mardi, 23 mars 2010
Pédophilie: Le mensonge de Golias
Lire Golias, sur le sujet de la pédophilie aussi, est mauvais pour la vue, cela provoque un dangereux strabisme. Le lecteur avisé n'est pas dupe de la fusion de deux documents.
Le premier, chronologiquement, est celui du Cardinal Ottaviani (1962) le second est celui de Jean Paul II (2001), préparé par le Cardinal Ratzinger et Bertone (actuel numéro 2, secrétaire d'Etat).
Or, il n'y a pas d'article 11 (lire ci-dessous) dans le document de Jean Paul II "Sacramentorum sanctitatis tutela", mais dans celui d'Ottaviani "Crimen Sollicitationis".
Christian Terras met ensemble ces deux documents*. Un lecteur averti en vaut deux. On n'en perd pas son latin au moins...
Selon Golias (journal qui n'est qu'un "vilain petit canard" en fait, qui prend ses lecteurs pour des pinguoins)
Le nom du nouveau texte publié : « De Delictis Gravioribus ». (texte de Jean Paul II, 2001) * (texte de 1962) Dans ce texte, à l’article 11, il confirme et scelle l’importance du secret : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi ,toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre,pénètrent ou font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, (ces personnes donc) sont strictement tenues au plus grand secret (ce qu’on dénommait jadis le »secret du Saint Office« ndt). En conséquence de quoi, la peine d’excommunication »latae sentatiae« pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret , que la cause (c’est à dire l’affaire en procédure .ndt) soit ouverte ou fermée ».
Note: Tout cela pour dire que Benoît XVI est silencieux, cachotier, ce qui n'est que de la calomnie. L'excommunication pour rupture du silence n'est pas dans le document de 2001, car cela n'est pas le crime dans la confession...
N.B. Golias cherche à inculper le Cardinal Ratzinger lorsqu'il était archevêque de Munich. Or, le professeur et sociologue Introvigne a expliqué sur la TV italienne, en présence du Père Lombardi de la salle de presse du Vatican, que le cas du prêtre accueilli en 1980 dans le diocèse allemand fut déjà jugé en 1985, jugement qui a exclu toute implication de l'alors archevêque Ratzinger et désormais Pape Benoît XVI. Voilà un filon qui ne mène nul part.
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