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samedi, 28 février 2015

Seconde anniversaire de la renonciation de Benoît XVI

Il y a deux ans la fine et douce personnalité de Benoît XVI quittait la scène mondiale pour entrer dans le silence de la prière. 

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Lien: dernier Angélus 

Bürglen, Wendelin Bucheli et la bénédiction des personnes de même sexe

Pour les chrétiens, le mariage est une perle précieuse

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"nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle".

Evêques suisses, 2002

Bürglen, Wendelin Bucheli et l'homosexualité

( La Liberté )

Pour la bénédiction des personnes de même sexe, la conférence des évêques suisses a déjà pris position en 2002

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Lien

La conférence des évêques suisses (CES) a publié un document en 2002, circulaire qui rappelle que l'Eglise offre toute une palette de services pour les personnes homosexuelles, telle qu'une bénédiction personnelle. Mgr Morerod est simplement dans la même ligne que cette missive; Mgr Huonder n'était pas encore évêque. 

Les évêques suisses l'ont dit déjà: 

En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Bénédiction de personnes homosexuelles: extrait du document de la conférence des évêques suisses (CES) de 2002:

.... L'enseignement de l'Eglise est résumé dans les numéros 2357 - 2359 du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Le refus de l'Eglise d'accepter les actes homosexuels peut paraître dur à beaucoup de nos contemporains. Ne contredit-il pas l'attitude ouverte de Jésus qui a accueilli tous les hommes, tels qu'ils étaient, sans faire de différence, ni poser de condition? C'est cela que ressentent beaucoup de chrétiennes et de chrétiens. Pourtant - que ceci soit dit avec force - l'Eglise ne refuse pas les personnes homosexuelles. 

Ce sont des personnes de valeur, souvent injustement tenues à l'écart. L'Eglise veut être proche d'elles comme de tous les humains. Mais elle ne peut en aucun cas approuver les actes homosexuels, tout en ayant conscience que des prêtres et d'autres représentants et représentantes de l'Eglise ont failli douloureusement dans leur manière de vivre leur sexualité en général – y compris leur homosexualité – et peuvent encore aujourd'hui y succomber. Là, l'humilité et la conversion constante deviennent particulièrement urgentes. 

L'homosexualité est une orientation de la personnalité humaine intégrale, son origine psychique ou biologique n'étant de loin pas encore élucidée. Il s'agit souvent d'une tendance profondément enracinée que les personnes concernées n'ont pas choisie. Mais cela ne veut pas dire que l'attrait homosexuel doit être réalisé et vécu activement. L'expérience de l'Eglise et celle d'autres religions et cultures montrent qu'il existe des chemins de continence qui ne diminuent pas l'être humain, mais au contraire, l'enrichissent. Des relations humaines et des amitiés durables peuvent être d'un grand soutien. 

Une union homosexuelle, fondée pour durer, peut-elle recevoir la bénédiction de l'Eglise ? 

Dans le domaine du droit civil, la Conférence des évêques prend positivement note de l'effort de trouver pour les unions homosexuelles durables des dispositions juridiques qui les préservent de toute discrimination dans les domaines successoral et autres. Dans notre réponse du 18 décembre 1999 au rapport du Conseil fédéral sur la situation juridique des couples homosexuels, nous n'étions pas opposés à l'idée d'introduire un partenariat enregistré. Mais nous tenons absolument à ce que le caractère unique du mariage entre homme et femme soit protégé par la juridiction de l'Etat d'une manière inconditionnelle. 

Car, de par le droit naturel, le mariage entre homme et femme est dans une position et une dignité particulières qui lui sont propres, ceci à cause de son importance pour la société humaine qui ne pourrait se perpétuer sans lui. La célébration du mariage est pour l'Eglise plus qu'un acte de droit privé, défini par l'Etat et son droit, acte conclu entre deux personnes qui décident de mener une vie commune. La relation entre homme et femme dans le mariage, donnée par la nature, précède ce droit et en est la base. 

La société ne peut toucher à cette relation sans se mettre elle-même en danger. Par sa forme et sa tâche uniques et spécifiques, elle fait partie intégrante du plan créateur de Dieu. On ne peut en dire autant d'une union homosexuelle. 

Dans l'ordre sacramentel de la Nouvelle Alliance, le mariage comme union hétérosexuelle entre un homme et une femme, incluant leur ouverture à l'enfant, a été reconnu comme sacrement, c'est-à-dire comme un signe efficace, par la grâce, du lien nuptial entre le Christ et son Eglise (cf. Ep 5,31-32). L'Eglise, à qui les sacrements sont confiés pour être administrés avec fidélité, considère comme un devoir de maintenir et de protéger le sacrement du mariage dans son sens originel comme un bien de haute valeur. En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Une telle union de vie ne pourrait-elle pas au moins recevoir une bénédiction non sacramentelle ?  

Dans l'Ecriture Sainte et dans la foi de l'Eglise, la bénédiction signifie une promesse spécifique de la présence de Dieu qui favorise et épanouit la vie. Les bénédictions sont surtout données pendant l'action liturgique de l'Eglise. Une telle bénédiction donnée liturgiquement par l'Eglise s'appelle un "sacramental". Chaque personne, dans n'importe quelle situation de vie, peut recevoir une telle bénédiction. 

Mais chaque action de l'homme ne pourra être approuvée par Dieu. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle. Un tel rite pourrait ressembler au mariage sacramentel et prêter à confusion. 

Le Cardinal suisse Kurt Koch fait l'éloge de l'amour humain et du mariage

Rome,  26 février 2015  (Zenit.org)  Anne Kurian 

 

« l’avenir de l’humanité passe de manière fondamentale par la famille ».

 

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Le Cardinal suisse Kurt Koch: la fidélité et la fécondité sont des réalisations de la liberté

 

« La fidélité conjugale » et « la transmission de la vie qui en résulte », ne sont pas « une menace ou une limite à la liberté humaine », mais « sa réalisation la plus authentique », affirme le cardinal Koch.

 

Entre deux synodes sur la famille, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, publie une réflexion intitulée « À la recherche de la signification du mariage chrétien », dans les pages de l'édition italienne de L'Osservatore Romano du 26 février 2015.

 

L’unique capital fiable pour l’avenir est l’homme lui-même

 

Le cardinal propose « un approfondissement des causes de la crise actuelle du mariage et de la famille » : il diagnostique « le problème le plus profond » dans « l’incapacité généralisée et croissante des personnes à prendre des décisions contraignantes et définitives ».

 

Dans cette « culture du provisoire », constate-t-il, « les hommes ne partent plus de la volonté de quelque chose de définitif mais envisagent dès le départ l’éventualité d’un échec ».

 

Et ce pessimisme ambiant rejaillit sur les naissances : « beaucoup ne veulent plus risquer de mettre au monde des enfants » car « pour eux l’avenir est devenu tellement incertain qu’il les pousse à se demander, avec préoccupation, comment il est possible d’exposer une nouvelle vie à un avenir perçu comme inconnu ».

 

La chute de la natalité en occident est « un signe d’un manque de confiance dans la vie et d’espérance dans l’avenir » : « les hommes ne peuvent transmettre la vie humaine avec responsabilité que s’ils la transmettent aussi et surtout dans un sens qui porte en soi une espérance... Les hommes transmettent la vie et la remettent à un avenir encore inconnu, uniquement s’ils reconnaissent que l’unique capital fiable pour l’avenir est l’homme lui-même. »

 

La fidélité n'est pas une limite à la liberté humaine

 

A ces deux phénomènes – fragilité des mariages et chute de la natalité – le cardinal répond avec la lumière de « l’Évangile du mariage et de la famille ».

 

Cet Évangile, c'est « l’annonce joyeuse que la fidélité conjugale entre deux personnes, tout comme l’attention mutuelle dans l’amour et la transmission de la vie qui en résulte, ne constituent pas une menace ou une limite à la liberté humaine, mais sa réalisation la plus authentique ».

 

« Celui qui reste fidèle au "oui" prononcé à l’intention d’un autre être humain, ne se figera pas mais apprendra toujours plus profondément à s’ouvrir au "tu" et, ce faisant, à trouver sa propre liberté », affirme le cardinal.

 

En effet, « la possibilité la plus élevée de la liberté humaine consiste dans sa capacité à effectuer des choix définitifs » : par conséquent, « ne réussira à devenir libre que celui qui saura aussi être fidèle et ne pourra être vraiment fidèle que celui qui est libre. La fidélité est le prix que coûte la liberté et la liberté est le lot que gagne la fidélité ».

 

Les enfants sont le bien le plus précieux

 

« Dans la vision chrétienne, l’amour conjugal entre un homme et une femme ne peut tourner exclusivement autour de lui-même, mais il doit sortir de lui-même à travers les enfants et pour les enfants », poursuit le cardinal : « L’amour entre un homme et une femme et la transmission de la vie humaine sont inséparables. »

 

« En considérant leurs enfants comme le bien le plus précieux de la famille, les parents chrétiens lancent un signal prophétique contraire à la chute des naissances » et ils rappellent que « l’avenir de l’humanité passe de manière fondamentale par la famille ».

 

Si « la perception qu’a le public du synode des évêques s’est focalisée sur la question de savoir si et dans quelles conditions les chrétiens divorcés remariés peuvent et doivent être admis aux sacrements », le cardinal estime « que l’on ne peut trouver de réponses crédibles et utiles à cette question épineuse, que si l’on a le courage d’appeler par leur nom les problèmes qui sont à la base ».

 

« En y réfléchissant, on arrive à la conclusion que la pastorale du mariage doit aujourd’hui se concentrer avec attention sur une bonne préparation au mariage, sur un catéchuménat matrimonial », ajoute-t-il.

 

Avec une traduction de Constance Roques

Homosexualité: le Cardinal Sarah place sa confiance dans le Pape François

Lien

Synode: le Cardinal Sarah place sa confiance dans le Pape François

20130218cnsbr13998.jpg"L'Occident ne doit pas refuser d'écouter ce que l'Esprit dit aux Églises, même si elles sont africaines !" lance-t-il.

"Comment comprendre que des pasteurs catholiques soumettent au vote la doctrine, la loi de Dieu et l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité, le divorce et le remariage ?" ajoute le prélat.

"J'affirme avec solennité que l'Église d'Afrique s'opposera fermement à toute rébellion contre l'enseignement de Jésus et du magistère ! Comment un synode pourrait-il revenir sur l'enseignement constant" de Paul VI, Jean Paul II et Benoît XVI ? "Je place ma confiance dans la fidélité de François."

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Livre de Nicolas Diat et du Cardinal Sarah: "Dieu ou rien"

Daesh et la guerre de la propagande

images.jpegStop à la propagande de l'ISIS

Excellente décision.

RaiNews24 a choisi de ne plus publier les photos ou les vidéos de décapitations de l'ISIS qui ne sont de fait que de la propagande. 

Depuis le 11 septembre 2001, tout le monde garde en mémoire les images des deux avions venant s'encastrer dans les twin towers.

