De vieux poisons contre le Vatican
Pour Andrea Tornielli, l'un des grands vaticanistes, il y a quelques points fermes:
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Face à l'hypermédiatisation, qui provoque la nausée et la confusion, le curé d'Ars devient la boussole pour orienter notre coeur et notre foi vers l'authentique et véritable identité du prêtre. Le Séminaire français nous y a invité par un émouvant spectacle. Video H20News
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Lors de son homélie de la Messe chrismale, l'évêque de Fréjus Toulon s'est courageusement plaçé aux côtés du Pape. Son propos fut d'ailleurs applaudi.
Chers frères,
La célébration de ce jour ne peut s’abstraire des tourmentes médiatiques qui touchent encore notre Eglise, en particulier la personne du St Père.
Les attaques contre Benoît XVI se sont répétées depuis le début de son pontificat : On le traite dès son arrivée de « Panzer Kardinal » et on le soupçonne, dans son passé, d’avoir entretenu des connivences politiques avec les jeunesses hitlériennes. Ensuite, on le taxe d’islamophobe après son discours à Ratisbonne, lorsqu’il dénonça l’intégrisme religieux d’une foi qui oublie la raison.
Il y a un an à peine, la curée médiatique se déchaîne à l’occasion de la levée des excommunications prononcées à l’égard des évêques attachés à Mgr Lefèvre, et suite aux propos négationnistes de Mgr Williamson.
On met en cause son pseudo conservatisme moral au moment où éclate la polémique au sujet de la fillette brésilienne, qui avait subi un avortement. Quelques jours plus tard, les déclarations détournées de leur contexte, pour ne pas dire falsifiées, attribuées à Benoît XVJ au sujet du SIDA en Afrique et l’usage des moyens prophylactiques, sont brocardés par les nouveaux censeurs.
Récemment encore, le procès de béatification de Pie XII fournit l’occasion aux détracteurs de se mobiliser à l’encontre d’un pape qu’on juge complice, par son silence, du drame de la Shoah. Là encore, en relisant l’histoire à la sauce d’interprétations sélectives et bardée de préventions, on se livre à un procès en règle. On témoigne à charge contre l’entreprise de restauration idéologique à laquelle s’adonnerait Benoît XVI.
Aujourd’hui, le déchaînement médiatique monte d’un cran : le pape aurait essayé d’étouffer des abus sexuels commis par des membres du clergé. Il se serait tu. Il aurait feint d’ignorer le scandale. Par un renversement d’argument, voici qu’on retourne désormais contre le successeur de Pierre, les déclarations lucides, fermes et exigeantes qu’il avait adressées aux chrétiens d’Irlande, aux victimes de ces gestes honteux, et à ceux qui les auraient commis. On met en exergue les imprudences et les défaillances dans la prévention et le traitement judiciaire de certains responsables de l’Eglise pour mieux incriminer celle-ci de tenir un double discours, de demeurer inerte, de céder à l’hypocrisie, en s’accrochant au célibat des prêtres. En effet, on induit un lien supposé entre la discipline du célibat et les conduites perverses, en occultant au passage le fait que près des 3/4 des actes de pédophilie se produisent à l’intérieur des familles.
En additionnant ainsi des cas particuliers exhumés du passé, en accréditant des rumeurs, en caricaturant les positions de l’Eglise, en pratiquant l’effet de loupe sur des déviances pathologiques et avérées de tel ou tel prêtre ou religieux, en valorisant la théâtralisation émotionnelle de ces actes (qui sont en eux-mêmes infâmes), mais aussi en amplifiant des statistiques, reprises ensuite en boucle sur les radios, TV, internet… (comme si les chiffres avancés étaient paroles d’Evangile)… on organise peu ou prou, ce que les spécialistes de la stratégie d’influence appellent un scénario de « panique morale » (cf Jenkins). La ficelle est bien connue : elle a très bien fonctionné pour la légalisation de l’avortement, l’officialisation des unions homosexuelles et de l’homoparentalité dans certains pays, la recherche biomédicale sur l’embryon… Le gonflement et l’exagération des chiffres est un plat que l’on sert régulièrement pour organiser une anesthésie des consciences et un lynchage d’opinions. On exploite le filon des drames individuels pour justifier puis légaliser des transgressions éthiques.
Oui, chaque acte de pédophilie est de trop. Le scandale touche les victimes traumatisées par ces actes abominables. Mais le scandale atteint aussi pour l’Eglise puisqu’il s’agit d’un déni de sa mission. Ces actes jettent un désaveu global sur tant de prêtres et de religieux dévoués qui assument avec honnêteté et droiture les exigences de leur ministère et de leur état, en particulier le célibat. Il ne s’agit pas de dissimuler les faits, ni de disculper les coupables. Le pape l’a souligné avec conviction : « il faut extirper la plaie des abus ». Mais ne nous laissons pas enfermer dans des amalgames, échappons aux conditionnements médiatiques, distançons-nous des incantations proférées dans l’intention de porter un soupçon généralisé sur l’Eglise et sur le clergé. Pourquoi ces tornades médiatiques à répétition, à raison d’une par jour ou d’une par mois ? Pourquoi ce harcèlement ? Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l’autorité de l’Eglise au moment où des choix décisifs dans l’ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l’Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l’homme ses principes d’humanité.
Sans sombrer dans la paranoïa victimale du complot, le traitement orchestré qu’on inflige à l’Eglise nous conduit à la lucidité, au courage, à la résistance spirituelle et intellectuelle et à adopter une posture du dissentiment par rapport au prêt à penser totalitaire. On ne peut se laisser abuser ou intimider par le tintamarre qui vise à préparer l’opinion publique. « il est quelquefois bon de paraître laid, quand le miroir est bosselé ! ». Il ne s’agit ni de se résigner comme si l’effacement culturel du christianisme était inéluctable, ni de ressusciter de manière nostalgique le passé.
« Les médias sont souvent comme le verglas, il faut faire avec… » me disait un confrère évêque à Lourdes. Nous devons exister ni contre eux, ni à cause d’eux ! Nous n’existons pas du fait qu’on parle de nous, en vertu de notre image ! Dans une société du spectacle et de la représentation, notre parti pris doit être celui de l’intégrité (morale et intellectuelle) et celui de l’annonce de l’Evangile.
C’est à l’audace du témoignage que nous devons rendre au monde que le pape Benoît XVI convie tous les chrétiens et en particulier les prêtres et les consacrés.
1) Il les invite d’abord à donner le témoignage de l’exemplarité
Si Jésus Christ est à la fois le messager de la Bonne Nouvelle et le message de la Bonne Nouvelle adressée à notre monde, notre vie chrétienne doit tendre à coïncider avec ce qu’elle annonce. Cette cohérence a pour nom la sainteté (c’est-à-dire l’union à Dieu). La sainteté ne consiste pas à tenir la place du héros à l’avant scène, sous les feux de la rampe, mais à se laisser traverser par une lumière intérieure qui nous excède et nous brûle au passage. Va-t-on vers la lumière pour mieux voir ou pour mieux y briller ?
