Appel pour la paix en Libye et Côte d'Ivoire

CITE DU VATICAN, 6 AVR 2011 (VIS). Après la catéchèse, Benoît XVI a indiqué continuer de suivre avec appréhension le sort dramatique des populations ivoirienne et libyenne: "J'espère que le Cardinal Turkson, que j'ai chargé de porter ma solidarité en Côte d'Ivoire puisse y entrer. Je prie pour les victimes et exprime ma solidarité à tous ceux qui souffrent. La violence et la haine étant toujours une défaite, lance un nouvel appel aux parties en cause pour un cessez le feu, pour un dialogue et la fin du massacre".

Un jeune saint patron des enfants et adolescents ?

Bernhard Lehener, sans doute le futur saint patron des enfants et des adolescents du monde :

"Le Serviteur de Dieu Bernhard Lehner de Herrngiersdorf (1930-1944)

A lire

«Le petit Bernhard», comme il est appelé affectueusement par ses nombreux admirateurs, est né le 4 Janvier 1930 ; il était le fils d'un charpentier de Herrngiersdorf en Basse-Bavière, près de Ratisbonne.

Aimer les musulmans

Cette photo est a remettre dans son contexte, soit une rencontre privée. Si on sort de là, alors la communication n'est plus possible. Aussi, laissons ce geste là où il a été posé, afin d'exprimer, de communiquer , à mon avis, la paix et l'amour envers les musulmans. Dans cet petit article, j'essaie de comprendre comment les musulmans ont reçu cette affection venant du Pape. Il a aussi marqué un grand respect envers le dieu des musulmans. Si on prend la peine de comprendre, on évite alors tout relativisme et tout syncrétisme. Voilà pourquoi je pense que Jean Paul II ne l'aurait pas fait en public, car le contexte est totalement différent. Enfin, pour certaines personnes qui ont observé la photo, il ne s'agit pas d'un baiser, mais d'un geste de vénération, plein de respect envers les musulmans.

En lisant le livre de Magdi Cristiano Allam "Europa cristiana libera"*, j'ai encore mieux compris comment les musulmans ont pu interpréter le geste de Jean Paul II embrassant le coran. Il faut en convenir, nous européens pensons d'abord avec la raison en cherchant la vérité. Or nos frères en humanité, les musulmans, sont peut-être plus sentimentaux et moins rationnels. 

L'islam: la religion du livre

Voici ce qu'écrit Magdi Cristiano sur le coran: "en premier lieu, il y a une différence radicale entre le christianisme, qui est la religion du Dieu qui se fait homme et qui s'incarne en Jésus (incarna), et l'islam, qui est la religion du Dieu qui s'est fait "texte" et qui devient "papier" (incarta). Alors que le christianisme se fonde sur le fait historique de la venue et du témoignage de Jésus, l'islam vénère le coran comme une oeuvre incréée égale à Dieu, un tout un avec Dieu".

Aussi, le christianisme n'est pas une religion du livre, alors que l'islam oui.

Comprendre l'autre

La communication consiste à se préoccuper de la manière dont un message sera reçu. Si nous essayons de faire l'effort d'aller vers l'autre, de le comprendre, de se mettre à la place de l'autre, qui est le propre de l'amour, alors le geste de Jean Paul serait perçu par nos frères musulmans comme un geste d'amour envers eux et un acte d'amour envers le Dieu Unique. Aussi, pour eux, ils verront alors Jean Paul II comme un homme de paix, d'amour, et de non violence, un homme de Dieu. Brûler le coran serait comme immoler Allah, ce qui est un acte de haine et de violence pour eux.

L'attitude envers l'islam est de dire "non à l'islam; oui aux musulmans." Ce qui caractérise un chrétien, c'est bien l'amour.

Aimer les musulmans

Voici ce qu'une femme musulmane convertie au christianisme écrit (même livre): "finalement, je voudrais lancer une dernière invitation aux chrétiens: continuez d'aimer les musulmans, critiquez là où l'islam est mauvais, par contre prenez par la main les musulmans parce que à l'intérieur des chrétiens demeure Jésus qui au-dessus de tout, et qui est bien plus grand qu'une seule de nos petites pensées. Il est vital d'aimer, car eux ne connaissent pas la vérité: ainsi, ils pourrant la connaître au travers de nous, les chrétiens. Il est beau, trop beau de connaître Jésus. Merci Jésus!"

* Magdi Cristiano Allam, Europa cristiana libera, Ed. Mondadori, 2009.

 

Le futur bienheureux Jean Paul II gazouille en conférence de presse

La béatification aura un lien sur Twitter (to twitt: gazouiller en anglais)

Express News:

- la différence entre la béatification et la canonisation: la canonisation engage l'infaillibilité du Pape.

- trois témoins parleront du futur bienheureux le samedi soir 30 avril: le Cardinal Dziwicz (ancien secrétaire de Jean Paul), le docteur Navarro Valls ( ancien porte-parole de Jean Paul II) et Soeur Marie Simon Pierre (bénéficaire du miracle obtenu à travers l'intercession du futur bienheureux).

- pour les jeunes, Twitter, I-Phone, I-Pad, Facebook et Youtube seront largement utilisés avec la possibilité de voir en streaming la béatification. Un programme sentinelles numériques est en place avec Facebook (Pope2You).

- le président de la Pologne fera partie de la délégation officielle. Les délégations des autres pays n'ont pas encore été annoncées officiellement.

- plus de 500 volontaires seront de piquet pour guider les pélerins. 300 000 officiellement, mais cela dépasse toujours les prévisions! 14 écrans géants sont prévus.

- 450 journalistes sont déjà accrédités auprès de la Salle de presse du Saint-Siège. Mais la liste va s'allonger.

- une photo officielle, ou une tenture au balcon de Saint Pierre, sera comme de coutume recouverte par un tissu, qui sera relevé au moment solennel de la béatification pour dévoiler le visage du bienheureux Jean Paul II. Le suspens demeure entier, car rien ne fut révélé....

- la date de la fête du bienheureux Jean Paul II sera rendue publique par Benoît XVI le 1er mai.

- la béatification garde, pour des raisons historiques, une dimension locale, soit le diocèse de Rome, mais une messe du bienheureux Jean Paul II pourra être célébrée dans tous les diocèses du monde dès le 2 mai 2011. Une demande du Cardinal vicaire de Rome Mgr Valini a été faite au Pape pour rendre la mémoire obligatoire. Des lectures ont été choisies en fonction de la vie de Karol Wojtilà et des prières pour la messe ont été composées pour cette liturgie.

- La canonisation a une ampleur mondiale et universelle, et celle de Jean Paul II devrait suivre son cours normalement, bien qu'assez rapidement. Un second miracle doit être approuvé . Le Pape en faisait durant son vivant, et plusieurs sont advenus par son intercession, surtout pour les familles et les femmes désirant des enfants ....

CITE DU VATICAN, 5 AVR 2011 (VIS).

