ROME, Mercredi 3 novembre 2010 (ZENIT.org) - « Voilà l'éclaircissement que je pensais devoir donner concernant les remous récents. Il me semble que je devais cette explication à ceux que j'ai involontairement fait souffrir en étant l'occasion de tant de critiques, de malentendus et d'incompréhensions. J'espère ainsi contribuer à la paix des cœurs » : c'est en ces termes que l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, rétablit la vérité sur les propos qui lui ont été prêtés récemment ce qui a provoqué de vives polémiques. Mgr Léonard retient trois cas précis dans sa lettre publiée par les évêques de Belgique: le sida, l'homosexualité et la gestion de la pédophilie.
Lettre de Mgr André-Joseph Léonard
Je vous dois quelques explications...
La vague de réactions, plus que négatives, suscitées par ce qu'on appelle « mes propos » a sans doute secoué certains d'entre vous. Peut-être même ces réactions d'indignation étaient-elles aussi les vôtres... Moi-même je réagirais vivement à ces « propos » tels qu'ils vous ont été présentés.
Parmi tant d'autres possibles, trois « propos » scandaleux ont été mis en avant par les médias : 1) un concernant le sida, que je présenterais comme une juste punition envoyée par le ciel à ceux qui adoptent certains comportements sexuels osés ; 2) un concernant les homosexuels que je stigmatiserais comme des êtres anormaux ; 3) un concernant les prêtres ou religieux, coupables d'abus sexuels graves, auxquels je voudrais épargner un procès en justice civile, quand ils sont âgés ou malades. Examinons l'un après l'autre ces trois griefs.
Le sida : une punition divine bien méritée ?
Dans la presse, on s'est beaucoup ému de mes « déclarations » sur le sida. En fait, je n'ai fait récemment aucune « déclaration » sur le sujet ! Simplement, a paru voici quelques jours la traduction néerlandaise (Mgr. Léonard. Gesprekken, Lannoo) d'un ouvrage de Louis Mathoux, publié en français il y a quatre ans, sous le titre « Monseigneur Léonard. Entretiens avec Louis Mathoux », aux Editions Mols, à Bruxelles. Ce livre avait à l'époque été recensé par quelques journaux, sans susciter la moindre émotion. Mais, le jour même de sa parution en néerlandais, une vague médiatique se déchaînait concernant les pages 173-174 (édition néerlandaise) de ce livre.
Je m'explique. Dans un livre d'entretiens, la personne interrogée dépend cruellement des préoccupations, voire des obsessions de celui ou celle qui l'interroge. Dans ma dernière réponse rapportée par l'original français, je disais en substance (p. 340), non sans taquinerie, que je remerciais mon « interviewer » de son intérêt, même s'il m'avait très peu interrogé sur ce qui est vraiment le cœur de ma vie et le cœur de la foi chrétienne. Spontanément, je ne parle que très rarement de tous ces sujets, mais la politesse m'impose de répondre aux questions qui me sont posées...
Je n'ai donc fait, je le répète, aucune « déclaration » sur le sida. J'ai simplement répondu, en 2005 (date des interviews), à une question et ma réponse d'alors a été, partiellement, citée récemment dans la presse. Telle était la question : « Que pensez-vous du sida ? Y voyez-vous une punition de Dieu suite à la libération sexuelle ? » Rien de plus instructif que de lire la réponse que j'ai donnée aux pages 173-174 (243-244 de l'édition française). Je vais la résumer, mais en soulignant d'abord le contexte de la question.
Il s'agissait de savoir si l'éclosion de cette maladie était un châtiment du ciel. Il était donc bien question de la première propagation du sida dans l'espèce humaine. Pas question, dans ce contexte, de la contamination par des transfusions sanguines, ou par des seringues contenant de la drogue et encore moins de la contagion passant de la mère à son enfant !
Alors que l'interviewer aurait peut-être été heureux (je n'en sais rien) que je dise que le sida était une punition divine, je commençais par souligner que je ne raisonne jamais et en aucune manière dans ces termes et que je ne considère d'aucune façon l'éclosion du sida comme un châtiment céleste. Mais comme le journaliste semblait tenir, par la nature même de sa question, à cette catégorie de « punition », j'ai ajouté que, « tout au plus », on « pourrait éventuellement » considérer la première propagation de cette maladie comme « une sorte » de « justice immanente ». Trois précautions donc (les expressions entre guillemets), pour introduire ce concept classique de « justice immanente ».
Je concède que l'expression n'est pas connue de tout le monde. Mais, quand on répond à un journaliste, on répond à une personne, par définition, cultivée, qui travaille du matin au soir et du soir au matin avec les mots et connaît donc parfaitement leur sens. Or le concept de « justice immanente » a précisément pour sens d'exclure toute idée d'une « punition » venant d'en haut ou du dehors. C'est ce que signifie l'adjectif « immanent », qui signifie « intérieur à la chose même » (du latin manere in = « demeurer au dedans »), sans qu'il faille invoquer une cause extérieure ou « transcendante ». Si donc « justice » il y a, ce n'est, dans cette expression, absolument pas celle qui résulte d'une « justice » divine ou humaine, mais celle qui découle de la nature même des actes que nous posons. Pour illustrer le sens de cette expression (que je n'utilise jamais spontanément, mais que j'ai utilisée en 2005 pour essayer de me mettre dans le cadre de pensée de celui qui m'interrogeait), je donnais des exemples (qu'on a eu soin de ne pas citer). Si nous malmenons la Terre par des comportements environnementaux irresponsables, il faut s'attendre à ce qu'en retour la Terre finisse par nous malmener (changement climatique, montée des eaux, disparitions d'espèces, etc). Pour cela, il ne faut aucune décision divine ; cela découle de la nature même de nos comportements. Semblablement, quand des ministres de la santé font écrire sur les paquets de cigarettes : « le tabac nuit gravement à la santé », leur idée n'est pas que votre bronchite chronique ou votre cancer du poumon résulteront d'un châtiment divin et encore moins de leur décision, mais simplement qu'il résulte de votre tabagie. Ils invoquent donc implicitement le concept de « justice immanente ». Or, d'après un certain nombre d'articles que j'ai lus, il semble que la première diffusion du sida a été due, au moins pour une part, à une contamination liée à des pratiques sexuelles risquées (partenaires multiples, sodomie, etc.).
Je ne vois donc vraiment pas ce qu'il y a d'inconvenant à dire que nos comportements polluants risquent de nous jouer à terme de mauvais tours sur le plan écologique, ou à avertir que la consommation immodérée d'alcool peut nuire à notre cerveau ou à notre foie ou à considérer que la contamination par le HIV a été liée, à ses débuts, pour une part, à des comportement sexuels risqués.
Mais, me dit-on, par là vous avez stigmatisé et discriminé les malades du sida ! C'est ici que les lecteurs, parvenus à la page 174 du livre, auraient bien fait de lire aussi la page 175 (p. 245 dans l'édition française), où je dis explicitement et avec force que les malades du sida ne peuvent jamais être discriminés ! Depuis quand la mise en garde contre les ravages causés par le tabac autorise-t-elle à discriminer et à stigmatiser les fumeurs ? Même chose concernant la problématique du sida.
Les homosexuels : des anormaux ?
Déjà dans le passé, on a tenté de me faire dire cette monstruosité, à savoir que les homosexuels seraient des anormaux ou des malades ! M'étant déjà expliqué plusieurs fois sur cette problématique (dont je ne parle quasi jamais spontanément, mais seulement en réponse à des questions que l'on m'impose), je serai plus bref. Je pense, d'un point de vue philosophique, qu'il y a dans la tendance et dans la pratique homosexuelles, une orientation qui n'est pas cohérente avec la logique objective de la sexualité. Cette logique de la sexualité (végétale, animale et aussi humaine) consiste à « différencier » et, en quelque sorte, à « séparer » le masculin et le féminin en permettant ainsi leur complémentarité. C'est d'ailleurs le sens même du mot « sexe », qui vient très probablement du latin « secare », verbe qui signifie « couper », « scinder ». La « sexualité » consiste à scinder le masculin et le féminin, en vue de leur réunion (dans l'accouplement, pour les animaux, ou la rencontre amoureuse interpersonnelle, chez l'être humain) à travers un geste (l'union sexuelle) qui permet aussi la transmission de la vie. Le problème philosophique posé par l'homosexualité, c'est que, dans ce cas, la tendance sexuelle biffe en quelque sorte la polarité du masculin et du féminin et se tourne vers une personne de même sexe.
Certains expriment cela en disant que la tendance homosexuelle n'est pas « normale » ou est « anormale ». Pour ma part, je fuis comme la peste ce langage, sauf quand le « questionneur » l'utilise avec insistance. A la rigueur, on pourrait, si l'on y tient vraiment, risquer de dire que cette tendance n'est pas normale, en ce sens qu'elle n'est pas en cohérence avec la logique objective de la sexualité. Mais il vaut mieux l'éviter en raison de l'ambiguïté du terme. Et, de toute façon, cela n'autorise en aucune manière de dire que les homosexuels sont des « anormaux », ce qui serait gravement injurieux.
Pour faire comprendre cette différence entre jugement philosophique sur la « tendance homosexuelle » et la discrimination injurieuse à l'égard des « personnes homosexuelles », j'ai risqué, sur un plateau de télévision, une comparaison entre l'attitude que nous adoptons à l'égard des personnes anorexiques et celle que nous devons avoir à l'égard des personnes homosexuelles. Certaines organes de presse ont fait semblant de croire que j'assimilais ainsi l'homosexualité à l'anorexie et traitais donc les homosexuels de malades !
Mais je n'ai jamais comparé l'homosexualité avec l'anorexie, ce qui n'aurait aucun sens. J'ai comparé seulement les attitudes que nous adoptons ou pouvons adopter à l'égard des personnes vivant ces deux situations totalement différentes. Eh bien ! La plupart d'entre nous estiment que l'anorexie est un développement de l'appétit qui n'est pas cohérent avec la logique objective de l'appétit, qui est de nous pousser à manger, ce qui permet de refaire nos forces. Mais j'espère que les gens qui raisonnent ainsi ne vont jamais pour autant considérer les anorexiques comme « des anormaux » ! Semblablement, même si vous pensez que l'homosexualité n'est pas cohérente avec la logique objective de la sexualité, cela ne vous autorise en aucune manière à traiter les homosexuels d'« anormaux » ou de « malades ».
Les pédophiles âgés ou malades : soustraits à la justice humaine ?
Une récente émission a présenté l'une de mes réponses comme si je voulais soustraire à la justice civile les prêtres ou religieux coupables d'abus sexuels quand ils sont malades ou âgés. Mais me croit-on vraiment incohérent à ce point, alors que, comme les autres évêques, je n'ai cessé de répéter, depuis le 23 avril dernier, que les victimes doivent toujours s'adresser par priorité à la justice civile, qui seule est habilitée à déterminer la réalité et la gravité des faits et à définir s'ils sont prescrits ou non ? Tout cela est du ressort exclusif de la justice. Et, pour que cela soit bien clair, nous avons renoncé à la mise en place d'une quelconque nouvelle « Commission-Adriaenssens », malgré les grands services que celle-ci a rendus à de nombreuses victimes. Nous renvoyons donc systématiquement les plaignants à la justice civile et aux organismes publics agréés pour recevoir ce genre de plaintes.
Sur le plan interne de l'Eglise, nous devons cependant, en plus des procédures civiles, rédiger, pour chaque cas d'abus sexuel grave, un dossier que nous sommes tenus d'envoyer à Rome. La Congrégation pour la doctrine de la foi tient en effet à s'assurer que, dans chaque diocèse concerné, l'évêque accomplira son devoir. Elle déterminera les peines canoniques (c'est-à-dire prévues par le droit de l'Eglise) qui devront éventuellement être infligées aux abuseurs (retrait de toute charge pastorale, interdiction de célébrer la messe, perte de l'état clérical, etc.). Un tel dossier a été envoyé à Rome concernant l'ancien évêque de Bruges, Roger Vangheluwe. En attendant les décisions romaines pour chaque cas, l'évêque doit, bien sûr, si les faits semblent établis, prendre les mesures préventives immédiates qui s'imposent, surtout quand il y a risque de récidive.
C'est dans ce contexte qu'il me fut demandé ce que je souhaitais prendre comme mesures concernant des prêtres, souvent très âgés, qui se sont rendus coupables de tels abus. Préalablement, j'avais bien sûr, comme toujours, souligné qu'il est prioritaire que les victimes s'adressent à la justice et/ou aux organismes publics agréés. Mais que faire si les plaintes ont été classées par la justice parce que les faits étaient prescrits à ses yeux, ou quand les victimes se refusent obstinément à s'adresser à la justice ? Dois-je, en apprenant les faits, souvent très anciens, imposer aussitôt une punition canonique publique, sans même attendre le jugement de Rome ?
En répondant à cette question délicate, j'avais dans le cœur l'expérience bouleversante que j'avais vécue récemment. Des victimes étaient venues me raconter leur tragique histoire vécue avec un prêtre qui avait gravement abusé d'elles. Elles m'ont dit explicitement : « nous ne voulons pas aller en justice ; c'est d'ailleurs de toute façon trop tard ; nous ne voulons pas non plus que ce prêtre, vieux et malade, soit mis publiquement au pilori ; nous demandons seulement que vous alliez le trouver et que, devant vous, il reconnaisse le mal qu'il a nous a fait et dont nous souffrons encore aujourd'hui ». J'ai donc pris contact avec ces prêtres, vieux, malades, un peu confus, mais encore capables de s'exprimer. L'un d'eux m'a dit, après que je lui eus raconté ma rencontre avec la victime : « Je n'avais jamais parlé à quiconque de ce chapitre noir de ma vie ; je suis heureux de pouvoir le reconnaître devant vous avant de mourir ». Je lui ai demandé s'il accepterait de rencontrer la victime et d'enfin reconnaître devant elle le mal qu'il lui avait infligé. Il m'a dit que « oui » et que ce serait un grand soulagement de pouvoir le faire, enfin, avant sa mort. J'ai repris contact avec les victimes, qui m'ont dit leur joie profonde en entendant cela et m'ont confirmé leur intention de rencontrer ce prêtre. J'en ai été profondément ému. Jusqu'aux larmes.
Je ne sais pas si j'ai bien fait en procédant de la sorte. Mais je pense que, dans des cas semblables, quand aucune procédure civile n'est possible ou du moins voulue par la victime, il n'est pas déraisonnable d'estimer que permettre enfin à l'abuseur de reconnaître son forfait en présence de l'abusé est peut-être plus profitable pour l'un et l'autre que d'interdire simplement à ce vieux prêtre de concélébrer désormais à la messe célébrée par l'aumônier de sa maison de repos. Dans les cas que j'ai vécus personnellement, les victimes ne souhaitaient manifestement pas cette punition publique in extremis, cette espèce de vindicte finale. Elles souhaitaient surtout que la vérité odieuse des faits soit enfin reconnue par leur auteur même.
C'est justement la responsabilité pastorale de l'Eglise que, la justice civile ayant accompli son travail quand il est encore possible, les victimes soient écoutées avec un infini respect et que les abuseurs reconnaissent enfin leur crime. Si je me trompe, on ne manquera pas de me le dire...
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Voilà l'éclaircissement que je pensais devoir donner concernant les remous récents. Il me semble que je devais cette explication à ceux que j'ai involontairement fait souffrir en étant l'occasion de tant de critiques, de malentendus et d'incompréhensions. J'espère ainsi contribuer à la paix des cœurs. Je redis ma vive compassion à l'égard de toutes les victimes d'abus et réitère ma confiance à l'égard de tous les acteurs pastoraux, prêtres, religieux ou laïcs, qui s'acquittent consciencieusement de leur tâche. Je sens combien l'Eglise est fragilisée pour le moment et je redis toute ma confiance et ma reconnaissance à tous les chrétiens. Merci pour leur prière et leur engagement, merci à tous ceux et celles « qui bâtissent jour après jour un monde plus humain et plus juste, qui proclament l'Evangile et qui contribuent à l'édification d'une Eglise porteuse d'avenir » (Déclaration des évêques de Belgique du 19 mai 2010). Je désire humblement que nous puissions nous tourner vers le Christ Ressuscité, cœur de notre foi, source de notre espérance, force d'amour.
Mgr A.-J. Léonard,
Archevêque de Malines-Bruxelles.

L’émission « Porta a Porta » de Bruno Vespa, sur RAI Uno du mercredi 8 décembre a permis de débattre dans un premier temps du dernier livre de Benoît XVI « Lumière du Monde », puis dans un second temps de la Vierge Marie, jour férié en Italie de l’Immaculée Conception. La discussion du livre interview de Peter Seewald avec le Pape fut disons bien « cadrée ». Une nouvelle, un événement, et ce livre fut « un event », sont toujours abordés selon un certain angle, « un frame » en langage technique soit un cadre d'analyse. Ce dernier met en évidence certains apsects et en laisse d'autres dans l'ombre. 


« J’avais conçu et tenu ce discours comme un texte strictement académique, sans être conscient que la l
Ce livre entretien mérite donc toute notre attention et révèle une fois de plus l’une des toutes grandes qualités du Saint-Père : l’humilité. Sainte Thérése d’Avila l’appelait simplement la vérité. 

L'organisation terroriste islamique "Lashkare-Toiba", l'une des plus importante d'Asie du Sud, et d'autres groupes talibans ont lancé une proclamation officielle (une sorte de fatwa) contre le ministre chargé des Minorités religieuses, le catholique Shabhaz Bhatti.Comme l'indiquent des sources fiables de l'agence Fides au Pakistan, le ministre est désormais dans le collimateur des militants : il devient un "objectif légitime" et "doit être tué en tant que complice de blasphème". En cause : son engagement en faveur de la révision de la loi sur le blasphème.

Islamabad - Aucune grâce pour Asia Bibi. La Haute Cour de Lahore a empêché le gouvernement de Islamabad de se prononcer en faveur de la femme chrétienne condamnée à mort….
Le Cardinal français Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue intereligieux fut 
.... Il y a des tendances culturelles qui cherchent à anesthésier les consciences avec de faux prétextes. En ce qui concerne l'embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence l'autonomie capable d'interaction avec la mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la croissante complexe de l'organisme. Il ne s'agit pas d'un cumul de matériel biologique, mais d'un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, un nouvel individu de l'espèce humaine. C'est comme cela que Jésus a été dans le sein de Marie. Il en a été ainsi pour chacun de nous, dans le sein de notre mère. Avec l'antique auteur chrétien Tertullien, nous pouvons affirmer : « Est déjà un homme celui qui le sera » (" (Apologetico, IX, 8) ; il n'y a donc aucune raison pour ne pas le considérer comme une personne depuis la conception...
Mohammed Moussaoui est l'un des dix frères d'une grande famille chiite irakienne. Lors de son service militaire, il est contraint de partager sa chambre avec un chrétien. Il vit alors dans l'espoir de convertir ce dernier à l'islam. Mais cette rencontre et la bienveillance de ce Massoud à son égard vont faire basculer sa vie. Il découvre le Christ petit à petit, et demande ensuite le baptême. Sa propre famille tente alors de l'éliminer. Mais avec sa femme, d'abord scandalisée avant de se convertir également, ils vivent cet enfer grâce à l'amour et à l'attente du « pain de Vie ». Ayant miraculeusement échappé à la mort, et toujours sous le coup d'une fatwa, il a fui l'Irak et vit désormais en France. Il a publié récemment le récit de sa conversion dans un ouvrage bouleversant intitulé Le prix à payer.
Le Consistoire était déjà une nouvelle en soi, il n'y avait pas besoin de sortir une seconde nouvelle, surtout que le Pape retient toujours l'attention. En connaissant la polémique suite à ses propos dans l'avion vers l'Afrique, l'attention et la crispation autour du thème du préservatif était prévisible. C'est comme au
pour la gestion de l'information du Saint Siège. Un film américain évoque cette figure de stratège, "
Ceci dit, on a parlé du livre, et ceci risque sans doute de "booster" les ventes, en ce sens, on peut se réjouir. Comme l'a dit un journaliste ce matin: "Benoît XVI parle plus clairement que ceux qui le commentent". Ce Pape Benoît XVI nous montre bel et bien le Christ, la Vérité ou la Lumière du monde. Pas besoin d'éclairer ses propos avec notre petite bougie. Comme quoi, finalement, ce qui reste de toutes nos analyses limitées et sombres, n'est-ce pas le simple fait que le livre entretien de Peter Seewald avec Benoît XVI est un livre éclairant, à lire absolument ?
... tout devient plus simple.
Note du P. Lombardi sur les paroles du Pape sur la question du préservatif
Note:
Alors qu'aujourd'hui l'Italie prie pour les chrétiens persécutés en Iraq, une 




La communauté internationale suit avec préoccupation la délicate situation des chrétiens du Pakistan, souvent victimes de violences et de discrimination. Je veux en particulier exprimer ma solidarité spirituelle à Asia Bibi et à sa famille, demandant pour elle une prompte libération. Je prie aussi pour toutes les personnes se trouvant dans des situations analogues, afin que leur dignité humaine et leurs droits fondamentaux soient pleinement respectés

C'est le quotidien "The Time of India" qui l'annonce. De plus, les prises de positions se multiplient en faveur de la femme chrétienne condamnée à mort au Pakistan pour blasphème.




CITE DU VATICAN, 11 NOV 2010 (VIS). Ce midi a été présentée près la Salle-de-Presse du
ROME, Lundi 8 novembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI n'a pas cherché la polémique en faisant référence à l'anticléricalisme des années 1930 en Espagne, parce que son objectif, comme il l'a lui-même expliqué, est celui de promouvoir « la rencontre et non l'affrontement » entre foi et laïcité, a déclaré le porte-parole du Saint-Siège.

Ce fut un succès avec plus de 3 millions d'entrées en France. La scène du dernier repas avant l'enlèvement, sur fond de musique du "Lac des Cygnes", un peu sans doute comme la dernière Cène, a retenu l'attention de la critique. Après un parcours semé par bien des peurs, des tourments et des hésitations, soutenus par la prière commune, ils sont désormais tous fermes dans leur choix de rester malgré les menaces, résolus ensemble de ne pas reprendre leurs vies qu'ils avaient déjà données. Les moines fêtent dans une joie douloureuse cet accomplissement qui restera gravé à jamais dans leur fameux
A l'heure où le débat sur les racines chrétienne de l'Europe agite les esprits, une image a ensuite éblouit mon esprit, Mais son fondement tout d'abord: "nous sommes comme des oiseaux sur une branche, nous ne savons pas si nous devons partir". Cette hésitation d'un moine en visite dans une famille au village trouve tout d'abord une réponse surprenante, par la suite magnifiquement mise en image. Une femme musulmane ose: " les oiseaux, c'est nous, la branche c'est vous. Si vous partez nous ne saurons plus où nous poser". 
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« Eclaircissements » à propos de « remous récents »