Thème: « Soigner, aimer, accompagner. »
Invités: Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.
(vidéo à voir!)
suite à la Journée mondiale des malades du 11 février dernier
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En avant-première, quelques indiscrétions sur le second tome du livre de Benoît XVI sur Jésus de Nazareth: "la Semaine Sainte. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection" (en italien, 380 pages)
Andrea Tornielli ( résumé et traduit par le Suisse Romain )
Que c'est-il vraiment passé pendant la dernière semaine de la vie terrestre de Jésus de Nazaereth ? Est-ce que Jésus était un révolutionnaire politique ? Qui fut responsable de sa mort ? Et surtout, quel homme est vraiment ressuscité des morts ?
Telles sont les demandes auxquelles le nouveau livre de Benoît XVI répond, livre qui sera présenté officiellement au Vatican jeudi prochain 10 mars. Ce volume est la poursuite du premier volume dans lequel le Pape Ratzinger avait présenté la première partie de la vie du Christ (Le Baptême, les tentations de Jésus, le discours sur la Montagne, le Notre Père, la confession de Pierre, la Transfiguration...)
Selon Rome Reports, environ 3 millions de copies ont été vendus pour le premier volume, pour 32 éditions ( 7 langues ). Le Pape est aussi en train de terminer la troisième et dernière partie de son livre qui raconte l'enfance de Jésus. Sa sortie est prévue vers novembre 2011.
Note: Le message de Carême du Pape, la lecture prochaine de ce livre et la béatification de Jean Paul II seront des grands événements spirituels pour continuer notre chemin de foi.
SUITE DE "JESUS DE NAZARETH"
CITE DU VATICAN, 2 MAR 2011 (VIS). Le 10 mars, à 17 h près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques, accompagné de l'écrivain Claudio Magris, présentera la seconde partie du "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI (Librairie Editrice du Vatican et Herder). Publié en six langues, en voici en résumé le contenu de ses neuf chapitre et de son épilogue:
Le premier chapitre raconte l'entrée à Jérusalem et la purification du Temple, tandis que le second aborde en trois parties le discours eschatologique de Jésus (destruction du Temple, le temps des gentils, prophétie et apocalypse). Le troisième chapitre, qui évoque le lavement des pieds aux disciples, se divise en cinq: l'heure de Jésus, soyez purifiés, sacrement et exemple, don et mission (un commandement nouveau), le mystère de la trahison, deux conversations avec Pierre, lavement des pieds et confession des péchés.
Le quatrième chapitre traite de la prière sacerdotale de Jésus et se subdivise en: la fête juive de l'expiation comme préfiguration biblique de la prière sacerdotale, les quatre sujets principaux de la prières, voici la vie éternelle, sanctifie les dans la vérité, fais leur connaître ton nom, qu'ils soient une chose seule.
Le cinquième, qui est consacré à la dernière Cène, aborde les poins suivants: date de la Cène, institution de l'Eucharistie, théologie des paroles de l'institution, de la dernière Cène à l'Eucharistie dominicale. Le chapitre suivant, Gethsémani, se divise en: vers le jardin des oliviers, la prière de Jésus, la volonté de Jésus et celle du Père, la prière de Jésus au jardin des oliviers et dans l'épître aux hébreux.
Le chapitre sept, intitulé le procès de Jésus, est en deux parties: discours préliminaire au Sanhédrin, Jésus devant le Sanhédrin et devant Pilate. Le chapitre huit, intitulé crucifixion et sépulture, s'articule ainsi: réflexion préliminaire, récit et écho de la passion, Jésus en croix, les paroles de Jésus crucifié (premières paroles, Père pardonne leur, Jésus moqué, le cri d'abandon), les vêtements joués au sort, j'ai soif, les femmes au pied de la croix, la mère de Jésus, mort de Jésus, ensevelissement, la mort de Jésus comme réconciliation et salut.
Le dernier chapitre, consacré à la résurrection d'entre les morts de divise ainsi: Que signifie la résurrection de Jésus?, les différents témoin, la mort de Jésus, le tombeau vide, le troisième jour, les témoins de la tradition narrative, les apparitions de Jésus à Paul, les apparitions au évangélistes, nature de la résurrection de Jésus et signification historique. L'épilogue s'intitule: Il monta aux cieux où il siège à a droite du Père, d'où il viendra dans la gloire.
09:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le 01 mars 2011 - source: (E.S.M.)
Un souvenir que le postulateur de la cause de béatification de Karol Wojtyla, Mgr Slawomir Oder, a évoqué le 25 février dernier, lors d’une conférence à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome.
Jean-Paul II, un roc de prière
« Ils cherchent à me comprendre de l’extérieur, mais je ne peux être compris que de l’intérieur », avait un jour confié Jean-Paul II qui, le 1 mai prochain sera béatifié durant un rite qui sera présidé par Benoît XVI en personne.
Un souvenir que le postulateur de la cause de béatification de Karol Wojtyla, Mgr Slawomir Oder, a évoqué le 25 février dernier, lors d’une conférence à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome.
Chez le Pape, Mgr Oder a souligné surtout « le don, le goût, et la joie authentique de la prière » qui constituait la pratique constante et unique de sa rencontre avec Dieu, dans laquelle il se plongeait en vrai mystique.
La prière était « l’air qu’il respirait, l’eau qu’il buvait, la nourriture qui le nourrissait ». Au point que pour Jean-Paul II « le premier devoir du Pape envers l’Église et le monde est celui de prier ».
Et c’est « de la prière », a ajouté Mgr Oder, « que naissait la fécondité de son action » et « la capacité de dire la vérité sans peur, car celui qui est seul devant Dieu n’a pas peur des hommes ».
Mais c’était aussi l’engagement auquel le pape « est toujours resté fidèle, jusqu’aux heures de son agonie », usé par la maladie, « dans un silence qui parlait plus que les mots » et qui revendiquait « le droit à l’existence que la société de l’éphémère cache avec honte ».
« Des millions de personnes dans le monde, a rappelé Mgr Oder, ont bien présente en eux l’image transmise par la télévision, du Pape de dos dans sa chapelle privée, étreignant la croix durant la célébration du Vendredi saint ».
P.S. Aussi, prions encore plus pour tous ceux qui critiquent cette béatification.
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Cardinal Canizares: que de routine et médiocrité, que de banalisation et de superficialité dans notre vie! Combien de messes célébrées sans attention!
Città del Vaticano, 28 février. (TMNews) traduit et résumé par le Suisse Romain
"A mon avis, il est nécessaire de reconnaître qu'aujourd'hui la liturgie n'est pas l'âme, la source et le but de la vie de nombreux chrétiens, fidèles et prêtres. Que de routine et de médiocrité... que de messes célébrées sans attention et auxquelles nous participons sans une disposition particulière. De là vient notre grande fragilité".
Dans une interview à l'hebdomadaire espagnol "Vida Nueva", le cardinal préfet de la Congrégation pour la liturgie rappelle qu'il est nécessaire de faire comprendre aux fidèles est avant tout un oeuvre de Dieu et que rien ne peut passer avant elle.
20:59 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Salvatore Izzo (traduction et résumé par le Suisse Romain) AGI - Città del Vaticano, 28 février.
La soutane portée par Jean Paul II le jour de l'attentat sera offerte en cadeau à une paroisse de Cracovie. Elle fut conservée secrètement par Dziwisz
Même si le cercueil du Pape Wojtilà ne sera pas ouvert à l'occasion de la translation des grottes vaticanes à la chapelle de Saint Sébastien, la nouvelle paroisse de Cracovie, qui portera le nom du bienheureux Jean Paul II immédiatement après la cérémonie du 1er mai, aura également une extraordinaire relique: la soutane que le souverain pontife portait le 13 mai 1981, soutane conservée secrètement de l'ancien secrétaire personnel Stanilsas Dziwisz.
Le vêtement blanc taché de sang sera ainsi finalement exposé à la vénération des fidèles.
20:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Des remous qui n’ont pas fait oublier pour autant à Mgr Léonard l’accueil enthousiaste qu’il reçut lors de son installation comme nouvel archevêque.
20:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Lundi, le docteur de la vie Dr Nathanson est parti vers la vie éternelle, presque sans bruit... Ce docteur entra en 1985 dans l'arène pour la promotion de la vie avec un document bouleversant: un film de 28 minutes, Le Cri silencieux. Le Dr Nathanson y décrit les différentes étapes du développement d’un fœtus, puis, à l’aide des images d’un sonogramme, commente dans le détail l’avortement d’un petit être de douze semaines par la méthode de la succion.
22:17 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Les deux forces en place en Libye sont l'Etat, et en l'occurrence la dictature d'un homme qui présente des signes de folie, et les Mosquées. Pour le fondateur du parti politique italien "Io amo l'Italia" (moi, j'aime l'Italie) une grande prudence et une sérieuse réflexion s'imposent dans la comparaison avec la chute du Mur de Berlin de 1989. Pour le député européen d'Italie, le futur est une grande inconnu et peut laisser la place au fondamentalisme politique islamiste. Le fonctionnement de la démocratie n'est pas une garantie absolue car soit Mussolini, soit Hitler, se sont hissés au pouvoir par des élections.
Il est condamnable que nous ayons fait des affaires avec ce dictateur, de l'avoir cocolé et lui avoir fourni des armes qu'il utilise maintenant contre son propre peuple.