Ce matin a été présenté à la presse les préparatifs et le programme de la béatification de Jean-Paul II. Ont pris la parole le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire général pour le diocèse de Rome, le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, l'Abbé Caesar Atuire, Administrateur délégué de l'Opera Romana Pellegrinaggi, Mgr.Agostino Balini, Directeur du service liturgique du Vicariat, et l'Abbé Walter Insero, Responsable de la communication du Vicariat.
 
  Tout d'abord,le Cardinal Vallini a présenté le programme détaillé des cérémonies, insistant sur le caractère très particulier d'une béatification "qui reflète la riche personnalité du nouveau bienheureux, mais aussi son impact sur la vie diocésaine locale et celle du monde:
 
1. Samedi 30 avril: la veillée de prière au Circo Massimo (de 20 h à 22 h 30') se compose de deux moments, d'abord une évocation du message et des gestes accomplis par Jean-Paul II, suivie d'une procession derrière l'icône de Marie, Salus Populi Romani, accompagnée des délégations des paroisses et aumôneries. Ensuite s'exprimeront certains de ses proches collaborateurs comme le Cardinal Stanislaw Dziwisz ou M.Joaquín Navarro-Valls, et Soeur Marie Simon-Pierre, dont la guérison miraculeuse a ouvert la voie à la béatification. Cette première partie se conclura par l'hymne Totus Tuus composé pour le jubilé sacerdotal de Jean-Paul II. La seconde partie consistera en une méditation des mystères lumineux du Rosaire, ajouté par le bienheureux Pape. Le Cardinal Vicaire tracera son portrait spirituel et pastoral avant le chapelet, récité en liaison avec les divers sanctuaires mariaux. Chacun des mystères sera lié à une intention de Jean-Paul II. A Cracovie-Lagniewniki (Pologne) le thème sera la jeunesse, à Kawekamo-Bugando (Tanzanie) la famille, à Beyrouth-Harissa (Liban) l'évangélisation, à México-La Guadalupe (Mexique) la paix des peuples, à Fatima (Portugal) l'Eglise. Enfin, Benoît XVI donnera sa bénédiction depuis le Vatican. Les églises suivantes resteront ouvertes toute la nuit: Ste.Agnès in Agone (place Navona), St.Marc au Campidoglio, Ste.Anastasie, le St.Nom de Jésus (place Argentina), Ste.Marie in Vallicella, St.Jean des Florentins, St.André della Valle et St.Barthélémy en l'Ile.
 
2. Dimanche 1 mai: messe de béatification, en ce dimanche de l'octave de Pâques dit de la divine miséricorde. A 9 h Place St.Pierre préparation, à 10 h célébration présidée par le Pape. La messe sera précédée par un chapelet de la divine miséricorde, dévotion introduite par sainte Faustina Kowalska et près appréciée par Jean-Paul II. Il s'achèvera par une invocation et le chant Jezu ufam Tobie.
 
3. Lundi 3 mai: messe d'action de grâces, à 10 h 30' Place St.Pierre, présidée par le Cardinal Secrétaire d'Etat. Première messe célébrée en honneur du bienheureux Jean-Paul II, elle sera animée par les choeurs diocésains de Rome et Varsovie, et l'orchestre symphonique de Wadowice.
 
  Le P.Lombardi a indiqué que, vendredi 29 avril, la dépouille d'Innocent XI sera transféré de la chapelle St.Sébastien de la Basilique vaticane à l'autel de la Transfiguration, pour laisser place à celle de Jean-Paul II, transféré des Cryptes. Le cercueil, qui ne sera pas ouvert, sera exposé le dimanche matin devant l'autel de la Confession. Achevée la messe de béatification, le Saint-Père et les Cardinaux concélébrants iront se recueillir devant le cercueil de Jean-Paul II. Après quoi le public sera autorisé à entrer dans la basilique.
 
  Puis l'Abbé Insero a présenté les Sentinelles numériques, qui proposeront les parole de Jean-Paul II lors de la Journée mondiale de la jeunesse de Rome (2000): "Je vous en vous les sentinelles de l'aube". Le portail Pope2You du Conseil pontifical pour les communications sociales permettra l'envoi de cartes postales électroniques avec des phrases choisies des discours aux jeunes en diverses langues. Elles pourront servir de billet d'invitation à venir à Rome pour la béatification. Sur le même portail il sera possible de suivre les différentes cérémonies. L'initiative, conduite en collaboration avec Radio Vatican, le Centre de Télévision et le Conseil pontifical, est animée par un groupe de volontaires romains et de séminaristes qui proposent des traductions.

De la prière des défunts à l'intercession des bienheureux

Du Pape Jean Paul II à la prière pour son salut

Dans son testament Karol Wojtilà avait demandé des prières. Lors de la première messe après son départ vers le ciel, le 3 avril 2005 on ne priait plus pour l'Eglise "en union avec notre Pape Jean Paul," mais "en union avec le collège des cardinaux et notre évêque... ". Lors de l'élection de Benoît XVI, il devenait le digne héritier de Pierre, le successeur de Pierre.

De la prière pour à la prière à ....

On priait alors pour Jean Paul II dans la partie de la messe, la canon, réservée pour les défunts. Dès le 1er mai 2011, toute l'Eglise ne priera plus pour Jean Paul II, qui est de connaissance certaine au ciel, mais priera Jean Paul, dans le canon de la messe qui prie avec la Vierge, Saint Joseph, les Apôtres, tous les saints, dont le bienheureux Jean Paul II.

"Celui qui croit n'est jamais seul" Benoît XVI

C'est cela au fond la béatification. Une enquête minutieuse a été menée par l'Eglise, qui arrive à un jugement, et qui demande à Dieu ce qu'il en pense. Dieu répond par un miracle. L'Eglise alors lit cet événement comme une réponse de Dieu. Il donne sa réponse à l'Eglise. Jean Paul II est au ciel et il nous aide.

 

Il suffit de voir la file des pélerins qui chaque jour se rendent sur sa tombe en quête de lumière, d'une aide  ou d'une grâce particulière. Un bienheureux est désormais dans la vision béatifique, il voit Dieu face à face, et nous donne un coup de main dans notre marche vers la sainteté, vers le ciel.

 

A l’Angélus, Benoît XVI évoque la figure de Jean-Paul II, ‘grand pape et témoin du Christ’

par Agence I.Media, dimanche 3 avril 2011, 12:12

 

Lors de la prière de l’Angélus du 3 avril 2011, au lendemain du 6e anniversaire de la mort de Jean-Paul II (1978-2005) et à moins d’un mois de sa béatification, Benoît XVI a évoqué la figure de son prédécesseur. Il a affirmé qu’il voyait en lui un “grand pape“ et un “témoin du Christ“.

Place Saint-Pierre, devant des milliers de pèlerins, le pape a récité la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements et expliqué que, cette année, il n’avait pas célébré de messe publique en mémoire de son “bien-aimé prédécesseur“ en raison de sa toute prochaine béatification, le 1er mai.

“Alors que nous nous préparons à la fête de Pâques à travers le chemin du Carême, a ensuite affirmé Benoît XVI, nous nous approchons aussi avec joie du jour où nous pourrons vénérer en tant que bienheureux ce grand pape et témoin du Christ, et nous confier plus encore à son intercession“. C’est en présence de plusieurs centaines de milliers de fidèles que Benoît XVI, le 1er mai prochain, présidera la messe de béatification de son successeur, au Vatican.