L’exemplarité du prêtre doit être celle de la rectitude morale et de la probité par l’humble pratique des vertus chrétiennes, la discipline de vie, l’accompagnement régulier, la correction fraternelle, l’enracinement personnel et communautaire dans la prière et dans les sacrements. Qu’on ne puisse jamais nous appliquer à nous-mêmes les paroles prononcées par Jésus à l’adresse des Pharisiens : « Ils disent et ne font pas », et pire, « ils font le contraire. »
2) Notre témoignage doit être également celui de la bonté.
Madeleine Delbrel écrivait : « Pour un homme, rencontrer la bonté du Christ dans le prêtre, c’est être rencontré soi-même pour ce qu’on est ! Une rencontre qui nous affirme que nous existons, qui nous rend présent à nous-mêmes, qui marche avec nous-mêmes. »
Pour le prêtre, le témoignage de la bonté est celui de sa charité pastorale. A travers lui, c’est l’humanité du Christ que nous découvrons. Son écoute. Son amitié. Sa proximité. Son attention. Sa considération.
La bonté du curé d’Ars, icône de la miséricorde divine, attirait dans son confessionnal des foules de pécheurs. Si le Christ a dit à chacun de ses prêtres « va », notre monde blessé s’adresse à la bonté des prêtres pour lui dire « viens ». Seule la bonté peut percer le mur de l’indifférence dans laquelle s’enferment tant de nos contemporains. Elle les convainc qu’ils valent plus que leurs actes, qu’ils ne sont pas l’otage de leur passé (aussi difficile qu’il ait été), que la miséricorde de Dieu précède toujours notre retour à Lui.
3) Notre témoignage sera aussi celui de la Croix.
Dans les Ecritures, le pastorat de Jésus s’enracine toujours dans la Passion (Jn 10 et Heb 13, 20). Jésus berger ne relève pas d’abord d’un style bucolique mais d’une dramaturgie sacrificielle. Autrement dit, ce qui rend sacerdotal le ministère du prêtre, c’est la référence indépassable à la Passion de Jésus, au don de soi pour la vie du monde.
Cette Croix, chaque prêtre l’embrasse au jour de son ordination. Elle fait corps avec sa vie et avec son ministère. Il la célèbre à chaque messe. Les échecs, les incompréhensions, les aridités, les résistances jalonnent la route du Golgotha que nous devons tous parcourir. « La croix est l’échelle du ciel », disait St Jean-Marie Vianney. Elle éprouve notre fidélité quotidienne. « Il faut avoir un cœur de longue haleine : les grands desseins ne se font qu’à force de patience. Les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre » disait François de Sales. L’échelle du temps de la fécondité du ministère du prêtre dépasse la durée de sa vie. Dans un monde crispé sur l’efficacité de tout, tout de suite, notre témoignage sera celui de la persévérance, de la germination secrète pour servir l’œuvre de l’Esprit. Nous marchons de nuit.
Fidélité dans le temps. Fidélité dans le compagnonnage de nos communautés. Fidélité dans nos amitiés. Fidélité où tout homme, quelque soit sa trajectoire de vie, doit pouvoir trouver en nous la vigilance des vierges sages, ou de Marie-Madeleine rejoignant tôt matin, le tombeau vide.
4) Notre témoignage sera enfin celui du service.
Dans sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « Non ce n’est pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ, que nous proclamons. Quant à nous-mêmes, nous nous proclamons comme vos serviteurs, à cause de Jésus » (2 Cor 4, 5)
Quiconque exerce une autorité dans l’Eglise doit se comporter à l’inverse de ce qui se passe ordinairement dans les sociétés humaines, où les chefs font sentir leur pouvoir. « Si quelqu’un veut être le premier parmi vous, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous », enseigne Jésus aux siens. (Mc 9,35)
Le pape Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, a développé prophétiquement les thèmes de cette diaconie :
« diaconie de la vérité » (cf Jean-Paul II). A l’heure du subjectivisme, du relativisme, du primat donné à l’émotif, Benoît XVI nous a rappelé que la foi couronne la raison. Elle l’anoblit. Elle sauve la raison tout à la fois du rationalisme et du fondamentalisme. Grâce à la raison, la foi est en même temps attestation de la vérité et « conversation avec le monde » (Paul VI) Elle est catéchèse.
« diaconie du pauvre », dans sa première encyclique (Deus Caritas est), et dans sa dernière (Caritas in veritate), le pape souligne que, non seulement l’homme mais le pauvre doit être au centre de l’économie, pour que celle-ci soit humanisante. La charité est un impératif constitutif de notre foi.
« diaconie de la vie et de l’amour humain ». Menacés par l’instrumentalisation de la vie et la prétention de l’homme de se définir par lui-même, le Souverain Pontife nous rappelle sans cesse (à la suite de Jean-Paul II), que la vie est un don de Dieu, que la dignité de la personne humaine doit être respectée depuis la conception jusqu’à la fin naturelle, que le corps n’est pas un simple matériau de laboratoire, que l’homme ne peut décider par lui-même qui doit vivre et qui doit mourir, que l’amour humain se fonde sur l’altérité et la différence sexuelle.
Benoît XVI a abondamment parlé du service de la liturgie, qui doit refléter l’unique prière du peuple sacerdotal. La liturgie a été blessée quand on l’a réduite à l’auto-célébration de la communauté, à l’animation conviviale de groupe, au bavardage ou à la compilation de bons sentiments. Certains l’ont aussi récupérée pour légitimer leurs dissidences théologiques. La liturgie, nous a rappelé le Saint-Père, doit manifester l’unité de notre foi, son orthodoxie et sa catholicité.
Paul VI donnait une belle définition de l’expérience chrétienne : « Les chrétiens doivent habiter le monde en venant de son avenir ». Benoît XVI a reçu la mission, et donc la grâce qui y est attachée, de dessiner pour l’Eglise aujourd’hui les contours de l’espérance qui nous unit. C’est en cultivant le sens de la liturgie, du service de la vérité, de la charité et de la vie… que l’Eglise répond aux attentes spirituelles de notre temps et qu’elle l’évangélise.
En cette messe chrismale, redisons ensemble notre volonté filiale de prier pour le ministère pétrinien de Benoît XVI, d’inscrire résolument notre engagement sacerdotal et missionnaire à sa suite, et de tracer sous sa houlette le sillon de l’Evangile.
+ Dominique Rey
Messe chrismale – Cathédrale Notre Dame de la Seds
23:11 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Il faut reconnaître, avec et tout comme Benoît XVI, que des évêques ont couvert des crimes pédophiles. Le Pape a une ligne pure et limpide pour punir les coupables qui ont trahi gravement la mission confiée par l'Eglise. Ils doivent répondre devant Dieu et les tribunaux constitués.
