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mercredi, 08 juillet 2015

Le Pape invite à la révolution de la foi, à l'évangélisation

Notons qu'en Amérique du Sud, le mot révolution a une autre signification, qui rime avec changement ou conversion. Ce n'est pas notre conception, qui signifierait bien plus un mouvement subversif pour renverser le pouvoir. 
Quito (Equateur) - le 07/07/2015 à 18:31:00 Agence I.Media

Amérique latine : au “cri“ de l’indépendance, doit répondre le cri révolutionnaire de l’évangélisation, lance le pape à Quito

Devant plus d’un million de personnes, le pape François a célébré une messe géante en plein air, dans le parc du Bicentenaire de Quito (Equateur), le 7 juillet 2015. Dans cet ancien aéroport reconverti en parc, le pape a demandé aux Latino-américains de répondre au “cri“ de l’indépendance, lancé 200 ans plus tôt dans le continent, par le cri de “l’évangélisation“. “Evangéliser“ est notre “révolution“, a aussi lancé le pape, insistant cependant sur la nécessaire “tâche de l’unité“.


Célébrant la messe au parc du Bicentenaire de Quito, le pape François a comparé le “susurrement de Jésus lors de la dernière Cène“, au “cri de l’Indépendance de l’Amérique hispanique“, un cri “né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages“. Le voyage du pape en Amérique latine survient en effet en plein bicentenaire de nombreux pays du continent.

“Je voudrais qu’aujourd’hui les deux cris coïncident sous le beau défi de l’évangélisation“, a alors souhaité le pape, en référence au thème principal de son voyage en Amérique latine : la joie de l’évangélisation. “Notre cri, en ce lieu qui rappelle ce premier cri de la liberté, actualise celui de saint Paul : ‘Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile’, a-t-il poursuivi. Ce cri est si urgent et pressant comme celui de ceux qui désirent l’indépendance“. Et le pape de lancer avec vigueur à la foule : “C’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire -, c’est cela notre cri le plus profond et le plus constant !“.

Nécessaire unité et inclusion

“A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, a continué le pape argentin, il n’a manqué ni conviction ni force, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques“. L’évangélisation, a alors souligné le pape, “peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies“.

Ce discours du pape François est fortement teinté de références à l’histoire postcoloniale de l’Amérique latine. A peine l’indépendance consommée, de nombreux conflits frontaliers ont éclaté sur le continent latino-américain. Entre le Pérou et l’Equateur, par exemple, le différent frontalier, éclaté en 1830, n’a trouvé sa résolution que récemment, en 1998. Avec ces mots, le pape argentin rappelle ainsi aux fidèles d’Amérique du Sud le “rêve“ de la “Grande Patrie“, idéal d’unité des peuples américains, porté par les grands héros des indépendances sud-américaines José de San Martin et Simon Bolivar, et encourage donc l’union entre les différents peuples d’Amérique du Sud.

Recherche stérile de pouvoir

“L’immense richesse de ce qui est varié, de ce qui est multiple, atteignant l’unité chaque fois que nous faisons mémoire de ce Jeudi saint, nous éloigne de la tentation de propositions plus proches des dictatures, des idéologies ou des sectarismes“. Là encore, le pape François se réfère à l’histoire plus récente d’Amérique latine. L’Equateur, tout comme la Bolivie et le Paraguay – prochaines étapes du pape lors de ce voyage en terre sud-américaine – ont vécu plusieurs périodes de dictatures militaires. L’Equateur, notamment, a été marqué par trois épisodes de dictature.

Le pape a dès lors appelé à “lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration“. “Il est impensable que brille l’unité si la mondanité spirituelle fait que nous sommes en guerre entre nous, a insisté le pape, dans une recherche stérile de pouvoir, de prestige, de plaisir ou de sécurité économique“.

Cette messe géante a ainsi été célébrée dans un décor des plus orignal, sur le tarmac d'un aéroport désaffecté, où avait atterri Jean-Paul II (1978-2005) en 1985 lors de son voyage en Equateur. Le pape François, vêtu d’une chasuble tissée de manière artisanale avec des motifs indigènes, s’est adressé aux fidèles équatoriens depuis un immense podium blanc coloré de nombreuses décorations réalisées avec des roses. Devant l’autel, un immense colibri fait de roses représentait le symbole de Quito. Au cours de la célébration, les lectures ont été effectuées en langue amérindienne. Dans l’assemblée, figuraient de nombreuses communautés indigènes, dont certains Tsachilas en costume traditionnel. On ne compte plus que quelque 2000 Tsachilas aujourd’hui en Equateur, contre environ 20 000 à la fin du 18e siècle.

A Quito, Bénédicte Lutaud, I.MEDIA

Commentaires

La tournée du pape François en Amérique du sud a une énorme valeur eschatologique.
Il a commencé par l’Equateur.
Or l’Equateur pointe sur les apparitions de la Vierge Marie à Quito où, il y a 400 ans, le Ciel indiquait DEJA que le 20ème siècle serait celui du règne de satan ; tout y passe : franc-maçonnerie, apostasie dans l’Eglise, règne de l’impureté, destruction des familles…
En allant en Equateur, et évidemment en ignorant ces apparitions et son sanctuaire marial, le pape nous remet en mémoire une des apparitions les plus importantes pour la fin des temps, dans laquelle il n’y a pas d’ambiguïté, ni sur le siècle, ni sur la façon dont cela finira.
A lire, c’est vraiment édifiant :
http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t7571-les-apparitions-de-la-vierge-marie-a-quito

Écrit par : Mariana | mercredi, 08 juillet 2015

Mariana,

Arrête ton cinéma et demande à Jésus et à Marie, la jeune juive du Magnificat, la grâce d'agir et d'apporter ainsi ta contribution à la transformation du siècle, à l'édification du Royaume à venir, qui prend ses racines profondément en notre temps... Tu seras prophétesse!
Un bon conseil pour toi dans l'amour du Maître.
Fraternellement,
Pierronne la Bretonne

Écrit par : Pierronne la Bretonne | jeudi, 09 juillet 2015

Je ne suis pas sûr qu'il y ait un lien quelconque avec le voyage du pape, mais la révélation privée liée à Notre-Dame du Bon Succès mérite effectivement d'être mieux connue et méditée en notre temps. Rien ne dit que Bergoglio n'en ait pas connaissance, d'ailleurs.

Écrit par : B.S. | jeudi, 09 juillet 2015

Désolé Madame Pierre la bretonne, adressez vos remarques à la Sainte Église qui a reconnu canoniquement ces apparitions. Ces prophéties données par la Sainte Vierge pour le XIX et XX ème siècles sont impressionnantes de réalités. Si vous ne voyez pas le rapport je ne peux rien pour vous.
Bien à vous

Écrit par : Mariana | jeudi, 09 juillet 2015

Une page moins colorées mais plus complète sur cette apparition:

http://www.christ-roi.net/index.php/Notre-Dame_du_Bon_Succ%C3%A8s_(ou_de_Bonne_Nouvelle)

Écrit par : B.S. | jeudi, 09 juillet 2015

Evo Morales se dit lui-même marxiste-léniniste et communiste. Il n’y a donc aucune ambiguïté sur la signification de la chose : c’est le Christ communiste.

Écrit par : Popol | jeudi, 09 juillet 2015

Salut Popol,
Il n'y a pas de "Christ communiste". Le communisme, perversité de l'Histoire, est mort. Le bolchévisme est dans les "poubelles de l'Histoire"! Par contre, il est une ineptie qui veut que l'on mette tous les socialistes au sens historique et noble du mot et aussi intégralement Karl Marx dans cette poubelle. Si le matérialisme historique apparaît clairement aujourd'hui comme un monumental égarement, la dialectique marxiste, l'analyse lucide du système capitaliste, demeure incontestablement un apport qu'il ne s'agit pas de négliger. Bien entendu, il n'y a là rien à surestimer, voire à idolâtrer. Le Christ Jésus, libérateur par excellence, nous a à jamais ouvert la voie qui délivre de TOUS les esclavages. En avant donc, le regard irrésistiblement levé et rivé à l'horizon...

Écrit par : Pierronne la Bretonne | vendredi, 10 juillet 2015

Pie XI n'a pas condamné le bolchévisme, ni le communisme, il a condamné le marxisme, qualifié pour l'édification de toutes les générations d'intrinsèquement pervers. Il n'y a rien à sauver dans une telle pensée athée et matérialiste qui broie le réel dans son système idéologique.

D'ailleurs l'esclavage dont nous délivre Jésus-Christ n'est pas premièrement de l'ordre de nos rapports sociaux et économiques, qui ne sont que des symptômes, mais d'ordre spirituel, c'est l'esclavage du péché et de notre ignorance de la vérité divine, qui nous empêche d'être pleinement humains et ajustés.

Écrit par : B.S. | vendredi, 10 juillet 2015

Bonjour B.S.,

J'ai bien dit: "TOUS les esclavages"! Donc, également toutes les phobies... Eh oui, Aristote ne savait pas encore tout...
A bon entendeur, salut!

Écrit par : Pierronne la Bretonne | vendredi, 10 juillet 2015

Je dois une rectification. La fameuse décalartion de Pie XI se lit ainsi dans Divini Redemptoris: "Le COMMUNISME est intrinsèquement pervers"
Document à lire et relire, vu que malgré la chute des bolchévique, le communisme reste très actuel, à travers de multiples tentatives de récidives sous un jour ou un autre.

Notamment, au chiffre 8:
"Le communisme d'aujourd'hui, d'une manière plus accusée que d'autres mouvements semblables du passé, renferme une idée de fausse rédemption. Un pseudo-idéal de justice, d'égalité et de fraternité dans le travail, imprègne toute sa doctrine et toute son activité d'un certain faux mysticisme qui communique aux foules, séduites par de fallacieuses promesses, un élan et un enthousiasme contagieux, spécialement en un temps comme le nôtre, où par suite d'une mauvaise répartition des biens de ce monde règne une misère anormale."

Ou au chiffre 14:
"Système rempli d'erreurs et de sophismes, opposé à la raison comme à la révélation divine: doctrine subversive de l'ordre social puisqu'elle en détruit les fondements mêmes, système qui méconnaît la véritable origine, la nature et la fin de l'Etat, ainsi que les droits de la personne humaine, sa dignité et sa liberté."

Au chiffre 32:

"Nous avons montré que les moyens de sauver le monde actuel de la ruine dans laquelle le libéralisme amoral nous a plongés, ne consistent ni dans la lutte des classes ni dans la terreur, beaucoup moins encore dans l'abus autocratique du pouvoir de l'Etat, mais dans l'instauration d'un ordre économique inspiré par la justice sociale et les sentiments de la charité chrétienne. Nous avons montré comment une saine prospérité doit se baser sur les vrais principes d'un corporatisme sain qui respecte la hiérarchie sociale nécessaire, et comment toutes les corporations doivent s'organiser dans une harmonieuse unité, en s'inspirant du bien commun de la société. La mission principale et la plus authentique du pouvoir civil est précisément de promouvoir efficacement cette harmonie et la coordination de toutes les forces sociales."

http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19031937_divini-redemptoris.html

Écrit par : B.S. | vendredi, 10 juillet 2015

Oui communisme est une idéologie effroyable ! Merci pour Pie XI ! Morales est athée voulait enlever le catéchisme écoles pour religion nature Terre etc. Il a récupéré le Pape. Eglise Bolivie très fâchée

Écrit par : Don Dom | vendredi, 10 juillet 2015

Oui communisme est une idéologie effroyable ! Merci pour Pie XI ! Morales est athée voulait enlever le catéchisme écoles pour religion nature Terre etc. Il a récupéré le Pape. Eglise Bolivie très fâchée

Écrit par : Don Dom | vendredi, 10 juillet 2015

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