Dans la soirée du 2 avril 2011, à l’heure à laquelle était mort Jean-Paul II 6 ans plus tôt, quelques centaines de fidèles, dont de nombreux Polonais, s’étaient réunis place Saint-Pierre. Ils avaient prié et chanté ensemble sous les fenêtres de l’appartement pontifical.

Sur les ondes de Radio Vatican, le 2 avril, un prélat particulièrement proche du pape défunt, le cardinal Angelo Comastri, a invité à reconnaître que “le peuple de Dieu“, au moment même de la mort du pape polonais, avait eu “la certitude qu’un saint était monté au ciel“. Selon le vicaire du pape pour l’Etat de la Cité du Vatican, la béatification de Jean-Paul II sera l’occasion de confirmer “la perception du peuple de Dieu (…) par un acte solennel et officiel du saint-père“.

“Aujourd’hui, depuis le ciel, Jean-Paul II protège son successeur et le soutient pour les défis auxquels l’Eglise doit faire face“, a aussi affirmé le cardinal Comastri, ajoutant que le ‘N’ayez pas peur’ lancé par le pontife polonais au début de son pontificat en octobre 1978 était encore adressé à Benoît XVI, “en cette période dramatique de l’histoire, une époque où la mer de l’histoire semble vraiment traverser la tempête“.

AMI

Andrea alla Stampa

Le vaticaniste Andrea Tornielli a quitté, après 15 ans de collaboration "Il Giornale" propriété de la famille Berlusconi pour reprendre et poursuivre son activité à "La Stampa", en main de la famille Agnelli et la FIAT. Le père du bienheureux Pier Gorgio Frassati,patron de la jeunesse, des sportifs et des JMJ, y a travaillé au début du siècle.

Désormais, son blog est http://www.andreatornielli.it/

Et oui, FIAT, Berlusconi ... l'information n'est pas objective, bien qu'elle puisse être vraie. Un média est aussi une entreprise avec des objectifs et un regard spécifique sur le monde et l'actualité. Donc l'objectivité n'existe pas, seule une interprétation du monde nous est donnée. Pourtant, le journaliste est un chasseur de vérité.

Jean Paul II, Navarro Valls et Piotr Studnicki, interview exclusive

Dialogue et prière pour la PAIX

Le pape convoque les religions à une journée de ‘dialogue et de prière pour la paix’ à Assise le 27 octobre (Bref).

Benoît XVI, qui avait annoncé en janvier 2011 qu’il projetait de se rendre à Assise (Italie) 25 ans après la rencontre interreligieuse organisée par Jean-Paul II (1978-2005) dans la ville de saint François y a convoqué le 27 octobre une ‘Journée de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde’. Dans un communiqué publié le 2 avril, le Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué que le pape y invitait “les frères chrétiens des diverses confessions, les représentants des traditions religieuses du monde“ et “tous les hommes de bonne volonté“.

Cette 4e rencontre interreligieuse présidée à Assise par un pape - après celles de 1986, 1993 et 2002 -, aura comme thème : “Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix“, a indiqué le Saint-Siège. Comme lors de la rencontre organisée à Assise en janvier 2002 après les attentats terroristes de septembre 2001 aux Etats-Unis, les participants seront invités à partir de Rome, avec le pape, en train.   Alors que plusieurs critiques sont récemment arrivées des rangs les plus traditionnels de l’Eglise catholique sur les risques de syncrétisme lors de cette rencontre interreligieuse, le Vatican a annoncé un simple “temps de silence (…) pour la prière et la réflexion de chacun“.

Par : Agence I.Media

There be Dragons bientôt en français: "Tu trouveras des dragons"

"Tu trouveras des dragons"

 

Le film de R. Joffé sur Josemaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, attendu prochainement en France, est déjà sorti en Espagne. Malgré ses limites, il permet de rappeler les martyrs catholiques de la guerre d'Espagne, et des épisodes terrifants. 

A lire sous Benoît et moi

Massimo Introvigne: précisions

Le sociologue italien Massimo Introvigne a publié en 2010 aux éditons San Paolo un excellent livre sur les  prêtres pédophiles ou "Preti Pedofili". Il sera donc traduit en français. aux éditions Saint Augustin  encore ce printemps. Excellente lecture à recommander.

Dans la jaquette du livre, je lis en italien: "De la triste réalité des prêtres pédophiles, Introvigne distinguent pourtant l'amplification de leurs nombres aux travers de statistiques bâclées....".

Aussi il est bien question, dans l'argumentation, de statistiques. Cet excellent sociologue a parlé justement de panique moral pour expliquer cette énorme amplification qui a jetée sur tous les prêtres une ombre terrible qui dure encore. Certains ont toutefois utilisé faussement ce juste argument pour relativiser les faits et accuser les médias.

Je me suis simplement permis de préciser, qu'à mon avis, il est mieux de parler, en tout premier lieu, de l'intégrité morale et du coeur de Benoît XVI dans sa rencontre avec les victimes. Ce sont elles qui ont la priorité absolue. L'argument statistique, même vrai, n'est à mon avis pas "convaincant" et approprié. Car un seul cas, un seul enfant blessé est de trop. Le Pape ne s'est jamais senti d'ailleurs sous attaques, car c'est lui qui a soulevé le lièvre. Lors d'un accident, le coeur va vers les victimes. C'est une réaction naturelle. On ne parle pas de statistiques ou d'attaques.

A mon avis, Massimo Introvigne, qui est sociologue, se porte peut-être justement plus sur les attaques et sur les statistiques, ce qui n'est pas à mon avis la priorité. Ce sont les victimes.

C'est vrai qu'une campagne a consisté à salir et à jeter de la boue sur la blancheur de Benoît XVI alors que c'est le dernier qui peut être critiqué. Ce fut de la calomnie grave, aussi médiatique, un cas de panique moral. Quelle souffrance pour lui, alors qu'il est une partie de la solution pour faire justement la vérité. Celui qui fait la vérité vient à la lumière a dit le Christ.

Sans rejeter nullement l'analyse de Massimo Introvigne, qui est justement sociologique, je partage par contre plus pleinement l'approche ou l'avis du Pape lorsqu'il écrit dans son livre "Lumière du Monde":

"Il était évident que l'action des médias ne fut pas guidée seulement par la pure recherche de la vérité, mais qu'il y eut aussi un certain contentement à mettre l'Eglise au pilori, si possible, pour la discréditer. Et cependant, il était nécessaire qu'une chose soit claire: tant qu'il s'agit de mettre en lumière la vérité, nous devons être reconnaissants. La vérité, unie à l'amour correctement entendu, est la valeur numéro une. Et puis, les médias n'auraient pas pu donner ces compte-rendus si dans l'Eglise elle-même le mal n'avait pas été présent. C’est seulement parce que le mal était dans l'Eglise, que les autres ont pu se retourner contre elle" (traduit de l'italien, je n’ai pas l’édition en français).

