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samedi, 25 octobre 2014

Attraction, la nouvelle agence de communication en 1 minute

Attraction, la nouvelle agence de communication en 1 minute

 

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vendredi, 24 octobre 2014

A qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle !

Unknown-1.jpegLe Pape François est-il progressiste ?

La communication autour du Pape François est encore plus redoutable qu'avec le Pape Benoît XVI. Non seulement les spin doctors ont réussi à faire passer le nouveau Pape comme un contraste, pour ne pas dire une opposition avec son prédécesseur, mais en plus le Pape doit porter toutes les étiquettes "progressistes" que l'on veut lui coller. 

Ratzinger était passablement attaqué et il était aisé de remonter à la source, tout en s'appuyant sur des commentaires de journalistes chevronnés. 

Une idée qui colle à la modernité

Pour le Pape François, je constate que bien des personnes se sentent quelque peu perdu. On peut toujours remonter à la source, il n'en demeure pas moins que le soupçon semble un adhésif qui colle aux doigts et dont on n'arrive plus à se débarrasser.

Les pros de la comm. parlent d'imprégnation qui consiste à marquer l'opinion publique. 

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L'anxiété taraude les esprits fidèles, donnant même de la voix aux chantres de la rupture, aux sirènes du complot. 

La sauce François

Il faut en convenir: les tenants de l'homosexualité font un meilleur travail de communication: assiduité,  continuité et ténacité, travail sur sur le long terme, présence soutenue dans de nombreux médias, avec la production de films, de reportages et de publicités. Cerise sur le gâteau: la stigmatisation de leurs opposants. Le terrible j'accuse ! lancé aux conservateurs. 

La tour de Babel

Unknown.jpegLe Pape François est désormais devenu une sorte de produit commercial vendu pour toutes sortes d'ingrédients, une sorte de ketchup pour le fast food de l'information. Une sauce François qui n'a parfois que peu à voir avec le Pape François.

On vent du Pape François, comme une marque de fromage qui agrémente tous les plats, comme un Babybel servit pour les ouvriers de la tour de Babel. 

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L'univers médiatique est passé de la critique à la flatterie, de l'opposition à la récupération. 

Mission impossible de faire résonner la continuité entre le Pape François et le Pape Benoît XVI. Le divorce semble consommé: la foi, qui naît de l'écoute, à céder la place à la crédulité. 

Lécher, lâcher, lyncher 

Un fin connaisseur du Vatican a prédit que le monde de la communication pourrait se montrer impitoyable: on lèche, on lâche et on lynche. Je comprends pourquoi le Pape François demande si souvent que l'on prie pour lui. 

 

mercredi, 22 octobre 2014

Mgr Marc Aillet: nous devons soigner notre communication

Synode sur la famille: nous devons soigner notre communication

Unknown.jpegNotre communication, nous devons la soigner. Il valait mieux ne rien publier du tout et attendre la fin du synode, c’est de l’amateurisme.

Cela dit, le pape a fait état des discussions animées qui ont traversé l’assemblée synodale, en précisant qu’elles sont saines, ce qui prouve que la parole a été libre et constructive. 

A lire: Mgr Marc Aillet ( Famille Chrétienne )

J’ai été déçu de ne pas retrouver l’immense trésor de l’enseignement de saint Jean-Paul II sur la famille.

Synode sur la famille: comment le Pape est récupéré

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Gauche: le Synode à huis-clos

Centre: les médias nous donnent les infos ( mais par un filtre )

Droite: nous, lecteurs, nous pensons à partir de ce que ce filtre nous dicte. 

( conclusion: l'Eglise est encore trop faible dans sa communication )

Ce que le Pape a dit ( les 5 tentations )


podcast

Tous les frames et les aprioris sont comme résumés dans cet éditorial de Vanessa Schneider de RTL.

- la grand presse a donné l'angle d'attaque, le frame: les personnes divorcées remariées et les personnes homosexuelles. Le Synode a aussi évoqué les mère célibataires, les familles pauvres, la crise économique, les difficultés du veuvage ....

- le Pape, depuis sa phrase coupée et tronquée, prononcée au retour de l'avion de Rio Janeiro "qui suis-je pour juger", est récupéré par la force, la puissance et le filtre de la communication. Le Pape est ouvert et progressiste. 

- l'Eglise est un parlement. Il va falloir faire fléchir, comme en politique, les positions des conservateurs qui ont empéché les ouvertures et les nouveautés de cet anti-Ratzinger. Ce n'est qu'une question de temps. Le Pape François finira par faire triompher ses idées.

Vanessa Schneider : "Le rapport final du synode est une grande déception"

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Les propositions du pape François sur les homosexuels ont été abandonnées dans le rapport final du synode.

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Vanessa Schneider s'était réjouie de la première version du texte du synode qui ouvrait la voie à la reconnaissance des unions entre personnes du même sexe et proposait même de porter "une attention spéciale" aux enfants vivant avec des couples homosexuels.

Mais dans le rapport final, ces phrases ont été abandonnées. "Le texte se contente d'affirmer que les hommes et les femmes à tendance homosexuelle doivent être écoutées avec respect et sensibilité. C'est la moindre des choses", s'indigne l'éditorialiste.

Le Pape n'a pas dit son dernier mot Elle regrette que les conservateurs l'aient emporté sur les réformistes. Mais cela ne veut pas dire que le pape François ait perdu son pari, selon elle. Elle note qu'il n'y a pas de rejet massif de ces propositions.

"Mais surtout il n'a pas dit son dernier mot, il n'a pas l'intention de lâcher l'affaire", affirme-t-elle. Son but était d'ouvrir le débat et il y ait parvenu." Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner La stratégie du Pape est "claire", selon Vanessa Schneider : elle est de laisser décanter les idées mises sur la table.

Dans son homélie, dimanche, il a déclaré : "Il ne faut pas avoir peur de la nouveauté. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance." "Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner", conclut l'éditorialiste.

Rire avec saint Jean-Paul II

Première saint Jean-Paul II

images.jpegEn ce 22 octobre 2014, soit 36 ans après le début du pontificat place Saint Pierre, toute l'Eglise fête saint Jean-Paul II, pour la première fois de l'histoire. 

Joaquin Navarro-Valls, porte-parole émérite de Saint Jean-Paul II, a toujours souligné la bonne humeur et la joie des saints. 

Lien: le clown qui fit rire saint Jean-Paul II

 

Pape François: la guerre commence dans nos coeurs

Pape François: La guerre commence dans nos cœurs, pas sur les champs de bataille

"La guerre commence dans nos cœurs, pas sur les champs de bataille. Les jalousies grandissent et remplissent notre cœur d'acidité. Le cœur ne peut jamais être heureux s'il est rempli de vinaigre, et pas de sang"

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suite Radio Notre Dame

 

Mgr Gänswein au match Bayern - Roma, 7-1 !

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Famiglia Cristiana

Mgr Gänswein, secrétaire émérite du Pape Benoît XVI et préfet de la Maison pontificale était au stade de foot qui a vu les italiens de la Roma perdent 7 à 1 contre les allemands du Bayern de Münich. 

Le Pape François a reçu les joeurs du Bayern

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Le pape François a reçu les joueurs et les responsables du club de foot allemand du Bayern Münich. Ce dernier a annoncé sa volonté d’offrir 1 million d’euros pour les œuvres de charité du Pape. 

Important que tous se sentent accueillis dans l'Eglise; La communion n'est pas un dû, ni un droit

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site de 24 Heures 

Lundi 20 octobre 2014

Important que tous se sentent accueillis dans l'Eglise

Le 24 Heures et Tribune de Genève

4281183013.jpgL’abbé Dominique Rimaz, auxiliaire à la cathédrale de Fribourg, salue à ce stade la démarche de François.

«Le pape a voulu que les gens se parlent sans tabou. Ce synode a permis à beaucoup de familles, de laïcs de s’exprimer. Et je suis sûr qu’une partie des solutions viendra de ces témoignages. Ce qui est important, c’est que personne ne se sente exclu de l’Eglise.»

S’agissant des divorcés remariés et des gays, il nuance: «Il y aura certainement une évolution, mais ce ne sera pas celle que beaucoup attendent. Il ne faut pas imaginer un accès libre à la communion, qui n’est pas un dû ni un droit.»

Mgr Sako: le Pape François serait prêt à se rendre en Irak

Mgr Sako : le Pape François est “prêt” à se rendre en Irak

Qui a le plus besoin du Pape ? C'est le «petit troupeau» d'Irak et de Syrie, plaide le patriarche chaldéen de Bagdad, Mgr Louis Raphael Sako.

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Aleteia

Le Pape François en Turquie

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mardi, 21 octobre 2014

Les personnes homosexuelles et le Synode sur la famille

Le Synode sur la famille n'a pas validé l'union homosexuelle comme une famille

images.jpegPourquoi est-ce qu'un texte conforme à l'enseignement de l'Eglise n'a pas atteint le 2/3 des votes ?

- le paragraphe 55 sur “l’attention pastorale“ à l’égard des personnes homosexuelles et la nécessité pour l’Eglise de les accueillir “avec respect et délicatesse“.

Homosexualité et doctrine de la foi

La Congrégation de la doctrine de la foi allait en ce sens en 1986:

"Respect de la dignité des personnes

Il faut fermement déplorer que les personnes homosexuelles aient été et soient encore l'objet d'expressions malveillantes et de gestes violents. Pareilles réactions, où qu'elles apparaissent, méritent la condamnation des pasteurs de l'Eglise.

Elles manifestent un manque de respect pour les autres qui lèse les principes élémentaires sur lesquels se fonde une juste convivialité civile. La dignité propre de toute personne doit toujours être respectée dans les paroles, dans les actions et dans les législations".

Homosexualité et catéchisme de l'Eglise catholique

"Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse.

On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition". 

Synode pour la famille: l'union homosexuelle n'est pas une famille

La réponse est certainement a recherché dans la définition de la famille, le thème du Synode, à savoir un homme, une femme et des enfants.

La famille, avant d'être un sacrement, est une réalité naturelle et raisonnable, soit la plus petite cellule fondamentale de la société. Ainsi, le Synode n'a pas souhaité présenter l'union homosexuelle comme un mariage, une famille. La réalité sociale de l'union homosexuelle est donc autre chose. 

Congrégation pour la doctrine de la foi 2003

Synode pour la famille: Interview du Cardinal Vingt-Trois sur KTO

Source: site Béatrice de La Coste - Twitter

Synode pour la famille: le Cardinal Vingt-Trois sur KTO

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Voici que le Synode vient de conclure sa première phase. Je voulais partager avec vous cette très intéressante vidéoNote_211213_192311_0 dans laquelle Etienne Loraillère interroge le Cardinal Vingt-Trois pour KTO.

L’entretien est franc et posé. Il nous permet, à mon sens, de comprendre plus en profondeur ce qui s’est réellement joué pendant ce Synode.

Loin de l’agitation médiatique de ces derniers jours, retour sur l’essentiel donc.

Prenez le temps, ça vaut la peine! :-)

En bref:

- les débats ne furent pas concentrés uniquement autour des divorcés remariés et des personnes homosexuelles ( note: c'est le frame médiatique qui a mis la lumière sur ces deux points )

- les femmes célibataires sans travail, le veuvage, les difficultés économiques, les familles pauvres ... furent aussi beaucoup discutés. 

- les personnes divorcées vivent une blessure et une souffrance, dont ils ne peuvent pas parler autour d'eux, et se retrouvent souvent seules. L'Eglise veut les rejoindre avec compassion pour les soutenir et les aider, également dans leur vie de foi. 

- si les catholiques furent troublés, c'est plutôt bon signe car au moins ils réfléchissent et ne prennent pas les nouvelles de quelques médias pour l'Evangile. 

- le Pape, dans sa première intervention au tout début du Synode, a demandé que chaque Père synodal puisse s'exprimer en toute liberté pour dire ce qu'il pensait, sans aucune crainte. 

Excellente interviewe de KTO ! Des propos calmes, pondérés, d'un Cardinal témoin de première main des débats dans l'aula synodale, qui ne correspondent pas exactement aux nouvelles diffusées. 

Attraction vidéo: Qui sont les pauvres ? Par le Père Jean-Philippe Chauveau

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Qui sont les pauvres ? Père Jean-Philippe Chauveau

Père Chauveau

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Mère Teresa de Calcutta: "la plus grande pauvreté, c'est de ne pas être désiré, ni attendu, ni aimé"

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Vidéo de Attraction Communication Services

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Synode et Benoît XVI: sub et cum Petro

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Lien Aleteia

Lire deux interventions majeures du Pape durant le Synode

Nous savons par la foi, et par l'histoire, qu'aucun Pape, usant de ses prérogatives, n'a affirmé des idées contraires à la foi et à l'Eglise.

Un Synode: sub et cum Petro

Analyser la vie chrétienne en termes politiques conduit à une grande incompréhension sur la nature même de l'Eglise. Cette dernière offre la rencontre avec Jésus, par la Vierge Marie, avec Pierre. 

La papauté n'est pas une monarchie absolu. François veut sans aucun doute nous montrer que l'Eglise est une Communion, soit que les évêques, les cardinaux et les Synodes s'expriment aussi comme l'Eglise. Tout ne se résume pas au Pape. Le Pape et le Synode ont bon dos, ils doivent porter toutes nos idées et nos spéculations que nous promettons sur eux. 

Contrairement aux spéculations de Jean-Marie Guénois, pourtant excellent vaticaniste, le Synode n'ouvre pas une crise dans l'Eglise. Car il n'y a aucune phrase qui laisse entendre que le Pape Bergoglio veut une révolution. Il veut certes "la pagaille", mais ce mot est espagnol, totalement éloigné du chaos en français. 

Le Pape n'a jamais affirmé que les personnes divorcées remariées pourraient recevoir, au cas par cas, la communion. Il ne veut justement pas de cette "casuistique". Le Pape veut une Réforme pastorale, au travers d'un large débat, afin que chaque personne se sente accueillie dans la famille des familles, lieu de Pardon, de Miséricorde et de Vérité. L'Esprit Saint, souvent comparé à un vent bienfaisant, fait souffler une sorte de "brain storming" chez les chrétiens. 

L'Eglise n'est pas un parti politique, ni un Parlement, encore moins une secte. A sa tête se trouve Jésus le Christ. 

Encore une fois, tout le monde est bienvenue dans l'Eglise. Elle offre aussi l'Adoration, la prière, le sacrement du pardon, hélas encore un bienfait trop délaissé. 