Il faut avouer que dans certains pays l'omerta fut grande et scandaleuse. Aussi sous la pression de quelques médias, les autorités de "l'église" ont enfin joué la clarté. Les victimes se fichent donc des statistiques qui montrent clairement que les prêtres ont le taux d'abus le plus bas au monde. Une victime reste une victime. Une seule victime est déjà de trop. La lettre du Pape va dans ce sens, il reconnaît le cancer qui frappe la crédibilité de l'Eglise.
Avec Massimo Introvigne, sociologue italien, qui site Jenkins des USA, nous constatons que nous assistons à une panique morale, soit une réaction disproportionnée face à l'Eglise. Les attaques contre le Pape sont ignobles, car si un cardinal fut toujours à la hauteur morale des crimes, ce fut bien Ratzinger. Voilà qu'il paie pour les autres, comme le bon pasteur qui prend sur lui les fautes de quelques uns.
Des prélats savent enfin entendre le cri silencieux des victimes, prendre le temps de les écouter, de les rencontrer, de prier avec et pour elles. C'est la place des prêtres, leur mission, d'être avec les petits, les pauvres et les faibles.
Que cette semaine sainte nous aide à rechercher la sainteté;c'est la meileure chose que Dieu peut nous offrir en ce temps historique pour l'Eglise et pour le monde.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
L'attaque de NYTimes contre le Saint Père révèle, s'il en était besoin, que le Providence l'a choisi pour entreprendre une purification interne dans l'Eglise. C'est un moment historique.
Or, l'évêque de Milwaukee, le lieu des fait du prêtre Murphy, fut "congédié" par le Saint Siège. Cet évêque aurait aussi écrit un livre douteux sur la doctrine classique et naturelle sur l'homosexualité.
Certrains pensent que les informations livrées au NYTimes viendraient de ce milieu proche de l'archevêque. Ce seraient des actions de contre mesures contre l'action pure, limpide, claire et musclée de Benoît XVI.
09:34 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Débat ce soir vers 18h50-18h57 Forum avec l'abbé Dominique Rimaz, en direct de Rome et l'abbé Michel Salamolard.
Ecouter sur Internet : http://www.rsr.ch/ (émission du 30 novembre).
L'ordination d'homme mariés pour palier aux nombres insuffisants de prêtres, tout au moins sur le continent européen, en effet dure réalité, n'est pas la solution. La promotion de la vocation au mariage, le soutien aux familles, la prière et l'adoration du Saint Sacrement et l'exemple de saints prêtres sont, entre autres, des solutions à explorer afin que Dieu nous donne des prêtres.
14:01 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Selon la TSR, la Suisse aurait plus de 7 cas de prêtres soupçonnés par la commission de la CES, dont 2-3 en Suisse Romande. Certains sont toujours en fonction. La commission se réunira demain en réunion d'urgence. Il y a à ce jour plus de 60 dénonciations.
Prions Saint Joseph, le protecteur de l'Eglise afin que les victimes de ces actes ignobles obtiennent justice, vérité et réparation. La ligne de Benoît XVI et l'année sacerdotale avec le saint Curé d'Ars comme modèle pour tous les prêtres portent déjà des fruits, de vérité, de justice et de réconciliation.
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Lu sur Zenit:
Saint Joseph
.... On ne s'étonnera pas de la date choisie par le pape pour la publication de la lettre de Benoît XVI, au lendemain des scandales sexuels qui, dans les années 80 ont éclaboussé le diocèse de Dublin si on se souvient de l'exhortation apostolique de Jean-Paul II, du 15 août 1989 « Redemptoris Custos », « sur la figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l'Eglise ».
Ce document marquait le 100e anniversaire de l'encyclique du pape Léon XIII « Quamquam pluries » et Jean-Paul II y citait cette prière du pape Pecci: « Préserve-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption...; sois-nous propice et assiste-nous du haut du ciel, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres...; et de même que tu as arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort, défends aujourd'hui la sainte Église de Dieu des embûches de l'ennemi et de toute adversité ».
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le site sur la bioéthique, en France, est réouvert. Il avait eu un franc succès...
00:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
NOUVELLE DOCUMENTATION SUR WEB
CITE DU VATICAN, 25 MAR 2010 (VIS). La Salle-de-Presse du Saint-Siège informe que de nouveaux "Textes fondamentaux" sont maintenant disponibles sur le site officiel du Vatican. Cette mise en ligne concerne les actes officiels du Saint-Siège et la collection des documents correspondant à la seconde Guerre mondiale.
Il s'agit de textes importants, jusqu'ici disponibles format papier, désormais accessibles en ligne sur le site officiel du Saint-Siège: www.vatican.va (section Textes fondamentaux):
-De la collection complète des Acta Sanctae Sedis (ASS) et des Acta Apostolicae Sedis (AAS), c'est-à-dire l'ensemble des documents officiels du Saint-Siège de 1865 à 2007 (format pdf).
-Des 12 volumes des "Actes et Document du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre Mondiale" publiés (à partir de 1965) sur ordre de Paul VI par quatre historiens jésuites.
La disponibilité de cette mine de documentation, mise gratuitement à la disposition des chercheurs et autres personnes intéressées, constitue une importante contribution à l'information et à la recherche sur l'activité et l'histoire du Saint-Siège.
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Alors que le Pape Benoît XVI adresse, en tant que Pasteur de l'Eglise universelle, une lettre pastorale à l'Eglise en Irlande qui poursuit sa lutte contre le cancer de la pédophilie chez certains prêtres, alors que le Cardinal Schönborn considère très justement que cette lettre du Pape s'adresse aussi à toute l'Eglise, certains suisses ne se sentent apparemment pas concernés ... Cela pourrait confirmer le petit proverbe de Denis de Rougemont: "les suisses se lèvent tôt, mais se réveillent tard". Un réveil qui pourrait être très douloureux.
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Reportage de Valérie Dupont, 19.30 TSR
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Prière pour l'Irlande
Dieu de nos pères,
renouvelle-nous dans la foi qui est pour nous vie et salut,
dans l'espérance qui promet pardon et renouveau intérieur,
dans la charité qui purifie et ouvre nos cœurs
à t'aimer, et à travers toi, tous nos frères et sœurs.
Seigneur Jésus Christ,
puisse l'Eglise en Irlande renouveler son engagement millénaire
à la formation de nos jeunes sur le chemin de la vérité,
de la bonté, de la sainteté et du service généreux à la société.
Esprit Saint, consolateur, avocat et guide,
inspire un nouveau printemps de sainteté et de zèle apostolique
pour l'Eglise en Irlande.
Puissent notre tristesse et nos larmes,
notre effort sincère pour redresser les erreurs du passé,
et notre ferme intention de repentir,
porter des fruits abondants de grâce
pour l'approfondissement de la foi
dans nos familles, nos paroisses, nos écoles et nos communautés,
pour le progrès spirituel de la société irlandaise,
et pour faire grandir la charité, la justice, la joie et la paix,
dans la famille humaine tout entière.
