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jeudi, 24 septembre 2009

Andrea Tornielli: Willamson, qui savait et ce qui se savait

williamsonok.jpg(suite de ma note) A la réunion de la Secrétairie d'Etat (jeudi 22 janvier, 17h30; le décret fut signée le mercredi 21 janvier 2009; l'émission suédoise diffusée le 21 au soir), le Père Lombardi n'était pas invité. Il n'a pas été question des graves propos de Williamson, mais, selon la connaissance de Tornielli, de la signification du décret, si cela impliquait la pleine communion. Il a été décidé que le décret était suffisamment clair pour ne pas le présenter à la presse. A ce moment, Mgr Fellay avait déjà en main la révocation des excommunications. Il manquait deux jours avant sa publication, et il était possible de la retirer ou de la congeler en attente de clarification. Les paroles très graves de l'évêque lefebvrien ont été sous-evaluées par ceux qui savaient. De l'émission suédoise d'hier soir, il ressort clairement que l'évêque de Stockolm Arborelius a communiqué au nonce des nouvelles sur l'interview déjà avant la fin 2008. Comment et quand ces informations ont-elles été transmises au Vatican ? Qui les a reçues et comment ont-elles été utilisées ? Comment un acte de miséricorde et de réconciliation voulue par le Pape a pu se transformer en boomerang ?

Le Pape a pris sur lui les dysfonctionnements, alors qu'il ne connaissait pas cette interview. On ne comprend pas pourquoi maintenant il y a la volonté de réouvrir un cas douloureux, à moins de vouloir, encore une fois, mettre en difficulté le Pape.

Source: blog de Andrea Tornielli.

Traduit et résumé en substance par le Suisse Romain

Note: Des gens savaient, et donc l'hypothèse d'une fuite et d'une complicité interne au Vatican, afin de nuire au Pape, est très plausible. J'espère que les Cardinaux et les évêques ne vont pas se disputer encore en public. Il faut tourner la page, et que chacun examine sa conscience.

mercredi, 23 septembre 2009

1200 prêtres à Ars

230909_jubile_ars.jpg1 200 prêtres participeront à la retraite sacerdotale internationale des prêtres qui se déroule du 27 septembre au 6 octobre 2009, sur le thème 'La joie d'être prêtre : consacré pour le salut du monde!.

Un événement qui revêt un caractère exceptionnel en cette année sacerdotale et de jubilé pour le 150e anniversaire de la mort du curé d'Ars.

Le 23 septembre 2009

source:  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

- Le sanctuaire d'Ars est tout destiné à recevoir la retraite sacerdotale internationale qui se tient du 27 septembre au 6 octobre 2009. Situé dans le diocèse de Belley-Ars, il est symbolique et approprié à double titre : d'une part, car le sanctuaire fête cette année le 150e anniversaire de la mort du curé d'Ars, et d'autre part car le pape Benoît XVI a lancé l'année sacerdotale en juin dernier, sous le patronage précisément du saint curé.Organisée par le sanctuaire d'Ars, la société Jean-Marie Vianney et la communauté des Béatitudes, cette retraite sacerdotale internationale rassemblera 1 200 prêtres venus de 75 pays au sanctuaire d'Ars, berceau de Saint Jean-Marie Vianney qui y exerça la charge du ministère ordonné pendant 41 ans. « Les prêtres remettront leur sacerdoce entre les mains du saint curé et de la Vierge Marie que Saint Jean-Marie Vianney aimait beaucoup », explique Cathy Brenti, membre de la communauté des Béatitudes et l'une des organisatrices de l'événementLe curé d'Ars, figure de « grand frère » pour les prêtres.


Cette retraite « montre de façon toute simple que le curé d'Ars est vraiment comme un grand frère. Par son témoignage et sa vie, il résonne fortement dans le cœur des prêtres. Il est une personne à qui l'on peut se confier, demander son intercession et avec qui prier », explique le père Jean-Philippe Nault, recteur du sanctuaire d'Ars.

Le thème 'La joie d'être prêtre : consacré pour le salut du monde !', « marque le caractère positif d'une telle retraite et le fait d'être heureux en étant prêtre. A travers cette joie, nous voulons appeler des jeunes à suivre ce chemin de la vocation du prêtre. C'est cet état d'esprit que nous allons maintenir pendant toute la semaine », ajoute Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars.

Outre le lieu et le nombre de prêtres rassemblés, la qualité des intervenants en fait également un événement tout à fait exceptionnel. Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, enseignera les prêtres sur les sujets fondamentaux que sont le ministère et la vie sacerdotale ; la prière et le combat spirituel ; l'Eucharistie et la charité pastorale, la prédication et la mission. Une matinée sera consacrée à Marie au cœur de l'Evangile. Les messes quotidiennes en la Basilique Notre-Dame de la Miséricorde seront célébrées par le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque du diocèse de Paris, le cardinal Sean O'Malley, archevêque de Boston et le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon. Le jeudi, le lavement des pieds sera effectué par Jean Vanier, fondateur de l'Arche, avant le renouvellement des promesses sacerdotales et la procession du Saint-Sacrement.

Souffle de l'Eglise universelle

« Ces interventions donneront un visage particulier à cette retraite, souligne Mgr Bagnard. Les interventions vendredi soir de Mgr Alberto Taveira Corrêa, évêque de Palmas au Brésil et de Mgr Joseph Grech, évêque de Sandhurst en Australie, apporteront aussi un témoignage dynamique sur la mission sacerdotale ». Le pape s'adressera aux retraitants grâce à un message radiodiffusé.

Les enseignements, prédications et les offices religieux seront traduits en 8 langues. Mais ce qui les réunira sera sans nul doute les temps de communion et de liturgie. «Beaucoup de ces prêtres ne se comprennent pas entre eux. Le fait de célébrer ensemble est très touchant. Fraternité, joie et profondeur jaillissent au-delà des problèmes de langues et de cultures, insiste le père Nault. On touche ici à l'Eglise universelle ».

Padre Lombardi et les excommunications

padre_lombardi01g.jpgMail du chef de la salle de presse à la TV suédoise

Cher Monsieur Fegan,

je n'ai eu aucune connaissance de l'interview avec l'évêque Williamson avant qu'elle ne soit diffusée, voilà la seule chose que je puisse dire. Après la transmission, je fus informé à ce propos par des journalistes et collègues suédois de Radio Vatican.

Le Cardinal Catrillon Hoyos ne m'a dit aucune parole sur cette interview avant sa diffusion. Je ne savais pas que l'information sur Williamson fut envoyé au Vatican, et moi, je ne sais pas qui l'a reçue et lue. Personne ne m'a dit une seule parole sur cette interview.

Le Pape a dit qu'il n'avait pas été informé quand il a approuvé la révocation de l'excommunication. Je suis certain que le Pape dit la vérité. Lorsque j'ai informé mes supérieurs de votre interview avec Williamson, j'ai vu que la décision de la révocation était déjà prise. Aussi, l'unique chose que je pouvais faire était de fortement distingué le sens et le but de la décision de la part du Pape, du négationnisme totalement inacceptable de Williamson qui est une position personnelle, qui n'était en aucun cas lié à la décision de l'excommunication. C'est ce que j'ai répété tant de fois durant ces tristes jours.

J'espère que cette réponse est claire.

Merci de votre attention. Avec mes meilleurs salutations.

Padre Lombardi

Traduit de l'italien par le Suisse Romain

P.S. Voici ce que publiait Andrea Tornielli ( l'homme qui a anticipé avant tout le monde, cette levée des excommunications )

Deux jours avant la publication du décret révoquant les excommunications, et un jour après la diffusion de l'interview, dont le contenu fut anticipé par le journal allemand "Der Spiegel", à 17h30 le 22 janvier, à la Secrétairie d'Etat se sont réunis pour discuter du cas, les cardinaux Tarcisio Bertone(secrétaire d'Etat), Giovanni Battista Re (congr. des évêques), Claudio Hummes (clergé), avec les archevêques Coccopalmerio et le substitut Filoni (qui dirige la salle de presse). Lors de cette rencontre, il fut décidé que le décret ne serait pas présenté à la presse, car en soi suffisamment clair (suite)

Note: On remue à nouveau cette douloureuse affaire. Or, rien de nouveau! Notre Pape, bavarois, dirait qu'on ne peut pas faire de la mousse avec une ancienne bière. Il semble que l'émission de ce mercredi soir à la TV suédoise n'affirme pas que le Pape n'était pas au courant, mais que le Cardinal Hoyos savait. Cela devient l'Inquisition médiatique ?

Personnellement, la lettre du Pape aux évêques est très claire et clos ce chapitre: il y a eu des manques de la part du Saint Siège et il faut y remédier. Nous devons faire cela dans notre propre famille, sans se mordre les uns les autres. Les erreurs permettent d'apprendre. J'admire l'humilité du Pape, qui reconnaît les choses, simplement. Sa lettre est un monument, comme sa conférence de Ratisbonne. Voilà deux documents que l'histoire retiendra. Le reste ....

La Suède et le Père Lombardi

images.jpeg(ASCA) - Citta' del Vaticano, 23 set

- "Il est absolument sans fondement d'affirmer ou seulement d'insinuer que le Pape fut informé de façon antécédente sur les positions de Williamson. ... La lettre du Pape aux évêques du 10 mars dernier, a mis un point final sur toute la question et il n'y a pas de motifs de l'ouvrir à nouveau".

(Apcom)

- "Le Pape a reconnu avec simplicités et humilités les limites de la communication interne et externe du Vatican".

Note: il faut préciser que c'est bien le contenu de l'interview qu'il ne connaissait pas. Le Pape n'est pas un ignorant, aussi connaissait-il l'antisémistisme de la Fraternité. Mais comme l'ont dit nos amis Juifs, la levée de l'excommunication est très précise et ne concerne qu'un aspect juridique, et pas leur doctrine, qui d'ailleurs fera l'objet d'un dialogue ultérieur. Le Pape, avec le Père Lombardi, ont bien reconnu les limites de la communication interne et externe du Vatican. Aussi pourquoi un cardinal Kasper a-t-il parlé dans cette émission ? et pourquoi un évêque lance-t-il un communiqué ?

Williamson bis, suite...

Retour du cas Wiliamson: le communiqué de l'évêque Arborelius

Cette hiver, l'Eglise a traversé une période très dur, lorsque le Pape a révoqué l'excommunication des évêques à la Fraternité Saint Pie X seulement peu de jours après que l'un d'eux, Richard Williamson, ai nié la Shoah dans le programme télévisé "Uppdrag gransking ....

...de la Suède (lire le blog Benoît et moi) arrivent des nouveaux détails sur le cas Williamson. Le programme que SVT transmettra ce soir, aussi via Internet, une série d'interview qui portent à penser que la communication dans la Curie ne fonctionnent pas.

....

images.jpegCommuniqué de l'évêque (résumé):


Le 23 septembre, "Uppdrag granskning" transmettra un programme dans lequel est expliqué ce qui s'est passé cet hiver, ce qui se savait au Vatican avant la révocation des excommunications.

Dans le programme, on verra que nous, diocèse catholique de Stockolm, comme nous le faisons toujours, nous avons transmis les informations en notre possession sur la Fraternité et Richard Willamson, et aussi le contenu de l'interview de Uppdrag granskning, aux représentants du Vatican. 

Je tiens à souligner que habituellement nous envoyons les informations sur des questions qui regardent l'Eglise au Vatican, et qu'il n'y a rien d'exceptionnel.

Je veux souligner aussi ma conviction, qu'une chose positive a émergé ce printemps, en ce sens que chacun de nous a dû clarifier sa position. 
Le pape et le Vatican ont demandé que Richard Williamson et la Fraternité Saint Pie X, avec force et clarté, prennent leurs distances face au négationnisme et demandent pardon pour avoir nié la Shoah. Cela n'a pas encore eu lieu, au moins en ce qui concerne Williamson. 

Nous n'avons pas vu, dans les représentants de la Farternité, cette ouverture et cette humilité pour les prochains colloques qui se tiendront en vue d'une réconciliation. Malheureusement, leur Supérieur général, l'évêque Fellay, a dit en juillet qu'ils ne retenaient pas utile d'aller en sens contraire ou de démontrer une disponibilité aux compromis lorsque cela touche des différences essentielles entre la position de la hiérarchie catholique et la Fraternité Saint Pie X. (http://www.cfnews.org/bishopfellay-090731.htm)

Nous devons tous prier et demander que le Saint esprit nous guide, et se souvenir que le Christ n'abandonnera jamais son Eglise. 

+ Anders Arborelius OCD

source: http://www.angelambrogetti.org/

traduit et résumé de l'italien par le Suisse Romain

en bref (source: Eucharistie et Miséricorde )

l’odieuse attaque de la TV suédoise repose sur deux « témoignages » de hauts prélats : 

1°/ Un entretien de l’évêque de Stockholm, Mgr Arborelius, ami des cardinaux Lehmann et Kasper. La journaliste qui l’interroge affirme : « Le Pape et les cardinaux chargés de l’affaire assurent au monde entier qu’ils n’ont rien su de l’entretien [de Mgr Williamson à la TV suédoise], mais ce n’est pas vrai ». L’évêque, loin de se récrier, dit : « De notre côté, nous avons passé l’information. C'est-à-dire de la manière accoutumée, l’Église locale passe les informations importantes qui concernent l’Église au représentant du Pape [au nonce] ».

2°/ Et un entretien du cardinal Walter Kasper, président du Conseil pour l’Unité des Chrétiens, qui date de juillet dernier, lors de sa visite au festival des chœurs Pueri Cantores à Stockholm qui affirme que, selon lui, les sympathies de Williamson avec le négationnisme étaient largement connues et qu’il s’étonne que la Commission Ecclesia Dei soit restée dans le brouillard.

Notes:

- les médias fixent l'agenda, et décident du contenu des conversations.

- le Pape va se rendre à Prague, aussi cela va donner le ton... et des questions dans l'avion papal. Le but du voyage sera occulté.

- le Pape qui a comme devise: "coopérareur de la vérité", serait un menteur ?

- encore une fois, des évêques et des cardinaux qui ne savent pas user des moyens de communication. Cela fait un peu cour d'école: ce n'est pas moi... c'est lui! Ils remettent de l'huile sur le feu.

- il n'y avait rien à clarifier dans la pensée du Pape, car c'est tellement évident qu'il n'est pas antisémite. Même ses amis juifs l'ont compris rapidement. Mais il fallait, du côté du Saint Siège, communiquer très rapidement. Il faut donc changer ce point et en tirer la leçon.

- il est clair que dans la Fraternité, l'antisémitisme est présent. Tout le monde le sait. Reste une minorité négationniste, ce qui est moins évident à deviner.

- la levée de l'excommunication a simplement permis à la clef de la porte que la Fraternité a claquée, de faire un tour afin de la débloquer.

- il nous faut regarder en avant. Le pardon est le secret de la vie dans l'Eglise. Nous sommes tous fragiles. Avouons que notre communication n'est pas encore au top. La lettre du Pape aux évêques est un vrai chef d'oeuvre, qui a mis fin à cette polémique et qui appelle à suivre ce qui se passe sur Internet.

Benoît "le vert" et l'orientation de la Messe

images.jpegL'écologie semble devenir une des grandes préoccupations du moment. Je ne suis pas scientifique, ni laïc, ni politique... La hiérarchie ne s'engage pas en politique, mais bien pour l'homme tout entier dans un humanisme intégral.

Par contre, comme prêtre, je me demande si le fait de revenir à la tradition apostolique, soit de se tourner vers l'est durant la prière eucharistique ne serait pas une excellente proposition. D'ailleurs, selon Andrea Tornielli, la Congrégation pour la discipline des sacrements risque de proposer ce changement prochainement. Toutes les hymnes liturgiques et le calendrier liturgique ont incarné la vérité du salut en observant le ciel et les planètes.

Ainsi, les catholiques montreront qu'ils prient en harmonie avec la Création, qui attend elle aussi d'être libérée. Jésus est alors le vrai soleil qui se lève sur le monde désorienté.

Benoît XVI, avec son livre "l'esprit de la liturgie" est vraiment à l'avant-garde du progrès!

mardi, 22 septembre 2009

Rome-Ecône: Williamson bis ?

images.jpegLa télévision suédoise, qui avait lancé l'interview missile de l'évêque intégriste Williamson mettant le feu au poudre dans l'affaire de la levée des excommunications d'Ecône, diffusera un reportage mercredi soir 23 septembre qui affirme que le Saint-Siège, donc le Pape, connaissaient les positions négationnistes du prélat. Le Cardinal Kasper répond qu'il savait ses idées de façon générale, sans plus, contrairement à la commission Ecclesia Dei.

Allons-nous assister à un feuilleton Williamson bis ? C'est très difficile à dire. L'histoire du cinéma connaît bien les gros risques que prend un producteur pour un "remake".

Les discussions avec la Fraternité Saint Pie X se tiendront dès la mi-octobre et la mot d'ordre est: "no comment, confidentialité". Cela va provoquer la curiosité, car les journalistes adorent l'interdit, aller au-delà du permis, pour chercher l'info.

Personnellement, bien que tout reste possible, je doute de l'arrivée d'une seconde crise de communication. Le Pape Benoît XVI se rendra prochainement à la Synagogue de Rome et sa lettre aux évêques est tellement claire que cette émission suédoise risque d'être du réchauffée. On surfe toujours sur l'idée absurde et calomnieuse qu'outre l'Eglise catholique, le Pape serait antisémite car un ancien des jeunesses hitlériennes.

Les suédois sont très peu intéressés par ces histoires, contrairement à la France, qui apparemment, comprendrait soudainement le suédois. Le subtile procédé de Montesquieu et de ses "Lettres Persanes", consistant à se faire passer pour un étranger, semble toujours d'actualité.

En tout cas, pas d'effet suprise cette fois-ci, nous savons le programme de la TV suédoise deux jours avant. Suivons l'affaire...

Dan Brown et Jésus de Nazareth de Benoît XVI

alg_brown.jpgDan Brown, l'auteur du roman-fiction Da Vinci Code, publie un troisième livre: "Le Symbole perdu".

Honnêtement, Brown peut vraiment remercier l'Eglise catholique, car sans elle, il gagnerait bien peu d'argent. Il surfe sur la puissante vague d'intérêt que tant de personnes portent au "Vatican". Hans Küng tire aussi sa notorieté de sa contestation du Magistère. Personne ne s'intéresserait autant à lui, s'il était dans le rang. Histoire de contraste qui permet de susciter les passions, moteur des ventes.

La campagne marketing du film "Anges et Démons" avait tenté d'impliquer des cardinaux, des évêques et des personnalité de haut-rang du Vatican afin de créer la polémique. Cela aurait permis de "booster" les ventes. Or, ce fut un "flop", car personne, ici à Rome, n'est entré dans la danse, jusqu'au point d'agacer les producteurs.

Pour la sortie de son nouveau roman, la communication de Dan Brown, tente alors d'impliquer le Pape, ni plus, ni moins. Elle va jusqu'à affirmer que le best-seller "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI, est une sorte de réponse au Da Vinci Code. Ce dernier présentait Jésus comme l'amant de Marie-Madeleine, le père d'une descendance secrète.

amd_brown.jpg

Diego Contreras, le doyen de la faculté de communication sociale et instituitionnelle de la Sainte-Croix à Rome, fondée par l'Opus Dei, démontre comment l'usage de la forme passive, sans sujet, est un mode d'expression propre à la presse anglo-saxonne, et permet les plus grandes suppositions.

Pour Da Vinci Code, voici les propos du New York Daily News:

“ciertamente, el Papa Benedicto XVI no es un fan. Su primer libro como pontífice fue ‘Jesús de Nazareth’, que fue visto como una corrección al retrato herético del salvador pintado por Brown”...

"certainement, le Pape Benoît XVI n'est pas un fan. Son premier livre, comme souverain pontife, fut Jésus de Nazareth, qui fut vu comme une correction au portrait hérétique du Sauveur dépeint par Brown"...

La presse peut, subtilement, passivement et de façon anonyme, glisser l'idée que Jésus de Nazareth est un dialogue du Pape avec Dan Brown.

Entre nous soit dit, heureusement que Jésus n'a rien écrit, car ses droits d'auteur l'auraient rendu millionnaire.

lu sur Nuovo.ch

02-lostsymbol.jpgHistorique: son livre vend plus sur le web

En une semaine, le nouveau livre de Dan Brown, The Lost Symbol, s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires. C'est la meilleure vente de livre adulte de tous les temps. Il inaugure aussi une première dans le monde de la littérature : The Lost Symbol s'est mieux vendu en version électronique qu'en version papier. Dan Brown inaugure la révolution du e-book dans l'édition.

 

La situation de l'Eglise en Tchéquie

Logo_h2o_fr.jpgInterview du Cardinal Vlk:

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CITE DU VATICAN, 22 SEP 2009 (VIS). Voici les données statistiques publiées à la veille du voyage apostolique de Benoît XVI en République tchèque (26 - 28 septembre), actualisée par le Bureau de statistique de l'Eglise au 31 décembre dernier:

La République tchèque compte 10.380.000 habitants dont 31% sont catholiques (3.290.000 personnes). Ils sont répartis en 9 circonscriptions ecclésiastiques, 2.576 paroisses et 70 autres centres pastoraux. L'Eglise catholique tchèque dispose de 20 évêques, 1.956 prêtres, 191 séminaristes, 1.725 religieux, 160 laïcs consacrés et 1.109 catéchistes. Les 79 structures éducatives catholiques, de la maternelle à l'université, regroupent 15.977 élèves et étudiants. L'Eglise possède et gère 50 hôpitaux, 98 dispensaires, 134 maisons de retraite, 59 orphelinats et garderies, 170 centres d'information familiale ou de formation sociale, et 28 autres structures diverses.

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La réforme du clergé hante Benoît XVI

images.jpegMgr Luigi Ventura, le nouveau nonce apostolique en France, avait conclu une conférence aux évêques du Canada, le 19 septembre 2005, d’une manière très en phase avec la réforme morale du clergé qui hante l’esprit de Benoît XVI :

« Lumières et ombres ont toujours accompagné l’histoire de l’Église, à cause des personnes qui en font partie. L’obscurité vient de l’infidélité et du péché, la lumière vient de la sainteté et de la grâce, comme nous le savons bien ».

source: Osservatore Vaticano

Suisse: Le non de Sami Aldeeb aux minarets

Le docteur Sami Aldeeb s'exprime:

images.jpegSami Aldeeb est docteur en droit arabo-musulman et il a écrit une foule d’ouvrages savants sur cette question. Il était jusqu’à il y a peu responsable du droit arabo-musulman à l’Institut fédéral de droit comparé à Lausanne. Il a rédigé des expertises pour les autorités politiques concernant l’islam. Il a été le premier à traduire le Coran et à publier versets et sourates dans l’ordre chronologique. De langue arabe, il a vécu et se rend fréquemment dans des pays musulmans et donne des cours dans plusieurs Université en Europe. Il connaît son sujet. Et n’hésite pas à expliquer qu’il votera oui à l’initiative interdisant la construction de minarets dans une lettre qu’il a envoyée à tous les parlementaires suisses.

1) l'interdiction des minarets ne viole pas la liberté religieuse.

2) les minarets risquent de mettre en danger la paix confessionnelle.

3) La naïveté des églises et de la commission contre le racisme.

lundi, 21 septembre 2009

Magdi Cristiano Allam: islam, les évêques suisses intimidés...

6a01156fb0b420970c0120a5d80788970c-800wi.jpgCes évêques suisses intimidés, à genoux devant Allah

par Magdi Christiano Allam

( Magdi était musulman et fut baptisé sous le beau nom de Cristiano par Benoît XVI à Pâques 2007; ancien journaliste au Corriere della Sera, il est actuellement député au Parlement européen. Il vit sous protection policière, 24 h sur 24, car menacé de mort. Il est donc excellent connaisseur des islams, dont nous ne connaissons que trop peu de choses. Il jouit de sa pleine liberté, comme tous les laïcs, dans les opinions politiques et temporelles ).

Les politiciens, les représentants de la société civile et les médias du monde entier ont voulu commémorer solennellement le huitième anniversaire de la tragédie du 11 septembre 2001, dont les attentats sanglants contre les Tours Jumelles et le Pentagone ont constitué le point culminant du succès du terrorisme islamique égorgeur. Mais on est passé très discrètement sur le troisième anniversaire de la leçon magistrale du Pape Benoit XVI à l'Université de Ratisbonne, le 12 septembre 2006, qui a marqué le point culminant de la réussite du terrorisme islamique dans sa guerre de censure utilisant condamnations à mort et menaces contre le Saint-Père, coupable d’avoir évoqué la vérité historique de la propagation de l'islam par l'épée.

En soi, ce fait est emblématique de la réalité de la soumission à l'idéologie de l'islamiquement correct qui s’est imposé immédiatement avec la réaction d'apaisement adoptée par le cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. Ce dernier convainquit le Pape à se justifier à trois reprises, et à assurer qu’il n’avait pas eu l'intention d'offenser les musulmans, allant jusqu'à le faire prier en se tournant vers La Mecque dans la Mosquée Bleue d'Istanbul, en présence du Grand Mufti turc. Eh bien, aujourd'hui, l’islamiquement correct triomphe dans toute l'Europe et trouve ses fervents défenseurs au sein même de l'Église catholique. La veille même de l'anniversaire du discours de Ratisbonne, la Conférence des Evêques Suisses s’est officiellement prononcée en faveur de la construction de mosquées avec des minarets et a appelé ses compatriotes à voter «non», le 29 novembre, au référendum qui demande l'interdiction de construire des minarets, lancé par l’Union Démocratique du Centre (UDC) en Suisse. Les évêques suisses ont déclaré que « les minarets, comme les clochers d'églises, sont le signe de la présence publique d’une religion ». Pour l’UDC suisse, qui a promu le référendum approuvé par le Parlement, les minarets sont « le symbole d'une puissante revendication politico-religieuse, qui remet en cause les droits fondamentaux ».

Il y a, en Suisse, 310 000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, et ils disposent de milliers de lieux de culte, dont quatre mosquées avec des minarets. Dans le document publié par la Conférence des évêques suisses, tout en prenant acte de ce que les chrétiens sont victimes de discriminations dans les pays musulmans - sans mentionner le fait qu’ils sont même persécutés et massacrés -, les citoyens suisses sont appelés à soutenir la construction de mosquées avec minaret, au nom du christianisme et de la démocratie :

« Nous sommes conscients que les droits relatifs à la liberté de religion et de culte ne sont pas respectés dans certains pays musulmans. Les chrétiens, en particulier, souffrent de restrictions dans leur pratique religieuse et de limitations dans la construction d'édifices religieux. Nous réaffirmons notre compassion et notre solidarité envers les chrétiens harcelés et persécutés. En tant qu’évêques et en tant que citoyens, nous nous réjouissons que notre Constitution fédérale ne contienne pas d’articles d’exception et nous espérons qu'il n'en sera pas introduit de nouveaux. L'interdiction généralisée de la construction de minarets affaiblirait les efforts visant à forger une attitude d'acceptation réciproque dans le dialogue et le respect mutuel. La crainte, même à cet égard, est mauvaise conseillère. La construction et l'utilisation des minarets sont soumises de fait aux règles générales prévues pour toute construction. Tout en reconnaissant la difficulté réelle de faire coexister différentes religions, nous vous invitons à rejeter l'initiative [du référendum négatif], au nom des valeurs chrétiennes et des principes démocratiques de notre pays ».

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Nous retrouvons ce langage islamiquement correct dans la brochure « Chrétiens - Musulmans : Que faire ? »,  publiée le 1er mars 2009 par le groupe de travail «islam» de la Conférence des Evêques Suisses qui, en tant que chrétiens, accordent légitimité et égalité de statut à l'islam, au Coran et à Mahomet, tout en prenant acte du fait que l'islam condamne le christianisme comme une doctrine polythéiste. Nous lisons dans ce fascicule :

« Avec le judaïsme et le christianisme l'islam fait partie des religions monothéistes. Dans ce contexte, les musulmans, eux aussi, voient dans la personne d'Abraham le prototype de l'homme vraiment croyant qui réussit à surmonter toutes ses épreuves. Le texte sacré et la plus importante source spirituelle de l'islam est le Coran (littéralement, la récitation), que les musulmans considèrent comme une révélation immédiate et directe de Dieu, Parole incréée de Dieu devenue livre. Cette vision du livre diffère de notre compréhension de la Bible. L'islam, dans la conscience qu’il a de lui-même, se perçoit comme la forme originelle définitive et pure de la foi dans le Dieu unique, et considère Mahomet comme le dernier prophète (« sceau de la prophétie ») dans la longue liste des prophètes. Du point de vue de l'islam, la mission de Mahomet comme prophète a une double signification : il confirme et corrige la révélation juive et chrétienne : réaffirmer la vérité de la mission de Jésus, comme il a réaffirmé la vérité de la mission de Moïse avec la Torah, par l’intermédiaire de l'Evangile, et supprimer ou corriger les modifications et falsifications de la pureté originale du texte. La déclaration prend l’exemple notamment de la dévotion chrétienne à Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu, que le Coran rejette comme une négation de l'unicité de Dieu, ou même de la doctrine chrétienne de la Trinité qui, d'un point de vue musulman, est considérée comme une doctrine polythéiste ».

Je me demande si un seul des évêques suisses sait que l'Abraham musulman n'a rien à voir avec l'Abraham biblique, que le Dieu du Coran n'a rien à voir avec le Dieu qui s'est fait homme et qui s'incarne dans Jésus, et donc que l'islam ne peut en aucun cas être considéré comme une religion monothéiste au même titre que le judaïsme et le christianisme. Il n'est pas étonnant que, le 15 septembre 2006, le Président du Groupe de travail « lslam », Monseigneur Pierre Bürcher, se soit fait le porte-parole des « musulmans blessés » par le discours de Benoît XVI à Ratisbonne, en soutenant le fait que « les musulmans de Suisse demandent une clarification », et en déclarant que « le respect et la tolérance ne sont pas à sens unique. Que chaque religion doit respecter l'autre. Et que la seule attitude à adopter est la règle d'or : « faites à autrui ce que vous désirez que l’on vous fasse ».

Vendredi dernier [11 septembre], dernier jour du mois de jeûne musulman du Ramadan, le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux a publié un message de bonne volonté, intitulé « Chrétiens et musulmans : ensemble pour vaincre la pauvreté ». En affirmant : « rejeter l'extrémisme et la violence exige nécessairement la lutte contre la pauvreté en encourageant un développement global », ce message reprend la thèse de la relation entre pauvreté et terrorisme, contredite de façon éclatante par la longue série d'attaques terroristes qui ont ensanglanté le monde depuis le 11 septembre 2001. Le discours islamiquement correct est perceptible dans le fait que l'Eglise n'a pas le courage de dire que le terrorisme est islamique et que le terrorisme islamique n'est pas du tout engendré par la pauvreté, mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux versets coraniques qui incitent à la haine, à la violence et à la mort, sans parler de l'émulation produite par les exploits de Mohammed qui a personnellement participé à des massacres comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé plus de 700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes de Médine.

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L’islamiquement correct, je l’ai touché du doigt sur la feuille distribuée à la messe du dimanche, le 6 septembre, dans toutes les églises d’Italie, avec un encadré intitulé « Pour un dialogue interreligieux, l'Eglise catholique et l'islam », et une photo du Pape serrant la main d'un membre de la délégation musulmane des prétendus « 138 sages de l'islam », à côté de Tariq Ramadan. Eh bien, justement ce personnage, l'idéologue de nationalité suisse le plus célèbre des Frères Musulmans en Europe, est le principal promoteur de la stratégie qui vise à la fois à légitimer et à mettre sur pied d'égalité, l'islam, Allah, le Coran, Mahomet et la Charia, et à faire reconnaître que l'islam est partie intégrante des racines historiques de la civilisation européenne, comme le judaïsme et le christianisme. Cette stratégie est maintenant patronnée par l'Organisation de la Conférence Islamique, le cadre unitaire de près de 50 pays à majorité musulmane. Dans son livre, « Vers un califat universel, comment l'Europe est devenue complice de l'expansionnisme musulman » (Lindau, 2009), Bat Ye'or rappelle qu'en octobre 2008, a eu lieu à Copenhague la deuxième Conférence Internationale pour l'Education et le Dialogue Interculturel. Dans son discours, le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), le Turc Ihsanoglu, a déclaré:

« Je suis particulièrement intéressé par des projets qui mèneront à une description correcte de notre passé commun, afin de rendre clair que l'islam n'est pas étranger, mais bien partie intégrante du passé, du présent et de l'avenir de l'Europe dans tous les domaines de l'activité humaine, et qui montreront comment la civilisation et la culture musulmanes ont contribué à la création de l'Europe moderne ».

Eh bien, chère Église catholique, réfléchissons. Dans cette Europe laïque, relativiste et déchristianisée, les musulmans vont de l’avant avec détermination pour faire reconnaître leur paternité de notre civilisation. Au moment où nous avons honte de proclamer la vérité historique des racines judéo-chrétiennes, eux se proposent de combler le vide identitaire avec les prétendues racines musulmanes de la civilisation européenne. Et si nous permettons qu'aux racines judéo-chrétiennes se substituent les racines musulmanes, il ne restera substantiellement rien de nous : sans âme, sans valeur et sans identité, nous disparaîtrons. Je dis donc à l'Eglise : Finissons-en avec l'islamiquement correct ! Finissons-en avec la complicité dans le suicide collectif de la civilisation européenne.

Magdi Christiano Allam

© Libero-News

dimanche, 20 septembre 2009

Massimo Bussaca s'excuse

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sanction: 3 matchs

Busacca s'excuse

Massimo Busacca, l'un des meilleurs arbitres du monde, a présenté officiellement ses excuses après son geste antisportif pendant le match Baden - Young Boys dans le cadre du premier tour de la Coupe Suisse de samedi. "Je me suis laissé provoquer par des injures verbales infondées de spectateurs et j'ai perdu mon sang froid par un geste antisportif. Cela n'aurait pas dû se produire", explique l'arbitre suisse dans un communiqué et ajoute: "Ma réaction aurait dû être une performance sans erreur et non une mise à niveau avec certains spectateurs."

Note: Un grand danger de la communication réside dans l'absence de miséricorde, surtout dans la conception du "Blick" qui ne cherche que la provocation et la vente.. Un homme à terre est une nouvelle qui permet de générer l'émotion. De plus, Massimo Bussaca est catholique convaincu. Il y a un certain voyeurisme à voir un catholique commettre une faute. Mel Gibson, après le grand succès de son film "Passion",  a été cloué au pilori par ses excès d'alcool et ses difficultés matrimoniales. Or, un saint n'est pas quelqu'un qui ne chute pas, mais qui se relève toujours. Une faute reconnue permet toujours un bien plus grand.

P.S. Fait-il espérer que les supporters soient sanctionnés ?

samedi, 19 septembre 2009

Synode pour le Moyen Orient en 2010

190909_synode.jpgBenoît XVI convoque un Synode des Évêques pour le Moyen Orient en 2010

Le 19 septembre 2009

source: Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

A 11h ce matin, au Palais Apostolique de Castel Gandolfo, le Saint-Père Benoît XVI a rencontré les Patriarches et les Archevêques du Moyen Orient et leur a adressé le discours suivant faisant l'annonce d'une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour le Moyen Orient qui se tiendra du 10 au 24 octobre 2010, sur le thème « l'Église catholique au Moyen Orient : communion et témoignage : « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme.

Messieurs les Cardinaux, Béatitudes,


Vénérés Patriarches et Grands Archevêques ! Je vous salue tous cordialement et vous remercie pour avoir accueilli l'invitation à participer à cette rencontre : je donne à chacun mon accolade fraternelle de paix. Je salue le Cardinal Tarcisio Bertone, mon Secrétaire d'État, et le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales, ainsi quel le Secrétaire et les autres collaborateurs du Ministère.

Rendons grâce à Dieu pour cette réunion de caractère informel, qui nous permet d'écouter la voix des Églises que vous servez avec une abnégation admirable, et de renforcer les liens de communion qui les lient au Siège Apostolique. La rencontre d'aujourd'hui me rappelle à l’esprit celle du 24 avril 2005 dans la Basilique Saint Pierre au Vatican. A ce moment-là, au début de mon pontificat, je voulus entreprendre un pèlerinage idéal dans le cœur de l'Orient chrétien : pèlerinage qui aujourd'hui connaît une autre étape significative et que j'ai l'intention de poursuivre. Vous avez sollicité en différentes circonstances un contact plus fréquent avec l'Évêque de Rome pour rendre toujours plus solide la communion de vos Églises avec le Successeur de Pierre et examiner ensemble, à l'occasion, d'éventuelles thématiques d'importance particulière. Cette proposition a même été renouvelée lors de la dernière Assemblée Plénière du Ministère pour les Églises Orientales et dans les Assemblées Générales du Synode des Évêques.

Quant à moi, je ressens comme un devoir essentiel de promouvoir cette synodalité très chère à l'ecclésiologie orientale et saluée avec satisfaction par le Concile Œcuménique Vatican II. L'estime que les Assises conciliaires a réservée à vos Églises dans le Décret Orientalium Ecclesiarum, et que mon vénéré Prédécesseur Jean-Paul II a réaffirmé surtout dans l'Exhortation apostolique Orientale Lumen
, est pleinement partagée par moi, avec le vœux que les Églises Orientales Catholiques « fleurissent » pour remplir « avec une vigueur apostolique renouvelée la mission qui leur est confiée… promouvoir l'unité de tous les chrétiens, spécialement orientaux, selon le décret sur l'œcuménisme… »(Orientalium Ecclesiarum, 1). L'horizon œcuménique est souvent connexe à l'horizon interreligieux. Dans ces deux domaines, c'est toute l'Église qui a besoin de l'expérience de cohabitation que vos Églises ont mûri depuis le premier millénaire chrétien.

Vénérés Frères, de cette rencontre fraternelle, émergeront certainement de vos interventions, les problématiques qui vous tourmentent et qui pourront trouver des orientations adaptées dans les sièges compétents. Je voudrais vous assurer que vous êtes constamment dans ma pensée et dans ma prière. Je n'oublie pas, en particulier, l'appel de paix que vous avez déposé entre mes mains à la fin de l'Assemblée du Synode des Évêques d'octobre dernier. Et, en parlant de paix, ma pensée va, en premier lieu, aux régions du Moyen Orient. Je saisis par conséquent l'occasion pour annoncer une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour le Moyen Orient que je convoque et qui se tiendra du 10 au 24 octobre 2010, sur le thème « l'Église catholique au Moyen Orient : communion et témoignage : « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. » (Act 4.32).

Tandis que je souhaite que la réunion  d'aujourd'hui apporte les fruits espérés, en invoquant la maternelle intervention de Marie Très sainte, je vous bénis de tout cœur vous et toutes les Églises Catholiques  Orientales.

à Obama: no we can't !

Pour ceux qui comprennent la langue de Shakespeare.

En bref: la plus haute autorité judiciaire américaine de l'Eglise catholique, Mgr Burke, ancien archevêque de Saint Louis (Missouri, actuel préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique à Rome, déclare sur FOX News, que la réforme de santé du Président Obama doit être étudiée et lue très attentivement, car elle utilise en fait des fonds publiques pour payer l'avortement et favoriser l'euthanasie. Cela n'est pas acceptable.

Mr Obama, dans son récent discours, s'était engagé à ne pas prélever des fonds publics et respecter la clause de conscience.

Notes:

Ces points non-négociables ne sont pas des questions politiques, mais morales et éthiques, donc des questions vitales. Ces propos éclairent le débat en cours sur l'avortement, l'euthanasie et l'arrêt des soins médicamenteux aux vieillard, aux USA, ainsi que les regrettables propos du Cardinal de Justice et Paix, Mgr Martino ainsi les étranges louvoiements du père jésuite Jenkins de l'Université "catholique" Notre Dame.

Encore une fois, le geste courageux de Mme Mary Ann Glendon (refus d'une décoration prestigieuse de Notre Dame University, cette dernière donnant au Président US le doctora honoris causa) nous aide à porter un regard lucide sur la drame de l'avortement et ainsi que sur le devoir d'engagement en faveur de la vie, aux USA et dans le monde.

Le Cardinal Ratzinger avait déjà publié un document recommandant en substance aux catholiques d'exprimer clairement leur refus de l'avortement et leur oui à la vie. Ceci leur permet ensuite de voter pour la politique qui leur paraît la meilleure en fonction de leur conscience. Aussi, un catholique peut tout à fait soutenir la politique de Mr Obama, sauf sur ces points. Récemment, Benoît XVI a rappelé que les prêtres ne doivent pas entrer en politique, qui est l'affaire des laïcs. La vie n'est pas une question politique!, mais un don que notre raison et notre coeur doit promouvoir et protéger de sa conception à sa fin naturelle.

Evangile du 25ème Dimanche

Logo_h2o_fr.jpgEvangile. Bon Dimanche

vendredi, 18 septembre 2009

Eunice Kennedy Shriver et la vie

eunice-kennedy.jpgFace à la mort, comme à la naissance, nous sommes tous égaux. Le retentissement médiatique du dècès de la soeur aînée de Ted Kennedy n'a pas été identique à celui de son frère. Comme sa Mère Rose, elle a gardé sa foi catholique. Hommage

jeudi, 17 septembre 2009

Père Lombardi: prêtre communicateur

images.jpegServir l’Eglise tout en travaillant avec les médias

La vocation de communicateur du père Lombardi

ROME, Jeudi 17 septembre 2009 (ZENIT.org) - Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, s.j., estime que son appel à travailler dans le monde de la communication de l'Eglise n'a impliqué aucun « changement d'orientation dans son service spirituel et sacerdotal », mais plutôt porté à « un approfondissement » qui va dans la même direction et conduit au même message ».

« La vocation de communicateur est pour moi une continuité de la vocation religieuse et sacerdotale. Si je n'étais pas prêtre, je ne serais pas un communicateur, je ferais d'autres choses », déclare le père Lombardi dans un entretien à l'agence portugaise Ecclesia.

La « vocation de parler, d'annoncer l'Evangile est, naturellement aussi une vocation à la communication », explique-t-il.

Le père Lombardi reconnaît qu'il lui a fallu un approfondissement technique et professionnel pour travailler dans le domaine des médias.

C'est à une série d'articles sur les travailleurs italiens émigrés en Allemagne, souligne le père Lombardi, qu'il doit le fait d'avoir commencé à collaborer avec la revue « La Civiltà Cattolica » au début des années 70.

« Je ne l'ai pas fait pour devenir journaliste, mais pour servir ces travailleurs. C'est l'optique que je recherche : faire en sorte que communiquer devienne un service, dans les questions importantes, dans la vie des personnes ».

« Bien entendu que cela soit devenu le centre de ma vie, en servant dans le cas précis, le Saint-Père et les institutions du Vatican,  ne me déplait pas. Je vois cela comme une contribution au service des personnes », affirme-t-il.

Concernant ses fonctions au Vatican, le père Lombardi explique qu'« il n'est pas un porte-parole personnel du pape » ; que ce dernier ne l'appelle pas « pour envoyer des messages spécifiques » à travers lui.

« Je suis le directeur de la salle de presse du Saint-Siège qui a pour mission de diffuser les informations officielles, des communiqués ou textes du pape, qui m'arrivent à travers la secrétairerie d'Etat et d'autres institutions du Vatican ».

« Bien sûr, j'ai des occasions personnelles pour rencontrer le Pape et m'entretenir avec lui, par exemple après des audiences importantes avec des chefs d'état et autres grandes personnalités. Je parle avec lui du contenu des rencontres, pour rédiger le communiqué, et je confronte ce qu'il me dit avec la secrétairerie d'Etat, qui peut avoir d'autres informations ».

Concernant les défis de la salle de presse du Saint-Siège, le père souligne que celle-ci « apprend à répondre, cherche à suivre l'évolution » dans le domaine des médias, surtout sur Internet. Toutefois, cette évolution « est si rapide et si vaste qu'il est très difficile de suivre la cadence de l'évolution au niveau mondial ». Cela dit, ajoute le père Lombardi, « nous menons à bien notre tâche ».

« Dans ce sens, un point très important est de développer le lien entre les diverses agences et salles de presse de l'Eglise, pour être en mesure de lancer très vite un message de Rome, s'il y a quelque chose d'urgent, donnant ainsi un sentiment de participation et de garantie, conclut-il. Je pense qu'il est possible de faire des pas en avant très importants ».

Cléricalisation de laïcs, célibat et Curé d'Ars

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le croisement, le glissement de deux vocations; les laïcs deviennent cléricals et les prêtres se laïcisent

3 excellentes réponses à 3 grandes questions :

- le prêtre est un agent social ? le manque de prêtre, une chance pour les laïcs ? ouvrir vers les viri probati ?

- "Face à celle des laïcs, l'identité propre aux fidèles ordonnés relève de la différence essentielle entre sacerdoce ministériel et sacerdoce commun. Il faut donc éviter la sécularisation des prêtres et la cléricalisation des laïcs. Dans cette perspective,les laïcs doivent exprimer la vision anthropologique et la doctrine sociale de l'Eglise dans la vie publique, y compris en politique, tandis que les prêtres doivent y être étrangers. Leur mission est de favoriser l'unité et la communion des fidèles en étant une référence pour tous".

- "la carence en prêtres ne peut justifier une plus grande participation des laïcs"

- le curé d'Ars reste un modèle pour le prêtre dâujourd'hui, "surtout dans un célibat vécu comme exigence et don de soimanifestation de la charité pastorale que le Concile Vatican II décrit comme coeur de l'être et de l'action du prêtre".

Le Saint-Père Benoît XVI à un groupe d'évêques brésilien

(service de H2ONews)

Benoît XVI convoquerait un Synode sur les chrétiens du Moyen Orient

images.jpegVatican: "The Tablet", en 2010, Synode spécial sur les chrétiens du Moyen Orient

(ASCA) Citta' del Vaticano, 17 set

L'annonce d'un synode spécial sur le Moyen Orient serait toute proche, afin d'affronter la situation difficile de la communauté chrétienne de la région. C'est ce qu'écrit l'hebdomadaire catholique "The Tablet" sur son prochain numéro. Cette Assemblée devrait se dérouler en octobre 2010.

© Copyright Asca

Notes:

- récemment en Allemagne, Mgr Georg Ganswein avait effectivement évoqué, avec des amis, les terribles difficultés des chrétiens en Terre Sainte.

- article de Zenit de février 2009.

Les 4 voyages de Benoît XVI

images.jpegEn 2010, Benoît XVI effectuera 4 voyages à l’étranger, exclusivement en Europe.

Après son voyage en République tchèque, du 26 au 28 septembre 2009, Benoît XVI effectuera, l’année suivante, 4 déplacements à l’étranger mais circonscrits au continent européen, a appris I.MEDIA de sources vaticanes. Agé de 83 ans en avril prochain, le pape limitera ainsi ses déplacements au vieux continent. Si son bref voyage à Malte en avril 2010 a déjà été annoncé et si celui qu’il devrait effectuer en Angleterre semble acquis, les autres déplacements sont encore tenus secrets.

Outre le déplacement qu’il effectuera probablement sur une seule journée à Malte en avril 2010, déjà annoncé par la Conférence épiscopale locale et par Radio Vatican, Benoît XVI se rendra ainsi exclusivement en Europe l’année à venir, ont indiqué des sources vaticanes autorisées. 

Benoît XVI avait été invité successivement par les chefs du gouvernement britannique Tony Blair et Gordon Brown à visiter le pays et ce déplacement devrait bien avoir lieu courant 2010, 28 ans après la visite de Jean-Paul II (1978-2005). Le pape pourrait se limiter à l’Angleterre mais pourrait aussi se rendre, à cette occasion, en Irlande du Nord ou en Ecosse.

S’il a déjà visité l’Allemagne, son pays natal, à deux reprises, Benoît XVI ne s’est cependant jamais rendu à Berlin, la capitale. Alors que le voyage semblait délicat à l’automne 2009 en raison de divers scrutins électoraux, les évêques allemands ont annoncé en février dernier une visite du pape dans le pays courant 2010. Le Vatican avait alors indiqué que ce voyage était un “véritable désir du pape“. D’autant que cette visite serait l’occasion de marquer le 20e anniversaire de la réunification du pays (3 octobre 1990). Pour autant, en août dernier, le porte-parole de l’épiscopat avait indiqué que ce déplacement serait “reporté“ à une année ultérieure.

Aux portes de l’Europe

Au Vatican, l’hypothèse d’un voyage du pape “aux portes de l’Europe“ est sérieusement évoquée. Ainsi, en 2008 et 2009, le président biélorusse Alexandre Lukashenko avait transmis une invitation au pape à visiter cette ancienne République soviétique où Jean-Paul II (1978-2005) ne s’est jamais rendu. Pour le chef d’Etat biélorusse, une visite à Minsk serait aussi l’occasion d’organiser une rencontre en terrain neutre entre le chef de l’Eglise catholique romaine et celui de l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche de Moscou. Mais beaucoup d’autres pays de l’Est européen se trouvent ainsi “aux frontières“ du vieux continent.

D’aucuns laissent également entendre au Vatican que Benoît XVI pourrait se rendre en Europe du Nord. Enfin, il n’est pas exclu que le pape veuille se rendre un jour au sanctuaire de Fatima (Portugal) ou à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne). Invité à se rendre en Espagne en 2010 par le chef du gouvernement, Benoît XVI devrait cependant s’y rendre seulement en août 2011 pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid.

Sur son bureau, Benoît XVI a encore plusieurs autres invitations comme celle du président roumain ou de la Pologne, pour une éventuelle béatification de Jean-Paul II, ou encore une invitation à parler devant le Parlement européen, à Strasbourg (France). AMI 
© I.MEDIA

Médias et Saint-Siège: un mal entendu ?

images-1.jpeg"cessez de donner des interprétations erronées de la parole du Pape"

Cardinal Bertone, août 2009, s'adressant fermement aux journalistes

Ce n'est que la moitié de la solution. Certes, un journaliste sportif, politique ou économique, ne peut pas se permettre de grosses erreurs professionnels. Or, pour couvrir le Saint Siège, il est légitime d'exiger des connaissances pour comprendre ce pontificat.

Un autre mal reste à guérir, aussi faut-il écouter les critiques constructives, car il reste un autre aspect à soigner tout particulièrement et en premier lieu pour avoir le contact avec le monde de la communication. Nous devons l'avouer: nous ne sommes pas bons dans la stratégie médiatique, ni dans l'approche des moyens modernes de communications. La sagesse dit pourtant: "être exigeant avec soi-même et indulgent avec autrui"...

Evêques saints et crédibles

images.jpegCe temps d'application du Concile ressemble à celui qui a précédé le Concile de Trente: une réforme de la tête et des membres de l'Eglise catholique. Sainteté des évêques, année sacerdotale, Benoît XVI et son secrétaire d'Etat sont conscients que le renouveau de la hiérarchie va insufler de l'oxygène dans le Corps entier. C'est l'appel universel à la sainteté.

L’EGLISE A BESOIN D’ÉVÊQUES SAINTS ET CRÉDIBLES

Messe du cardinal Bertone avec les nouveaux évêques de cette année

ROME, Mercredi 16 septembre 2009 (ZENIT.org) - L'Eglise a besoin d'évêques saints et crédibles, a expliqué le cardinal Tarcisio Bertone, en célébrant mardi matin une messe, à la Basilique Saint-Pierre, avec les évêques ordonnés ces douze derniers mois.

Cette messe marquait le lancement des travaux du congrès organisé tous les ans pour les nouveaux évêques par la Congrégation pour les évêques à l'université pontificale « Regina Apostolorum » de Rome.

« Le peuple chrétien, a dit le cardinal, a besoin de voir des témoins crédibles et d'être guidé par de saints pasteurs » qui contaminent « de l'amour de Dieu tous ceux que nous avons sous notre responsabilité ».

A l'homélie, reprise par « L'Osservatore Romano », le secrétaire d'Etat a transmis aux évêques présents « les salutations et l'encouragement de Benoît XVI ».

Puis il rappelé les paroles que le pape a prononcées samedi dernier dans son homélie à l'occasion de l'ordination de cinq nouveaux évêques, réaffirmant que la fidélité, la prudence et la bonté sont les trois caractéristiques du service épiscopal, un « bien, a-t-il rappelé, qui nous a été remis » et qui « ne nous appartient pas ».

Comme a dit le pape, « l'Eglise n'est pas notre Eglise, mais son Eglise, l'Eglise de Dieu ».

« La fidélité du serviteur de Jésus Christ, autrement dit celle de chacun de nous, consiste justement, a souligné le cardinal Bertone, à chercher à adapter la foi à l'air du temps ».

Ce qui signifie altruisme donc et non recherche de pouvoir et de prestige, comme cela arrive quand on travaille en revanche pour soi-même et non pour la communauté.

Quant à la prudence, a-t-il expliqué, elle « n'a rien à voir avec l'astuce et indique le primat de la vérité qui, par le biais de la prudence, devient critère dans notre manière d'agir ».

Enfin, concernant la bonté, le cardinal Bertone a réaffirmé qu'être bons veut dire « cultiver une profonde orientation vers Dieu, le seul être vraiment bon, voire même le bien par excellence ».

Ces précises indications du pape, a-t-il garanti, sont un « stimulant pour approfondir la valeur du service épiscopal ».

A la lumière des Ecritures, le cardinal Bertone a relevé que le sacerdoce chrétien resplendit « dans toute sa nouveauté et dans toute sa beauté. Une beauté vraiment paradoxale, comme l'est d'ailleurs celle de notre Seigneur Jésus Christ », a-t-il ajouté.

Aux nouveaux évêques, le cardinal a souhaité « qu'ils soient des saints comme l'a été le saint curé d'Ars », c'est-à-dire en vivant leur ministère « selon le cœur de Jésus et le cœur maternel de Marie ».

 

mercredi, 16 septembre 2009

Dialogue entre Rome et Ecône: confidentialité

images.jpegLes prochaines discussions entre Ecône et le Saint-Siège, qui se tiendront dès mi-octobre, se feront en toute confidentialité. Je ne peux que me réjouir de cette sage disposition car cela ménerait à une trop grande confusion. Bien que la confidentialité va éguiser les esprits curieux.

Le Cardinal Schönborn*, archevêque de Vienne, a également annoncé que certains sujets ne seront pas négociables, comme la liberté religieuse, qui est un droit fondamental, les déclarations sur le judaïsme et le dialogue avec les autres religions, quelles soient chrétiennes ou non-chrétiennes.

Ecône a mobilisé l'attention médiatique depuis la levée des excommunications. Évidemment par les graves déclarations de Williamson d'une part, mais aussi parce que la Fraternité Saint Pie X est minoritaire, décalée par rapport à la hiérarchie, qui donne lieu au contraste, et provoque la polémique. Comme règne le soupçon d'un rapprochement, sous la houlette de Benoît XVI, du Vatican vers Ecône, cela retient fortement l'attention.

Or il suffit de lire les écrits du Cardinal Ratzinger, puis ceux de Benoît XVI, pour se rendre compte que le Saint Père mène la barque de l'Eglise en suivant la boussole du Concile Vatican II. Ce dernier est composé de textes qu'il faut lire à la lumière de la Tradition. Ainsi, comme le Christ qui est parti pour chercher la brebis perdu, le Pape cherche à rapprocher Ecône de la barque de Pierre. C'est un acte de miséricorde.

Reste à prier pour tous les participants et les grands théologiens de renoms qui se rendront à la Congrégation de la Foi pour ces importantes rencontres. Prions particulièrement Saint Thomas d'Aquin, le saint le plus intelligent et l'intelligent le plus saint, afin que l'unité de la sainte Eglise soit retrouvée, aussi avec nos frères schismatiques. L'Eglise est la porte du salut qui est ouverte pour tous et chacun, sans exclusions.

* Il est bon que ces discussions soient confidentielles, car le glissement sur la rectitude doctrinale est très rapide, soit sur l'Eglise, soit sur le Cardinal Schönborn. Il y a, me semble-t-il, une tentative de tirer le Pape par la manche. J'ai appelé cela une récupération traditionnaliste. Or, c'est la chair de Pierre, avec l'Esprit Saint, qui mènent l'Eglise ( N.B. dans ma note, je ne parle pas de l'excellent blog Benoît-et-moi ).

Les voyages du Pape

images.jpegLe Saint-Père se sert de ses pieds sacerdotaux pour courir le monde. La Tchécoslovaquie en fin septembre (service H2ONews), l'Anglettere pour la béatification de J.H.Newman en mai 2010 et Malte sur les traces de Saint Paul. Son nom tire bien son origine du fondateur et du père de l'Europe: Saint Benoît!

Politique et médias

images.jpegLe sénateur neuchâtelois Didier Burkhalter a été élu Conseiller Fédéral, un des septs membres du gouvernement suisse. Il était sans doute le candidat le moins "charismatique" dans sa communication, face à l'avocat Christian Luscher, avocat, et Urs Schwaller qui avait soigné son image au court du temps (depuis quelques années, il s'est enlevé la moustache).

Preuve que les médias ne décident pas tout, mais qu'ils mettent la pression. Certes, ce sont les 246 membres de l'Assemblée qui élisent un conseiller fédéral. Gageons toutefois, bien que très compétent et vrai homme d'Etat, que le nouvel élu aura besoin d'un conseiller médias. Mr Couchepin avait eu des bonnes idées avec sa marche sur l'île Saint Pierre. Il a gouverné pourtant avec une cote de popularité très basse, toujours le dernier dans les sondages.

Avec notre prière pour cette lourde charge que la Providence vous a confiée Mr le Conseiller Fédéral. Nous n'oublions pas votre famille. Félicitations!

Eduquer à la prière et communiquer en famille

images.jpegUne belle intervention du Cardinal de Lima, qui sort du langage ecclésiastique, pour s'intéresser à la prière, à la foi, à la famille. Bravo!

source: Fides

« Une société qui tue ouvertement les enfants à naître est une société infirme ». C’est ce qu’a déclaré l’Archevêque de Lima, le

Cardinal Juan Luis Cipriani, pendant le programme radiophonique “Dialogue de foi” de samedi 12 septembre. Le cardinal est intervenu sur le thème en commentant l’initiative de l’Evêque de Chiclayo, Mgr Jesús Moliné, qui la semaine dernière a présenté au Congrès national du Pérou 33.000 signatures pour dire “non à l’avortement”.

A l’occasion de la Journée de la famille, célébrée dimanche 13 septembre, le cardinal a envoyé une bénédiction spéciale à toutes les familles du pays, et a invité ceux qui se sont promis de se marier ou qui nourrissent le désir de le faire, à connaître davantage la vie intérieure de l’autre personne, laissant de côté les égoïsmes. Il faut « s’inquiéter de ce qui ne se voit pas, des désirs, des croyances, de ce qui unit, de sorte que cet amour et ce mariage puissent être stables. Il est important de se connaître ! Chercher l’amour et la joie de l’autre, ce qui plait à l’un ou à l’autre pour le lui donner ; laisser de côté les égoïsmes » a ajouté le Cardinal Cipriani. De leur côté, les parents ont la grande responsabilité de l’éducation de leurs enfants, à travers l’exemple, pour que les mineurs ne tombent pas dans le filet des éducateurs anonymes, qui bien souvent déforment la vérité.

« Si l’exemple de ses parents est fort, l’enfant a un cœur et des sentiments profonds. Cette partie de l’éducation est aujourd’hui négligée, car les parents ne sont pas à la maison, ils partent travailler. Quand ils négligent la responsabilité d’éduquer – a mis en garde l’Archevêque de Lima, les éducateurs anonymes, les moyens de communication et Internet entrent en scène ». Pour cette raison il est fondamental que les parents éduquent leurs enfants à la foi, dès le premier moment. « Le premier pas de la foi consiste de la part des parents à être les premiers éducateurs et à être à la maison. Avant tout, il faut expliquer à l’enfant d’où il vient, qui est son Créateur et son Père ; ensuite, il faut éduquer les enfants dans la prière » a-t-il conclu.

A partir d’aujourd’hui, 14 septembre et jusqu’à jeudi 17, à la paroisse Sainte Rose de Lince, aura lieu un cycle de conférences sur le thème « Famille et mondialisation », organisé par l’Institut de la Famille (IFA) de la Faculté théologique pontificale et civile de Lima, et par la Commission archidiocésaine de la famille. Interviendront le Dr José Manuel Rodríguez, qui présentera le thème “Famille, amour et vérité”; la Dr Maita García de Flores, sur « Apprendre à vivre en famille », et José Antonio Varela sur « La famille dans un monde globalisé ».

 

Dialogue entre Rome et Ecône

150909_lombardi.jpgLe Père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican (ndlr. chef de la la salle de presse), a précisé que la première réunion, qui marquera le début du dialogue avec les lefebvristes, se tiendra dans la seconde moitié d'octobre. Il a confirmé les noms des experts qui se rencontreront: du côté du Vatican, il s'agit du Père Charles Morerod o.p., du Père Karl Josef Becker s.j. et de Mgr Fernando Ocariz Brana, Vicaire général de l'Opus Dei. Du côté de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Alfonso De Galaretta qui est l'un des évêques sacrés par Mgr Lefebvre.

Si l'on connaît de longue date les positions du Vatican, on connaît probablement moins celles de Mgr De Galaretta. Dans le numéro 121 de la revue "Iesus Christus", le prélat lefebvriste a tenu des propos qui permettent d'avoir une idée de la ligne qu'il voudra suivre. 

Lorsque le journaliste de "Iesus Christus" a demandé à Mgr De Galaretta: "Quelles perspectives voyez-vous pour la Fraternité Saint-Pie X dans l'avenir? Un accord avec Rome? Une reconnaissance canonique?" L'Evêque lefebvriste a répondu: "Non, dans l'absolu, que ce soit à court terme ou à moyen terme. Nous excluons précisément cette possibilité. Nous savons que tant qu'il n'y aura pas un retour de Rome à la Tradition, quelque accord pratique ou canonique que ce soit est incompatible avec la confession et la défense publiques de la foi et signifierait notre mort. Dans le meilleur des cas, humainement parlant, nous en avons pour plusieurs années de discussions."

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En clair, Mgr De Galaretta accuse l'Eglise de ne plus être véritablement catholique: il ne voudrait y retrouver une place que pour la convertir - et avec elle convertir le pape Benoît XVI -.


Prions pour qu'à l'issue des discussions entre Rome et les lefebvristes - qui risquent d'être longues - Mgr De Galaretta puisse reconnaître, annoncer et enseigner que le seul moyen d'être sûrement dans l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique est de subordonner humblement sa pensée à celle du Magistère.

Source: ProLiturgia

Retourner l'opinion publique ?

E. Morricone a une opinion très positive de Benoît XVI. Dans le paysage médiatique, il y a les leaders d'opinions. Il suffit que plusieurs grandes et moins grandes personnalités se prononcent pour que la tendance s'inverse.

images-1.jpegL'un des meilleurs arbitres du monde a rencontré Benoît XVI à la veille d'un match très important. Il a avoué être très attaché à Jean Paul II. Mais, a-t-il reconnu, lorsque j'ai salué notre Pape, j'ai compris pourquoi il avait été élu.

Un membre de l'hospitalité de Lourdes a pu être aux côtés de Benoît XVI à Lourdes, alors qu'il administrait le sacrement des malades. Il a été impressioné et touché par la grande humanité et la proximité du Pape. Je lui ai fait remarqué que le Saint Père était très critiqué en France. Il m'a très vite répondu: il y a beaucoup de gens qui l'aiment! Et puis tant de personnes ne le connaissent pas.

Alors lançons nous dans une spirale positive!

mardi, 15 septembre 2009

E. Morricone affirme avoir une « très bonne opinion » du Saint-Père.

Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

images.jpegROME, Mardi 15 septembre 2009 (ZENIT.org) - Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l'un des meilleurs compositeurs de musiques de films d'Hollywood. S'il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l'Ouest », de nombreux catholiques l'apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l'Amérique du Sud du 18e siècle.

Mais sa contribution à l'industrie du cinéma s'étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d'Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.


Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l'ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l'a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l'a élevé au grade de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s'ajouter à une longue liste d'autres récompenses importantes dont un Oscar d'honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l'année, classique exclu, ndlr).

Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l'ombre et n'accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d'août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique. 

Son intérieur dépasse tout ce que l'on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d'un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d'acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d'une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l'essentiel. 

Inspiration

Nous avons commencé par lui demander si sa musique, que beaucoup jugent très spirituelle, est inspirée par sa foi. Bien que se décrivant lui-même comme un « homme de foi », il adopte un point de vue très professionnel, et pourtant simple, sur son travail et déclare que sa foi ne l'inspire pas dans la plupart de ses compositions musicales. Si le film ne traite pas de religion, il reconnaît qu'il ne pense alors ni à Dieu ni l'Eglise. « Je pense à la musique que je dois écrire - la musique est un art abstrait », explique-t-il. « Mais bien sûr, si je dois écrire une pièce de musique religieuse, ma foi m'aide indiscutablement ».

Il ajoute qu'il a au-dedans de lui une « spiritualité toujours présente quand (il) compose », mais ce n'est pas par un effet de sa volonté ; il la ressent, tout simplement.

« En tant que croyant, cette foi est probablement toujours là, mais c'est à d'autres de s'en rendre compte, explique-t-il, aux musicologues et à ceux qui ne se contentent pas d'analyser les morceaux de musique, mais qui ont aussi une compréhension de ma nature, comme aussi du sacré et du mystique ».

Il ajoute, toutefois, qu'il croit que Dieu l'aide à « écrire une bonne composition, mais c'est une autre histoire ».

Sa réponse est tout aussi professionnelle et directe quand on lui demande s'il éprouve quelques scrupules à écrire des musiques pour des films de violence gratuite. « On me demande d'être au service du film », dit-il. « Si le film est violent, alors je compose une musique pour un film violent. Si le film est sur l'amour, je travaille pour un film d'amour. Il peut y avoir des films violents dans lesquels il y a du sacré ou des éléments mystiques au sein de la violence, mais je ne recherche pas volontairement ces films. J'essaie de trouver un équilibre avec la spiritualité du film, mais le réalisateur ne pense pas toujours la même chose ».

Ennio Morricone a débuté sa carrière musicale en 1946 après avoir obtenu un diplôme de trompette. L'année suivante, il composait déjà de la musique de théâtre, tout en jouant dans un orchestre de jazz pour faire vivre sa famille. Mais sa carrière dans la musique de films, qui débuta en 1961, ne démarra vraiment que deux ans plus tard quand il commença à travailler avec son vieil ami Sergio Leone et sa série de Spaghetti Westerns.

Il est probablement le plus renommé dans ce genre de films, et pourtant il fait remarquer qu'ils ne représentent que huit pour cent de son répertoire et qu'il a refusé une centaine d'autres films semblables. « Tout le monde me demande de faire des Westerns »,dit-il, « mais j'ai tendance à les refuser car je préfère la variété ».

Un miracle technique

A propos de « Mission », il déclare que le meilleur de cette partition du film était son « effet technique et spirituel ». Il veut dire par là la façon dont cette musique réussit à combiner trois thèmes musicaux du film. La présence de violons et du hautbois du père Gabriel représente « l'expérience de Renaissance de l'évolution de la musique instrumentale ». Le film passe ensuite à d'autres formes de musique apparues avec la réforme de l'Eglise entreprise par le Concile de Trente, et se termine sur la musique des natifs Indiens. 

Il en est résulté un thème « contemporain » dans lequel les trois instruments- les instruments surgis de la Renaissance, ceux de la musique réformée post-conciliaire et les mélodies ethniques - s'harmonisent tout à la fin du film. « Le premier et le second thème vont ensemble, le premier et le troisième peuvent aller ensemble, et le second et le troisième vont ensemble », explique Morricone. « Cela était mon miracle technique qui, je le crois, fut une grande bénédiction ».

Mais le compositeur italien affirme qu'il ne connaît pas de formule garantissant le succès d'une partition de film. « Si je la connaissais, j'écrirais toujours de plus en plus de musiques comme celle-ci »,dit-il, ajoutant que la qualité de la musique dépend de si on est heureux ou triste. « Quand je suis moins heureux, je suis toujours sauvé par le professionnalisme et la technique », assure-t-il. Il ne mentionne aucun morceau musical, aucun film favori. « Je les aime tous, car tous m'ont procuré tourments et souffrances quand je travaillais sur eux, mais je ne dois pas faire et ne fais pas de distinction », affirme-t-il.

Nous en venons à un autre fin musicien : le pape Benoît XVI. E. Morricone affirme avoir une « très bonne opinion » du Saint-Père. Il voit en lui « un pape d'un esprit d'une grande noblesse, un homme d'une grande culture et aussi d'une grande force ». Il est particulièrement élogieux sur les efforts que fait Benoît XVI pour réformer la liturgie - un sujet qui tient très à cœur à E. Morricone. 

« Aujourd'hui, l'Eglise a commis une grosse erreur, en revenant en arrière de 500 ans avec des guitares et des chants populaires », argumente-t-il. « Je n'aime pas du tout ça. Le chant grégorien est une tradition vitale et importante de l'Eglise, et gâcher cela avec des mélanges de paroles religieuses et profanes d'enfants, de chants occidentaux est extrêmement grave, extrêmement grave ».

Il affirme que c'est un retour en arrière parce la même chose est arrivée avant le Concile de Trente, quand des chanteurs mélangeaient le profane avec la musique sacrée. « Il [le pape] fait bien d'y remédier », fait-il observer. « Il devrait le faire avec encore plus de fermeté. Quelques Eglises en ont tenu compte, mais d'autres non ».

Ennio Morricone paraît en bonne forme et infiniment plus jeune que son âge, ce qui lui permet de continuer à donner des concerts dans le monde entier. En fait, il est plus sollicité que jamais : le mois prochain il interprètera ses bandes sonores à l'amphithéâtre d'Hollywood (Bowl Hollywood) à Los Angeles.

Pourtant, en dépit de sa renommée et de ses honneurs, le célèbre compositeur italien n'a rien perdu de sa truculence romaine et de son humilité. C'est peut-être cela, comme aussi nombre de ses compositions émouvantes et uniques, qui en font l'un des grands d'Hollywood.


Propos recueillis par Edward Pentin

Traduit de l'anglais par Elisabeth de Lavigne