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dimanche, 12 avril 2015

Génocide: le Pape François et l'Arménie

1,5 million d'Arméniens ont été tués entre 1915 et 1917, soit les deux tiers des Arméniens de Turquie

Pape François: "Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective"

Dès 8 min: introduction du Pape, avec le mot "génocide", une sorte de génocide. 

Ce mot date des années 1945, après la Shoah. 

REUTERS747081_LancioGrande-2.JPGNotons que le Pape a parlé de génocide d'une façon plus générale mais tragiquement actuelle. Ce drame épouvantable est l'un des trois premiers génocide du XXsiècle. 

Cette introduction est écrite. Le Pape lit, sans sortir du texte. Il décrit la situation d'aujourd'hui, une troisième guerre mondiale en morceaux. Toutefois, dans un premier temps, le Pape ne parle pas spécifiquement de l'extermination des Arméniens comme d'un génocide. 

Mais, pour cette Messe en mémoire de l'extermination des Arméniens, le contexte des mots du Pape, avec les mots aujourd'hui encore, est effectivement celui d'une sorte de génocide.

Le Pape François place l'extermination des Arméniens dans l'ensemble des drames actuels, sorte de génocide

Ce mot de génocide fut donc bel et bien prononcé pour la première fois par un Pape, et le Pape François, qui dira clairement que le drame de l'Arménie est considérée comme l'un des trois premiers génocides du XXème siècle. La diplomatie vaticane est à l'oeuvre, avec toute sa capacité et son génie, pour le bien des personnes. 

Lien: Aleteia - La colère de la Turquie 

Au début de la messe célébrée en la basilique Saint-Pierre à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, le Pape François a relié ces évènements à l'actualité tragique vécue par les chrétiens d'Orient. 

« Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brûlés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre », dans une allusion implicite au drame vécu par les minorités de Syrie et d'Irak. Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective », a-t-il précisé.

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Voici ce message aux Arméniens en intégralité, traduit en français :

Chers frères et sœurs Arméniens,

REUTERS747081_LancioGrande.JPGUn siècle s’est écoulé depuis l’horrible massacre qui fut un véritable martyre de votre peuple, dans lequel beaucoup d’innocents sont morts en confesseurs et martyrs pour le nom du Christ (cf. Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001). Il n’y a pas de famille arménienne, encore aujourd’hui, qui n’a pas perdu un être cher dans ces évènements : ce fut vraiment le « Metz Yeghern », le « Grand Mal », comme vous avez appelé cette tragédie. En cette occasion, j’éprouve un sentiment de grande proximité envers votre peuple et je désire m’unir spirituellement aux prières qui s’élèvent de vos cœurs, de vos familles, de vos communautés.

Une occasion favorable nous est donnée de prier ensemble dans cette célébration d’aujourd’hui, au cours de laquelle nous proclamons saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église. J’exprime ma vive gratitude, pour leur présence, à Sa Sainteté Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens, à Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et à Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens  Catholiques.

Saint Grégoire de Narek, moine du Xème siècle, a su exprimer plus que tout autre la sensibilité de votre peuple. Donnant une voix au cri, qui devient prière, d’une humanité souffrante et pécheresse, opprimée par l’angoisse de sa propre impuissance mais illuminée par la splendeur de l’amour de Dieu et ouverte à l’espérance de son intervention salvifique, capable de transformer toute chose. « Dans l’attente certaine de sa puissance, je crois avec une indubitable espérance, me confiant dans la main du Tout Puissant… que je le verrai, Lui en personne, grâce à sa miséricorde et à sa pitié, et que j’hériterai du Ciel » (Saint Grégoire de Narek, Livre des Lamentations, XII).

Votre vocation chrétienne est très ancienne et remonte en 301, année où saint Grégoire l’Illuminateur a conduit l’Arménie à la conversion et au Baptême, la première parmi les nations qui, au cours des siècles, ont embrassé l’Évangile du Christ. Cet événement spirituel a marqué de manière indélébile le peuple arménien, sa culture et son histoire dans lesquelles le martyre occupe une place prééminente, comme l’atteste de manière emblématique le témoignage sacrificiel de saint Vardan et de ses compagnons du Vème siècle.

Votre peuple, illuminé de la lumière du Christ et avec sa grâce, a surmonté beaucoup d’épreuves et de souffrances, animé par l’espérance qui vient de la Croix (cf. Rm 8, 31-39). Comme vous l’avait dit saint Jean-Paul II : « Votre histoire faite de souffrance et de martyre est une perle précieuse dont l’Église universelle est fière. La foi au Christ, rédempteur de l’homme, vous a infusé un courage admirable sur le chemin, souvent semblable à celui de la croix, sur lequel vous avez avancé avec détermination, dans le but de conserver votre identité de peuple et de croyants » (Homélie, 21 novembre 1987).

Cette foi a accompagné et soutenu votre peuple également dans le tragique événement d’il y a cent ans « que l’on considère généralement comme le premier génocide du XXème siècle» (Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001). Le Pape Benoît XV qui condamna comme « inutile massacre » la Première Guerre Mondiale (AAS, IX [1917],429), s’efforça jusqu’au bout de l’empêcher, reprenant les efforts de médiation déjà accomplis par le Pape Léon XIII face aux « funestes événements » des années 1894-96. Il écrivit pour cela au sultan Mahomet V, implorant que tant d’innocents soient épargnés (cf. Lettre du 10 septembre 1915), et ce fut encore lui qui, lors du Consistoire secret du 6 décembre 1915, affirma dans un vibrant désarroi : « Miserrima Armenorum gens ad interitum prope ducitur » (AAS, VII [1915], 510).

Faire mémoire de tout ce qui est arrivé est un devoir, non seulement pour le peuple arménien et pour l’Église universelle, mais aussi pour toute la famille humaine, afin que l’avertissement qui vient de cette tragédie nous évite de retomber dans des horreurs semblables qui offensent Dieu et la dignité humaine. Aujourd’hui également, en effet, les conflits dégénèrent parfois en violences injustifiables, attisées par l’instrumentalisation des diversités ethniques et religieuses. Tous ceux qui sont placés à la tête des Nations et des Organisations internationales sont appelés à s’opposer à de tels crimes avec une ferme responsabilité, sans céder aux ambiguïtés ni aux compromis.

Que cette douloureuse occasion devienne pour tous un motif de réflexion humble et sincère, et d’ouverture du cœur au pardon qui est source de paix et d’espérance nouvelle. Saint Grégoire de Narek, interprète formidable de l’âme humaine, semble prononcer pour nous des paroles prophétiques : « Je me suis volontairement chargé de toutes les fautes, depuis celle de notre premier père jusqu’à celles du dernier de ses descendants, et je me suis considéré comme responsable » (Livre des Lamentations, LXXII). Combien ce sentiment de solidarité universelle nous touche ! Comme nous nous sentons petits face à la grandeur de ses invocations : « Souviens-toi, [Seigneur,]… de ceux aussi qui, parmi la race humaine sont nos ennemis, mais pour leur faire du bien : accorde leur pardon et miséricorde (…) N’extermine pas ceux qui me mordent, mais change-les ! arrache-leur la mauvaise conduite terrestre, enracine la bonne et en moi et en eux » (ibid. LXXXIII).

Que Dieu accorde que soit repris le chemin de la réconciliation entre le peuple arménien et le peuple turc, et que la paix advienne aussi au Nagorno Karabakh. Ce sont des peuples qui, par le passé, malgré les divergences et les tensions, ont vécu de longues périodes de cohabitation pacifique, et même dans le tourbillon des violences ont connu des cas de solidarité et d’aide réciproque. C’est seulement dans cet esprit que les nouvelles générations pourront s’ouvrir à un avenir meilleur et que le sacrifice de beaucoup pourra devenir semence de justice et de paix.

Pour nous, chrétiens, que ceci soit surtout un temps fort de prière, pour que le sang versé, par la force rédemptrice du sacrifice du Christ, opère le prodige de la pleine unité entre ses disciples. Qu’il renforce en particulier les liens d’amitié fraternelle qui déjà unissent l’Église Catholique et l’Église Arménienne Apostolique. Le témoignage de tant de frères et sœurs qui, sans défense, ont sacrifié leur vie pour leur foi, rapproche les diverses confessions : c’est l’œcuménisme du sang qui a conduit saint Jean-Paul II à célébrer ensemble, durant le Jubilé de l’an 2000, tous les martyrs du XXème siècle. La célébration d’aujourd’hui également se situe dans ce contexte spirituel et ecclésial. Des représentants de nos deux Églises participent à cet événement ; et de nombreux fidèles dispersés partout dans le monde s’unissent spirituellement, en un signe qui reflète sur la terre la communion parfaite qui existe entre les esprits bienheureux du ciel. Avec un cœur fraternel, j’assure de ma proximité, à l’occasion de la cérémonie de canonisation des martyrs de l’Église Arménienne Apostolique qui aura lieu le 23 avril prochain en la cathédrale d’Etchmiadzin, et des commémorations qui se tiendront à Antelias en juillet.

Je confie à la Mère de Dieu ces intentions avec les paroles de saint Grégoire de Narek : « O pureté des Vierges, reine des bienheureux, Mère de l’édifice indestructible de l’Église, Mère du Verbe immaculé de Dieu, (…) nous réfugiant sous la défense des ailes immenses de ton intercession, nous levons les mains vers toi, et avec une invincible espérance nous croyons que nous serons sauvés ».

(Panégyrique à la Vierge)

Du Vatican, 12 avril 2015

RTS, Mise au Point: les chrétiens persécutés

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Mise au Point RTS: les chrétiens persécutés 

Message urbi et orbi de Pâques du Pape François

Mgr di Falco, Mgr Charles Morerod, Aide à l'Eglise en détresse suisse avec Roberto Simona et votre humble serviteur, nous serons à la RTS pour tenter de faire entendre la voix des chrétiens martyrs. 

Dimanche soir 20h10, Mise au Point RTS

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Mgr Charles Morerod, Messe à la Basilique Notre-Dame de Genève 10h00, pour les chrétiens persécutés

Aide à l'Eglise en détresse

Nicolas Diat: Dieu ou rien; la persécution des chrétiens, Pape François 

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Le Monde

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Mgr Morerod: pas une guerre mais une opération de police

RTS: Lien

Mgr Morerod et les chrétiens persécutés: pas une guerre mais une opération de police

Pour l'évêque Charles Morerod, les chrétiens sont considérés comme étant moins persécutés que d'autres communautés religieuses, car ils sont perçus comme occupant une position dominante dans le monde.

"On regarde les chrétiens comme des gens qui ont une position dominante dans le monde. Par conséquent, quand ce sont eux qui sont attaqués, on a l'impression que ça gêne moins parce qu'ils sont sensés être plus forts (...) On ne voit pas les chrétiens comme étant dans une position de faiblesse de manière générale", a déclaré Mgr Charles Morerod dans une interview au magazine de la RTS Mise au Point.

L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg était à Genève dimanche pour célébrer une messe en faveur des chrétiens persécutés. "Tuer de manière défensive est parfois nécessaire"

Questionné sur la notion de guerre pour défendre les chrétiens persécutés au Proche-Orient, l'évêque a estimé qu'elle s'apparentait à "une opération de police". "Lorsqu'on n'arrive pas à les défendre sur place, il faut peut-être faire venir une force extérieure". Et d'ajouter: "Malheureusement parfois c'est nécessaire (...) Si quelqu'un entrait chez vous pour tuer votre famille, vous prendriez le risque de tuer l'agresseur".

Arménie: le Pape François parle de génocide

CENTENAIRE DU “MARTYRE“ ARMÉNIEN : LE PAPE FRANÇOIS ÉVOQUE LES GÉNOCIDES DE NOTRE ÉPOQUE (BREF) 


Vatican - le 12/04/2015 | Par Agence I.Media


Unknown.jpegEn introduisant une messe pour le centenaire du “martyre“ arménien, à la basilique Saint-Pierre, le pape François a évoqué les divers génocides de notre époque, le 12 avril 2015.

Faisant allusion à la tragédie du peuple arménien, le pape François a assuré qu’elle était “généralement considérée“ comme le “’premier génocide du XXe siècle’“, citant ainsi la Déclaration commune de Jean-Paul II et de Karekin II, à Etchmiadzin (Arménie), le 27 septembre 2001.

C’est la première fois qu’un pape utilise publiquement le terme “génocide“ pour qualifier ce massacre.

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François: première fois qu'un Pape parle de génocide pour l'Arménie

Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'une population ou d'une partie d'une population en raison de ses origines ethniquesreligieuses ou sociales.

Wikipedia

samedi, 11 avril 2015

La Miséricorde redonne la légèreté à l'âme: bulle d'indiction de l'année de la Miséricorde

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Pape François: le visage de la Miséricorde, bulle pour l'année sainte

www.vatican.va

Vatican - le 11/04/2015 à 18:25:00 Agence I.Media
Le Jubilé de la miséricorde s’étendra aux diocèses du monde entier, indique la bulle d’indiction Misericordiae vultus

CAAy_FOUsAAxGWo.jpg-thumb.jpegLe Jubilé de la miséricorde qui s’ouvrira le 8 décembre 2015 s’étendra à tous les diocèses du monde. C’est notamment ce qu’indique la bulle d’indiction de cette année sainte extraordinaire, signée par le pape François et publiée le 11 avril en fin d’après-midi. Avant de présider les premières vêpres du dimanche de la divine miséricorde, dans la basilique Saint-Pierre, le pape a solennellement remis ce document aux archiprêtres des basiliques papales et à des représentants des évêques du monde. Il y annonce les modalités pratiques de ce jubilé comme l’envoi pendant le Carême 2016 de prêtres missionnaires pour pardonner les péchés, y compris les plus graves. Il y lance aussi plusieurs appels aux criminels, aux personnes corrompues et invite au dialogue interreligieux.


Avant la célébration des vêpres, la convocation officielle de l’année sainte extraordinaire de la miséricorde a commencé par la remise de la bulle d’indiction Misericordiae vultus (le visage de la miséricorde) par le pape François, devant la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre, aux quatre cardinaux archiprêtres des basiliques papales Saint-Pierre, Saint-Jean-de-Latran, Saint-Paul-hors-les-murs et Sainte-Marie-Majeure.

Pour souligner le fait que le jubilé se célébrera à Rome mais aussi dans le monde entier, le pape a également remis une copie de la bulle à des représentants de l’Eglise dans le monde. Pour les évêques du monde entier, il a remis une copie aux préfets des congrégations pour les évêques, pour l’évangélisation des peuples et pour les Eglises orientales. Pour l’Orient, c’est le Chinois Mgr Savio Hon Tai-Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, qui en a reçu une copie, et pour l’Afrique, Mgr Barthélémy Adoukonou, secrétaire du Conseil pontifical de la culture. Une copie a également été remise à Mgr Khaled Ayad Bishay, membre de l’Eglise catholique copte, pour les Eglises orientales. C’est ensuite le régent de la Maison pontificale, Mgr Leonardo Sapienza, qui a lu devant le pape François des extraits de la bulle d’indiction.

Dans toutes les cathédrales du monde

La longue bulle d’indiction se divise en trois grandes parties. Dans la première partie, le pape approfondit le concept de miséricorde. Il insiste notamment sur le fait que “la crédibilité de l’Eglise passe par la voie de l’amour miséricordieux et plein de compassion“. 

Le pape François justifie aussi la date d’ouverture du jubilé : le 8 décembre, qui marque la solennité de l’Immaculée conception de la Vierge Marie, que Dieu a voulu “sainte et immaculée dans l’amour“, “pour ne pas laisser l’humanité seule et en proie au mal“. En outre, le 8 décembre correspond au 50e anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, qui a abattu “les murailles qui pendant trop de temps avaient fermé l’Eglise dans une citadelle privilégiée“, en l’amenant à “annoncer l’Evangile d’une nouvelle manière“, en utilisant, comme le disait Jean XXIII, “le remède de la miséricorde, au lieu d’embrasser les armes de la rigueur“.

Le pape explique aussi que le 13 décembre, 3e dimanche de l’Avent, la porte sainte de la basilique Saint-Jean-de-Latran s’ouvrira, puis celles des autres basiliques papales. Ce même dimanche, chaque diocèse à travers le monde et tous les sanctuaires ouvriront une “porte de la miséricorde“.

Une devise : “Miséricordieux comme le Père“

La première partie de la bulle se conclue par l’annonce de la devise du jubilé : “Miséricordieux comme le Père“, expression issue de l’Evangile de saint Luc.

Dans la deuxième partie de la bulle, le pape François donne des suggestions pratiques pour célébrer le jubilé : faire un pèlerinage ; ne pas juger et ne pas condamner mais pardonner et donner, éviter les “commérages“ ; ouvrir son cœur aux périphéries existentielles en particulier à ceux qui vivent “en situation de précarité“ et “privés de dignité“ ; accomplir avec joie les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles ; renforcer dans les diocèses l’initiative “24h pour le Seigneur“ le vendredi et le samedi de la quatrième semaine de carême. Le pape invite à ce titre les jeunes à continuer de se rapprocher du sacrement de la Réconciliation.

Des prêtres “Missionnaires de la Miséricorde“

Le pape François annonce aussi qu’il enverra des prêtres “Missionnaires de la Miséricorde“ pendant le carême de l’année sainte, qui auront “autorité pour pardonner aussi les péchés qui sont réservés au Siège apostolique“. Le pape François demande, dans le même temps, que soient organisés des “missions vers le peuple“ dans les diocèses, pour que ces missionnaires soient des “annonceurs de la joie et du pardon“.

Le chef de l’Eglise catholique précise encore le concept d’“indulgence“ : alors qu’avec le sacrement de réconciliation, les péchés sont effacés par le pardon de Dieu, avec l’indulgence, le pécheur est libéré de “l’empreinte négative“, de “chaque résidu de la conséquence du péché“, qui restent dans “nos comportements et dans nos pensées“.

Criminalité, corruption et dialogue interreligieux

Dans la troisième partie de cette bulle d’indiction, le pape François lance plusieurs appels. Aux membres de groupes criminels il demande de “changer de vie“, leur expliquant que “l’argent ne donne pas le vrai bonheur“. Même requête pour les personnes coupables ou complices de corruption, “plaie putréfiée de la société“. Le pape François lance aussi un appel au dialogue interreligieux, rappelant que le judaïsme et l’islam considèrent la miséricorde aussi comme l’“un des plus grands attributs“ de Dieu“. Le pape souhaite ainsi que le jubilé favorise “la rencontre avec ces religions et avec les autres nobles traditions religieuses“.

Enfin, le pape François rappelle que la justice et la miséricorde “ne sont pas deux aspects contraires l’un à l’autre mais deux dimensions d’une réalité unique“. Cela ne signifie pas que la justice est superflue ou sous-évaluée, tempère le pape : “qui se trompe doit purger sa peine. Pour autant, cela n’est pas la fin, mais le début de la conversion“.

En conclusion de la bulle d’indiction, le pape François s’en remet à la figure de la Vierge Marie, “Mère de la miséricorde“, et invite chacun à “se laisser surprendre par Dieu qui ne se fatigue jamais d’ouvrir grand la porte de son cœur“ aux hommes. Cette année sainte prendra fin le 20 novembre 2016.

BL

Diagnostic pré-implentatoire: ma voix pour les sans-voix !

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Diagnostic pré-implentatoire: après les sans papiers, les sans voix

La fécondation in vitro ouvre la porte à des situations sans solution acceptable.  

Par la raison, que la science confirme, on sait  avec précision que dès la fécondation nous sommes en présence d'un être humain.

J'ai toujours pris parti pour les plus petits, les étrangers, les pauvres, les malades, et dans cette même logique, je parle pour ces sans-voix !

Le rêve de Nietzche d'avoir un sur-homme, parfait et fort, est une tromperie. Si on devait diagnostiquer l'amour qu'un enfant pourra donner, on laisserait vivre les plus petits, les handicapés ou les malades car ils nous donnent beaucoup d'amour.

Une chose est de soigner, une toute autre réalité est de supprimer l'être le plus vulnérable et le plus fragile.  

Peut-on diagnostiquer l'Amour ?

Le diagnostic de l'Amour échappe à la science. Donc protégeons la personne humaine dans les deux situations les plus fragiles de son existence: la conception jusqu'à la naissance et la vieillesse, les mourants.

Soyons pour toutes les personnes ! Et si on tue des embryons, un jour cela pourra être vous ou moi ! Si on ne veut que les parfaits physiquement, notre société est déjà discriminatoire en fonctionnant sur l'exclusion.

Votons pour les sans-voix, donnons notre voix pour ceux qui ne peuvent pas parler !

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Cardinal Sarah dans l'Homme Nouveau, avec Nicolas Diat

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Card. R. S. : Je crois que laisser un prêtre ou un évêque dire des choses qui ébranlent ou ruinent le dépôt de la foi, sans l’interpeller, est une faute grave.

Au minimum, il faut l’interpeller et lui demander d’expliquer les raisons de ses propos, sans hésiter à exiger de les reformuler de manière conforme à la doctrine et à l’enseignement séculaire de l’Église. On ne peut pas laisser les gens dire ou écrire n’importe quoi sur la doctrine, la morale, ce qui actuellement désoriente les chrétiens et crée une grande confusion sur ce que le Christ et l’Église ont toujours enseigné.

L’Église ne doit jamais abandonner son titre de Mater et Magistra : son rôle de mère et d’éducatrice des peuples....

jeudi, 09 avril 2015

Mgr Charles Morerod à la Basilique Notre-Dame de Genève, Messe pour les chrétiens persécutés

Compte Facebook de Mgr Morerod

10011247_575380779226199_1565843262364829387_n.jpgJe célébrerai ce dimanche (12 avril) à 10h. une messe à la basilique Notre-Dame de Genève, pour les chrétiens persécutés.

Pensons bien sûr aux chrétiens du Proche-Orient (qui insistent sur la nécessité de la prière), mais aussi aux victimes des violences ciblées au Kenya, au Nigéria...

Notre première arme est la prière pour eux, et pour le changement de coeur des personnes violentes...

 

 

Mgr Charles Morerod:

Messe pour les chrétiens persécutés à Notre-Dame de Genève

Dimanche 12 avril 10h

 

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Site Internet: AED Suisse

 

Pape François: arrêter l'agresseur

Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la Messe

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Aleteia

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Les trois (fausses) bonnes raisons de ne pas aller à la messe

VIDÉO | 09/04/2015

Après la confession et le baptême, le prêtre connu sur la Toile sous le pseudo du « Suisse romain », liste le « top 3 » des fausses bonnes excuses pour ne pas aller à la messe : on s’y ennuie, il n’y a que des hypocrites, je préfère faire la grasse mat’. Une porte d’entrée à une meilleure compréhension de l’Eucharistie.

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Kenya: Interview de Grégoire Piller, ancien garde suisse

images-3.jpegGrégoire Piller, comme ancien garde suisse, vous êtes engagé au Kenya dans l’Université de Strathmore. Quelle est votre activité ?

 

Depuis mon arrivée à Nairobi, je m’occupe plus particulièrement des « Corporate Affairs (affaires institutionnelles » ce qui revient à coordonner les stratégies relationnelles entre l’université et ses différents partenaires. Je me suis investi au niveau du protocole et je m’emploie à nouer de nouveaux partenariats.

 

De même, les soirs et les samedis, je me spécialise dans les « stratégies publiques » ou « politique publique » dans le domaine du développement durable. Finalement, je continue à m’engager dans l’association à but non lucratif « Maria Diomira International » qui recherche des futurs talents, au cœur des bidonvilles, spécialement dans le sport, le chant et la culture.

 

Parlez-nous du Kenya ?

 

Le Kenya est un marché émergent de 42 millions d’habitants, baignés par l’Océan indien, il est très certainement le pays le plus prometteur d’Afrique car 70% de la population à moins de 30 ans. Les aspects économiques, environnementaux et sociaux liés au développent durable sont en pleine expansion, c’est donc enrichissant et intéressant d’y vivre.

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Que s'est-il passé jeudi Saint ?

 

Jeudi matin, 2 avril, 10 ans jour pour jour après la mort de Saint Jean-Paul II, 150 étudiants, sont froidement exécutés "dans leur sommeil" sur le campus de l’université de Garissa par un commando de djihadistes ( note: ils furent réveillés à 5h du matin ). L’attentat est le plus sanglant dans le pays depuis l’attaque de l’ambassade américaine par Al-Qaida en 1998.

 

Comment les chrétiens vivent-ils cette violence ?

 

Pour répondre à cette question, je dois évoquer un magnifique film français qui me touche personnellement : « Des hommes et des dieux » inspiré librement de l’histoire de l’assassinat des moines de Tibhirine. Ils vivaient dans un village isolé au milieu des montagnes algériennes dans les années 1990. Au fil des années, ils ont noués des relations fraternelles avec les musulmans vivant aux alentours. Ils se sont retrouvés au cœur de la guerre civile opposant les groupes islamistes terroristes et l’armée algérienne. 

Les moines sont alors confrontés à ces questions difficiles, qui éprouvent leur foi, leur courage et leur attachement à cette terre et à ses habitants : Faut-il fuir le pays en laissant derrière le conflit détruire leur œuvre, ou bien, rester au péril de leur vie pour le service de l’Evangile ? 

 

La vie quotidienne et la prière de la communauté sont habitées par cette tension dramatique. Sont en jeu leurs relations au sein de leur communauté, les liens profonds qui les unissent à la population, et l’esprit de paix et de charité qu’ils veulent opposer à la violence sévissant dans le pays.  

 

Voilà exactement ce qui se passe au Kenya, et voici exactement les questions que chaque jour je me pose. 

 

Que pouvons-nous faire pour venir en aide ?

 

Je pense que la communauté internationale, suite aux tragiques événements de Paris, doit continuer de se mobilier face au massacre insoutenable des 147 étudiants prometteurs de l’Université de Garissa. 

 

Il n’est pas concevable d’uniquement s’indigner lorsqu’une telle tragédie advient sur le territoire européen et de ne pas élever la voix lorsque les mêmes atrocités se déroulent à plusieurs kilomètres de notre territoire. Tout massacre gratuit doit être condamné avec la même fermeté et combattu avec la même détermination.

 

J’aimerai tellement lire plus souvent « Je suis Kenya » ou « Je suis Kenyan »

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lundi, 06 avril 2015

La RATP revient en arrière: mention Chrétiens d'Orient sera rétablie

Cardinal Koch: les chrétiens ont le droit de se défendre

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Zurich/Rome, 5 avril 2015 (Apic) Après le massacre de près de 150 étudiants de l’Université de Garissa, dans l’est du Kenya, par les islamistes somaliens shebab, le cardinal Kurt Koch réclame une réaction plus ferme de l’Europe et de la Suisse face à la persécution des chrétiens partout dans le monde.

Le prélat d’origine lucernoise, qui préside à Rome depuis 2010 le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, n’exclut pas par principe des livraisons d’armes pour mettre un terme aux actions meurtrières des milices de l’Etat islamique (EI).

suite

Note: la diplomatie américaine semble parfois marcher sur la tête. Alors que le Saint-Siège était toujours opposé aux interventions américaines en Irak, la situation actuelle est telle que "le Vatican" réclame cette fois-ci une action de défense des populations massacrées. L'administration d'Obama ne va pas dans ce sens. 

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Le monde à l'envers ! 

Lorsqu'il ne fallait pas s'engager, les grandes puissances sont intervenues. Maintenant qu'il est urgent d'agir, les grandes puissances n'interviennent pas. 

La RATP revient en arrière

Leaders et intellectuels musulmans: allez jusqu'au bout de la condamnation de Daesh

CB48PPlUsAELh-_.png-large.pngLe Pape François, avec la diplomatie du Saint-Siège, exhortent les leaders musulmans à se prononcer face au terrorisme. Cela ne reste parfois que trop superficiel. Exemple:

Un leader musulman s'oppose au terrorisme

Le leader du parti islamiste tunisien Ennahdha, interrogé par Audrey Pulvar, a déclaré que son parti était "opposé au terrorisme, sous toutes ses formes, où il qu'il frappe, qu'il frappe des musulmans ou des non-musulmans". Selon lui, "Daech nuit à l'islam plus qu'autre chose car il pervertit l'image de l'islam".

Selon ce leader musulman, la première victime serait l'islam, dont l'image serait pervertie. Soit ...

Cependant:

Leaders musulmans face au terrorisme: plus qu'une opposition de surface

On ne doit pas seulement s'opposer au terrorisme, mais le condamner et le combattre. Les premières victimes sont des personnes, des chrétiens ou d'autres minorités. Une condamnation trop théorique nous laisse sceptique. 

dimanche, 05 avril 2015

Massacre au Kenya: 147 morts, pas qu'un nombre mais des personnes avec des noms

#147notjustanumber #TheyHaveNames #GarissaAttack

les hashtags sur Twitter

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Le Figaro

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Pâques, Kenya: la douleur du Pape François face à l'indifférence, face à la persécution des chrétiens, face au terrorisme. 

.... Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie - je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’Université de Garissa, au Kenya -, pour tous ceux qui ont été enlevés, pour qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. 

Pâques, urbi et orbi du Pape François: un message de douleur

La bénédiction urbi et orbi confère l'indulgence plénière 

Texte du message de Pâques

Vatican - le 05/04/2015 à 12:36:00 Agence I.Media

Les chrétiens persécutés, le Moyen-Orient, l’Iran et l’Afrique au cœur du message pascal du pape François

Celui croit en Dieu “n’a pas besoin d’user de violence“ a soutenu le pape François dans son message de Pâques, le 5 avril 2015 au Vatican, évoquant notamment les “souffrances“ des chrétiens persécutés par les groupes djihadistes. Après avoir célébré la messe sous une pluie diluvienne et avant de prononcer sa bénédiction Urbi et Orbi, place Saint-Pierre, le chef de l’Eglise catholique a invoqué la paix en Syrie et en Irak, au Nigeria, au Yémen ou encore en Ukraine. Il a également salué l’accord-cadre sur le nucléaire iranien trouvé trois jours plus tôt entre Téhéran et les grandes puissances. 


Dans son traditionnel message de Pâques, alors que la pluie avait enfin cessé, le pape François a dénoncé devant quelque 50 000 fidèles la “compétition“ du monde et “l’orgueil qui alimente la violence et les guerres“, mettant au contraire en avant “l’humilité“, le “service“, le “pardon“ et la “paix“. 

“Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n’a pas besoin d’user de violence, mais il parle et agit avec la force de la vérité, de la beauté et de l’amour“, a ensuite soutenu le pape, alors que de nombreux chrétiens et d’autres minorités religieuses sont la cible de groupes extrémistes musulmans au Moyen-Orient comme en Afrique. Après avoir évoqué “les souffrances de tant de nos frères persécutés“, le pape a notamment mentionné l’attaque meurtrière perpétrée trois jours plus tôt par des islamistes somaliens au Kenya, à l’université de Garissa.

Depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, le pape François a souhaité “que cesse le fracas des armes“ en Syrie et en Irak, et appelé de ses vœux une reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Dans ce dramatique inventaire, il a également souhaité “que s’arrête l’absurde effusion de sang“ en Libye et que vienne la paix au Yémen. Il a par ailleurs salué l’accord sur le nucléaire iranien négocié à Lausanne (Suisse) le 2 avril, souhaitant qu’il soit “un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel“. 

Avant de dénoncer “l’esclavage“, mais aussi les méfaits des “trafiquants de drogue“ ou encore des “trafiquants d’armes qui gagnent (de l'argent, ndlr) avec le sang des hommes et des femmes“, le pontife a souhaité que l’Ukraine “puisse retrouver la paix“. 

A l’issue de ce message, le pape de 78 ans a brièvement prononcé la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, à la ville de Rome et au monde, les épaules recouvertes d’une étole dorée. Deux heures plus tôt, devant des dizaines de milliers de fidèles, il avait célébré la messe de Pâques. Au terme de la messe, et avant de rejoindre la loggia de la basilique vaticane, le pape avait fait un tour de la place en papamobile. 

AMI

Voici un large extrait du message de Pâques du pape François :

Le monde propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir… Mais les chrétiens, par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux. 

Cela n’est pas faiblesse, mais force véritable ! Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n’a pas besoin d’user de violence, mais il parle et agit avec la force de la vérité, de la beauté et de l’amour. 

Implorons du Seigneur ressuscité, la grâce de ne pas céder à l’orgueil qui alimente la violence et les guerres, mais d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. A Jésus victorieux demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles. 

Demandons la paix, surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés. Que la communauté internationale ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. 

Implorons la paix pour tous les habitants de la Terre Sainte. Que puisse croître entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix pour mettre ainsi fin à des années de souffrances et de divisions. 

Demandons la paix pour la Libye, afin que s’arrête l’absurde effusion de sang en cours, et toute violence barbare, et que tous ceux qui ont à cœur le destin du pays, mettent tout en œuvre pour favoriser la réconciliation et pour édifier une société fraternelle qui respecte la dignité de la personne. Au Yémen également, nous espérons que prévale une volonté commune de pacification, pour le bien de toute la population. 

En même temps, avec espérance, confions au Seigneur miséricordieux l’entente obtenue à Lausanne ces jours derniers, afin qu’elle soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel. 

Implorons du Seigneur ressuscité le don de la paix pour le Nigeria, pour le Sud-Soudan et pour différentes régions du Soudan et de la République Démocratique du Congo. Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie - je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’Université de Garissa, au Kenya -, pour tous ceux qui ont été enlevés, pour qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. 

Que la Résurrection du Seigneur apporte de la lumière à l’Ukraine bien-aimée, surtout à tous ceux qui ont subi les violences du conflit des derniers mois. Que le pays puisse retrouver paix et espérance grâce à l’engagement de toutes les parties intéressées. 

I.MEDIA

© 2015 I.MEDIA

Les clochards du Pape François

samedi, 04 avril 2015

Manuel Valls soutient sans hésitation les Chrétiens d'Orient victimes de la barbarie

Vendredi et Samedi Saint: l'évêque, Epoux de l'Eglise, sans l'anneau épiscopal

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Vendredi et Samedi Saint: l'évêque, Epoux de l'Eglise, sans l'anneau épiscopal

Saint Pie X, heureux d'être évêque, montra son anneau porté à la main droite à sa maman: "Maman, tu as vu !". Sa mère lui répondit: "mon fils, tu n'aurais pas cet anneau épiscopal si je n'avais pas eu d'abord la fine alliance du mariage"

L'Amour se cache dans les petits gestes

L'anneau épiscopal, porté à l'annulaire droite par l'évêque, est le signe de son mariage avec l'Eglise, une Epouse toujours belle, pure et jeune comme le proclame la Préface du Missel du sacrement du mariage. 

Tout comme une épouse qui perd son mari, reçoit sa bague de mariage, le Vendredi saint et le Samedi Saint, la liturgie prescrit d'enlever cette alliance, en signe de deuil.

Lors de la Vigile Pascale du Samedi Saint, pour signifier la Résurrection du Christ, le Pasteur remet son anneau. 

 

 

L'inquiétante indifférence du monde face à la persécution des chrétiens

Vatican - le 03/04/2015 à 18:46:00 Agence I.Media

Le prédicateur pontifical déplore “l’inquiétante indifférence“ du monde face à la persécution des chrétiens

Devant le pape François, le prédicateur de la Maison pontificale a déploré “l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique“ devant la persécution des chrétiens, le 3 avril 2015 en fin d’après-midi. Lors de l’office de la Passion dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Vendredi saint, le père Raniero Cantalamessa a mis en garde ceux qui courent le risque d’être “des ‘Pilate’ qui se lavent les mains“, évoquant l’attaque qui avait coûté la vie à de nombreux chrétiens au Kenya, la veille, et l’assassinat de 21 coptes égyptiens en Libye en février dernier.


“Les vrais martyrs du Christ ne meurent pas les poings fermés mais les mains jointes“. Mentionnant explicitement dans son homélie les 21 coptes égyptiens morts assassinés en février dernier en Libye, en “murmurant“ le nom de Jésus, et “tant d’autres exemples récents“ de persécutions, le capucin italien a mis en avant ceux qui subissent des “tortures décidées de sang froid et infligées volontairement, en ce moment-même“. “Combien de prisonniers se trouvent dans les mêmes conditions que Jésus (lors de sa Passion, ndlr)“, a-t-il ainsi déploré : “seuls, menottés, torturés, à la merci de militaires grossiers et pleins de haine qui s’abandonnent à toute sorte de cruauté physique et psychologique“. 

Des ‘Pilate’ qui se lavent les mains

“La fête de Pâques de cette année 2015 sera ainsi pour de nombreux chrétiens“, a déploré le père Cantalamessa, relatant l’attitude des “martyrs parfaits“ décrits par un évêque du 3e siècle au moment des persécutions sous l’empire romain, qui célébraient la Pâques où ils pouvaient, que ce soit en “prison“ ou dans un “désert“.

Si le prédicateur de la Maison pontificale a précisé que les chrétiens n’étaient pas les seuls à subir “la violence homicide qu’il y a dans le monde“, il a soutenu que l’on ne pouvait “ignorer“ qu’ils étaient néanmoins “les victimes désignées les plus fréquentes dans beaucoup de pays“. Il a alors fait référence au massacre intervenu la veille dans une université au Kenya où les terroristes somaliens liés à Al-Qaïda avaient visiblement ciblé les non-musulmans. Prenant l’exemple de Ponce Pilate dans le récit de la Passion du Christ, le père Cantalamessa a alors lancé : “nous risquons tous - institutions et personnes du monde occidental - d’être des ‘Pilate’ qui se lavent les mains“. 

Le capucin italien a alors salué le “courage“ du journaliste et historien italien Ernesto Galli della Loggia qui avait dénoncé “l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique“ face aux persécutions de chrétiens, en juillet 2014, dans les colonnes du Corriere della Sera.

La violence qui “scandalise“

“Le problème de la violence (…) nous scandalise, a aussi soutenu le prédicateur pontifical, d’autant plus aujourd’hui où elle invente de nouvelles formes épouvantables de cruauté et de barbarie“. Le père Raniero Cantalamessa a par ailleurs assuré que Jésus, sur la croix, avait dit un “’Non !’ définitif à la violence“, lui opposant “le pardon, la douceur et l’amour“. Soulignant la “générosité infinie“ du Christ, il a encore précisé que Jésus n’avait pas vaincu la violence “par une plus grande violence“, mais justement “en la subissant et en mettant à nu toute son injustice et son inutilité“. 

A la fin de son homélie, dans laquelle il a cité plusieurs auteurs, comme Friedrich Nietzsche (1844-1900) ou Blaise Pascal (1623-1662), le père Cantalamessa a invité à prier pour tous les “chrétiens et non chrétiens“ persécutés et demandé à Dieu d’inspirer aux “hommes et aux femmes de notre temps“ la “miséricorde“ et le “pardon“. Il a également fait mention du Jubilé de la miséricorde qui s’ouvrira en décembre prochain. 

Au début de la célébration, le pape François s’était étendu sur le sol de la basilique, devant l’autel majeur, pendant que l’assemblée priait en silence. Après l’homélie du père Cantalamessa, le pontife a présidé le rite de vénération de la croix du Christ. Il a quitté les insignes de son pontificat - sa calotte blanche et sa chasuble -, avant d’embrasser les pieds du Christ crucifié, suivi par de nombreux cardinaux, évêques, prêtres, religieux et par quelques laïcs. LF/AMI

© 2015 I.MEDIA

vendredi, 03 avril 2015

Pape François: le Chemin de Croix des chrétiens persécutés

Jeudi Saint en 2 photos

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Pape François: Le lavement des pieds de détenus à Rebbibia, Rome

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Le Reposoir: le très Saint Sacrement, trésor de l'Eglise car Jésus en personne est présent, quitte le Tabernacle pour une petite chapelle, Gethsémani !

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Le Pape aux détenus: Dieu nous aime, mais sans limite

 (RV) L’Église est en chemin vers Pâques. À Rome, comme dans le reste du monde, les chrétiens se préparent à commémorer la mort et la résurrection du Christ. En ce Jeudi saint, le Triduum Pascal s’est ouvert. La messe de la Cène du Seigneur, présidée par le Pape François, a été célébrée dans la prison romaine de Rebbibia, dans l’Est de la capitale italienne.

Avant d’entrer dans la chapelle du pénitencier, le Souverain Pontife, accompagné par le vicaire de Rome, le cardinal Agostino Vallini, et par l’aumônier de la prison, le père Sandro Spriano, a longuement salué les membres du personnel du centre de détention et les détenus. Beaucoup l’ont embrassé, visiblement émus de le rencontrer.

Les prisonniers ont offert au Pape plusieurs cadeaux : un livre sur le Chemin de Croix, un crucifix, une icône en papier et un maillot flanqué d’un dessin représentant les barreaux d’une prison. Ils étaient ensuite 300 à assister à la messe in Coena Domini : 150 femmes, dont 15 mères avec leurs enfants, détenues dans la prison voisine, et 150 hommes. À l’extérieur de l’église se trouvaient plus de 300 autres prisonniers, le personnel pénitentiaire et administratif et des bénévoles, accompagnés des membres de leur famille. Des écrans géants avaient été installés à l’intérieur du pénitencier.

« Jésus nous aime, mais sans limite »

Dans son homélie, François s’est concentré sur une phrase, « centrale » selon lui, de l'Évangile du jour : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15). « Jésus nous aime, mais sans limite, toujours, jusqu’à la fin, explique le Pape. Son amour pour nous n’a pas de limites. Il ne se fatigue pas d’aimer. Il nous aime tous, au point de donner Sa vie pour chacun d’entre nous. Son amour est ainsi, il est personnel. Son amour ne déçoit jamais, car Il ne se fatigue pas d’aimer, comme Il ne se fatigue pas de pardonner, de nous embrasser. »

Le Souverain Pontife explique ensuite ce geste « que les disciples ne comprenaient pas ». Laver les pieds, « c’était une habitude à cette époque, car quand les gens arrivaient dans une maison, elles avaient les pieds sales à cause de la poussière. Il n’y avait pas de pavés ! » plaisante alors François. Mais d'ajouter : « ce n’était pas le maître de maison qui s’en chargeait, mais les esclaves. L’amour de Jésus est tel qu’il s’est fait esclave pour nous servir, pour nous guérir, pour nous nettoyer. » Un geste, précise le Saint-Père, que les disciples seraient amener à ne comprendre que plus tard.

« Il faut avoir la certitude que quand le Seigneur nous lave les pieds, Il nous purifie, poursuit François. Il nous fait sentir une nouvelle fois Son amour. » Puis s’adressant aux douze détenus à qui il lavera ensuite les pieds, il explique s’adresser à toutes les personnes présentes. Ajoutant qu’il a lui aussi besoin d’être laver par le Seigneur. « C’est pour cela que vous priez pendant cette messe, pour que je devienne plus esclave que vous, plus esclave dans le service envers les personnes, comme l’a été Jésus ».

Le Saint-Père a ainsi lavé les pieds de six prisonnières – deux Nigérianes, une Congolaise, une Équatorienne et deux Italiennes – et de six prisonniers, dont un Brésilien et un Nigérian. 

KTO: le Cardinal Müller, successeur de Ratzinger à la congrégation de la foi

Le Cardinal Müller, successeur de Ratzinger, à KTO

Entretien exclusif sur KTO avec le cardinal Gerhard Ludwig Müller, gardien de la doctrine à Rome. Cet homme, plutôt réservé, laisse transparaître sa personnalité. Brillant professeur en théologie dogmatique, il fut également évêque de Ratisbonne en Allemagne, pendant une dizaine d'année, jusqu'en 2012.

C'est Benoît XVI qui l'a appelé au Vatican, comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le pape François l'a confirmé à ce poste et créé cardinal. Ses recherches théologiques et ses convictions l'ont conduit à être tout à la fois curateur de l'oeuvre complète de Benoît XVI, mais aussi ami du théologien de la libération Gustavo Gutiérrez.

Dans son dernier ouvrage Pauvre pour les pauvres (Parole et Silence), il revient sur son expérience très concrète de l'Église dans les slums de Lima au Pérou. À Rome, le cardinal Müller se trouve au coeur des débats théologiques actuels.


Entretien du 02/04/2015.

jeudi, 02 avril 2015

Entente à Lausanne sur le nucléaire iranien ?

RTS

Accord à Lausanne sur le nucléaire iranien ?

La polynésie, paradis des essais nucléaires

Pour une massive destruction de toutes les armes nucléaires

L'homme peut détruire la planète et tuer tant d'hommes et des femmes innocents. 

Je crois que la solution réside dans la massive destruction, donc totale de toutes les armes nucléaires !

Attraction Studio pour le Jeudi Saint: 3 mauvaises raisons de ne pas aller à la Messe

Attraction Studio

Merci de nous laisser vos suggestions, vos questions qui vous tiennent à coeur, vos doutes ...

Belle montée vers Pâques

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mercredi, 01 avril 2015

RTS Infrarouge: pour moi, l'homophobie est un péché, c'est moche !

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RTS Infrarouge: pour moi, l'homophobie est un péché, c'est moche !

"Pour moi l'homophobie est un péché." @LeSuisse_Romain #RTSInfrarouge

— RTS Infrarouge (@RTSinfrarouge) 31 Mars 2015

 

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Voir l'émission 

Yannick Buttet, conseiller national PDC / VS

Mathias Reynard, conseiller national PS / VS

Dominique Rimaz, abbé, blogueur, auxiliaire paroisse St-Paul (FR)

Mehdi Kuenzle, coprésident Pink Cross

Lionel Avanthay, membre Les Veilleurs suisses

Marta Roca Escoda, sociologue, maître d'enseignement et de recherche en études genre, Uni Lausanne

Delphine Schuerch, témoin

lundi, 30 mars 2015

RTS Infrarouge: homos, hétéros, tous égaux face au mariage ? le mariage pour tous en Suisse

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Je serai comme invité au débat d´Infrarouge 

Les homosexuels pourront-ils bientôt se marier en Suisse ? Le Conseil fédéral l'envisage et ce serait même la voie la plus simple, dit son rapport sur la modernisation de la famille, présenté la semaine dernière. C'est un sacré pavé jeté dans la mare après la bénédiction d'un couple de femmes par un prêtre alémanique au début de l'année.

Le mariage doit-il unir un homme et une femme ou les couples de même sexe doivent-ils aussi y avoir accès? Les couples homosexuels doivent-ils aussi pouvoir adopter comme cela se fait dans d'autres pays européens? Ne faut-il pas en finir avec l'hypocrisie qui pousse des couples homos à aller procréer à l'étranger? Est-ce la fin de la famille traditionnelle ou un pas vers plus de modernité? Débat et témoignages cette semaine dans Infrarouge.

Bonne Semaine Sainte

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Entrée de Jésus à Jérusalem, Giotto

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Messe des Rameaux, Pape François

vendredi, 27 mars 2015

Homosexuels, divorcés remariés, couples non mariés .. comme un meurtrier. La bourde du Cardinal Burke !

oh-mon-dieu-1840320.jpgCardinal Burke: les homosexuels, les divorcés remariés et les couples non mariés sont comme ... un meurtrier. 

Comparaison n'est pas raison ! Dans un interview, le Cardinal américain compare ni plus ni moins les homosexuels, les divorcés remariés et les couples non mariés à .... un criminel !

Extraits:

Parmi les points de vue du Cardinal Kasper, et plus récemment de l'évêque Bonny de Antwerp et d'autres encore, il y avait la considération que les fidèles homosexuels, divorcés remariés et couples non mariés présentent des qualités de sacrifice personnel, de générosité et de soucis des autres, des qualités qui ne peuvent pas être ignorées.  ....

Si vous vivez publiquement en état de péché mortel, il n'y a aucun acte bon que vous pouvez accomplir pour justifier cette situation: la personne demeure en état de péché grave. Nous croyons que Dieu a crée chacun d'une façon bonne, que Dieu veut le salut de tous les hommes, mais cela ne peut venir que d'une conversion de sa propre vie.

Et nous devons appeler les personnes qui vivent dans ces situations de péché grave à se convertir. Donner l'impression que vivre dans de telles situations de péché grave a quelque chose de bon est simplement contraire à ce que l'Eglise a toujours enseigné. 

LSN: Ainsi, quand l'homme de la rue pense, oui, c'est vrai, ces gens sont aimables, ils sont dévoués, ils sont généreux, cela n'est pas suffisant ?

Cardinal Burke: Bien-sûr que cela n'est pas suffisant. C'est comme une personne qui tue quelqu'un et qui désormais est aimable envers les autres ...

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On se dit que le Pape François a eu du flair en demandant au Cardinal Burke de quitter son poste à Rome pour reprendre l'Ordre de Malte. 

Les propos malheureux et offensants du Cardinal, repris par Huffington Post et Crux. pourraient bien donner naissance à une polémique, qui pourrait encore enfler. 

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LSN: Among the viewpoints of Cardinal Kasper and, more recently, Bishop Bonny of Antwerp, and others, was the consideration that “faithful” homosexuals, “remarried” divorcees and non-married couples show qualities of self-sacrifice, generosity and dedication that cannot be ignored. But through their choice of lifestyle, they are in what must be seen by outsiders as an objective state of mortal sin: a chosen and prolonged state of mortal sin. Could you remind us of the Church’s teaching on the value and merit of prayer and good actions in this state?

CB: If you are living publicly in a state of mortal sin there isn't any good act that you can perform that justifies that situation: the person remains in grave sin. We believe that God created everyone good, and that God wants the salvation of all men, but that can only come about by conversion of life. And so we have to call people who are living in these gravely sinful situations to conversion. And to give the impression that somehow there's something good about living in a state of grave sin is simply contrary to what the Church has always and everywhere taught.

LSN: So when the man in the street says, yes, it's true these people are kind, they are dedicated, they are generous, that is not enough?

CB: Of course it's not. It's like the person who murders someone and yet is kind to other people…

George Weigel: l'Eglise est en mission permanente

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George Weigel: Le Catholicisme évangélique

Catholicisme évangélique (DDB) George Weigel, biographe de Jean-Paul II et de Benoît XVI, et spécialiste américain du Saint-Siège. 

Famille Chrétienne - Lien Cardinal Müller

Extrait interview

Le cardinal Marx, président de la Conférence épiscopale allemande a affirmé que quoi que décide Rome concernant les divorcés remariés, l’Église d’Allemagne ferait son propre choix (« Le Synode ne peut pas prescrire en détail ce que nous avons à faire en Allemagne »). Qu’est-ce que cela signifie ?

Cela révèle qu’il y a un problème significatif d’ecclésiologie en Allemagne. J’espère que je ne choque personne en disant qu’il y a là une remarquable arrogance : au nom de quoi une Église mourante se donne-t-elle le droit de dicter au reste de l’Église universelle ce qu’elle doit faire ? Elle pourrait se le permettre si le catholicisme allemand avait relevé avec succès les défis de l’après-Concile et était une Église au sens évangélique vibrant. Mais ce n’est pas le cas : tout le monde est capable de lire les statistiques sur la pratique religieuse en Allemagne.

Et elles ne suggèrent pas que les évêques et les théologiens allemands ont été très convaincants comme leaders d’une « Église en état permanent de mission ».

J’ajouterai que lorsque les conférences épiscopales deviennent sur-bureaucratisées, elles acquièrent une vie propre. Il peut arriver que cela pose de sérieux problèmes de cohérence catholique.