L'Adoration ! Et si les chrétiens recommençaient par cet acte de foi fondamental ?

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L'Adoration: le "bronzing" de l'âme et du corps, exposés au Soleil du Christ Ressuscité 

lundi, 20 octobre 2014

Homélie du Pape François pour la Messe de clôture du synode sur la famille

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre
Dimanche 19 octobre 2014

Vidéo

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Nous venons d’entendre une des phrases les plus célèbres de tout l’Évangile : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21).

À la provocation des pharisiens qui, pour ainsi dire, voulaient lui faire passer l’examen de religion et le prendre en défaut, Jésus répond avec cette phrase ironique et géniale. C’est une réponse à effet que le Seigneur livre à tous ceux qui se posent des problèmes de conscience, surtout quand entrent en jeu leurs intérêts, leurs richesses, leur prestige, leur pouvoir et leur réputation. Et cela arrive de tout temps, depuis toujours.

L’accent de Jésus retombe sûrement sur la seconde partie de la phrase : "Et (rendez) à Dieu ce qui est à Dieu”. Cela signifie reconnaître et professer – face à n’importe quel type de pouvoir – que seul Dieu est le Seigneur de l’homme, et qu’il n’y en a pas d’autre. C’est la nouveauté éternelle à découvrir chaque jour, en vainquant la peur que nous éprouvons souvent devant les surprises de Dieu.

Lui n’a pas peur de la nouveauté ! C’est pourquoi, il nous surprend continuellement, nous ouvrant et nous conduisant par des chemins imprévus. Il nous renouvelle, c’est-à-dire qu’il nous fait “nouveaux”, continuellement. Un chrétien qui vit l’Évangile est “la nouveauté de Dieu” dans l’Église et dans le monde. Et Dieu aime beaucoup cette “nouveauté” !

« Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », signifie s’ouvrir à sa volonté, lui consacrer notre vie et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix.

Là se trouve notre force véritable, le ferment qui la fait lever et le sel qui donne saveur à chaque effort humain contre le pessimisme dominant que nous propose le monde. Là se trouve notre espérance parce que l’espérance en Dieu n’est donc pas une fuite de la réalité, elle n’est pas un alibi : c’est rendre à Dieu d’une manière active ce qui lui appartient. C’est pour cela que le chrétien regarde la réalité future, celle de Dieu, pour vivre pleinement la vie – les pieds bien plantés sur la terre – et répondre, avec courage, aux innombrables nouveaux défis.

Nous l’avons vu ces jours-ci durant le Synode extraordinaire des Évêques – “Synode” signifie « marcher ensemble ». Et en effet, pasteurs et laïcs de chaque partie du monde ont apporté ici à Rome la voix de leurs Églises particulières pour aider les familles d’aujourd’hui à marcher sur la route de l’Évangile, le regard fixé sur Jésus. Ce fut une grande expérience dans laquelle nous avons vécu la synodalité et la collégialité, et nous avons senti la force de l’Esprit Saint qui guide et renouvelle toujours l’Église appelée, sans délai, à prendre soin des blessures qui saignent et à rallumer l’espérance pour beaucoup de gens sans espérance.

Pour le don de ce Synode et pour l’esprit constructif offert par tous, avec l’apôtre Paul : « À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous, en faisant mémoire de vous dans nos prières » (1 Th 1, 2). Et que l’Esprit Saint qui, en ces jours laborieux nous a donné de travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité, accompagne encore la marche qui, dans les Églises de toute la terre, nous prépare au prochain Synode Ordinaire des Évêques d’octobre 2015. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance, dans la certitude que c’est le Seigneur qui fait croître tout ce que nous avons semé (cf. 1 Co 3, 6).

En ce jour de la béatification du Pape Paul VI, me reviennent à l’esprit ses paroles, par lesquelles il a institué le Synode des Évêques : « En observant attentivement les signes des temps, nous nous efforçons d’adapter les orientations et les méthodes … aux besoins croissants de notre époque et à l’évolution de la société » (Lett. ap. Motu proprio Apostolica sollicitudo).

À l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église !

Dans son journal personnel, le grand timonier du Concile, au lendemain de la clôture des Assises conciliaires, a noté : « Peut-être n’est-ce pas tant en raison d’une aptitude quelconque ou afin que je gouverne et que je sauve l’Église de ses difficultés actuelles, que le Seigneur m’a appelé et me garde à ce service, mais pour que je souffre pour l’Église, et qu’il soit clair que c’est Lui, et non un autre, qui la guide et qui la sauve » (P. Macchi, Paul VI à travers son enseignement, de Guibert 2005, p. 105)Dans cette humilité resplendit la grandeur du Bienheureux Paul VI qui, alors que se profilait une société sécularisée et hostile, a su conduire avec une sagesse clairvoyante – et parfois dans la solitude – le gouvernail de la barque de Pierre sans jamais perdre la joie ni la confiance dans le Seigneur.

Paul VI a vraiment su “rendre à Dieu ce qui est à Dieu” en consacrant sa vie tout entière à « l’engagement sacré, solennel et très grave : celui de continuer dans le temps et d’étendre sur la terre la mission du Christ » (Homélie pour le rite du couronnementDocumentation catholique n. 1404 [1963], col. 932), en aimant l’Église et en la guidant pour qu’elle soit « en même temps mère aimante de tous les hommes et dispensatrice du salut » (Lett. ap. Ecclesiam SuamPrologue).

dimanche, 19 octobre 2014

Le Pape émérite Benoît XVI ne critique jamais le Pape François

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"Quand Benoît XVI parle, c'est toujours pour soutenir François"

En cette messe de clôture du premier Synode pour la famille, le pape émérite Benoît XVI a assisté à la messe de béatification de Paul VI . C'est sa quatrième apparition publique pour un événement solennel depuis sa renonciation le 28 février 2013.

Selon le quotidien «La Repubblica», le Pape émérite aurait catégoriquement refusé de répondre aux appels des conservateurs qui cherchaient son soutien contre les ouvertures du pape François.

Notons que la couverture médiatique n'utilise que trop les adjectifs  conservateurs contre progressistes. Il y a certes une rupture idéologique interne dans la grande famille de l'Eglise, mais elle se situe entre les "traditionalistes", qui utilisent beaucoup l'idéologie du complot et les "réformistes" pour qui la Miséricorde est détachée de la Vérité ( sola misericordia ). Ces derniers pensent qu'ils reflètent les idées du Pape François. 

Pour comprendre l'Eglise, il faut "l'herméneutique de la foi". L'Eglise, n'est ni une démocratie, ni une monarchie, ni un parlement. Elle est une communion dans la foi. Il est clair que durant ces prochaines années, comme en politique, les "réformistes" vont prendre l'Eglise comme une démocratie parlementaire, en faisant pression ( notamment par les médias ) ou en utilisant la tactique du lobbying, afin de faire fléchir l'enseignement de l'Eglise. 

Saint Joseph, patron universel de la famille ?

topic.jpegLe président de la Conférence épiscopale du Salvador, Mgr José Luis Escobar Alas, a officiellement proposé au Synode que Saint Joseph soit nommé patron universel de la famille 

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Synode sur la famille: le Pape, le Synode pensent comme l'Eglise

Ce sont ces paragraphes qui n’ont pas obtenu la majorité requise des deux tiers:

- le paragraphe 52 sur la “possibilité d’accéder aux sacrements de la pénitence et de l’eucharistie pour les divorcés remariés“, dans “des conditions bien précises“ et un éventuel “chemin pénitentiel“ (104 pour et 74 contre)

- le paragraphe 53 sur la “communion spirituelle“ qui peut être accordée aux divorcés remariés et la possibilité, dès lors, de leur accorder aussi la “communion sacramentelle“ (112 pour et 64 contre)

Le pape a souhaité une Eglise qui n’accueille pas que “ceux qui croient être parfaits“.