Telles sont en substance les deux interventions télévisées de l'ancien sous directeur du journal italien le plus lu du pays, le "Corriere della Sera". Depuis sa remise en question du terrorisme "légitime" (tuer les américains, les Occidentaux, les Israéliens...), de la violence, des martyrs, de la destruction de l'Etat d'Israël, donc de l'idéologie de la mort, Magdi Cristiano Allam vit sous escorte policière 24h sur 24, car il est l'objet d'une fatwa, d'une décision de mise à mort.
P.S
- Le président Sadat avait révélé dans les années 1970 que le colonel avait fait des séjours en hôpital psychiatrique. Nous devons donc nous amender et reconnaître nos erreurs, car nous ne devons pas recevoir que du matériel mais aussi être les garants des droits fondamentaux. Nous courons le risque de nous discréditer aux yeux des Libyens.
- Il n'y a rien de comparable à 1989 car en Egypte ce furent les militaires qui ont pris le pouvoir. Comment parler de démocratie ? Ce qui se passe en Libye n'a rien à voir avec l'Egypte, car si cette dernière a connu des manifestations pour le moins contenues, les événements libyens sont d'une grande violence est un crime contre l'humanité.
- Le colonel Kadhafi est un fou, il suffit de le regarder en face.
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Rome Reports: 23 février 2011
Le docteur Bernard N.Nathanson, avocat qui fut l'un des leaders du mouvement « pro life » et qui se converti du judaïsme au catholicisme, est décédé à l' âge de 84 ans ce lundi 21 février dans sa maison de New York, après un long combat contre le cancer.
Nathanson, obstétricien qui a commis plus de 75 000 avortements, est devenu un défenseur de la cause « pro life » en 1970 lorsque la technologie des ultras sons lui permit de voir l'intérieur de l'utérus pour la première fois.
Il fut impressionné et choqué par ce qu'il a vu, car il a entraperçu l'humanité de l'enfant dans le ventre de sa mère. Le docteur Nathansan décida de devenir catholique en 1994. Il fut baptisé en 1996 dans la cathédrale de Saint Patrick à New York.L'héritage du docteur Nathansan est immense, vu qu'il fut l'un des grands héros du mouvement pro-life et un porte-parole vivant pour la cause de la vie dans ses livres et dans ses films qu'il diffusa.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
21:25 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
Benoît XVI à l'Angélus
« Lorsqu'on souffre à cause du mal, de la persécution, de l'injustice, évitons la revanche, la vengeance et la haine, et prions pour les persécuteurs », a demandé le pape en commentant le commandement de Jésus dans l'évangile lu aujourd'hui à la messe dans le monde entier : « Aimez vos ennemis ».
Le pape cite saint Paul : « Soyons vainqueur du mal par le bien » (cf. Rm 12, 21).
Le pape encourage qui vit dans la souffrance en disant : « Confions à Dieu toutes ces adversités pour arriver à la liberté et à la paix spirituelle ».
Opinion
La récente interview de Mgr Fellay est révélatrice. Personnellement, j'ai été peiné de la réaction des traditionalistes et des intégristes à l'annonce de la béatification de Jean Paul II, tout comme le refus de répondre au désir de Benoît XVI de se rendre à Assise afin de prier pour la paix (photo: Cardinal Ratzinger avec le Pape Paul VI)
Le Saint Père Benoît XVI n'a pas hésité, comme Jésus recherchant la brebis perdue, à mettre sa réputation en jeu afin de préserver l'Unité de l'Eglise, soit de tout tenter afin de recoudre avec la Fraternité Saint Pie X. Souvenons-nous de l'énorme polémique qui avait suivi la levée des excommunications. Certes, Benoît XVI a avoué dans son livre "Lumière du Monde" qu'il n'aurait pas levé l'excommunication s'il avait été au courant de l'interview d'un certain Williamson. Face à un acte de Miséricorde, de Bonté, il reçoit très peu en échange. Il en va ainsi lorsqu'on suit presque que des idées, au lieu de suivre la pensée divine, l'action de Dieu dans l'histoire.
Mieux que de brûler le Coran
L'un des reproches à la béatification de Jean Paul II provient du geste, scandaleux selon nos frères intégristes, d'avoir embrassé le Coran. J'ai quelque peu réfléchi à cette critique. Tout d'abord, la critique est saine et normale, si elle est constructive. Il n'y a que les dictateurs qui ne la supportent pas. Churchill disait en substance qu'elle était aussi nécessaire que la douleur dans le corps humain. Elle a la fonction de porter l'attention sur un disfonctionnement.
Aussi, derrière le refus de ce geste de bienveillance et de paix de Jean Paul II se cache le refus du Concile Vatican II. L'ouverture sereine de la Vérité pour tous et chacun, soit le dialogue interreligieux, l'oecuménisme et l'alliance avec tout homme de bonne volonté. Entre nous soit dit, il vaut mieux embrasser le Coran que de le brûler. Ce geste du Pape se voulait être un geste de paix, sans prétention liturgique aucune. Enfin, dans cette fermeture se cache aussi le refus de la recherche du dialogue avec les musulmans, l'amour envers eux. Car l'islam n'existe pas, il y a des islams. Et les courants actuels que nous connaissons, qui font peur, sont surtout des islams politiques, très dangereux, car fondamentalistes.
L'Occupation des consciences
Mais il existe des musulmans modérés, de bonne volonté, droits, priants, bons, recherchant la paix, le dialogue. C'est cela qui doit être souligné avant tout. Il faudrait surtout mettre fin à l'impossibilité pour eux de se convertir, ce qui revient à les emprisonner, par la peur, par la menace, par la mort. C'est en cela une vraie occupation de la Terre Sainte, celle des consciences.
Assise III
Le second refus vient de la réunion d'Assise. Mais enfin, ne peut-on pas se rencontrer pour la Paix ? Je trouve ce geste du Pape prophétique. Il n'y aura pas de Messe, pas de confusion, pas de syncrétisme, mais la volonté de montrer au monde que les hommes de Dieu et de bonne volonté recherchent la Paix. La vraie prière permet à tout homme de changer.
Aussi, ces deux événements mondiaux de la béatification de Jean Paul II et d'Assise III vont permettre à d'innombrables croyants de s'approcher du Coeur de Jésus. La raison d'être de l'Eglise est bien là: être l'artisane, la couturière de la rencontre entre les âmes et le Christ, l'unique sauveur de nous tous.
21:04 | Lien permanent | Commentaires (7) | | |
There Be Dragons
Réalisation Roland Joffé
Acteurs principaux Charlie Cox, Wes Bentley, Dougray Scott, Unax Ugalde, Olga Kurylenko, Golshifteh Farahani, Geraldine Chaplin, Rodrigo Santoro Production Roland Joffé, Ignacio G. Sancha, Ignacio Núñez, Guy J. Louthan
Budget 30 M$ US
Pays d’origine Etats Unis, Argentine, Espagne
Genre Drame
There Be Dragons est un film dramatique écrit et réalisé par Roland Joffé, un metteur en scène connu pour ses films Mission et La Déchirure (The Killing fields). L'action de There Be Dragons se déroule pendant la guerre d'Espagne. Joffé a voulu, dans se film, parler de thèmes tels que la trahison, l'amour, la haine, l'amitié, et le sens de la vie.
Le film, qui doit sortir sur les écrans au printemps 2011, fonde son récit sur la vie de Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, canonisé en 2002 par Jean Paul II.
Histoire et Thème
Le film raconte l'histoire d'un journaliste Espagnol contemporain, Robert, qui essaye de renouer des relations avec son père mourant, Manolo. Ce dernier a participé à la Guerre d'Espagne. Le journaliste découvre, petit à petit, à travers son travail de recherche sur la vie de son père, que ce dernier était un ami intime de Josémaria Escriva, avec qui il a eu des relations compliquées. Manolo s'est engagé pendant la Guerre d'Espagne, et est tombé amoureux d'une jeune Hongroise, Ildiko. Celle-ci le rejette et se lie à un chef de la Milice, Oriol. Manolo devient jaloux et s'engage sur les chemins de la trahison.
Joffé, qui se déclare agnostique qui a reçu un Oscar du cinéma pour le film Mission, dont les jésuites sont le sujet principal, a dit « qu'il était très intéressé par l'idée de réaliser un travail qui parle sérieusement de la religion dans ses propres termes, et ne s'amuse pas parler de la religion avec une approche qui nie sa validité »
L'histoire a été écrite par Joffé lui-même, qui a dit qu'il disposait de toute liberté de création sur le projet
Roland Joffé a déclaré que There Be Dragons est "un film sur ce que signifie être saint de nos jours"
Acteurs
Production
Le film est produit par Roland Joffé, Guy Louthan, Ignacio Sancha, et Ignacio Nunuez. Les deux derniers sont membres de l'Opus Dei. L'argent vient d'un fond d'investissement créé par Ignacio Sancha et Ignacio Nunez, qui comprend une centaine d'investisseurs privés, certains croyants, d'autres athées. La chaine de télévision Antenna 3, première chaine privée en Espagne, finance également le film.
source: Wikipedia
INTERVIEW
Le monde du cinéma et le monde catholique sont impatients de découvrir le film que le réalisateur britannique Roland Joffé présentera au printemps prochain « There Be Dragons » dans lequel saint Josemaría Escrivá de Balaguer, fondateur de l’Opus Dei, joue un rôle de premier plan.
Il s’agit d’un drame, écrit et réalisé par Roland Joffé – également réalisateur, entre autres, de « Mission » et de « La Déchirure » – dont le cadre est celui de la guerre civile espagnole. Roland Joffé affronte des questions comme la sainteté et la trahison, l’amour et la haine, le pardon et la violence, la recherche d’un sens à la vie. S’y trouvent mêlées les histoires de soldats révolutionnaires, d’un journaliste, de son père, de saint Josémaria lui-même, appelé le saint de la vie ordinaire.