Aussi, je ne pense pas que la contre attaque envers les médias, ou l'usage des statistiques, soient une réponse appropriée. C'est avant toute chose la vérité, le pardon, l'humilité, la compassion, la pénitence qui vont nous permettre de sortir de cette perte énorme de crédibilité. L’Eglise est une force morale et elle fut touchée par  une forme de mensonge et de dissimulation. Les médias ont donc aidé l'Eglise à mettre la lumière. Aussi pensons d'abord aux victimes, comme le fait l'Eglise et tout coeur touché, et puis l'Eglise ira de l'avant tout naturellement, avec la grâce de Dieu, car elle est Sienne.

J'espère ici que le commentaire de mon confrère aura trouvé une juste réponse. Car la divergence se situe, ou se situait, entre mon cher confrère et nos commentaires, pas entre le Pape et Introvigne. Ce dernier a certes une approche sociologique, mais cela n'est pas une divergence, mais simplement un angle de vue différent sur une même réalité. Les deux regards convergent.

N.B. Panique moral

La panique morale est un concept anglo-saxon d'origine nord-américaine ("moral panic"), sans équivalent exact en français, qui désigne une réaction disproportionnée de certains groupes face à des pratiques culturelles ou personnelles, souvent minoritaires, jugées "déviantes" ou dangereuses pour la société. En français, les notions les plus proches de la "panique morale" sont ceux de croisade morale, de vindicte populaire, de lynchage médiatique ou de cirque médiatique.

Avortement: une réalité naturellement connue

On se souvient du meurtre de l'épouse d'un policier au Tessin. Tout le monde fut choqué, car en plus la femme était enceinte de quelques semaines.

Même constat pour l'épouventable meurtre d'une femme enceinte à Genève (lire Le Temps). Notre esprit est spontanément porté à reconnaître, quelque chose en plus, une réalité aggravante.

"En raison de la «gravité particulière» de cette affaire et du concours entre infractions (assassinat, atteinte à la paix des morts et interruption de grossesse), c’est une peine privative de liberté à vie qui a été prononcée. 

Le procureur Yves Bertossa, qui avait requis ce maximum, souligne que les juges n’ont fait qu’appliquer la loi dans toute sa rigueur. «Vu l’atrocité des crimes commis, c’était la seule issue envisageable. Il n’y avait pas d’autre réponse sociale possible.»

Nous le reconnaissons naturellement: deux personnes furent sauvagement tuées, et l'assassinat, l'atteinte à la paix des morts et l'interruption de grossesse sont des réalités, des crimes, intimement liées. Il suffit de lire  la parenthèse (assassinat, atteinte à la paix des morts et interruption de grossesse).

L'homme est donc capable de connaître la vérité.

Jean Paul II: question à Joaquin Navarro Valls

Ordination sacerdotale du jeune abbé Joseph Ratzinger

Alors que le Saint Père fêtera ses 60 ans de sacerdoce le 29 juin prochain (avec son frère), une vidéo exceptionnelle de son ordination sacerdotale est publiée par Gloria TV.

29 juin 1951 cathédrale de Freising.
Michael von Faulhaber, cardinal archevêque, ordonna une quarantaine de prêtres.

Les francophones et les français pour le bienheureux Jean Paul II

Programme de la béatification de Jean-Paul II pour les francophones

À l'occasion de la béatification de Jean-Paul II, la communauté chrétienne française de Rome propose un accueil spécifique dans les cinq églises françaises de de la Ville éternelle

Lire le programme

Un site: www.accueil-beatification-jpii.org

 Sur Facebook

Travail de licence en communication: un gros effort...

photo prise ce matin mercredi 30 mars à Rome

(derrière, l'Université de la Sainte Croix)

Je suis actuellement en train de rédiger le travail de licence en communication sur le thème de la salle de presse du Saint-Siège comme source d'information pour l'Assemblée Spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques (10-24 octobre 2010). 

Aussi je fais de mon mieux pour alimenter le blog. Merci de votre patience et de vos visites.

En tout cas ce n'est pas une vie de chien, tout le contraire, c'est passionnant, mais un peu de repos fait parfois du bien!

 

Les prêtres des premiers siècles vivaient le célibat

Les prêtres des premiers siècles, mariés ou célibataires, vivaient le célibat. C'est une recherche archéologique et historique qui le démontre, tout cela pour vivre le don même du Christ.

Libye: pas de paix sans pardon

Libye : Mgr Mennini demande une feuille de route pour rétablir la paix

Début de la conférence internationale sur la Libye à Londres

ROME, Mardi 29 mars 2011 (ZENIT.org) - Alors qu'une conférence internationale sur la Libye a été convoquée ce mardi dans la capitale britannique par le Premier ministre David Cameron, le nonce apostolique à Londres qui représente le Saint-Siège à cette conférence a souhaité la mise en place d'une feuille de route pour rétablir au plus vite la paix dans le pays.

Dans une courte interview à Radio Vatican, Mgr Antonio Mennini a rappelé l'importance d'atteindre l'objectif fixé par le pape lors de l'angélus du dimanche 27 mars. Il faut chercher, « le plus rapidement possible, la fin des conflits armés pour pouvoir commencer à penser à une ‘feuille de route' qui rétablisse non seulement la paix en Libye mais qui signifie aussi la reprise d'une vie normale et civile pour toute la population libyenne, sans exception ni d'appartenances idéologiques, politiques ni même religieuses et ethniques », a-t-il affirmé.

La priorité, a poursuivi Mgr Mennini, est « la défense des personnes victimes d'abus, d'injustices, d'attaques et de violences ». Il a aussi évoqué l'importance « d'établir un programme destiné non seulement à définir les aides les plus immédiates, matérielles », mais à rétablir aussi « un état des choses qui soit basé sur la justice et sur la paix ».

« Je crois que nous savons qu'il n'y a pas de paix sans pardon », a-t-il conclu en évoquant le rôle « très important et incontournable » que l'Eglise catholique en Libye pourra jouer.

Béatification de Jean Paul II: Rome déclarée ville ouverte

Le site: www.jpiibeatus.org.

En bref:

- Le chiffre de 300 000 avancée ce matin en conférence de presse par l' ORP, l’Œuvre Romaine des Pèlerinages, est surprenant. C'est toutefois le nombre de pélerins attendus uniquement pour le dimanche 1er mai. Mais sur l'ensemble des 3-4 jours, on peut articuler jusqu'à 1,5 million.

- Rome est déclarée ville ouverte!

- Des sponsors financeront l'événement, afin que la crise économique n'empêche personne de venir, surtout les jeunes ou familles qui arrivent tout juste à boucler les fins de mois.

- Au Vatican, certains sont pour laisser les pélerins vénérer le corps, promis à la résurrection, de Jean Paul II durant toute la nuit, d'autres non...  Le cercueil ne sera pas ouvert. Par contre, unanimité sur l'ouverture de la basilique jusqu'au dernier pélerins!

- Ceux qui spéculent sur les prix des hôtels, "qu'ils aient honte de leur actions"! ils ont largement "profités"(au sens positif du mot) du pontificat de Jean Paul II. La spéculation donne une très mauvaise image de Rome. Aussi un charte éthique a été élaborée pour les hôteliers.

- La fête du travail du 1er mai, avec le traditionnel concert pour les jeunes à Saint Jean Latran, qui attire jusqu'au million de jeunes, se déroule l'après-midi. Jean Paul II fut un travailleur durant sa jeunesse. La fête du travail n'est donc pas assombrie mais enrichie.

- Mgr Amato a annoncé la semaine passé qu'une canonisation pourrait aussi advenir rapidement.

Béatification de Jean-Paul II : Rome prête à accueillir les pélerins



Ce mardi 29 mars, les préparatifs pour la béatification étaient à l’ordre du jour à Rome. L’ ORP, l’Œuvre Romaine des Pèlerinages organisait une conférence de presse pour détailler l’organisation de la béatification de Jean-Paul II. La ville de Rome, la région du Latium s’associe à l’organisation dépendante du Vicariat apostolique de Rome. A tour de rôle, monseigneur Liberio Andreatta, vice-président de l’ORP et le Père Caesar Atuire, administrateur délégué à l’événement. Marie-Agnès Georges

Les préparatifs se précisent pour la béatification de Jean-Paul II. L’Œuvre Romaine des Pèlerinages (Opera Romana Pellegrinaggi), organisateur de l’événement du 30 avril au 2 mai, a choisi d’établir des partenariats avec les autorités publiques afin que l’accueil des 300 000 pèlerins attendus soit optimal.

L’Organisation prévoit en effet l’arrivée de 300 000 personnes, et non 1,5 million comme annoncé par les médias italiens. Ce chiffre se basait sur les événements précédents tels que les funérailles du précèdent souverain pontife. Le 2 avril 2005 et dans les deux semaines qui suivirent, près de deux millions de fidèles s’étaient succédés au Vatican.

Pour faire face à cette arrivée de pèlerins, auberges, transports, volontaires, et services techniques sont mobilisés. L’Œuvre Romaine des Pèlerinages a créé un site internet spécialement dédié à la béatification de Jean-Paul II : www.jpiibeatus.org. Sur ce site, les pèlerins peuvent acheter le JP2 Pass pour la somme de 18 euros. Ce ticket n’est pas un billet d’entrée pour le Cirque de Maxime le soir du 30 avril ou pour la place Saint-Pierre le 1er mai au matin, mais offre des services : l’accès aux transports publics pendant trois jours, l’assistance sanitaire, ou encore la visite avec audio-guide de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Le Vatican rappelle que l’accès aux églises et à tout événement est gratuit.

Le site internet concentre également les liens internet vers des offres préférentielles pour voyager en train ou en avion, en bateau ou encore en car. Les navettes permettront de se garer à l’extérieur et de rejoindre le Vatican. Le métro sera également en service continu, avec une interruption entre 2 heures et 4 heures du matin. Si beaucoup de pèlerins ont déjà réservé leur logement, certains ne parviennent pas à se loger. Le site donne des adresses d’hôtels ou d’auberges de jeunesse dans Rome ou ses environs.

Entre les événements officiels, les églises de Rome resteront ouvertes pour accueillir les fidèles. Le 30 avril entre 20h et 22h30, les pèlerins sont attendus au Cirque Maxime pour une veillée de prière et d’action de Grâce. Le Pape Benoît XVI adressera aux catholiques un message vidéo. Le lendemain, dimanche 1er mai à 10 heures, le Pape présidera la messe de béatification de son prédécesseur, puis ira vénérer la dépouille de Jean-Paul II. Les pèlerins pourront ensuite entrer dans la basilique et se recueillir sur la nouvelle tombe de Jean-Paul II. Le lundi 2 mai, le Cardinal Tarcisio Bertone, célèbrera une messe de remerciement pour la béatification à 10h30 place Saint-Pierre.

 

Source: Radio Vatican

Ratzinger est le marathonien qui a soulevé le lièvre

Le Père Martin Werlen s'en prend au Pape pour une action entreprise.... en 2010.

Le pape a loupé le train (sic!) selon une agence de presse.

"Benoît XVI a pris clairement position, mais très tardivement. Il a laissé passer le bon moment. Et cela le poursuit encore actuellement. Le Père Abbé d'Einsiedeln qualifie le silence initial de «funeste». Martin Werlen est persuadé que l'Eglise vit bien en-deçà de ses possibilités. «Les gens s'intéressent à notre message. Mais il manque dans notre Eglise de véritables visions et le courage de rencontrer face à face les personnes, d'affronter les situations actuelles et de réagir aux difficultés de façon adaptée». L'Eglise – et aussi l'Eglise universelle – avance avec le frein à main tiré. Et c'est surtout le problème des autorités, affirme Mgr Werlen".

Il suffit simplement de se souvenir que le Cardinal Ratzinger, et c'est la canoniste Mgr Arrieta qui l'a écrit dans un article de la Civilta cattolica, a voulu réformer le droit pénal pour lutter contre la pédophilie de certains prêtres. Et ceci depuis 1988. Il en fut quelque peu empêché. Si on compte, cela fait 22 ans d'avance.

Il suffit de se souvenir que le combat entre Rome et les conférences épiscopales, ces dernières voulant plus d'autonomie, ne plaide pas toujours en faveur des actions entreprisent localement. Soit pour les USA, soit pour l'Irlande, c'est par le Pape principalement que l'action claire et décisive est surtout venue. Or, vu les difficultés de certains à gérer ces histoires, le Pape Jean Paul II et le Cardinal Ratzinger ont voulu justement centraliser les procèdures à Rome en donnant la souveraineté à la Congrégation pour la doctrine de la foi afin justement d'aider les Eglises locales. Et ceci en 2001. Cela fait 9 ans d'avance.

Il suffit encore de rappeler que c'est le Cardinal Ratzinger, sous le pontificat de Jean Paul II qui a commencé l'enquête sur le fondateur des Légionnaires du Christ.

La fable du lièvre et de la tortue a encore des choses à nous dire: "Rien ne sert de courir; il faut partir à point". Surtout lorsque l'on sait que c'est Ratzinger qui n'a pas eu peur de soulever le lièvre.

Benoît XVI, un Pape très souriant

 

Benoît XVI et le Saint Siège: l'heure de la diplomatie en Libye

Selon l'agence AGI, citant le Père Lombardi, le Saint-Siège sera présent à Londres mardi prochain en tant qu'observateur avec Mons. Antonio Mennini.

I.Media revient sur la diplomatie du Saint Siège (à partir de 7') qui donne des grands principes fondamentaux (Japon, Libye..). A lire: discours de 2008

Puis le Pape demande aujourd'hui, dans la prière de l'Angélus, la fin des frappes pour entrer désormais dans le dialogue et la diplomatie.

source: Radio Vatican

A l'issue de l'Angélus de ce troisième dimanche de Carême consacré à l'Evangile de Saint Jean sur la rencontre entre Jésus et la Samaritaine, le Pape a lancé un appel "affligé" aux responsables internationaux et à tous ceux qui ont une responsabilité politique et militaire pour faire taire les armes en Libye en faveur d'un dialogue pour la paix, sur place et dans la région

Traduction non officielle de l'appel du Pape sur la Libye et le Moyent-Orient

"Au regard des nouvelles toujours plus dramatiques qui nous viennent de Libye, croît mon anxiété pour l'intégrité et la sûreté de la population civile et mon appréhension quant aux développements de la situation, marquée actuellement par l'usage des armes.
Dans les moments de tension majeure, se fait plus urgente l’exigence de recourir à tous les moyens dont dispose l’action diplomatique mais aussi de soutenir les plus faibles signes d’ouverture et de volonté de réconciliation entre tous les partis impliqués, dans la recherche de solution pacifique et durable.

