Avortement: une réalité naturellement connue

On se souvient du meurtre de l'épouse d'un policier au Tessin. Tout le monde fut choqué, car en plus la femme était enceinte de quelques semaines.

Même constat pour l'épouventable meurtre d'une femme enceinte à Genève (lire Le Temps). Notre esprit est spontanément porté à reconnaître, quelque chose en plus, une réalité aggravante.

"En raison de la «gravité particulière» de cette affaire et du concours entre infractions (assassinat, atteinte à la paix des morts et interruption de grossesse), c’est une peine privative de liberté à vie qui a été prononcée. 

Le procureur Yves Bertossa, qui avait requis ce maximum, souligne que les juges n’ont fait qu’appliquer la loi dans toute sa rigueur. «Vu l’atrocité des crimes commis, c’était la seule issue envisageable. Il n’y avait pas d’autre réponse sociale possible.»

Nous le reconnaissons naturellement: deux personnes furent sauvagement tuées, et l'assassinat, l'atteinte à la paix des morts et l'interruption de grossesse sont des réalités, des crimes, intimement liées. Il suffit de lire  la parenthèse (assassinat, atteinte à la paix des morts et interruption de grossesse).

L'homme est donc capable de connaître la vérité.