lundi, 25 avril 2011
L'idéologie cléricale en pleine semaine de Pâques
Alors que toute l'Eglise chante la Vierge Marie, que le temps de Pâques est celui de la femme qui annonce la résurrection aux Apôtres, l'idéologie financée et communiquée continue de filtrer dans le milieu clérical local. Il est toutefois normal, pour l'opinion publique, de se poser la question de l'ordination des femmes, car ce n'est pas interdit de réflechir.
Non possumus
Le Pape Jean Paul II a toutefois répondu, en 1994, que l'Eglise n'avait pas le pouvoir de changer cette pratique partagée également avec les chrétiens orthodoxes. L'Eglise n'a simplement pas ce pouvoir, comme l'aurait un parlement pour des questions politiques. Le Cardinal Ratzinger a explicité "cette reconnaissance de non-pouvoir" de l'Eglise en expliquant que cette enseignement était une doctrine infaillible, donc même un Concile ne pourait pas même en décider autrement. Le Pape n'a toutefois pas utilisé son infaillibilité pour le déclarer. Toutefois, le Magistère ordinaire et universel de l'Eglise, soit le Pape et les évêques en communion avec lui, explicite aussi cette foi. Tous les catholiques sont tenus de reconnaître ce "non pouvoir" comme définitif. Une réponse permet toujours la discusion, car une question sans réponse possible ne pourrait tout simplement pas être débattue.
Commission théologique
Pour mémoire, une très large enquête historique menée par la commission théologique internationale*, actuellement dirigée par le dominicain suisse Charles Morerod, est parvenue à la conclusion sereine et objective que les diaconnesses des premiers temps de l'Eglise n'étaient pas revêtues du sacrement de l'ordre.
Dieu créa l'homme, homme et femme
Lorsque l'anthropologie mariale n'est pas comprise, la théorie du gender envahit tout le champ de la réflexion. L'Eglise est pourtant mariale avant d'être confiée à Pierre. Lorsque les deux essences de l'unique substance du genre humain se combattent dans l'Eglise, alors Marie et Pierre sont vue en concurence dans une sorte de lutte des classes. Pour le théologien suisse bâlois Hans Urs von Balthasar, deux principes fondamentaux font vivre l'Eglise: Marie et Pierre. Dans la Genèse, "Dieu créa l'homme, homme et femme il le créa". Il est à craindre un schisme plus profond dans la réalité spirituelle de la foi ?
Commission théologique internationale - Conclusions:
Pour ce qui est de l’ordination des femmes au diaconat, il convient de noter que deux indications importantes émergent de ce qui a été exposé jusqu’ici:
1) les diaconesses dont il est fait mention dans la Tradition de l’Église ancienne – selon ce que suggèrent le rite d’institution et les fonctions exercées – ne sont pas purement et simplement assimilables aux diacres;
2) l’unité du sacrement de l’ordre, dans la claire distinction entre les ministères de l’évêque et des presbytres d’une part et le ministère diaconal d’autre part, est fortement souligné par la Tradition ecclésiale, surtout dans la doctrine du concile Vatican II et l’enseignement postconciliaire du Magistère. À la lumière de ces éléments mis en évidence par la présente recherche historico-théologique, il reviendra au ministère de discernement que le Seigneur a établi dans son Église de se prononcer avec autorité sur la question.
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Alléluia
09:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Repos et prière avant la béatification de Jean Paul II
Programme incroyable, presque surhumain, pour un homme de 84 ans qui a accompli toutes ses obligations durant la Semaine Sainte et les fêtes de Pâques.
Le Pape a gagné vers 17h00 par hélicoptère sa résidence de Castel Gandolfo pour se reposer et prier.
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dimanche, 24 avril 2011
Le sursaut de la vie
Benoît XVI est au balcon pour donner sa bénédiction à la ville de Rome et au monde, dite Urbi et Orbi, en ce jour du triomphe de la vie.
Les femmes sont en première ligne, avec la Vierge, pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle de la vie. Toute femme porte cette Evangile avec le génie qui lui est propre et singulier.
Sur la place Saint Pierre, remplie de fleurs, qui ressemble non plus au jardin du péché d'Adam, mais au jardin de Pâques, un couple attend leur tout permier enfant pour fin mai. C'est une petite fille murmure discrètement les jeunes mariés. Au moment même où le Vicaire du Christ donne son message en plus de 50 langues, dès que les voeux de Pâques sont annoncés en italien, la petite de 8 mois bouge et s'agite dans le sein de sa mère. Depuis ce sanctuaire, elle a reconnu la Parole du Prince de la Vie dans la voix de Pierre. La mère s'en émeut jusqu'aux larmes, le papa s'en réjouit ... la vie est plus forte que tout!
Joyeuse fêtes de Pâques à tous!
Le Christ est ressuscité, il est apparu à Simon Pierre, aussi réjouis-toi Vierge-Marie car celui que tu as mérité de porter est ressuscité comme il l'avait dit Alléluia!
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Carmel du Pâquier fête ses 75 ans: document TSR
21:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Nouveau baptisé
Témoignage d'un nouveau baptisé par le Pape
Radio Vatican
Ce samedi soir, le Pape avait présidé la liturgie solennelle de la Veillée pascale, en la basilique Saint-Pierre. Au cours de cette célébration, Benoît XVI a administré les sacrements du baptême, de la confirmation et de la première communion à six catéchumènes. Parmi eux, un jeune Suisse de 26 ans, Kevin Grangier. C’est avec beaucoup d’émotion qu’il revient sur cet événement.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Message Urbi et Orbi
17:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Interviewe de Kevin Stephan, un suisse baptisé par Benoît XVI
La veillée pascale, centrée sur la symbolique de la lumière, de l'eau et du feu, est marquée par des baptêmes d'adultes et le pape a donné ce sacrement à six d'entre eux venant de Suisse, d'Albanie, de Russie, du Pérou, de Singapour et de Chine.
Le Saint Père a baptisé, confirmé puis donné la première communion à un suisse de Fribourg (interviewe Radio Vatican)
Interviewe de Kevin Stephan, nouveau membre de la grande famille des chrétiens, illuminé par la lumière du Christ.
Le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
Joyeuses et saintes fêtes de Pâques à tous et toutes!
02:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 23 avril 2011
Alléluia
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
La construction des images sur Benoît XVI
Il semble que la transmission inédite du vendredi saint sur la RAI ait changé quelque peu l'image froide attribuée faussement au successeur de Pierre. Une première qui perce le voile. Très heureux de son élection après le grand Jean Paul II, cela fait plus de deux ans que ce Pape me séduit encore plus, surtout en le voyant de très près. Je percevais deux images: austère dans les médias et humaine en live.
Aussi, il m'est arrivé souvent de réfléchir sur les causes de la mauvaise médiatisation de Benoît XVI. Mais une chose m'avait pourtant échappée. J'ai eu la chance hier de parler l'autre jour avec une journaliste, qui m'a rendu attentif aux images que la TV donnent du Pape. Il suffit, disait-elle, de constater que deux images reviennent souvent: celle du bureau et celle du siège de la salle Paul VI durant les audiences.
Le Pape est ainsi montré comme un pur intellectuel, assis à son bureau, signant des textes détachés de la réalité. Lorsqu'on sait que les images ont une puissance phénoménale, surtout sur les jeunes, on peut comprendre qu'un traîtement médiatique particulier est réservé au Successeur de Pierre.
Les autres images de son riche pontificat de 6 ans sont tout simplement et soigneusement passées à la trappe.
Pourtant, des images existent....
11:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Veiller avec la Vierge et Pierre
Samedi Saint, le grand silence.
Veillons avec la Vierge Marie qui porte en son coeur l'étincelle de la Résurrection et avec Pierre, l'écho de notre foi.
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
RAI: les 7 questions en live à Benoît XVI
Voici le LIVE sur Youtube et la transcription et la traduction en français de ces sept questions diffusée par la Salle de presse du Saint-Siège.
1- Question d'une petite fille du Japon - Je m'appelle Elena, je suis Japonaise et j'ai sept ans. J'ai très peur car la maison dans laquelle je me sentais en sécurité a tremblé, énormément, et beaucoup d'enfants de mon âge sont morts. Je ne peux pas aller jouer au parc. Je vous demande : pourquoi dois-je avoir si peur ? Pourquoi les enfants doivent-ils être si tristes ? Je demande au Pape qui parle avec Dieu de me l'expliquer.
Benoît XVI - Chère Elena, je te salue de tout coeur. Moi aussi je me pose les mêmes questions. Pourquoi devez-vous tant souffrir, alors que d'autres vivent aisément ? Nous n'avons pas les réponses, mais nous savons que Jésus a souffert comme vous, innocent, que le vrai Dieu qui se montre en Jésus est à vos côtés. Cela me semble très important, même si nous n'avons pas de réponse et si la tristesse demeure : Dieu est à vos côtés et vous pouvez être certains que cela vous aidera. Et un jour, nous comprendrons pourquoi il en était ainsi. Pour le moment, il me semble important que vous sachiez : « Dieu m'aime, même s'il semble ne pas me connaître. Non, il m'aime, il est à mes côtés ». Et vous devez être sûrs que dans le monde, dans l'univers, beaucoup sont avec vous, pensent à vous, font leur possible pour vous, pour vous aider. Et soyez conscients qu'un jour, vous comprendrez que cette souffrance n'était pas vide, n'était pas vaine, mais que, derrière elle, il y a un bon projet, un projet d'amour. Ce n'est pas par hasard. Sois sûre que nous sommes avec toi et avec tous les enfants japonais qui souffrent, que nous voulons vous aider par la prière et par nos actes, et soyez sûrs que Dieu vous aide. Et c'est pourquoi nous prions ensemble pour que la lumière vous éclaire au plus vite.
2- Question d'une maman italienne, Maria Teresa - Sainteté, l'âme de mon fils Francesco qui est dans un état végétatif depuis le jour de Pâques 2009, a-t-elle abandonné son corps, vu qu'il n'est plus conscient, ou est-elle encore en lui ?
Benoît XVI - Bien sûr, son âme est encore présente dans son corps. La situation, est un peu celle d'une guitare dont les cordes sont détruites et ne peuvent plus résonner. L'instrument qu'est le corps, est lui aussi fragile, il est vulnérable, et l'âme ne peut résonner, pour ainsi dire, mais elle est bien présente. Je suis aussi certain que cette âme cachée ressent en profondeur votre amour, même si elle n'en comprend pas les détails, les paroles, etc. Mais elle sent la présence d'un amour. Et c'est pourquoi votre présence, chers parents, chère maman, près de lui, chaque jour, durant des heures, est un véritable acte d'amour de grande valeur, parce que cette présence entre dans la profondeur de cette âme cachée et votre acte est ainsi également un témoignage de foi en Dieu, de foi en l'homme, de foi, disons, d'engagement pour la vie, de respect pour la vie humaine, y compris dans les situations les plus tristes. Je vous encourage donc à continuer, sachant que vous rendez un grand service à l'humanité par ce geste de confiance, par ce signe de respect de la vie, par cet amour pour un corps déchiré, une âme souffrante.
3 - Question de jeunes d'Irak, de Bagdad, où les chrétiens sont persécutés - Bonjour au Saint-Père depuis l'Irak. Nous, les chrétiens de Bagdad, avons été persécutés comme Jésus. Saint-Père, selon vous, de quelle façon pouvons-nous aider notre communauté chrétienne à reconsidérer son souhait d'émigrer dans d'autres pays, en la convaincant que partir n'est pas la seule solution ?
Benoît XVI - Je voudrais, avant tout, saluer de tout coeur tous les chrétiens d'Irak, nos frères, et je dois dire que je prie chaque jour pour les chrétiens en Irak. Ce sont nos frères souffrants, comme dans d'autres endroits du monde aussi, et ils sont donc particulièrement chers à notre coeur. Nous devons faire notre possible pour qu'ils puissent rester, pour qu'ils puissent résister à la tentation de migrer qui est très compréhensible vu les conditions dans lesquelles ils vivent. Je dirais qu'il est important que nous soyions proches de vous, chers frères d'Irak, que nous voulons vous aider, même quand vous venez chez nous, et vous recevoir réellement comme des frères. Naturellement, les institutions, tous ceux qui ont réellement la possibilité de faire quelque chose en Irak pour vous, doivent le faire. Le Saint-Siège est en contact permanent avec les différentes communautés, pas seulement avec les communautés catholiques, mais aussi avec les autres communautés chrétiennes, et aussi avec nos frères musulmans, qu'ils soient chiites ou sunnites. Nous voulons faire un travail de réconciliation, de compréhension, également avec le gouvernement, pour l'aider dans ce chemin difficile de recomposer une société déchirée. Parce que le problème est là : la société est profondément divisée, déchirée et il n'y a plus cette conscience d'être, dans la diversité, un peuple avec une histoire commune, et où chacun à sa place. Ils doivent reconstruire cette conscience que, dans la diversité, ils ont une histoire en commun, une détermination commune. Nous voulons, par le dialogue, avec les différents groupes, aider le processus de reconstruction et vous encourager, chers frères chrétiens d'Irak, à avoir confiance, à être patients, à avoir confiance en Dieu et à collaborer dans ce processus difficile. Soyez assurés de notre prière.
4 - Question de Bintù, une femme musulmane de Côte d'Ivoire, frappée par la guerre civile, qui commence par une salutation en arabe signifiant : « Que Dieu soit au milieu de toutes les paroles que nous nous échangerons et que Dieu soit avec toi ». Elle demande ensuite en français : Cher Saint-Père, ici en Côte d'Ivoire, nous avons toujours vécu en harmonie entre chrétiens et musulmans. Les familles sont souvent formées de membres des deux religions. Il existe aussi une diversité d'ethnies, mais nous n'avons jamais eu de problèmes. Aujourd'hui, tout a changé : la crise que nous vivons, à cause de la politique, sème la division. Combien d'innocents ont perdu la vie ! Combien de réfugiés, combien de mamans et combien d'enfants traumatisés ! Les messagers ont exhorté à la paix, les prophètes ont exhorté à la paix. Jésus est un homme de paix. Vous, en tant qu'ambassadeur de Jésus, que conseilleriez-vous pour notre pays ?
Benoît XVI - Je voudrais répondre à ce salut : Dieu soit aussi avec toi, qu'il t'aide toujours. Je dois dire que j'ai reçu des lettres déchirantes de Côte d'Ivoire, qui rendent compte de toute la tristesse, de la profondeur de la souffrance, et je suis attristé que nous puissions faire si peu. Nous pouvons toujours faire une chose : être en union de prière avec vous et, dans la mesure du possible, agir dans la charité. Nous voulons surtout encourager, autant qu'il est possible, les contacts politiques et humains. J'ai chargé le Cardinal Turkson, qui est Président de notre Conseil Justice et Paix, d'aller en Côte d'Ivoire et de chercher à servir de médiateur, de parler avec les différents groupes, avec les différentes personnes pour encourager un nouveau départ. Nous voulons surtout faire entendre la voix de Jésus, auquel vous aussi vous croyez comme prophète. Il a toujours été l'homme de la paix. On pouvait s'attendre, lors de la venue de Dieu sur terre, à ce qu'il s'agisse d'un homme d'une grande force, qui détruise les puissances adverses, qu'il soit un homme de grande violence pour établir la paix. Rien de cela en fait. Il est venu faible avec la seule force de l'amour, totalement sans violence jusqu'à se laisser crucifier. Voilà le vrai visage de Dieu. La violence ne vient jamais de Dieu, elle n'aide jamais à faire de bonnes choses, elle est un moyen destructeur et ne constitue pas un chemin pour sortir des difficultés. Il est donc une forte voix contre tout type de violence. J'invite fortement toutes les parties à renoncer à la violence et à chercher les chemins de la paix. Vous ne contribuerez pas à la recomposition de votre peuple par la violence même si vous pensez avoir raison. La seule voie est de renoncer à la violence, de reprendre le dialogue et de tenter de trouver ensemble la paix avec une nouvelle attention de l'un pour l'autre, avec une nouvelle disponibilité à s'ouvrir l'un à l'autre. Et cela, chère Madame, est le vrai message de Jésus : chercher la paix par les moyens de la paix et cesser la violence. Nous prions pour vous, pour que tous les composants de votre société entendent cette voix de Jésus et que reviennent ainsi la paix et la communion.
5 - Question d'un Italien - Sainteté, que fait Jésus dans le laps de temps entre sa mort et sa résurrection ? Et puisque dans le Credo, on dit que Jésus, après la mort, est descendu aux Enfers, pouvons-nous penser que cela nous arrivera à nous aussi, après la mort, avant de monter au Ciel ?
Benoît XVI - Tout d'abord, cette descente de l'âme de Jésus ne doit pas être imaginée comme un voyage géographique, local, d'un continent à l'autre. C'est un voyage de l'âme. Nous ne devons pas oublier que l'âme de Jésus touche toujours le Père, qu'elle est toujours en contact avec le Père, mais qu'en même temps, cette âme humaine s'étend jusqu'aux dernières frontières de l'être humain. C'est pourquoi elle va en profondeur, aux égarés, vers tous ceux qui ne sont pas arrivés au but de leur vie et elle transcende ainsi les continents du passé. Ce passage de la descente de Jésus aux Enfers veut surtout dire que même le passé est rejoint par Jésus. Il embrasse le passé et tous les hommes de tous les temps. Les Pères disent, avec une image très belle, que Jésus prend Adam et Eve par la main, c'est-à-dire l'humanité, et la guide en avant, la guide vers le haut. Et il crée ainsi l'accès à Dieu, parce que l'homme, par lui même, ne peut atteindre la hauteur de Dieu. Lui même, en étant homme, en prenant l'homme par la main, ouvre l'accès. Qu'ouvre-t-il ? La réalité que nous appelons le Ciel. C'est pourquoi cette descente aux Enfers, c'est-à-dire dans les profondeurs de l'être humain, dans les profondeurs du passé de l'humanité, est une partie essentielle de la mission de Jésus, de sa mission de rédempteur et ne s'applique pas à nous. Notre vie est différente. Nous sommes déjà rachetés par le Seigneur et nous arrivons devant le visage du Juge, après notre mort, sous le regard de Jésus. Ce regard sera purifiant d'une part car je pense que tous, dans une plus ou moins grande mesure, nous aurons besoin de purification. Le regard de Jésus nous purifie et, ensuite, nous rend capable de vivre avec Dieu, de vivre avec les saints, de vivre surtout en communion avec les personnes qui nous sont chères et qui nous ont précédés.
6 - Question d'Italie - Sainteté, quand les femmes arrivent au Tombeau, le dimanche suivant la mort de Jésus, elles ne reconnaissent pas le maître et le prennent pour un autre. Et il en va de même pour les apôtres : Jésus doit montrer ses plaies, rompre le pain pour être reconnu précisément par ses gestes. Il est un vrai corps de chair mais aussi un corps glorieux. Le fait que son corps ressuscité n'ait pas les mêmes traits que celui d'avant, que cela signifie-t-il ? Que signifie exactement corps glorieux ? Et la Résurrection sera-t-elle ainsi pour nous ?
Benoît XVI - Naturellement, nous ne pouvons définir le corps glorieux parce qu'il est au-delà de nos expériences. Nous pouvons seulement enregistrer les signes que Jésus nous a donné pour comprendre au moins un peu dans quelle direction nous devons chercher cette réalité. Premier signe : le tombeau est vide. En fait, Jésus n'a pas laissé son corps se corrompre. Il nous a montré que même la matière est destinée à l'éternité, qu'il est réellement ressuscité, que rien n'est perdu. Jésus a pris aussi la matière avec lui et, ainsi, la matière a aussi la promesse de l'éternité. Mais ensuite, il a endossé cette matière dans une nouvelle condition de vie et ceci est le second point : Jésus ne meurt plus, il est en fait au-dessus des lois de la biologie, de la physique parce que l'on meurt si l'on est soumis à elles. Il existe donc une nouvelle condition, différente, que nous ne connaissons pas, mais qui se montre en Jésus. C'est la grande promesse pour nous tous d'un monde nouveau, d'une vie nouvelle vers laquelle nous sommes en marche. Et dans ces conditions, Jésus a la possibilité de se laisser toucher, de donner la main aux siens, de manger avec eux, tout en restant cependant au-dessus des conditions de la vie biologique telle que nous la vivons. Nous savons, d'une part, qu'il est un vrai homme, non un fantôme, vivant une vraie vie, mais une vie nouvelle qui n'est plus soumise à la mort et qui est notre grande promesse. Il est important de comprendre cela, dans la mesure du possible, pour l'Eucharistie. Dans l'Eucharistie, le Seigneur nous donne son corps glorieux. Il ne nous donne pas sa chair à manger au sens biologique. Il se donne lui-même, nouveauté qu'il est. Il entre dans notre « être » humains, dans notre et dans mon « être » personne, en tant que personne, et il nous touche intérieurement avec son être, de façon à ce que nous puissions nous laisser pénétrer par sa présence, transformer en sa présence. C'est un point important car nous sommes ainsi déjà en contact avec cette nouvelle vie, ce nouveau type de vie, étant lui entré en moi, et moi sorti de moi et qui m'étends vers une nouvelle dimension de vie. Je pense que cet aspect de la promesse, de cette réalité qu'il se donne à moi et me tire en dehors de moi, en hauteur, est le point le plus important. Il ne s'agit pas d'enregistrer des choses que nous ne pouvons pas comprendre, mais d'être en chemin vers la nouveauté qui commence, toujours, de nouveau, dans l'Eucharistie.
7 - Question du journaliste Rosario Carello - Sous la croix, nous assistons à un dialogue touchant entre Jésus, sa mère et Jean, dans lequel Jésus dit à Marie : « Voici ton fils », et à Jean : « Voici ta mère ». Dans votre dernier livre, « Jésus de Nazareth », vous définissez cela comme « la dernière volonté de Jésus ». Comment devons-nous comprendre ces paroles ? Quel sens avaient-elles à ce moment et quel sens ont-elles aujourd'hui ? Et à propos de confiance, avez-vous à coeur de renouveler une consécration à la Vierge au début de ce troisième millénaire ?
Benoît XVI - Ces paroles de Jésus sont surtout un acte très humain. Nous voyons Jésus comme un vrai homme qui pose un acte d'homme, un acte d'amour pour sa mère en confiant sa mère au jeune Jean pour qu'elle soit en sécurité. Une femme seule, en Orient, à cette époque, était dans une situation impossible. Il confie sa maman à ce jeune homme et lui donne sa mère. Jésus agit ainsi vraiment comme un homme avec un sentiment profondément humain. Cela me semble très beau, très important, qu'avant toute théologie, nous voyons ici la vraie humanité, le vrai humanisme de Jésus. Mais naturellement, ce geste prend différentes dimensions et ne concerne pas seulement ce moment, mais toute l'histoire. Jésus nous confie tous avec Jean, toute l'Eglise, tous ses futurs disciples, à sa mère et sa mère à nous. Et cela s'est réalisé au cours de l'histoire : l'humanité et les chrétiens ont davantage compris que la mère de Jésus est leur mère. Et ils se sont davantage confiés à sa Mère : pensons aux grands sanctuaires, pensons à cette dévotion pour Marie où les gens entendent toujours plus « Voici ta Mère ». Et certains qui ont du mal à accéder à Jésus dans sa grandeur de fils de Dieu, se confient sans difficulté à sa Mère. On peut dire : « Mais cela n'a aucun fondement biblique ! ». Je répondrai ici avec saint Grégoire le Grand : « C'est en lisant -a-t-il dit- que grandissent les paroles de l'Ecriture ». En fait, elles se développent dans la réalité, grandissent, et cette Parole se développe toujours plus dans l'histoire. Nous voyons comment nous pouvons être tous reconnaissants parce que notre Mère existe réellement, une mère qui nous a été donnée à tous. Nous pouvons aller avec une grande confiance vers cette Mère qui est, pour chaque chrétien, sa Mère. D'autre part, cette Mère représente aussi l'Eglise. Nous ne pouvons pas être chrétiens tout seuls, avec un christianisme construit à notre idée. La Mère est l'image de l'Eglise, de l'Eglise-Mère, et en nous confiant à Marie, nous devons aussi nous confier à l'Eglise, vivre l'Eglise, être l'Eglise avec Marie. Et j'en arrive ainsi au point de la consécration : les Papes -que ce soit Pie XII, Paul VI ou Jean-Paul II, ont fait un grand acte de consécration à la Vierge et, il me semble que, comme geste devant l'humanité, devant Marie elle-même, c'était un geste très important. Je pense que maintenant, il est important d'intérioriser cet acte, de nous laisser pénétrer, de le réaliser en nous-mêmes. C'est pourquoi, je me suis rendu dans quelques grands sanctuaires mariaux dans le monde : Lourdes, Fatima, Czestochowa, Altötting..., toujours avec cette idée de concrétiser, d'intérioriser cet acte de consécration pour qu'il devienne réellement notre acte. Je pense que l'acte grand, public, a été fait. Peut-être, un jour, sera-t-il nécessaire de le répéter, mais aujourd'hui, il me semble plus important de le vivre, de le réaliser, d'entrer dans cette confiance pour qu'elle soit réellement nôtre. Par exemple, à Fatima, j'ai vu combien les personnes présentes sont réellement entrées dans cette confiance, se sont confiées, ont concrétisé en elles-mêmes, pour elles-mêmes cette confiance. C'est ainsi qu'elle devient réalité dans l'Eglise vivante et c'est aussi comme cela que grandit l'Eglise. La confiance commune à Marie, le fait de nous laisser tous pénétrer par sa présence et former, entrer en communion avec Marie, nous rend Eglise, nous fait devenir, avec Marie, réellement cette épouse du Christ. Je n'ai donc pas l'intention pour le moment de faire une nouvelle consécration publique, mais je voudrais vous inviter davantage à entrer dans cette confiance déjà posée pour qu'elle soit une réalité vécue par nous, chaque jour, et que grandisse ainsi une Eglise vraiment mariale qui est Mère, Epouse et Fille de Jésus.
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vendredi, 22 avril 2011
Chemin de Croix en Valais
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Le coeur vibrant de Benoît XVI crève l'écran de la souffrance
Le Pape a répondu aux questions sur Jésus avec un grand sens de la communication, d'humilité, et d'humanité.
Sur le plateau, avec un journaliste, des invités, un religieux, une laïque Chiara, un laïc Davide. Au micro, des jeunes, et presque chacun de nous.
RAI Uno, dans un programme exlusif de "A son Image" (A sua Immagine) a diffusé cette rencontre entre des personnes souffrantes et le monde de la foi. Le Pape s'est immergé sans faux semblants dans le feu de l'actualité: l'Irak, la Côte d'Ivoire, les malades silencieux dans un état végétatif, les victimes du tremblement de terre au Japon, pour nous mener, avec la souffrance, avec la Mère de Jésus, vers la Résurrection, anticipée dans l'Eucharistie. Cela a aussi permis de voir une émission TV avec Benoît XVI conforme à son image (A Sua Immagine): humble, doux, humain, plein d'attention envers la souffrance de chacun.
Avant de relire les questions et les réponses exactes, voici en substance un petit résumé de ce dialogue unique et inédit:
1. Elena, japonaise, 7 ans, a perdu ses amis dans le tsunami et le tremblement de terre au Japon
- je ne comprends pas non plus, mais Jésus est de ton côté. Un jour tu comprendras que toute cette souffrance n'est pas vaine.
"Chère Elena, moi aussi je me pose les mêmes questions. Pourquoi devez-vous tant souffrir, alors que d'autres vivent aisément? Nous n'avons pas les réponses, mais nous savons que Jésus a souffert comme vous, innocent, que le vrai Dieu qui se montre en Jésus est à vos côtés. Cela me semble très important, même si nous n'avons pas de réponse et si la tristesse demeure: Dieu est à vos côtés et vous pouvez être certains que cela vous aidera"
2. Maria Teresa, dont le fils est dans un état végétatif depuis 2009.
- oui, il a une âme et je suis sûr qu'il perçoit votre amour. Merci pour ce que vous faites.
3. Nous sommes les nouveaux martyrs d'Irak, que faire pour ne pas quitter l'Irak ?
- il s'agit de reconstruire la société brisée, avec les frères musulmans schiites et sunnites, et aussi le travail du Saint Siège. Je prie tous les jours pour vous chers frères d'Irak.
4. Une femme musulmane, maman de 4 enfants de la Côte d'Ivoire. Jésus est un prophète de paix. La maman a commencé par un salut en arabe. "que dieu soit dans toutes nos paroles. Que dieu soit avec vous" cher Saint Père. Nous avons toujours vécu en paix, certes entre musulmans et chrétiens, et différentes ethnies. Depuis l'entrée de la politique dans ces divisions, les familles sont divisés. Que nous conseillez-vous ?
- "que Dieu soit aussi avec toi aussi". J'ai reçu aussi des lettres terribles de la Côte d'Ivoire.
Avec nos contacts humains, politiques nous pouvons faire quelque chose. J'ai aussi envoyé le Cardinal Turkson, de Justice et Paix, pour parler avec les différents groupes.
Nous pouvons faire entendre la voix de Jésus auquel vous croyez comme prophète. Il est venu avec la force de l'amour, sans violence; la violence ne vient jamais de Dieu... Ce n'est pas le chemin.
Choisissez une voie forte contre la violence. Cherchez la paix, on ne peut pas reconstruire avec la violence renconcez à la violence, trouver ensemble la paix. S'ouvir l'un à l'autre. Cherchez la paix avec les moyens de la paix. Nous prions pour vous afin que revienne la paix.
5. Sur la mort et la Résurrection. Que fait Jésus lorsqu'il descend aux enfers? Nous aussi ? Qu fait Jésus durant ces trois jours ?
- cette descente de l'âme de Jésus n'est pas géographique, d'un continent à l'autre. Jésus est toujours en contact avec le Père. Son âme va en profondeur, vers les perdus, ceux qui ne sont pas arrivés, il transcende tout. Cela embrasse tous les hommes de tous les temps.
Les Pères prennent une image: Jésus prend par la main Adam et Eve. L'homme ne peut pas arriver à l'hauteur de Dieu.
La descente va donc vers la profondeur du passé, vers la profondeur de l'homme. Nous sommes déjà sauvés par Jésus. Après la mort, nous arriverons vers le regard de Jésus, qui nous purifiera. Nous en avons tous besoin. Ce regard nous purifiera, de façon à vivre avec nos chers défunts qui nous ont précédés.
6. Sur la Résurrection. Lorsque les femmes vont vers Jésus, elles ne le reconnaissent pas. Les Apôtres aussi. Il doit faire des gestes pour être reconnu. Que veut dire le corps glorieux ?
On ne peut pas vraiment le savoir, cela va au-delà de notre expérience. Le corps de Jésus va au-delà. Il y a des signes.
La tombe est vide. Le corps n'est pas corrompu, la matière est prise avec lui, la promesse de l'éternité.
La matière assume une autre dimension, il y a une condition nouvelle, une grand promesse, un monde nouveau vers laquelle nous sommes en chemin.
Mais tout cela va au-delà. Il est pourtant un homme vrai. Cela va au-delà de la physique, de la biologie.
Dans l'Eucharistie, Jésus se donne, il se donne à moi, me fait sortir de moi-même.
L'Eucharistie nous donne son corps, ce n'est pas "de la viande" à manger, mais il se donne comme toujours vivant. Nous sommes avec lui, je sors de moi, j'entre dans une nouvelles dimension, il me tire au-delà, me fait sortir de moi. Je suis en chemin vers cette nouvelle réalité qui nous tire toujours de façon nouvelle.
7. Dernière demande: avec Marie, il parle avec Jean. Voici ton fils, voici ta mère. Comment comprendre ?
Ces paroles sont très humaines. Jésus est vrai homme, un acte d'amour pour sa maman, il la confie à Jean. Il confie sa maman à ce jeune, avec un grand sentiment humain. C'est un vrai humanisme du Christ.
Mais cela concerne toute l'histoire. Jésus nous confie tous à sa maman. Les grands sanctuaires, on se confie à la Mère. On peut dire que cela ne vient pas de l'Ecriture. Or, les paroles de la Bible grandissent, la mère existe, à nous furent tous confiés une mère.
La Mère exprime l'Eglise, on ne peut pas être chrétien seul, avec ses idées, donc être avec l'Eglise.
Pie XII, Paul VI ont confié l'humanité à Marie. Il faut l'intérioriser; je suis allé à Guadalupe, Lourdes, Fatima, Czestochowa, pour que cela devienne notre acte. Peut-être faudra-il le refaire, mais pour l'instant il faut le vivre. A Fatima, tants de personnes sont entrées dans cette acte. Ainsi naît l'Eglise. Entrer en communion avec Marie, cela nous rend Eglise, cette épouse de Jésus. Donc entrez dans cette acte, l'Eglise, Mère, èpouse et fille de Jésus.
lire La Croix, Frédéric Mounier Rome
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Benoît XVI répond aux questions à la TV RAI Uno
source: Benoît et Moi
Une émission exceptionnelle de 80 minutes à revoir après sa diffusion en suivant ce lien.
"Où est l'âme de mon fils?": Le pape répond à la télévision
La Bussola
Raffaella Frullone
22-04-2011
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La question a cheminé lentement en elle. Après l'incrédulité, après la colère, après la douleur atroce, après les larmes. Elle s'est ménagé une place dans un univers chamboulé, dans un équilibre reconstruit seulement en apparence. Elle s'est alimentée de la routine péniblement reconstituée autour des besoins d'un garçon jeune et en bonne santé et tout à coup malade, et qui a besoin de soins et de traitement comme un enfant. Elle s'est fait une place dans l'acceptation d'une croix qu'aucune mère ne voudrait jamais embrasser et a grandi, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus être contenue.
"Où est l'âme de mon fils?".
Maria est la maman de Francesco Grillo, 40 ans aujourd'hui, qui est entré dans un état végétatif à la suite d'une anoxie qui a aggravé à l'improviste la sclérose en plaques dont il souffrait depuis 1993.
L'état végétatif, pour une mère, c'est recommencer à prendre soin de son enfant à 360 degrés. Cela veut dire se réveiller le matin, s'occuper de son hygiène personnelle, l'habiller, le nourrir, le câliner, cela veut dire passer des heures et des heures à le caresser, l'embrasser, lui parler, sans rien recevoir en retour. Pas un mot, pas un sourire. Une routine terriblement pleine de choses, mais aussi désespérément privée, du moins en apparence, des gestes et des mots qu'une mère ne cesse jamais de chercher.
"Où est l'âme de mon fils?" se demande Maria. Mais en réalité, la question porte en elle une quête de sens. "Francesco sait-il que nous sommes à côté de lui? Sent-il que nous l'aimons? Quel sens cela a-t-il d'être près de lui tous les jours?". Ces questions tournent dans la tête de Maria, même si elle n'ose les partager avec personne, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle peut s'adresser directement au Pape
"Saint-Père, cela fait deux ans que la vie de mon fils Francesco s'est arrêté. C'était le 12 avril, à Pâques 2009, et Francesco, qui souffrait depuis longtemps de la sclérose en plaques, a été victime d'un bloccage de la digestion qui l'a réduit à l'état végétatif. Depuis lors, il est hospitalisé à la Fondation Raimondi di Gorla Minore, à Varese. L'âme de Francesco a-t-elle déjà quitté son corps ou se trouve-t-elle encore à ses côtés, malgré son état d'inconscience?
Peut-être que pour Maria, il s'agissait juste d'un exutoire , peut-être n'imaginait-elle pas que sa supplique toucherait le cœur de Benoît XVI, au point d'être sélectionnée. Au lieu de cela, le Pape a décidé de répondre justement lors de l'enregistrement d'un numéro spécial de l'émission de la Rai A sua immagine, présentée par Rosario Carello et diffusée aujourd'hui, le 22 avril, sur Rai Uno, à 14h10.
"Bien sûr, - dit le Pape dans sa réponse que nous pouvons anticiper ici - l'âme est toujours présente dans le corps.
La situation est peut-être comme celle d'une guitare dont les cordes sont cassées, et donc qui ne peut pas jouer. Là aussi, l'instrument du corps est fragile, vulnérable, et l'âme ne peut pas jouer, pour ainsi dire, mais reste présente. Je suis également convaincu que l'âme cachée sent profondément votre amour, même si elle ne comprend pas les détails, les mots, etc; mais la présence d'un amour, elle la ressent. Et c'est pourquoi votre présence, chers parents, chère maman, à côté de lui pendant des heures chaque jour, est un acte d'amour d'une grande valeur, parce que cette présence entre dans les profondeurs de cette âme cachée et votre acte est, par conséquent, aussi un témoignage de foi en Dieu, de foi en l'homme, de foi, ,disons, d'engagement pour la vie, de respect de la vie humaine, même dans les situations les plus tristes. Je vous encourage donc à continuer, à savoir que vous rendez un grand service à l'humanité avec ce signe de confiance, avec ce signe de respect de la vie, avec cet amour pour un corps lacéré, une âme souffrante. "
Le pape a choisi de répondre à Maria afin que ses paroles parviennent à toutes les mères et les pères qui, chaque jour aident silencieusement leurs enfants et aspirent à un geste qui ne vient jamais. Il a également répondu à ces enfants qui voient leurs parents perdus dans le brouillard des maladies neuro-dégénératives, qui voient, impuissants, la conscience échapper à leurs proches, mais prennent soin sans relâche d'un corps inerte.
Mais ce n'est pas la seule question choisie par le Saint-Père avec la rédaction de A sua Immagine.
La première question sera proposée par une fillette de sept ans qui était au Japon au moment du tremblement de terre; le choc d'avoir vu mourir tant d'enfants, la peur terrible de la séparation, prennent la forme de l'innocence. "Pourquoi?" demande Elena, et aujourd'hui le pape répondra à la télévision. La troisième question vient d'une femme musulmane qui vit en Côte-d'Ivoire, le quatrième d'un groupe d'étudiants iraquiens à Bagdad, qui risquent chaque jour leur vie pour le simple fait d'être chrétiens; il y aura ensuite trois questions relatives à Pâques.
A l'heure du Christ sur la Croix, le programme de la Rai s'arrête. Et suspend pendant une heure le flux irrésistible des nouvelles et des images pour faire place à sept questions à propos de Jésus qui sont surtout sept questions sur l'homme, sur l'incarnation qui unit le ciel et la terre, et auxquelles le pape théologien répond, démontrant qu'un mystère aussi grand que celui de Pâques peut s'adapter au petit écran.
11:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 21 avril 2011
Benoît XVI aux plus hauts des cieux avec Endeavour
L'Osservatore Romano 22 aprile 2011
A l'occasion de la dernière mission de la navette spatiale Endeavour, Benoît XVI aura une conversation via sattelite avec la station spatiale internationale (ISS). Ce contact inédit se déroulera le mercredi 4 mai à 17.30.
Deux astronautes italiens seront à bord, et ceci pour la seconde fois de l'histoire. Le colonnel Roberto Vittori rencontrera à bord de la station l'ingénieur Paolo Nespoli, réunis avec d'autres membres de l'équipage en provenance de différentes nations. Le colonnel donnera, comme cadeau du Pape, une médaille d'argent .
N.B. Le programme navette prendra hélas fin avec ce dernier vol. Les américains n'auront plus de lanceur pour l'espace durant quelques années.
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Benoît XVI à la RAI, "A Sua Immagine"
Une émission inédite avec Benoit XVI, sur Rai Uno
21 Avril 2011 DEPECHES CATHOBEL - VATICAN -
Benoît XVI interviendra le 22 avril 2011 dans l'émission religieuse italienne "A Sua immagine" sur la chaîne Rai Uno. Il répondra à sept questions portant sur la souffrance.
Plus de 2000 questions sont parvenues à la rédaction de Rai Uno. Les personnes sélectionnées ont été filmées dans leur cadre de vie, alors que les réponses du pape ont été enregistrées le 15 avril, dans la bibliothèque du Palais apostolique.
Une mère italienne interroge le pape depuis le chevet de son fils d'une quarantaine d'années, plongé dans le coma. Selon "La Stampa", le souverain pontife explique que l'âme n'abandonne pas le corps, même si l'individu est inconscient. Il insiste sur le fait que les personnes dans le coma peuvent malgré tout percevoir l'amour, l'affection et l'attention de ceux qui les entourent.
Une mère de famille musulmane interpelle le pape sur le sens de la figure du Christ comme maître de paix, alors que son pays - la Côte d'Ivoire - vient d'être le théâtre de violents affrontements politiques. Sept étudiants chrétiens vivant à Bagdad et une petite Japonaise - qui interroge le pape sur le tsunami - ont également posé leur question à Benoît XVI. Enfin, trois questions portent sur le mystère pascal.
Un succès inattendu
A l'origine, le pape devait seulement répondre à trois questions sur la figure de Jésus. Face au succès de cette initiative sans précédent, Benoît XVI a accepté de rallonger le temps d'interview et de s'exprimer sur des thèmes plus larges.
C'est la première fois qu'un pape répond aux questions des téléspectateurs. Benoît XVI, comme Jean-Paul II, s'étaient cependant déjà prêtés au jeu de l'interview télévisée menée par un journaliste. En 2005 et 2006, le pape avait accordé deux interviews depuis sa résidence estivale de Castel Gandolfo aux télévisions polonaise et allemande, à la veille de déplacements dans leurs deux pays.
(Ctb/apic/mvl)
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TF1: ancien mais beau reportage sur Benoît XVI "Felix culpa"
videos.tf1.fr/jt-20h/benoit-xvi-comme-vous-ne-l-avez-jama...
Un petit à côté, les coulisses de 2007
Felix culpa en latin signifie bienheureuse faute, un verset chanté la samedi saint lors de la Vigile de Pâques. Bienheureuse faute d'Adam qui nous vaut un tel Rédempteur.
aussi
Bienheureuse faute de TF1 qui nous vaut un bon reportage.
(errare humanum est, l'erreur est humaine)
La chaîne de télévision française TF1 a proposé, le 19 avril 2011, dans son journal de 20h, des images censées être “exceptionnelles“ et tournées par une équipe de la chaîne “dans l’intimité“ des appartements de Benoît XVI. Il s’avère cependant que ces images de la vie privée du pape datent du printemps 2007 et avaient été tournées par une équipe du Centre de Télévision du Vatican avant d’être diffusées par la chaîne italienne RAI.
Au Vatican, plusieurs observateurs s’étonnent après la diffusion par la première chaîne française d’un reportage sur la vie privée de Benoît XVI, le jour du 6e anniversaire de son élection. Sans même évoquer ce jour anniversaire, la présentatrice vedette du journal de 20h, Laurence Ferrari, a annoncé aux téléspectateurs : “Benoît XVI comme vous ne l’avez jamais vu“. “Le pape, a poursuivi la journaliste, a ouvert pour la première fois les coulisses du Vatican à une équipe de TF1“. Promettant “des images exceptionnelles, dans l’intimité du souverain pontife“, Laurence Ferrari a lancé le reportage du correspondant romain de la chaîne.
En outre, sur son site Internet, la chaîne française n’hésite pas à écrire que “l’intimité du 265e pape de l’histoire de l’Eglise catholique a été filmé (sic) pour la première fois par une équipe de TF1“.
Le reportage d’1,30 minute est exclusivement réalisé à partir d’images déjà vues, tournées début 2007, et contient aujourd’hui plusieurs anachronismes. On y voit ainsi l’un de deux secrétaires particuliers de Benoît XVI, le Polonais Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, nommé archevêque coadjuteur de Lviv des latins (Ukraine) en juillet 2007. On y aperçoit aussi l’une des laïques consacrées au service quotidien du pape, l’Italienne Manuela Camagni, décédée dans un accident de la route en novembre 2010.
Outre ces anachronismes, le commentaire ne manque pas d’erreurs, parmi lesquelles le fait que “quelques rares fidèles de passage“ seraient conviés aux messes privées du pape, chaque matin. Les images montrent une petite assistance, en fait seulement composée des laïques consacrées au service du pape et de son majordome, car cette messe n’est célébrée que dans l’intimité de la ‘famille pontificale’.
Le reportage de TF1 évoque également les promenades du pape sur sa terrasse, “en fin de matinée“. Celles-ci, sur les toits du Palais apostolique, ont cependant lieu en tout début d’après-midi, juste après le déjeuner. Par ailleurs, il est question des cuisines du pape, censées êtres situées “un étage au-dessous“ de son bureau. Elles sont en fait au même niveau, le 3e étage du Palais apostolique. Enfin, le commentaire indique que le pape “a toujours un ou plusieurs invités“ à sa table pour déjeuner. C’est loin d’être le cas.
“Les seules images tournées dans l’appartement du pape, à ce jour, sont des images tournées par nous“, a précisé à I.MEDIA le père Federico Lombardi, directeur du Centre de Télévision du Vatican. “Nous les offrons à de nombreuses chaînes de télévisions à travers le monde, et si certains disent que leurs équipes les ont tournées, alors c’est un mensonge“. Contactée par I.MEDIA, l’équipe romaine de TF1 a reconnu son “erreur“.