Dans cette perspective, alors que j’élève ma prière vers le Seigneur pour un retour à la concorde en Libye et dans l’entière région nord africaine, je lance un appel, affligé, aux organismes internationaux et à tous ceux qui ont une responsabilité politique et militaire pour l’instauration immédiate d’un dialogue, qui suspende l’usage des armes.

Mes pensées se tournent enfin vers les autorités et les citoyens du Moyen-Orient, où ces jours derniers se sont déroulés différents épisodes de violence, Je souhaiterais que, là aussi, soit privilégiée la voie du dialogue et de la réconciliation à la recherche d’une cohabitation juste et fraternelle."

A lire: Bombe au Liban

Benoît XVI aux Fosses ardéatines

Le Massacre des Fosses ardéatines désigne le massacre de 335 civils italiens perpétré par les troupes d'occupation nazies à Rome le 24 mars 1944. Ce massacre fut commis en représailles à un attentat du jour précédent, via Rasella.

Les Fosses sont devenues un lieu de mémoire qui se visite.

Le 23 mars 1944, une attaque à la bombe dans la via Rasella tue 32 soldats allemands, plus un le lendemain. En représailles, Karl Hass, avec le capitaine Erich Priebke et d'autres officiers, prennent en otage 335 hommes. La liste est établie avec l'aide du chef de la police romaine Caruso. Les premiers quatre otages sont pris dans la prison de Regina Coeli de Rome parmi les condamnés à mort. Leur nombre n'étant pas suffisant, les Allemands prennent en otage plus de 200 détenus. Le chiffre de 335 est atteint avec une rafle dans le ghetto où des dizaines de Juifs sont arrêtés. Parmi eux, un adolescent de 15 ans. Le jour suivant, les otages sont transportés aux Fosses ardéatines dans le quartier d'Ardeatino, en périphérie de Rome. Hass, Priebke et leurs soldats assassinent méthodiquement chacun d'entre eux d'une balle dans la tête (plus de dix otages par soldat allemand). Ce massacre est un des plus importants de l'histoire italienne de la Seconde Guerre mondiale.

en savoir plus

Des horreurs de la Via Tasso aux Fosses Ardéatines

voir le photos

Le cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo accompagnait le Saint Père ce matin

source: Benoît et Moi (traduction)

"Dans une vision chrétienne, il n'y a que le pardon. Une attitude qui ne conduit pas à oublier ou à justifier ... Pour les chrétiens, le pardon est un acte d'amour qui ne demande rien en retour".

Interview du Cardinal di Montezemolo (de la même famille de la fameuse voiture italienne Ferrari)
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Son père, le colonel Joseph, est parmi les 335 victimes du massacre perpétré par les Allemands le 24 Mars 1944. Agé alors de dix-neuf ans, le jeune André a été parmi les premiers à creuser dans les fragiles pouzzolanes des carrières ardéatines, que les Allemands en fuite avaient fait exploser pour cacher le massacre, aidant à retrouver les corps des personnes tuées et participant directement à la triste tâche de reconnaissance.
Dans l'entretien avec l'OR, le cardinal ouvre le journal de ses souvenirs les plus intimes, revivant ces jours cruciaux dans l'histoire de l'Italie. Il le fait avec des mots de pardon chrétien pour les auteurs du massacre et "un message d'espoir, pour que des crimes aussi odieux ne se reproduisent jamais."

- Quelle a été votre première pensée en apprenant que le pape se rendrait aux Fosses Ardéatines où votre père a été tué et enterré?
- J'ai ressenti de la stupeur, de l'émotion, de la gratitude. Stupeur parce que, je l'avoue, je ne m'y attendais pas. Emotion parce que le Ardéatines sont une partie importante de mon histoire personnelle, et même de l'ensemble de l'Italie. Stupeur et émotion deviennent gratitude envers le Pape d'avoir décidé de faire la visite. C'est un grand geste. Et, au fond, c'est une première fois pour moi aussi. En effet, j'étais à l'étranger, engagé dans le service diplomatique du Saint-Siège, lorsque les Papes Paul VI et Jean Paul II en 1965, en 1982, sont allés aux Ardéatines.

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Le cardinal explique ensuite les circonstances qui ont amené sa famille, après 1943, à vivre dans la clandestinité. Son père est d'abord au commandement suprême des forces militaires italiennes, puis au front. Le 8 Septembre 1943, il se voit confier, au sein du commandement de la ville ouverte de Rome, le secteur de l'administration. Il fait partie de la délégation qui a négocié avec les Allemands le cessez-le-feu. Quelques jours plus tard, les Allemands capturent toutes les autorités. Refusant d'aller comme prisonnier en Allemagne, il préfére rester à Rome dans la clandestinité, afin de continuer à contribuer à la libération de l'Italie.

La famille doit quitter l'appartement de Rome, et vivre cachée .
Le 25 Janvier 1944, le colonnel est arrêté dans des circonstances non élucidées, et emprisonné dans la tristement célèbre prison de la Via Tasso. La famille parvient à mettre au point quelques subterfuges pour continuer à correspondre avec lui, sa femme (la mère du cardinal) cousait des billets dans les cols des chemises qu'elle était autorisée à lui faire parvenir.

L'attentat du 23 Mars 1944, via Rasella, précipite la situation "réduisant en fumée les projets les négociations pour le libérer" .
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Les Allemands mirent en place, en l'espace de 24 heures, les représailles immédiates après le malheureux attentat de la via Rasella, où furent tués trente-trois Allemands. En quelques heures, ils prélevèrent des prisonniers Via Tasso, et de nombreux Juifs.

- Votre père, dans le rôle de commandant militaire clandestin, avait demandé expressément d'éviter les attentats comme celui de la Via Rasella, en particulier dans les grandes villes. Les représailles, avait-il expliqué, s'abattraient sur les civils ...
- Son ordre écrit était précisément ceci: "Dans les grandes villes, la gravité des représailles ultérieures empêche de mener activement une guérilla". Parmi ses priorités, il y avait la protection des civils. Il était certain que des attentats contre les Allemands à Rome amèneraient des morts inutiles dans les représailles. Et on sait qu'il y a différentes évaluations sur cette action, en raison des perspectives avec lesquelles la résistance a été affrontée.

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Le cardinal raconte alors comment la nouvelle de la mort de son père lui est parvenue, lorsque le corps a été retrouvé en Juillet 1944; comment il fut parmi les premiers à fouiller dans les décombres causées par les mines que les Allemands avaient fait exploser pour cacher les corps des victimes; et comment il dut affronter la dure épreuve de l'identification du cadavre.

Son père avait 43 ans. Le dernier billet qu'il parvint à faire parvenir à sa femme, alors qu'il était encore Via Tasso, disait: "Je ne savais pas que je vous aimais autant, et je regretterai seulement vous et les enfants.... J'ai confiance en Dieu. Pourtant, il faut aussi s'aider (soi-même). Je ne peux que résister et durer. Je le ferai tant que c'est humainement possible".
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- Venons-en à la figure de Pie XII. Quelle est votre jugement sur les polémiques qui l'ont investi? Que pensait-on du Pape dans les années où vous avez vécu dans la clandestinité à Rome?
- Il ne fait aucun doute qu'une énorme spéculation a été mise en place. Tout comme il ne fait aucun doute que l'œuvre de Pie XII a été, au-dessus de tout soupçon, du côté de tous les persécutés. Je trouve juste de laisser la parole aux historiens. Il me semble, cependant, que la plupart des études sérieuses et détaillées confirment ce que les témoins directs savaient depuis toujours.

- Quels sentiments nourrissez-vous envers les auteurs du massacre? Le pardon est-il possible?
- Dans une vision chrétienne, il n'y a que le pardon. Une attitude qui ne conduit pas à oublier ou à justifier. La justice doit suivre son cours, c'est évident. Humainement, cependant, il est inutile de continuer à poursuivre ceux qui sont coupables de crimes aussi graves. Pour les chrétiens, le pardon est un acte d'amour qui ne demande rien en retour.

- Avez-vous déjà contacté Erich Priebke, le principal collaborateur de Herbert Kappler dans l'assassinat en masse, et qui aujourd'hui, à quatre vingt dix ans, vit à Rome en résidence surveillée?
- Pas personnellement. Les Ardéatines nous ont fait emprunter des routes très différentes. Une de mes sœurs a échangé des lettres avec Priebke. Il dit que la mort de notre père sera toujours une blessure. En réalité, c'est une amputation. La blessure guérit, l'amputation reste. Comme famille nous considérons tout à fait inutile de nous acharner sur ceux qui ont tué notre père. Nous avons choisi non la vengeance, mais le pardon.

- Voyez-vous un lien avec la visite de Benoît XVI à Auschwitz en 2006?
- Aux Ardéatines le pape effectuera une visite privée, qui ne veut faire aucun rappel spécial, sinon aux valeurs fondamentales de l'amour chrétien qui transcende toutes les nationalités. Il s'agit d'un acte d'hommage, devant l'histoire, à des gens qui ne doivent pas être oubliés. Une accolade dans la prière pour les victimes de toutes les guerres. Sa présence sera un nouveau réconfort pour les familles des victimes et confirmera que ce sacrifice n'a pas été en vain. C'est le geste d'un père.
....

- Que représentent les Ardéatines, notamment dans la perspective des célébrations pour le 150e anniversaire de l'unification de l'Italie?
- La valeur de la mémoire consiste dans l'apprentissage des éléments essentiels des générations qui nous ont précédés: faire nôtre ce que nous enseigne l'histoire et veiller à ne pas répéter les erreurs passées. Malheureusement, dans les guerres, il y eu de telles choses. Beaucoup. Et même avec un plus grand nombre de victimes. Chacun de ces crimes est une page d'histoire qui parle en particulier à la jeune génération.
...

- Il y a vous concernant une coïncidence frappante de dates. En 2006, le 24 Mars, exactement 62 années après le massacre, vous avez été créé et proclamé cardinal par le pape Benoît XVI. Qu'avez-vous ressenti ce jour-là à Saint-Pierre?
- Pour moi, ce fut un lien impressionnant. Depuis 1945, chaque 24 Mars avec ma famille, nous allons prier aux Fosses Ardéatines. Et nous sommes nombreux: J'ai un frère, trois sœurs, seize neveux, vingt petits-neveux et deux arrières-petits-neveux. En 2006 aussi, nous avions déjà fait notre programme, quand est arrivée la nomination cardinalice. A Saint-Pierre, vêtu de pourpre, la couleur du sang qui rappelle le martyre, j'ai apporté avec moi le souvenir du sacrifice de mon père. C'est une autre raison de gratitude à Benoît XVI.

Le Motu Proprio sur la liturgie sert à la paix et à la réconciliation

« [D'après les autorités vaticanes], l’instruction confirmera que le motu proprio est maintenant la loi universelle de l’Eglise, et insistera pour que les évêques l’appliquent. Entre autres choses, il demandera que les séminaristes soient formés non seulement au latin, mais à l’ancien rite lui-même […].

L’instruction confirmera également que la messe doit être disponible partout où «des groupes de fidèles» le demandent, sans préciser le nombre de personnes nécessaires pour constituer un «groupe».

L’instruction confirmera également que l’ancienne liturgie peut être célébrée durant la Semaine Sainte où il ya un «groupe stable» de fidèles attachés à elle, ainsi que dans les ordres religieux qui utilisent
le rite extraordinaire.

D’autre part, l’instruction ne satisfera probablement pas tous les espoirs traditionalistes. Par exemple, il ne sera probablement pas possible à un séminariste diocésain dans un séminaire régulier d’être ordonné selon le rituel d’avant Vatican II, en partie parce que le rituel suppose la réception préalable des «ordres mineurs» et du sous-diaconat, qui ont été supprimées, sous le pape Paul VI. »

Lu sur le blog Osservatore Vaticano

Comment naissent les cadres d'analyses

La béatification de Jean Paul II aura peut-être son angle d'attaque, son "frame" en language technique. Selon l'AFP, une des grandes agences de presse qui alimentent le monde de l'information (avec la Reuters et l'AP), lance une idée, sans doute exacte: la vague d'annulation à cause de la Libye pour les américains et les japonais suite aux tremblements de terre.

Cela laisse peut-être présager un cadre de lecture. Ce dernier met en lumière certains faits pour en cacher d'autres. C'est un fonctionnement habituel et l'une des règles du jeu médiatique. 

Aussi, la question pourrait être celle du nombre de participants, qui permettrait de dire que la béatification à moins de succès que la mort du vieux pape, que Benoît XVI a voulu surfer sur la vague de popularité de son prédécesseur, que l'Eglise est en perte de vitesse... ( bien que la béatification soit rapide pourtant ) ...

à voir...

Benoît XVI, le Saint-Siège et la Libye

Engagement politique

«L’Eglise qui, en raison de sa charge et de sa compétence, ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique, est à la fois signe et sauvegarde de la transcendance de la personne humaine ». Sa mission première est de conduire les hommes au Christ, Rédempteur et Sauveur. Il ne lui revient donc pas de s’engager directement dans la vie politique; en effet, «elle n’a pas de solutions techniques, [...] elle ne propose pas des systèmes ou des programmes économiques et politiques, elle ne manifeste pas de préférence pour les uns ou les autres, pourvu que la dignité de l’homme soit dûment respectée et promue et qu’elle-même se voie laisser l’espace nécessaire pour accomplir son ministère dans le monde».

Cependant, le devoir incombe à l’Eglise de rappeler inlassablement les principes qui seuls peuvent assurer une vie sociale harmonieuse, sous le regard de Dieu. Parce que l’Eglise vit dans le monde, «tous [ses] membres [...] participent à sa dimension séculière; mais cela de façon diverse. En particulier la participation des fidèles laïcs a une modalité de réalisation et de fonction, qui, selon le Concile, leur est “propre et particulière”: c’est cette modalité que l’on désigne du nom de “caractère séculier”». 

Avec sa sagesse et son souci de servir l’homme et l’humanité, l’Eglise souhaite donc aider ceux à qui il appartient d’exercer une activité publique à la remplir pleinement, pour le service de leurs frères. Comme elle l’a maintes fois souligné, elle reconnaît qu’il y a une juste autonomie des réalités humaines, dans lesquelles l’homme est appelé à faire un bon usage de sa raison droite (cf. Si 15, 14), en harmonie avec la vie surnaturelle, supérieure à celle de ce monde. A toute conscience s’imposent les principes d’humanité, intimant à chacun ce qu’il doit faire ou ne pas faire". 

Ces quelques lignes, directement citées de la lettre du Pape Jean Paul II pour le Liban, permet de comprendre que la hiérarchie de l'Eglise ne fait pas de politique, et donc que contrairement aux critiques du vaticaniste Sandro Magister, le Pape Benoît XVI ne peut pas être tiré par la manche. D'ailleurs, un fin observateur du pontificat de Jean Paul II a constaté que lui non plus n'entrait pas en politique, mais restait fermement attaché à la Vérité.

Benoît XVI illumine les parvis de Paris par l'intelligence de la foi

Vidéo de Benoît XVI sur KTO

Alors que certains débats franco-français risquent d'éteindre la lumière qui vient du ciel, car parfois trop inclinés à étaler dans les salons et sur les parvis une certaine culture, inclinant à la supériorité de la raison qui fut déclarée déesse au point de devenir parfois supérieure, orgueilleuse et méprisante, Benoît XVI développe avec douceur son discours prononcé en 2008 aux Bernardins lorsqu'il rappelait que c'est en cherchant Dieu, et non pas que des idées ou des concepts, que la culture authentique progresse.

Ce qui a fondé la culture de l'Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à l'écouter, demeure aujourd'hui encore le fondement de toute culture véritable

 

N.B Le père François Bousquet, vice-recteur de l’Institut catholique de Paris et un des promoteurs du parvis des gentils sera le nouveau recteur de Saint Louis des Français à Rome dès le 1er septembre 2011.

Le Rite

Interview de Anthony Hopkins dans La Croix.

A mon avis, Le Rite est un film intéressant et à voir, car il nous fait passer du scepticisme intellectualiste à la raison de l'expérience, ou du désespoir de la nuit du mal et de la mort à l'aube de la foi et de la prière. Le prêtre est présenté comme un homme, un vrai, avec ses fragilités mais qui vit avec passion et virilité sa donation pour le bien des autres, au point d'intéresser les journalistes et le cinéma. Seul le mal est illogique et irraisonnable, alors que la direction de notre vie répond à une vocation.

"Je ne suis plus en état de grâce" dit le vieux prêtre vaincu...  "si le diable existe, alors Dieu existe" dira enfin le futur prêtre sceptique qui entre dans le mystère de "la puissance de la prière, de la foi et de la Vierge".

Enfin, un final avec le soleil qui se lève sur la ville de Rome et sur la vocation d'un prêtre au confessionnal, là où le diable est toujours vaincu et perdant.

Jean Paul II et son sens inné de la communication

Rome: Un livre inédit d'entretiens entre Jean Paul II et la presse dans l'avion du pape

A lire

24 Mars 2011DEPECHES CATHOBEL - VATICAN

Au siège de Radio Vatican, dans la soirée du 23 mars 2011, il flottait comme un air de nostalgie lors de la présentation d'un livre regroupant des interviews accordées par le pape Jean Paul II à l'occasion de ses déplacements en avion. L'ouvrage "Compagni di viaggio - Interviste al volo con Giovanni Paolo II" (*) a été élaboré par la vaticaniste italienne Angela Ambrogetti.

En écoutant des enregistrements des échanges largement improvisés entre un pape polonais toujours spontané et les journalistes, ainsi que les témoignages de certains d'entre eux, la presse présente a effectué un véritable voyage dans le temps, vers les grandes heures du pontificat de Karol Wojtyla.

C'est le directeur de Radio Vatican, le Père Federico Lombardi, qui a mis à disposition ces enregistrements. Lors de la présentation de cet ouvrage en italien de près de 400 pages, édité par la Librairie éditrice vaticane, le Père jésuite l'a défini comme "une contribution utile et nouvelle pour connaître la personnalité de Jean Paul II" et pour revivre l'"ambiance enthousiaste de ces voyages". De nombreuses autres interventions du pape n'ont pas encore été retranscrites, a précisé le Père Lombardi, comme celles prononcées lors de ses visites dans les paroisses romaines ou lors de déjeuners avec des évêques lors de ses différents déplacements.

Pour le cardinal Roberto Tucci, organisateur historique des voyages de Jean Paul II et ancien directeur de Radio Vatican, ces morceaux choisis d'échanges entre le pape et la presse lors de 37 voyages effectués depuis son élection jusqu'à la fin des années 1990 constituaient "un trésor à exploiter".

"Les réponses montrent que le pape n'avait aucune crainte d'être confronté aux journalistes et de répondre à des questions qui en auraient énervé plus d'un", a soutenu le cardinal italien, précisant que Jean Paul II était capable de répondre dans la langue de l'intervieweur.

"Jean Paul II ne répondait cependant jamais de manière évasive, même si la question l'irritait, auquel cas il répondait avec ironie", a ajouté le prélat. C'est ainsi, par exemple, que lorsqu'un journaliste l'interroge sur son état de santé, pendant le vol qui le mène à Cuba en 1998, le pape lui rétorque que c'est dans la presse qu'il trouvera la réponse.

Dans "Compagni di viaggio - Interviste al volo con Giovanni Paolo II", préfacé par le Père Lombardi lui-même, Angela Ambrogetti a pris le parti de classer les voyages par zones géographiques - le pape polonais a parcouru les 5 continents - plutôt que par ordre chronologique.

Au terme de la présentation du livre, nombre de journalistes suivant désormais les voyages à l'étranger de Benoît XVI, l'esprit rempli de souvenirs poignants et d'enregistrements de la voix d'un pape polonais dans la force de l'âge, n'ont pu s'empêcher de ressentir le contraste entre l'ambiance spontanée de ces échanges et la rigueur qui caractérise désormais les conférences de presse du pape allemand, du reste chaleureuses. Les temps ont cependant changé, de l'aveu du Père Lombardi lui-même, à l'heure où l‘information va si vite que les déclarations de Benoît XVI en avion sont presque instantanément reproduites par la presse.

(*) "Compagnons de voyages - entretiens pris au vol avec Jean Paul II", édité par la Librairie éditrice vaticane.

Ctb/apic/imedia/bl