En ce début de l’année 2011, qui marquera le 75ème anniversaire du déclenchement de la guerre civile d’Espagne, Roland Joffé explique, dans cette interview, dont nous publions ici la première partie, les convictions qu’il a voulu transmettre à travers ce film.
A quoi fait allusion le titre de votre film « There Be Dragons » ?
Roland Joffé – Hic sunt dragones – Ici sont les dragons, inscrivaient les cartes médiévales pour indiquer les territoires encore inconnus. Quand j’ai commencé à faire des recherches et à écrire ce scénario, comme je ne savais pas vraiment comment les choses allaient tourner, ou comment cela finirait exactement, There Be Dragons m’a paru le titre approprié. C’était un peu comme si je quittais ma carte pour pénétrer dans un territoire inexploré, aborder des thèmes sur ce que signifie la sainteté, des thèmes religieux et politiques du vingtième siècle, et m’enfoncer dans le passé d’un autre pays. J’avais été frappé par l’idée de Josémaria Escriva que Dieu peut être trouvé dans la « vie quotidienne », et que la vie quotidienne, dans son cas, était la guerre civile espagnole. Je me demandais : comment peut-on trouver le divin dans une guerre ? Mais alors, la même question se pose à propos de tous les défis fondamentaux de la vie, et la façon de les affronter : comment répondre à la haine et au rejet, ou au désir de vengeance et de justice – tous ces dilemmes sont renforcés en temps de guerre. Ces dilemmes sont, dans un sens, les « dragons » du film – les moments charnière dans nos vies, où nous sommes confrontés à des choix décisifs. Des choix qui vont affecter notre futur. There Be Dragons aborde la grande diversité des choix que doivent faire les gens qui se trouvent à ces moments charnière – moments de tentation, si vous préférez – et décrit combien il est difficile, et cependant nécessaire, de sortir des cycles de haine, de rancœur et de violence.
Le film se déroule dans le contexte de la guerre civile espagnole, en quelque sorte le paradigme de la violence, qui conduit à plus de violence, et la violence qui n’a pas de sens. Face à un tel décor – un décor de violence fratricide – y a-t-il place pour l’espérance ?
Oui, mais c’est extrêmement difficile. Tant d’actes abominables, effroyables, entre des êtres humains, semblent impossibles à pardonner, à racheter, à dépasser. Mais le pardon est possible ! Les cycles de violence peuvent être stoppés, comme l’a prouvé le président Mandela en Afrique du Sud. Le pardon a été possible pour de nombreuses personnes héroïques au Rwanda, offert et accueilli par de nombreux et courageux Palestiniens et Israéliens. Selon Josemaría, les gens ordinaires sont tout à fait capables d’être des saints, et je pense que c’est de ce type de pardon héroïque dont il voulait parler. L’infinie possibilité de pardon est ce qui laisse de la place pour l’espérance. Mais le prix à payer est élevé : il faut un sentiment profond de ce que signifie être pleinement humain, un sentiment profond de compassion, et une ferme résolution, individuelle, et oui, une résolution héroïque de ne pas se laisser dominer par les haines, mais les combattre avec un inlassable amour.
L’action se déroule en grande partie durant la guerre civile espagnole, mais s’étend entre cette toile de fond et 1982. De nombreuses générations sont impliquées dans le récit : le passé jette une ombre sur le présent. Ce qui les relie est Robert, un journaliste à qui on a demandé d’écrire une histoire sur Josemaría Escrivá au moment de sa béatification. A cette occasion, il découvre, petit à petit, que son père Manolo était un ami d’enfance de celui de Josemaría, et qu’ils étaient ensemble au séminaire, même si leurs vies ont suivi des chemins radicalement différents. Robert et Manolo sont brouillés, mais le film les réunit au moment où la terrible vérité sur le passé est dévoilée. Il est donc question aussi d’un père et d’un fils, de la nécessité de voir la vérité en face pour surmonter ce qu’il y a entre eux. Le film traite en grande partie de l’amour, de la force de sa présence et du monde aride et terrifiant que nous habitons en son absence.
Les guerres civiles sont particulièrement épouvantables, car elles dressent frère contre frère, famille contre famille. A la fin de la guerre civile espagnole, on comptait un demi-million de morts. Une guerre civile est une puissante métaphore d’une famille. Comme dans toute guerre civile, les membres d’une même famille prennent parti et se déchirent ; d’anciennes rancœurs deviennent sources de haine. Nous ne pardonnons pas à notre tante de faire ceci, nous ne parlons pas à notre père parce qu’il a quitté notre mère, nous ne parlons pas à notre mère parce qu’elle est partie avec un homme, ou nous ne parlons pas à notre fils parce qu’il a choisi une autre profession que celle que nous espérions. Ce sont là les guerres civiles de nos vies quotidiennes. There Be Dragons traite de ces deux types de guerre civile.
Fondamentalement, nous avons tous à choisir entre nous accrocher à nos ressentiments, ou trouver un moyen de les vaincre. On peut voir la vie comme une succession d’injustices, de rejets et de blessures, ou comme riche en opportunités, en occasions de vaincre ces dragons, ou démons, par le désir irrésistible de substituer à la haine l’amour et la relation. Beaucoup ont en eux le désir de faire ce choix héroïque. Ils comprennent qu’ils ont le pouvoir de faire le choix d’être libres. Ils possèdent la force de caractère pour comprendre que la Haine est une prison. Qui éprouve de la haine ne peut pas être libre. N’en avons-nous pas vu maints exemples depuis la première guerre mondiale ? D’un autre côté, quand les gens choisissent d’aimer, un observateur impartial peut percevoir en eux ce sentiment de liberté, de compassion, de don.
Finalement, nous sommes tous confrontés à ce choix. Même Robert, l’agnostique et le matérialiste, est invité à choisir entre l’amour et la haine, à combattre, dans un sens, le monde par l’amour, ou comme dit Aline, « combattre Dieu par l’amour ».
C’est ça le film pour moi. Le pardon débloque ce qui est bloqué. Il touche tout ce qui est humain à l’intérieur de celui qui est pardonné, comme il touche tout ce qui est humain à l’intérieur de celui qui pardonne. L’amour ne survient pas, ne peut pas survenir comme ça, d’un coup de baguette. Il ne peut pas survenir avec un sentiment de supériorité ; il peut survenir seulement avec un sentiment d’humilité et d’humanité. Et pourtant sa beauté est puissante. Il dit : « Oui, sortez de vous-même. Vous pensez que vous êtes incapable de pardonner ? » Eh bien, vous ne savez pas si vous êtes incapable de pardonner tant que vous ne l’avez pas fait. Et comment pardonner ? Vous pardonnez en vous identifiant, en étant cette autre personne. En cessant de diaboliser l’autre, pas en disant « Je suis meilleur que cette personne, je ne pourrais jamais faire cela » ; mais en regardant cette personne et en disant « Ce pourrait être moi ». Alors oui, il y a place pour l’espérance – même dans les circonstances les plus douloureuses, les plus tragiques et épouvantables, où l’espoir semble impossible.
Ce film s’adresse-t-il aux croyants, ou aux non croyants ?
There Be Dragons prend la foi au sérieux. Il prend la sainteté au sérieux. Mais son message va bien au-delà d’un public religieux. La question suppose une ligne de séparation qui, en fait, est factice. Nous vivons tous dans un monde troublé, nous sommes tous confrontés aux souffrances et aux joies de la vie quotidienne, et même si nous pouvons faire peser des interprétations différentes de la réalité sur cette expérience, tous nous habitons finalement le même monde troublé et déchiré.
C’est un film sur les croyants et les non croyants. J’ai été fortement impressionné par l’idée de Josemaría que nous sommes tous des saints en puissance, sa croyance que chacun est finalement capable de terrasser ses propres dragons. J’espère que tous ceux qui regarderont ce film y verront leurs propres luttes contre leurs dragons ; et reconnaîtront, comme lui, que jamais un saint n’est devenu saint sans avoir lutté.
Le film traite aussi des nombreuses formes de l’amour. L’amour d’Ildiko pour Oriol est un type d’amour particulier. Son désir passionné de construire un monde meilleur est une autre forme d’amour. L’amour de Manolo pour Ildiko est encore une sorte d’amour différent, bien que ligoté par la jalousie et le ressentiment. L’amour dont a soif Manolo et qu’il finit par recevoir est un autre type particulier d’amour. Ces différents types d’amour se réunissent tels une toile d’araignée composée de fils individuels, et chaque fil semble séparé, mais la réalisation de la toile fait apparaître qu’ils font partie d’un ensemble plus grand, qu’ils sont liés à la même chose, conduisant au même point, au même centre. Finalement, tous ces fils d’amour variés, qui semblent tellement différents, vont revenir à un seul point essentiel : « cet amour est-t-il plus grand que l’amour de soi ? » C’est une grande question. Et de nombreux politiciens du début du vingtième siècle en ont débattu. Toutefois, elle soulève une autre question, d’une extrême complexité. Si cet amour passionné se fonde sur un idéal, ou une idéalisation, s’il n’admet qu’un seul modèle de comportement humain, comment peut-il éviter de glisser dans le sectarisme ou la diabolisation ? Depuis les Lumières, ceci a été une grande question. Au nom de l’amour d’un bien plus grand, combien d’actes inhumains flagrants ont été commis. C’est seulement, me semble-t-il, en prenant conscience de la tragique faillibilité de tous les êtres humains et de tous les comportements humains que nous pouvons trouver un chemin pour comprendre cette profonde empathie, ce sentiment d’identification à l’autre, qui permet de se libérer de la diabolisation et des cycles de violence sans espoir.
