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lundi, 29 juin 2015

Lorsque Aymeric Caron s'en va de "On n'est pas couché" avec Laudato Si' du Pape François

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Aymeric Caron et l'anthropologie écologique du Pape François

"Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié".

Pape François

Aymeric Caron quitte "On n'est pas couché"

Fervent défenseur de la cause animale, Aymeric Caron est végétarien depuis les années 1990. En 2013, il publie un ouvrage consacré à cet engagement, No steak, vendu à plus de 30 000 exemplaires.

En 2014, il rejoint le comité d'honneur de la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas. 

Aymeric Caron défend les animaux mais "dévorait" les invités sur le plateau

Aymeric Caron a tiré sa révérence. Il ne sera plus chroniqueur avec Laurent Ruquier pour son talk show du samedi soir sur France 2 "On n'est pas couché".

Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate.

Pape François

L'encyclique du Pape François consacrée à l'écologie humaine ou l'écologie intégrale pourrait être une lecture d'été pour Aymeric Caron.

Ce journaliste talentueux est un fervent défenseur des animaux, tout en laissant la place à l'avortement, l'euthanasie et au mariage homosexuel chez les êtres humains, comme si la nature n'existait finalement que pour les animaux, sans jamais concerner la personne humaine. 

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Conchita Wurst était sur le plateau de France 2.

L'Eglise est pour la promotion de la personne humaine, de la nature humaine, d'une écologie humaine et intégrale. 

Extrait en guise de salut à l'artiste: 

Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples – on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié. Si l’être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu’il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s’écroule, parce qu’« au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l’homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature ».

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Aymeric Caron n'avait fait qu'une bouchée de Caroline Fourest. Pourtant, pour les deux journalistes, la nature humaine n'existe pas. 

"Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau"

Pape François

118. Cette situation nous conduit à une schizophrénie permanente, qui va de l’exaltation technocratique qui ne reconnaît pas aux autres êtres une valeur propre, à la réaction qui nie toute valeur particulière à l’être humain. Mais on ne peut pas faire abstraction de l’humanité. Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être humain nouveau. Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate. Quand la personne humaine est considérée seulement comme un être parmi d’autres, qui procéderait des jeux du hasard ou d’un déterminisme physique, « la conscience de sa responsabilité risque de s’atténuer dans les esprits ».

Un anthropocentrisme dévié ne doit pas nécessairement faire place à un “bio-centrisme”, parce que cela impliquerait d’introduire un nouveau déséquilibre qui, non seulement ne résoudrait pas les problèmes mais en ajouterait d’autres. On ne peut pas exiger de l’être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité.

119. La critique de l’anthropocentrisme dévié ne devrait pas non plus faire passer au second plan la valeur des relations entre les personnes. Si la crise écologique est l’éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l’environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l’être humain. Quand la pensée chrétienne revendique une valeur particulière pour l’être humain supérieure à celle des autres créatures, cela donne lieu à une valorisation de chaque personne humaine, et entraîne la reconnaissance de l’autre.

L’ouverture à un “ tu ” capable de connaître, d’aimer, et de dialoguer continue d’être la grande noblesse de la personne humaine. C’est pourquoi, pour une relation convenable avec le monde créé, il n’est pas nécessaire d’affaiblir la dimension sociale de l’être humain ni sa dimension transcendante, son ouverture au “ Tu ” divin. En effet, on ne peut pas envisager une relation avec l’environnement isolée de la relation avec les autres personnes et avec Dieu. Ce serait un individualisme romantique, déguisé en beauté écologique, et un enfermement asphyxiant dans l’immanence.

120. Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ».

121. Le développement d’une nouvelle synthèse qui dépasse les fausses dialectiques des derniers siècles reste en suspens. Le christianisme lui-même, en se maintenant fidèle à son identité et au trésor de vérité qu’il a reçu de Jésus-Christ, se repense toujours et se réexprime dans le dialogue avec les nouvelles situations historiques, laissant apparaître ainsi son éternelle nouveauté.

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