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lundi, 14 janvier 2013

Un des "padre blog", Abbé Grosjean, sur BFMTV

Padre blog

dimanche, 13 janvier 2013

Manif pour tous: succès incontesté et incontestable

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(photo Facebook, début d'après midi)

Les Français parlent à François:

retirer le projet de loi, convoquer des Etats généraux sur la famille et la filiation, recevoir les promoteurs....

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1 million

Aucun débordement, aucune hompophobie; finalement plus de 1 000 000 de manifestants (selon le comptage de 19h30) se sont donnés rendez-vous au Champ-de-Mars, à Paris. La plus grande manifestation en France depuis quelques 50 ans.

Manifestation laïque

Paris, ville des Lumières, a voulu faire briller, dans la paix et la bonne humeur, la lumière de la raison. 

Les catholiques français, des laïcs et des citoyens à part entière, ont simplement usé de leur liberté pour promouvoir un fait naturel, que les enfants naissent d'un papa et d'une maman. Ils étaient unis aux autres citoyens, de gauche, de droite, athés, juifs ou musulmans. Des cardinaux, des évêques, des prêtres présents comme citoyens, en laissant la pleine liberté aux laïcs d'animer le monde moderne. 

Une aiguille dans une grange de foin

Juste une gaffe médiatique, une pique passionnelle d'un porte parole de la manifestation, pour avoir comparé le Pésident Hollande au président allemand des années 30. Heureusement, un stupidité et une bêtise vite corrigées car il s'en est excusé ensuite publiquement. Aussi, pas de quoi en faire tout un foin!

Les risques de dérapages ont été parfaitement évités, car maitrisés. Même les frames médiatiques ont perdu leur latin et leurs repères.

Nous fûmes soudainement tous quelques peu français cette après-midi. Une pierre balnche, rose et bleue a été plantée dans le champ de l'histoire de France. 

L'initiative des paroisses en Suisse alémanique

En pleine année de la foi, pour les 50 ans du Concile Vatican II, les réponses existent déjà de ce côté là. Avoir des avis différents sur ces mêmes questions, très internes à notre milieu, ne veut pas dire que le dialoge n'existe pas, ni que "Rome" n'ait pas déjà répondu. La foi est la première de toutes les réformes à mettre en place, car la prière nous change tous de l'intérieur. 

L'Eglise ne souffre pas d'abord d'un rapport de force, mais d'un manque de vitalité et de vie intérieure. 

samedi, 12 janvier 2013

"La manif pour tous" et son "frame" qui lui colle à la peau

cadre-divers-d-e1270134159573-1.jpgLes médias présentent les nouvelles avec un frame, un cadre ou un angle d'attaque.  

Sous haute surveillance

Pour "la manif pour tous" de demain 13 janvier, le frame sera la violence et l'homophobie qui se manifestent dans les gestes et dans les mots. Les participants seront passsés, non pas au rayons X ou au scanner, mais au peigne fin et seront sous observation permanente. 

Opposés à l'Amour

Le but est de présenter les manifestants sous un jour négatif, les présenter comme des personnes qui ont la haine au coeur, détestent les homosexuels, qui sont en fait des réactionnaires et des personnes de droite et surtout d'extrême droite qui manquent de tolérance, de respect, de coeur et de d'humanité. 

Les petites phrases

En ce sens, Civitas et la Fraternité Saint Pie X (Ecône) seront mis en avant, avec si possible la preuve par l'image et par les slogans. Ces derniers seront cherchés comme une aiguille dans une meule de paille (cf.manifestation de Civitas du 18 novembre avec 9 Femen)

Les mots des cardinaux de Lyon et de Paris vont réapparaître: "l'inceste" pour le Cardinal Barbarin et "la supercherie" pour le Cardinal Vingt-Trois. 

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"Gays femelles", "polygamie", "zoophilie", la campagne  en France a connu son lot de phrases chocs:

Mgr Marc Aillet: Civitas manque de crédibilité ecclésiale

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Civitas et mariage pour tous

"Je pense que Civitas – que je n’ai pas, moi, accusé de quoi que ce soit – qui s’est mobilisé en effet, n’a pas la surface, disons la crédibilité ecclésiale et sociale pour pouvoir mener, seul, un combat comme celui-là. Je pense donc qu’il y a un moment où il faut dire qui est le plus crédible, ou qui sont les plus crédibles pour lancer un mouvement qui nous dépasse nous-mêmes. On n’est pas là pour se défendre soi-même, ni pour se mettre en scène. Voilà. C’est tout. Mais je ne porte pas de jugement. Je pense qu’il faut que le consensus soit le plus large possible, et que tout le monde a le droit de marcher avec tout le monde."

source: Présent

Prochaine JMJ en Pologne ?

f316fe30-ebaa-11de-9edf-00a1a66c6a13.jpgAprès celle du Brésil en juillet 2013, la prochaine journée mondiale de la jeunesse (JMJ) se déroulerait en Pologne, dans la ville de Cracovie.

Le Cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire du bienheureux Jean Paul II serait, selon certaines informations, à la barre. Le Pape Benoît XVI décidera au final.

Saint Jean Paul II ? 

Ce même Cardinal souhaiterait la canonisation du bienheureux Jean Paul II pour octobre 2013 en plein coeur de l'année de la foi. Jean Paul II serait alors reconnu comme un géant de la foi. 

Le Cardinal Amato, préfêt de la congrégation pour la cause des saints aurait laissé entendre que cela pourrait être aussi en 2014. Tout dépend du miracle qui sera retenu. 

Homosexualité: la sphère privée

 

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Le comportement homosexuel est d'ordre privé et il ne doit donner lieu à aucune reconnaissance juridique de la part de l'Etat (union civile ou mariage).

Joseph Ratzinger

Manif pour tous

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suivre en Live

vendredi, 11 janvier 2013

Mr François Hollande n'a pas raison

Hollande.jpgJe suis bien conscient que la manif pour tous se déroule dans le beau et noble pays de la France. Toutefois cette grande nation influence notablement la Suisse Romande, tout comme le monde entier. Les français sont pour ainsi dire "nos petits frères". 

Laïcité ?

Il est paradoxal que la laïcité soit un argument politique utilisé bizzarement pour se prononcer en faveur du mariage pour tous. Le mariage entre un homme et une femme et l'adoption d'un enfant sont des questions qui relèvent non de la religion, mais en tout premier lieu de la raison. Comment se fait-il qu'au pays des Lumières, lieu de la déesse raison exaltée, la raison doive alors soudainement s'eclipser ? Certes la foi surrélève la raison, mais ne la détruit nullement, car la foi s'appuie et compte sur l'intelligence. Toutefois, la raison sans la foi est pour ainsi dire comme amputée. 