1578434_Articolo.jpgRadio Vatican

En conclusion du Synode extraordinaire sur les défis pastoraux de la famille, sans rien cacher des difficultés vécues durant ces deux semaines de débats, le Pape François a tiré un bilan positif de cette expérience synodale, vécue dans une liberté de parole inédite.

« Avec un esprit de collégialité et de synodalité, nous avons vécu vraiment une expérience de Synode, un parcours solidaire, un chemin ensemble. Comme dans chaque chemin, il y a eu des moments de course rapide, quasiment à vouloir vaincre le temps et arriver le plus vite possible au milieu, et des moments de fatigue (...),d'autres moments d’enthousiasme et d’ardeur.

Il y a eu des moments de profonde consolation, en écoutant le témoignage des vrais pasteurs qui portent sagement dans le cœur les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au Synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie maritale. (...)

Et puisque c’est un chemin d’hommes, avec les consolations il y a eu aussi d’autres moments de désolation, de tensions et de tentations. » Le Pape François a alors énoncé une série de tentations qu'il a pu percevoir en écoutant les pères synodaux.

Première tentation : « La tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre(...), à l’intérieur de la loi, dans la certitude de ce que nous connaissons et non de ce que devons encore apprendre et atteindre. Du temps de Jésus, c’est la tentation des zélotes, des scrupuleux, des empressés et aujourd'hui de ceux qu’on appelle aujourd’hui des "traditionnalistes" ou aussi des "intellectualistes". »

Deuxième tentation : « La tentation d’un angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde traîtressse met un pansement sur les blessures sans d’abord les soigner, qui traite les symptômes et non les causes et les racines. C’est la tentation des timorés, et aussi de ceux qu’on nomme les progressistes et les libéraux. »

Troisème tentation : « La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre un long jeûne, pesant et douloureux (Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et la jeter contre les –pécheurs, les faibles, les malades (Jn 8,7) c’est-à-dire de les transformer en fardeau insupportable (Lc 10, 27). »

Quatrième tentation : « La tentation de descendre de la Croix, pour contenter les gens, de ne pas rester à accomplir la volonté du Père, de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu. »

Cinquième tentation : « La tentation de négliger le depositum fidei (ndlr : le dépôt de la foi) en se considérant non comme les gardiens mais les propriétaires et les maîtres ou, de l’autre part, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue minutieuse et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire. Nous appelons "bizantinisme" je crois, ces choses. »

Mais le Pape François a répété que ces tentations et ces contradictions étaient naturelles : « Les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter et encore moins nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maitre. Donc si Jésus a été tenté, ses disciples ne doivent pas s’attendre à un traitement meilleur.

Personnellement j’aurai été très préoccupé et attristé s’il n’y avait pas eu ces tentations et ces discussions animées, ces mouvements de l’esprit, comme les appelait Saint-Ignace-de-Loyola, si tous étaient d’accord ou taciturnes dans une fausse et quiétiste paix. Au lieu de cela, j’ai vu et j’ai écouté, avec joie et reconnaissance, des discours et des interventions pleines de foi, de zèle pastoral et doctrinal, de sagesse, de franchise, de courage, et de "parresia". (...)

Et ceci toujours, je l’ai dit ici dans l’Aula, sans mettre en discussion les vérités fondamentales du sacrement du mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréativité, l’ouverture à la vie. » Ainsi le Pape considérée que cette expérience synodale représentait une véritable expérience d'Église. « Ceci est l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique et composée des pècheurs, qui ont besoin de sa miséricorde. Ceci est l’Église, la vraie épouse du Christ, qui cherche à être fidèle à son époux et à sa doctrine.

C’est l’Église qui n’a pas peur de manger et de boire avec les prostituées et les publicains, l’Église qui a les portes grandes ouvertes pour recevoir ceux qui sont dans le besoin, les repentis et pas seulement les justes ou ceux qui croient être parfaits ! » Il a fait allusion aux échos médiatiques suscités par les discussions synodales :«Tant de commentateurs, ou de gens qui parlent, ont imaginé de voir une Eglise en conflit où une partie contre l’autre, en doutant même de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unitè et de l’harmonie dans l’Église.

L’Esprit Saint qui au long de l’Histoire a toujours mené la barque, à travers ses ministres, aussi quand la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs. Et comme je vous l’ai dit au début du Synode, c’était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec paix intérieure ausssi parce que le Synode se déroule cum Petro et sub Petro et que la présence du Pape est garantie pour tous. »

« Parlons un peu du Pape, maintenant, en relation avec les évêques, a lancé François, suscitant des rires parmi les pères synodaux. Donc, le devoir du Pape est celui de garantir l’unité de l'Église. Et celui de rappeler aux fidèles leur devoir de suivre fidèlement l’Évangile du Christ, et celui de rappeler aux pasteurs que leur premier devoir est de nourrir le troupeau que le Seigneur leur a confié et de chercher à accueillir avec paternité et miséricorde et sans fausse peur les brebis égarées. »

« Nous avons encore un an pour mûrir, avec un vrai discernement spirituel, les idées proposées et trouver des solutions concrètes à tant de difficultés et d’innombrables défis que les familles doivent affronter, à donner des réponses à tant de découragements qui entourent et étouffent les familles. »

Et le Pape a précisé que la "Relatio Synodi" votée ce samedi après-midi servirait de "Lineamenta", donc de fil rouge pour la réflexion des conférences épiscopales dans la perspective du Synode de 2015.

samedi, 18 octobre 2014

Message du Synode sur la famille 2014

  L'Eglise doit être une maison “ouverte“, “sans exclure personne“

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Synod14

Message de la III Assemblée générale extraordinaire du Synode des Évêques, 18.10.2014

III ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE4 DU SYNODE DES ÉVÊQUES

source

MESSAGE

Nous, Pères synodaux réunis à Rome autour du Pape François pour l'Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, nous nous adressons à toutes les familles des divers continents, et en particulier à celles qui suivent le Christ, Chemin, Vérité et Vie. Nous manifestons notre admiration et notre gratitude pour le témoignage quotidien que vous nous offrez, ainsi qu’au monde, par votre fidélité, votre foi, votre espérance et votre amour.

Nous aussi, pasteurs de l'Église, nous sommes nés et avons grandi dans des familles aux histoires et vicissitudes les plus diverses. En tant que prêtres et évêques, nous avons rencontré et avons vécu aux côtés de familles qui nous ont raconté en parole et révélé en actes toute une série de merveilles mais aussi de difficultés. 

La préparation même de cette assemblée synodale, à partir des réponses au questionnaire envoyé aux Églises du monde entier, nous a permis de nous mettre à l’écoute de nombreuses expériences familiales. Notre dialogue durant les jours du Synode nous a ainsi enrichis mutuellement, nous aidant à regarder la réalité vivante et complexe dans laquelle évoluent les familles.

