Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 06 janvier 2012

Benoît XVI ne serait pas une personnalité attractive ?

Alors que j'écoutais avec un certain plaisir un évêque sur une chaîne TV, j'entendis avec une certaine stupeur les propos du prélat: " je fus saisi par la présence de quelques jeunes aux JMJ, pourtant le Pape n'est pas la personne la plus attirante aujourd'hui".

Le complexe anti-romain

Je peux comprendre ce genre de propos, sauf que les statistiques ou les faits prouvent précisément le contraire, aussi j'y discerne un complexe ou plutôt une vraie maladie de l'esprit ou une maladie spirituelle comme l'a bien compris le Cardinal Hans Urs von Balthasar dans son fameux livre Le complexe anti-romain. 

presepe26.jpgCela me rappelle les propos d'une jeune en 2003 qui se préoccupait de l'invitation faite à Jean Paul II pour la seconde journée nationale des jeunes à Berne en 2004: "mais pourquoi voulez-vous inviter le Pape ? Il n'y aura pas plus de 3000 jeunes". Résultat des courses: nous fûmes 16 000 et le bineheureux Jean Paul II reçut une standing ovation de plus de 15 minutes. La venue du Pape a boosté les inscriptions. 

Pour avoir eu la grâce de "fréquenter" durant quelques années le Saint Père, il y a chez Pierre un charisme unique qui lui vient du Christ. Il n'y a qu'à constater le joie qui se dégage de l'assemblée lorsqu'on voit Pierre entrer en procession dans la Basilique Saint Pierre, ou lors d'une audience à la sale Paul VI, ou lors d'une visite. Aucun chef d'Etat, aucune star ne peuvent se vanter d'un tel élan surnaturel. 

Les JMJ

La visite de Benoît XVI en France en 2008 a prouvé l'attachement des fidèles au Saint-Père. La JMJ de Madrid a démontré à ceux et celles qui souffrent de ce complexe anti-romain qu'une nouvelle génération est bel et bien en train de venir aux affaires. 

Voir Pierre, aimer le Pape, n'a rien à voir avec le culte de la personnalité, ni avec l'acclamation d'une idole. Voir le Pape, entendre et voir Benoît XVI est de l'ordre de la foi. Car comme le dit l'évêque de Fribourg": c'est beau d'avoir la foi. Et 2012 sera l'année de la foi, ce qui devrait permettre de sortir de la crise ecclésiastique, car la crise actuelle de l'Eglise est une crise cléricale.

Une crise cléricale

Les fidèles le sentent bien. Comme l'a écrit le Cardinal Journet: "La Révélation extérieure est au service de la grâce infusée dans les coeurs: et c'est blesser l'amour vif de Dieu que de la récuser systématiquement". Le Pape est ainsi l'écho de la foi.

Un sportif de haut niveau eut l'occasion de saluer Benoît XVI lors d'une audience sur la place Saint Pierre. Il m'a confié: "lorsqu'il a été élu, je n'ai pas très bien compris pourquoi il avait été élu. Mais lorsque je l'ai vu, j'ai compris pourquoi c'était lui". Ce sportif de haut-niveau, qui côtoyait les grandes stars, ne se lassait pas de dire sa joie d'avoir rencontér le Pape à tous les journalistes qui lui téléphonaient pour une interview.

Le doux Christ de la terre

Se distancer du Pape, ou s'en séparer ne porte que vers la perte du dynamisme, la perte de la joie, la perte d'un avenir plein d'espérance. Le Pape est bien le Vicaire du Christ, comme l'ombre de la lumière de Dieu sur terre. Selon Saint Thomas Becket: "celui qui ne sème pas selon la foi de Pierre n'a aucun avenir"