A toi, Sainte Trinité,
avec une confiance totale dans la protection pleine d'amour de Marie,
Reine de l'Irlande, Notre Mère,
et de saint Patrick, de sainte Brigitte et de tous les saints,
nous nous en remettons, ainsi que nos enfants,
et les besoins de l'Eglise en Irlande.
Amen
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De vieux poisons contre le Vatican
Pour Andrea Tornielli, l'un des grands vaticanistes, il y a quelques points fermes:
12:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
La salle de presse, aidée par un monitoring, a su saisir au vol l'existence d'une telle info. Comme c'est son droit et son devoir, elle réagit par une déclaration (AFP).
Une déclaration du Père Lombardi
Au NY Times. Pour le moment, les textes sont disponibles en italien, en allemand et en espagnol.
Ma traduction en français (source: Raffaella)
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Déclaration du père Federico Lombardi au New York Times
24 mars 2010
La tragique affaire du Père Lawrence Murphy, un prêtre de l'archidiocèse de Milwaukee, a impliqué des victimes particulièrement vulnérables qui ont terriblement souffert pour ce qu'il a fait. Abusant sexuellement d'enfants mal-entendants, le Père Murphy a violé la loi et, plus important encore, la confiance sacrée que ses victimes avaient placée en lui.
Au milieu des années 70, plusieurs parmi les victimes du père Murphy ont signalé ses abus aux autorités civiles, qui, à cette époque ont mené une enquête. Toutefois, selon les rapports reçus, l'enquête a été close.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n'a été informée de l'affaire que vingt ans plus tard.
Il a été suggéré qu'une relation existe ici entre l'application de Crimen Sollicitationis, et la non-déclaration des abus aux autorités civiles. En fait, il n'y a aucune relation. Au lieu de cela, contrairement à certaines déclarations diffusées dans la presse, ni la déclaration Crimen ni le Code de Droit canonique n'ont jamais interdit la dénonciation des abus d'enfants aux autorités chargées d'appliquer la loi.
Dans la seconde moitié des années 90, plus de vingt ans après la dénonciation de l'affaire devant les autorités diocésaines et la police, la question de savoir comment gérer canoniquement le cas Murphy a été présentée pour la première fois à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi .
La congrégation a été informée de l'affaire parce qu'elle impliquait des requêtes faites au confessionnal, ce qui constitue une violation du sacrement de la Pénitence. Il est important de noter que la question canonique présentée à la Congrégation n'était en relation avec aucune procédure civile ou pénale contre le père Murphy.
Dans ces cas, le Code de droit canonique ne prévoit pas de sanction automatique, mais il demande instamment qu'il y ait un jugement qui n'exclut pas la plus grave sanction ecclésiastique, à savoir la révocation de l'état clérical (cf. canon 1395, no. 2). Considérant que le père Murphy était vieux et en très mauvaise santé, qu'il vivait dans un endroit isolé et qu'il n'y avait pas eu de plaintes d'abus depuis plus de vingt ans, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi suggéra à l'archevêque de Milwaukee de faire face à la situation, par exemple en limitant le ministère public du Père Murphy et en exigeant que le Père Murphy accepte l'entière responsabilité de la gravité de ses actes. Le Père Murphy est mort quatre mois plus tard, sans autres événements.
12:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le New York Times est un média d'autorité et leader, une sorte de journal des journaux, si lui en parle tous doivent presque en parler. Il entre à nouveau en polémique, en croisade, contre le Cardinal Ratzinger et Mgr Bertone pour un cas de pédophilie bloqué par ce dernier, alors que le prêtre en question aurait commis plus de 200 abus sur des victimes. Le Vatican aurait ainsi, bien qu'averti, omis de défroquer un prêtre...En fait, c'est le Pape actuel qui est bien attaqué, pour toucher encore une fois sa crédibilité.
La volonté est clairement d'impliquer et de salir encore le Pape. La tactique continue. Déjà certains titres en Allemagne avaient tenté ce subterfuge, maintenant au tour des USA... La tempête ne se calme pas.
"Prions pour notre Pape bien aimé Benoît. Seigneur, protège le, vivifie-le, rends le heureux sur la terre et ne permets pas de le laisser tomber dans les mains de ses ennemis"
Oremus pro Beatissimo Papa nostro Benedicto. Dominus conservet eum, vivificiet eum, et beatum faciat eum in terra et non tradat eum in animam inimicorum eius.
Note: Il faudra faire comprendre que le cas, avéré, de ce prêtre, n'implique pas le Saint Père. Il semblerait, à confirmer, que ce prêtre était très malade puisqu'il est mort deux ans après. Les graves abus remontaient aussi assez loin dans le temps. Affaire à suivre... Les médias mettent la pression, mais les décisions relèvent de la justice et de la hiérarchie de l'Eglise catholique. Voilà comment d'autres journaux, TV, site et radio reprennent l'info, ou l'intox, et cela va continuer.... L'AFP entre en scène, et cela fait le tour du monde.... jusqu'en Suisse.
Une agence de presse est le journal des journaux, qui alimente tout le système de l'information. Un journal comme le NYTimes est un média de référence. S'ils en parlent le monde en parle. Ce sont des stratégies que les hommes de bonne volonté doivent connaître, car ce sont les règles du jeu.
Le pape Benoît XVI (AFP)
08:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Mgr Zollitsch, président de la conférence épiscopale allemande
« Quand une vérité difficile est exprimée publiquement, elle apparaît douloureuse, mais elle est aussi libératrice. »
Note: C'est le grand paradoxe auquel nous assistons depuis quelques semaines. D'une part, certains médias accusent le Pape d'avoir couvert un prêtre pédophile; auparavant il avait sali son frère en l'accusant faussement d'avoir su les abus sexuels dans le choeur de Ratisbonne en laissant planer le doute, le silence; d'autre part, d'autres médias disent certaines vérités cachées depuis trop longtemps dans la vie intime et secrète des victimes.
Les calomnies contre Benoît XVI et son frère sont inadmissibles et insupportables. Elles troublent l'action transparente du Pape, et de tous ceux qui sont en communion avec lui. Ceci étant clairement dit, et le Pape le sait très bien,car il suffit de lire sa lettre à l'Eglise d'Irlande, ou ses mots durs et vrais durant le chemin de croix de 2005, il y a bien un cancer à l'intérieur même de l'Eglise. Il faut lire les textes de notre Pape, les méditer, les savourer même lorsque ce sont des réalités très amères. C'est bel et bien à un tir croisé auquel nous assistons.
Pour le commun des mortels, pour l'opinion publique, c'est très difficile d'y voir clair. Les stéréotypes sont puissants. Ces derniers facilitent la connaissance, mais sont imprécis et voilent la lumière de l'intelligence. Par exemple, le célibat des prêtres comme cause de la pédophilie, ou encore affirmer que Ratzinger a caché des crimes, sont des cristallisations de paroles mensongères, qui laissent dramatiquement une trace dans l'opinion. Cela devient une sorte de "vérité", reproduite, réaffirmée, réimprimée. Mais, et le pardoxe réside dans cet aspect, les médias sont aussi un instrument de vérité, capables de renverser les dictatures et les tyrannies. Il faut discerner.