Ce n’est pas un film catholique, mais il traite d’un thème essentiel dans la théologie chrétienne et dans toutes les Eglises chrétiennes, comme dans beaucoup d’autres religions. Toutes les religions comprennent que les êtres humains, dans leurs relations les uns avec les autres, font des choix divins- des choix qui affectent profondément les autres et le monde autour d’eux. Cette interconnexion constitue le fondement de l’amour- ce que nous faisons pour ou contre les autres nous affecte et eux aussi, parce que nous sommes tous liés les uns aux autres.
Propos recueillis par Jesús Colina
Traduits de l’anglais par Elisabeth de Lavigne
16:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Entretien exclusif de Mgr Bernard Fellay, supérieur général du mouvement d'Ecône, donné au District des USA Séminaire Saint-Thomas-d'Aquin (USA) - 2 février 2011 (d'après LA PORTE LATINE du 18.2.11)
source: Vincent Pellegrini
I. LES ENTRETIENS DOCTRINAUX
1. Monseigneur vous avez choisi d'entreprendre des discussions doctrinales avec Rome. Pourriez-vous nous en rappeler le but?
Il faut distinguer le but romain du nôtre. Rome a indiqué qu'il existait des problèmes doctrinaux avec la Fraternité et qu'il fallait éclaircir ces problèmes avant une reconnaissance canonique, - problèmes qui seraient manifestement de notre fait, s'agissant de l'acceptation du Concile. Mais pour nous il s'agit d’autre chose, nous souhaitons dire à Rome ce que l'Église a toujours enseigné et, par là-même, manifester les contradictions qui existent entre cet enseignement pluriséculaire et ce qui se fait dans l’Eglise depuis le Concile. De notre côté, c'est le seul but que nous poursuivons.
2. Quelle est la nature de ces entretiens : négociations, discussions ou exposition de la doctrine ?
On ne peut pas parler de négociations. Il ne s'agit pas du tout de cela. Il y a d'une part une exposition de la doctrine, et d'autre part une discussion car nous avons effectivement un interlocuteur romain avec lequel nous discutons sur des textes et sur la manière de les comprendre. Mais on ne peut pas parler de négociations, ni de recherche d'un compromis, car c’est une question de Foi.
3. Pouvez-vous rappeler la méthode de travail utilisée ? Quels sont les thèmes qui ont déjà été abordés ?
La méthode de travail est la méthode écrite : des textes sont rédigés sur lesquels s’appuiera l’entretien théologique ultérieur. Plusieurs thèmes ont déjà été abordés. Mais je laisse pour l’instant cette question en suspens. Je peux vous dire simplement que nous arrivons au bout, car nous avons fait le tour des grandes questions que pose le Concile.
4. Pouvez-vous présenter les interlocuteurs romains ?
Ce sont des experts, c'est-à-dire des professeurs de théologie qui sont également consulteurs de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. On peut dire des « professionnels » de la théologie. Il y a un Suisse, le Recteur de l'Angelicum, le père Morerod ; il y a un Jésuite, un peu plus âgé, le père Becker ; un membre de l'Opus Dei en la personne de son Vicaire général, Mgr Ocariz Braña ; puis Mgr Ladaria Ferrer, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et enfin le modérateur, Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei.
5. . Y a-t-il une évolution dans la pensée de nos interlocuteurs depuis qu’ils ont lu les exposés des théologiens de la Fraternité ?
Je ne pense pas qu’on puisse le dire.
6.Mgr de Galarreta, lors du sermon des ordinations à La Reja en décembre 2009, disait que Rome avait accepté que le Magistère antérieur à Vatican II soit pris comme « unique critère commun et possible » dans ces entretiens. Y a-t-il un espoir que nos interlocuteurs révisent Vatican II ou est-ce impossible pour eux ? Vatican II est-il vraiment une pierre d’achoppement ?
Je pense qu'il faut poser la question autrement. Par les distinctions faites par le pape Benoît XVI dans son discours de décembre 2005, on voit très bien qu'une certaine interprétation du Concile n’est plus permise et donc, sans parler directement d'une révision du Concile, il y a malgré tout une certaine volonté de réviser la manière de présenter le Concile. La distinction peut sembler un peu subtile, mais c'est bien sur cette distinction que s’appuient ceux qui ne veulent pas toucher au Concile et qui reconnaissent néanmoins que, à cause d'un certain nombre d'ambiguïtés, il y a eu une ouverture en direction de chemins interdits, dont il faut rappeler qu’ils sont interdits. - Vatican II est-il une pierre d’achoppement ? Pour nous, sans aucun doute, oui !
7.Pourquoi est-il si difficile pour eux d’admettre une contradiction entre Vatican II et le Magistère antérieur ?
La réponse est assez simple. A partir du moment où l'on reconnaît le principe selon lequel l'Église ne peut pas changer, si on veut faire admettre Vatican II, on est obligé de dire que Vatican II n'a rien changé non plus. C'est pour cela qu'ils n'acceptent pas de reconnaître des contradictions entre Vatican II et le Magistère antérieur. Ils sont cependant gênés pour expliquer la nature du changement qui est bel et bien avéré.
8. Au-delà du témoignage de la Foi, est-il important et avantageux pour la Fraternité de se rendre à Rome ? Est-ce dangereux ? Pensez-vous que cela puisse durer longtemps ?
Il très important que la Fraternité porte ce témoignage, c'est même la raison de ces entretiens doctrinaux. Il s’agit vraiment de faire entendre à Rome la foi catholique et essayer - pourquoi pas ? - de la faire entendre mieux encore dans toute l'Église.
Un danger existe, c'est le danger d’entretenir des illusions. On voit que certains fidèles ont pu se bercer d'illusions. Mais les derniers événements se sont chargés de les dissiper. Je pense à l'annonce de la béatification de Jean-Paul II ou celle d’unnouvel Assise dans la ligne des réunions interreligieuses de 1986 et de 2002.
9. Le Pape suit-il de près ces entretiens ? Les a-t-il déjà commentés ?
Je pense que oui, mais sans avoir de précisions. - A-t-il commenté ces entretiens ? Il a dit lors de la réunion de ses collaborateurs, cet été, à Castel Gandolfo, qu'il en était satisfait. C'est tout.
10. Peut-on dire que le Saint-Père qui, depuis plus de 25 ans, a eu à traiter avec la Fraternité, se montre aujourd’hui plutôt plus favorable à son égard que dans le passé ?
Je n’en suis pas sûr. Oui et non. Je pense qu'en tant que pape, il a la charge de toute l'Église, le souci de son unité, la crainte de voir se déclarer un schisme. C'est lui-même qui a dit que c'étaient là les motifs qui le poussaient à agir. Il est maintenant le chef visible de l’Eglise, c’est ce qui peut expliquer pourquoi il agit ainsi. Cela signifie-t-il qu’il manifeste plus de compréhension vis-à-vis de la Fraternité ? Je crois qu'il a une certaine sympathie pour nous, mais avec des limites.
11. En résumé, que diriez-vous de ces entretiens, aujourd’hui ?
S'il fallait les refaire, on les referait. C'est très important. C'est capital. Si on espère corriger tout un mouvement de pensée, on ne peut pas se passer de ces entretiens.
12. Depuis quelque temps, des voix ecclésiastiques, comme celles de Monsignor Gherardini ou de Mgr Schneider, se font entendre qui émettent - à Rome même - de véritables critiques sur les textes de Vatican II et non plus seulement sur leur interprétation. Peut-on espérer que ce mouvement s’amplifie et pénètre à l’intérieur du Vatican ?
Je ne dis pas qu’on peut l’espérer, mais qu’il faut l’espérer. Il faut vraiment espérer que ces débuts de critiques – appelons-les : objectives, sereines – se développent. Jusqu'ici on a toujours considéré Vatican II comme un tabou, ce qui rend presque impossible la guérison de cette maladie qu’est la crise dans l'Église. Il faut pouvoir parler des problèmes et aller au fond des choses, sinon on n'arrivera jamais à appliquer les bons remèdes.
13. La Fraternité peut-elle jouer un rôle important dans cette prise de conscience ? Comment ? Quel est le rôle des fidèles dans cet enjeu ?
Du côté de la Fraternité, oui, on peut jouer un rôle, précisément en présentant ce que l'Église a toujours enseigné et en posant des objections sur les nouveautés conciliaires. Le rôle des fidèles consiste à donner une preuve par l'action, car ils sont la preuve que la Tradition est vivable aujourd'hui. Ce que l'Église a toujours demandé, la discipline traditionnelle est non seulement actuelle, mais réellement vivable aujourd’hui encore.
II. L’EFFET MOTU PROPRIO
14. Monseigneur, pensez-vous que le Motu Proprio, malgré ses déficiences, est un pas en faveur de la restauration de la Tradition ?
C'est un pas capital. C'est un pas qu’on peut dire essentiel, même si jusqu'ici il n'a pratiquement pas eu d'effet, ou très peu, parce qu'il y a une opposition massive des évêques. Au niveau du droit, le fait d'avoir reconnu que l'ancienne loi, celle de la messe traditionnelle, n'avait jamais été abrogée, est un pas capital pour redonner sa place à la Tradition.
15. Concrètement, avez-vous vu à travers le monde d’importants changements de la part des évêques sur la messe traditionnelle depuis le Motu Proprio ?
Non. Ici ou là, quelques-uns obéissent au Pape, mais ils sont rares.
16. Qu’en est-il des prêtres ?
Oui, je vois un grand intérêt de leur part, mais beaucoup d’entre eux sont persécutés. Il faut un courage extraordinaire pour oser simplement appliquer le Motu Proprio tel qu'il a été énoncé. Oui, il y a des prêtres, de plus en plus, surtout dans les jeunes générations, qui s’intéressent à la messe traditionnelle. C'est très consolant !
17. Y a-t-il des communautés qui ont décidé d’adopter l’ancienne liturgie ?
Il y en a peut-être plusieurs, mais il y en a une que l'on connaît, en Italie, celle des Franciscains de l'Immaculée, qui a décidé de revenir à l'ancienne liturgie. Pour la branche féminine, c'est déjà fait. Pour les prêtres qui sont impliqués dans la vie des diocèses, ce n’est pas toujours évident.
18. Que conseillez-vous aux fidèles qui ont, depuis et grâce au Motu Proprio, une messe traditionnelle plus près de chez eux que dans une chapelle de la Fraternité Saint-Pie X ?
Ce que je conseille, c'est d'abord de demander conseil aux prêtres de la Fraternité, de ne pas aller à l’aveuglette à n’importe quelle messe traditionnelle célébrée près de chez soi. La messe est un trésor, mais il y a aussi une manière de la dire et tout ce qui l'accompagne : le sermon, le catéchisme, la façon de donner les sacrements… Toute messe traditionnelle n'est pas nécessairement accompagnée des conditions requises pour qu’elle porte tous ses fruits et qu'elle protège l'âme des dangers de la crise actuelle. Donc, demandez d’abord conseil aux prêtres de la Fraternité.
19. La liturgie n’est pas le fond de la crise dans l'Église. Pensez-vous que le retour de la Liturgie est toujours le début d’un retour à l’intégrité de la Foi ?
La Messe traditionnelle a une puissance de grâce absolument extraordinaire. On le voit dans l'action apostolique, on le voit surtout chez les prêtres qui y reviennent, elle est vraiment l'antidote à la crise. Elle est réellement très puissante, à tous les niveaux, celui de la grâce, celui de la foi… Je pense que si on laissait une véritable liberté à l'ancienne messe, l'Église pourrait sortir assez vite de cette crise, mais cela prendrait tout de même plusieurs années !
20. Depuis longtemps le Pape parle de « la réforme de la réforme ». Pensez-vous qu’il souhaite tenter de concilier la liturgie ancienne avec la doctrine de Vatican II, dans une réforme qui serait une voie moyenne ?
Écoutez, pour l'instant, on n'en sait rien ! On sait qu'il veut cette réforme, mais jusqu'où ira-t-elle ? Est-ce qu'à la fin tout sera fondu ensemble, « forme ordinaire » et « forme extraordinaire » ? Ce n’est pas ce qu’il y a dans le Motu Proprio qui demande que l’on distingue bien les deux « formes » et qu’on ne les mélange pas : ce qui est très sage. Il faut attendre et voir ; pour l'instant restons-en à ce que disent les autorités romaines.
09:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
comme annoncé par Andrea Tornielli
18/02/2011 16:32 |
CITE DU VATICAN (Saint-Siège), 18 fév 2011 (AFP) - Le second tome du "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI présenté le 10 mars source: La Croix Le second tome du "Jésus de Nazareth" écrit par le pape Benoît XVI sera présenté à la presse le 10 mars, a annoncé vendredi le Vatican. La date exacte de sortie de "Jésus de Nazareth, deuxième partie. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection" (Libreria editrice Vatican, Lev) n'a pas été communiquée mais devrait se situer dans les jours suivants, selon des sources vaticanes. La rédaction de ce livre avait été légèrement retardée en raison de la fracture au poignet de Benoît XVI, après une chute dans sa chambre lors de ses vacances d'été dans le Val d'Aoste en 2009. En juillet dernier, le porte-parole du Vatican le père Federico Lombardi avait indiqué que le manuscrit avait été achevé "ces derniers mois" et que des traductions en "diverses langues" étaient en cours. Il avait alors précisé que le pape avait débuté le troisième tome, consacré aux "évangiles de l'enfance". Le premier volume, sur la période allant du baptême dans le Jourdain à la transfiguration, avait été mis en vente en Italie le 16 avril 2007, date du 80e anniversaire de Benoît XVI. Il avait aussitôt rencontré un grand succès avec plus de 50.000 copies vendues le premier jour et un tirage en deux vagues de 420.000 exemplaires. Le livre, qui veut réconcilier le personnage historique du Christ avec celui des Evangiles et prend le contre-pied d'une vision politique du Messie ainsi que du roman à succès "Da Vinci Code", était sorti simultanément en Allemagne et en Pologne. Il a été traduit ensuite dans une vingtaine de langues. Joseph Ratzinger a commencé la rédaction de ce livre alors qu'il était encore cardinal et préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'organe du Vatican chargé de veiller au maintien du dogme catholique. Le 24 novembre, le pape a par ailleurs publié "Lumière du monde", son premier livre-entretien depuis qu'il est devenu pape en 2005. L'ouvrage a fait sensation car il y brise un tabou en jugeant acceptable "dans certains cas" l'utilisation du préservatif. |
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
BEATIFICATION DE JEAN-PAUL II
CITE DU VATICAN, 18 FEV 2011 (VIS). Ce midi, la Salle-de-Presse du Saint-Siège a indiqué les cinq temps de la béatification de Jean-Paul II:
-Samedi 30 avril: Veillée de prière (20 h 30' à 21,00' preparation ; 21,00' - 22 h 30' Veillée) au Circo Massimo, organisée par le diocèse de Rome. Elle sera animée par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, le Saint-Père étant uni spirituellement via vidéo.
-Dimanche 1 mai: Messe de béatification à 10 h Place St.Pierre, présidée par Benoît XVI. La participation sera libre et sans billet mais les autorités italiennes assurerons le contrôle des accès au Vatican. Après la cérémonie, la dépouille du nouveau bienheureux sera accessible à la vénération des fidèles, devant l'autel de la Confession, jusqu'à extinction du flux.
-Lundi 2 mai: Messe d'action de grâces à 10 h 30' célébrée Place St.Pierre par le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat. L'installation de la dépouille dans la chapelle St.Sébastien de la Basilique vaticane ne sera pas publique.
Les détails des différentes cérémonies seront diffusés ultérieurement par les organismes compétents.
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
10:22 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
"Vendredi 18 février 2011 à 09h00"
Thème: « Soigner, aimer, accompagner. »
Invités: Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.
(vidéo à voir!)
suite à la Journée mondiale des malades du 11 février dernier
Le soin des malades, l’accompagnement des mourants, se réduisent bien souvent à des actes purement techniques. Mais l’amour et l’humanité se révèlent de puissants principes thérapeutiques. Trop souvent oubliés.
---------------------
Après le nazisme et le communisme, les questions bioéthiques (avortement, manipulations généthiques (bébé médicament), euthanasie ... ) sont les nouveaux totalitarismes du 21ème siècle. Le régime totalitaire "allemand" de la seconde guerre mondiale avait planifié la pureté de la race par décret de l'Etat. Aujourd'hui, il suffit de l'imprégnation de l'opinion publique par la communication.
Exit Dignitas (TSR, Temps Présent)
Comme prêtre, j'ai été scandalisé et choqué (mais c'est leur stratégie) de voir un tel reportage et une telle nouvelle au 19.30 (voir ci-dessous). J'ai eu la grâce d'accompagner bien des personnes en fin de vie, par la prière, pour leur donner l'absolution et les derniers sacrements (confession, sacrement des malades et dernière communion) qui furent pour elles un vrai réconfort avant de partir vers la vie éternelle. Le futur bienheureux Jean Paul II a su montrer au monde entier comment souffrir et comment mourir pour retourner vers Père.
La vie est la vie (de Mère Téresa de Calcutta)
La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur , mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Certes le suicide peut traverser l'esprit des gens, parfois en cas de dépression. Mais il s'agit d'une solution définitive à un problème temporel. Aussi, la société doit avoir une limite pour choisir la vie.
Le sexe, la mort, le sang sont trois ingrédiants (sms) qui attirent toujours une forte audience. Mais lorsque l'on cède à ces penchants mauvais, le manque d'imagination et de créativité manquent cruellement et donnent alors le signal d'une fin de civilisation.
23:09 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Selon un site* la Congrégation de la foi préparerait une instruction qui pourrait interpréter le Motu Proprio du Pape Benoît XVI comme un simple “privilège” accordé aux traditionalistes (libéralisation de la liturgie Saint Pie V). reprise ici
(on remarquera le temps du conditionnel et la ou les sources cachées...)
Les catholiques croient en la divine Providence ainsi qu'en la sainte Eglise, catholique, apostolique et romaine. La foi ne peut pas tromper ni nous tromper.
"un certain complot à l'intérieur même de l'Eglise catholique"
Paolo Rodari (vaticaniste italien) a fait les vérifications nécessaires et il peut dire que, de sources vaticanes, ces nouvelles qui viseraient à noyer ou restreindre l'application du Motu Proprio sur la forme extraordinaire sont privées de tout fondement. Le décret ne noyera rien et soit Mgr Scicluna (procureur) soit le Cardinal Canizares ne travaillent pas en ce sens.
La commission pontificale Ecclesia Dei, qui est aujourd'hui présidée par le préfet de la congrégation de la doctrine de la foi, le cardinal William Joseph Levada (USA) a déjà le texte du décret en question, et elle est en attente du travail de traduction qui sera terminé avant Pâques.
