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samedi, 28 février 2015

Pape François: l'Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe les coeurs

L’Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe d’abord les coeurs

 

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Le Pape ne change rien à la foi ni à l'enseignement de l'Eglise, mais la rend attractive et chaleureuse (lien)

 

Selon Austen Ivereigh, l’origine de ces images et de ces paraboles, si chères au Pape François, proviennent sans aucun doute des histoires d'enfance racontées par la grand-mère de Jorge Mario Bergoglio.

 

Rosa eut un profond impact et une influence déterminante sur sa vie de foi notamment en lui racontant le roman de Manzoni, le chef d’oeuvre de la littérature italienne du 19ème siècle: les Fiancés (I Promessi Sposi). D'ailleurs, le père jésuite Bergoglio enseignera la littérature et la psychologie. 

 

L'Eglise comme un hôpital de campagne ou le roman italien "Les Fiancés" de Manzoni.  

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La trame repose sur l’amour de deux fiancés. La célébration du mariage avec le curé Don Abbondio est rendue impossible par Don Rodrigo (amoureux de la fiancée) qui planifie un enlèvement par les soins d’un Seigneur local, l’Innommée. Le pauvre curé, ni méchant, mais ni bon est rongé par la peur et se laisse intimider par ces puissants. 

 

L’histoire se déroule en Lombardie entre 1628 et 1630, au temps de la domination espagnole. On oblige Don Abbondio, curé d’un petit village sur le lac de Côme, à ne pas célébrer le mariage de Renzo Tramaglino et Lucia Mondella. "L’Innominato" exécute sans scrupules toute la sale besogne.

 

Mais il vit ensuite une profonde crise de conscience, une conversion à l'écoute d'un bon et doux Cardinal : au lieu de mettre la jeune fille dans les mains de Rodrigo, il la libère.

 

Renzo part pour Milan, alors que des émeutes éclatent partout dans la ville. La Lombardie est déchirée par la guerre et la peste. Il retrouve Lucia dans un dispensaire aux côtés du frère Cristoforo qui soigne les infirmes, parmi lesquels, abandonné de tous, se trouve Don Rodrigo mourant.

 

Après tant de vicissitudes, quand la peste est enfin éradiquée, Renzo et Lucia peuvent finalement se marier.

 

L’’hôpital de campagne ou les soins prodigués à Don Rodrigo

 

A la lecture du roman, on comprend comment Jorge Mario fut frappé par l'épilogue. Renzo retrouve sa fiancée Lucia, justement dans un dispensaire à Milan en proie aux émeutes, à la guerre et à la peste. Don Rodrigo, qui avait planifié la séquestration de Lucia est cependant soigné de ses blessures dans ce dispensaire, cette hôpital de campagne. 

 

La Miséricorde ou la conversion du Seigneur "l'Innommé". 

 

La Miséricorde est un leitmotiv chez le Pape. Dans ce roman "Les Fiancés", un Seigneur local appelé  l’Innommé (comme si cela pouvait être chacun de nous) réalise le sale boulot de l’enlèvement. Pendant la nuit où Lucia est prisonnière au château, le désespoir de « l’Innominato » atteint son comble, à tel point qu’il pense même au suicide.

 

C’est alors que la pensée de Dieu, la douceur des paroles d'un Cardinal et celle de Lucia le sauvent et lui ouvrent la voie de la miséricorde et du pardon.

 

L’Amour qui réchauffe ou le frère franciscain Cristoforo

 

Unknown.jpegFrançois se fit connaître au monde pour avoir embrasser des personnes handicapées sur la place Saint Pierre, dont un homme complètement défiguré.

 

Dans le roman de Manzoni, les fiancés sont finalement réunis. Le frère Cristoforo, un humble et tendre frère de Saint François! dépense toutes ses dernières énergies pour le service des autres.

 

C’est une métaphore de l’Eglise, une Mère pleine de tendresse plutôt qu’une donneuse de leçon avec une morale faussement perçue comme étriquée aux codifications étroites, parce que prêchée sans coeur, sans tendresse et sans affection. 

 

L’anticléricalisme ou la peur de Don Abbondio

 

Tout en aimant passionnément le sacerdoce et les prêtres qui sont au services des autres, le Pape est viscéralement anticlérical. Le prêtre doit être incorruptible, tendre et centré sur le Christ, pour les autres. 