À vous, nous proposons cette parole du Christ : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20). Comme il le faisait durant ses pérégrinations sur les routes de la Terre Sainte, entrant dans les maisons des villages, Jésus continue à passer aussi aujourd’hui par les rues de nos villes.

Dans vos foyers, vous faites l’expérience d’ombres et de lumières, de défis exaltants, mais parfois aussi d’épreuves dramatiques. L'obscurité se fait encore plus épaisse, jusqu'à devenir ténèbres, lorsque le mal et le péché s'insinuent au cœur même de la famille. 

            Il y a, avant tout, le grand défi de la fidélité dans l'amour conjugal. L’affaiblissement de la foi et des valeurs, l'individualisme, l'appauvrissement des relations, le stress d’une frénésie qui empêche la réflexion marquent aussi la vie familiale.

On assiste alors à de nombreuses crises matrimoniales, affrontées souvent de façon expéditive, sans avoir le courage de la patience, de la remise en question, du pardon mutuel, de la réconciliation et même du sacrifice. Ces échecs sont ainsi à l’origine de nouvelles relations, de nouveaux couples, de nouvelles unions et de nouveaux mariages, qui créent des situations familiales complexes et problématiques quant au choix de la vie chrétienne.

Parmi ces défis, nous souhaitons ensuite évoquer les épreuves de l’existence même. Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère.

La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même.

            Nous pensons aux difficultés économiques causées par des systèmes pervers, par le « fétichisme de l'argent » et par « la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain » (Evangelii gaudium, 55) qui humilie la dignité de la personne. Nous pensons aux pères et aux mères sans emploi, impuissants face aux besoins les plus élémentaires de leur famille ; et à ces jeunes qui se trouvent devant des journées désœuvrées et sans espérance, proies potentielles des dérives de la drogue et de la criminalité. 

Nous pensons enfin à la foule des familles pauvres, à celles qui s'agrippent à une barque pour atteindre des moyens de survie, aux familles de réfugiés qui émigrent sans espoir à travers des déserts, à celles qui sont persécutées simplement à cause de leur foi et de leurs valeurs spirituelles et humaines, à celles qui sont frappées par la brutalité des guerres et des oppressions.

Nous pensons aussi aux femmes qui subissent la violence et sont soumises à l’exploitation, à la traite des personnes, aux enfants et aux jeunes victimes d’abus même de la part de ceux qui devraient en prendre soin et les faire grandir en confiance, aux membres de tant de familles humiliées et en difficulté.

«La culture du bien-être nous anesthésie et […] toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. (Evangelii gaudium, 54). Nous faisons appel aux gouvernements et aux organisations internationales pour promouvoir les droits de la famille en vue du bien commun.

Le Christ a voulu que son Église soit une maison avec la porte toujours ouverte et accueillante, sans exclure personne. Nous sommes ainsi reconnaissants envers les pasteurs, les fidèles et les communautés prêts à accompagner et à porter les déchirures internes et sociales des couples et des familles.

*** 

Cependant, il y a également la lumière qui brille le soir derrière les fenêtres dans les maisons des villes, dans les modestes résidences des périphéries ou dans les villages et même dans les baraquements : celle-ci brille et réchauffe les corps et les âmes. Cette lumière, dans les vicissitudes de la vie nuptiale des conjoints, s'allume grâce à une rencontre : il s'agit d'un don, d'une grâce qui s'exprime -comme le dit la Genèse (2,18)- quand deux visages se retrouvent chacun l'un « en face » de l'autre, comme une «aide qui lui corresponde », c'est-à-dire à la fois semblable et complémentaire.

L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque. C’est ce qu’exprime de façon suggestive la femme du Cantique des Cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui […] Je suis à mon bien-aimé, mon bien-aimé est à moi » (Ct 2, 16 ; 6,3).

Pour que cette rencontre soit authentique, le cheminement commence avec le temps des fiançailles, temps de l'attente et de la préparation. Il s'actualise pleinement dans le sacrement du mariage où Dieu appose son sceau, sa présence et sa grâce. Ce chemin passe aussi par la sexualité, la tendresse, la beauté, qui perdurent même au-delà de la vigueur et de la fraîcheur de la jeunesse.

De par sa nature, l'amour tend à rimer avec toujours, jusqu'à donner sa vie pour la personne qu'on aime (cf. Jn 15,13)

De par sa nature, l'amour tend à rimer avec toujours, jusqu'à donner sa vie pour la personne qu'on aime (cf. Jn 15,13). À cette lumière, l'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines ; c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun.

Cet amour se déploie au travers de la fécondité et de la générativité qui ne sont pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. Il s'agit aussi d'une capacité à offrir la vie, de l'affection et des valeurs. Cette expérience est possible même pour ceux qui n'ont pu avoir d'enfant. Les familles qui vivent cette aventure lumineuse deviennent pour tous un témoignage, en particulier pour les jeunes.

Durant ce cheminement, qui s'avère parfois un sentier ardu avec ses difficultés et ses chutes, on retrouve toujours la présence et l'accompagnement de Dieu. La famille en fait l'expérience dans l'affection mutuelle et le dialogue entre époux et épouse, entre parents et enfants, entres frères et sœurs.

La prière commune : petite oasis spirituelle à mettre en place à un moment chaque jour.

Elle le vit aussi en se mettant ensemble à l’écoute de la Parole de Dieu et en partageant la prière commune : petite oasis spirituelle à mettre en place à un moment chaque jour. Il y a aussi l'engagement quotidien de l'éducation à la foi, à la beauté de la vie évangélique et à la sainteté.

Ce devoir est souvent partagé et exercé avec beaucoup d'affection et de dévouement aussi par les grands-parents. Ainsi la famille se présente comme une authentique Église domestique, qui s'ouvre sur cette famille de familles qu'est la communauté ecclésiale. Les époux chrétiens sont alors appelés à devenir des maîtres dans la foi et dans l'amour également auprès des jeunes couples.

Il y a ensuite une autre expression de la communion fraternelle, celle de la charité, du don, de la proximité auprès des laissés pour compte, des marginalisés, des pauvres, des personnes seules, des malades, des étrangers, des familles en crise, gardant en mémoire la parole du Seigneur : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35). Il s'agit d'un don de biens partagés, de présence, d'amour et de miséricorde et aussi d’un témoignage de vérité, de lumière, de sens donné à la vie.

Le sommet qui recueille et récapitule tous ces liens de la communion avec Dieu et le prochain est l'Eucharistie dominicale, lorsque, avec toute l’Église, la famille prend place à la table du Seigneur. Lui-même se donne à nous tous, pèlerins de l'histoire en route vers la rencontre ultime lorsque le «Christ sera tout en tous» (Col 3,11). Pour cela, dans la première étape de notre chemin synodal, nous avons réfléchi à l’accompagnement pastoral et à la question de l’accès aux sacrements des personnes divorcées-remariées.

Nous, pères synodaux, vous demandons de cheminer avec nous vers le prochain synode.

Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. Ensemble, tournés vers la Famille de Nazareth, faisons monter vers notre Père à tous notre invocation pour les familles de la terre.

    Père, donne à toutes les familles la présence d'époux courageux et remplis de sagesse, qui soient source d'une famille libre et unie.

    Père, donne aux parents d'avoir une maison où vivre dans la paix avec leur famille.

    Père, donne aux enfants d'être signes de confiance et d'espérance, et aux jeunes le courage de l’engagement stable et fidèle.

    Père, donne à tous de pouvoir gagner leur pain de leurs propres mains, de jouir de la sérénité d’esprit et de garder allumé le flambeau de la foi même dans les moments d'obscurité.

    Père, donne-nous de voir fleurir une Église toujours plus fidèle et crédible, une cité juste et humaine, un monde qui aime la vérité, la justice et la miséricorde.

Bergoglio, le Pape François médiatique, hyper médiatisé donc d'avantage déformé

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Cela peut sembler paradoxal, mais c'est un fait:

le Pape François est tellement médiatique, qu'il est hyper médiatisé et donc d'avantage déformé.

Greg Burke, conseiller médiatique auprès de la Secrétairerie d'Etat, avait parlé du risque d'un François qui ne soit pas le Pape François. 

Spin doctors

Un François à toutes les sauces

François devient comme un produit commercial, une sorte de sauce tomate versée sur toutes sortes de spaghettis ! 

Quelques cardinaux et évêques parlent, et c'est la pensée du Pape François.

Or, Kasper et Marx, en conviennent : le Pape n'a pas parlé durant ce premier Synode. Il a écouté ! Il a voulu, veut et voudra que l'on dialogue. 

vendredi, 17 octobre 2014

Synode sur la famille: le Cardinal Marx fait son show

Synode sur la famille: le Cardinal Marx fait son show

images-1.jpegLors d'une conférence de presse, le Cardinal Marx ( de Münich ) eu d'abord cette magnifique phrase: 

"La vérité n'est pas un système, c'est une Personne Jésus-Christ".

Pourtant, la rhétorique du Cardinal allemand ne sonne pas très juste. 

Deux petites phrases de Marx pour découvrir ses fausses notes:

- "je ne sais pas ce que pense le Pape" ( pour la communion des personnes divorcées remariées )

- "parce que vous êtes homosexuels vous ne pouvez pas vivre l'Evangile ? Pour moi, c'est impensable".

Pourquoi ces petites phrases du Cardinal Marx sonnent faux ?

- Affirmer, devant la presse mondiale "ne pas savoir ce que pense le Pape" revient à dire que le Pape ne pense pas comme l'Eglise. 

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Heureusement, les croyants savent que le Pape n'est pas au-dessus de la Parole de Dieu, de l'Evangile, de la Tradition de l'Eglise et de l'enseignement de l'Eglise.

Le catéchisme de l'Eglise catholique, les encycliques des Papes etc. ne sont pas des systèmes, mais un éclairage sur l'enseignement de Jésus. L'Eglise donne Jésus au monde, non pour le condamner, mais pour le sauver. 

Le Pape Bergoglio pense comme l'Eglise

Le Pape pense comme l'Eglise et il n'y a aucune phrase du Cardinal Bergoglio, du Pape François, qui soutiennent l'affirmation de Marx ou de Kasper. Car le Pape est fils de l'Eglise. D'ailleurs, c'est un fait, le Pape Bergoglio ne donne pas la communion, justement pour ne pas être instrumentalisé, par des photos par exemple. 

- Avancer, devant les caméras du monde entier, que les homosexuels ne peuvent pas vivre l'Evangile ne correspond nullement avec l'enseignement de l'Eglise. C'est un lieu commun: la chasse des homosexuels par les catholiques.

Le Cardinal Marx laisse justement entendre que l'Eglise catholique est homophobe, blessante et offensante. "Moi" avance le Cardinal Marx, je ne suis pas comme cette pseudo-Eglise qui rejette les personnes.

Le Pape invite à renoncer à ses idées, pour avancer vers les surprises de Dieu ( homélie du matin )

Dieu et son Eglise accueillent tous le monde et l'Evangile est une Bonne Nouvelle. 

La vraie révolution: la surprise de Dieu

Le Cardinal Kasper, le Cardinal Marx et toute la conférence épiscopale allemande avec eux, vont dans le sens d'une révolution de l'enseignement de l'Eglise, car tout n'aurait pas été dit, selon un expression de Marx. 

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Joseph Ratzinger et Karol Wojtilà

Ces idées confuses, très médiatisées, sont encore renforcées par l'idée, soutenue par le Cardinal Martini, que l'Eglise ne s'est pas encore bien exprimée sur la famille, le couple et la sexualité. Son enseignement aurait 200 ans de retard. Il serait temps de le réviser, de le réformer.  

Benoît XVI: la fine fleur de l'Eglise en Allemagne

Unknown.jpegIl faut simplement convenir d'une réalité historique qui vient peu à peu à la lumière: la plus belle fleur théologique que l'Eglise d'Allemagne n'ai jamais produite pour le monde est Joseph Ratzinger. Tant que ces théologiens n'auront pas l'humilité de reconnaître cette évidence, les débats synodaux n'avanceront pas. 

Saint Jean Paul II et la théologie du corps

Une réalité fort surprenante est la mise à l'écart de la théologie du corps de saint Jean-Paul II. Considérer que l'enseignement de l'Eglise sur la sexualité n'est pas adéquat revient à fermer les yeux sur l'héritage que Karol Wojtilà laisse à la famille et à  toute l'Eglise. 

La véritable révolution du Pape François: des faits et des actes

Changement ou révolution ( dans le sens des américains du sud ), il y aura bel et bien. Mais pas dans le sens attendu. La surprise de Dieu sera certes au rendez-vous.

Ce sera alors dans la pastorale, dans l'évangélisation, dans une plus large diffusion de la théologie de Joseph Ratzinger, devenu Benoît XVI et de Karol Wojtilà, désormais saint Jean-Paul II, le Pape de la famille. La nouvelle évangélisation ou la sortie de l'Eglise en acte tant demandée par le Pape: aller au périphéries ! Pas de théologie de salon autour d'une tasse de thé ! 

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François est hyper médiatisé, donc d'avantage déformé

Le génie du Pape François consiste essentiellement à rendre ce patrimoine théologique à la portée de tous et de chacun, par le dialogue et par la communication. Il parle simplement, comme Jésus dans l'Evangile. 

Des faits, des actes comme démonstration que le Pape Bergoglio est comme passé à la moulinette d'une savante propagande, sans doute encore plus subtile que celle que Benoît XVI a connu. Il est hyper médiadisté, donc les effets des spin doctors sont plus forts !

Bienheureux Paul VI

0.jpegAprès la canonisation, par le Pape François, de saint Jean Paul II, Paul VI sera bienheureux. Il fut martyr d'Humanae Vitae.

Cette béatification n'est pas de l'idéologie mais un fait, un acte qui indique que le Pape François pense comme et avec toute l'Eglise. Actuellement, il n'y a pas de signe plus lumineux que celui-là.

La chronique des blogs sur RCF: Synode sur la famille, la prudence!

Merci à la chronique des blogs de RCF pour avoir invité à la prudence dans la lecture des récents événements médiatiques qui animent le Synode. 

 

Cardinal Burke: les Pères du Synode rectifierons le document provisoire

Famille Chrétienne

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jeudi, 16 octobre 2014

Synode de la Famille: le mystère du document provisoire reste entier

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Synode sur la famille: pas qu'une erreur de communication

L’erreur de communication a été principalement de ne pas dire que le texte avait été largement contesté. Une simple connaissance des règles élémentaires de la communication aurait permit de ne pas publier un texte qui allait enflammer le système médiatique. 

Le document provisoire, de travail, ne correspond pas aux interventions des Pères du Synode

Toutefois, de très nombreux participants ont estimé qu'en plus, il ne reflétait pas la teneur des interventions et ont ouvertement dit leur désaccord.

Aussi, la vraie question demeure: pourquoi ce document de travail ne correspond pas aux interventions des Pères du Synode.

sources romaines

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La théologie du corps de saint Jean Paul II

Le 16 octobre marque le 34 ème anniversaire de l'élection de Karol Wojtilà sur le Siège de Pierre.

La solution réside dans une meilleure culture de la communication au sein de l'Eglise, mais aussi à l'introduction de la théologie du corps de Saint Jean-Paul II. Paul VI, proclamé bienheureux ce dimanche par le Pape François, avait aussi contribué à une humanisation de la sexualité humaine ( Humanae Vitae, Encyclique de 1968 )

Au fond, il n'y a rien de fondamentalement nouveau dans les quelques passages du document de travail. Le fait de dire que toute personne est la bienvenue dans l'Eglise existe depuis les origines de l'Eglise, y compris les personnes homosexuelles... Nous sommes tous et toutes pécheurs. Si les pécheurs n'étaient pas les bienvenues dans l'Eglise, il ne resterait simplement plus personne ! 

A lire: Vatican Information Service

Le Christ nous appelle surtout à la conversion permanente et continuelle, car Sa Miséricorde nous libère du péché. 

 

Asia Bibi: à mort !

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Asia Bibi condamnée à mort

Lahore (Agence Fides)

– La Haute Cour de Lahore, tribunal d’appel, a confirmé ce matin la condamnation à la peine capitale d’Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise accusée de blasphème et condamnée en premier degré à cette même peine en 2010.

Espérons et prions pour que le Synode sur la famille écrive une lettre pour sauver Asia Bibi, une jeune maman innocente

Synode sur la famille: les personnes homosexuelles, divorcées remariées sont les bienvenues !

images.jpegLes personnes homosexuelles et divorcées remariées sont les bienvenues !

Il y a une ambiguité à lever: dans la manière de parler, être bienvenue signifie accéder à la communion. Dans les débats et les échanges entre chrétiens, il règne une sorte de focalisation sur la communion, l'accès à l'Eucharistie. 

L'Eglise offre une multitude d'actions pour signifier que chacun et chacune est le ou la bienvenue dans la grande famille des chrétiens: l'adoration, la prière, la communion de désir ....

Synode sur la famille: l'accès aux sacrements est lié à une confession sacramentelle

Le Cardinal Schönborn, lui-même enfant de parents qui se sont hélas divorcés, s'est illustré par une bonne intervention lors d'une conférence de presse:

 

mercredi, 15 octobre 2014

Synode sur la famille: les bruits de couloirs et le conditionnel

 

Mgr Vingt-Trois Aleteia

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Le Cardinal Müller aurait dit ...

“Indigne, honteux et complètement erroné“. Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, aurait ainsi défini le document provisoire du Synode des évêques sur la famille. 

L'archevêque Bruno Forte aurait ajouté des passages ...

Certains pensent que l'archevêque Bruno Forte aurait lui-même rédigé les passages sur l'homosexualité dans le texte provisoire, sans consulter.  

La révolution de Bergoglio serait en cours ...

Une sorte de putsch contre les conservateurs serait en place, qui préparerait la révolution doctrinale. 

Personne n'a accès au Synode

Aucun journaliste n'a accès au Synode. Le conditionnel n'a jamais été et ne sera jamais une source crédible d'information. 

Lors de mon travail de licence sur la salle de presse du Saint-Siège et le Synode des évêques sur le Moyen-Orient ( 2010 ),après avoir concélébrer la Messe d'ouverture et de clôture, assisté à toutes les conférences de presse et tous les briefings en langue française, épluché tous les bulletins de la salle de presse et synthétisé plus de 300 articles de presse, j'ai constaté le décalage entre la répercussion dans les médias et les propos tenus par le Pape et les Pères Synodaux.

Des erreurs récurrentes lors des précédents Synodes

Des erreurs de communication furent commises, notamment durant les conférences de presse, par certains évêques. Ces derniers distillèrent leurs propres point de vue, sans que cela ne reflète les débats à l'intérieur de l'Aula synodale. Ils n'étaient simplement pas préparés pour faire face à la presse, sans entraînement préalable, sans stratégie de communication et sans idées synthétiques à présenter. Ce fonctionnement a faussé la perception médiatique du Synode. 

Le fonctionnement d'un Synode est très complexe et le déluge de paroles peut être fatiguant et assommant. Que restera-il de ces débats ? Une exhortation apostolique post-synodale écrite par le Saint-Père et ses collaborateurs. 

Le Synode se sera exprimé, notamment par un message final. Sa valeur, de nature consultative, n'engagera pas le Magistère de l'Eglise. 

Une erreur de communication qui enflamme tout le système mondial de l'information 

Romilda Ferrauto, de Radio Vatican, une des attachés presse du Synode, suit tous les débats de l'intérieur. Cette journaliste, très compétente, possède une large expérience. Je retiens sa formule: une faute de communication de n'avoir pas préalablement prévenu, lors de la présentation du document de travail, que certaines phrases n'avaient pas eu l'assentiment de la majorité des Pères du Synode. Le travail est encore en cours. 

Voilà où en est actuellement le Synode. Le reste me semble que du bla bla, au conditionnel, qui fera toujours et encore parti de la théorie du complot, avec l'anxiété qu'elle provoque. 

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Synode sur la famille: le piège de la communion

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Lien: le double frame

Synode sur la famille: le piège de la communion

L'Eglise invite à la Messe tous les Dimanches, même tous les jours. Très peu viennent régulièrement. Subitement, tous le monde veut aller communier. 

Les stéréotypes vont bons trains: conservateur, traditionaliste, ouvert ou fermé, progressiste, gauche ou droite ... Le Cardinal Tagle avance: "lorsque on se taxe de conservateur ou de progressiste, c'est que l'on ne veut pas voir la complexité de la réalité"

Il n'y a pas que la Communion pour les chrétiens

L'Eglise n'offre pas que l'Eucharistie et la communion.D'ailleurs, il n'y a pas le même engouement pour la confession, un sacrement trop oublié. Il y a une grande richesse dans la pastorale: la catéchèse, la visite aux malades, aux prisonniers, les partages d'Evangile, la communion de désir, la communion spirituelle et surtout l'Adoration eucharistique ... tout une amplitude est à notre disposition. 

Le document provisoire du Synode invite pourtant à une juste attitude: chacun et chacune est bienvenue dans l'Eglise, la famille des familles. 

Redécouvrir l'état de grâce, comme un gardien de but qui joue comme un champion

La question fondamentale est celle-ci: pour la communion, examiner sa conscience avant d'aller recevoir le Corps et le Sang, l'Àme et la Divinité de Jésus et demander au Seigneur: suis-je en état de grâce pour communier ? suis-je sans péché grave ou mortel ?

Le Seigneur nous attendra toujours dans le sacrement du pardon, de la confession. Et ceci n'est pas pour une ou d'autres catégories, qui peuvent se sentir effectivement stigmatisées et blessées: les divorcés remariés, les homosexuels.... 

L'état de grâce, le meilleur état au monde pour la joie spirituelle, est pour tous et pour chacun. Personne n'y est exclu !

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Sainte Jeanne d'Arc répondait à l'évêque qui l'accusait: - êtes-vous en état de grâce ? Jeanne - si j'y suis que Dieu m'y garde. Si je n'y suis pas, que Dieu m'y mette !

 

Les erreurs de communication du Synode sur la famille

Aleteia

La communication du Saint-Siège dépend de la Secrétairerie d'Etat

En temps ordinaire, la secrétairerie d'Etat pilote la Salle de presse du Saint-Siège. Le Père Lombardi est le directeur de la salle de presse. 

Le Synode est responsable de sa propre communication

images.jpegPour le Synode, sa communication dépend du Synode lui-même. Le Père Lombardi et la salle de presse offrent leurs services au Synode. La note du Père Lombardi est explicite: il parle de la part du secrétaire général du Synode. 

L'erreur de communication lors du Synode pour la famille

Ainsi, confie Romilda Ferrauto, responsable de la rédaction française de Radio Vatican, c’est probablement une “erreur de communication“ que de ne pas avoir évoqué dès la publication de la Relatio les réactions “majoritairement critiques“ intervenues dans la Salle du Synode juste après la lecture du document. ( source: I.Media )

Il y a effectivement une difficulté récurrente dans le milieu ecclésiale. Des cardinaux et des évêques vont parler à la presse sans préparation, sans media training, sans être "briefés" par un conseiller en communication. 

Pour le chant sacré, le directeur de choeur ne laissera jamais passer un soliste qui chante faux et mal. Pour la communication, il est parfois présomptueux de penser que seule l'ordination épiscopale ou presbytérale, ou le chapeau cardinalice, donnent les compétences nécessaires pour faire face aux médias. 

Durant ce Synode, le Pape écoute et suscite aussi le débat, ce qui est salutaire. On peut toutefois remarquer que son génie de communicateur est mis en veilleuse. 

Synode pour la famille: le manque de stratégie médiatique

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Tout en partageant l'approche positive envers les personnes homosexuelles, les personnes divorcées remariées et les unions civils, liée à la loi de gradualité, ainsi que le ton aimable et encourageant du document provisoire, on peut surtout noter une absence de stratégie dans la communication du Synode. 

Andrea Tornielli l'avait signalé dans son livre "Benoît XVI, un pontificat sous les attaques".

Le Saint-Siège manquait à l'époque d'un spin doctor. Actuellement, ce conseiller media est Greg Burke, qui travaille auprès de la Secrétairerie d'Etat. 

Des polémiques au sein du Synode sur la Famille; par I.Media

Vatican - le 14/10/2014 à 16:07:00 Agence I.Media
Synode sur la famille : Le Vatican précise que le texte polémique publié à mi-chemin des travaux n’est qu’un document de travail.

Le rapport publié à mi-parcours du Synode des évêques sur la famille, reçu avec enthousiasme par une grande partie de la presse et largement critiqué par plusieurs pères synodaux, n’est qu’un “document de travail“, a indiqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège le 14 octobre 2014. Les ouvertures contenues dans ce texte concernant les couples homosexuels et le concubinage ont suscité des réactions très contrastées expliquant le coup de frein apporté au lendemain de cette publication par plusieurs cardinaux, prenant leurs distances.


Face à des réactions passionnées, le père Federico Lombardi a ainsi dû préciser à la presse que le rapport présenté la veille par le cardinal hongrois Péter Erdö, rapporteur général du Synode des évêques sur la famille, était un simple “document de travail, résumant les interventions et les débats“. Il est désormais “proposé à la discussion au sein des cercles mineurs“, a-t-il poursuivi. Il a également annoncé qu’une synthèse de ces discussions en groupes linguistiques serait publiée.

Dans les couloirs du synode, nombreux sont ceux qui reconnaissent qu’il y a eu un problème de méthode sur des thèmes très sensibles. Ainsi, confie Romilda Ferrauto, responsable de la rédaction française de Radio Vatican, c’est probablement une “erreur de communication“ que de ne pas avoir évoqué dès la publication de la Relatio les réactions “majoritairement critiques“ intervenues dans la Salle du Synode juste après la lecture du document.

Un document “irresponsable“

Ainsi, a rapporté l’attaché de presse francophone, certains n’ont pas hésité à dénoncer le “manque de prudence“ de ce texte ou à en appeler “à la conscience du pape et des pères synodaux“. “L’Eglise capitule devant la gouvernance mondiale“, ce texte “donne l’impression que l’Eglise se soumet aux lobbies et au ‘politiquement correct’“. C’est ce qu’ont affirmé des pères synodaux dans leur prise de parole, certains évoquant même l’ouverture d’une “brèche“ et un document “irresponsable“.

Si cela ne signifie pas qu’il l’ait validé, ce texte, rédigé par seulement quelques pères synodaux, a été lu par le pape avant publication.

De son côté, le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a reproché à la presse de n’avoir pas saisi la “nature“ de ce texte et demandé aux journalistes “d’aider les lecteurs à comprendre le dynamisme et la richesse des débats“.

Devant la presse, le haut prélat italien et le cardinal Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban (Afrique du Sud), ont également fait part de leur perplexité concernant l’opportunité de la publication de la Relatio. Pourtant, a rappelé le père Lombardi, ce texte est toujours rendu public à ce stade des travaux, selon les règles du Synode des évêques. L’aspect polémique des questions débattues a entraîné un plus “grand intérêt“ que d’ordinaire, a-t-il expliqué.

C’est bel et bien une prise de distance par rapport à ce texte que plusieurs pères synodaux semblent vouloir montrer. Le cardinal Napier a ainsi affirmé que l’assemblée synodale ne pouvait pas “prendre la responsabilité d’affirmer être d’accord“ avec le document tant que celui-ci n’a pas été amendé et voté.

Depuis l’après-midi du 13 octobre, les pères synodaux réunis en groupes linguistiques débatent vivement des points à modifier de ce texte. La notion de “gradualité“ est notamment contestée, de même que la mention d’éléments positifs présents y compris dans des unions “imparfaites“ ou encore les propos concernant les personnes homosexuelles. Les pères synodaux doivent encore débattre de points délicats contenus dans la Relatio.

MM/AMI

mardi, 14 octobre 2014

Le Synode sur la famille placé sous la lumière de la divine Miséricorde

Unknown.jpegLe Pape François, le Synode sur la Famille et la divine Miséricorde

Les esprits semblent s'agiter et les polémiques fuser sur la blogosphère catholique. Lorsque le diable s'agite, un grand bien va arriver. J'ai totale confiance dans l'Eglise et en ce Pape, tout comme envers le Synode, organe consultatif. 

Le Pape François: un autre Pape de la divine Miséricorde

J'ai une boussole qui me guide: Soeur Sainte Faustine. Elle fut la première sainte du IIIème millénaire et le Synode s'est ouvert le jour de sa fête, le 5 octobre. 

Dans l'attente des fruits des deux Synodes, imitions le Pape, qui a trouvé sa vocation en allant se confesser. C'est le Pape, ni plus ni moins que les autres, de la divine Miséricorde.

Sa devise en porte la marque: " miserando atque eligendo" "en appellant et en faisant Miséricorde". Le Pape se présente comme un pécheur, mais jamais comme un corrompu. Il se sait appelé ! C'est le Pardon qui l'appelle. Comme il nous y invite, prions pour lui !

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A lire: Padre Blog