*Cette instruction pourrait, en fait, retrancher substantiellement à l’interprétation qui a prévalu jusqu’à présent du texte limpide du motu proprio. Au lieu de confirmer que Summorum Pontificum est une loi universelle de l’Église, comme le pape l’a déclaré en 2007, l’instruction pourrait interpréter le motu proprio comme un simple “privilège” accordé aux traditionalistes, ce qui constituerait une sorte de retour à l’esprit du motu proprio Ecclesia Dei Adflicta de 1988. Cela n’est pas une bonne nouvelle pour l’Église…
Selon la source, ces changements pourraient être l’œuvre de l’homme fort de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Promoteur de la justice, Monseigneur Charles J. Scicluna apprécié en haut lieu pour son attitude ferme envers les scandales sexuels du clergé. Prions. ».
16:41 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
Le chemin vers la sainteté "n'est pas un poids supplémentaire au fardeau déjà suffisamment dur de notre vie, mais une lumière que l'homme porte en lui, une force qui nous aide à porter ce fardeau".
Benoît XVI, catéchèse du mercredi 16 février sur Saint Jean de la Croix, le docteur mystique
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Augmentation des ordinations sacerdotales dans le monde
14 Février 2011 DEPECHES CATHOBEL - VATICAN -
Le nombre de prêtres ordonnés dans le monde a augmenté, alors que le nombre de ceux qui ont renoncé à l'exercice du sacerdoce a diminué sensiblement. C'est ce que révèle L'Osservatore Romano qui a anticipé quelques passages de l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2009, préparé comme chaque année par le Bureau central de statistique de l'Eglise et publié par la Librairie éditrice du Vatican. Celui-ci sera présenté dans quelques jours au Vatican.
Les statistiques officielles les plus récentes se réfèrent à 2009. Le nombre total de prêtres à cette date-là était de 410.593, dont 275.542 membres du clergé diocésain et 135.051 du clergé religieux. En 1999, ils étaient en revanche 405.009 partagés en 265.012 diocésains et 139.997 religieux. L'incidence du clergé diocésain et du clergé religieux n'a pas bougé de manière significative : respectivement 65% et 35% en 1999 contre 67% et 33% en 2009.
En dix ans (1999-2009), le nombre total de prêtres dans le monde a connu une croissance d'1,4% résultant de l'augmentation de 4% du clergé diocésain et de la diminution de 3,5% du clergé religieux.
Une réduction concerne l'Amérique du Nord (environ 7% pour le clergé diocésain et 21% pour le clergé religieux), l'Europe (avec 9%) et l'Océanie (avec 4,6%). En revanche, le nombre de prêtres africains a augmenté (38,5%), ainsi que celui d'Asie (30,5%) et que les prêtres diocésains d'Amérique centrale et méridionale.
En Afrique et en Asie, le clergé religieux a chuté. La distribution par continents du clergé en 2009 - rapporte enfin le quotidien du Saint-Siège -, est caractérisée par une forte prédominance de prêtres européens (46,5%) qui sont environ 56% de plus que les Américains. Le clergé asiatique est estimé à 13,5%, le clergé africain à 8,9% et celui d'Océanie à 1,2%.
Ctb/zenit/at
18:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le nouveau préfet de la Congrégation pour le Clergé a bien compris que le célibat sacerdotal est un thème essentiel et vital. Il n'hésite pas à réfléchir, parler, argumenter et débattre du bien fondé de cette vocation pour l'Eglise catholique.
Ci-dessous, les conclusions d'une de ses conférences à Ars:
Au terme de ce parcours qui nous a vu mettre en lumière quelques passages plus significatifs du magistère pontifical sur le célibat, de Pie XI au Saint Père Benoît XVI, nous pouvons établir un bilan conclusif qui serve de base de travail pour la formation des Prêtres afin qu’ils accueillent et vivent pleinement ce don du Seigneur.
1. On découvre avant tout la profonde continuité entre le Magistère qui a précédé le Concile Œcuménique Vatican II et celui qui est venu ensuite. Bien que ce soit avec des accents parfois assez différents, plus liturgiques et sacraux ou plus christologiques et pastoraux, le Magistère ininterrompu des Pontifes étudiés concorde à fonder le célibat sur la réalité théologique du Sacerdoce ministériel, sur la configuration ontologique et sacramentelle au Christ Seigneur, sur la participation à Son unique Sacerdoce et sur l’Imitatio Christi que cela implique. Seule une herméneutique erronée des textes du Concile pourrait amener à voir dans le célibat un reliquat du passé dont il faudrait se libérer au plus vite. Outre le fait qu’elle est historiquement, doctrinalement et théologiquement fausse, cette position est également très dangereuse du point de vue spirituel, pastoral, missionnaire et vocationnel.
2. On voit, à la lumière du Magistère pontifical étudié, qu’il faut dépasser la réduction, si diffuse en certains milieux, du célibat à une simple loi ecclésiastique. C’est une loi pour la seule raison qu’il s’agit d’une exigence du Sacerdoce et de la configuration au Christ opérée par le Sacrement. En ce sens la formation au célibat, en plus de tous les aspects humains et spirituels, doit comporter une solide dimension doctrinale, car on ne peut pas vivre ce dont on n’en comprend pas le motif !
3. Le débat sur le célibat qui réapparaît périodiquement au cours des siècles, ne favorise pas la compréhension sereine de la part des jeunes générations à propos d’une donnée aussi déterminante de la vie sacerdotale. Tout le monde doit prendre pour soi ce que Pastores dabo vobis a affirmé avec autorité au n. 29, en reprenant intégralement le vœu de toute l’Assemblée Synodale : « Le Synode ne veut laisser aucun doute dans l'esprit de tous sur la ferme volonté de l'Église de maintenir la loi qui exige le célibat librement choisi et perpétuel pour les candidats à l'ordination sacerdotale, dans le rite latin. Le Synode demande que le célibat soit présenté et expliqué dans toute sa richesse biblique, théologique et spirituelle comme don précieux fait par Dieu à son Église et comme signe du Royaume qui n'est pas de ce monde, signe aussi de l'amour de Dieu envers ce monde, ainsi que de l'amour sans partage du prêtre envers Dieu et le peuple de Dieu ».
4. Le célibat est une question de radicalisme évangélique ! Pauvreté, chasteté et obéissance ne sont pas des conseils réservés exclusivement aux religieux, ce sont des vertus qu’il faut vivre avec une intense ardeur missionnaire. Nous ne pouvons pas trahir nos jeunes ! Nous ne pouvons pas abaisser le niveau de la formation et, de fait, de la proposition de la foi ! Nous ne pouvons pas trahir le peuple saint de Dieu qui attend de saints pasteurs comme le Curé d’Ars ! Nous devons envisager la Sequela Christi de façon radicale ! Et nous ne craignons pas la baisse du nombre des clercs. Le nombre diminue quand on fait baisser la température de la foi ; parce que les vocations sont une « affaire » divine et non humaine, elles suivent la logique divine qui est folie humaine ! Cela demande la foi !
5. Dans un monde profondément sécularisé, il est de plus en plus difficile de comprendre les motifs du célibat. Nous devons cependant avoir le courage, comme l’Eglise, de nous demander si nous voulons nous résigner face à cette situation en acceptant la sécularisation croissante des sociétés et des cultures comme un fait inéluctable, ou bien si nous sommes prêts à œuvrer pour une nouvelle évangélisation profonde et authentique, au service de l’Evangile et, par conséquent, de la vérité de l’homme.
En ce sens, j’estime que le soutien motivé du célibat et sa juste valorisation dans la vie de l’Eglise et du monde peuvent compter parmi les moyens les plus efficaces pour lutter contre la sécularisation. Sinon, que voudrait dire le Saint Père quand il affirme que le célibat « signifie qu’on accueille et qu’on fait l'expérience de Dieu comme réalité » ?
6. Le fondement théologique du célibat doit être perçu à la lumière de la nouvelle identité qui est donnée à celui qui fait partie de l’Ordre sacerdotal. Le caractère central de la dimension ontologique et sacramentelle et, par conséquent, la dimension eucharistique qui fait partie de la structure du Sacerdoce constituent le milieu naturel de la compréhension, du développement et de la fidélité concrète au célibat. Alors, la question essentielle n’est pas de débattre sur le célibat mais sur la qualité de la foi de nos communautés. Quelle attente du Royaume ou quelle tension eucharistique pourrait vivre une communauté qui ne tiendrait pas le célibat en grande estime ?
7. Votre colloque a comme sous-titre: « Fondements, joies, défis ». Je suis convaincu que les deux premiers termes : la connaissance des fondements et l’expérience joyeuse d’un célibat pleinement vécu et donc profondément humanisant, permettent non seulement de répondre à tous les défis que le monde a toujours présentés au célibat, mais aussi de transformer le célibat en défi pour le monde. Comme je l’ai signalé dans le premier point de ces conclusions, nous ne devons pas nous laisser conditionner ou intimider par un monde sans Dieu qui ne comprend pas le célibat et voudrait l’éliminer, mais nous devons au contraire retrouver une conscience intellectuellement fondée que notre célibat défie le monde en mettant profondément en cause son sécularisme et son agnosticisme et en criant, à travers les siècles, que Dieu existe et qu’il est Présent !
10:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Kubica est invité par le Cardinal Dziwisz à la béatification de Jean Paul II. Pour lui, une relique du Pape Wojtilà, un bout de la soutane et une goutte de son sang.
"Jean Paul II lui-même partiquait du sport, aimait le sport et la jeunesse" a ajouté Dziwisz. C'est un journaliste polonais qui est chargé de lui donner ces présents. Depuis la mort de Jean-Paul II survenu en avril 2005, le pilote polonais a écrit son nom sur son casque.