 

Or, toute la vie de Don Abbondio est régie par son principal défaut: la peur. Son histoire n’est autre que l’histoire de sa peur et de toutes les manifestations au travers desquelles elle se révèle. Lâche, mesquin, égoïste, ce n’est pourtant pas un homme mauvais, mais pas un homme bon non plus.

 

Il vit tourmenté par cette peur, il voit des obstacles même là ou il n’y en a pas et l’angoisse d’en sortir indemne le rend incapable de prendre position entre le bien et le mal. Il ne sacrifie nullement pour les autres. 

 

Le roman dépeint ainsi la figure du curé du petit village de Renzo et Lucia, Don Abbondio, qui doit unir par le mariage les jeunes fiancés. Mais, effrayé par Don Rodrigo, il cherche à éviter à tout prix de célébrer les noces, et ne le fera qu’à la toute fin du roman, quand toute menace se sera évanouie.

 

"N'ayez pas peur de la tendresse"

 

Pape François, homélie, inauguration de son pontificat 

Commentaires

Bonsoir,
désolé de casser votre joie mais les audiences du mercredi sont en chute libre. 9000 personnes pour le mercredi des cendres contre 50000 il y a 2 ans!!! Les cardinaux et évêques les plus pieux qui montent au créneau( Mgr Robert Sarah, Mgr Athanasius Schneider, Mgr Müller, Mgr Burke) et les pires qui pavoisent. Au Synode il renvoie dos à dos les conservateurs et les progressistes selon la presse en proposant une ligne médiane. Mais c'est selon la presse...car en réalité le Pape a renvoyé dos à dos les défenseurs de la Doctrine ( Parole du Christ, magistère constant depuis 2000 ans, mis au point clair des derniers Papes) et des hérétiques ( tendance gnostique et d'inspiration néo païenne). Or une synthèse des 2 est déjà hérétique.

Pour éviter une ridicule diabolisation( car on ne peut plus rappeler la doctrine sans être pris pour un monstre sans coeur-meme sur ce site) je précise que mon beau frère est homosexuel, que mon frère est divorcé et vit en concubinage et que l'une de mes soeurs a des enfants en dehors du mariage et nous avons d'excellent rapport

Écrit par : Pierre M. | mardi, 24 février 2015

Dieu guide son Église et je ne vais pas perdre la foi dans des comptes rendus qui touchent plus à l'analyse idéologique que la véritable connaissance des intentions du Pape.

Écrit par : Albert | mardi, 24 février 2015

Je comprends votre situation en famille avec vos amis. Continuez d'avoir avec eu beaucoup d'amour et de bienveillance.

Pour votre analyse, elle est partielle. Le Pape veut un brainstorming un débat franc et ouvert. Cela semble voler dans tous les coins, mais ayant entendu une confidence d'un évêque, le Pape est très conscient de sa responsabilité de Pape. Face à un évêque qui lui demandait comment se situer face à tous ces débats qui semblent relativiser les vérités, le Pape lui a répondu: ne vous inquiétez pas, pour la doctrine je suis Pierre.

Simplement peu de personnes relayent et comprennent notre Pape. Il a une vision pastorale, qui ne remet pas en cause la foi, l'Eglise, mais la manière d'être pasteur et missionnaire. Il y aura certes des changements pastoraux, ce qui est normal, mais je peux vous assurer qu'après ce grand déballage il y aura des orientations ecclésiales limpides promues par le Pape. Simplement en l'état, il faut oser parler et il est bon comme disait Saint Paul qu'il y ait des disputes afin de vérifier la qualité de la foi. Au moins personne n'osera dire qu'on a pas réfléchie avant d'émettre des lignes pastorales et qu'il fallait avoir un grand débat. Certes le jeu sera de dire les conservateurs ont tout bloqué. Mais tout cela relève de l'idéologie, car un Synode relève du Pape, cum et sub Petro. Aussi je vous conseille un esprit critique par rapport à tout ce qui est écrit et dit à propos du Pape. On entend le tout et son contraire. D'où ma note sur I Promessi Sposi. Sérénité et tranquillité et surtout prière, avec l'étude car tout ira selon l'Esprit Saint. Je vous rejoins dans le Sens du devoir de parler et les Cardinaux Sarah, Burke, Müller ont aussi droit à la parole que tous les autres. Ils ont même le devoir de le faire. Bien à vous

