Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 20 avril 2011

Puisqu'il le faut: pénitence!

L'an passé, un journaliste de Panorama avait révélé des pratiques incompatibles avec le sacerdoce de quelques prêtres romains (homosexualité). La suite sort dans un livre à paraître la semaine prochain en français.

Question de timing pour entrer en phase avec la beauté de la béatification de Jean Paul II. Pour lui, la limite imposée au mal est le pardon, la Divine Miséricorde.

Sans-titre5.jpgMais le Pape est conscient que la mal est aussi chez  quelques ministres de l'Eglise. Il ne cesse de parler de conversion, de pénitence, d'humilité et de vérité. C'est de toujours que l'ivraie et le bon grain grandissent hélas dans le même champ. Sachons cultiver le bon grain.

Si nous aimons le vérité, alors autant qu'elle soit toute entière. Une grande majorité de prêtres sont fidèles, saints, et  parviendront à la sainteté, que cela soit comme Jean Paul II, le saint curé d'Ars, le Père Popialusko, le Père Kolbe, le Padre Pio, et tant et tant d'autres connus et inconnus, au Vatican ou dans le monde entier.

Jésus tombe pour la 3ème fois: chemin de croix médité par le Cardinal Ratzinger en 2005

Que peut nous dire la troisième chute de Jésus sous le poids de la croix ? Peut-être nous fait-elle penser plus généralement à la chute de l’homme, au fait que beaucoup s’éloignent du Christ, dans une dérive vers un sécularisme sans Dieu. Mais ne devons-nous pas penser également à ce que le Christ doit souffrir dans son Église elle-même ? Combien de fois abusons-nous du Saint-Sacrement de sa présence, dans quel coeur vide et mauvais entre-t-il souvent ! Combien de fois ne célébrons-nous que nous-mêmes, et ne prenons-nous même pas conscience de sa présence ! Combien de fois sa Parole est-elle déformée et galvaudée ! Quel manque de foi dans de très nombreuses théories, combien de paroles creuses ! Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! Que de manques d’attention au sacrement de la réconciliation, où le Christ nous attend pour nous relever de nos chutes ! Tout cela est présent dans sa passion. La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le coeur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri : Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25).

PRIÈRE

Souvent, Seigneur, ton Église nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Et dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sales de ton Église nous effraient. Mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! C’est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes. Prends pitié de ton Église : en elle aussi, Adam chute toujours de nouveau. Par notre chute, nous te traînons à terre, et Satan s’en réjouit, parce qu’il espère que tu ne pourras plus te relever de cette chute ; il espère que toi, ayant été entraîné dans la chute de ton Église, tu resteras à terre, vaincu. Mais toi, tu te relèveras. Tu t’es relevé, tu es ressuscité et tu peux aussi nous relever. Sauve ton Église et sanctifie-la. Sauve-nous tous et sanctifie-nous.

Tous:

Pater noster, qui es in cælis:
sanctificetur nomen tuum;
adveniat regnum tuum;
fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobis hodie;
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
et ne nos inducas in tentationem;
sed libera nos a malo.

Eia, mater, fons amoris,  
me sentire vim doloris    
fac, ut tecum lugeam.  
Daigne, ô Mère, source d'amour,
me faire éprouver tes souffrances
pour que je pleure avec toi.

Commentaires

Que c'est bien écrit Mon Père!

Au sujet du livre, je suis partagée quant à l'utilité d'un tel ouvrage car si d'un côté cela décrit une réalité, à mon sens cela ne fait qu'hatiser l'aversion qu'ont certaines personnes vis à vis de l'Eglise à cause de quelques brebis très égarées qu'il y a en son sein. A mon avis ce livre peut vraiment éloignés des gens de la Foi et de Dieu. Ne pas nier et dénoncer les pratiques scandaleuses de certains prêtres ou relegieux c'est une bonne chose. Mais détailler ces pratiques dans un livre à quoi cela sert-il?...

Écrit par : Francine | mercredi, 20 avril 2011

Les commentaires sont fermés.