Le pilote a aussi reçu une invitation pour le 1er mai. "Si Kubica vient au Vatican, nous lui donnerons certainement l'a pole position" a ajouté Mgr Dziwisz.
source: (ANSA)
12:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Selon Andrea Tornielli, vaticaniste de "Il Giornale", la Librairie éditrice vaticane a déjà envoyé à l'imprimerie 300.000 copies de la version italienne du nouveau livre de Benoît XVI dédié à la vie de Jésus.
Le volume, disponible en librairie le 11 mars, sortira en même temps dans divers pays (en Allemagne: Herder; aux USA: Igantius Press) et se placera en continuité avec le premier volume "Jésus de Nazareth", rendu public en avril 2007 (Ed. Rizzoli).
10:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
source: CITE DU VATICAN, 11 fév 2011 (AFP)
Le cardinal allemand Walter Kasper, ex-président du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des chrétiens, s'oppose à toute adaptation du célibat des prêtres, dans une homélie publiée vendredi par le quotidien du Vatican Osservatore Romano.
"En lisant les journaux, on a l'impression que la majorité est opposée (au célibat des prêtres). Je suis heureux de ne pas appartenir à cette majorité", affirme le cardinal.
Pour lui, "le célibat est un témoignage radical pour suivre l'exemple du Christ, comme cela devrait l'être aussi, en particulier, pour les prêtres".
"C'est le signe qu'on existe pour le Christ et le règne de Dieu. C'est cette pincée de sel, que tous ne peuvent pas représenter, mais qui fait du bien à tous. S'adapter n'aide pas", conclut-il.
N.B. 144 théologiens allemands demandent des réformes dans l'Eglise, dont la fin du célibat obligatoire et l'ordination d'hommes mariés.
Pour Benoît XVI, la vraie restauration consiste à revenir au source de la Réforme liturgique d'après Vatican II, de relancer un nouveau mouvement liturgique. Le Christ est le trésor des trésors de l'Eglise, avec sa présence permanente, substantielle, réelle, physique, toujours là dans le mystère de la Messe, avec son Corps, son Sang, son Ame et sa Divinité. Il est grand le Mystère de la Foi.
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Optimiste, mais .... C'est le contenu de la lettre du 7 février 2011 de l'évêque des coptes catholiques de Luxor en Egypte, Joannes Zakaria.
résumé et traduit par le Suisse Romain
Ce sont les protestations pacifiques des jeunes, et j'appuie leur requête, qui ont voulu créer un Etat civil, laïc et démocratique dans notre pays, après tant d'année de régime militaire.
L'Egypte compte 8 millions de chrétiens, qui sont la minorité la plus nombreuse et écoutée du monde arabe et musulman.
Dans la nouvelles Egypte, les chrétiens et les musulmans doivent vivre dans la concorde, avec une égale dignité et les mêmes droits. Tous ont en fait redit que les chrétiens sont des citoyens égyptiens à plein titre.
Les jeunes égyptien, après tant de silence, usant des nouvelles technologies, ont commencé à parler, à faire des réclamations et demander des droits. Avec ces jeunes, je suis optimiste pour l'Egypte. Il faut toutefois prêter une grande attention car l'Iran travaille pour créer un gouvernement musulman en Egypte et en Tunisie.
19:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Opinion
C'était le 11 octobre 2010, à la salle de presse du Saint-Siège, le rapporteur spécial pour le Synode du Moyen-Orient, le futur Cardinal égyptien Mgr Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise copte-catholique, mettait en garde contre la montée de l'islam politique qui constituait selon lui une menace pour tous. Les difficultés dans les relations entre chrétiens et musulmans surgissent du fait général que les musulmans ne distinguent pas religion et politique. Les chrétiens sont des non-citoyens, et pourtant furent sur leur terre bien avant l'islam. On était loin de penser que quelque mois plus tard, ses propos pourraient se réaliser.
Pour la vie de l'autre
Dans son livre, "Viva Israele", Magdi Cristiano Allam raconte son histoire qui l'a mené de la haine envers Israël, la volonté de sa destruction car considéré comme un cancer dans la région, à la reconnaissance au droit d'Israël d'exister, prônant la solution de deux Etats, donc un Etat palestinien. avec un Etat israélien. La volonté de la recherche de la mort de l'autre est la source de tous les conflits, et du terrorisme islamique. La plupart des gouvernements islamiques ont chercher à faire échouer la naissance d'un Etat palestinien. Pour ce chrétien, baptisé sans peur par Benoît XVI, la phrase de Churchill sur la personne conciliante est son moteur de vie: "la personne conciliante est celle qui nourrit le crocodile dans l'espérance que celui-ci le mange en dernier". C'est la lâcheté des responsables politiques de laisser aux enfants et aux petits-enfants un monde qui se fera sans eux.
Un changement médiatique
La seule chose qui semble intéresser certains médias occidentaux, c'est le conflit, le changement, la sensation d'être dans le vent de l'histoire, de vivre la frénésie du direct pour nous faire vivre le souffle du vent, la passion, sans se demander calmement et expliquer rationellement ce qui va changer. On sait ce qu'on va perdre, mais que va-t-on gagner ? Selon Magdi Cristiano Allam, citoyen italien d'origine égyptienne, la venue au pouvoir des frères musulmans, qui ne sont pas pour la démocratie, qui ont simplement appris de leurs erreurs passées pour savoir enfin négocier, (à communiquer aussi dirais-je), à patienter, laisse entrevoir le risque sérieux de la montée de l'islam politique et de la venue de la sharia. Tout cela causera des gros très gros et sérieux problèmes, aux chrétiens du Moyen-Orient et à tous l'Occident.
20:01 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
source: Kath.net et Benoît et Moi
Il s'agit d'une rébellion de la part des gens qui devraient tous être maintenant en maison de retraite.
- M. Seewald, que pensez-vous de la question du célibat soulevée dans l'appel des théologiens?
- Nous nous efforçons tous de suivre le juste chemin. L'Eglise ne peut rester telle qu'elle est. Mais cela a à voir avec la purification, avec une renaissance des valeurs, avec le fait de présenter un profil plus clair de l'Église dans le monde moderne, et, finalement, de rendre plus clair le message du Christ. Mais l'Appel conduit dans la direction opposée.
- Comment et pourquoi?
- Il s'agit d'une action concertée des forces néo-libérales, à l'oeuvre pour forcer une déconstruction qui priverait l'Eglise catholique de son essence même, et donc de son esprit et sa force. En fin de compte, ils veulent voir une Eglise mondiale, dans laquelle ni Dieu ni l'Évangile n'est la mesure de toutes choses, mais plutôt les membres autonomes de la communauté, dirigés par les grands prêtres du Zeitgeist.
Comme dit saint Paul, "Les temps viendront où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine mais, suivant leurs propres désirs et leur insatiable curiosité, accumuleront les professeurs, cesseront d'écouter la vérité et seront détournées vers les mythes» (2 Tm 4, 3-4).
- Les promoteurs de l'Appel disent qu'ils ont touché un nerf sensible ...
- On peut dire ça - un nerf chez les millions de fidèles catholiques qui sont malades et fatigués d'une discussion que nous avons tolérée avec patience pendant d'innombrables années! Pleins de larmes de crocodile, ils affirment qu'ils veulent diriger l'Église hors d'une obssession d'elle-même qui la paralyse. Complètement idiot!
Ce sont toujours les mêmes groupuscules dont l'auto-absorption est devenu une manie qui, depuis plus de 25 ans, ont empêché l'Eglise en Allemagne d'affronter convenablement ses problèmes. Et je suis toujours étonné par la malhonnêteté de leur présentation, par leurs arguments biaisés, par l'excès de démagogie démontré dans cet appel.
Mais cette campagne pourrait aussi avoir pour effet de mobiliser et conforter les fidèles, d'une façon que les initiateurs n'attendaient pas. (ci-contre, le secrétaire du Pape avec le livre "Lumière du Monde" écrit par Peter Seewald)
- Qui est derrière tout cela?
- Ce n'est certes pas un soulèvement par des jeunes! Il s'agit d'une rébellion de la part des gens qui devraient tous être maintenant en maison de retraite. L'établissement théologique s'est associé avec quelques hommes politiques comme Althaus et Schavan [ministres allemands], avec un homme comme Norbert Lammert [président du Parlement allemand, qui le mois dernier, avec un groupe d'hommes politiques catholiques a appelé publiquement les évêques allemands à travailler pour l'abolition du célibat des prêtres, afin de remédier à la pénurie de prêtres ] - qui a invité le pape à Berlin, à ce qu'il semble uniquement pour avoir une chance de lui "rabattre la mitre sur ses oreilles"! Quel tour minable!
Ne pas oublier tous ceux qui ont perdu leur habilitation à enseigner la théologie catholique parce que jour et nuit, ils n'ont perdu aucune occasion de représenter le Fils de Dieu comme rien de plus qu'un Robin des Bois.
Ce sont vraiment des marchandises périmées. Ils ne mènent pas à l'avenir parce qu'ils n'ont pas d'avenir. Ils voudraient être de nouveau verts, mais ils ne pourront jamais refleurir. Ils peuvent rassembler derrière eux quelques fonctionnaires, mais ils pourront jamais remuer d'enthousiasme des foules, et probablement aucun jeune. Mais comme les branches pourries, ils peuvent toujours faire du mal en frappant quelqu'un quand ils tombent de l'arbre.
- Vous êtes très remonté sur ce sujet ...