Écrit par : Don Dom | mardi, 24 février 2015

L'enjeu n'est pas la doctrine en effet. Le pape est Pierre, il a beau jeu de le rappeler. L'enjeu est la "pastorale", la praxis pour reprendre un terme désuet qui pourrait revenir à la mode, et son rapportàa la doctrine. Agir de manière déconnectée, cette doctrine conservée comme une pièce de musée, au nom de la charité sans borne et de la philanthropie humanitariste qu'on veut voir dans la figure de Jésus, ou agir à partir de la doctrine, qui n'est autre que la Sagesse éternelle du Verbe incarné et hors de laquelle la miséricorde n'est qu'un vain mot, une hypocrisie. On cite ces jours une phrase du cardinal Sarah tirée de son dernier livre d'entetiens qui résume assez le risque de ce singulier "brainstorming" dont on se demande si son usage est vraiment adéquat, du moins à ce niveau et sous cette forme...

Écrit par : BS | mercredi, 25 février 2015

Il est curieux que le Pape François réponde qu'il s'appelle
Pierre et cela semble logique.
Mais quand on lit la "Prophétie de Malachie " il est écrit
"Dans la dernière persécution de la Sainte Eglise Romaine, siègera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité des 7 collines ( Rome) sera détruite et le Juge redoutable jugera son peuple". Explications:

https://www.youtube.com/watch?v=3-MGGAV3Wa0

http://www.vie-nouvelle.net/le-pape-francois-et-la-fin-des-temps

Il s'opère actuellement des changements brutaux dans le monde et la rébellion couve au sein du Vatican entre les conservateurs et les progressistes!
Des changements doivent se faire mais sûrement ans la douleur...

Écrit par : Elisabeth | mercredi, 25 février 2015

Le 17 décembre 2014, jour d'anniversaire du Pape il y avait 13000 personnes lors de l'audience du mercredi. Le 28 décembre 2005 Benoît XVI reunissait 30000 personnes lors de l'audience.

 “Si les chiffres de chute vertigineuse de l'assistance à l'audience du Mercredi des Cendres par rapport à celle de Benoit XVI se confirment dans le temps, cela signifierait l'échec complet de la stratégie de communication menée par l'actuel Pape depuis son élection ; échec que l'on pouvait d'ailleurs prévoir. 
Comment espérer construire quoi que ce soit de solide sur les sables éphémères de la popularité médiatique, par nature superficielle et artificielle ? A quoi sert-il de plaire à des journalistes qui ne connaissent pas l'Eglise, qui n'aiment pas l'Eglise, surtout si cette opération de séduction consiste à leur faire croire que l'on pense comme eux, et non à opérer chez eux une conversion réelle ? A quoi bon rechercher une popularité si mondaine ? Une fois de plus, preuve est faite que la démagogie ne mène à rien en termes d'évangélisation. En comparant l'actuelle chute de l'assistance aux audiences pontificales par rapport à l'enthousiasme des premiers mois, on a (déjà !) envie de dire : sic transit gloria mundi...”

Écrit par : calmel | jeudi, 26 février 2015

Mais cette note parle de l'attitude pastorale du Pape, et non pas du succès on du non succès des audiences.

Il est cependant évidant que l'effet de nouveauté à d'abord dopé l'affluence aux audiences, pour sans doute se stabiliser voir descendre. Et puis alors ?

Cependant, que dites-vous des 20 millions de followers du Pape sur Twitter ?

Je vois que vous essayez d'entrer dans une comparaison entre les deux Papes, petit jeu qui selon moi devient lassant à la longue.

Je ne suis pas papolâtre, mais mon amour pour le Pape est motivé par la joie de la foi et l'amour pour l'Eglise du Seigneur.

Écrit par : Don Dom | jeudi, 26 février 2015

Pourquoi vous ne parlez pas des fruits de ce pontificat??

-Les organisateurs du synode, à la demande du cardinal Baldisseri, auraient fait disparaître les exemplaires du « livre des cinq cardinaux » envoyés à tous les participants au synode. Ce n’est pas seulement une rumeur, c’est sur le très sérieux site autrichien Kath.net.

- Le cardinal Marx : « Nous ne sommes pas une filiale de Rome et ce ne sera pas un Synode qui nous dira quoi faire ici. » (La bonne nouvelle est qu’il considère donc avoir déjà perdu la partie.)

- Le P. Thomas Rosica, fondateur de l’équivalent de la chaîne KTO au Canada, et chargé de parler à la presse anglophone au Bureau de presse du Vatican, menace un blogueur canadien de poursuites judiciaires parce que celui-ci critique ses positions (par exemple son fameux tweet post-synodal : « Qu’est-ce qu’une famille catholique ? Y a-t-il eu une famille plus irrégulière que celle de Nazareth ? »)

Plus le Père Volpi nommé commissaire des franciscains de l'immaculé condamné par la justice à 20000 euros par la justice italienne pour ces mensonges sur le Père Manelli..le fondateur de ces derniers. ..

Vive la mafia moderniste et maçonnique

Écrit par : serge | samedi, 28 février 2015

Car ces faits sont une interprétation qui relève d'idéologie. Le Cardinal et le provincial des Jésuites que fut Bergoglio, en Amérique latine, a toujours su rester réaliste, pour ne pas tomber dans le brassage des idées.

La vie chrétienne n'est pas faites d'idées, mais d'une rencontre avec Jésus Christ.

Ces faits que vous relevez sont en partie vrais, et en partie faux. Puis j'essaie d'amener de l'optimisme et de l'espérance en n'entrant que peu dans les polémiques stériles, qui nous laissent sur nos positions, sans échanges positifs, qui nous améliorent mutuellement. Je suis pour que les chrétiens soient des veilleurs de la joie, de la foi, de la lumière, et non pas des râleurs qui s'offusquent trop souvent. C'est ma ligne ...

Écrit par : Don Dom | samedi, 28 février 2015

Vous noyez le poisson derrière de belles citations. C'est pas de l'idéologie c'est des faits. .. Prouvez pour commencer ce qui est faux....les propos du Cardinal Marx (membre du C9) sont de lui-meme....Les vols des livres sont confirmés par le Cardinal Burke. C'est la justice italienne qui a condamné le père Volpi....

On vous a connu avec moins de gants avec le Père Marie-Dominique Philippe, le Père Sorkine, les moines de Fontgomault( pardon pour l'orthographe. ...ceci dit voter FN n'est pas punissable par la loi...intercepter et détruire du courrier. .si) les adeptes de l'action française (Pie XII a levé l'interdiction. ..et puis tout comme vous je ne suis pas français) ou avec la FSSPX que vous avez, contrairement au Pape François, plusieurs fois traité d'heretique.

Écrit par : serge | dimanche, 01 mars 2015

Merci de remarquer que je peux évoluer. La vie c'est le changement. J'essaie d'appliquer la communication positive, qui au lieu de toujours condamner et s'offusquer, essaie de proposer la bonté, la vérité, plutôt que la stigmatisation des erreurs. Je suis content que vous l'ayez noté.

Pour ce qui est du Père Marie-Dominique, je n'ai fait que suivre le supérieur des Père de Saint-Jean. Je le crois, il est très crédible et la vérité nous rend libre. Pour l'Action française, vous savez comme moi que ce n'est que la parution de la revue qui fut à nouveau autorisé, et non pas les thèses de Mauras ou de l'Action française. Mais certains français seront toujours gallicans. Pour la FSSPX, je ne fait que suivre le Magistère de l'Eglise. Je n'entre pas dans leur théorie du complot ...Par contre je ne me souviens pas d'avoir affirmé qu'ils étaient hérétiques.... Merci de me préciser ma citation.

Pour le Cardinal Burke, j'ai écris que c'était un homme fidèle à l'Eglise, et en aucun cas il va désobéir au Pape. Il a mal répondu sur France 2, avec des questions au conditionnel. Il fut trop naïf. Le Cardinal Burke est instrumentalisé et récupéré.

Pour la Communauté de l'Immaculée, je ne connais franchement pas le dossier. Il y a aussi beaucoup d'idéologie dans l'interprétation des faits.

Enfin, vous l'aurez noté, je n'accorde que peu de crédit à certains sites ou blogs bien trop traditionalistes, qui dénoncent le mal sans amener des remèdes; par exemple, qui avait annoncé le départ du cérémoniaire du Pape ? Or, Mgr Guido Marini est toujours en place. Ces blogs et sites avaient annoncé la fin du Carnaval.... Or c'était faux.

Pour le Cardinal Marx, j'ai pas lu ces propos et j'ai pas de confirmation. S'il a dit cela, ce serait très triste. Mais je préfère le Cardinal Sarah, qui offre une solution et qui compte sur le Pape, Pierre pour notre temps. Voilà une attitude juste.

Pour Fontgombault, je me suis trompé et j'ai reconnu mon erreur, et je l'ai publié.

Je préfère expliquer le fonctionnement de la communication et rester fidèle à la foi de l'Eglise. Je découvre aussi la grande personnalité de notre Pape, par la lecture d'une excellente biographie de Austen Ivereigh.

Merci pour votre patience. Bon Carême. Bien à vous

Écrit par : Don Dom | dimanche, 01 mars 2015

Le "péché" d'idéologie est bien souvent celui de l'autre dont on ne partage pas la thèse... Pour moi pas exemple, un a priori de "communication positive" est déjà une forme d'idéologie. S'intéresser à tel fait et ne pas creuser tel autre, c'est déjà la conséquence d'une certaine option idéologique. A moins d'avoir la cervelle d'une vache machouillant de l'herbe en regardant passer les trains (et encore...!), il est difficile d'être vierge de toute idée et de tout filtre poser sur le chaos des stimuli sensibles que viennent informer notre esprit. Nous n'avons pas à prétendré une neutralité illusoire mais à opter résolument pour la voie de la Révélation en laquelle nous avons foi. Celle-ci nous arrive pas la Sainte Écriture et la Tradition bimillénaire de l'Église catholique romaine. C'est là ce qui permet d'interpréter les faits qui nous viennent et d'en juger la pertinence. En quoi les traditionalistes ont moins de risque de se tromper que les partisans du progrès et des mises au goût du jour.

Écrit par : BS | dimanche, 01 mars 2015

Le "péché" d'idéologie est bien souvent celui de l'autre dont on ne partage pas la thèse... Pour moi pas exemple, un a priori de "communication positive" est déjà une forme d'idéologie. S'intéresser à tel fait et ne pas creuser tel autre, c'est déjà la conséquence d'une certaine option idéologique. A moins d'avoir la cervelle d'une vache machouillant de l'herbe en regardant passer les trains (et encore...!), il est difficile d'être vierge de toute idée et de tout filtre poser sur le chaos des stimuli sensibles que viennent informer notre esprit. Nous n'avons pas à prétendré une neutralité illusoire mais à opter résolument pour la voie de la Révélation en laquelle nous avons foi. Celle-ci nous arrive pas la Sainte Écriture et la Tradition bimillénaire de l'Église catholique romaine. C'est là ce qui permet d'interpréter les faits qui nous viennent et d'en juger la pertinence. En quoi les traditionalistes ont moins de risque de se tromper que les partisans du progrès et des mises au goût du jour.

Écrit par : BS | dimanche, 01 mars 2015

Je ne crois pas que Saint Jean XXIII était un idéologue. Pas plus que le Cardinal Ratzinger, surtout lorsqu'il donne sa définition de la pastorale: donner à l'homme d'aujourd'hui le Christ, et beaucoup moins des condamnations.

Écrit par : Don Dom | dimanche, 01 mars 2015

En quoi le Cardinal Burke est un naïf? A la question que ferez-vous si le Pape permettais la communion aux personnes divorcées. ..il répond: je résisterais.
Et vous monsieur l'abbé si par le plus grand des hasards la proposition Kasper venait à passer que feriez-vous?

Je sais déjà votre réponse: ça ne passera pas

Écrit par : pierre-yves | dimanche, 01 mars 2015

Exact

Écrit par : Don Dom | lundi, 02 mars 2015

Vous aurez lu que la pseudo info sur le Cardinal Bladisseri, qui aurait intercepté le livre "Demeurer dans la Vérité du Christ"(par cinq Cardinaux) est une intox !

Écrit par : Don Dom | mardi, 03 mars 2015

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