I.Media, agence romaine, précise: La réponse à peine envoyée par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à Rome concernant le préambule doctrinal qui lui avait été soumis en septembre dernier “n’est pas une véritable réponse“, ont indiqué à I.MEDIA des sources vaticanes le 21 décembre 2011. La réponse des lefebvristes n’est “ni négative ni positive“, explique-t-on au Vatican, “il s’agit d’une documentation qui ne répond pas à la question posée et qui sera étudiée en janvier prochain“ (...)

Lien : Jean Marie Guénois du Figaro


Pour un Noël solidaire

Je rechigne quelque fois à publier les messages qui dénoncent le marketing de Noël, car nous dépendons tous de l'économie et les achats ne sont pas forcément anti-chrétiens car ils contribuent aussi à créer des emplois.

Mais ce clip nous permet d'être solidaire!

Santé du Pape Benoît XVI

images.jpeg

LA SANTE DU PAPE, OBJET DE SPECULATIONS

source La Vie

Un Pape faible et fatigué

C'est une petite phrase du père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican, qui est la cause d'un long article de l'agence de presse AP: interrogé sur la santé du souverain pontife, le jésuite a répondu: "Je ne suis pas médecin. Je ne donne pas de bulletins médicaux". Avant d'ajouter: "Pas à cette phase. Pas en ce moment". Il n'en a pas fallu davantage à Nicole Winfield pour mener aussitôt l'enquête, passant au crible les faits et gestes de Benoît XVI depuis 2010, trouvant  des témoins dont certains le trouvent "fatigué", d'autres "en forme", et rappelant les conditions dans lesquelles un pape peut choisir d'abandonner sa charge. La conclusion de l'article nous apprend donc ceci: "Clairement, à 84 ans, Benoît XVI a ses bons jours et ses mauvais jours, et même ses bonnes et mauvaises demi-journées". Nous voilà bien avancé.

Note: Le monde médiatique s'alimente aux nouvelles fournies par les grandes agences de presse (AFP; AP; Reuters...). Ce sont elles qui fixent très souvent l'agenda des thèmes qui seront mis en lumière (agenda setting) par les journaux, TV et Radio alors que d'autres sujets seront mis dans l'ombre.

Un nouveau né en pleine forme

Aux approches de Noël, la santé du Pape pourrait être donc un thème dominant, mettant sans doute dans l'ombre son message de Noël. Au lieu de parler du tout jeune enfant Jésus, les médias metteront en évidence le contraste, soit le vieux Pape fatigué. Notons enfin que les spéculations ne sont pas des informations, mais que le jeu médiatique transforme les rumeurs en communication. 

Un Pape qui tient la distance, heureux et souriant

Marathonien-en-action-rapide-flou.jpgLe Pape ira pourtant au Mexique puis à Cuba l'an prochain. Pour son âge, 84 ans, c'est tout à fait remarquable. Benoît XVI, un homme âgé certes, mais qui donne tout ce qu'il a, un vrai marathonien. Et la foi qu'il nous annonce nous garde jeune et heureux!

mardi, 20 décembre 2011

Paul VI et l'Eglise en Hollande

Le Cardinal Georges Marie Cottier, théologien émérite de la maison pontificale, raconte que le Cardinal Journet lui avait confié ses préoccupations au sujet d'Ecône: 

bavagnoli-carlo-pope-paul-vi-officiating-at-ash-wednesday-service-in-santa-sabina-church.jpg"Il m'avait dit: "c'est Port-Royal, le génie en moins". Paul VI en était très affecté. Monseigneur Manziana, aujourd'hui décédé, évêque de Crema, et ami de Paul VI, m'avait raconté que chaque été il était pendant quelques jours l'hôte du Pape à Castel Gandolfo. En fin d'après-midi, ils récitaient ensemble le rosaire. Le Pape y ajoutait une sixième dizaine, pour l'Eglise de Hollande et pour Mgr Lefèvbre et ceux qui le suivaient. C'étaient là deux blessures dont le Pape souffrait tout particulièrement". 

Source: Guy Boissard, Charles Journet, Biographie, Ed. Salvator, p.547

Georges Weigel, éminent intellectuel américain, pense justement que le drame de la pédophilie provient avant tout d'une crise majeure de la fidélité à la foi. L'infidélité et les crimes tuent la foi (pour un aperçu du drame historique des années 1960 de la Hollande lire Benoît et Moi)

Dieu compte jusqu'à un

Enfin, ici ou là, le nombre des victimes dans l'Eglise en Hollande semble parfois être remis en question, à savoir qu'il aurait été exagéré ( des milliers plutôt que des dizaines de milliers ). Peu importe en fait, car un seul enfant blessé serait déjà de trop. On ne saurait réduire une personne à un chiffre. Pour retrouver sa crédibilité, toute l'Eglise est invitée à suivre l'exemple de Benoît XVI qui invite à la pénitence, à la réforme, à la repentance et à la conversion. La Vierge Marie, à Lourdes ou à Fatima, nous invite tous et toutes à la pénitence. C'est seulement ainsi que la vérité de la foi résonnera à nouveau joyeusement dans notre monde. 