Le vicaire du Christ tient ferme à la barre et la barque de Pierre passera au travers de cette tempête, purifiée et renouvelée. Il devient impératif de prier pour les victimes qui ont été comme jetées par dessus bord, et qui ont besoin de notre écoute, de notre amour, de notre solidarité, de notre compassion. Aussi, c'est le temps de la prière, de la supplication et de l'action. Notre Carême est bien un temps de conversion. Recourons à l'adoration, le Corps du Christ y est blessé mais ressuscité est présent et à la confession car notre Père bien-aimé nous y attend tous et chacun pour déverser sa douce miséricorde et son pardon.
La fête de l'Annonciation de la Vierge Marie nous permet d'entrer dans la nouveauté de la vérité toujours accessible qui chaque jour nous précède et nous entraîne. Le Christ, qui est la Vérité en personne, repose dans le sein de l'Eglise et l'Esprit Saint est celui qui nous mènera vers la vérité toute entière.
00:25 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Zapatero, premier ministre espagnol, se rend en visite officielle en Suisse. Avant de commencer une réunion de travail avec la présidente suisse et les autres conseillers fédéraux, Zapatero lui présente tous ses ministres. Puis, le président suisse poursuit les présentations.
- "la ministre des affaires extérieures, le ministre de l'économie, le ministre du travail, le ministre de l'industrie et le ministre de la marine".
Zapatero commence à rire. Il pose alors la question: "pourquoi y a-t-il en Suisse un ministre de la Marine ? La Suisse n'a pas de mer".
La présidente suisse rétorque:
- "est ce que vous vous êtes demandé pourquoi l'Espagne a un ministre de l'économie et un ministre du travail ?"
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Zapatero se va de visita oficial a Suiza. Antes de empezar una reunión de trabajo con el Presidente de Suiza y sus Ministros, Zapatero le presenta al Presidente Suizo a todos los Ministros españoles que han ido. Después, el Presidente Suizo empieza las presentaciones: -La Ministra de Asuntos Exteriores -El Ministro de Economía -El Ministro de Trabajo -El Ministro de Industria, y -El Ministro de Marina...
Y Zapatero empieza a descojonarse. Y mientras se partía de risa, le pregunta al Presidente Suizo: -¿Para qué quiere Suiza un Ministro de Marina si Suiza no tiene mar? Y le contesta el Presidente Suizo: -¿Le he preguntado yo para que quiere España una Ministra de Economía y un Ministro de Trabajo?
20:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
© Copyright Tempi, 24 marzo 2010 online ici en italien
Face à la énième tempête médiatique, le Pape Benoît XVI démontre encore une fois d'être le Pape juste à la juste place.
Bruno Matroianni, professeur de Media Relation, Rome
Pour ce dernier, qui aident concrètement les victimes, qui permet de résoudre la situation ? Benoît XVI, par son mode d'action, est doux mais ferme, plein de foi mais concret.
Traduction (Benoît et moi)
Face à la énième tempête médiatique, Benoît XVI montre qu'il est le Pape qu'il faut, à la juste place. Non pas tant pour sa politique de "tolérance zéro" et sa lutte contre la "saleté dans l'Eglise", comme les médias le rappellent constamment. La façon dont Ratzinger réagit au problème de la pédophilie est un exemple de calme et de clarté dans le traitement des événements en cause.
Massimo Introvigne* a écrit à juste titre: la pédophilie au sein de l'Église est essentiellement un phénomène de «panique morale». Les nombres ne sont pas proportionnels à la manière dont les médias décrivent le problème. Il ne s'agit pas de minimiser le crime de violence faite aux enfants par le clergé, qui est répréhensible et répugnant, mais de rappeler à l'objectivité et à la mesure. A qui profitent les titres tonitruants (et ambigus), les chroniques prurigineuses susceptibles de frapper les lecteurs au ventre, les inexactitudes et les omissions, juste pour forcer le ton? En plus de jeter de la boue sur le Pape et de laisser croyants et non croyants dans la confusion, en quoi contribuent-ils à aider les victimes ou à résoudre la situation? C'est la question que Benoît XVI, avec sa façon de procéder douce mais ferme, pleine de foi, mais concrète, nous pose.
Il suffit de lire la lettre aux catholiques irlandais «avec un cœur ouvert» (tel qu'il est demandé par le pape) pour comprendre que cette lettre en affrontant le fléau douloureux de la pédophilie, remet au centre ce qui compte vraiment: le bien des personnes. C'est ce que nous étions en train de perdre de vue - entre insouciance et soupçon.
Note: Le paradoxe, pour la Suisse Romande, les médias cherchent la vérité, alors que certains hauts-responsables dissimulent et cachent, ce qui n'est justement pas la ligne de notre Pape.
* Pour Introvigne
Les prêtres pédophiles sont majoritairement homosexuels
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Bien qu'il soit peu politiquement correct de le dire, il y a un chiffre qui est beaucoup plus important: plus de 80% des pédophiles sont homosexuels, des individus mâles abusant d'autres mâles. Et - pour citer une fois de plus Jenkins- plus de 90% des prêtres catholiques condamnés pour abus sexuel d'enfants et pédophilie sont homosexuels.
Si dans l'Église catholique il y a eu effectivement un problème, ce n'était pas le célibat, mais une certaine tolérance de l'homosexualité dans les séminaires, en particulier dans les années 1970, quand ont été ordonnés la grande majorité des prêtres reconnus par la suite coupables d'abus. C'est un problème que Benoît XVI corrige vigoureusement.
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La phrase du jour:
Dans les années 1970, "Hans Küng avait déjà démontré de possèder un grand talent dans le domaine du marketing startégique et d'être très habile pour mettre le doigt dans les plaies de l'Eglise sans les soigner"
Paul Josef Cardinal Cordes, président du Conseil Pontifical "Cor Unum"
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Première séance de la Commission d'enquête sur les apparitions de Medjugorje
Une preuve de plus que le pontificat de Benoît XVI est fait pour la clarté afin de confirmer ses frères dans la foi.
24 Mars 2010
DEPECHES CATHOBEL - VATICAN - Rome
La commission internationale d'enquête sur les apparitions de la Vierge à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) se réunira le 26 mars 2010 au Vatican, rapporte l'agence Imedia. Composée d'une vingtaine de membres - cardinaux, évêques et experts -, cette commission présidée par le cardinal Camillo Ruini, ancien vicaire de Rome, est placée sous la houlette de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
La commission sur les apparitions de Medjugorje, dont le Vatican avait officiellement annoncé la création le 17 mars dernier, entend répondre à une demande émise par les évêques de Bosnie-Herzégovine, avait expliqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.
Réunie à huis clos au Vatican le 26 mars, la commission devrait particulièrement voir la participation des cardinaux Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), et Josip Bozanic, archevêque de Zagreb (Croatie), ainsi que le cardinal espagnol Julian Herranz, président de la Commission disciplinaire de la curie romaine, selon des informations récemment révélées par le quotidien italien Il Giornale.
