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lundi, 22 mars 2010

Benoît XVI ou R@tzinger

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Plaidoyer pour R@tzinger

Le Concile Vatican II fut le second Concile après la révolution opérée par Gutemberg, la naissance de l'Imprimerie. Le Concile de Trente (1545-1563), après la Réforme protestante, fut solide et su placer la Réforme catholique, l'Evangélisation ou la communication de l'Eglise, notamment dans le splendeur de la liturgie.

Le Concile virtuel et le réel

Le déroulement du Concile Vatican II (1962-1965) fut fantastique, une continuation du Concile Vatican I (1870, interrompu par la fin des Etats de l'Eglise et l'Unité italienne), mais fut le premier Concile où les médias prirent part dans sa médiatisation. L'opinion publique et les prêtres parlent actuellement du Concile dans ce qu'ils en virent ou en lirent dans les médias. Mais le Concile avait produit des textes, qui ne furent pas lus par cette même opinion, sinon par leurs interprétations par des "experts" médiatques. Hans Küng fait partie de ces derniers. Ces idées ne sont pas celles de Vatican II, mais d'une réalité fiction, virtuelle.

Les trois phases

On pourrait dire, pour schématiser que la première phase de la réception du Concile fut médiatiquement celle de la Radio et de la presse écrite. Les textes du Concile furent donc en quelque sorte ceux de la presse.

La seconde phase de la réception du Concile fut celle de Jean Paul II. Il a donné à voir le Concile, par la télévision. Il fut un génie de la TV.

Nous sommes actuellement dans la troisième phase, avec Benoît XVI, qui est parfaitement fidèle au Concile Vatican II. Il y a une crise, un décalage entre ce que la presse a produit et engendré et la réalité textuelle de l'enseignement de ce même Concile. L'idée, fausse, d'un Pape incompris, ou d'un Pape "non médiatique", peut venir sans doute de là.

Les lettres de Benoît XVI

Benoît XVI est prophétique, en ce sens qu'il est fidèle aux textes du Concile, à son Esprit. Il a su garder le génie de la communication qui est notamment dans la liturgie. Les hommes de communication moderne doivent réussir à médiatiser avec soin et professionnalité ce qu'est vraiment la nature de l'Eglise catholique. Car ce qu'on en dit ne correspond pas toujours à ce qu'elle est. C'est la mission des jeunes chrétiens. Le monde digital, Internet ou les téléphones mobiles, offrent un continent à explorer. Benoît XVI est ainsi le premier Pape d'Internet. C'est R@tzinger!

On-line et branchés

Ses discours, ses trois Encycliques, ses homélies, ses lettres, sont on-line. Tout cela restera dans l'histoire. Il suffit de lire seulement ses deux lettres, qui sont écrites dans la tempête: l'une lors de la crise mondiale de communication qu'a connu l'Eglise lors de la levée de l'excommunication des évêques d'Ecône en janvier 2009, la seconde sa lettre pastorale sur l'atrocité de la pédophilie par certains prêtres de mars 2010, pour se rendre compte de sa hauteur de vue et de sa profondeur évangélique. Dans un monde médiatique très agité, polémique et tourmenté, Ratzinger a la stature d'un Père de l'Eglise. Aussi, je suis un fan de ce Pape.

Le Christ

La bataille et le défi pour l'Eglise, dans la communication, est de médiatiser, d'expliquer que l'Eglise est une continuité historique, car au fond, l'Eglise, c'est la communion, ou la connexion, avec la personne même du Christ ressuscité, qui est le même hier, aujourd'hui, demain et toujours.

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