lundi, 19 décembre 2011

Michel Bavaud et Charles Morerod à Forum: athéisme, foi et .... miracles

50552_183188383766_6524_q.jpg"L'existence de Dieu n'a pas toujours été évidente pour moi": Mgr Morerod, Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg. 

lien

Unknown.jpeg

Avec plein de respect, de tact et de compréhension, l'évêque du diocèse a relevé que "le livre de Michel Bavaud n'est pas tant un livre sur l'athéisme que sur l'Eglise". L'auteur écrit peut-être sa colère intérieure contre certains ecclésiastiques ? Cela peut se comprendre. 

Conclusion du débat: Monseigneur Charles se réjouit de revoir Michel. Le journaliste relève que finalement, il va se convertir. Michel conclut: c'est peut-être lui qui va se convertir, je crois aux miracles vous savez!

cqfd: l'athéisme est une position intellectuelle qui ne tient pas. On est revenu aux miracles, en lesquels l'évêque croit, bien évidemment. 

Benoît XVI visite une prison

Italie: le pape Benoît XVI en visite dans une prison romaine

reb11.jpgBenoît XVI a demandé à ce que les conditions de détention n'obligent pas les prisonniers à purger une «double peine», ce dimanche 18 décembre 2011.

Par RFI

Le pape Benoît XVI a rendu visite, ce dimanche 18 décembre, à quelques jours de Noël, à des détenus d’une prison de Rome. Le souverain pontife, qui a reçu un accueil enthousiaste, a plaidé pour une amélioration des conditions de détention dans le système carcéral italien, devant le ministre italien de la Justice.

Avec notre correspondant à Rome, Antoine-Marie Izoard

Dans la grande chapelle de la maison d’arrêt de Rebibbia, la plus importante de la capitale italienne, le pape a été acclamé par les prisonniers. Lors de cette rencontre chargée d’émotion, à une semaine de Noël, le pape a dialogué avec une demi-douzaine de détenus, répondant à des questions sur leur marginalisation, les problèmes de misère, de séparation entre prisonniers et familles, ou encore sur le pardon de leurs fautes par la société et par Dieu.

Devant 300 des quelque 1 700 détenus de la prison de Rebibbia, Benoît XVI a insisté sur l’importance de promouvoir un développement du système carcéral qui, tout en respectant la justice, soit toujours plus adapté aux exigences de la personne humaine. « Je sais, a dit le pape devant le ministre de la Justice italien, que la surpopulation et la dégradation des prisons peuvent rendre encore plus amère la détention ».

rebibbia35.JPG

Benoît XVI a alors appelé des institutions à contrôler les structures carcérales, les moyens, le personnel, de façon « à ce que les détenus ne purgent pas une double peine ». Il a aussi été question du regard des autres sur les prisonniers. Benoît XVI a reconnu - comme le lui a expliqué un détenu - que beaucoup parlaient d’eux de façon féroce, avant d’ajouter avec un sourire que certains parlaient aussi de lui en termes féroces, mais que cela ne l’empêchait pas de poursuivre sa tâche.

dimanche, 18 décembre 2011

Mgr Charles Morerod démontre son humour à Neuchâtel

400_F_17586491_CVgxRcfhdIVxTaJNKtE8nW9Ju1MAfFVi.jpgHumour et humilité ont la même racine.

La foi est joyeuse. L'abbé Vincent Marville, curé de la basilique Notre Dame de Neuchâtel, a accueilli chaleureusement l'évêque en ce 4ème Dimanche de l'Avent dans une église pleine, dont bien des familles et des enfants, en soulignant les circonstances rocambolesques de son invitation: lorsqu'il fut invité à Neuchâtel, le curé ignorait totalement que le Père Morerod allait devenir évêque, alors que ce dernier le savait déjà!

Au pays des montres

A la fin d'une très belle Messe, bien chantée, un servant de messe a offert "une humble montre", produit du canton qui symbolise son génie et son savoir faire.  

Le nouvel évêque, déjà bien connu pour son sens de l'humour, a souligné combien "les mots avaient été choisis avec précision. Ainsi lorsque je la porterai, il y aura au moins la montre qui sera humble!!!".

Un Dieu qui dialogue

Commentant les textes bibliques du jour, le dominicain a souligné que le peuple d'Israël souhaitait un roi et que David voulait lui faire une demeure. Dieu ne semblait plus leur suffire ? Ainsi Dieu veut nous faire collaborer avec Lui, nosu prendre comme des partenaires de son plan, en réalisant ce que nous demandons. En effet, en disant oui au nom de nous tous, la Vierge Marie enfentera un Roi et elle deviendra la première demeure de Dieu. 

03_ud_un_eveque.jpg

Avant de donner sa bénédiction, le frère prêcheur a synthétisé son message: cette demeure du Roi  est en fin de compte chacun d'entre nous, puisque nous l'avons reçu en nous par la communion.

P.S. L'accueil officiel dans le canton est fixé au mois de février

samedi, 17 décembre 2011

Mgr Fernando Ocáriz: Vatican II fait parti du Magistère

Une année de la foi

L'an prochain verra, par décret du Pape, l'ouverture d'une année de la foi, pour célébrer les 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II, dont le Général de Gaulle disait qu'il serait l'un des uniques événements du XXème siècle qui resterait dans l'histoire. 

50 ans d'adhésion au Concile

A propos du Concile Vatican II, Don Romain, le très fin et avisé bloggueur de cath.ch, donne à réfléchir sur un bel article, paru dans l'Osservatore Romano, qui traite de l'adhésion que nous devons donner au Concile. 

1479945899.jpgCet article du Vicaire Général de l’Opus Dei  ( qui a participé aux entretiens avec la Fraternité Saint Pie X, avec Mgr Charles Morerod, évêque de Fribourg ndlr ) a le goût d’une leçon de théologie à l’adresse de ceux qui ignorent «… une doctrine fort connue et dotée d’une abondante bibliographie», et pour qui «il n’est pas superflu de la rappeler à grands traits, étant donné la persistance des interrogations posées, même dans l’opinion publique, sur la continuité de certains enseignements conciliaires avec les enseignements précédents du Magistère de l’Église». Dans ces quelques lignes, denses et précises, le prélat aborde l’aspect doctrinal d’un concile aux visées pastorales, la question des formes d’adhésion au Magistère et l’interprétation des enseignements. Il conclut en disant: «… il ne semble pas superflu de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du Concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. En examinant le Magistère de ces Papes et l’adhésion que lui a donnée l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté devrait se changer en une adhésion sereine et joyeuse au Magistère, interprète authentique de la doctrine de la foi. Cela devrait être possible et souhaitable, même s’il devait subsister des aspects que la raison ne saisit pas pleinement, en laissant toutefois la place à des espaces légitimes de liberté théologique pour un travail d’approfondissement toujours opportun (…) ». 

À propos de l'adhésion au Concile Vatican II à l'occasion du 50e anniversaire de sa convocation

(source L'Osservatore Romano du 2 décembre 2011)

L'approche du cinquantième anniversaire de la convocation du Concile Vatican II (25.XII.1961) invite à une célébration, mais aussi à une nouvelle réflexion sur la réception et l'application des documents conciliaires. Outre les aspects plus directement pratiques de cette réception et application, avec leurs lumières et leurs ombres, il semble opportun de rappeler également la nature de l'adhésion intellectuelle qui est due aux enseignements du Concile. Bien qu'il s'agisse d'une doctrine fort connue et dotée d'une abondante bibliographie, il n'est pas superflu de la rappeler à grands traits, étant donné la persistance des interrogations posées, même dans l'opinion publique, sur la continuité de certains enseignements conciliaires avec les enseignements précédents du Magistère de l'Église.

Tout d'abord, il ne semble pas inutile de rappeler que la visée pastorale du Concile ne signifie pas qu'il n'est pas doctrinal. Les perspectives pastorales se fondent, en effet, sur la doctrine, et il ne peut en être autrement. Mais il importe surtout de répéter que la doctrine est ordonnée au salut, et son enseignement partie intégrante de la pastorale. En outre, dans les documents conciliaires, il est évident qu'il existe de nombreux enseignements de nature purement doctrinale : sur la Révélation divine, sur l'Église, etc. Comme l'écrivit le bienheureux Jean Paul II : « Avec l'aide de Dieu, les Pères conciliaires ont pu élaborer, au long de quatre années de travail, un ensemble considérable d'exposés doctrinaux et de directives pastorales offerts à toute l'Église » (Constitution apostolique Fidei depositum, 11.X.1992, Introduction).

L'adhésion due au Magistère

Le Concile Vatican II n'a défini aucun dogme, au sens où il n'a proposé aucune doctrine au moyen d'un acte définitif. Toutefois, le fait qu'un acte du Magistère de l'Église ne soit pas garanti par le charisme de l'infaillibilité ne signifie pas qu'il puisse être considéré comme « faillible », au sens où il transmettrait une « doctrine provisoire » ou encore des « opinions autorisées ». Toute expression du Magistère authentique doit être accueillie pour ce qu'elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un « charisme de vérité » (Dei Verbum, n° 8), « pourvus de l'autorité du Christ » (Lumen gentium, n° 25), « sous la lumière du Saint-Esprit » (ibid.).

images.jpegCe charisme, cette autorité et cette lumière furent certainement présents au Concile Vatican II. Refuser cela à l'ensemble de l'épiscopat réuni cum Petro et sub Petro pour apporter un enseignement à l'Église universelle, ce serait nier une partie de l'essence même de l'Église (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae, 24.VI.1973, nn° 2-5).

Naturellement, les affirmations contenues dans les documents conciliaires n'ont pas toutes la même valeur doctrinale et ne requièrent donc pas toutes le même degré d'adhésion. Les divers degrés d'adhésion aux doctrines proposées par le Magistère ont été rappelés par Vatican II, au n° 25 de la Constitution Lumen gentium, puis résumés dans les trois paragraphes ajoutés au Symbole de Nicée-Constantinople dans la formule de la Professio fidei, publiée en 1989 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avec l'approbation de Jean Paul II.

Les affirmations du Concile Vatican II qui rappellent des vérités de foi requièrent évidemment l'adhésion de la foi théologale, non pas parce qu'elles ont été enseignées par ce Concile, mais parce qu'elles avaient déjà été enseignées de façon infaillible comme telles par l'Église, soit en vertu d'une décision solennelle, soit par le Magistère ordinaire et universel. Le même assentiment plein et définitif est requis pour les autres doctrines rappelées par le Concile Vatican II et déjà proposées par un acte définitif lors de précédentes interventions magistérielles.

Les autres enseignements doctrinaux du Concile requièrent des fidèles le degré d'adhésion appelé « assentiment religieux de la volonté et de l'intelligence ». Il s'agit d'un assentiment « religieux », qui n'est donc pas fondé sur des motivations purement rationnelles. Cette adhésion ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d'obéissance ; elle n'est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance en l'assistance divine au Magistère, et donc « dans la logique et sous la mouvance de l'obéissance de la foi » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction Donum veritatis, 24.V.1990, n° 23). Cette obéissance au Magistère de l'Église ne constitue pas une limite imposée à la liberté, mais elle est, au contraire, source de liberté. Les paroles du Christ « qui vous écoute m'écoute » (Lc 10, 16) sont également adressées aux successeurs des Apôtres ; écouter le Christ signifie recevoir en soi la vérité qui libère (cf. Jn8, 32).

Dans les documents magistériels, il peut y avoir également - comme c'est effectivement le cas dans le Concile Vatican II - des éléments non spécifiquement doctrinaux, de nature plus ou moins circonstancielle (descriptions de l'état de la société, suggestions, exhortations, etc.). Ces éléments doivent être accueillis avec respect et gratitude, mais ne requièrent pas une adhésion intellectuelle au sens propre (cf. Instruction Donum veritatis, nn° 24-31).

L'interprétation des enseignements

L'unité de l'Église et l'unité dans la foi sont inséparables, ce qui implique également l'unité du Magistère de l'Église en tout temps, en tant qu'interprète authentique de la Révélation divine transmise par la Sainte Écriture et par la Tradition. Cela signifie, entre autres, qu'une caractéristique essentielle du Magistère est sa continuité et son homogénéité dans le temps. Continuité ne signifie pas absence de développement ; tout au long des siècles, l'Église progresse dans la connaissance, l'approfondissement et l'enseignement magistériel de la foi et de la morale catholique qui en découle.

Au Concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d'ordre doctrinal sur le caractère sacramentel de l'épiscopat, la collégialité épiscopale, la liberté religieuse, etc. Bien que l'assentiment religieux de la volonté et de l'intelligence soit requis face à des nouveautés dans des matières relatives à la foi et à la morale qui ne sont pas proposées au moyen d'un acte définitif, certaines d'entre elles ont été et sont encore l'objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c'est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. Face aux difficultés qui peuvent apparaître pour comprendre la continuité de certains enseignements conciliaires avec la Tradition, l'attitude catholique, compte tenu de l'unité du Magistère, consiste à chercher une interprétation unitaire, dans laquelle les textes du Concile Vatican II et les documents magistériels précédents s'éclairent mutuellement. Le Concile Vatican II doit non seulement être interprété à la lumière des documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont également mieux compris à la lumière de Vatican II. Cela n'a rien de nouveau dans l'histoire de l'Église. Qu'on se rappelle, par exemple, que des notions importantes pour la formulation de la foi trinitaire et christologique utilisées au premier Concile de Nicée (hypóstasis,ousía) virent leur signification profonde précisée par les Conciles postérieurs.

images-1.jpegL'interprétation des nouveautés enseignées par le Concile Vatican II doit donc repousser, comme le dit Benoît XVI, l'herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition, tandis qu'elle doit affirmerl'herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité (Discours, 22.XII. 2005). Il s'agit de nouveautés, au sens où elles explicitent des aspects nouveaux, non encore formulés par le Magistère, mais qui, au plan doctrinal, ne contredisent pas les documents magistériels précédents. Pourtant, dans certains cas - par exemple la liberté religieuse -, elles comportent également des conséquences très diverses quant aux décisions historiques sur les applications juridiques et politiques, étant donné les changements de situations historiques et sociales. Une interprétation authentique des textes conciliaires ne peut être faite que par le Magistère même de l'Église. C'est pourquoi le travail théologique d'interprétation des passages qui, dans les textes conciliaires, suscitent des interrogations ou semblent présenter des difficultés, doit avant tout tenir compte du sens dans lequel les interventions successives du Magistère ont entendu ces passages. Quoi qu'il en soit, des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d'une façon ou d'une autre, la non-contradiction avec la Tradition de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires et, par conséquent, pour expliquer la signification même de certaines expressions contenues dans ces passages.

À cet égard enfin, il ne semble pas superflu de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s'est écoulé depuis la conclusion du Concile Vatican II, et qu'au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. En examinant le Magistère de ces Papes et l'adhésion que lui a donnée l'épiscopat, une éventuelle situation de difficulté devrait se changer en une adhésion sereine et joyeuse au Magistère, interprète authentique de la doctrine de la foi. Cela devrait être possible et souhaitable, même s'il devait subsister des aspects que la raison ne saisit pas pleinement, en laissant toutefois la place à des espaces légitimes de liberté théologique pour un travail d'approfondissement toujours opportun. Comme l'a récemment écrit Benoît XVI, « les contenus essentiels qui depuis des siècles constituent le patrimoine de tous les croyants ont besoin d'être confirmés, compris et approfondis de manière toujours nouvelle afin de donner un témoignage cohérent dans des conditions historiques différentes du passé » (Benoît XVI, Motu proprio Porta fidei, n° 4).

 

Mgr Fernando Ocáriz 

1er décembre 2011

Lien: article de fond de Pro Liturgia: l'application de la Constitution sur la Liturgie du Concile Vatican II dans nos paroisses

 

 


vendredi, 16 décembre 2011

Benoît XVI va canoniser Hidlegarde de Bingen et la nommer docteur de l'Eglise

Le Pape se prépare pour nommer la soeur allemande, Hildegarde de Bingen, connue pour ses visions et ses prophéties, sainte et docteur de l'Eglise. La future sainte fut une véritable "écologiste". Lien

December 16, 2011. (Romereports.com) Benedict XVI is set to appoint Hildegard of Bingen as a Doctor of the Church in October of 2012. She was a German Benedictine nun and was known for her visions and prophecies. Read more

 

Magdi Cristiano Allam défend l'Europe et les valeurs non-négociables

Magdi Cristiano Allam quitte le Parti populaire européen

Magdi Cristiano Allam récevant le baptême

Dans une lettre au quotidien Il Giornale, publiée ce 15 décembre, le député européen Magdi Cristiano Allam a annoncé son départ du PPE afin de rester fidèle à sa foi chrétienne et à ses valeurs non négociables.

Citant les paroles de Jésus “que votre parole soit: Oui, oui; non, non. Ce qui est en plus de cela vient du Malin” (Mt 5:37), le député dit déplorer d’avoir à quitter le Parti populaire européen (PPE) et rejoindre, comme indépendant, le groupe Europe libertés démocratie (dont l’acronyme anglais est EFD) au sein du Parlement européen.

Il déclare ne pouvoir continuer dans le PPE à cause de sa frustration par le contraste grandissant entre ses convictions chrétiennes et les positions publiques du groupe du PPE en faveur d’un vote libre sur des questions éthiques sensibles, d’une légitimation des régimes islamiques intégristes sur l’autre rivage de la Méditerranée et de l’adhésion en son sein du Parti pour la justice et le développement, ce qui rend le PPE le principal allié de M. Erdogan pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

L’éloignement de Magdi Allam des démocrates-chrétiens a été graduel. Il était déjà parti de l’UDC italienne parce que l’un de ses dirigeants, Bresso Casini, alors président de la région du Piémont, s’était vanté être le premier à légaliser la pilule abortive RU-486 et à offrir l’hospitalité des cliniques de sa région à un père qui voulait “euthanasier” sa fille en état de coma.

“Pour moi, la sainteté de la vie est la première des valeurs non négociables qui, avec la dignité et la liberté de choix, ne peuvent en aucun cas être violées parce que corroborent l’essence de notre humanité commune”, affirme M. Allam.

Le député prend acte du fait que sur le thème de l’avortement il y a la liberté de choix au sein du PPE et que la dénomination “démocrate chrétien” ne figure plus ni sur son site internet ni sur son logo.

Mais le coup de grâce, dit l’ancien journaliste converti de l’Islam au catholicisme et baptisé par le Pape Benoît XVI, a été “l’alliance du PPE avec les islamistes, ce qui démontre une ignorance totale de la réalité de ceux qui exploitent les élections pour imposer la charia, la loi islamique”.

“J’aime l’Europe, poursuit-il, ainsi que j’adore l’Italie, mais j’aime l’Europe des peuples, celle qui n’a pas honte de ses valeurs judéo-chrétiennes, qui ne vend pas les valeurs non-négociables, qui ne vend pas notre dignité pour des pétrodollars, qui met au centre la personne humaine et qui procure le bien commun”.