La guerre de la propagande avait commencé avec ces images, reflet d'une stratégie savamment orchestrée. Par une fine connaissance de leurs fonctionnements, les djihadistes exploitent nos sociétés hautement médiatisées.

Les images explosent parfois dans notre imagination et fonctionnent un peu comme des missiles dans nos esprits. On ne peut pas tomber dans le piège de la propagande de la violence. 

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Pape François: l'Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe les coeurs

L’Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe d’abord les coeurs

 

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Le Pape ne change rien à la foi ni à l'enseignement de l'Eglise, mais la rend attractive et chaleureuse (lien)

 

Selon Austen Ivereigh, l’origine de ces images et de ces paraboles, si chères au Pape François, proviennent sans aucun doute des histoires d'enfance racontées par la grand-mère de Jorge Mario Bergoglio.

 

Rosa eut un profond impact et une influence déterminante sur sa vie de foi notamment en lui racontant le roman de Manzoni, le chef d’oeuvre de la littérature italienne du 19ème siècle: les Fiancés (I Promessi Sposi). D'ailleurs, le père jésuite Bergoglio enseignera la littérature et la psychologie. 

 

L'Eglise comme un hôpital de campagne ou le roman italien "Les Fiancés" de Manzoni.  

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La trame repose sur l’amour de deux fiancés. La célébration du mariage avec le curé Don Abbondio est rendue impossible par Don Rodrigo (amoureux de la fiancée) qui planifie un enlèvement par les soins d’un Seigneur local, l’Innommée. Le pauvre curé, ni méchant, mais ni bon est rongé par la peur et se laisse intimider par ces puissants. 

 

L’histoire se déroule en Lombardie entre 1628 et 1630, au temps de la domination espagnole. On oblige Don Abbondio, curé d’un petit village sur le lac de Côme, à ne pas célébrer le mariage de Renzo Tramaglino et Lucia Mondella. "L’Innominato" exécute sans scrupules toute la sale besogne.

 

Mais il vit ensuite une profonde crise de conscience, une conversion à l'écoute d'un bon et doux Cardinal : au lieu de mettre la jeune fille dans les mains de Rodrigo, il la libère.

 

Renzo part pour Milan, alors que des émeutes éclatent partout dans la ville. La Lombardie est déchirée par la guerre et la peste. Il retrouve Lucia dans un dispensaire aux côtés du frère Cristoforo qui soigne les infirmes, parmi lesquels, abandonné de tous, se trouve Don Rodrigo mourant.

 

Après tant de vicissitudes, quand la peste est enfin éradiquée, Renzo et Lucia peuvent finalement se marier.

 

L’’hôpital de campagne ou les soins prodigués à Don Rodrigo

 

A la lecture du roman, on comprend comment Jorge Mario fut frappé par l'épilogue. Renzo retrouve sa fiancée Lucia, justement dans un dispensaire à Milan en proie aux émeutes, à la guerre et à la peste. Don Rodrigo, qui avait planifié la séquestration de Lucia est cependant soigné de ses blessures dans ce dispensaire, cette hôpital de campagne. 

 

La Miséricorde ou la conversion du Seigneur "l'Innommé". 

 

La Miséricorde est un leitmotiv chez le Pape. Dans ce roman "Les Fiancés", un Seigneur local appelé  l’Innommé (comme si cela pouvait être chacun de nous) réalise le sale boulot de l’enlèvement. Pendant la nuit où Lucia est prisonnière au château, le désespoir de « l’Innominato » atteint son comble, à tel point qu’il pense même au suicide.

 

C’est alors que la pensée de Dieu, la douceur des paroles d'un Cardinal et celle de Lucia le sauvent et lui ouvrent la voie de la miséricorde et du pardon.

 

L’Amour qui réchauffe ou le frère franciscain Cristoforo

 

Unknown.jpegFrançois se fit connaître au monde pour avoir embrasser des personnes handicapées sur la place Saint Pierre, dont un homme complètement défiguré.

 

Dans le roman de Manzoni, les fiancés sont finalement réunis. Le frère Cristoforo, un humble et tendre frère de Saint François! dépense toutes ses dernières énergies pour le service des autres.

 

C’est une métaphore de l’Eglise, une Mère pleine de tendresse plutôt qu’une donneuse de leçon avec une morale faussement perçue comme étriquée aux codifications étroites, parce que prêchée sans coeur, sans tendresse et sans affection. 

 

L’anticléricalisme ou la peur de Don Abbondio

 

Tout en aimant passionnément le sacerdoce et les prêtres qui sont au services des autres, le Pape est viscéralement anticlérical. Le prêtre doit être incorruptible, tendre et centré sur le Christ, pour les autres. 

 

Or, toute la vie de Don Abbondio est régie par son principal défaut: la peur. Son histoire n’est autre que l’histoire de sa peur et de toutes les manifestations au travers desquelles elle se révèle. Lâche, mesquin, égoïste, ce n’est pourtant pas un homme mauvais, mais pas un homme bon non plus.

 

Il vit tourmenté par cette peur, il voit des obstacles même là ou il n’y en a pas et l’angoisse d’en sortir indemne le rend incapable de prendre position entre le bien et le mal. Il ne sacrifie nullement pour les autres. 

 

Le roman dépeint ainsi la figure du curé du petit village de Renzo et Lucia, Don Abbondio, qui doit unir par le mariage les jeunes fiancés. Mais, effrayé par Don Rodrigo, il cherche à éviter à tout prix de célébrer les noces, et ne le fera qu’à la toute fin du roman, quand toute menace se sera évanouie.

 

"N'ayez pas peur de la tendresse"

 

Pape François, homélie, inauguration de son pontificat 

jeudi, 26 février 2015

Espagne: la confession ne couvre pas les crimes d'abus sexuels

confessional-122763__180.jpgEspagne: La confession ne protège pas les coupables d'abus sexuels

Madrid - La Conférence épiscopale espagnole (CEE) a défendu le droit au secret de la confession reconnu en Espagne même dans les cas de sévices sexuels présumés. Elle est secouée par une affaire de pédophilie ayant ému le Pape.

AFP

Note: 

- un enfant venant se confesser d'abus sexuel est une victime et n'a donc commis aucun péché. Le prêtre qui l'a entendu en confession peut lui demander de lui confier ce crime abominable dont il est victime en dehors de la confession, afin de pouvoir aller parler à qui de droit. 

- une personne pédophilie venant s'accuser du crime de pédophilie sera instamment exhortée d'aller se dénoncer lui-même à la police ou aux autorités compétentes.

Ainsi la confession ne protège nullement les coupables. 

Les utopies du mariage pour tous et le mariage pour tous authentique

Le vrai mariage pour tous vient du ciel

girl-481537__180.jpgSelon la réalité de la création sauvée par Jésus Christ, le vrai mariage pour tous vient de notre vocation pour le ciel, l'amour du ciel ! Les chrétiens propose l'Amour pour tous !

Pas le mariage pour tous, mais l'Amour pour tous

Le mariage pour tous, conçu par l'idéologie du gender est une utopie, qui ne laissera peut-être qu'un goût amer pour de très nombreuses personnes; pas tout le monde peut se marier d'ailleurs: les enfants par exemple.

Le mariage pour tous révèle une discrimination. Le gender ne correspond pas à la création, à notre vocation profonde, à notre aspiration à l'Amour. 

Pour Saint Jean-Paul II, sa théologie du corps part de la réalité, de la création donc de la nature. Certes l'homme a chuté aux origines, mais Jésus est le Sauveur qui nous entraîne vers une humanité glorifiée. 

Pour Jésus, il y a le mariage entre un homme et une femme et le mariage céleste.

Une société fermée et repliée sur elle-même

Notre société occidentale a comme fermé l'accès au ciel et vit comme étouffée dans un monde clos manquant de soleil et d'oxygène. Ceux qui n'ont pas de relations sexuelles sont des frustrés, des malheureux. La sexualité doit absolument être exercée, même pour les personnes handicapées, à qui il faut offrir alors des assistants sexuels. Il faut jouir du corps des autres. 

Or, il faut ouvrir son esprit et découvrir l'Amour. Le célibat veut dire bonheur du ciel "caeli beatus". 

Les chrétiens: le peuple qui aime le corps

Unknown.jpegDans l'histoire, les chrétiens ont été qualifié de peuple qui aime le corps. L'Amour est la véritable révolution chrétienne. 

Pour Saint Jean-Paul II, il existe deux vocations à l'Amour: 

- la vocation au mariage, ou le don de soi à une autre personne, dans la fidélité et l'indissolubilité, pour le bien des époux et la venue d'enfants. Un amour pour Dieu qui passe par l'amour du conjoint. 

- la vocation au célibat, ou le don de soi à Dieu, l'amour pour Dieu et pour les autres. 

"Avant Jésus, la vocation au célibat n'existait pas. Le peuple Juif considérait le mariage comme la plus grande des bénédictions et l'accomplissement de la vie humaine selon les propres paroles de Dieu en Genèse 1, 28.

En fait, il était terrible de ne pas se marier, c'était une véritable malédiction que de mourir sans avoir été marié et sans avoir eu d'enfants"*. 

L'Amour du ciel

adler-589599__180.jpgAvec Jésus, le célibat consacré est un signe pour le monde que le mariage et la procréation, aussi bons et saints soient-ils n'existent que pour ce monde. Il n'y aura pas de mariage dans les cieux, parce que le mariage céleste surpassera infiniment le mariage terrestre. En même temps, le mariage naturel donc sacramentel pour les chrétiens est un reflet du mariage céleste.

"L'Amour de Dieu est bien réel, et une personne peut alors dire qu'elle en est comblée. Il n'est pas nécessaire d'avoir des relations sexuelles et d'être marié pour être comblé en tant que personne". 

Le gender est une puissante idéologie qui vient profondément bouleverser la création de Dieu. 

Au fond, le vrai mariage pour tous vient de Jésus, car nous sommes fait pour le ciel, la vie éternelle qui a déjà commencé ici et maintenant. Une question d'ouverture vers l'avenir !

*Mary Healy, Les hommes et les femmes viennent d'Eden; le corps, la sexualité, l'amour selon Saint Jean-Paul II

mercredi, 25 février 2015

Livre du Cardinal Sarah avec Nicolas Diat: Dieu ou rien, entretien sur la foi

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Lien Famille Chrétienne - Aleteia venue en France

Dans ce livre d’entretien réalisé avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire.

Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. Décapant, émouvant, tonifiant. 

 

Du même auteur Nicolas Diat: L'homme qui ne voulait pas être Pape

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Décès de la première personne handicapée embrassée par le Pape François

Décès de la première personne handicapée embrassée par le Pape François

 

1969868-papa_malato.jpg(RV) Cesare "Cecè" Cicconi est mort. Cet Italien de 52 ans a été le premier handicapé embrassé par le Pape François durant sa première sortie publique place Saint-Pierre le 19 mars 2013.

 

C’est l’UNITALSI, l’Union nationale italienne de transport des malades à Lourdes et aux sanctuaires internationaux qui a rendu public cette disparition. Cet homme souffrait depuis l’âge de huit mois d’une tétraplégie spastique qui l’a rendu complètement paralysé.

 

Sa photo avec le Pape François fit le tour du monde et devint le symbole de l’attention du Saint-Père pour les handicapés. A chacun de ses tours de place, lors de l’audience générale tout particulièrement, le Pape n’hésite pas à s’arrêter et à passer du temps avec des handicapés qui assistent aux cérémonies.

 

Selon Salvatore Pagliuca, le président national de l’UNITALSI, « c’est un symbole de notre association, une personne splendide qui nous a appris à tous à considérer le handicap comme une valeur ajoutée et non comme un poids. » 

lundi, 23 février 2015

Diocèse à Genève: Mgr Morerod n'a pas parlé au Pape

Un diocèse à Genève ? Mgr Morerod n'en a pas parlé avec le Pape François

Mgr-Charles-Morerod-évêque-de-Lausanne-Genève-et-Fribourg-Photo-Jacques-Berset-800x450-1.jpg“Mgr Morerod n’a pas parlé au pape d’un redécoupage du diocèse et encore moins de la création d’un évêché à Genève”, a indiqué à Cath-info Laure-Christine Grandjean, chargée d'information du diocèse. 

Mgr Morerod ne veut pas travailler comme un fonctionnaire

“Mgr Morerod a juste fait part , au Pape François, de son sentiment de travailler comme un fonctionnaire”

Cath.ch Bernard Bovigny ----- La Tribune de Genève

Diocèse à Genève ? pour Mgr Grab, le Vatican n'était nullement sous pression

Quant à Mgr Amédée Grab, moine d'Einsiedeln, devenu évêque auxiliaire à Genève de 1987 à 1995, il devint ensuite évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg de 1995 à 1998 avant d'être nommé évêque à Coire. Le Vatican n'était donc nullement sous pression pour son déplacement à Coire, car Mgr Grab était à Fribourg et non plus à Genève. 

La présence d'une auxiliaire à Genève, si elle fut source de quelques incompréhensions et tensions lors de son arrivée, fut finalement très bien acceptée au point de nommer un évêque auxiliaire pour lui "succéder" en la personne de Mgr Farine. La présence d'un auxiliaire à Genève est désormais une chance pour l'oecuménisme.  

dimanche, 22 février 2015

L'Eglise catholique est humaine, écologique et verte.

 

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Le droit de la nature c'est bon, le droit des animaux c'est mieux et le droit de l'enfant c'est infiniment bien. 

La commission des affaires juridiques du National a donné vendredi son feu vert une initiative parlementaire des Vert'libéraux qui demande le mariage pour tous.

Paradoxal de voir les Verts être pour la nature, mais si peu pour la nature humaine. Le mariage est pourtant naturellement entre un homme et une femme, tout comme un enfant a naturellement besoin d'un papa et d'une maman. 

Le droit naturel de l'enfant: avoir un papa et une maman 

L'Eglise catholique est décidément plus verte que les Verts. Le droit d'avoir un papa et une maman appartient à la nature même de l'enfant. L'avenir est à l'écologie humaine. 

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Le feuilleton médiatique sur la bénédiction du curé: une "Mise au Point"

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"Chaque personne, dans n'importe quelle situation de vie, peut recevoir une telle bénédiction. 

Mais chaque action de l'homme ne pourra être approuvée par Dieu ... nous les évêques suisses, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle. Un tel rite pourrait ressembler au mariage sacramentel et prêter à confusion"

CES 2002 

Comme prévue, l'affaire de la bénédiction continue d'alimenter les médias qui fonctionnent sur ce type de conflits et de contrastes. L'émission "Mise au point" y revient ce dimanche soir.

J'ai toujours défendu la liberté de la presse afin qu'elle puisse faire son travail si nécessaire dans un pays démocratique. 

Bénédiction de personnes de même sexe ? Dieu est Amour !

Il faut le redire haut et fort: Dieu aime la personne ! et une personne homosexuelle est aimée par Dieu et par l'Eglise d'une manière inconditionnelle. Dieu n'est qu'Amour et Bonté. Cet Amour ne valide pas pour autant tous les actes d'une personne aimée. 

La bénédiction dans le registre des mariages

De source alémanique, le curé du canton d'Uri a noté l'acte de la bénédiction dans les registres de mariage et l'a publié dans la feuille de paroisse. Du point de vue strictement professionnel, cela contrevient aux valeurs promues par l'Eglise catholique pour qui le mariage est une réalité naturelle élevée à la dignité de sacrement par la grâce de Dieu. 

La conférence des évêques suisses (CES) a publié un document en 2002, circulaire qui rappelle que l'Eglise offre toute une palette de services pour les personnes homosexuelles, telle qu'une bénédiction personnelle. Par exemple, Mgr Morerod est simplement dans la même ligne que cette missive. Mgr Huonder n'était pas encore évêque. 

Les évêques suisses l'ont dit déjà: En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Bénédiction de personnes homosexuelles: extrait du document de la conférence des évêques suisses (CES) de 2002:

.... L'enseignement de l'Eglise est résumé dans les numéros 2357 - 2359 du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Le refus de l'Eglise d'accepter les actes homosexuels peut paraître dur à beaucoup de nos contemporains. Ne contredit-il pas l'attitude ouverte de Jésus qui a accueilli tous les hommes, tels qu'ils étaient, sans faire de différence, ni poser de condition? C'est cela que ressentent beaucoup de chrétiennes et de chrétiens. Pourtant - que ceci soit dit avec force - l'Eglise ne refuse pas les personnes homosexuelles.

Ce sont des personnes de valeur, souvent injustement tenues à l'écart. L'Eglise veut être proche d'elles comme de tous les humains. Mais elle ne peut en aucun cas approuver les actes homosexuels, tout en ayant conscience que des prêtres et d'autres représentants et représentantes de l'Eglise ont failli douloureusement dans leur manière de vivre leur sexualité en général – y compris leur homosexualité – et peuvent encore aujourd'hui y succomber. Là, l'humilité et la conversion constante deviennent particulièrement urgentes.

L'homosexualité est une orientation de la personnalité humaine intégrale, son origine psychique ou biologique n'étant de loin pas encore élucidée. Il s'agit souvent d'une tendance profondément enracinée que les personnes concernées n'ont pas choisie. Mais cela ne veut pas dire que l'attrait homosexuel doit être réalisé et vécu activement. L'expérience de l'Eglise et celle d'autres religions et cultures montrent qu'il existe des chemins de continence qui ne diminuent pas l'être humain, mais au contraire, l'enrichissent. Des relations humaines et des amitiés durables peuvent être d'un grand soutien.

Une union homosexuelle, fondée pour durer, peut-elle recevoir la bénédiction de l'Eglise ?

Dans le domaine du droit civil, la Conférence des évêques prend positivement note de l'effort de trouver pour les unions homosexuelles durables des dispositions juridiques qui les préservent de toute discrimination dans les domaines successoral et autres. Dans notre réponse du 18 décembre 1999 au rapport du Conseil fédéral sur la situation juridique des couples homosexuels, nous n'étions pas opposés à l'idée d'introduire un partenariat enregistré. Mais nous tenons absolument à ce que le caractère unique du mariage entre homme et femme soit protégé par la juridiction de l'Etat d'une manière inconditionnelle.

Car, de par le droit naturel, le mariage entre homme et femme est dans une position et une dignité particulières qui lui sont propres, ceci à cause de son importance pour la société humaine qui ne pourrait se perpétuer sans lui. La célébration du mariage est pour l'Eglise plus qu'un acte de droit privé, défini par l'Etat et son droit, acte conclu entre deux personnes qui décident de mener une vie commune. La relation entre homme et femme dans le mariage, donnée par la nature, précède ce droit et en est la base.

La société ne peut toucher à cette relation sans se mettre elle-même en danger. Par sa forme et sa tâche uniques et spécifiques, elle fait partie intégrante du plan créateur de Dieu. On ne peut en dire autant d'une union homosexuelle.

Dans l'ordre sacramentel de la Nouvelle Alliance, le mariage comme union hétérosexuelle entre un homme et une femme, incluant leur ouverture à l'enfant, a été reconnu comme sacrement, c'est-à-dire comme un signe efficace, par la grâce, du lien nuptial entre le Christ et son Eglise (cf. Ep 5,31-32). L'Eglise, à qui les sacrements sont confiés pour être administrés avec fidélité, considère comme un devoir de maintenir et de protéger le sacrement du mariage dans son sens originel comme un bien de haute valeur. En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Une telle union de vie ne pourrait-elle pas au moins recevoir une bénédiction non sacramentelle ?  

Dans l'Ecriture Sainte et dans la foi de l'Eglise, la bénédiction signifie une promesse spécifique de la présence de Dieu qui favorise et épanouit la vie. Les bénédictions sont surtout données pendant l'action liturgique de l'Eglise. Une telle bénédiction donnée liturgiquement par l'Eglise s'appelle un "sacramental". Chaque personne, dans n'importe quelle situation de vie, peut recevoir une telle bénédiction.

Mais chaque action de l'homme ne pourra être approuvée par Dieu. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle. Un tel rite pourrait ressembler au mariage sacramentel et prêter à confusion. 

vendredi, 20 février 2015

Polémique pour une bénédiction: l'évêque Mgr Huonder communique

residence-episcopale-de-coire-800x450.jpgMgr Huonder se défend d'avoir agi trop vite et trop durement dans l'affaire Bucheli

Bernard Bovigny

Coire, 20 février 2015 (Apic) Le curé de Bürglen, Wendelin Bucheli, a reproché à Mgr Vitus Huonder d’avoir agi trop vite et trop durement en lui demandant sa démission après avoir béni l’union de deux femmes. Dans un rappel des événements transmis le 19 février à la presse, l’évêché de Coire remet en question la version du prêtre.

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jeudi, 19 février 2015

Personnes homosexuelles ou personnes divorcées remariées: Dieu vous aime

Mariage: Dieu et son Eglise portent un grand projet positif pour tous et pour chacun

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C'est en vertu de la vocation fondamentale à l'amour que Dieu nous a crée homme et femme.

L'Eglise ne fait que proposer la famille, le mariage entre un homme et une femme, comme la plus petite cellule de l'Eglise et de la société pour le bien de tous. Cette réalité naturelle et rationnelle devient par la grâce de Dieu un sacrement. 

D'ailleurs le Pape le souligne avec force: la crise de la famille engendre la fragilisation des personnes et même la pauvreté. Je m'en rends compte tous les jours dans mon service rendue à l'Eglise. Les personnes qui sont blessées dans leur Amour, dont l'Amour a échoué, se trouve dans une grande fragilité psychologique et même financière.

L'Eglise veut trouver des solutions pastorales pour que la famille reste le lieu du premier accueil de toute détresse et de toute difficulté. 

Le Pape François veut écouter et rencontrer

Selon le Cardinal Bertone (lire dans le 20 minutes), le Pape veut, non pas changer ce projet ni l'enseignement de l'Eglise, mais ouvrir pour tous et pour chacun, sans oublier les personnes homosexuelles ou les personnes divorcées remariées, des lieux d'écoute et de partage, des îles de Miséricorde dans un monde qui n'est qu'une mer d'indifférence. 

On a la fausse impression que l'Eglise dit toujours non ! Or, elle ne dit que des oui, comme avec Marie le jour de l'Annonciation !

Mgr Eleganti: le curé d'Uri est déloyal

Cette vision positive est d'ailleurs l'unique raison pour laquelle le curé d'Uri se trompe dans la bénédiction donnée à une union homosexuelle. L'union ne peut-être, par nature, qu'entre un homme et une femme. Aussi, Mgr Elaganti a raison lorsqu'il pense que le curé est déloyal.

Lors de notre ordination, nous prêtres, faisons une promesse d'obéissance envers notre évêque et ses successeurs. Nous avons aussi promis d'enseigner la foi catholique. C'est une engagement envers "son Employeur" pour ainsi dire. 

Mais ce débat, cette polémique mettent de côté et occulte un aspect fondamental: l'Amour de Dieu !

Dieu aime, il ne peut faire que cela d'ailleurs, car Dieu est Amour. Qu'une personne homosexuelle le sache et se le redise chaque jour, chaque minute, chaque seconde: elle est aimée par Dieu, comme personne. 

Pour les actes, Dieu n'apprécie pas tous les actes, et peut-être blessé, tout comme nous, par nos actes. 

Dieu est Amour

Aussi, une personne homosexuelle qui cherche Dieu droitement peut tout à fait recevoir une bénédiction, et même plus encore, comme nous tous et chacun de nous, chrétiens baptisés, la confession, le pardon qui donnent la joie. Selon la droiture de sa conscience, elle peut aussi, tout comme nous catholiques, recevoir la communion si elle est convenablement disposée. 

Par contre l'acte de vouloir unir deux personnes de même sexe est en contradiction avec le projet que Dieu a pour nous. C'est l'acte avec lequel l'Eglise n'est pas en accord, car elle ne peut pas mener vers le bien authentique que la personne porte en elle-même. 

L'Eglise fait de la promotion humaine

Aussi, considérer que si l'Eglise: dit non ce n'est pas possible, mais qu'on peut faire autre chose, c'est être réaliste, bienveillant et tolérant. Est-ce que Sainte Monique n'aimait plus son fils Saint Augustin, lorsqu'elle ne partageait pas les décisions de sa jeunesse ?

Une personne divorcée, dont le mariage est sacramentel et valide, qui veut se remarier à l'Eglise ne pourrait pas non plus recevoir cette bénédiction.

Pour l'Eglise, pas de discrimination, mais simplement un chemin, une vocation, un projet que Dieu a pour un homme et une femme, le mariage, fidèle, et indissoluble. C'est en raison de cette option positive de l'indissolubilité et de la fidélité, qui sont des biens précieux pour les époux, les enfants, l'Eglise et la société que nous pensons que faire cette promotion humaine portera du fruit pour le bien de tous. 

Libye: le Saint-Siège appelle la communauté internationale à agir

Libye: le Vatican appelle la communauté internationale à agir

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Après l’annonce de l’exécution de vingt et un Coptes égyptiens par des membres de l’État islamique, le 15 février, la réaction du Vatican ne s’est pas fait attendre. Des appels publics du pape François aux concertations diplomatiques avec le gouvernement italien, le Saint-Siège interpelle la communauté internationale.

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Le Carême sur Padreblog: 3 minutes pour convaincre; les chrétiens sont-ils masochistes ?

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Padreblog: durant le Carême, les chrétiens sont-ils masochistes ?


3 min pour Convaincre - Carême : les cathos... par Padreblog

Message du Pape pour le Carême: la mondialisation de l'indifférence; s'intéresser à la souffrance des autres

Communication autour du Pape François: retrouver ses petits chats ... ou ses lapins

images.jpegLe Pape François est un grand communicateur

Le Pape François est omniprésent dans le monde actuel de la communication. Les spécialistes le remarquent: "il dicte l'agenda".

Le véritable pouvoir des médias réside dans "l'agenda setting", soit la capacité de parler de tels ou tels sujets, ou de ne pas en parler. François parvient à faire parler de lui et des thèmes qu'il veut développer. 

Dans une réunion, celui qui organise l'ordre du jour possède une réelle influence, car il décide des thèmes et des problèmes qui seront discutés. Pourtant ce pouvoir des médias s'arrête là, car ils ne peuvent pas dicter la pensée des personnes. 

Même s'ils mettent la pression, les médias influencent plus le "sur quoi penser" que sur le "comment penser, ou "que penser". Souvent nous ne savons justement pas que penser sur telles ou telles informations ... 

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Face à ce déferlement de nouvelles sur François, que nous recevons tous les jours, comment discerner la vérité ? Le dicton populaire est bien connu: même une chatte n'y retrouverait pas ses petits chats.

Le Pape François: l'enfer et Adam et Eve n'ont jamais existé ?

Par exemple, lorsque nous entendons ou lisons: "Le Pape François a dit que l'enfer n'existe pas", comment ne pas se laisser accrocher par cette intox? 

Le pape François: après avoir condamné la procréation «comme des lapins», fait marche arrière ?

Ou lorsqu'un bon journal titre que le Pape, après avoir convoquer lapins pour la procréation humaine, fait marche arrière sur les familles nombreuses, que penser ? comment, tel un chat, retomber sur nos pattes ?

Les deux facettes de l'idéologie de la rupture

Que l'on le veuille ou non, pour François, nous avons tous ce fil à la patte de l'idéologie de la rupture.

Ces deux affirmations, pour ainsi dire en miroir, se rejoignent justement dans l'idéologie de la rupture; elles ont pourtant deux publiques cibles différents:

- la première, sur l'enfer, influencera les fidèles, peut-être trop attachés à Benoît XVI, qui pensent que François relativise l'enseignement de Benoît XVI.

- la seconde vise le grand public, celui des périphéries si cher au Pape, qui pensent que François corrige ou annule enfin le pontificat de Benoît XVI.

Tirer le fil jusqu'au bout ou remonter à la source

Avec Internet, il n'y a plus seulement et uniquement les médias "main stream" qui parlent et s'expriment. Nous sommes tous devenus des êtres, des personnes qui communiquent, qui informent et d'une façon plus large que par le passé. 

Pour ce qui concerne l'existence de l'enfer ou d'Adam et Eve, observons que le site ne donnent nullement la source des propos du Pape François. Normal, le Pape n'a jamais dit cela !

Avec le simple flair, on peut déjà savoir et comprendre que cela ne correspond pas à son style, à sa manière de s'exprimer.

Le Père Bergoglio a sauvé des innocents de l'enfer de la dictature

Dans la biographie du Pape d'Austen Ivereigh "The Great Reformer" on apprend comment le Père Bergoglio a pu sauver la vie d'un homme innocent en l'arrachant aux griffes de la dictature en Argentine; à son geôlier, il affirma: "c'est un grave péché que de tuer un innocent". Puis, il ajouta au commandant: "si tu crois en enfer, tu devrais savoir que tu vas y aller pour un péché aussi grave !  Et l'homme innocent eu la vie sauve.

Par cette information, on fait même une pierre deux coups: non seulement Bergoglio a sauvé des personnes durant la dictature, mais aussi un homme innocent lui doit la vie en évoquant l'enfer promis aux bourreaux.

Pape François et le lapins: Humanae Vitae pour les nuls

En ce qui concerne les fameux lapins, le Pape a donné une image afin que tout le monde comprenne la maternité ou la paternité responsables, exprimée par le bienheureux Paul VI. Le contexte est celui des Philippinnes, avec une réalité bien-précise: les problèmes graves d'enfants abandonnés, exploités. Rappeler que l'Eglise est pour une responsabilisation de la sexualité, de la venue des enfants, est essentielle face à l'idéologie de l'enfant à tout prix. Certains apprécient la présentation d'une l'Eglise irresponsable pour se moquer des pauvres et limiter artificiellement les naissances. 

Aussi, le Pape n'avait nullement l'intention de stigmatiser les familles nombreuses; il n'a pas fait machine arrière, mais simplement continué le fil de sa pensée.

mercredi, 18 février 2015

Le Pape François répond-il aux attentes ? En ligne direct (RTS) ouvre le débat

En ligne direct, Radio Suisse Romande (RTS) : débat sur le Pape François

En ligne direct RTS 

Intéressant débat autour du Pape François, ce mercredi des Cendres, sur la Radio Suisse Romande #Enld. 

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Le Pape François est pour Humanae Vitae

Il est important de voir comment le Pape est récupéré à l'intérieur même de l'Eglise, dans une idéologie gauche-droite, traditionaliste-progressiste qui empêche de poser un regard de foi sur ses paroles et ses intentions.  

Comment les lapins n'ont plus d'oreilles

Par exemple, le Pape ne remettra pas en cause Humanae Vitae, l'Encyclique du bienheureux Paul VI. Non seulement François l'a béatifié, mais dans l'interview dans l'avion du retour des Philipinnes, François a validé l'enseignement de l'Eglise sur la famille. Simplement, les lapins ont comme détourné l'attention.

De fait, toute l'attitude fondamentale de François est pastorale: c'est l'Evangélisation ! Durant le Conclave qui a vu son élection, ce fut comme si Jésus était emprisonné dans les lourdes structures de l'organisation de l'Eglise recouverte parfois de corruption et de scandales, qu'il frappait au sein même de l'Eglise pour qu'elle le laisse sortir vers les périphéries. Le Pape insiste à temps et à contre-temps: se décentrer de soi pour se centrer sur le Christ. L'Eglise est née en sortie le jour de la Pentecôte. (photo: sortie de la navette spatiale d'un astronaute) 

Jésus, dans son Eglise: laisse-moi sortir pour Evangéliser !

astronaut-602769__180.jpgLe Cardinal Ratzinger ne disait pas autre chose: le monde n'attend pas que l'Eglise parle de ses problèmes internes, mais qu'elle donne la Lumière de l'Evangile qui suscite la foi; tout comme la lune réfracte la lumière du Soleil. 

Alors que le prochain Synode d'octobre continuera de se pencher sur la famille, une certaine propagande ecclésiastique recherche à détourner l'attention pour tordre la profonde intention du Saint-Père.

Il suffit de voir comment le Cardinal Burke, homme fidèle, se voit traiter d'opposant ultra-conservateur à l'Eglise et au Pape. On va même jusqu'à l'accuser de parler comme Mgr Marcel Lefebvre avant le schisme d'Ecône. 

Comme le Synode explicitera pastoralement l'Evangile de la famille, la stratégie médiatique d'après Synode se met en place: se focaliser sur les affreux et méchants conservateurs, les loups, qui se seront soi-disant opposés au Pape François, l'ayant empêché de réaliser ses réformes.

Or le Pape n'a nullement l'intention de changer la foi, mais bien plutôt de la sortir du carcan des idéologies.

Jésus dans l'Evangile le disait à ses disciples: "que celui qui a des oreilles pour entendre, l'entende"

mardi, 17 février 2015

Abus sexuels en Espagne: les prêtres n'échapperont pas à la justice de l'Eglise

 

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Le Pape François s'était ému des abus sexuels en Espagne

Il semble que les coupables, des prêtres d'Espagne, échapperont à la justice civile pour prescription.

Abus sexuels: le droit de l'Eglise possède des grandes ressources

Pour le droit de l'Eglise catholique, la prescription est de 20 ans dès l'âge de la majorité de la victime. Elle peut être levée dans des affaires sordides. La justice de l'Eglise a donc les bras encore plus long que le seule justice civile. 

Le Cardinal Müller et la réforme de la Curie romaine

Cardinal Müller: critères théologiques pour une réforme de l’Eglise et de la Curie romaine

 
 
Gerhard Müller

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La purification du Temple

L’ Eglise a à cœur l’Evangile, la vérité, le salut. L’histoire nous a enseigné qu’à chaque fois que l’Eglise s’est libérée de la mentalité mondaine et des modèles terrestres d’exercice du pouvoir, s’est ouverte la voie de son renouveau spirituel en Jésus Christ, sa tête et source de vie. Le point de référence de l’enseignement, de la vie et de la constitution de l’Eglise n’est pas le dominium des rois, mais le ministerium des apôtres: «Ce n’est pas que nous entendions régenter votre foi. Non, nous contribuons à votre joie; car, pour la foi, vous tenez bon» (II Corinthiens 1, 24).
 
Cela ressort dans toutes les tentatives de réforme, in capite et in membris, comme par exemple dans le renouveau grégorien du XIe siècle, dans la réforme du concile de Trente du XVIe siècle, ou dans le nouveau printemps de l’Eglise avec le Concile Vatican II, dans lequel ont conflué les mouvements de renouveau biblique, patristique, liturgique et ecclésiologique des XIXe et XXe siècle.
 
Réforme de la Curie romaine: le pouvoir temporel, les Eglises d'Etat
 
Le pouvoir temporel du Pape et des princes-évêques s’est parfois superposé à la mission spirituelle de l’Eglise. Dans le lien entre pouvoir politique et service spirituel est souvent apparue l’influence corruptrice de critères caractérisés par le pouvoir et le prestige. Encore plus dévastateurs furent les systèmes à l’époque moderne des Eglises d’Etat, présentes par exemple dans le gallicanisme, dans le fébronianisme et dans le joséphisme, ainsi que la soumission de l’Église à la raison d’Etat à travers le patronage royal dans les empires espagnol et portugais. Mais l’Eglise reçut sa véritable signification non pas d’un consensus social, de la fonction du christianisme comme religion civile ou de contacts avec les représentants du pouvoir politique, mais de la Parole même de salut adressée aux hommes, en particulier aux pauvres dans les périphéries de la vie.
 
Le Seigneur a institué l’Eglise comme sacrement universel de salut pour le monde, afin que «tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Tm 2, 4). L’Eglise ne pourra se comprendre elle-même et ne pourra se justifier devant le monde selon des normes de pouvoir, de recherche et de prestige: la réflexion sur la nature et sur la mission de l’Eglise de Dieu est, donc, la base et le présupposé de toute véritable réforme.
 
Face à la fragilité des hommes, existe toujours la tentation de spiritualiser l’Eglise, c’est-à-dire de la reléguer à un domaine de simples idéaux et rêves, au-delà de l’abîme de la tentation, du péché, de la mort et du diable, comme si, pour arriver à la gloire de la résurrection, nous ne devions pas traverser la vallée de la souffrance et de la douleur.
 
Selon une certaine analogie qu'il est possible d’établir avec l’incarnation du Verbe de Dieu, l’Eglise formé une unité intérieure de communauté spirituelle et une assemblée visible, servant ainsi à l’Esprit de Dieu comme signe et instrument de salut, dans le but de poursuivre l’œuvre du Christ parmi les hommes. L’Eglise est donc sainte et sanctifiante parce qu’elle est sanctifiée par Dieu; en ce qui concerne les hommes dans leur pèlerinage de foi, elle «est toujours appelée à se purifier, poursuivant constamment son effort de pénitence et de renouvellement» (Lumen gentium, n. 8).
 
Réforme de la Curie romaine: se libérer des formes de mondanité
 
Dans ce sens, Benoît XVI a parlé de la nécessité d’une Ent-Weltlichung de l’Eglise, c’est-à-dire de sa libération de formes de mondanité. Le Pape François a poursuivi de façon résolue cette pensée en parlant de l’Eglise pauvre et pour les pauvres: l’Eglise ne doit jamais céder à la tentation d’une auto-sécularisation, en s’adaptant à la société séculaire et à une vie sans Dieu.
 
Dans le discours à la Curie pour les vœux de Noël de 2014, le Saint-Père a souligné la prédominance absolue de la finalité spirituelle de l’Eglise sur tout moyen terrestre, qui ne doit jamais devenir une fin en soi. Ce discours représente une exhortation spirituelle et un examen de conscience pour toute l’Eglise. Ce n’est pas la grandeur des biens de l’Eglise ou le nombre d’employés dans nos structures administratives qui constitue la boussole qui oriente le renouveau de l’Eglise: c’est en revanche, l’esprit d’amour dans la force duquel l’Eglise sert les hommes à travers la prédication, les sacrements et la charité. La réforme de la Curie romaine, déjà débattue lors des congrégations précédant le conclave de 2013, doit être exemplaire pour le renouveau spirituel de toute l’Eglise.
 
La Curie romaine est une institution spirituelle
 
La Curie n’est pas une simple structure administrative, mais essentiellement une institution spirituelle enracinée dans la mission spécifique de l’Eglise de Rome, sanctifiée par le martyre des apôtres Pierre et Paul: «Dans l’exercice de son pouvoir suprême, plénier et immédiat sur l’Eglise universelle, le Pontife romain se sert des dicastères de la Curie romaine; c’est donc en son nom et par son autorité que ceux-ci remplissent leur tâche pour le bien des Eglises et le service des pasteurs sacrés» (Christus Dominus, n. 9). En partant de cette description théologique, le Concile Vatican Il lui-même a encouragé une réorganisation de la Curie conforme à notre époque.
 
La structure d’organisation et le fonctionnement de la Curie dépendent de la mission spécifique de l’Evêque de Rome. Successeur de Pierre, il est le «principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles» (Lumen gentium, n. 23), institué par le Christ pour son Eglise. Etant donné que ce n’est qu’à la lumière de la foi révélée que nous sommes en mesure de distinguer l’Eglise d’une quelconque communauté religieuse de nature purement humaine, ainsi, ce n’est que dans la foi que nous réussissons à comprendre que le Pape et les évêques jouissent d’un pouvoir sacramentel et médiateur du salut qui nous lie à Dieu. Telle est précisément la qualité qui distingue les pasteurs de l’Eglise d’autres formes d’autorité que chaque communauté religieuse se donne pour des raisons sociologiques et d’organisation.
 
Les évêques sont des vicaires et des légats du Christ
 
Dans l’Eglise locale, l’évêque, constitué par l’Esprit Saint, n’est pas un délégué ou un représentant du Pape, mais il est le vicaire et le légat du Christ, principe et fondement d’unité dans l’Eglise qui lui est confiée. La doctrine du primat du Pape et de la collégialité des évêques doit être entendue comme expression de la sollicitude commune pour toute l’Eglise, entendue dans sa qualité de communio ecclesiarum. C’est pourquoi, la relation entre Eglise universelle et Eglise particulière ne peut être comparée à celle qui existe entre des organisations profanes. L’Eglise universelle ne naît pas comme somme des Eglises particulières, et les Eglises particulières ne sont pas non plus de simples succursales de l’Eglise universelle: il existe au contraire une intériorité mutuelle entre l’Eglise universelle et les Eglises particulières. L’Eglise est le corps du Christ, elle est guidée et représentée par le collège des évêques cum et sub Petro.
 
Par son martyre, saint Pierre a lié la papauté à Rome
 
Le Pape, en rendant visible l’unité et l’indivisibilité de l’épiscopat et de l’Eglise tout entière, préside dans le même temps à l’Eglise locale de Rome. En raison de l’œuvre de Pierre comme Evêque de Rome, et surtout grâce à son martyre, le primat est lié pour toujours à l’Eglise de Rome. De même que «l’évêque est dans l’Eglise et l’Eglise dans l’évêque» (Cyprien, Epistulae, 66, 8), ainsi, l’Evêque de Rome lui non plus n’est jamais pasteur de l’Eglise universelle sans son lien avec l’Eglise de Rome. De même que la tête ne peut être séparée du corps, ainsi, le lien de l’Evêque de Rome avec l’Eglise de Rome est indissoluble. C’est pourquoi, la Tradition parle du primat «de l’Eglise de Rome». Le Pape n’exerce le primat qu’avec l’Eglise romaine.
 
Chef visible de l’Eglise de Rome, le Pape est, dans le même temps, le chef visible de toute l’Eglise. En raison de l’autorité spéciale (propter potentiorem principalitatem, Irénée, Advenus haereses, III, 3, 3, 2) due à la fondation par Pierre et Paul, chaque Eglise doit s’accorder avec celle de Rome dans la foi apostolique. Ainsi, les caractères essentiels de l’Eglise: une, sainte, catholique et apostolique, se trouvent a fortiori réalisés dans l’Eglise romaine.
 
Depuis les temps antiques, celle-ci s’appelle «sainte Eglise romaine» — pas tant en raison de la sainteté subjective de sa tête et de ses membres, mais de la sainteté de sa mission spécifique, qui consiste à préserver fidèlement la tradition apostolique, le depositum fidei. Le primat de l’Eglise de Rome n’a rien à voir avec une domination quelconque sur les autres Eglises; sa nature intérieure est, en revanche, celle de «présider dans la charité» (Ignace d’Antioche, Lettre aux Romains, prologue), un service à l’unité de la foi et à la communion de toutes les Eglises pour le bien de l’humanité tout entière.
 
La Curie romaine aide le Pape et les Eglises particulières
 
Le ministère pastoral universel est exercé personnellement et directement, car en sa personne le Pape est le Successeur de Pierre, sur qui le Seigneur a voulu édifier son Eglise. Mais le Pape accomplit son ministère grâce à l’assistance que l’Eglise romaine lui prête. Au cours de l’histoire, à partir des évêques des diocèses suburbicaires et des prêtres et des diacres les plus importants de l’Eglise de Rome, s’est développé le collège cardinalice. De même que le presbyterium, représenté par le conseil presbytéral, aide l’évêque diocésain, le collège cardinalice est de la même façon le consilium presbytéral du pape dans son service pastoral universel. Selon une disposition du Pape Jean XXIII. Les cardinaux y compris les responsables de la Curie, doivent recevoir la consécration épiscopale; ainsi, ils font partie du collège des évêques, — un fait d’une grande importance, par exemple, pour les visites ad limina.
 
Malgré tous les changements historiques, l’idée est demeurée solide que l’Eglise romaine collabore à la tâche pastorale et doctrinale universelle du Pape à travers le collège cardinalice. Des groupes importants de cardinaux et d’évêques nommés par le Pape forment les organismes de la Curie romaine, auxquels sont assignés des domaines spécifiques de compétence. Il ne s’agit pas d’une instance intermédiaire entre le Pape et les évêques, dans la mesure où la relation entre Pape et évêques, fondée sur la collégialité épiscopale, est immédiate. En effet, les cardinaux et les évêques de la Curie romaine soutiennent le Pape dans son service à l’unité catholique, et mettent à sa disposition tous les moyens adéquats nécessaires pour l’exercice de sa fonction pastorale et doctrinale.
 
Le Souverain Pontife, d’autre part, n’est limité en aucune manière par l’action de la Curie, au contraire, il est soutenu par celle-ci dans l’exercice du primat qui lui est confié comme successeur de Pierre en faveur de l’Eglise universelle.
 
Le mode de travail dans la Curie romaine est collégial — en analogie avec la collégialité du presbyterium sous la direction de l’évêque diocésain. Chaque responsable des organismes de la Curie n’est que celui qui préside et qui représente son dicastère, alors que tous les pères des réunions ordinaires du dicastère lui-même assument une responsabilité égale pour le bien de l’Eglise universelle. Il est fondamental, pour la réforme de la Curie, que celle-ci soit entendue comme une famille spirituelle: ce caractère et son orientation pastorale nécessaire sont garantis par la coopération mutuelle et par la charité, par la prière et par l’eucharistie, par des retraites et des engagements de pastorale et de prédication.
 
La Curie romaine n'est pas un Etat 
 
Dans ce contexte, il est important que la Curie romaine soit distinguée des institutions civiles de l’Etat de la Cité du Vatican, dont les structures sont plutôt sujettes aux lois de l’administration publique et garantissent l’indépendance politique de l’Eglise. Le synode des évêques n’appartient pas  lui non plus au sens strict à la Curie romaine, il est l’expression de la collégialité des évêques en communion avec le Pape et sous sa direction. La Curie romaine aide en revanche le Pape dans l’exercice de son primat pour toutes les Eglises. La Curie et le synode se distinguent donc déjà formellement, dans la mesure où la Curie romaine soutient le Pape dans son service pour l’unité, alors que le synode des évêques est l’expression de la catholicité de l’Eglise. En effet, tous les évêques participent au soin de toutes les Eglises. Concrètement ces deux missions sont liées l’une à l’autre.
 
Le Synode des évêques est distinct de la Curie romaine 
 
Le synode des évêques, les conférences épiscopales et les divers regroupements d’Eglises particulières appartiennent à une catégorie théologique différente de la Curie romaine. Seul celui qui pense selon des logiques de pouvoir, d’influence et de prestige interprète la relation organique de primat cl épiscopat comme une lutte de compétences. L’Esprit Saint, en revanche, envers qui nous ne devons jamais fermer nos esprits, crée l’harmonie entre les pôles de l’unité et de la multiplicité, entre l’Eglise universelle et les Eglises particulières ainsi qu’au sein de chaque Eglise particulière. Toutefois, l’esprit du monde sème les conflits et la méfiance. Favoriser une juste décentralisation ne signifie pas que l’on attribue plus de pouvoir aux conférences épiscopales, mais seulement que celles-ci exercent la responsabilité authentique qui leur revient sur la base de l’autorité épiscopale du magistère et du gouvernement de leurs membres, naturellement toujours en union avec le primat du Pape et de l’Eglise romaine.
 
Rendre la Curie plus lumineuse
 
Une véritable réforme de la Curie romaine et de l’Eglise a pour objectif de rendre la mission du Pape et de l’Eglise plus lumineuse dans le monde d’aujourd’hui et de demain. L’Eglise se voit défiée par le sécularisme mondial, qui, avec un radicalisme jusqu’à présent inconnu, tend à définir l’homme sans Dieu, en fermant la porte à la transcendance et en détruisant les fondements communs de l’être humain. Dans la «dictature du relativisme» et dans la «mondialisation de l’indifférence», pour reprendre les expressions de Benoît XVI et de François, les frontières entre vérité et mensonge, entre bien et mal, se confondent.
 
Le Pape François poursuit la purification de la Curie romaine
 
Le défi pour la hiérarchie et pour tous les membres de l’Eglise consiste à résister à ces infections mondaines et de continuer à soigner les maladies spirituelles de notre temps. Le Pape François poursuit la purification spirituelle du temple, à la fois douloureuse et libératrice, dans le but de faire resplendir dans la l’Eglise la gloire de Dieu, lumière de tous les hommes. En rappelant alors, comme les disciples du Seigneur, la parole de l’Ecriture «Le zèle pour ta maison me dévorera» (Jn 2, 17), nous comprendrons l’objectif de la réforme de la Curie et de l’Eglise.

Mgr Morerod veut la vérité et la justice: la terrible histoire de l'institut Marini

Institut Marini: Mgr Morerod veut la vérité et la justice

Des garçons ont vécu les pires cauchemars de leur vie dans un ancien pensionnat catholique fribourgeois. Un dossier renferme ces sévices et recouvre la période de 1929 à 1955. Ces archives dormaient au coeur de l'évêché. Une enquête historique, mandatée par Monseigneur Morerod, permettra de faire la lumière sur ces maltraitances commises au sein de l'Institut Marini.

Institut Marini: Mgr Morerod ordonne une enquête

Un cas particulier qui s'inscrit dans la sombre histoire des enfants placés de force, dans des familles et des institutions suisses, entre 1800 et 1980. A ce jour, entre 12 00 et 25 000 victimes seraient encore en vie, selon la table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance.

Lien

lundi, 16 février 2015

Le Suisse Romain et la blague du mois de février 2015

baby-501630__180.jpgUn bon curé demande aux enfants qu'ils préparent à la confession:

- alors, mes chers enfants, que faut-il faire avant d'aller se confesser ?

Un enfant répond:

- un péché !

Janvier 2015 Lien

Le temps du Carême est un temps de joie, car on cherche à quitter le péché pour nous attacher à la grâce de Dieu. 

21 coptes assassinés et décapités

Le Pape n'a jamais voulu dissoudre la Garde Suisse

Vatican - le 16/02/2015 à 10:17:00 Agence I.Media

Le pape François n’a jamais eu l’intention de dissoudre la garde suisse, assure son nouveau commandant (Interview)

Une semaine après sa nomination et sur fond de rumeurs concernant l’avenir de la Garde suisse pontificale, son nouveau commandant, Christoph Graf, assure que le pape François n’a jamais eu l’intention de dissoudre ce corps militaire historique. Dans un entretien accordé à I.MEDIA, ce Suisse de 53 ans n’écarte pas vraiment les critiques de sévérité à l’encontre de son prédécesseur, Daniel Anrig, que le pape a choisi de ne pas reconduire. S’il assure le caractère primordial de la discipline, le nouveau commandant de la Garde suisse pontificale confie qu’il faut “aimer les gens pour pouvoir les conduire“. 


Arrivé comme hallebardier en 1987, Christoph Graf a gravi tous les échelons en 28 années de service. Devenu sergent-major en 2000, il est ensuite devenu capitaine puis vice-commandant. Nommé le 7 février dernier à la tête de ce corps de 110 hommes, il assure que la baisse du nombre de catholiques en Suisse constitue “un vrai problème“ pour le recrutement d’hommes prêts à servir le chef de l’Eglise catholique.

Comment s’est passée votre première semaine de commandement ? 

Il y a d’abord les journalistes qui cherchent à me voir ! Et puis j’ai plus de documents à signer sur mon bureau en raison de mes nouvelles responsabilités, je dois aussi étudier plus de dossiers. Mais je passe autant de temps au bureau et je cherche à rentrer assez tôt à la maison pour être en famille. Rien n’a vraiment changé !

Qu’est-ce que le pape François a demandé de changer après avoir choisi de ne pas reconduire votre prédécesseur ?

Il n’a rien demandé ! Pour lui, ce changement était normal, il ne m’a donc rien demandé de changer à la garde, ni dans son style, ni dans son organisation.

D’aucuns ont écrit qu’il souhaitait fermer la Garde suisse…

Ce sont des idées de journalistes ! Le pape a de l’estime pour la Garde suisse et il n’a jamais eu l’intention de la dissoudre. 

Vous, en revanche, ressentez-vous le besoin de changer quelque chose dans la façon de commander ?

Je dois d’abord remercier le commandant sortant, Daniel Anrig, qui a laissé une garde suisse bien organisée et qui fonctionne. Si je ne dois rien changer de particulier, je pense en revanche que les gardes doivent se sentir ici un peu comme chez eux. Ces garçons viennent pour un service volontaire. Pendant deux ans au moins, ils sont loin de leur famille, de leurs amis, de la Suisse, et il me semble important qu’ils se sentent bien ici. Nous sommes une communauté, une grande famille, et c’est ce qui me semble important.

Votre prédécesseur a parfois été critiqué pour sa trop grande sévérité, sa distance avec les hommes… Est-ce cela qui doit changer ?

J’ai certainement une autre attitude à l’égard des gardes. Je dis toujours qu’il faut aimer les gens pour pouvoir les conduire. Ce ne doit pas rester des mots, mais cela doit venir du fond du cœur. Lorsque l’on se comporte ainsi, on peut ressentir la proximité des gardes, qui te donnent aussi quelque chose à leur tour. S’ils sentent que tu les apprécies, alors ils répondent de la même façon. Je dois également dire, cependant, que nous sommes un corps militaire et que la discipline est nécessaire ! Il n’y a rien à faire : respecter les règles est le plus important. Si les garçons suivent les règles, on peut alors aussi être plus humains. 

En Suisse, le nombre des catholiques pratiquants ne cesse de baisser. N’est-ce pas un problème pour le recrutement des hommes ?

C’est un vrai problème. Et puis certains arrivent parfois à la garde avec une foi très faible. Je crois que c’est un beau défi pour notre aumônier, mais aussi pour nous, les officiers ! Ce n’est pas seulement le rôle de l’aumônier. Nous devons nous aussi donner l’exemple en vivant les valeurs de la foi. Certains garçons peuvent alors s’ouvrir et trouver la foi, et ils rentrent chez eux en catholiques pratiquants, en véritables missionnaires.

La garde compte 110 hommes. Est-il nécessaire d’augmenter le nombre des gardes face à l’augmentation du service ?

Notre service est un peu plus intensif depuis que le pape réside à la Maison Sainte-Marthe. Nous avons plus d’heures de service, mais nous avons aussi un peu réduit notre service dans le Palais apostolique, pour trouver l’équilibre. Les gardes travaillent toujours beaucoup et font pas mal d’heures supplémentaires. De longue date nous demandons à augmenter le nombre des gardes, mais pour l’heure, au Vatican, il y a un arrêt des embauches en général.

Propos recueillis au Vatican par Antoine-Marie Izoard, I.MEDIA

 

dimanche, 15 février 2015

Interview de Mgr Charles Morerod dans le Matin Dimanche

Interview

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«ce n’est pas à un curé ou à un évêque de remettre le mariage en question»

Suite au déplacement de l’abbé qui a béni un couple de lesbiennes, les évêques suisses sont taxés de conservatisme.L’évêque de Fribourg Charles Morerod s’explique.

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Consistoire : Le pape exhorte l’Eglise à “se retrousser les manches“ et à ne pas “regarder passivement la souffrance du monde“

Vatican - le 15/02/2015 à 10:59:00 Agence I.Media
Consistoire : Le pape exhorte l’Eglise à “se retrousser les manches“ et à ne pas “regarder passivement la souffrance du monde“

“Sans préjugés et sans peur“, l’Eglise doit “se retrousser les manches“ et ne pas “regarder passivement la souffrance du monde“. C’est ce que le pape François a demandé dans une homélie au ton particulièrement fort au cours de la messe qu’il célébrait dans la basilique Saint-Pierre, le 15 février 2015, avec les nouveaux cardinaux créés la veille. 


A mi-chemin entre deux synodes sur la famille et alors que le style et certaines orientations du pape argentin font grincer des dents - dans la curie romaine comme dans l’Eglise universelle -, le pontife a fustigé la “caste“ des “docteurs de la loi“ qui ont “peur de perdre ceux qui sont sauvés“ et encouragé la logique de ceux qui souhaitent “sauver ceux qui sont perdus“. Le Seigneur, a assuré le pape François, “est présent aussi en ceux qui ont perdu la foi“ et “la route de l’Eglise est celle de ne condamner personne éternellement“.
 
A l’approche du deuxième anniversaire de son pontificat, le pape François a livré une homélie programmatique qui s’inscrit dans la lignée de son intervention à huis clos lors des congrégations générales à la veille du conclave de mars 2013, de son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium et de son dernier discours à la curie romaine, dans lequel il évoquait les “maladies“ du corps ecclésial. 
 
Voici des extraits choisis de cette homélie (les intertitres sont de la rédaction) :
 
La compassion porte Jésus à agir concrètement : à réintégrer celui qui est exclu ! Ce sont les trois concepts-clé que l’Eglise nous propose aujourd’hui dans la liturgie de la Parole : la compassion de Jésus face à l’exclusion et sa volonté d’intégration. 
 
Le lépreux inspire la peur, le dédain, le dégoût et pour cela il est abandonné de sa propre famille, évité par les autres personnes, exclu de la société, ou plutôt la société elle-même l’expulse et le contraint à vivre dans des lieux éloignés des gens bien-portants, l’exclut. Et cela au point que si un individu bien-portant s’était approché d’un lépreux il aurait été sévèrement puni et souvent traité, à son tour, de lépreux. Le but de cette règlementation était de “sauver les bien-portants”, “protéger les justes” et pour les sauvegarder de tout risque, exclure “le danger”, traitant sans pitié celui qui est contaminé. (…)
 
Sauver ceux qui sont loin
 
Jésus, nouveau Moïse, a voulu guérir le lépreux, il a voulu le toucher, il a voulu le réintégrer dans la communauté, sans “s’autolimiter” dans les préjugés ; sans s’adapter à la mentalité dominante des gens ; sans se préoccuper du tout de la contagion. Jésus répond à la supplication du lépreux sans hésitation et sans les habituels renvois pour étudier la situation et toutes les éventuelles conséquences ! Pour Jésus ce qui compte, avant tout, c’est de rejoindre et de sauver ceux qui sont loin, soigner les blessures des malades, réintégrer tous les hommes dans la famille de Dieu ! Et cela scandalise certains !
 
Jésus n’a pas peur de ce type de scandale ! Il ne pense pas aux personnes fermées qui se scandalisent même pour une guérison, qui se scandalisent face à n’importe quelle ouverture, à n’importe quel pas qui n’entre pas dans leurs schémas mentaux et spirituels, à n’importe quelle caresse ou tendresse qui ne correspond pas à leurs habitudes de pensée et à leur pureté rituelle. (…)
 
Ne condamner personne éternellement
 
Il y a deux logiques de pensée et de foi : la peur de perdre ceux qui sont sauvés et le désir de sauver ceux qui sont perdus. Aujourd’hui aussi il arrive, parfois, de nous trouver au croisement de ces deux logiques : celle des docteurs de la loi, c’est-à-dire marginaliser le danger en éloignant la personne contaminée, et la logique de Dieu qui, avec sa miséricorde, serre dans ses bras et accueille en réintégrant et en transfigurant le mal en bien, la condamnation en salut et l’exclusion en annonce. Ces deux logiques parcourent toute l’histoire de l’Eglise : exclure et réintégrer. (…)
 
La route de l’Eglise, depuis le Concile de Jérusalem, est toujours celle de Jésus : celle de la miséricorde et de l’intégration. Cela ne veut pas dire sous-évaluer les dangers ou faire entrer les loups dans le troupeau, mais accueillir le fils prodigue repenti ; guérir avec détermination et courage les blessures du péché ; se retrousser les manches et ne pas rester regarder passivement la souffrance du monde. La route de l’Eglise est celle de ne condamner personne éternellement ; de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d’un cœur sincère ; la route de l’Eglise c’est justement de sortir de son enceinte pour aller chercher ceux qui sont loin dans les “périphéries“ de l’existence ; celle d’adopter intégralement la logique de Dieu ; de suivre le Maître qui dit : “Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent“. (…)
 
La charité ne peut être neutre, indifférente, tiède ou impartiale ! La charité contamine, passionne, risque et implique ! Parce que la charité véritable est toujours imméritée, inconditionnelle et gratuite ! La charité est créative pour trouver le langage juste afin de communiquer avec tous ceux qui sont considérés comme inguérissables et donc intouchables. Le contact est le vrai langage communicatif, le même langage affectif qui a transmis la guérison au lépreux. Que de guérisons nous pouvons accomplir et transmettre en apprenant ce langage !  (…)
 
Une caste qui n’a rien d’authentiquement ecclésial
 
Chers nouveaux cardinaux, ceci est la logique de Jésus, ceci est la route de l’Eglise : non seulement accueillir et intégrer, avec un courage évangélique, ceux qui frappent à notre porte, mais aller chercher, sans préjugés et sans peur, ceux qui sont loin en leur manifestant gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement. “Celui qui déclare demeurer dans le Christ doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché“. La totale disponibilité pour servir les autres est notre signe distinctif, est notre unique titre d’honneur ! (…)
 
Chers frères nouveaux cardinaux, regardant vers Jésus et vers notre Mère Marie, je vous exhorte à servir l’Eglise, de façon que les chrétiens – édifiés par notre témoignage – ne soient pas tentés d’être avec Jésus sans vouloir être avec les exclus, s’isolant dans une caste qui n’a rien d’authentiquement ecclésial. Je vous exhorte à servir Jésus crucifié en toute personne exclue, pour quelque motif que ce soit ; à voir le Seigneur en toute personne exclue qui a faim, qui a soif, qui est nue : le Seigneur qui est présent aussi en ceux qui ont perdu la foi, ou qui se sont éloignés de leur propre foi ; le Seigneur qui est en prison, qui est malade, qui n’a pas de travail, qui est persécuté ; le Seigneur qui est dans le lépreux – en son corps ou en son âme -, qui est discriminé ! Nous ne découvrons pas le Seigneur, si nous n’accueillons pas l’exclu de façon authentique ! Rappelons-nous toujours l’image de saint François qui n’a pas eu peur d’embrasser le lépreux et d’accueillir ceux qui souffrent toutes sortes de marginalisation. En réalité, sur l’Evangile des exclus, se joue, se découvre et se révèle notre crédibilité ! 
 
I.MEDIA/AMI

Mgr Charles Morerod promeut le mariage catholique

Suite à la bénédiction de deux personnes homosexuelles par un prêtre d'Uri, l'évêque Mgr Morerod est positif: 

«ce n'est pas à un curé ou à un évêque de remettre en question le mariage catholique».

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Le Cardinal Bergoglio s'était opposé au mariage homosexuel. "On n'en déduit pas pour autant que François est un affreux conservateur".

source: Interview au Matin Dimanche 

Le feuilleton médiatique du curé qui a béni une union lesbienne

10 000 signatures pour le curé (ATS)

La Liberté: Sur le fond, l’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg comprend la sanction infligée au curé. «Ne connaissant pas les circonstances exactes dans lesquelles Wendelin Bucheli a béni ce couple, je ne peux pas me prononcer de manière définitive. Je pense malgré tout que je n’aurais pas eu d’autre choix que de réagir comme Mgr Huonder», explique-t-il. A son avis, si un prêtre bénit un couple homosexuel dans une église, cela peut engendrer «une ambiguïté assez forte» avec la célébration d’un mariage. Or, celui-ci, aux yeux de l’Eglise catholique, demeure strictement l’union d’un homme et d’une femme disposés à avoir des enfants ensemble, rappelle Mgr Morerod.

pillory-51540__180.jpgPour avoir demandé à un de ses prêtres, qui a béni un couple lesbien, de retourner dans son diocèse d'origine, l'évêque de Coire, Mgr Huonder, est médiatiquement cloué au pilori.

Il est qualifié d'ultra-conservateur, d'évêque intransigeant et représenté avec des images sévères au visage fermé. La vérité de l'instant médiatique est de bénir un tel amour, que je qualifierais d'amitié sincère.

Bénédiction d'un couple lesbien: les médias affectionnent les contrastes

Une chose est certaine: nous allons assister à un feuilleton, un roman à rebondissements, tant cette affaire nationale devient internationale (Le Figaro). Les médias adorent de tels conflits qui impliquent beaucoup d'émotions et de polémiques. Bien des épisodes sont programmés. 

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Inversons la question: un prêtre de paroisse qui souhaiterait ne pas bénir une union de personnes de même sexe serait mis à l'écart puis certainement exclu, surtout si la paroisse et la commune, avec les médias en renfort, ne le soutiennent pas. Voilà pour une réalité, pour ainsi dire, en miroir.

Tout cela pour dire qu'il est tout à fait normal dans n'importe quelle société d'avoir des personnes qui ne suivent pas les valeurs fondamentales de cette même société et qui soient alors remerciées. 

Par exemple, un employé d'une compagnie d'I-Phone qui critiquerait son entreprise et ses produits pour louer la qualité du dernier Samsung serait simplement licencié. Idem pour le monde du football. Un arbitre qui ne sifflerait pas un pénalty pour une faute flagrante serait vilipendé par le public et les médias pour n'avoir pas respecter les règles et les codes du football. 

La vocation positive de l'homme et de la femme dans le livre de la Création, la Genèse

L'Eglise catholique promeut la vocation de l'homme et de la femme, qui s'enracine dans la nature humaine, comme le livre de la Genèse la présente. C'est son message positif et fondamental (théologie du corps de saint Jean-Paul II)

Bénir une union homosexuelle consiste à renoncer à cette annonce positive. Cela provoquerait une confusion, une contradiction, précisément en fonction de cette bonne nouvelle de la famille et du mariage.

Le curé a argumenté que nous "bénissons bien des voitures, des canons ou des animaux". Allons-nous placer les homosexuelles à ce niveau ? soit des choses et des objets, des animaux ? Ce serait courir le risque de l'homophobie. 

Une mère qui ne partage pas le projet et les actes de son enfant, qui lui dit non, cesse-t-elle pour autant de l'aimer ? Sainte Monique, la Mère de Saint Augustin, n'a t'elle pas justement aimé profondément son fils en souhaitant qu'il devienne chrétien et réponde enfin à l'Amour de Dieu ? Monique a prié et souffert pour lui, jusqu'à se réjouir de le voir revenu à la foi. 

L'Eglise n'offre pas que des bénédictions

Aussi, les catholiques offrent bien mieux qu'une telle bénédiction, qui contredirait donc son message salvateur et foncièrement positif: une bénédiction de la personne, un moment de prière avec la personne ... On dit oui à la personne, mais non à des actes qui contreviennent aux aspirations les plus profondes du coeur de tout homme. 

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L'image est un langage. Mgr Huonder souriant, lors d'une réunion oecuménique. 

Une chose est certaine: avancer dans le sens du mariage ou d'une union uniquement et seulement entre un homme et une femme, en vue du bien des conjoints et des enfants, n'est pas dans le courant médiatique actuel.

Il serait toutefois dommage de manquer de tolérance envers ceux qui pensent différemment, car la liberté d'expression et d'opinion est un droit fondamental pour tous et pour chacun.

samedi, 14 février 2015

Consistoire: la décentralisation consiste à se centrer sur le Christ

La décentralisation voulue par François: se décentrer de soi pour se centrer sur le Christ

Alors que la décentralisation est parfois vue comme une indépendance vis-à-vis de la Vérité, le Pape rappelle que la Charité nous presse pour nous décentrer du moi afin de nous centrer sur le Christ. 

"... l'amour te dé-centre et te place au véritable centre qui est seulement le Christ. Alors oui, tu peux être une personne respectueuse et attentive au bien des autres"

Pape François

Consistoire: le Pape François salue le Pape émérite Benoît XVI

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Source photo: Pierre-Yves Fux

Le Pape n'a pas oublié de dire sa fameuse petite phrase: "n'oubliez pas de prier pour moi"

"Non dimenticare di preghare per me."

Ethymologie de Cardinal:

Le mot cardinal, qui signifie charnière, le dit bien: Ce n'est donc pas quelque chose d'accessoire, de décoratif, qui fait penser à une décoration, mais un pivot, un point d'appui et de mouvement essentiel à la vie de la communauté.

Vous êtes des pivots et vous êtes incardinés dans l'Eglise de Rome, qui préside au rassemblement universel de la charité. Dans l'Eglise, toute présidence vient de la charité, doit s'exercer dans la charité et a comme fin la charité. En cela aussi l'Eglise qui est à Rome joue un rôle exemplaire. A la manière dont elle préside dans la charité, toute Eglise particulière est appelée, dans son domaine, à présider dans la charité.

Création des nouveaux Cardinaux

Cité du Vatican, 14 février 2015 (VIS).

Ce matin en la Basilique vaticane, le Saint-Père a imposé la barrette et attribué leur titre cardinalice au nouveaux Cardinaux. ...

Présent auprès des Cardinaux, Benoît XVI a été applaudi par l'assemblée puis salué par son successeur.

Saint Ignace d'Antioche: Rome préside à la Charité

Au début de la cérémonie, le nouveau Cardinal Préfet du Tribunal suprême de la signature Apostolique, Mgr.Dominique Mamberti s'est adressé au Pape au nom de ses confrères: Devenir cardinal, a-t-il dit, "nous insère de manière particulière dans l'histoire de l'Eglise de Rome qui, selon la belle formule d'Ignace d'Antioche, préside à la charité. Ainsi sommes nous invités à sortir de nous mêmes et de nos commodes habitudes pour servir la mission de l'Eglise, ce qui implique ouvrir encore plus notre horizon".

Avant de remettre la barrette, l'anneau et le titre à chacun des élus, le Pape François a prononcé l'allocution suivante:

L'Amour et la Charité

"Le cardinalat est certainement une dignité, mais elle n'est pas honorifique. Le mot cardinal, qui signifie charnière, le dit bien: Ce n'est donc pas quelque chose d'accessoire, de décoratif, qui fait penser à une décoration, mais un pivot, un point d'appui et de mouvement essentiel à la vie de la communauté. Vous êtes des pivots et vous êtes incardinés dans l'Eglise de Rome, qui préside au rassemblement universel de la charité. Dans l'Eglise, toute présidence vient de la charité, doit s'exercer dans la charité et a comme fin la charité. En cela aussi l'Eglise qui est à Rome joue un rôle exemplaire. A la manière dont elle préside dans la charité, toute Eglise particulière est appelée, dans son domaine, à présider dans la charité.

Je pense donc que l'hymne à la charité de la première épître aux Corinthiens peut être la parole qui nous guide pour cette célébration et pour votre ministère, en particulier pour ceux qui parmi vous entrent aujourd'hui dans le Collège cardinalice. Et cela nous fera du bien de nous laisser guider, moi le premier et vous avec moi, par les paroles inspirées de l'Apôtre Paul, en particulier là où il énumère les caractéristiques de la charité.

Que Marie notre mère nous aide dans cette écoute. Elle a donné au monde celui qui est le Chemin par excellence, Jésus, Amour incarné. Qu'elle nous aide à accueillir cette parole et à marcher toujours sur cette voie. Qu'elle nous aide par son attitude de mère humble et tendre, pour que la charité, don de Dieu, grandisse là où se trouvent l'humilité et la tendresse".

"Tout d'abord, Paul nous dit que l'amour prend patience et rend service. Plus s?élargit la responsabilité dans le service de l'Eglise, plus le coeur doit s'élargir, se dilater à la mesure du coeur du Christ. Rendre service c'est, en un certain sens, synonyme de catholicité, c'est savoir aimer sans limites, mais en même temps être attentif aux situations particulières, et avec des gestes concrets. Aimer ce qui est grand sans négliger ce qui est petit. Aimer les petites choses dans l'horizon des grandes, parce qu'il faut savoir aimer avec des gestes gratuits. Rendre service, c'est l'intention ferme et constante de vouloir le bien, toujours et pour tous, y compris pour ceux qui ne nous aiment pas.

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L'Apôtre dit aussi que l'amour ne jalouse pas, ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil. Cela, c'est vraiment un miracle de l'amour, parce que nous tous les êtres humains, à tous les âges de la vie, nous sommes enclins à la jalousie et à l'orgueil en raison de notre nature blessée par le péché. Et les dignités ecclésiastiques aussi ne sont pas exemptes de cette tentation. Mais justement à cause de cela, chers frères, la force divine de l'amour qui transforme le coeur peut surgir encore davantage en nous, de sorte que ce n?est plus toi qui vis, mais le Christ qui vit en toi. Et Jésus est tout amour.

L'Amour nous décentre de nous, pour nous centrer sur le Christ

De plus, l'amour ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt. Ces deux traits révèlent que celui qui vit dans l'amour est décentré de soi. Celui qui est auto-centré manque inévitablement de respect, et souvent il ne s'en rend pas compte, parce que le respect est justement la capacité de tenir compte de l'autre, de sa dignité, de sa condition, de ses besoins. Celui qui est auto-centré cherche inévitablement son propre intérêt, et cela lui semble normal, presque un dû. Cet intérêt peut aussi être couvert de nobles revêtements, mais dessous, dessous, il y a toujours le propre intérêt.

Au contraire, l'amour te dé-centre et te place au véritable centre qui est seulement le Christ. Alors oui, tu peux être une personne respectueuse et attentive au bien des autres".

"L'amour, dit encore Paul, ne s'emporte pas, n'entretient pas de rancune. Les occasions de s'emporter ne manquent pas au pasteur qui vit au contact des gens. Et plus encore peut-être nous risquons de nous fâcher dans les relations avec nos confrères, parce qu'en effet, nous sommes moins excusables. En cela aussi c'est l'amour et seulement l'amour, qui nous libère. Il nous libère du danger de réagir de manière impulsive, de dire et de faire des erreurs. Et surtout il nous libère du risque mortel de la colère entretenue, couvée à l'intérieur, qui te porte à prendre en compte les maux que tu reçois. Non. Cela n'est pas acceptable chez l'homme d'Eglise.

Cependant, si on peut excuser une colère momentanée et aussitôt retombée, il n'en n'est pas de même pour la rancune. Que Dieu nous en préserve et nous en libère! L'amour, ajoute l'Apôtre, ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai. Celui qui est appelé dans l?Eglise au service du gouvernement doit avoir un fort sens de la justice, de sorte qu'il trouve inacceptable toute injustice, même celle qui pourrait être avantageuse pour lui ou pour l'Eglise. Et en même temps, il trouve sa joie dans ce qui est vrai. Combien cette expression est belle!

L'homme de Dieu est quelqu'un qui est fasciné par la vérité, et qui la trouve en plénitude dans la Parole et dans la chair de Jésus-Christ. Lui est la source inépuisable de notre joie. Que le peuple de Dieu puisse toujours trouver en nous la ferme dénonciation de l'injustice et le service joyeux de la vérité. Enfin, l'amour supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout.

Il y a ici, en quatre mots, un programme de vie spirituelle et pastorale. L'amour du Christ, répandu dans nos coeurs par l'Esprit, nous permet de vivre ainsi, d'être ainsi des personnes capables de toujours pardonner, de toujours faire confiance, parce pleines de foi en Dieu, capables de toujours infuser l'espérance, parce pleines d?espérance en Dieu, des personnes qui savent supporter avec patience toute situation et chaque frère et soeur, en union à Jésus qui a supporté avec amour le poids de tous nos péchés".

Chers frères, a conclu le Saint-Père, "tout cela ne vient pas de nous, mais de Dieu. Dieu est amour et accomplit tout cela, si nous sommes dociles à l?action de son Esprit. Voilà donc comment nous devons être incardinés et dociles. Et plus nous sommes incardinés dans l'Eglise qui est à Rome, plus nous devons devenir dociles à l'Esprit, afin que la charité puisse donner forme et sens à tout ce que nous sommes et que nous faisons. Incardinés dans l'Eglise qui préside dans la charité, dociles à l?Esprit Saint qui répand dans nos coeurs l'amour de Dieu".

Ensuite, après que les impétrants présents aient récité en coeur le Credo, s'est déroulé le rite de création des nouveaux Cardinaux.