Mgr Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, et plusieurs membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi participeront également à cette commission, ainsi que le Français Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale.
Opposé à la reconnaissance des apparitions, l'archevêque de Mostar, Ratko Peric, ne fait pas partie, de cette commission qui, selon le Vatican, travaillera dans la discrétion "en raison de la délicatesse du sujet" et "présentera les résultats de son travail à la Congrégation pour la doctrine de la foi". Les différents évêques de Mostar, dont le diocèse abrite le sanctuaire marial, n'ont jamais reconnu les apparitions, pas plus que les instances romaines de l'Eglise catholique. Les pèlerinages y sont autorisés mais pas les pèlerinages officiels.
Ctb/apic/imedia/ami/
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SAINT ALBERT LE GRAND
CITE DU VATICAN, 24 MAR 2010 (VIS). A l'occasion de l'audience générale, tenue Place St.Pierre, le Pape a tracé un portrait de saint Albert le grand, "un des plus grands maîtres de la théologie médiévale". Né en Allemagne au début du XIII siècle, il étudia tous les arts libéraux qui formaient la culture générale de l'époque, faisant preuve "d'un intérêt particulier pour les sciences naturelles, qui devinrent vite son domaine de spécialisation". Il devint dominicain et après son ordination sacerdotale suivit des études de théologie à Paris, la plus célèbre université de son temps. Puis il ramena à Cologne un élève exceptionnel, le futur Thomas d'Aquin. Le Pape Alexandre IV, qui avait eu recours à sa science théologique, le nomma évêque de Ratisbonne.
Saint Albert a contribué au déroulement du Concile de Lyon (1274), convoqué pour fixer l'union des Eglises latine et grecque, séparées depuis le schisme de 1054. "Il explicita la pensée de Thomas d'Aquin, qui avait été l'objet de critiques et même d'une condamnation totalement injustifiées". Saint Albert mourut à Cologne en 1280 et fut canonisé en 1931 par Pie XI, qui le proclama Docteur de l'Eglise. "Ce fut une reconnaissance justifiée pour cet homme de Dieu, érudit et connaisseur des choses de la foi comme de bien autres domaines de la connaissance". Pie XII fit de celui qu'on appelait le Doctor Universalis le patron des étudiants en sciences.
Albert le Grand a "ouvert la porte à une réception complète de la philosophie aristotélicienne par la philosophie et la théologie médiévale, élaborée définitivement par saint Thomas d'Aquin. Cette réception d'une philosophie pré-chrétienne constitua une révolution culturelle car nombre de penseurs chrétiens craignaient la philosophie d'Aristote" à cause d'une interprétation qui la rendait totalement incompatible avec la foi chrétienne, mettant foi et raison en opposition. Puis Benoît XVI a souligné le grand mérite de saint Albert d'avoir étudié Aristote avec rigueur scientifique, parvenant à la conclusion que ses idées étaient compatibles avec la foi révélée et avec l'Ecriture. "Il réussit à communiquer cela de manière claire. En bon fils de saint Dominique, il prêchait volontiers et les fidèles étaient conquis par son langage et son exemple de vie". Dieu fasse, a conclu le Pape, que l'Eglise "ne manque jamais de bons théologiens, pieux et sages comme saint Albert le grand, capables d'aider chacun à trouver sa formule de sainteté. Albert disait: Vouloir tout ce que je veux pour la gloire de Dieu, comme tout ce qu'il veut pour sa gloire, c'est-à-dire se conformer toujours à la volonté divine afin de ne rien faire qui ne serve sa gloire".
15:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Città del Vaticano, 24 mar. (Apcom)
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Pédophilie: démis l'évêque irlandais, ex secrétaire de 3 Papes.
Il a servi Paul VI, Jean Paul I et Jean Paul II
A cause des scandales de pédophilie, le Pape a accepté aujourd'hui la démission d'un autre évêque irlandais, Monseigneur John Magee, ex-secrétaire de Paul VI, Jean Paul I et Jean Paul II. Le prélat s'était déjà autosuspendu dans les derniers mois.
Note: Voilà qui va relancer les spéculations sur la mort de Jean Paul I (c'est lui qui a découvert la mort, alors que ce fut une religieuse), et sur l'implication de Benoît XVI. Calomnies...
Le canon 401, paragraphe 2 précise: L'évêque diocésain qui, pour une raison de santé ou pour toute autre raison grave, ne pourrait plus remplir convenablement son office, est instamment prié de présenter la renonciation à cet office.
Le Saint Siège précise que c'est le cas pour Mgr MaGee.
ROME, Mercredi 24 mars 2010 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a accepté la renonciation à la charge d'évêque que lui a présentée Mgr Johan Magee, évêque de Cloyne, selon les dispositions prévues par le droit canon (can. 401 § 2).
Mgr Magee, qui n'a que 73 ans, était évêque de Cloyne depuis 1987. Il avait été le secrétaire de Paul VI, Jean Paul Ier puis Jean Paul II. Mais il a été mis en cause pour sa mauvaise gestion des cas de pédophilie dans son diocèse de Cloyne. Et au moment où l'acceptation de sa démission a été annoncée, il a demandé pardon dans un nouveau communiqué.
« Je voudrais à nouveau présenter mes sincères excuses à toute personne qui aurait été victime d'abus du fait d'un ou de prêtres du diocèse de Cloyne alors que j'en étais l'évêque », a déclaré l'évêque irlandais.
Il a notamment demandé pardon aux personnes qu'il n'a pas soutenues : « Je demande pardon à tous ceux que j'ai d'une manière ou d'une autre laissé tomber, ou que j'ai fait souffrir par quelque omission ».
Déjà, le 7 mars 2009, Mgr Magee avait lu une déclaration en la cathédrale Saint-Colman, annonçant la nomination, à sa demande, par Benoît XVI, d'un administrateur apostolique, Mgr Dermott Clifford, archevêque de Cashel et Emly. Il l'avait souhaité pour pouvoir « collaborer » avec la commission enquêtant sur la pédophilie dont se seraient rendus coupables deux prêtres du diocèse sans que l'évêque ne prenne les mesures disciplinaires prévues par l'Eglise en pareils cas.
Mgr Clifford a remercié Mgr John Magee « pour sa coopération » avec lui depuis sa nomination comme administrateur apostolique. Il a demandé aux fidèles catholiques, aux religieux et aux prêtres du diocèse de Cloyne de continuer à prier « pour ceux qui ont souffert des abus ».
C'est la première démission après la publication, samedi dernier, 20 mars, de la Lettre de Benoît XVI aux catholiques d'Irlande.
Acceptant les conclusions des deux rapports du gouvernement irlandais en la matière, le pape n'a pas caché les manquements graves des responsables religieux - évêques ou supérieurs de congrégations - : « Il faut admettre que de graves erreurs de jugement furent commises et que des manquements dans le gouvernement ont eu lieu ».
Anita S. Bourdin
13:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Lire Golias, sur le sujet de la pédophilie aussi, est mauvais pour la vue, cela provoque un dangereux strabisme. Le lecteur avisé n'est pas dupe de la fusion de deux documents.
Le premier, chronologiquement, est celui du Cardinal Ottaviani (1962) le second est celui de Jean Paul II (2001), préparé par le Cardinal Ratzinger et Bertone (actuel numéro 2, secrétaire d'Etat).
Or, il n'y a pas d'article 11 (lire ci-dessous) dans le document de Jean Paul II "Sacramentorum sanctitatis tutela", mais dans celui d'Ottaviani "Crimen Sollicitationis".
Christian Terras met ensemble ces deux documents*. Un lecteur averti en vaut deux. On n'en perd pas son latin au moins...
Selon Golias (journal qui n'est qu'un "vilain petit canard" en fait, qui prend ses lecteurs pour des pinguoins)
Le nom du nouveau texte publié : « De Delictis Gravioribus ». (texte de Jean Paul II, 2001) * (texte de 1962) Dans ce texte, à l’article 11, il confirme et scelle l’importance du secret : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi ,toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre,pénètrent ou font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, (ces personnes donc) sont strictement tenues au plus grand secret (ce qu’on dénommait jadis le »secret du Saint Office« ndt). En conséquence de quoi, la peine d’excommunication »latae sentatiae« pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret , que la cause (c’est à dire l’affaire en procédure .ndt) soit ouverte ou fermée ».
Note: Tout cela pour dire que Benoît XVI est silencieux, cachotier, ce qui n'est que de la calomnie. L'excommunication pour rupture du silence n'est pas dans le document de 2001, car cela n'est pas le crime dans la confession...
N.B. Golias cherche à inculper le Cardinal Ratzinger lorsqu'il était archevêque de Munich. Or, le professeur et sociologue Introvigne a expliqué sur la TV italienne, en présence du Père Lombardi de la salle de presse du Vatican, que le cas du prêtre accueilli en 1980 dans le diocèse allemand fut déjà jugé en 1985, jugement qui a exclu toute implication de l'alors archevêque Ratzinger et désormais Pape Benoît XVI. Voilà un filon qui ne mène nul part.
20:23 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Réalisation d'étudiants de la faculté de communication de Navarre, Espagne (Rome Reports)
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Très belles vidéos à l'occasion de l'année sacerdotale.
14:19 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Lorsque Benoît XVI a eu l'idée de lancer l'année sacerdotale avec le saint curé d'Ars pour modèle de sainteté, il a, sans doute comme lorsque Jean XXIII a annoncé l'ouverture d'un Concile en 1959, supris tout son monde. L'Esprit Saint a toujours de l'avance. Comme avec les mots "durs" mais vrais du chemin de croix de 2005, le Cardinal parlait des souillures internes à l'Eglise, le Pape démontre encore une fois qu'il est tout simplement en avance sur son temps.
Un site professionnel pour l'année sacerdotale
Paroles du Saint Curé sur la splendeur du prêtre
« L’Ordre : c’est un sacrement qui ne semble regarder personne parmi vous et c’est un sacrement qui regarde tout le monde. »
« C'est le prêtre qui continue l’œuvre de Rédemption sur la terre. »
« Quand vous voyez le prêtre, pensez à Notre-Seigneur Jésus-Christ. »
« Le prêtre n’est pas prêtre pour lui, il est pour vous. »
« Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils ? Vous donneront-ils le corps et le sang de notre Seigneur ? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l'hostie. Vous auriez deux cents anges là qu'ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu'il soit, le peut. Il peut vous dire : Allez en paix, je vous pardonne. »
« Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! »
« Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, c’est là le plus grand trésor que le bon Dieu puisse accorder à une paroisse, et un des plus précieux don de la miséricorde divine. »
« Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. »
« Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes. »
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
La société de communication qui est la nôtre est une chance. Les journalistes sont nécessaires à nos démocraties et des agents de vérité. La liberté de l'information a permis d'abattre bien des dictatures et de nombreux murs. Mais ils peuvent aussi être les promoteurs de mensonges, de calomnies et de propagandes mortifères.
Professeur de Media Relation à Rome, Bruno Mastroianni dénoncent quelques graves erreurs:
Traduction: Benoît et moi
Mardi 16 mars 2010
Ce n'est pas en attaquant l'Eglise qu'on lutte contre la pédophilie
Bruno Mastroianni
Ils ont déterré des abus sexuels dans le chœur dirigé par le frère du Pape, puis on a découvert qu'il s'agissait d'affaires remontant aux années cinquante qui étaient déjà connues et juridiquement closes, datant d'avant la nomination Georg Ratzinger.
Ils nous ont dit que la ministre de la justice allemande avait accusé l'Eglise d'avoir dressé "un mur de silence", puis on a découvert qu'elle en avait après les écoles où les événements s'étaient produits.
Ils nous ont fait penser que le document de delictis gravioribus était une directive secrète pour gérer la pédophilie en silence, puis on a découvert que le document, publié en 2001 (tout autre que secret), avait été conçu pour confier à Rome la gestion des cas les plus graves afin d'empêcher leur enlisement.
Ils ont dépeint l'Allemagne comme un nid de frelons rempli de prêtres pédophiles, puis on a découvert que, de 1995 à aujourd'hui, sur 210.000 cas de crimes contre les enfants, seulement 94 concernaient des prêtres, soit un taux de 1 sur 2.000.
Ils nous ont raconté que le cardinal Schönborn avait établi un lien entre la pédophilie et le célibat, puis le lendemain, ils ont dit qu'ils s'étaient trompés.
Ils ont continué à insister sur le lien entre célibat et pédophilie, alors que les experts soulignent que la plupart des pédophiles sont mariés.
Ils ont insinué que dans l'Église, on met en question le célibat des prêtres, puis il s'est avéré que dans les documents, dans la vie et dans les intentions, cette pratique est demeurée immuable.
Question: sommes-nous vraiment sûrs que la pédophilie est le principal problème qui afflige l'Eglise de Ratzinger?
Il nous semble qu'il ne s'agit que de la énième page quelque peu hystérique de confusion médiatique.
17:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
En cette année sacerdotale, l'Université pontificale du Latran de Rome, les 11-12 mars, a accueilli un congrès international sur le thème de l'année "Fidélité du prêtre, fidélité du Christ".
Voir la vidéo sur le site www.annussacerdotalis.org
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
"Il y a deux points autour desquels se rassemble l'Eglise : l'Eucharistie et le Souverain Pontife, et dans nos coeurs la prière à la Vierge. Avec cela l'Eglise restera plus forte que le monde, elle a ses racines dans le ciel et ses feuilles dans les tempêtes".
Une prière pour sa béatification circule dans le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg. La purification doit avoir lieu, comme Dieu et quand Dieu le voudra. Que le Saint Curé d'Ars et le grand Cardinal Journet nous y aident.
Prière pour demander la béatification du Cardinal Charles Journet
Ô Trinité Sainte,
Nous te remercions de nous avoir donné ton prêtre Charles Journet. Par son infatigable labeur théologique, il a mis en lumière la profondeur du mystère de ton Eglise. Avec l'ardeur brûlante de son zèle apostolique, il a enseigné et défendu inlassablement la Foi de l'Eglise en la présence réelle du Christ dans le sacrement de l'Eucharistie.
Au cours de toute sa vie, il a témoigné de l'héroïcité de sa charité et de son humilité. L'amour qui brûlait son coeur s'est exercé envers les plus petits et les plus pauvres, envers ses contradicteurs comme envers ses amis. Il est resté toujours humble en regard des dons exceptionnels de théologien dont il fut comblé pour le service de l'Eglise. Il refusa pour lui-même toute marque de reconnaissance et d'honneur. Par son intercession, accorde-nous, selon ta volonté, la grâce que nous implorons ( pour notre diocèse blessé de Lausanne-Genève-Fribourg et Neuchâtel ), dans l'espérance de la reconnaissance par ton Eglise des mérites et de la sainteté de ton serviteur Charles Journet.
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Plaidoyer pour R@tzinger
Le Concile Vatican II fut le second Concile après la révolution opérée par Gutemberg, la naissance de l'Imprimerie. Le Concile de Trente (1545-1563), après la Réforme protestante, fut solide et su placer la Réforme catholique, l'Evangélisation ou la communication de l'Eglise, notamment dans le splendeur de la liturgie.
Le Concile virtuel et le réel
Le déroulement du Concile Vatican II (1962-1965) fut fantastique, une continuation du Concile Vatican I (1870, interrompu par la fin des Etats de l'Eglise et l'Unité italienne), mais fut le premier Concile où les médias prirent part dans sa médiatisation. L'opinion publique et les prêtres parlent actuellement du Concile dans ce qu'ils en virent ou en lirent dans les médias. Mais le Concile avait produit des textes, qui ne furent pas lus par cette même opinion, sinon par leurs interprétations par des "experts" médiatques. Hans Küng fait partie de ces derniers. Ces idées ne sont pas celles de Vatican II, mais d'une réalité fiction, virtuelle.
Les trois phases
On pourrait dire, pour schématiser que la première phase de la réception du Concile fut médiatiquement celle de la Radio et de la presse écrite. Les textes du Concile furent donc en quelque sorte ceux de la presse.
La seconde phase de la réception du Concile fut celle de Jean Paul II. Il a donné à voir le Concile, par la télévision. Il fut un génie de la TV.
Nous sommes actuellement dans la troisième phase, avec Benoît XVI, qui est parfaitement fidèle au Concile Vatican II. Il y a une crise, un décalage entre ce que la presse a produit et engendré et la réalité textuelle de l'enseignement de ce même Concile. L'idée, fausse, d'un Pape incompris, ou d'un Pape "non médiatique", peut venir sans doute de là.
Les lettres de Benoît XVI
Benoît XVI est prophétique, en ce sens qu'il est fidèle aux textes du Concile, à son Esprit. Il a su garder le génie de la communication qui est notamment dans la liturgie. Les hommes de communication moderne doivent réussir à médiatiser avec soin et professionnalité ce qu'est vraiment la nature de l'Eglise catholique. Car ce qu'on en dit ne correspond pas toujours à ce qu'elle est. C'est la mission des jeunes chrétiens. Le monde digital, Internet ou les téléphones mobiles, offrent un continent à explorer. Benoît XVI est ainsi le premier Pape d'Internet. C'est R@tzinger!
On-line et branchés
Ses discours, ses trois Encycliques, ses homélies, ses lettres, sont on-line. Tout cela restera dans l'histoire. Il suffit de lire seulement ses deux lettres, qui sont écrites dans la tempête: l'une lors de la crise mondiale de communication qu'a connu l'Eglise lors de la levée de l'excommunication des évêques d'Ecône en janvier 2009, la seconde sa lettre pastorale sur l'atrocité de la pédophilie par certains prêtres de mars 2010, pour se rendre compte de sa hauteur de vue et de sa profondeur évangélique. Dans un monde médiatique très agité, polémique et tourmenté, Ratzinger a la stature d'un Père de l'Eglise. Aussi, je suis un fan de ce Pape.
Le Christ
La bataille et le défi pour l'Eglise, dans la communication, est de médiatiser, d'expliquer que l'Eglise est une continuité historique, car au fond, l'Eglise, c'est la communion, ou la connexion, avec la personne même du Christ ressuscité, qui est le même hier, aujourd'hui, demain et toujours.
01:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Comme cela advient toujours dans chaque discours ou intervention papales, il y a ceux qui retiennent que le Pape Benoît XVI, avec sa lettre au catholiques irlandais, n'en ai pas dit suffisamment. Il y a ceux qui ont noté et vu qu'il n'y a aucun passage explicite de demande de pardon, ni une prise de responsabilité directe de la part du Saint Siège pour la façon dont les abus des prêtres ont été gérés.
Et pourtant, si on lit avec sérénité et attention le document papal, on ne peut pas ne pas voir comment la lettre est remplie d'humilité de la première à la dernière lettre. Le Pape ne s'est pas caché derrière les statistiques, il n'a pas minimisé le drame avec des subtiles distinctions sur la base de l'âge des victimes, et n'a pas non plus de la moindre manière émis l'idée d'une Eglise assiégée à cause des complots. Il n'a pas relancé la responsabilité vers les autres institutions ou confessions religieuses, mais il s'est limité seulement à admettre que la simple observation permet de constater que le problème de l'abus de mineurs n'est pas spécifique à l'Irlande ou à l'Eglise.
Les paroles, qui n'ont jamais été aussi dures, usées pour les prêtres pédophiles feront les titres des nouvelles, comme les durs reproches adressés aux évêques incapables de gouverner et d'affronter, avec le sens du devoir, les cas d'abus. Pourtant la vraie nouvelle de cette lettre réside dans le regard évangélique de l'évêque de Rome. Un tel regard est absent des polémiques de ces derniers jours, parfois aussi dans les paroles des hommes d'Eglise. Joseph Ratzinger, depuis qu'il est cardinal préfet de la congrégation de l'ex Saint Office, a toujours poursuivi avec grande sévérité les coupables de tels abus, avec des jugements très durs, que la lettre atteste encore une fois.
La clef du document se trouve dans l'humilité du Pape qui parle d'une Eglise qui n'est pas auto suffisante ou arrogante, qui ne pourra jamais se suffire à elle-même. Une Eglise qui a besoin de purification, de miséricorde, qui justement pour cette raison sait, à son tour, donner le pardon et la miséricorde, aussi aux grands pécheurs qui se sont tachés des fautes les plus graves.
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Lors du récent congrès romain pour l'année sacerdotale, l'évêque de Bayonne, France, a fait une intervention remarquée sur l'état de la liturgie actuelle. Pour écouter son intervention.
11:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |