Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 25 mars 2010

Le paradoxe médiatique

images.jpegMgr Zollitsch, président de la conférence épiscopale allemande

« Quand une vérité difficile est exprimée publiquement, elle apparaît douloureuse, mais elle est aussi libératrice. »

Note: C'est le grand paradoxe auquel nous assistons depuis quelques semaines. D'une part, certains médias accusent le Pape d'avoir couvert un prêtre pédophile; auparavant il avait sali son frère en l'accusant faussement d'avoir su les abus sexuels dans le choeur de Ratisbonne en laissant planer le doute, le silence; d'autre part, d'autres médias disent certaines vérités cachées depuis trop longtemps dans la vie intime et secrète des victimes.

Les calomnies contre Benoît XVI et son frère sont inadmissibles et insupportables. Elles troublent l'action transparente du Pape, et de tous ceux qui sont en communion avec lui. Ceci étant clairement dit, et le Pape le sait très bien,car  il suffit de lire sa lettre à l'Eglise d'Irlande, ou ses mots durs et vrais durant le chemin de croix de 2005, il y a bien un cancer à l'intérieur même de l'Eglise. Il faut lire les textes de notre Pape, les méditer, les savourer même lorsque ce sont des réalités très amères. C'est bel et bien à un tir croisé auquel nous assistons.

Pour le commun des mortels, pour l'opinion publique, c'est très difficile d'y voir clair. Les stéréotypes sont puissants. Ces derniers facilitent la connaissance, mais sont imprécis et voilent la lumière de l'intelligence. Par exemple, le célibat des prêtres comme cause de la pédophilie, ou encore affirmer que Ratzinger a caché des crimes, sont des cristallisations de paroles mensongères, qui laissent dramatiquement une trace dans l'opinion. Cela devient une sorte de "vérité", reproduite, réaffirmée, réimprimée. Mais, et le pardoxe réside dans cet aspect, les médias sont aussi un instrument de vérité, capables de renverser les dictatures et les tyrannies. Il faut discerner.

Le vicaire du Christ tient ferme à la barre et la barque de Pierre passera au travers de cette tempête, purifiée et renouvelée. Il devient impératif de prier pour les victimes qui ont été comme jetées par dessus bord, et qui ont besoin de notre écoute, de notre amour, de notre solidarité, de notre compassion. Aussi, c'est le temps de la prière, de la supplication et de l'action. Notre Carême est bien un temps de conversion. Recourons à l'adoration, le Corps du Christ y est blessé mais ressuscité est présent et à la confession car notre Père bien-aimé nous y attend tous et chacun pour déverser sa douce miséricorde et son pardon.

La fête de l'Annonciation de la Vierge Marie nous permet d'entrer dans la nouveauté de la vérité toujours accessible qui chaque jour nous précède et nous entraîne. Le Christ, qui est la Vérité en personne, repose dans le sein de l'Eglise et l'Esprit Saint est celui qui nous mènera vers la vérité toute entière.

Commentaires

Je partage votre note et vous fais, ainsi qu'aux autres lecteurs de votre blog, les meilleurs voeux pour cette fête de l'Annonciation en l'honneur de la Vierge Marie.

Qui s'amuse a calomnier montre simplement leur manque d'intérêt pour les victimes des pédophiles, qui sont ainsi instrumentalisés une nouvelle fois, non plus pour le plaisir d'un désaxé criminel, mais pour les intérêt idéologiques de certains.

Intérêts de certains libertaires qui, dans l'Église, confondent Concile Vatican II et Mai 68 et qui voient de mauvais oeil l'herméneutique de la continuité prônée par le Saint Père et intérêts de certains gouvernements à voir l'Église Catholique affaiblie et moins à même d'opposer son jugement moral à leur agissements souvent immoraux et contre-nature dans leur dimension anti-humaine.

Mais cela fait 21 siècles que ça dure...

Écrit par : Gaëtan | jeudi, 25 mars 2010

Merci, belle fête à vous aussi. Et en effet prions pour les victimes, ce que fait le Pape et tant d'autres. C'est cela que l'on attend d'un prêtre: être à l'écoute, du côté des petits, des faibles, des malades. Ces victimes ont besoin de nous. Il faut leur laissser la liberté, car ils reviennent de l'enfer. Alors déposons, comme le fait Benoît XVI, des paroles qui les aident, les redressent. Cela demande de la délicatesse et beaucoup d'amour et de patience. C'est cela l'Eglise,

Écrit par : Dominique | jeudi, 25 mars 2010

Les commentaires sont fermés.