- Parce que c'est un comportement indigne. Et c'est terriblement triste, quand le Cardinal Lehmann va jusqu'à attaquer le vaillant Cardinal (Walter) Brandmueller [ancien président de l'Académie pontificale des sciences historiques, qui a étét fait cardinal en Novembre dernier] pour avoir écrit une défense du célibat en réponse à la demande formulée par des politiciens allemands, disant que lui (Lehman) en était "honteux" pour lui. [affirmant, en effet, que Brandmueller avait offensé les politiciens qui s'étaient contentés de dire ce qu'ils pensaient.]
C'est un défi pour chaque théologien catholique qui compte toujours fermement sur la position de l'Église pour sa profession. C'est aussi un défi pour les journalistes qui croient en la vérité et la justice, de le démontrer maintenant. Le bon côté de tout cela, c'est que certains sont justement en train de le faire.
Par-dessus tout, les évêques allemands sont mis au défi. Ils doivent indiquer clairement: L'Eglise n'est pas là où les anti-papistes sont, dans les médias. Elle n'est pas là où sont les stratèges politiques.
L'Église là où les gens prient, Là où est Marie, où est Pierre, où est Jésus, qui disait: «Tu est Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Il n'a pas dit qu'il construisait sur du sable.
- Que dit le Pape de tout cela?
- Nous pouvons très bien l'imaginer! Mais il a toujours su que les pire attaques contre l'Eglise venaient de l'intérieur de l'Église elle-même. En Janvier 2009, il y a eu l'épisode avec les évêques lefebvristes. En Janvier 2010, la divulgation des abus terribles commis par des prêtres dans les écoles allemandes. Et en Janvier 2011, nous avons cette offensive réchauffée de la part de théologiens, contre les caractéristiques essentielles de l'Église, avec l'intention de la blesser au cœur.
Bien sûr, les critiques du célibat sacerdotal, ne sont pas tous nécessairement des ennemis de l'église. Le célibat sacerdotal n'est pas un dogme, mais aucune autre règle n'a été si fortement mise à l'épreuve. Comme jeune professeur, le Pape lui-même le regardait avec un œil critique. Dans les trois livres d'entretiens que nous avons faits ensemble, nous avons parlé de cette question en détail (ndt: à creuser...).
Il n'a pas fait un enjeu majeur de son pontificat pour l'Église universelle d'en décider! il a plutôt donné un grand nombre d'arguments convaincants pour le célibat sacerdotal. Ses adversaires le savent, et c'est cela qui les met le plus en colère.
- Alors faut-il cesser de débattre de cette question?
- Non, mais pas tout le temps et pas à chaque occasion! Peut-être faudrait-il le ressortir encore dans dix ans. Mais pour l'instant, la question est close. Point. Et cela signifie qu'il faut l'accepter. Pour le bien de l'Eglise, pour le bien de tous.
Nous ne pouvons pas répéter répéter éternellement la même question à laquelle il a déjà été répondu, comme un malade d'Altzheimer auquel on a déjà répondu. C'est comme si les membres des partis politiques persistaient à poser une question que le parti a déjà tranchée.
Celui qui s'oppose obstinément au célibat sacerdotal promeut la rupture. Il met délibérément en danger l'unité de l'Eglise pour une cause qui manque à la fois de justification convaincante et du soutien de la majorité.
Il n'y aura pas d'adoucissement de la part de ce pape, qui a dit que "Le célibat est un grand signe de la foi, de la présence de Dieu dans ce monde." Il serait complètement absurde de renoncer à ce signe dans un monde éloigné de Dieu, et qui a tellement besoin de tels signes.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
"C'est ainsi seulement que nous devenons capables d'un véritable dialogue des cultures et des religions, dont nous avons un besoin si urgent".
"L’affirmation décisive de cette argumentation contre la conversion par la force dit : « Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu »".
Ces deux citations sont tirées du fameux discours de Benoît XVI de septembre 2006 à Ratisbonne.
Rappel
Le 1er janvier, le Pape a déclaré lors de l’Angélus :
... en cette année 2011, l’on fêtera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de prière pour la paix que le vénérable Jean-Paul II convoqua à Assise en 1986. C’est la raison pour laquelle, je me rendrai au mois d’octobre prochain comme pèlerin dans la ville de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des diverses confessions, les autorités des traditions religieuses du monde, et de manière idéale, tous les hommes de bonne volonté, dans le but de rappeler ce geste historique voulu par mon prédécesseur et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de chaque religion à vivre leur foi religieuse comme service pour la cause de la paix. Celui qui est en chemin vers Dieu, ne peut pas ne pas transmettre la paix, celui qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu. Je vous invite dès à présent à accompagner de vos prières cette initiative.
Il est indégnable que le pontificat de Benoît XVI souffrait d'une certaine récupération "traditionnaliste". et d'une mauvaise lecture intégriste. Il a suffit de deux actes majeurs du Pape pour mieux le mettre à jour: la béatification de Jean Paul II et cette prochaine rencontre pour la Paix d'octobre prochain à Assise.
Un texte très intéressant tiré du livre du Cardinal "Foi, Vérité, Tolérance" (lu sur le blog Perepiscopus) permet d'éclairer les intentions du Pape:
À l’époque du dialogue et de la rencontre entre les religions, la question de savoir si on peut prier les uns avec les autres a nécessairement jailli. On distingue aujourd’hui la prière multireligieuse de la prière interreligieuse. Les deux journées mondiales de la prière pour la paix en 1986 et en 2002 à Assise offrirent le modèle de la prière multireligieuse. On peut le présenter ainsi : les membres des différents groupes religieux se rassemblent. La souffrance face aux misères du monde et à l’absence de paix leur est commune, ainsi que le désir d’une aide venant d’en haut contre les forces du mal afin que la paix et la justice puissent advenir dans le monde. En découle l’intention de poser un signe public de cette aspiration, un signe qui interpelle tous les hommes et fortifie la bonne volonté qui est condition de la paix. Ceux qui se rassemblent savent cependant aussi que leur compréhension du « divin » et donc leur manière de s’adresser à lui divergent au point qu’une prière en commun serait fictivement commune et ne correspondrait pas à la vérité. Ils se rassemblent pour poser un signe du désir commun ; ils prient par contre – même si cela se fait de façon simultanée – dans des lieux séparés, chacun à sa manière. « Prier » a évidemment dans une compréhension impersonnelle de Dieu (souvent liée au polythéisme) une tout autre signification que dans la foi en un Dieu unique et personnel. La différence est présentée de manière visible, mais de telle sorte qu’elle devienne en même temps comme un cri appelant la guérison de nos séparations.
À la suite d’Assise – en 1986 comme en 2002 – on a posé à plusieurs reprises et d’une manière très sérieuse la question : est-ce qu’on peut faire cela ? Ne trompe-t-on pas la grande majorité avec une harmonie qui n’existe pas dans la réalité ? Ne favorise-t-on pas le relativisme – l’opinion selon laquelle, au fond, les différences qui séparent les « religions » ne touchent pas à l’essentiel ? N’affaiblit-on pas le sérieux de la foi et ne nous éloignons-nous pas de Dieu, ce qui renforce notre solitude? Il ne faut pas balayer de telles questions. Les dangers sont indéniables, et on ne saurait nier le fait que beaucoup ont mal interprété Assise, notamment en 1986. Inversement, il serait faux de rejeter totalement et catégoriquement la prière multireligieuse comme elle vient d’être décrite. Il me semble juste de la lier à des conditions qui correspondent aux exigences de la vérité intérieure et à la responsabilité qu’impose ce cri vers Dieu à la face du monde entier.
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
la hotline en Suisse +41 21 644 82 31 ou
le numéro vert en France 08 05 01 07 07
21:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Vatican insiste pour dire qu'aucun ticket sera requis pour participer à la béatification de Jean-Paul II et l'admission pour la cérémonie sera totalement libre.
Le diocèse de Rome a fait cette annonce après avoir lu, sur un certains nombres de sites, qu'une participation payante était requise pour la place Saint Pierre. C'est la raison pour laquelle le diocèse a lancé un site officiel, en 7 langues, qui expliquent tous les détails de la béatification.
Quelques nouvelles:
- plus de 2,5 millions de pèlerins sont attendus.
- la béatification aurait bien lieu à la place Saint Pierre (qui serait ouverte le dimanche matin vers 7.30)
- une veillée de prière se tiendra au Circo Massimo le samedi soir 30 avril.
19:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Après avoir lu, grâce à un professeur, le texte original allemand, les 144 théologiens allemands ne demandent pas l'ordination des femmes, mais une reconnaissance pour une charge pastorale* ( certes, c'est ambigüe ...)
Le document est intitulé: "Eglise 2011, un changement nécessaire" et demande des profondes réformes, comme par exemple: l'ordination d'hommes mariés (abolition du célibat obligatoire), l'adoption de structures plus synodales à tous les niveaux de l'Eglise, l'implication des fidèles dans le processus de sélection des curés et des évêques, l'ouverture aux femmes pour un ministère dans l'Eglise, l'accueil des couples homosexuels et des divorcés remariés - selon le blog de Andrea Tornielli).
Aussi, ma note doit être lue avec cette correction. S'il est humain de se tromper, la persévérance (dans l'erreur) est diabolique (Errare humanum est, perseverare diabolicum). Merci d'en prendre, je pourrais dire, bonne note!
*"Das kirchliche Amt muss dem Leben der Gemeinden dienen - nicht umgekehrt. Die Kirche braucht auch verheiratete Priester und Frauen im kirchlichen Amt". trad: L'Eglise a aussi besoin de prêtres mariés et de femmes dans la charge (ministère) ecclésiale.
13:48 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |