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mercredi, 22 octobre 2014

Synode sur la famille: comment le Pape est récupéré

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Gauche: le Synode à huis-clos

Centre: les médias nous donnent les infos ( mais par un filtre )

Droite: nous, lecteurs, nous pensons à partir de ce que ce filtre nous dicte. 

( conclusion: l'Eglise est encore trop faible dans sa communication )

Ce que le Pape a dit ( les 5 tentations )


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Tous les frames et les aprioris sont comme résumés dans cet éditorial de Vanessa Schneider de RTL.

- la grand presse a donné l'angle d'attaque, le frame: les personnes divorcées remariées et les personnes homosexuelles. Le Synode a aussi évoqué les mère célibataires, les familles pauvres, la crise économique, les difficultés du veuvage ....

- le Pape, depuis sa phrase coupée et tronquée, prononcée au retour de l'avion de Rio Janeiro "qui suis-je pour juger", est récupéré par la force, la puissance et le filtre de la communication. Le Pape est ouvert et progressiste. 

- l'Eglise est un parlement. Il va falloir faire fléchir, comme en politique, les positions des conservateurs qui ont empéché les ouvertures et les nouveautés de cet anti-Ratzinger. Ce n'est qu'une question de temps. Le Pape François finira par faire triompher ses idées.

Vanessa Schneider : "Le rapport final du synode est une grande déception"

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Les propositions du pape François sur les homosexuels ont été abandonnées dans le rapport final du synode.

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Vanessa Schneider s'était réjouie de la première version du texte du synode qui ouvrait la voie à la reconnaissance des unions entre personnes du même sexe et proposait même de porter "une attention spéciale" aux enfants vivant avec des couples homosexuels.

Mais dans le rapport final, ces phrases ont été abandonnées. "Le texte se contente d'affirmer que les hommes et les femmes à tendance homosexuelle doivent être écoutées avec respect et sensibilité. C'est la moindre des choses", s'indigne l'éditorialiste.

Le Pape n'a pas dit son dernier mot Elle regrette que les conservateurs l'aient emporté sur les réformistes. Mais cela ne veut pas dire que le pape François ait perdu son pari, selon elle. Elle note qu'il n'y a pas de rejet massif de ces propositions.

"Mais surtout il n'a pas dit son dernier mot, il n'a pas l'intention de lâcher l'affaire", affirme-t-elle. Son but était d'ouvrir le débat et il y ait parvenu." Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner La stratégie du Pape est "claire", selon Vanessa Schneider : elle est de laisser décanter les idées mises sur la table.

Dans son homélie, dimanche, il a déclaré : "Il ne faut pas avoir peur de la nouveauté. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance." "Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner", conclut l'éditorialiste.

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