L'appel du peuple

La révolution française n'avait-elle pas aussi comme objectif d'en appeler au peuple ? Il semble que la monarchie ou le roi soleil demeure une tentation pour faire passer en force un projet dont nos amis français ne veulent pas. La Suisse, comme une vieille et sage démocratie, connaît d'avantage la réalité du référendum. 

Pour l'ordination des femmes et renvoyé de l'état clérical

Bourgeois.jpgUn prêtre américain, le Père Bourgeois, pour délit grave, soit avoir milité en faveur du sacerdoce des femmes, a été renvoyé de l'état clérical par le Pape Benoît XVI.

Le Père Roy Bouregois (ci-contre lors d'une manifestation à Rome) a reçu une lettre (daté d'octobre 2012) signée par son Excellence Mgr Müller, préfet de la Congrégation de la foi, stipulant que cette sanction était définitive, sans appel et sans recours possible. 

Renvoi de l'état clérical

Le mot "réduction" à l'état laïc est en effet innaproprié. Un laïc ne saurait être inférieur à l'état sacerdotal. 

Pour l'Eglise, il y a simplement une impossibilté d'ordonner des femmes. Elle avoue sa relation à Dieu et reste humble, simplement en ne s'arrogeant pas le pouvoir de décision qui appartient à Dieu seul. 

Le bienheureux Jean Paul II avait signé une lettre (Ordinatio Sacerdotalis 1994) rappelant que cette doctrine devait être tenue définitivement par tous les fidèles. Le Cardinal Ratzinger avait précisé que le Pape n'avait certes pas usé de son infaillibilité, mais que l'enseignement lui-même faisait référence à une doctrine infaillible. 

Le Père Zanotti et la joie de la confession

N.B: la dépression n'est pas une maladie spirituelle, mais une maladie physique, souvent d'origine biologique. La médecine a fait des progrès, avec des médicaments qui viennent en aide à la chimie du cerveau. On ne peut pas tout spiritualiser. On soigne l'âme avec la prière et la grâce et le corps avec la médecine. Dieu est vrai Dieu et vrai homme. L'homme se soigne aussi dans sa nature humaine avec des moyens humains et Dieu passe alors par les médecins. C'est toute l'anthropologie de Saint Thomas d'Aquin.  cf. Docteur Gérard Dorsaz

La prière nous met alors dans une disponibilité à la Providence divine, qui passe par les causes secondes, les évéments ordinaires, tout humains et quotidiens. Dieu s'est fait homme. 

jeudi, 10 janvier 2013

Frigide Barjot chez les leaders médiatiques: Fogiel et Ardisson

Vidéo avec Thierry Ardisson

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Interview Radio avec Marc Olivier Fogiel: 

RTL

 elle ne dit pas du tout qu'il y aura des chars gays !

Prendre le temps d'écouter et de connaître les personnes vaut la peine. 

Chacun a son style, ses charisme, ses richesses et ses pauvretés. Personnellement, je tire mon coup de chapeau à Frigide Barjot, car arriver à être présente sur les plateaux TV d'émissions à grande écoute, avec Thierry Ardisson ou Marc Olivier Fogiel, leaders cathodiques, n'est pas à la portée de tous le monde. Je ne peux que m'incliner et aussi me réjouir. 

L'Eglise est une famille, comme une équipe de foot, qui a besoin de centre avant, d'arrière ou de gardien. 

Allez la France! Avec la PME, la plus petite entreprise du monde, vous allez redevenir champion du monde, avec Papa-Maman-Enfants. 

Pédophilie: Nuzzi et Benoît XVI

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Benoît XVI est un Pape révolutionnaire car il a imposé une ligne exceptionnelle face aux scandales d'une grande gravité (la pédophilie) afin de maintenir l'Eglise unie. Je crois qu'il est en train d'introduire  des changements positifs. 

L'auteur du livre Nuzzi l'a affirmé durant une interview avec Simone Paolasini le 28 août 2012 

Benoît XVI et sa ligne de tolérance zéro

 

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IRLANDE : LE PAPE NOMME LE REMPLAÇANT D’UN ÉVÊQUE DÉMISSIONNAIRE POUR AVOIR COUVERT DES PRÊTRES PÉDOPHILES. 

Vatican - le 10/01/2013 | Par Agence I.Media

Benoît XVI a nommé, le 10 janvier 2013, le successeur de Mgr Donal Murray, évêque de Limerick (Irlande) qui avait démissionné fin 2009 après avoir couvert des prêtres pédophiles dans son diocèse. Il s’agit du père Brendan Leahy, prêtre du diocèse de Dublin, membre du mouvement des ‘Focolari’ et professeur de théologie ayant effectué une partie de ses études à Rome

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Nommé l'Abbé Brendan Laehy, Evêque de Limerick (superficie 2.100, population 178.800, catholiques 171.500, prêtres 167, religieux 411), en Irlande. L'Evêque élu, né en 1960 à Dublin (Irlande), a été ordonné prêtre en 1986. Jusqu'ici Professeur au séminaire national St.Patrick de Maynooth (Irlande), il est Docteur en théologie et a enseigné tout en assumant un service paroissial dans le diocèse de Dublin. Président de la commission diocésaine pour l'oecuménisme et Secrétaire de la commission oeuménique de la Conférence épiscopale irlandaise, il est depuis 2006 correspondant de l'Académie pontificale de théologie.

La contraception à l'ordre médiatique

Dans la fécondité de l'amour conjugal, l'homme et la femme participent à l'acte créateur du Père et mettent en évidence qu'à l'origine de leur vie conjugale il y a un "oui" authentique qui est prononcé et réellement vécu dans la réciprocité, en restant toujours ouvert à la vie.

Source: Benoît XVI

 

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A lire: Encyclique du Pape Paul VI

Pression sociale

Depuis quelques jours, la pilule contraceptive défraille la chronique. Le dogme de son utilisation ne serait pourtant être remis en question. La pression sociale est très forte pour les ados et les adultes, tant la contraception est naturelle et normale. Penser autrement paraît presque impossible.

Pour un saint féminisme

Pourtant le Pape Paul VI fut un vrai prophète en voyant les conséquences tragiques d'une mentalité contraceptive. Notre culture a réussi à séparer la sexualité de la fécondité. La femme devient ainsi un objet consommable 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Les machos semblent avoir remportés la bataille. Une mère de famille m'a exprimé un jour sa reconnaissance envers l'Eglise, avocate des femmes selon elle.

Du chimiste au publicitaire 

A l'heure de l'écologie, sauver la planète devient un acte héroïque et courageux. Mais être en faveur d'une écologie pleinement humaine, sauver le coeur des personnes semble être encore réactionnaire et rétrograde. Certains couples d'aujourd'hui veulent que l'Eglise s'arrête devant la chambre à coucher, mais prênent alors sans discernement, le pharmacien, le chimiste et le publicitaire au coeur de leur intimité.

Pourtant, seulement l'amour authentique et la vérité rendent libres.  

Don Arturo Cattaneo en pole position pour le siège de Lugano

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Selon la presse tessinoise, Don Arturo Cattaneo serait dans la bonne liste pour devenir évêque de Lugano. Mais comme l'Opus Dei fait figure d'épouvantaille et agite, parfois faussement, les esprits dans quelques milieux cléricalistes, il est dès lors fort possible que cette petite agitation révèle un choix effectif et probable qui serait, ma foi, fort judicieux. 

Serviteur de Dieu Paul VI: le Concile Vatican II est fondé sur le Christ

131008_hnorius_iii.jpgLe Pape Paul VI, successeur de Pierre après Jean XXIII, ouvrira la seconde session du Concile Vatican II en s'adressant au Christ, Lui qui préside en fait cette rencontre universelle: 

"Te Christe, solum novimus. Nous ne connaissons que toi seul, ô Christ". Quel accent lorsqu'on parla du Christ comme l'unique médiateur! Comme l'unique espérance par laquelle on pouvait voir et sur laquelle on pouvait bâtir!

Quelle vision surgit à nos yeux lorque le Pape évoqua l'image qui décorait l'abside de la basilique Saint-Paul-hors-les Murs, le Pantocrator démesurément grand de la mosaïque, et devant cette figure majestueuse et puissante, le Pape Honorius III, dont la silhouette réduite, et pour ainsi dire dépourvu d'importance se prosternait au sol et baisait les pieds d'un Christ qui le dépassait de toute sa grandeur. Le Pape continuait ainsi:

La scène Nous apparaît-il, se répète ici, non plus sous la forme d'un dessin ou d'une image, mais dans la réalité, dans notre présence ici ensemble". L'image de Saint-Paul-hors-les-Murs, la christologie antique de la primauté du Christ devenait l'interprète du présent et représentait aux yeux du Pape l'échelle de ce qui se passait maintenant. La prise de considération du Seigneur ne pouvait que relativiser, rapetisser, les dignités humaines. La conclusion du discours rejoignait le début: "Christus praesideat" s'écria le Pape: qu'Il soit le véritable président de ce Concile, lui qui est le SEIGNEUR. 

Joseph Ratzinger, Mon Concile

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mercredi, 09 janvier 2013

I.Media: Rome salue la manifestation du 13 janvier

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I.MEDIA @AgenceIMEDIA “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement exemplaire des évêques français, Interview de Mgr Vincenzo Paglia 

Vatican - le 09/01/2013 à 16:33:00 Agence I.Media

“Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement exemplaire des évêques français (Interview).

A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

En revanche, il était indispensable que l’Eglise suive, comme elle l’a fait, une voie unique avec deux perspectives : d’une part la prière en respectant la pluralité des charismes - ce qu’elle a fait en appelant à prier pour la France le 15 août -, et d’autre part la “culture“, parce que la famille et le mariage ne sont pas des thèmes qui appartiennent à l’Eglise, mais font partie du patrimoine de l’humanité. L’épiscopat français a eu le courage d’ouvrir un débat public sur des thèmes comme “le mariage pour tous“. Il s’agit en effet d’une question, comme l’a dit elle-même la ministre française de la justice, qui ne concerne pas des “virgules“ du Code civil mais bien la “civilisation“.

Nombre d’évêques appellent à manifester dimanche prochain, mais ne devraient pas descendre dans la rue. Pourquoi ?

Une conception cléricale de l’Eglise - en son sein et plus encore à l’extérieur - fait croire que l’Eglise n’est faite que d’évêques ! Or, le “peuple de Dieu“ dont parle la constitution conciliaire Lumen Gentium, c’est tous les fidèles. C’est donc à tout le peuple de Dieu de prendre conscience et de faire prendre conscience d’un thème aussi décisif.

Et j’aimerais que le débat ait lieu sur d’autres sujets aussi importants - comme la paix, les droits des malades, le droit à la vie, la peine de mort, l’immigration, la faim dans le monde, etc. - qui doivent être au cœur du débat public. Nous avons besoin aujourd’hui de plus de raison et de plus de foi. Attention à ne pas les laisser seulement dans les mains de quelques-uns !

Pourquoi l’Eglise est-elle en première ligne, en France comme ailleurs, pour défendre la famille, le mariage entre un homme et une femme ?

Nous nous intéressons à la famille, celle dont Cicéron, bien avant le Christ, disait qu’elle est principium urbis et quasi seminarium rei publicae, le commencement de la cité et le lieu où s’apprend la citoyenneté. Jésus lui-même a relevé ce patrimoine et, en prenant en compte sa valeur centrale pour la société, l’a enrichie de sacramentalité qui est le signe de son amour pour l’Eglise.

La famille dont l’Eglise parle est donc ce patrimoine de l’humanité qui existe depuis des millénaires et demeure aujourd’hui. Parce que cette institution est l’une des cellules fondamentales de la société, l’Eglise ne peut que la défendre !

En s’opposant au mariage entre personnes de même sexe, l’Eglise s’oppose donc aux couples homosexuels qui s’aiment ?

Il faut donner du sens aux mots. Il suffit de revenir à Cicéron, à Aristote, et bien sûr à l’Evangile. Il est clair que l’affection hors mariage n’a rien à voir avec le mariage lui-même. Certains réclament une réglementation sur les questions de patrimoine : qu’on la trouve ! Certains réclament des droits individuels supplémentaires : qu’on les donne ! Mais la famille est composée d’un homme, d’une femme, et de leurs enfants.

Nul n’empêche à d’autres de s’aimer, mais attention à ne pas confondre les mots et à ne pas revenir à la Tour de Babel. La fonction de la famille n’est pas la reconnaissance d’un amour privé. Nous avons donc la responsabilité, pour le monde d’aujourd’hui, et surtout celui à venir, de ne pas polluer le langage, car c’est la société que l’on pollue.

Benoît XVI a récemment multiplié ses prises de position sur la défense de la vie et le mariage. L’inquiétude sur ce sujet est-elle plus grande que par le passé ?

Oui, car nous nous trouvons à un carrefour historique. Il y a ainsi d’une part la vision biblique dans laquelle Dieu lui-même a affirmé qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul. Ce qui rejoint d’ailleurs le souhait de 75 % des jeunes Français désirant pouvoir se marier et demeurer avec la même personne tout au long de leur vie. Mais cette vision, malheureusement, est radicalement combattue dès qu’elle est évoquée. Car il y a d’autre part une culture qui affirme : il est bon que l’homme soit seul, il est bon que chacun pense à lui-même.

