Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 20 novembre 2010

Le préservatif a la dernière place ....

2406448393.jpg

Opinion

Dans le prochain livre entretien à paraître cette semaine avec Benoît XVI, le Pape s'exprimerait, entre autre, sur le préservatif. Il parle ensuite de tant d'autres sujets. N'oublions pas que le premier de tous les commandements est d'aimer Dieu par dessus toute chose, avec tout son coeur, toute son âme et toute sa force. Ne mettons pas, même s'il est évidemment exact, le sixième commandement en premier (tu ne commettras pas d'adultère).

Premièrement, il reste à attendre la lecture du livre et la découverte précise de la citation.

Rien de vraiment nouveau

Ceci dit, il n'y aurait rien de nouveau, car l'usage du préservatif a sa place dans la lutte contre le sida, mais il n'a simplement pas la première, bien au contraire, car il vient en fait en dernier. Ce qui est premier c'est la personne, sa capacité d'aimer, son comportement, non pas un simple bout de caoutchouc.

Ceci est un enseignement classique de l'Eglise catholique. Ce n'est pas le préservatif qui pose problème, ce sont les comportements à risque. Si une personne ne peut pas les éviter, puis les quitter de façon définitive, alors mieux vaut en effet user d'un préservatif. S'il n'est pas encore possible de vivre la chasteté ou l'abstinence, alors il existe la loi de la gradualité, une sorte de plan incliné qui permet de s'orienter avec le temps vers l'objectif fixé, une réalité praticable et libératrice. Cette noblesse est donnée par la nature humaine et murmurée silencieusement dans la conscience.

La sexualité est une réalité à sanctifier, entre un homme et une femme, unis par le sacrement du mariage, ouvert à la vie, dans la fidélité jusqu'à la mort, sans user la contraception. Avec la prière, la confession et la messe, c'est une réalité pratiquée par de très nombreuses personnes. Toutes les personnes non-mariées sont appelées à vivre le don de soi autrement que par la sexualité réservée au couple.

Une personne à aimer

L'Eglise ne propose pas d'abord des lois, mais en tout premier une personne à aimer. Bien plus, elle présente au monde le Sauveur: "Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde". Comme le dit Saint Paul, la preuve que Dieu nous aime, c'est qu'alors que nous étions pécheur, il a donné sa vie pour nous. Laissons-nous aimer par Dieu et en retour aimons-le en acte et en vérité. Si nous aimons, alors le comportement juste et droit suivra comme un surcroît d'humanité. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs dit la sagesse humaine. Mettons d'abord le Christ à la toute première place et notre vie prendra par le cours des évènements, guidés par la divine Providence, son orientation vers le bien, le beau et le vrai. Dieu est notre Père, il nous éduque patiemment.

Passer de la nuit noire à la lumière

Il faut en convenir, un engrenage périlleux est possible, avec une fausse compréhension de la sexualité, à laquelle peut s'ajouter un mauvais usage de la TV et d'Internet, sans oublier la multiplication parfois effrayante de la prostitution, c'est plutôt l'obscurité complète qui nous est proposée. Aussi, le débat sur le préservatif est une incompréhension qu'il faut clarifier.

Heureusement que l'Esprit Saint souffle dans les coeurs, les âmes et les esprits, Lui qui nous conduit vers la vérité toute entière. Le Christ qui parle dans son Eglise et dans la conscience de tous et chacun, est donc bien la lumière du monde.

N.B La citation

... "L'Eglise catholique n'est pas fondamentalement contre l'utilisation de préservatifs ?

... Dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement". "Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n'est pas permis et que l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut. Mais ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l'humanisation de la sexualité. Se polariser sur le préservatif signifie une banalisation du sexe et c'est exactement le danger que beaucoup de gens considèrent le sexe non plus comme une expression de leur amour, mais comme une sorte de drogue, qu'ils se fournissent eux-mêmes".

 

Les commentaires sont fermés.