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samedi, 29 décembre 2012

Benoît XVI, Greg Burke et la communication pour les fidèles

146q05ch.jpgSource: Le Salon Beige

Communication : la préoccupation du pape n’est pas son image, mais l’Eglise, les fidèles

Le Monde Magazine consacre un dossier à la communication vaticane, avec notamment Greg Burke, 52 ans, conseiller en communication au Vatican. Installé à Rome depuis vingt ans, natif du Missouri, diplômé de la faculté de journalisme de l’université Columbia, ancien correspondant pour Time Magazineet Fox News, numéraire de l’Opus Dei ayant fait voeu de célibat (les laïcs ne font pas de voeux, ne sont pas des religieux, mais s'engage au célibat), il a longtemps partagé la vie des accrédités de la salle de presse du Vatican, suivi les voyages du pape, les audiences et les angélus. Souriant, il appelle ses anciens confrères par leur prénom. Il déclare au Monde :

V"Le Saint-Siège s’adresse à deux publics : un public planétaire en tant qu’Etat dont les positions sont attendues et écoutées ; et un autre composé de plus d’un milliard de catholiques. Je m’occupe de communication globale dans le premier cas et de communication interne dans le second."

"Le pape n’a pas besoin de conseiller au sens propre du terme. Il ne s’intéresse pas aux sondages. Il est le seul chef d’Etat qui n’a pas à se soucier de sa réélection ni à vanter son bilan économique. Sa préoccupation n’est pas son image. C’est l’Eglise, les fidèles."

"Mon travail consiste à aider les responsables de la curie à prendre conscience qu’en matière de communication, le contexte dans lequel est produit le message est aussi important que le message lui-même. Si j’avais été au service du Vatican le jour où le pape a fait sa déclaration sur le préservatif, je n’aurais pas pu l’en empêcher, mais j’aurais essayé d’élaborer une stratégie de communication plus offensive, en mettant en avant tout ce que l’Eglise fait en Afrique contre la propagation du sida et les soins qu’elle dispense aux malades."

"J’ai mis du temps à accepter ce poste. J’ai dit non deux fois. Je ne voulais pas lâcher mon boulot de journaliste et la liberté qui va avec. Avant de travailler ici, je ne portais pas tous les jours une cravate. J’ai un contrat à durée déterminée d’un an. Je ne sais pas si on me proposera de le reconduire. Mais je suis sûr que ce poste sera de plus en plus indispensable."

Commentaires

"le contexte dans lequel est produit le message est aussi important que le message lui-même."...les communicants de l'Eglise appliquent cela quotidiennement...C'est une évidence pour des communicants professionnels...Il y a un grand défi à prendre en compte: la com de l'Eglise universelle et la com de terrain...

Écrit par : Sophie | samedi, 29 décembre 2012

Tout à fait. Merci pour votre commentaire

Écrit par : Don Dom | samedi, 29 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.