“A partir de maintenant, ma mission sera de contribuer à donner une âme à l’Europe”, dit M. Allam en conclusion de sa lettre ouverte.

Source: Il Giornale

 

Mea culpa des Pays-Bas

CartePays100.jpgsource: Radio Vatican

Abus sexuels sur mineurs: l'Eglise des Pays-Bas fait son mea culpa



Honte et chagrin: ce sont les sentiments qu’ont exprimés les évêques hollandais et les dirigeants de la Conférence des Instituts Religieux hollandais dans un communiqué publié conjointement à la publication du rapport final de la Commission d’enquête indépendante sur les abus sexuels commis sur des mineurs au sein de l’Eglise Catholique, entre 1945 et 2010 ( Commission Deetman). 


Les évêques hollandais ont exprimé ce vendredi leurs "regrets" et présenté leurs "sincères excuses" aux victimes d'abus sexuels commis par des membres du clergé et des religieux, après la publication de ce rapport.


"Nous exprimons nos regrets pour les abus", a indiqué la Conférence épiscopale néerlandaise. "Nous compatissons avec les victimes, et leurs familles, et leur présentons nos sincères excuses". "Cela nous remplit de honte et de chagrin", assure-t-elle, soulignant que "les évêques et les dirigeants de la Conférence des instituts religieux hollandais sont choqués par les abus sexuels sur mineurs et les pratiques décrites dans le rapport final". Ils s’engagent à ce que justice soit rendue aux victimes et qu’un soutien leur soit apporté, notamment par des dédommagements mais aussi par d’autres initiatives d’assistance.


Le rapport de la Commission d’enquête fait apparaître aussi qu’à l’intérieur de l’Eglise hollandaise prévalait une culture qui n’abordait pas les questions de sexualité, ni des abus sexuels. D’où l’engagement d’affronter ces questions en introduisant des codes de comportement clairs et des programmes de prévention dans les instituts de formation pour les prêtres. Aucune ambiguité donc pour le futur: en cas d’abus suspecté, l’Eglise des Pays-Bas s’engage à prendre toutes les mesures canoniques et judiciaires nécessaires dans le respect des lois hollandaises.


Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a déclaré qu'il ne ferait aucun commentaire, renvoyant au communiqué des évêques hollandais. 

Lien TSR

Information libre

jesus.jpgLa liberté de croire et de penser sont des droits fondamentaux. Tout acte religieux recquiert la volonté, siège de la liberté, et l'adhésion libre de la raison qui s'appuie sur des informations, des idées et des pensées. Nul ne peut être contrait de croire.

Le bienheureux Jean Paul II faisait toujours confiance aux hommes capables de connaître la vérité. D'ailleurs, l'un des axes du pontificat de Benoît XVI repose sur l'harmonie entre la foi et la raison. Enfin, la vérité rend pleinement libre. 

Un site revient sur les enseignements de Vassula.

site www.infovassula.ch

Monseigneur Charles Morerod sur la Radio Suisse Romande

3654672.image.jpeg

Lien

Il ne tenait pas à ce job d'évêque, en raison de la charge et de l'exposition que cela représente. Appelé à la fonction, il y est allé: "Il faudrait avoir des raisons importantes, comme une maladie grave, pour ne pas le faire". Il l'a donc fait un peu par obéissance. Peut-il être heureux dans ces conditions? Mgr Charles Morerod y croit.

Il y a quelques années, il considérait l'Eglise suisse comme "pas très vivante", somnolante même. Le dirait-il encore aujourd'hui? "Je n'ai pas vraiment intérêt à dire cela aujourd'hui". En se déplaçant dans les campagnes, il a vu "des choses bien vivantes". Mais il y a ceux qui quittent l'Eglise, à l'image de Michel Bavaud: à 80 ans, ce Fribourgeois vient de publier un livre après une vie très liée à la religion vécue comme un engagement social: "Dieu , ce beau mirage". Mgr Morerod a-t-il quelque chose à lui dire? "Je suis prêt à le rencontrer", dit-il, lui qui a fait de l'athéïsme l'un des ses principaux sujet d'études ces dernières années. Il lit Michel Onfray ou André Comte-Sponville, des philosophes qui interrogent le religieux.

Si quelque chose l'inquiète, c'est cette religion "qui revient sur le devant de la scène d'une manière à encourager la violence. D'un autre côté, il y a aussi une paix qui naît de la religion".

Et les jeunes? Souvent, ils disent croire aujourd'hui à une force supérieure, mais sans dogme ni profession de foi. Faut-il les évangéliser? Pour Mgr Charles Morerod, il faut maintenir le dialogue, "leur proposer quelque chose auquel on croit et qu'on aime".

L'Eglise peut-elle changer? Que pense-t-il des questions relatives à l'ordination des femmes ou au célibat des prêtres. Le nouvel évêque laisse peut d'espoir aux réformes de ce côté-là. Il revient sur les mots de Jean-paul II qui disait que Jésus lui-même n'était pas marié. "On ne sait pas pourquoi Jésus n'a choisi que des hommes parmi ses apôtres. Et les femmes prêtres? "Je ne m'attend pas à de grands changements", affirme-t-il, "même si l'un n'est pas supérieur à l'autre".

jeudi, 15 décembre 2011

Eglise catholique et New York Times


Unknown.jpegBenoît XVI avait été en son temps (Pâques 2010) traîné dans la boue par une campagne médiatique bien rôdée. Le journal de la "big apple" avait toutefois pris le soin de téléphoner quelques heures avant  afin d'avertir le Vatican.

Le procureur Charles J.Hynes, du County de Kings à New York, a annoncé tout récemment que dans la communauté juive ultra-orthodoxe de Brooklyn, durant les dernières trois années, 85 prédateurs d'enfants furent arrêtés. Les cas impliquent au moins 117 victimes. Or, le New York Times, journal phare de l'opinion publique mondiale, n'a tout simplement rien publié*. 

L'information est une interprétation sélective

Si ce dernier a rendu service aux victimes et à l'Eglise pour règler les graves problèmes aux USA, on ne peut que constater que l'objectivité n'existe pas. Un ancien journaliste suisse, Pierre Pascal Rossi , finissait toujours le téléjournal de 19h30 en disant: "tel a été le monde aujourd'hui, en Suisse et dans le monde, à notre connaissance". Informer, c'est choisir. La petite Thérèse de l'enfant Jésus disait pourtant: "Je choisis tout". 


*selon source: La Stampa, Marco Tosatti

lundi, 12 décembre 2011

Opus Dei en France: bonne réputation intacte

opusdei.jpg"Alla fine di dieci anni di procedure, la giustizia non ha constatato nessuna irregolarità né nell’insegnamento pratico o teorico fornito alla scuola alberghiera Dosnon, né nel funzionamento dell’Acut, la sua associazione di gestione... "

source (Bruno Matsroianni) 

L'affaire avait fait grand bruit, puis plus rien. Le jugement est rendu: "à la fin de 10 ans de procèdure, la justice n'a constaté aucune irrégularité ni dans l'enseignement pratique ou théorique fourni à l'école d'hôtellerie Dosno, ni dans le fonctionnement de l'Acut..."

Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit. Pourtant la vérité dure dans le temps. Une manière d'apprendre que les nouvelles sont parfois comme la pluie qui tombe sur le pare-brise et que les essuies-glaces enlèvent au fur et à mesure. Reste l'impact et les préjugés. Il est certain que l'Oeuvre continuerait d'aider Mme Catherine Tissier.

Bref rappel

A l'origine de la procédure, Catherine Tissier, ancienne membre de l'Opus Dei (numéraire auxiliaire) contre l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), qui gère l'Ecole technique privée d'hôtellerie Dosnon, dans l'Aisne. L'Opus Dei n'est pas en cause. Son avocat semble avoir une grande emprise sur Mme Tissier et la main mise sur le procès.

Ce dernier serait l’aboutissement de neuf ans d’enquête. L’abus de faiblesse et le défaut d’assistance à personne en danger n’ont pas été retenus par la juge d’instruction. Il reste des problèmes de droit du travail.


dimanche, 11 décembre 2011

Ordination de Charles Morerod: la joyeuse note de la foi

3642229.jpg

Homélie du Cardinal Georges Marie Cottier, ancien théologien de la Maison Pontificale (Dominicain, 89 ans)

Un cadeau de Noël anticipé

Le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg (et Neuchâtel) a son nouveau Pasteur,  tel un cadeau de Noël de Dieu offert par le Pape Benoît XVI, qui est désormais non pas au pied du sapin, mais bel et bien à côté de la crêche placé à l'ombre de l'arbre de la Croix, toujours associé à la passion du Christ. On comprend que l'élu ne voulait pas être évêque.... mais la vocation et l'appel de Dieu ne se refuse pas.

A la fin de la Messe, le nouvel évêque a bien précisé que quitter Rome c'était hélas dire au revoir à des personnes et non pas tant à une ville. Mais, comme Saint Paul, il a été saisi par le Christ et il poursuit sa course très désireux de se lier à d'autres.

La foi naît de l'écoute du Verbe

La célébration de ce dimanche après-midi 11 décembre (plus de deux heures et demi) a permis de faire résonner dans les âmes des fidèles présents (quelques 1500 personnes réunies dans 3 églises) la douce harmonie de la foi. Outre la devise de son Excellence Mgr Charles Morerod, qui vient de Saint Paul, "vivere Christus est", le même Apôtre écrit que "la foi naît de l'écoute". Toutes les paroles profondes et émouvantes d'une ordination sont ciselées tels des diamants qui jaillissent l'humus de la Tradition et de la Bible, de la Parole de Dieu et ultimement du Verbe qui s'est fait chair, Lui qui nous a parlé avec des mots humains. Elles étaient dans tous les cas en parfaite syntonie avec le 3ème Dimanche de l'Avent ou du "Gaudete en latin", totalement centré sur la joie, car le Seigneur est désormais tout proche. La Messe, chantée, fut en ce sens sans aucune fausse note.

6562514,300.jpg

Un annonce joyeuse de la foi

Le nouvel évêque désire annoncer combien la foi est joyeuse. En ce sens, son principal programme est déjà fixé car il a donné la première note, tel un chef d'orchestre qui s'apprête à diriger un orchestre. La nouvelle organisation découlera, ou plutôt se déroulera comme du papier à musique. La première réorganisation sera annoncée demain, en la fête de Notre Dame de Guadalupe. Le droit canon sera en quelque sorte la portée qui nous permettent de lire les notes, selon la vérité et la justice.

22695495marie-de-guadalupe-80-jpg.jpg

Le futur consistera simplement à mettre en musique cette annonce de la foi qui rend libre. Le bienheureux Jean Paul II, au seuil du 3ème millénaire, avait rappelé combien le programme existe déjà: repartir du Christ.

Une rencontre avec Dieu, puis la morale

La vie change lorsque l'événement de la mort et de la Résurrection de Jésus, donc la personne même du Christ, nous atteint. Cela bouleverse une vie. Nous ne pouvons pas vivre la morale sans la personne du Christ. La foi est la vie ordinaire transformée par la grâce et cette nouvelle vie naît d'une rencontre. L'organisation de l'Eglise suit donc également ce contact intime avec le Christ.

Relevons enfin que Mgr Charles Morerod a souligné qu'une société sans religion peut tomber encore bien d'avantage dans la  violence qu'une civilisation religieuse.

Petite revue de presse:

- le 19.30 (TSR)

- la TSR

- la Télé

- Bluewin

- Radio Suisse Romande

- Cath.ch

- La Liberté

- L'Hebdo

Gaudete (la joie), le mélange du blanc et du violet

La joie profonde et authentique ne peut venir que de Dieu. Le péché n'est que tristesse. Alors que l'Eglise est encore en chemin, d'où la couleur violette qui signifie la pénitence et la conversion, sur les chemins de Jean le Baptiste, le cousin de Jésus de 6 mois son aîné, la couleur blanche de la joie de Noël, désormais toute proche, se mêle avec le violet pour donner la couleur rose.

La vie n'est pas rose

Certes, la vie n'est pas rose, et on ne peut pas voir la vie en rose, car notre monde est tragique. Mais la joie est possible, malgré la souffrance, car elle provient de la présence et de la proximité de Dieu. Alors soyons dans la joie, à l'abri de le croix, en union avec notre évêque Charles et le Saint Père.

boccone16.jpg

mardi, 29 novembre 2011

L'Avenir appartient à Dieu

Chers amis,

Statue_Vierge-1.JPGAprès mon retour en Suisse, à Fribourg, dans mon cher diocèse d'origine de Lausanne-Genève et Fribourg (et Neuchâtel), je voudrais d'abord vous remercier de tout coeur pour les quelques mails ainsi que pour les différents commentaires reçus suite à la fermeture du blog "Le Swiss Romain". Je suis très touché de constater combien ce petit service et connu.

Nous allons bientôt fêter, le 8 décembre prochain, la Vierge Marie dans la belle Sollenité de l'Immaculée Conception (photo Notre Dame de Genève). Aussi, je vais me recommander à la Mère de Dieu, à laquelle je fus d'ailleurs confié dès le sein de ma Maman, afin de discerner notamment le futur de "cet enfant blog". Marie nous mène toujours à bon port, à Dieu, car elle en est le chemin assuré.

Pour nous en Suisse Romande, cette grande fête sera suivie par l'ordination épiscopale de son Excellence Mgr Charles Morerod, par son Eminence Mgr Goerges Cottier et son Eminence Mgr Levada (préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi) à Fribourg le 11 décembre en la cathédrale de Fribourg. Dans l'Eglise, rien ne se fait sans l'évêque (nihil sine episcopo).

Né à Rome, au tout début de mes études en communication, le jour de la fête des Archanges en septembre 2008, ce bébé blog a toujours été en croissance très régulière et constante, en voulant suivre l'actualité médiatique quotidienne de la vie de notre sainte Eglise catholique apostolique et romaine. La filiation profonde envers le bienheureux Jean Paul II puis l'admiration envers Joseph Ratzinger, devenu notre Saint Père et la fascination du monde de la communication me rendent bien conscient que la foi est un tel trésor, que cette nouvelle et cette grâce ne peuvent rester dans le domaine privée. Notre vie quotidienne et la situation de notre monde ont besoin d'espérance.

Aussi, je me confie à vos prières afin que la juste et l'aimable volonté de Dieu soit faite, louée, accomplie et éternellement exaltée par dessus toutes choses.

Le Verbe de Dieu n'a certes pas besoin de mes services, mais nous avons besoin des siens.

A bientôt donc!

Le Suisse Romain