Cette culture d’un individualisme exaspérant, qui mène à l’absolutisation de l’individu, est délétère pour soi-même et la société. Pour survivre, elle brise le premier “nous“ qu’elle rencontre, la famille ! Nous sommes donc véritablement face à un choc de civilisation. Pas un choc entre les religions ou entre les cultures, mais entre la dictature du “moi“ et le “nous“ indispensable au sein duquel chacun peut trouver une espérance, un refuge, une protection, une éducation et même du rêve !

Propos recueillis au Vatican par Antoine-Marie Izoard.

On peut désormais retrouver le Conseil pontifical pour la famille sur Internet à l’adresse : www.famille.va


Lance Armstrong viderait son sac ... au confessionnal ?

Lance Armstrong, déchu de tous ses titres pour dopage, sera l'invité de l'animatrice TV Oprah Winfrey le 17 janvier.

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Il semble que le coureur dopé devrait avouer ses fautes et soulager sa conscience devant les caméras TV. Une sorte de voyeurisme en fait, bien que la vérité et la justice soient capitales et fondamentales

Je lui conseille avant toute chose le confessionnal. C'est le meilleur endroit pour se réconcilier avec Dieu et avec les autres, pour retrouver la paix avec sa conscience. Confidentialité garantie; de plus c'est totalement gratuit. A bon entendeur !

Il ne fait jamais aussi jour qu'à l'ombre du pardon de Dieu !

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Tous pour le mariage: invitation pour le 13 janvier

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Joseph Ratzinger: le Concile Vatican II est oecuménique ?

Rappel: Le Concile est pastoral

Le Concile Vatican II est d'abord oecuménique, mais dans le sens de toute la terre habitée, qui rassemble donc tous les évêques du monde entier. 

Puis, le Concile a voulu aussi rechercher l'unité des chrétiens, et fut en ce sens aussi un Concile oecuménique.

Joseph Ratzinger, dans son livre "Mon Concile" explicite ce terme:

icp-vatican2-ceremonie-ouverture.png"De même oecuménique ne doit pas signifier: passer sous silence les vérités sur lesquelles les autres ne sont pas d'accord. Ce qui est vrai doit être dit ouvertement, sans dissimulation; la vérité intégrale est une partie de l'amour intégrale.

"Oecuménique" devrait plutôt vouloir dire: cesser de voir les autres purement comme des adversaires contre lequels il faut se défendre (alors que la séparation existe depuis si longtemps et qu'elle s'est doctrinalement solidifiée), mais essayer plutôt de les reconnaître comme des frères à qui l'on parle et de qui on a aussi à apprendre. 

"Oecuménique" devrait encore signifier: être attentif à la vérité que l'autre possède, à l'élément profondément chrétien qu'il lui est donné de représenter, quand bien même il est séparé de nous ou qu'il se trompe par ailleurs.

"Oecuménique" devrait encore encore signifier: tendre vers le tout et pas seulement ne dire qu'un aspect partiel, qui appelle aussitôt une condamnation ou un correctif, mais percevoir la complétude intérieure de la foi, et ainsi attirer l'attention du frère séparé sur le fait que tout ce qui est authentiquement chrétien a sa place dans le catholicisme.

On devrait se souvenir que ces deux mots - oecuménique et catholique - étymologiquement veulent dire la même chose, qu'être catholique du coup, signifie moins s'enfermer dans toutes sortes de traditions particulières que s'ouvrir à toute plénitude de ce qui est authentiquement chrétien". 

Année de la foi: Mgr Charles Morerod sur le Credo

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Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg
Service de l’information

Rue de Lausanne 86, case postale 512, CH - 1701 Fribourg
T : +41/(0)263474850, F : +41(0)263474851, M : +41(0)79211 45 48
E :
info@diocese-lgf.ch , W : http://www.diocese-lgf.ch

Communiqué

Prédications sur le credo par Mgr Charles Morerod

A partir du dimanche 13 janvier 2013, 20h30, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, entamera une série de prédications sur le credo* à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg. Une démarche qui fait écho à l’Année de la Foi.

La série de prédications se déroulera chaque dimanche soir, à 20h30, lors de l’habituelle messe dominicale célébrée par l’évêque diocésain à la cathédrale de Fribourg ; elle durera jusqu'en mai, avec une pause durant la Semaine Sainte.

Cette initiative fait suite à des questions** posées par des internautes ; elle s’inscrit également dans l’Année de la Foi, promulguée par le pape Benoît XVI le 11 octobre 2012.

Le Service diocésain de l’information

*Credo (du latin : « je crois »)

C'est le premier mot des symboles de Foi dits des Apôtres et de Nicée Constantinople. Egalement appelé profession de foi, le Credo est proclamé à la messe après la lecture de l'Évangile, en forme d'adhésion à la Parole de Dieu. Il est également récité au baptême comme manifestation de la foi au Christ.

 

**Des questions ?

Pour rappel, le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg propose sur son site internet un forum où chacun est invité, en tout temps, à poser ses questions ou à faire part de ses réflexions.

Adresse :http://www.diocese-lgf.ch/accueil/forum.html

(Version PDF du communiqué)

mardi, 08 janvier 2013

Monseigneur Marc Aillet: un évêque de classe

Le chiffre du jour: 350 000

49795051.jpgLe socialisme est né politiquement pour défendre les petits et les humbles, les travailleurs.

Quel glissement. 

130 000 embryons congelés, 220 000 avortés chaque année:

350 000 !

soit le nombre de fœtus manipulés, éliminés, à qui l’on ne reconnaît pas le statut d’être humain.

Source Mgr Rey

 

Ronald Reagan: "Je constate que tous les pro-choice sont nés"

Nous avons tous été un embryon

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Joseph Ratzinger: le Concile Vatican II est pastoral ?

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Pour les 50 ans du Concile, je désire ouvrir une simple et petite rubrique pour relire le Concile dans ses textes, avec l'Esprit. Cet événement est comme recouvert par des idées toutes faites, une couche d'idéologie cléricaliste qui empêche une lecture sereine et profonde. Ce Concile demeure encore devant nous, car je ne suis pas certain que son application soit exempt de défauts.

Aussi, bienvenus dans cette nouvelle aventure, à la découverte de quelques clefs de lecture pour entrer dans la splendeur de ces documents qui sont en fait la trace du passage de l'Esprit Saint au sein de Son Eglise. Prenons ensemble la porte de la foi. 

Pastoral

Ce mot est piégé s'il signifie renoncer aux vérités, à l'enseignement de la foi, au catéchisme.... Pour les Papes, les textes du Concile Vatican II doivent avoir une visée pastorale.