AMI/I.MEDIA
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La foi qui n'enchante plus les chrétiens fatigués
Ce matin, en la Basilique Saint Pierre de Rome, avec des centaines et des centaines de prêtres de Rome, le Pape a célébré une magnifique Messe chrismale, messe de bénédiction des saintes huiles pour les sacrements du baptême, de la confirmation, de l'ordination des évêques et des prêtres, et du sacrement des malades, sans oublier l'huile sainte des catéchumènes. Les prêtres ont aussi renouvellé leur engagement pris le jour de leur ordination, pour obéir à leur évêque, célébrer la Messe et les autres sacrements afin d'annoncer au monde la foi de toute l'Eglise catholique.
Benoît XVI soufflant sur l'huile sainte, le Saint Chrême
Une fois de plus, Benoît XVI enchante par son homélie (extraits):
"N'est-il pas vrai que l'Occident et les pays principalement chrétiens sont fatigués de leur foi et ennuyés de leur propre histoire et de leur culture, et ne veulent plus connaître la foi en Jésus Christ ? Nous avons des motifs pour crier en cette heure à Dieu: "ne permet pas que nous devenions un non-peuple! Fais que nous te reconnaissions de nouveau".
"Malgré toute la honte pour nos erreurs, nous (prêtres ndlr) ne devons pourtant pas oublier qu'aujourd'hui encore, ils existent des exemples lumineux de foi; aujourd'hui aussi existent des personne qui, par leur foi et leur amour, donnent au monde l'espérance. Lorsque le prochain 1er mai sera béatifié Jean Paul II, nous penserons pleins de gratitudes à lui comme grand témoin de Dieu et de Jésus Christ en notre temps, ainsi qu'à l'homme rempli de l'Esprit Saint. Avec lui nous pensons aux grands nombres de bienheureux et de saints qu'il a proclamés et qui nous donnent la certitude que la promesse de Dieu ainsi que sa mission aujourd'hui encore ne tombent pas dans le vide".
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mercredi, 20 avril 2011
Une confession sincère ...
... est un moyen efficace pour vivre avec joie le triduum pascal et goûter déjà le bonheur sans fin de la résurrection de Pâques. Le recours à la confession individuelle en allant rencontrer un prêtre, vivre le sacrement du pardon, est le vraie cadeau de Pâques, comme une résurrection anticipée, toute intérieure.
Déjà Bon Triduum à tous!
(désolé, des problèmes techniques m'empêchent de répondre à vos commentaires)
Ce matin lors de l'audience traditionnelle du mercredi, Benoît a continué à enseigner la foi dans une belle catéchèse dont il a le secret.
Audience générale : Pâques, pour « accueillir la volonté de Dieu »
Benoît XVI explique les rites de la semaine sainte
ROME, Mercredi 20 avril 2011 (ZENIT.org) - « Disposons-nous à accueillir dans notre vie la volonté de Dieu », c'est ainsi que Benoît XVI invite les catholiques à entrer dans les trois jours saints de Pâques, de Jeudi à dimanche.
Benoît XVI a en effet consacré sa catéchèse, à l'audience générale, place Saint-Pierre, ce mercredi, aux célébrations pascale en cherchant à « comprendre l'état d'âme avec lequel Jésus a vécu le moment de l'épreuve extrême, pour saisir ce qui orientait son action ».
« Le critère qui a guidé chaque choix de Jésus durant toute sa vie, indique le pape, a été la ferme volonté d'aimer le Père, d'être un avec le Père, et de lui être fidèle ; cette décision de répondre à son amour l'a conduit à embrasser, en chaque circonstance, le projet du Père, à faire sien le dessein d'amour qui lui est confié et récapituler toute chose en Lui, pour ramener toute chose en Lui ».
Il invite les chrétiens à faire de même : « En revivant le saint Triduum, disposons-nous à accueillir nous aussi dans notre vie la volonté de Dieu, conscients que dans la volonté de Dieu, même si elle semble dure, en opposition avec nos intentions, se trouve notre vrai bien, le chemin de la vie ».
Il confie ces jours-ci à la prière de la Vierge Marie en disant : « Que la Vierge Mère nous guide sur cet itinéraire, et nous obtienne de son Fils divin la grâce de pouvoir consacrer notre vie par amour de Jésus, au service de nos frères ».
Le pape a souligné la grâce spéciale et la tonalité de ces jours saints en partant du Jeudi saint, jour où l'Eglise fait mémoire de l'institution du sacerdoce et de l'eucharistie. « Le Jeudi Saint, a expliqué le pape, chaque communauté diocésaine, rassemblée autour de l'évêque, célèbre la Messe chrismale au cours de laquelle sont bénies les huiles pour les sacrements, signes du salut provenant du mystère pascal. Les prêtres renouvellent aussi leurs promesses sacerdotales ».
Le pape présidera la messe chrismale jeudi matin en la basilique saint-Pierre, à 9 h 30, entouré de son presbyterium romain.
« Le soir, a-t-il rappelé, nous faisons mémoire de la Dernière Cène au cours de laquelle Jésus a institué l'Eucharistie, mémorial de sa Pâque, et a constitué ses apôtres ministres de ce sacrement. »
Le pape célébrera la messe de la Cène du Seigneur à 17 h 30 en sa cathédrale, la basilique du Latran, et il lavera les pieds à 12 prêtres.
« Le Vendredi Saint, a continué le pape, nous célébrons Jésus qui a accepté de mourir sur la croix dans un acte suprême d'amour pour révéler celui qui est l'amour infini. Un regard porté dans la Trinité nous découvre la pleine correspondance entre le vouloir du Père et celui du Fils ».
Ce jour-là, deux célébrations : celle de la Passion, à Saint-Pierre, à 17h, avec la vénération de la Croix et la communion sacramentelle (avec la prédication du Père Cantalamessa), et le Chemin de Croix au Colisée à 21 h 30, en mondiovision.
Le pape a rappelé aussi la tonalité de la veillée pascale : « Le Samedi Saint, nous célébrons la solennelle Veillée pascale, centre de toute l'année liturgique, en annonçant la résurrection du Christ et sa victoire définitive sur la mort ».
Le pape a insisté sur cette dimension baptismale des célébrations : « Faisant mémoire de notre baptême, nous sommes appelés à être des hommes nouveaux dans le Christ ».
Anita S. Bourdin
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Puisqu'il le faut: pénitence!
L'an passé, un journaliste de Panorama avait révélé des pratiques incompatibles avec le sacerdoce de quelques prêtres romains (homosexualité). La suite sort dans un livre à paraître la semaine prochain en français.
Question de timing pour entrer en phase avec la beauté de la béatification de Jean Paul II. Pour lui, la limite imposée au mal est le pardon, la Divine Miséricorde.
Mais le Pape est conscient que la mal est aussi chez quelques ministres de l'Eglise. Il ne cesse de parler de conversion, de pénitence, d'humilité et de vérité. C'est de toujours que l'ivraie et le bon grain grandissent hélas dans le même champ. Sachons cultiver le bon grain.
Si nous aimons le vérité, alors autant qu'elle soit toute entière. Une grande majorité de prêtres sont fidèles, saints, et parviendront à la sainteté, que cela soit comme Jean Paul II, le saint curé d'Ars, le Père Popialusko, le Père Kolbe, le Padre Pio, et tant et tant d'autres connus et inconnus, au Vatican ou dans le monde entier.
Jésus tombe pour la 3ème fois: chemin de croix médité par le Cardinal Ratzinger en 2005
Que peut nous dire la troisième chute de Jésus sous le poids de la croix ? Peut-être nous fait-elle penser plus généralement à la chute de l’homme, au fait que beaucoup s’éloignent du Christ, dans une dérive vers un sécularisme sans Dieu. Mais ne devons-nous pas penser également à ce que le Christ doit souffrir dans son Église elle-même ? Combien de fois abusons-nous du Saint-Sacrement de sa présence, dans quel coeur vide et mauvais entre-t-il souvent ! Combien de fois ne célébrons-nous que nous-mêmes, et ne prenons-nous même pas conscience de sa présence ! Combien de fois sa Parole est-elle déformée et galvaudée ! Quel manque de foi dans de très nombreuses théories, combien de paroles creuses ! Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! Que de manques d’attention au sacrement de la réconciliation, où le Christ nous attend pour nous relever de nos chutes ! Tout cela est présent dans sa passion. La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le coeur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri : Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25).
PRIÈRE
Souvent, Seigneur, ton Église nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Et dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sales de ton Église nous effraient. Mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! C’est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes. Prends pitié de ton Église : en elle aussi, Adam chute toujours de nouveau. Par notre chute, nous te traînons à terre, et Satan s’en réjouit, parce qu’il espère que tu ne pourras plus te relever de cette chute ; il espère que toi, ayant été entraîné dans la chute de ton Église, tu resteras à terre, vaincu. Mais toi, tu te relèveras. Tu t’es relevé, tu es ressuscité et tu peux aussi nous relever. Sauve ton Église et sanctifie-la. Sauve-nous tous et sanctifie-nous.
Tous:
Pater noster, qui es in cælis:
sanctificetur nomen tuum;
adveniat regnum tuum;
fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobis hodie;
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
et ne nos inducas in tentationem;
sed libera nos a malo.
Eia, mater, fons amoris, me sentire vim doloris fac, ut tecum lugeam. |
Daigne, ô Mère, source d'amour, me faire éprouver tes souffrances pour que je pleure avec toi. |
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mardi, 19 avril 2011
Journée spéciale pour Asia Bibi
Asia Bibi, la jeune femme condamnée à mort pour blasphème et incarcérée à Sheikupura (Punjab) remercie la Fondation Masihi et tous ceux qui prieront pour elle dans le cadre de la « Journée spéciale de Prière » du 20 avril, date à laquelle l’ensemble des communautés chrétiennes du monde est invité à se souvenir d’Asia Bibi et des victimes innocentes de la loi sur le blasphème.
"Je suis reconnaissante à la Fondation Masihi d’avoir organisé un pareil événement qui me donne un espoir pour vivre. Je me sens aimée de l’Eglise catholique et de toutes les communautés chrétiennes du monde. Je suis fière d’être la fille d’une communauté si aimante et miséricordieuse".
23:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Une nébuleuse mal informée
Un-inventaire-douloureux ( les points ci-dessous reprennent très brièvement les arguments de cet inventaire chaotique ).
1. Le droit canon de 1983 n'abolit en rien l'état clérical. Le terme Peuple de Dieu remonte à l'Ancien Testament. Le peuple n'est pas à prendre dans un sens politique ou démocratique.
2. Le dialogue oecuménique consiste à se parler. La Bible est une des bases communes avec la tradition protestante. Le culte de la Parole est possible avec les protestants, mais pas le partage de la sainte communion.
3. Un Catholique ne peut pas communier à la Cène protestante, ni un prêtre, ni un évêque. Le Pape Jean Paul II n'a jamais encouragé cela.
4. Marcel Lefebvre avait signé la déclaration sur la liberté religieuse. La laïcité ne veut pas dire le refus du catholicisme. Il faut distinguer le laïcisme de la laïcité qui est d'origine chrétienne.
5. Comme homme, le Pape peut parler avec un bouddhiste, il n'y a aucun culte en commun. Si on n'ose plus parler avec les autres, autant rester chez soi. Si Saint François parlait aux animaux, combien plus nous pouvons parler à tous les hommes.
6. Désirer l'Unité est la base de la prière de Jésus: qu'ils soient un. Mais une conférence d'évêque ne peut pas juridiquement imposer des décisions contraires au Magistère.
7. Pierres Vivantes n'est qu'un catéchisme, ce n'est pas toute la foi de l'Eglise. Nous croyons en l'Eglise, une sainte catholique et apostolique. Le catholicisme n'est pas la religion du livre, mais du Logos, Parole vivante, le Verbe fait chair.
8. Le Cardinal Höfner n'a certainement pas écrit cela. Un catholique a le devoir de faire baptiser et instruire ses enfants dans la foi catholique. C'est le marketing de l'Eglise, qui est convaincu de la valeur inestimable de la foi catholique reçue des Apôtres.
9. Le Cardinal Ratzinger n'est pas à interpréter en ce sens. D'ailleurs cette citation n'est pas exacte. L'Eglise enseigne que le salut vient de Jésus Christ, unique sauveur de tous les hommes. La Tradition de l'Eglise parle depuis des siècles des semences du Verbe contenues dans la Création. Donc les autres traditions religieuses, les Juifs et l'islam ont des éléments de salut qui dérivent du Christ. Relire la déclaration de « Dominus Jesus » de l'an 2000. Celui qui sans faute de sa part ingnore le Christ peut être sauvé en suivant sa conscience droite.
10. L'Alliance de Dieu avec les Juifs n'est pas abolie, c'est un fait. L'Alliance est simplement portée à son universalité comme la même ancienne Alliance le prévoit. YHWH annonce un "autre Moïse". Relire Jésus de Nazareth du Cardinal Ratzinger ou Benoît XVI.
11. L'Eglise demande la possibilité de construire des églises en terre d'islam, ceci au nom de la réciprocité. C'est la liberté de culte que l'Etat doit reconnaître.
12. Le Pape Jean Paul II n'a pas dit que nous avions la foi dans le même Dieu, mais que nous partagions la foi en un Dieu unique. Cela ne veut pas dire que ce Dieu unique est le même. C'est simplement dire que l'islam est monothéiste. Donc, la phrase "nous avons la même foi en un Dieu unique" est à remettre dans ce contexte. Une phrase sans contexte perd son sens.
13. Le Cardinal Ratzinger a obtenu un accord sur la justification avec les luthériens. Mais pas sur le sacerdoce, l'Eucharistie et le Pape. Qu'un document local y parvienne est de l'ordre du possible, mais n'engage nullement l'Eglise catholique. Les conférences épiscopales ne peuvent se substituer à l'évêque diocésain, à mois que l'unanimité fut déclarée et que cela touche un thème que le Saint Siège laisse au conseil de cette conférence. L'unité de base de l'Eglise est le diocèse, pas les conférences des évêques.
14. Le diable ne sait pas prier... il ne sait que critiquer et mentir. Toute prière authentique vient de Dieu, du Logos qui éclaire toute homme venant en ce monde (Evangile et Prologue de Saint Jean).
15. Le Pape partage une vision positive du dialogue, et heureusement. Mais ce n'est qu'une partie de son enseignement.
16. Saint Jean-Baptiste pourrait parfaitement veiller sur l'islam. Sa devise est "que le Christ grandisse et que je diminue". Ecône considère l'islam comme "satanique", car à la base, tout est dans le catholicisme (ce qui est juste) et rien dans les autres religions (ce qui est faux). Les apsects inacceptables des islams, tels que la lapidation, la sharia, l'infériorité de la femme, le meurtre des infidèles, l'absence de liberté religieuse, sont des graves questions qui ne peuvent avoir l'assentiment de la simple raison humaine.
conclusion: ce sont des sophismes, des idées chocs qui renferment des erreurs, en vue de déstabiliser. Le pouvoir de nuisance de Marcel Lefebvre (et de sa Fraternité) est assez grand, raison de son refus du Concile et qui l'a mené à sortir lui-même de la communion catholique.
Suite à la levée des excommunications (décision miséricordieuse du Pape) un groupe de discussions avec 4 grands théologiens, dont Charles Morerod, dominicain suisse recteur de l'Angélicum et le vicaire général de l'Opus Dei et deux autres théologiens de renoms n'ont semble-t-il pas pu obtenir un accord théologique avec les représentants de la Fraternité. Si eux n'arrivent pas, avec un mandat de Benoît XVI, je ne pourrais faire mieux de mon côté. Il faut reconnaître qu'Ecône ne produit pas des théologiens de grande envergure. Le Cardinal Journet a plaisanté une fois en disant qu'Ecône c'était Port Royal, mais avec le génie en moins...
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La lenteur à croire à la sainteté de Jean Paul II
Certains pensent que la béatification advient trop rapidement. Je pencherais plutôt pour penser que leur compréhension est lente... comme le disait Jésus à ses Apôtres: "comme votre coeur est lent à croire"....
Karol Wojtilà bénissait toujours ses anges gardiens, lorsqu'il les voyait, il voulait dire les services secrets qui le suivaient Ce sont finalement eux que Dieu utilise pour faire tourner les choses à l'avantage du bien.
Lu sous Benoît et Moi:
voici ce que disait Vittorio Messori lors de son dernier entretien hebdomadaire avec Andrea Tornielli (A tavola du 16.4.2011, La Bussola)
- Andrea Tornielli: (..) Nous nous approchons de la date de la cérémonie de béatification de Jean Paul II. Puis-je te demander, brièvement, que penses-tu des critiques qui se sont récemment fait entendre pour la rapidité du processus?
- Vittorio Messori: Je viens de terminer la rédaction du texte de contribution, consacré à ce sujet, pour un supplément qui sera joint au Corriere della Sera du dimanche 8 mai. Papa Ratzinger a été critiqué pour avoir accéléré les travaux, mais au fond, ici, nous nous trouvons en face de la vox populi, vox Dei; nous sommes confrontés à une réputation de sainteté vraiment répandue et populaire. C'est un retour à la proclamation des saints par acclamation populaire et n'oublie pas que si quelques circonstances sont extraordinaires, c'est parce que le personnage était extraordinaire. Crois-moi, le peuple de Dieu ne se plaindra de la rapidité de sa béatification.
Je te fais également remarquer que tout au long de sa vie, Jean-Paul II a été épié et surveillé par les services secrets du régime communiste polonais. Depuis qu'il était un jeune prêtre, il était dans le collimateur de la police secrète et les documents qui le concernaient on été lus attentivement au Vatican aussi. Je pense par exemple à la grande amitié qui a lié Karol Wojtyla à Wanda Poltawska. S'il y avait eu seulement la plus petite, la plus minuscule ombre sur sa vie, elle serait sortie. Au fond, il devient santo subito un peu grâce au KGB polonais, qui a sondé sa vie comme personne d'autre ne pouvait faire sa vie, sans jamais trouver une virgule mal placée.
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Les déçus de Benoît XVI et du Concile Vatican II
A lire de Sandro Magister
On reconnaîtra les deux visions, traditionnalistes et progressistes, qui s'affrontent encore en cette période, comme si l'Eglise était comme coupée en deux; le débat est bien éclairé par le discours de Benoît XVI à la Curie romaine de décembre 2005, où le Saint Père analyse les deux herméneutiques de la rupture et de la continuité. Il me paraît difficile de remettre intellectuellement en cause des documents signés par le Pape, le gardien de la foi, et par plus de 2000 évêques du monde entier, sous l'action de l'Esprit Saint. Le Concile Vatican II fait bien bel et bien partie de la Tradition et demeure la boussole de l'Eglise. Ces textes sont à lire, avec tous les Conciles précédents. Avant de penser au Concile Vatican III, la mission actuelle consiste à les mettre en application. Enfin qu'est-ce que la pastorale sinon de devenir les artisans d'une rencontre entre l'homme et Dieu, entre les âmes et le Sauveur ?
05:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 18 avril 2011
19 avril 2005-19 avril 2011 - Benoît XVI 6 ans de pontificat
Il y a six ans, le 19 avril 2005, après quatre tours de scrutin, les cardinaux réunis pour l’élection du nouveau Pape élisaient le cardinal Joseph Ratzinger, au terme de l’un des conclaves les plus brefs de l’histoire. Le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi venait de fêter trois jours plus tôt ses 78 ans.
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Mgr Vanghelewe dans un lieu tenu secret
Une nouvelle s'était répandue: l'ancien évêque belge se serait échappé d'un couvent en France, lieu assigné par le Vatican pour se soumettre à une thérapie. Or selon le Corriere della Sera, un autre lieu tenu secret hébergerait Mgr Vanghelewe afin qu'il ne puisse pas encore accorder d'autres interviews qui minimiseraient à nouveau ses crimes.
Il faut rappeler ici que la première de ses victimes avait 5 ans lorsque les premiers abus ont commencé. Dans une interviewe dramatique accordée à une télévision flamande, l'ancien prélat avait en outre reconnu des abus contre une seconde victime, également son neveu. Les deux victimes sont des frères de sa propre famille.
La vérité encore possible pour l'Eglise
Les actes ne peuvent pas être poursuivis par la justice civile pour cause de prescription. Selon le droit en vigueur de l'Eglise, rétroactif depuis les mesures adoptées par Benoît XVI la prescription, de 20 ans dès les 18 ans de la victime, peut être levée selon la gravité des circonstances. L'Eglise catholique a donc une législation plus contraignante que la société civile, en vue d'assurer le bien des victimes.
Mgr Léonard prendra la parole sur cette très pénible et douloureuse affaire après la Semaine Sainte.
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Benoît XVI ira sur la tombe du bienheureux Stepinac
Lors de son prochain voyage en Croatie (4-5 juin 2011), Benoît XVI se rendra à Zagreb sur la tombe du bienheureux Stepinac, victime de la persécution communiste. Selon la forte propagande du maréchal Tito, il fut condamné, puis maltraité en prison, pour une soi disant collaboration avec le régime fasciste. Or, le bienheureux a toujours su garder ses distances vis-à-vis des oustachis. Il les traita même durement.
Ordonné évêque à l'âge de 36 ans, il fut un homme exemplaire, fidèle au Saint-Siège, acceptant les tortures psychologiques que le régime communiste lui infligea injustement. Leur but était de créer une société de prêtres asservie au régime de l'Etat et détachée de l'Eglise catholique romaine.
Alojzije Stepinac est né le 8 mai 1898 à Brezarić - proche de Krašić et mourut martyr le 10 février 1960 à Kraši en Croatie, mort provoquée par une maladie rare suite à ces mauvais traitements. Il fut archevêque de Zagreb de 1937 à 1960 et cardinal à partir de 1952.
Autre type de propagande communiste, basée sur la manipulation et le mensonge : Katyn
Merci pour le lien qu'un commentateur suggère.
a) Voici ce qu'il déclarait en chaire lors de la fête du Christ-Roi, le 24 octobre 1942 :un seul Père
"Tous les hommes de toutes les races sont les enfants de Dieu ; tous sans distinction, qu'ils soient tziganes, noirs, européens civilisés, juifs ou fiers aryens, ont le même droit de dire : « Notre Père qui êtes aux cieux ». Pour cette raison, l'Église catholique a toujours condamné, et continue de le faire, toute injustice et toute violence commises au nom des théories de classe, de race ou de nationalité. On ne peut exterminer les tziganes ou les juifs parce qu'on considère qu'ils sont une race inférieure."
b) L'oeuvre de la propagande mensongère
En 1941, l'évêque de Mostar s'appelait Alojzije Misic. Épouvanté par la violence des oustachis dans son diocèse, il interdit à son clergé de donner l'absolution à quiconque avait participé à des massacres de Serbes et, dès l'arrivée de Pavelic au pouvoir, il dénonça à Stepinac "le règne du carnage" qui venait de s'instaurer en Croatie. "Les hommes sont égorgés, assassinés, jetés vivants du haut des falaises, écrivait-il. Dans la ville de Mostar elle-même, ils ont été attachés par centaines, emmenés dans des wagons et tués comme des bêtes." En 1948, la justice de Tito s'abattit sur l'évêque Misic comme elle l'avait fait sur le cardinal Stepinac deux ans auparavant : il fut condamné à onze ans de prison pour collaboration avec l'État oustachi.
17:33 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
dimanche, 17 avril 2011
La haine arosée en Avignon parvient à son but
Un provocateur, à l'attitude pipi-caca, a obtenu ni plus ni moins que ce qu'il recherchait pour sa propre pub: un article de l'AFP. Certaines idées intégristes ont pris l'habitude de tomber dans le panneau de la provocation. Les parents savent pourtant ignorer sagement un sale gamin, bloqué au stade anal, lorsqu'il fait ses petits caprices. Face aux actes de sale petit gosse, les pétitions auraient largement suffit.
23:38 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
Dimanche des Rameaux: Le Prince a parlé
Cela devient un classique, mais le beau et le bien ne peuvent que se répandre. Benoît XVI parle comme un Prince; certes comme Prince des Apôtres, vu qu'il est Pape, mais également comme un Père de l'Eglise, un Saint Ambroise, un Saint Augustin ... un Joseph Ratzinger, tout simplement, lui qui sera sans aucun doute un jour reconnu comme le plus grand théologien de l'Occident depuis Saint Thomas d'Aquin. Extrait de sa brillante et profonde homélie du Dimanche des Rameaux qui marque l'entrée dans la Semaine Sainte, avec l'élévation de la Croix:
"Nous essayons de voler, mais l'apesanteur nous y empêche"
"Depuis toujours, les hommes ont été remplis - et aujourd'hui ils le sont plus que jamais - du désir d'être comme Dieu, d'atteindre eux-mêmes la hauteur de Dieu...
Les Pères de l'Eglise ont dit que l'homme se tient au point d'intersection entre deux champs de gravitation...; la gravité qui nous abaisse et nous éloigne de Dieu. D'autre part il y a la force de gravité de l'amour de Dieu..
L'homme se trouve au milieu de cette double force de gravité et tout dépend de sa fuite du champ de gravitation du mal pour devenir libre de se laisser totalement attirer par la force de gravité de dieu, qui nous rends vrais, nous élève, nous donne la vraie liberté...
La question de savoir comment l'homme peut arriver en haut, devenir pleinement lui-même et vraiment semblable à Dieu a depuis toujours occupé l'humanité.... Celui qui nous élève à la hauteur de Dieu, malgré toute notre misère: Jésus Christ qui, de Dieu, est descendu vers nous, et dans son amour crucifié, nous prend par la main et nous conduit vers le haut".
Voir et écouter Pierre
Les 50 000 fidèles réunient sur la Place Saint Pierre, avec notamment des chants et des banderolles déployées à la fin de l'Angélus pour l'anniversaire du Pape, fêtant hier ses 84 ans, ont montré combien il est aimé. Face à ces gestes d'affection, il demeure toujours humble, même un brin timide, un peu si j'ose cette expression ou cette comparaison, comme une biche qui a passé un long temps à l'intérieur d'une forêt et qui se trouve subitement sur la route, de nuit, face aux feux éblouissant d'une voiture.
Universaliser sa pensée
Si le Cardinal s'était retiré en Allemagne, en retraite comme il l'aurait souhaité, pour écrire des livres, toute sa pensée et son si riche patrimoine intellectuelle seraient restés sans aucun doute moins connus. Elevé par la grâce de Dieu sur le Siège de Pierre, sa théologie, son humililté et le rayonnement de sa foi ont désormais une portée universelle et mondiale. Bien que sa renommé l'était comme Cardinal.
L'art de l'écriture
Jean Paul II, par sa formation en philologie puis son expérience de théâtre lorsqu'il était jeune, avait le génie du geste et de la parole prononcée face aux foules, face aux caméras du monde entier. Il a mis cette force entièrement et totalement pour l'évangélisation, au service de Dieu. Benoît XVI, de part sa formation, puis sa fonction à la Congrégation de la foi durant 23 ans, possède vraiment l'art de l'écriture. Reprendre ses livres, ses homélies largement disponible par internet, lors des temps de prières qui meublent la vie de tous chrétiens, seul à seul avec le Seigneur, est une vraie nourriture pour l'âme. Il renforce enfin l'intelligence de la foi de la génération des JMJ, de Jean Paul II. Encore bon anniversaire très Saint Père.
13:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |