Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 13 janvier 2015

Abus sexuels: Mgr Charles Morerod veut une enquête

RTS - Cath.ch

Abus sexuels: Mgr Charles Morerod veut une enquête

source: Diocèse LGF le mardi 13 janvier 2015

DioceseLGF_web.png

  

Soucieux de rendre justice aux enfants placés et abusés, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, veut faire la lumière sur les abus sexuels et les maltraitances commis à l’Institut Marini. Cet orphelinat et pensionnat catholique, situé à Montet (Broye fribourgeoise), a longtemps été dirigé par des prêtres du diocèse. L’évêque a mandaté deux experts externes pour étudier le dossier. Les résultats devraient être communiqués dans le courant de l’année 2015.

Lors d’une de ses rencontres avec des victimes placées en institutions catholiques, Mgr Morerod a eu connaissance d’abus sexuels et de maltraitances commis à l’Institut Marini. Il a décidé de mandater une étude historique afin de faire connaître la vérité sur les actes qui s’y sont produits. Contrairement à de nombreux instituts ou orphelinats catholiques de l’époque, qui étaient gérés par des congrégations religieuses n’ayant pas de lien avec le diocèse, l’Institut Marini était dirigé par des prêtres diocésains et dépendait donc directement de l’évêque.

Pour réaliser cette étude, Mgr Morerod a mandaté deux experts externes : Mme Anne-Françoise Praz, historienne et professeure à l’Université de Fribourg, et M. Pierre Avvanzino, ancien professeur à la Haute école de travail social et de la santé (HES) à Lausanne et auteur de nombreux ouvrages sur les enfants placés. La démarche comportera deux volets : social, avec des témoignages de victimes, et historique, afin de déterminer et de comprendre les raisons de ces dérives. L’étude portera plus précisément sur les années 1930 à 1950 (l’Institut a été fondé en 1881).

L’évêque diocésain désire ainsi rendre justice aux victimes et tirer une leçon du passé pour limiter les risques que de tels abus ne se reproduisent.

Si elles le souhaitent, les victimes d’abus sexuels ou de maltraitances à l’Institut Marini et les personnes qui désireraient simplement évoquer leur expérience de pensionnaire dans cette institution sont invitées à contacter Mgr Morerod. L’évêque rappelle qu’il accueille toute victime de mesures de coercition ou d’abus. Celles-là peuvent également s’adresser à des instances non ecclésiales, comme les centres LAVI.

Le Service diocésain de la communication

Les commentaires sont fermés.