Oui, le Concile est pastoral, mais fidèle à la foi de toujours. Après la Réforme protestante puis par la révolution française, l'Eglise était une sorte de forteresse, une citadelle qui protégait la foi. Avec le Concile Vatican II, l'Eglise avançait de nouveau en eau profonde pour dire la même chose mais autrement. Pastoral veut dire en fait la fin d'une attitude défensive, avec des condamnations, le début d' une proposition de la personne du Christ, comme un plus (+: le signe de la croix) pour la vie du monde. 

bon-pasteur.jpgJoseph Ratzinger développe ce but pastoral du Concile Vatican II dans son livre "Mon Concile" (Ed.Artège, p.72)

Pastoral:

un terme qui ne veut pas dire nécessairement flou, dépourvu de substance, purement édifiant, comme cela a pu être compris ici ou là.

Un terme qui doit au contraire vouloir dire: partir d'une attention positive à l'homme d'aujourd'hui, qui n'a jamais été aidée par ces condamnations qu'il a longtemps entendues sur tout ce qui est faux, tout ce qu'il ne doit pas faire, pour arriver à ce qu'il a trop peu entendu et qu'il veut vraiment entendre, à savoir ce qui est vrai, ce que le message de la foi peut apporter à notre temps, ce que celle-ci a de positif à lui enseigner et à lui dire. 

Pastoral:

un terme qui ne veut pas dire non plus édulcoré et vague, mais exempt de querelles d'écoles, de questions disputées bonnes pour les spécialistes, de raffinements sans fin dans la controverse à un moment où se font jour précisément des tâches nouvelles qui réclament de tous une discussion ouverte.

Pastoral:

veut dire exempt de jargon scolastique (qui a sa légitimité et peut-être aussi une nécessité, mais précisément dans les facultés et non pas dans la prédication et l'exposition de la foi), mais au contraire enraciné dans le language de l'Ecriture, des Pères, des hommes d'aujourd'hui, bref dans le langage vivant de l'homme de tous les temps. 

Mariage pour tous: importance du media training

La télévision est un média particulier, presque d'apparence. La presse écrite compte sur le raisonnement. La radio s'appuie sur les arguments. La télévision fait passer une image. 

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Le message de l'image: incarner une idée

Le calme, la pondération, la capacité d'encaisser les coups sont donc primordiaux. Le porte parole des socialistes est capable de dire des énormités intellectuelles, sans perdre son sang froid, avec un calme presque olympien. Il dit presque n'importe quoi, mais il le dit bien. Il a sans doute dû passer quelques heures avec un entraîneur, un spécialiste de media training, afin de profiler son message, de l'adapter pour son passage à la TV. 

Petit test

On peut faire l'essai. Ecouter ce débat sans regarder les images, version radio. Tugdual Derville et les tenants du débat à l'école privée ou catholique sont brillants et convainquants (lien Le Figaro). Puis regarder ensuite les images, et vous verrez comment le porte parole des socialistes arrive à faire passer son image avec calme. Il arrive à regagner le terrain perdu. 

Etre calme, et une victime

Au fond, le but suprême est de démontrer visuellement que de s'opposer au mariage gay est un acte homophobe, donc presque violent. Aussi, rester zen et calme face à ce qui peut passer pour des attaques est au final convainquant, pour l'image, car il vous montre finalement comme une victime, pondéré.

La seule vérité ne suffit pas, car la communication est l'art de dire la vérité. 

N.B. Un ami m'a signalé très justement que la culture suisse est plus consensuelle, et les polémiques bien plus fortes dans la culture française. Mon analyse n'est donc pas neutre, et pourtant suisse. 

lundi, 07 janvier 2013

La FSSPX est illégitime

Le Copiste du Jura
images-5.jpegAu cours de la conférence donnée récemment aux Etats-Unis par Mgr Fellay, on apprend que la question de la reconnaissance des chapelles de la FSSPX est venue sur le tapis. Cela signifie que ces lieux de cultes ne sont pas reconnus comme étant des lieux de culte "catholiques". 
Normalement il revient à l'évêque du lieu ou à un de ses délégués de procéder à une dédicace  pour une église ou à une bénédiction pour une chapelle ou un oratoire. C'est à lui que la clef de l'édifice est solennellement remise dans le cas d'une église. Les sacrements qui sont dispensés dans un lieu appartenant à la FSSPX, ne le sont pas dans la communion avec l'évêque du lieu. Ils ne sont légitimement ni célébrés ni donnés, les prêtres ayant reçu une ordination illicite et étant suspens. Certains sacrements qui sont célébrés là sont invalides ou peuvent l'être de manière habituelle (réconciliation et mariage). Suivre la messe dominicale dans une chapelle de la Fraternité ne permet pas de remplir son devoir de participer à l'Eucharistie dominicale (précepte dominical)
Le sujet peut donc être abordé au confessionnal, mais non pas auprès d'un prêtre de la Fraternité, puisque le sacrement dispensé par lui est invalide sauf cas de danger de mort. Un prêtre de la FSSPX ne peut être admis à célébrer dans une église ou chapelle catholique en Suisse, selon décision de la Conférence épiscopale. Mgr Fellay a encore rappelé son refus de soumettre l'apostolat de la Communauté à l'évêque diocésain, ce qui est incompatible avec l'optique actuelle.Benoît XVI :Lettre aux évêques de l'Eglise catholique Tant que la Fraternité n’a pas une position canonique dans l’Église, ses ministres non plus n’exercent pas de ministères légitimes dans l’Église. Il faut ensuite distinguer entre le niveau disciplinaire, qui concerne les personnes en tant que telles, et le niveau doctrinal où sont en question le ministère et l’institution. Pour le préciser encore une fois: tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église. 

images-6.jpegCommission Ecclesia Dei : Réponse du 6 novembre 2012

Question n° 1. Est-il possible de satisfaire à l’obligation dominicale en participant à une Messe célébrée par un prêtre de la Société Sacerdotale Saint-Pie X, si celui qui y participe “ne nie pas la validité de la Sainte Messe ou des Sacrements célébrés dans la forme ordinaire ou ne nie pas que le Souverain Pontife soit le Pasteur suprême de l’Église universelle, lorsque c’est la seule possibilité locale de participer à la Messe célébrée dans la forme extraordinaire (forme à laquelle le participant est très attaché) ? 

Réponse n° 1. En réponse à votre première question, ce dicastère se limitera à vous renvoyer à la lettre écrite par le pape Benoît XVI le 10 mars 2009 à ses frères évêques, et dans laquelle il déclare : « Tant que la Fraternité n’a pas une position canonique dans l’Église, ses ministres [non plus] n’exercent pas de ministères légitimes dans l’Église. Il faut ensuite distinguer entre le niveau disciplinaire, qui concerne les personnes en tant que telles, et le niveau doctrinal où sont en question le ministère et l’institution. Pour le préciser encore une fois : tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église » (Benoît XVI, Lettre aux évêques de l’Église catholique au sujet de la levée de l’excommunication des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre, 10 mars 2009). 


CIC ( code de droit canon - droit de l'Eglise catholique)

Lieux sacrés

Can. 1205 - Les lieux sacrés sont ceux qui sont destinés au culte divin ou à la sépulture des fidèles par la dédicace ou la bénédiction que prescrivent à cet effet les livres liturgiques.
Can. 1206 - La  dédicace  d'un lieu revient à l'Évêque diocésain et à ceux qui lui sont équiparés par le droit; ceux-ci peuvent déléguer à tout évêque ou même, dans des cas exceptionnels, à un prêtre, la charge d'accomplir le rite de la dédicace sur leur propre territoire.
Can. 1207 - Les lieux sacrés sont bénis par l'Ordinaire; cependant la bénédiction des églises est réservée à l'Évêque diocésain; mais l'un et l'autre peuvent déléguer un autre prêtre à cet effet.

Can. 1214 - Par église on entend l'édifice sacré destiné au culte divin où les fidèles ont le droit d'entrer pour l'exercice du culte divin, surtout lorsqu'il est public.
Can. 1215 - § 1. Aucune église ne sera construite sans le consentement formel de l'Évêque diocésain donné par écrit.
§ 2. L'Évêque diocésain ne donnera pas son consentement à moins qu'après avoir entendu le conseil presbytéral et les recteurs des églises voisines, il n'estime que la nouvelle église peut être utile au bien des âmes et que les moyens nécessaires pour sa construction et pour l'exercice du culte divin ne manqueront pas.§ 3. Les instituts religieux eux aussi, même s'ils ont obtenu le consentement de l'Évêque diocésain pour établir une nouvelle maison  dans son diocèse ou dans sa ville, doivent encore obtenir son autorisation avant de construire une église dans un endroit précis et déterminé. 

Ordination de l'archevêque Gänswein: vidéo Rome Reports

Benoît XVI aux ambassadeurs

corpo4.jpgLa Syrie, le Liban, Israël et la Palestine, l'Occident et l'avortement etc. Un tour du monde avec le Pape, qui démontre la grande maîtrise que le Saint-Siège possède. Il contribue à la paix et à la promotion des droits de l'homme sur l'ensemble du globe. 

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI À L'OCCASION DE LA PRÉSENTATION DES VŒUX DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ PRÈS LE SAINT-SIÈGE

Salle royale
Lundi 7 janvier 2013

[Vidéo]

Excellences, 
Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de vous accueillir, comme au début de chaque nouvelle année, distingués Membres du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, pour vous adresser mes salutations et mes vœux personnels, que j’étends volontiers aux chères Nations que vous représentez, les assurant de mon souvenir constant et de ma prière. Je suis particulièrement reconnaissant au Doyen, l’Ambassadeur Alejandro Valladares Lanza, et au Vice-Doyen, l’Ambassadeur Jean-Claude Michel, pour les paroles déférentes qu’ils m’ont adressées au nom de vous tous.

De manière spéciale, je désire ensuite saluer ceux qui prennent part pour la première fois à cette rencontre. Votre présence est un signe significatif et apprécié des rapports fructueux que, dans le monde entier, l’Église catholique entretient avec les Autorités civiles. Il s’agit d’un dialogue qui a à cœur le bien intégral, spirituel et matériel, de chaque homme, et cherche à en promouvoir partout la dignité transcendante. Comme je l’ai rappelé dans monAllocution à l’occasion du dernier Consistoire ordinaire public pour la création de nouveaux Cardinaux, « l’Église, depuis ses origines, est orientée kat’holon, c’est-à-dire qu’elle embrasse tout l’univers » et avec lui chaque peuple, chaque culture et chaque tradition.

Cette “orientation” ne représente pas une ingérence dans la vie des diverses sociétés, mais elle sert plutôt à illuminer la conscience droite de leurs citoyens et à les inviter à travailler pour le bien de chaque personne et pour le progrès du genre humain. C’est dans cette perspective, et pour favoriser une collaboration fructueuse entre l’Église et l’État au service du bien commun, que l’année dernière, ont été signés des Accords bilatéraux entre le Saint-Siège et le Burundi ainsi qu’avec la Guinée Équatoriale, et que celui avec le Monténégro a été ratifié.

Dans le même esprit, le Saint-Siège participe aux travaux de diverses Organisations et Institutions internationales. À ce propos, je suis heureux qu’au mois de décembre dernier sa demande pour devenir Observateur Extrarégional dans le Système d’Intégration de l’Amérique centrale ait été accueillie, en raison aussi de la contribution que l’Église catholique offre dans plusieurs secteurs des sociétés de cette Région. Les visites de divers Chefs d’État et de Gouvernement que j’ai reçues au cours de l’année écoulée, comme aussi les inoubliables Voyages apostoliques que j’ai effectués au Mexique, à Cuba et au Liban, ont été des occasions privilégiées pour raffermir l’engagement civique des chrétiens de ces pays ainsi que pour promouvoir la dignité de la personne humaine et les fondements de la paix.

En ce lieu, il m’est également agréable de mentionner le précieux travail accompli par les Représentants Pontificaux, dans un dialogue constant avec vos Gouvernements. Je désire rappeler en particulier l’estime dont a joui Monseigneur Ambrose Madtha, Nonce Apostolique en Côte d’Ivoire, qui a péri tragiquement, il y a un mois, dans un accident de la route, avec le chauffeur qui l’accompagnait.

 

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Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

L’Évangile de Luc relate que, dans la nuit de Noël, les bergers entendent les chœurs angéliques qui glorifient Dieu et invoquent la paix sur l’humanité. L’Évangéliste souligne ainsi l’étroite relation entre Dieu et le désir ardent de l’homme de tous les temps de connaître la vérité, de pratiquer la justice et de vivre dans la paix (cf. Jean XXIII, Pacem in terris : AAS 55 [1963], 257). Aujourd’hui, on est quelquefois amené à penser que la vérité, la justice et la paix sont des utopies et qu’elles s’excluent mutuellement. Connaître la vérité semble impossible et les efforts pour l’affirmer semblent souvent aboutir à la violence.

D’autre part, selon une conception désormais diffuse, l’engagement pour la paix ne consiste que dans la recherche de compromis qui garantissent la cohabitation entre les peuples ou entre les citoyens à l’intérieur d’une Nation. Dans l’optique chrétienne, au contraire, il existe un lien intime entre la glorification de Dieu et la paix des hommes sur la terre, si bien que la paix ne vient pas d’un simple effort humain, mais participe de l’amour même de Dieu. Et c’est justement l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence. En effet, quand on cesse de se référer à une vérité objective et transcendante, comment est-il possible de réaliser un dialogue authentique ? Dans ce cas, comment peut-on éviter que la violence, déclarée ou cachée, ne devienne la règle dernière des rapports humains ? En réalité, sans une ouverture transcendante, l’homme devient facilement la proie du relativisme et, ensuite, il réussit difficilement à agir selon la justice et à s’engager pour la paix.

Aux manifestations de l’oubli de Dieu on peut associer celles dues à l’ignorance de son vrai visage, qui est la cause d’un fanatisme pernicieux de matrice religieuse, qui, en 2012 aussi, a fait des victimes dans certains pays, ici représentés. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’une falsification de la religion elle-même, alors que celle-ci, au contraire, vise à réconcilier l’homme avec Dieu, à éclairer et à purifier les consciences et à rendre clair que chaque homme est image du Créateur.

Donc, si la glorification de Dieu et la paix sur la terre sont étroitement liées entre elles, il apparaît évident que la paix est, en même temps, don de Dieu et tâche de l’homme, parce qu’elle exige sa réponse libre et consciente. Pour ce motif, j’ai voulu intituler le Message annuel pour la Journée mondiale de la Paix : Heureux les artisans de paix. C’est avant tout aux Autorités civiles et politiques qu’incombe la grave responsabilité d’œuvrer pour la paix. Elles sont les premières à être appelées à résoudre les nombreux conflits qui continuent d’ensanglanter l’humanité, à commencer par cette Région privilégiée dans le dessein de Dieu qu’est le Moyen Orient. Je pense d’abord à la Syrie, déchirée par des massacres incessants et théâtre d’effroyables souffrances parmi la population civile. Je renouvelle mon appel afin que les armes soient déposées et que prévale le plus tôt possible un dialogue constructif pour mettre fin à un conflit qui ne connaîtra pas de vainqueurs, mais seulement des vaincus, s’il perdure, ne laissant derrière lui qu’un champ de ruines.

Permettez-moi, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, de vous demander de continuer à sensibiliser vos Autorités, afin que soient fournies de façon urgente les aides indispensables pour affronter la grave situation humanitaire. Je regarde ensuite avec une vive attention vers la Terre Sainte. Suite à la reconnaissance de la Palestine comme État Observateur non Membre des Nations Unies, je renouvelle le souhait que, avec le soutien de la Communauté internationale, Israéliens et Palestiniens s’engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti. Jérusalem, deviens ce que ton nom signifie ! Cité de la paix et non de la division ; prophétie du Royaume de Dieu et non message d’instabilité et d’opposition !

Tournant ensuite ma pensée vers la chère population irakienne, je souhaite qu’elle parcoure le chemin de la réconciliation, pour arriver à la stabilité désirée.

Au Liban – où, au mois de septembre dernier, j’ai rencontré ses diverses réalités constitutives – que la pluralité des traditions religieuses soit cultivée par tous comme une vraie richesse pour le pays, comme aussi pour toute la Région, et que les chrétiens offrent un témoignage efficace pour la construction d’un avenir de paix avec tous les hommes de bonne volonté !

En Afrique du Nord aussi, la collaboration de toutes les composantes de la société est prioritaire et, à chacune d’elles doit être garantie la pleine citoyenneté, la liberté de professer publiquement sa religion et la possibilité de contribuer au bien commun. J’assure tous les Égyptiens de ma proximité et de ma prière, en cette période où se mettent en place de nouvelles institutions.

Tournant le regard vers l’Afrique subsaharienne, j’encourage les efforts pour construire la paix, surtout là où demeurent ouvertes les plaies des guerres et là où pèsent de graves conséquences humanitaires. Je pense particulièrement à la Région de la Corne de l’Afrique, comme aussi à l’est de la République démocratique du Congo, où les violences se sont ravivées, obligeant de nombreuses personnes à abandonner leurs maisons, leurs familles et leur cadre de vie. En même temps, je ne peux passer sous silence d’autres menaces qui se profilent à l’horizon.

À intervalles réguliers, le Nigéria est le théâtre d’attentats terroristes qui font des victimes, surtout parmi les fidèles chrétiens réunis en prière, comme si la haine voulait transformer des temples de prière et de paix en autant de centres de peur et de division. J’ai ressenti une grande tristesse en apprenant que, même dans les jours où nous célébrions Noël, des chrétiens ont été tués d’une façon barbare. Le Mali est aussi déchiré par la violence et il est marqué par une profonde crise institutionnelle et sociale, qui doit susciter une attention efficace de la part de la Communauté internationale. En République Centrafricaine, je souhaite que les pourparlers annoncés pour les jours qui viennent ramènent la stabilité et épargnent à la population de revivre les affres de la guerre civile.

La construction de la paix passe toujours de nouveau par la protection de l’homme et de ses droits fondamentaux. Cette tâche, même si elle est menée avec des modalités et une intensité diverses, interpelle tous les pays et doit constamment être inspirée par la dignité transcendante de la personne humaine et par les principes inscrits dans sa nature. Parmi ceux-ci figure au premier plan le respect de la vie humaine, dans toutes ses phases. A cet égard, je me suis réjoui qu’une Résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en janvier de l’année dernière, ait demandé la prohibition de l’euthanasie, comprise comme un meurtre volontaire, par acte ou par omission, d’un être humain en état de dépendance. En même temps, je constate avec tristesse que, en divers pays, même de tradition chrétienne, on a œuvré pour introduire ou pour amplifier des législations qui dépénalisent ou libéralisent l’avortement.

L’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale. Par cette affirmation, l’Église catholique ne manque pas de compréhension et de bienveillance, y compris envers la mère. Il s’agit, plutôt, de veiller afin que la loi n’en arrive pas à altérer injustement l’équilibre entre le droit à la vie de la mère et celui de l’enfant à naître, qui appartient à l’un et à l’autre de façon égale. Dans ce domaine, est également source de préoccupation le récent arrêt de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, relatif à la fécondation in vitro, qui redéfinit arbitrairement le moment de la conception et fragilise la défense de la vie prénatale.

Malheureusement, surtout en Occident, on trouve beaucoup d’équivoques sur la signification des droits de l’homme et des devoirs qui leur sont liés. Les droits sont souvent confondus avec des manifestations exacerbées d’autonomie de la personne, qui devient autoréférentielle, n’est plus ouverte à la rencontre avec Dieu et avec les autres et se replie sur elle-même en ne cherchant à ne satisfaire que ses propres besoins. Pour être authentique, la défense des droits doit, au contraire, considérer l’homme dans son intégralité personnelle et communautaire.

Poursuivant notre réflexion, il vaut la peine de souligner comment l’éducation est une autre voie privilégiée pour la construction de la paix. La crise économique et financière actuelle, entre autre, nous l’enseigne. Elle s’est développée parce que le profit a été trop souvent absolutisé, au préjudice du travail, et qu’on s’est aventuré sans retenue sur les voies de l’économie financière, plutôt que sur les voies de l’économie réelle. Il convient donc de retrouver le sens du travail et d’un profit qui lui soit proportionné. À cette fin, il est bon d’éduquer à résister aux tentations des intérêts particuliers et à court terme, pour s’orienter plutôt vers le bien commun. En outre, il est urgent de former les leaders, qui, dans l’avenir, guideront les institutions publiques nationales et internationales (cf. Message pour la XLVIèmeJournée mondiale de la paix, 8 décembre 2012, n. 6).

L’Union Européenne a aussi besoin de Représentants clairvoyants et qualifiés, pour faire les choix difficiles qui sont nécessaires pour redresser son économie et poser des bases solides pour son développement. Seuls, certains pays iront peut-être plus vite, mais, ensemble, tous iront certainement plus loin ! Si l’indice différentiel entre les taux financiers constitue une préoccupation, les différences croissantes entre un petit nombre, toujours plus riche, et un grand nombre, irrémédiablement plus pauvre, devraient provoquer le désarroi. Il s’agit, en un mot, de ne pas se résigner au « spread du bien-être social », alors qu’on combat celui de la finance.

Investir dans l’éducation dans les pays en voie de développement de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine, signifie les aider à vaincre la pauvreté et les maladies, comme aussi à réaliser des systèmes de droit équitables et respectueux de la dignité humaine. Il est certain que, pour mettre en œuvre la justice, les bons modèles économiques ne suffisent pas, même s’ils sont nécessaires. La justice se réalise seulement s’il y a des personnes justes ! Construire la paix signifie par conséquent éduquer les individus à combattre la corruption, la criminalité, la production et le trafic de la drogue, ainsi qu’à se garder des divisions et des tensions, qui risquent d’épuiser la société, en en entravant le développement et la cohabitation pacifique.

En poursuivant notre entretien d’aujourd’hui, je voudrais ajouter que la paix sociale est aussi mise en péril par certaines atteintes à la liberté religieuse : il s’agit parfois de marginalisation de la religion dans la vie sociale; dans d’autres cas, d’intolérance ou même de violence envers des personnes, des symboles identitaires et des institutions religieuses. Il arrive aussi que des croyants – et particulièrement des chrétiens – soient empêchés de contribuer au bien commun par leurs institutions éducatives et d’assistance.

Pour sauvegarder effectivement l’exercice de la liberté religieuse, il est ensuite essentiel de respecter le droit à l’objection de conscience. Cette “frontière” de la liberté touche à des principes de grande importance, de caractère éthique et religieux, enracinés dans la dignité même de la personne humaine. Ils sont comme “les murs porteurs” de toute société qui se veut vraiment libre et démocratique. Par conséquent, interdire l’objection de conscience individuelle et institutionnelle, au nom de la liberté et du pluralisme, ouvrirait paradoxalement au contraire les portes à l’intolérance et au nivellement forcé.

En outre, dans un monde aux limites toujours plus ouvertes, construire la paix par le dialogue n’est pas un choix, mais une nécessité ! Dans cette perspective, la Déclaration conjointe entre le Président de la Conférence épiscopale polonaise et le Patriarche de Moscou, signée au mois d’août dernier, est un signe fort donné par les croyants pour favoriser les relations entre le Peuple russe et le Peuple polonais. Je désire également mentionner l’accord de paix conclu récemment aux Philippines et souligner le rôle du dialogue entre les religions pour une cohabitation pacifique dans la région de Mindanao.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

À la fin de l’Encyclique Pacem in terris, dont le cinquantenaire sera célébré cette année, mon Prédécesseur, le Bienheureux Jean XXIII, rappelait que la paix reste « seulement un mot vide de sens », si elle n’est pas vivifiée et intégrée par la charité (AAS 55 [1963], 303). Ainsi, celle-ci est au cœur de l’action diplomatique du Saint-Siège et, avant tout, de la sollicitude du Successeur de Pierre et de toute l’Église catholique. La charité ne se substitue pas à la justice niée, mais d’autre part, la justice ne supplée pas la charité refusée.

L’Église pratique quotidiennement la charité dans ses œuvres d’assistance, dont les hôpitaux et les dispensaires, et ses œuvres éducatives, dont les orphelinats, les écoles, les collèges, les universités, ainsi qu’à travers l’assistance fournie aux populations en difficulté, particulièrement durant et après les conflits. Au nom de la charité, l’Église veut aussi être proche de tous ceux qui souffrent à cause des catastrophes naturelles. Je pense aux victimes des inondations dans le sud-est de l’Asie et de l’ouragan qui s’est abattu sur la côte orientale des États-Unis d’Amérique. Je pense aussi à ceux qui ont subi le fort tremblement de terre, qui a dévasté certaines régions de l’Italie septentrionale. Comme vous le savez, j’ai voulu me rendre personnellement sur ces lieux, où j’ai pu constater l’ardent désir avec lequel on veut reconstruire ce qui a été démoli. Je souhaite que, en ce moment de son histoire, cet esprit de ténacité et d’engagement partagé anime toute la bien-aimée Nation italienne.

En concluant notre rencontre, je voudrais rappeler qu’au terme du Concile Vatican II – qui commença il y a cinquante ans – le Serviteur de Dieu, le Pape Paul VI, adressa quelquesmessages qui sont toujours d’actualité, dont l’un était destiné à tous les gouvernants. Il les exhorta en ces termes : « C’est à vous qu’il revient d’être sur terre les promoteurs de l’ordre et de la paix entre les hommes. Mais, ne l’oubliez pas : c’est Dieu (…) [qui est] le grand artisan de l’ordre et de la paix sur la terre » (Message aux Gouvernants, 8 décembre 1965, n. 3). Aujourd’hui, je fais miennes ces considérations, en formulant, à vous-mêmes, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres distingués du Corps Diplomatique, à vos familles et à vos Collaborateurs, mes vœux les plus fervents pour la Nouvelle Année. Merci !

 

dimanche, 06 janvier 2013

Lorsqu'un prêtre ne parle que de ses idées ...

L'Abbé de la Morandais favorable au mariage gay, "à titre privé"

source vidéo: Koztoujours

...cela donne une sorte de dicotomie, ou presque un risque de "schizophrénie".

Le même personnage se serait alors tout simplement contredit ce soir sur BFM TV.

Le Père de La Morandais était en effet l’invité d’Olivier Mazerolle en compagnie de Najat Vallaud-Belkacem porte parole du gouvernement et ministre des droit de la femme.

Dimanche 6 janvier 19h10 sur BFM TV